Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 09 Mei. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/kk94747v71/7
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Samedi 9 Mai 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES a >*ii mu Franco en Belgique On an ; 15 '&•. » » 5 mois ; 8 fr. » » 3 mois : 4 fr. Franco sn Hollande Un an : 22 fr, » Union postale » 32 fr. On s'abonne au bureau dujournai et dans tous les bureaux de poste,. ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 587 JOURNAL DE LIÈGE Annonces. . . la ligne, £G csnl Réclames. „ » » » 40 cent Faits divers....»! franc Réparations judiciaires » 3 francs informations financières » 3 francs Avis de sociétés >» pdiie îip» 30 cent Émissions. . . . » » 1 franc RÉDACTION miill POLITIQUE, LlTTERAîPiE Et CHERCiÂLE. - FOHDÊE EN HU RÉDACTION ET ADMINISTRATION : BOULEVARD DE LA SAUVENCÈRE, 25 Elections Législativeî Du 24 Mai 1914 ARB0ND1SSEIIEM DE UEGE LIBÉRAUX- UNI£ CANDIDATS EFFECTIFS VAN H0E6AER0EH-BRAC0H1ER, Paul MM Industriel, ancien député, an- j^Jgj cien sénateur. jjfcsgg N EU JEAN, Xavier Avocat, dépuW, conseiller com-inanal.JOURNEZ, Alfrod Avocat, conseiller communal. i / BCUUANGER, Victor |£pSh Cultivateur, bourgmestre, con- JgfMjf s^iller provincial, Beaulays. CHAUMONT, Ldopold Avocat, conseiller communal, Herstal. DELA1TE, Julien Industriel, conseiller communal K;?)sjS* et provincial. POilSON, AuguBte ilédecin, bourgmestre.^ CIELEN, Guatave JANSSEN, Albert Fabricant d'armes. HODEIGE, Victor NOIRFALISE, Jules Avocat, conseiller communal. BODY, Jacques Ingénieur agricole, ' HoUogne-aux-Pierres. BagSîg COLLICNON, Thôcdulo Avocat. CANDIDATS SUFFISANTS DREZE. julion Avocat, «oaseiller provincial, Warsage. |g^igçj- OICNEFfE) Emile Industriel, a»welller communal. NEEF, Léonco Avocat, conseiller communal. Kgw§ ^Kt,°TTY, Joseph j||i| todu.ttiel, bourgmestre,siw «g MALLIEU*, romand Avocat. . -JjglBj JENNISSEN, Emilo igggi Avoc&t. ÉTRANGER FRANCE L'instruction de l'assassinat de calme*to ÙI. Boucard avait convoqué hier M. Près-tat, beau-père de Gaston Calmette et Pié* sid'ent du conseil de surveillance du l'i-uai'O. ... . M. Prestat, arrivé hier après-midi, a deux heures et demie, chez le juge, y est reste moins d une demi-heure. Son témoignage, très court, portait sur une seule circonstance, postérieure au meurtre. Nous avons exposé comment les rédacteurs du Figaro avaient décidé de conserver le rapport Faire et la 'ettre :< Ion Jo », et de remettre au docteur Calmette le portefeuille contenant les autres papiers de leur directeur. Le rapport Fabre fut publio le surlendemain du crime. Et quelques ! jours plus tard, M. Quittarc remit les deux pièces à M. Prestat, qui assumait la direction intérimaire du Figaro. M. Boucard demanda hier à M. Prestat 4e ve rser ces pièces a l'instruction. Mais le président du conseil de surveil-laisce du higaro ne put satisfaire à cette demuide. Il a en effet brûlé les papiers qui Jui furent remis. M. «Boudard, à présent, transmettra d un jout à l'autre son dossier au parquet... à r.'.oin9 qu'un incident imprévu ne fasse rebondir ^'affaire ; mais il faut reconnaître que c'est là une évemuahte infiniment improbable.Paris, 8. — L'instruction de l'assassinat de M. Calmette n'est pas terminée et la déposition d'un des témoins entendus aujourd'hui par M. Boucard va, sans doute, la prolonger do quelques jours encore. Le docteur Armand Théophile Gautier dînait daus un grand restaurant le soir du drame en compagnie de deux amis. Près d'eux 9£ trouvaient différentes personnes parmi lesquelles M. Boyer, fonctionnaire au ministère des finances. CeK'i-ci déclara tout haut : Ce qui vient d'arriver au Figaro ne m'étonne pas, car ce matin# au ministère, iMme Caillaux a déclaré : — Il faut que cette campagne cesse o bien je tuerai Calmette et mon mari s suicidera ensuite. » Cette déposition va nécessiter une cor frontation. ALLEMAGNE Guillaume II â Colmar Carlsruhe. 8. — L'Empereur s'est rend ce matin à Evaux en passant par Trois Epis, pour assister à des exercices de moi: tagne près de Colmar. Il s'agissait d'un attaque livrée par une 'brigade d'infanteri renforcée sur la ligne Untfirzeli-Evaux cor tre les hauteurs au sud d'Henzell. I es troi: pes des garnisons de Colmar, de Neu Br. sach et de Schlestadt prenaient part à cett manœuvre. L'Empereur a dôjeûné à Holi Kœnigsberg. Les Trois-Epis (Haute Alsace), 8. — De exercices1 de montagpie ont été effectué aujourd'hui en présence (Je l'Empereur entre Orbey et la station climatérique de Trois-Epis par les troupes du 15e corp d'armée, sous le commandement du géni! ral von Deiniling. Ils ont duré plusfeur heures Après un combat très difficile qu s'est déroulé en partie sur un terrain res semblant à des glacis, un assaut a été don né sur le massif de ia Rochette. Un avia leur de la station d'aviation de Stras bourg a évolué au-dessus des troupes mol gré une pluie torrentielle et un vent asse fort. Au Reichstajç Berlin, 8. — A une question d'un déput socialiste sur la participation de soldat allemands à la féte donnée à Berlin 1 30 avril par la Ligue contre la Légioi étrangère, un commissaire du gouverne ment répond : Il est exact qu'au prograni me de cette féte il y avait un morceau po triotique : La garde du Rihin. Conforme ment aux habitudes, les autorités milita] res ont répondu à une demande de la se ciété en permettant aux .soldats qui » orésentaient volontairement de participe il des fêtes sur le contenu exact desquelle elles ne savaient rien de précis. Dans deu scènes où l'on s'occupait /le la Légioi étrangère, les employés de l'établissemen ont paru dans un uniforme qui ressembl à celui de la Légion. Les autorités imp< riales se sont déjà efforcées autrefois d'é\ ter dans une représentation publique l'en ploi d'uniformes qui pouvait donner lie h de regrettables malentendus de ce genn Après ce qui s'est passé, elles s'attache ront de nouveau d'une façon générale e autant que les dispositions en vigueur 1 permettent, à ce qu'on procède de la mém façon. Le gouvernement français a pri. des mesures analogues touchant Temple d'uniformes allemands pour les reoréser tations publiques, en Fiance. (Applaudisse ments à gauche). Le Reichstag continue er suite la discussion du budget de la guerre Le ministre de la guerre, général voi Falkenheym, répondant aux orateurs se cialistes demandant la transformation d l'armée en milice, dit qu'en réalité l'Ai lemagne, puisque tous 'es Allemands son soumis aux devoirs militaires, a déjà uni milice adaptée, il est vrai, aux condition, allemandes.. Les milices étrangères répondent «u: conditions des autres pays, Jo no veux pa critiquer les milices suisses, mais il es certain que le passage du pied de paix ai pied de guerre, se fait beaucoup plus len teirient en Suisse que chez nous et elle nos voisins avec lesquels nous pouvons éventuellement, avoir à cqmtattre. En ou tre, les troupes formées selon ce système ne sont pas aussi rapidement prêtes à por lu I«s rotms décisifs au pays ennemi qu nos ïi'oiipùa et pg!!es de nos voisins, Les socialistes n'ignorent pas eependMl que la constitution militaire d'un peupl doit répondre au caractère de ce peuple e à celui du pays qu'il habite et qtie sous c rapport le peuple suisse et la Suisse son très 4lffjîrgj]}s de ce que l'on trouve che nous. Les 'sbeta}($t^ o'ijjnorçnt pas noi plu< que l'Allemagne, par si)ite qe sa Si tuation militaire, géographique, pqlitiqù et économique, est absolument contraint h. eoijdijire la guerre qui lui serait dé claréi; avec h!'u offonsive foudroyante € qu'il lui Iftuf aussi aynir des tVPUfeg çftpf liieii (le supporter des veyers. JIs n'itfjc renl pas quo l'adoption de oo système ,e Allemagne, au point de vue financier, n'ai porterait aucun soulagement, mais au cor traire des charges nouvelles. Défendre ce ta thèse c'est vouloir faire une expérienc uni çiî)r»if. désastreuse pour l'Allemagni (Viyg àfip'foto'ffflff.* HFaj'fg,) „ Le ministre PonffiOe : ptant f|;;nné, (11 co qui M pusse eta les Voisins #! . ,--ié précédemment où précisémei j a1 pa.. .. <,prv[Cn militaire a été sel maintenant- le ■ ■ cidres de nr siblemont prolonge et les ^ares.de pr /nière ligne beflUCCUp P^us renforces v,. c'hiez nous, je dois dAcl^^g]' Qu une telle coi ception est tout sifflPltylipiib ff^.'OÎÏÎPÏ'yhe sible. Il y a des théoriciens (4 <jos tiques oui défendent parfois des chos&» i compréhensibles. (Applaudissements h drt te. Protestations à gauche). Le ministre termine à ce sujet en ûiti mant que sa conviction que le jour est pr che où Je iwwlc tout entier aura la mèn opinion que fiW fantaisies et c chimères. Le ministre de la guerre détfaf* Je reconnais qu'il e-t contraire à la C.oi, tituUon en soi qu.e des juifs ne devienne pas officiers, mais cela n'est pas le vait ■ mesures ou <i*W,?titutions anti-constitutio nelles. Le ministre termine vf f^jirmant qu ; lieu de combattre les assocaafjlf^ [j}}] ' savent ds flonner un esorit militaire y. jênnesse, il félicite vivement de leur èx tence et de leui- option. Grâce à cette éd cation, dit-il, notre je-u^se se rit des fa prophètes de la fraternité ij)^grnationc aux déiiens de la force de leur Y trie. (Applaudissements à droite. Proies' lions à gauch*), _ Procès d'espjçrînage Leipzig, 8. — L'ancien insJ-Htifcîjir Str a été condamné aujourd'hui à 5 ;innétv travaux forcés pour espionnage. L'ac.cv avait reçu de l'argent (fm a^fint d'un 1: reau d'espionnage étranger ti Genèye. pa une perquisition à son domicile, on a < couvert une carte de Strasbourg sur quelle quelques ouvrages fortifiés de la p ce tenus seqrcts avaient été indiqués. Str voulait transmettre cette carte à un 1 reau (je renseignements étranger. Un ballon militaire explose Berlin, 8. — Le Lohul .i-nifigrr -annoj qu'un ballon militaire a faii ûwfpio^ cet a,près»{mi«i à 2 heures, pendunt ' ûjvjcce près de Wunsdorf. On l'a vu, l'école tir de Zossen. tomt«er par te comme une de feu. Berlin 8. — C'est >,u bnllon captif, bord duquel ne se trouvait aucu^ j/assai qui a été frappé par la foudre cet api midi près de INV'unsdorf. Co ballon éiait util^é }>our des exp.éri i ces de radio-télégraphie, faites par un 1 e taillon de télégraphistes. Il a été complètement détruit par la fc dre. Aucun des 'hommes n'a été atteint. SUISSE Singuliers incidents à la frontière itaiienr i. On mande de Berne à la Tribune de C nève, au sujet d'incidents qui se seraie passés h la frontière italo-suisse : s « Le lieutenant-colonel Grimm, c"hef ( a 18e régiment d'infanterie alpine, vient < faire en civil, accompagné d'un soldat, u: - reconnaissance mouvementée au Simplo » Le premier incident fut provoqué p 0 la présence sur le territoire suisse, à i - kilomètre de la frontière, d'un lieutena et d'un soldat italiens armés de pistolets. » Le colonel Grimm leur ayant demain s'ils savaient où ils ce trouvaient, le lie 5 tenant lui répondit : ' » — Certainement. Je suis en Suiss , D'ailleurs, poursuivit-il en cherchant S( . pistolet, nous sommes Jeux. L'un de noi r est de trop ici. J » Mais gnlce à la présence d'esprit c _ porteur du colonel Grimm, celui-ci fut arn le premier et il reconduisit l'officier itali< jusqu'à la frontière en lui interdisant toi geste suspect » Plus loin, le colonel Grimm et son cor ~ pagnon découvrirent dans un pierrier dei gardes frontière armés de fusils qui s'e; fuirent à leur aj)proehe. Comme les ga des venaient de repasser la frontière, dei 1 coups de feu partirent. Les balles sifflèrei j aux oreilles des Suisses. 3 » Fnfin, troisième incident. Comme l colonel Grimm se promenait seul dans : montagne, il fut inopinément assailli p* - trois individus venus on ne sait d'où qi . se jetèrent sur lui et parvinrent 4 le ligoti et à le transporter au delà de la frontièi dans un poste italien où il fut gardé toi un après-midi. Il fut ensuite relâché sai > explications ni excuses. » s RUSSIE t La situation parlementaire î t St-Pétersbourg, 7. — Le président de e Douma, M. Rodzianko, a déclaré à u interv ie^ver : — La séance du 5 mai n'aura aucui conséquence sur le vote du budget, d'aboi î parce que la Russie, à l'heure présent n'est pas suffisamment pourvue d'instit t'ions pour se payer le luxe de refuser ( t voter le budget — ce refus au lieu d'à e teindre le gouvernement frapperait le pe 3 pie russe qui a, plus que tout autre, b s soin de dépenses productives — ensui i parce qu'il ne faut pas oublier que la Do ma est née de la révolution, que l'on ava - dès cette époque fixé certaines parties c - budget et que ce n'est donc que sur ce taines tranches du bud'get que la discu i sion peut porter. » En tout cas, en ce qui concerne 1 î budgets de l'armée et de la marine, q intéressent tout particulièrement nos exee t lents amis français, je puis vous exprim* > l'aîbsolue conviction qu'ils seront "voté ï Je pense même, étant donné la situatic actuelle en Allemagne, que ce vote ne re: c contrera qu'une très faible opposition, > que la majorité en faveur des budgets ( t La défense nationale ne sera pas inférieu: i à soixante pour cent. » En réalité, comme dans tous les Pa lements du monde, le vote du 'budget sei » surtout le prétexte d'un grand débat si la politique générale. > » Les partis d'opposition dirigeront, cet fois leurs efforts surtout contre le minist: - de l'intérieur, qu'ils accusent de se montr peu favorable à l'élaboration des lois lib t raies exigées par la Douma. Si l'on do 3 nait à la Douma les lois libérales qu'el t réclame, tout 'rentrerait! immédiatemei 3 dans le calnie. t » Quoi qu'il en soit, étant donné l'atl z tude du centre et de la majorité, je ne vo 1 pas de dissolution possible. Une dissol tion nous donnerait d'nilleurs une nouvel P Douma composée a ,neu près des mèm 3 éléments, avec, peut-<Hre, une très légè augmentation dos partis d'opposition, pr t grossistes èt cadets. » r A la Douma 1 Saint,-.Péterabourg, 8. — La Douma i- adapté, en séance secrète et sans discu i- sien, les crédits destinés à augmenter tei ^ porairement les cadres des écoles militair e supérieures, à compléter les réserves < i. matériel d'artillerie et à rendre plus pa faite l'organisation de la défense national t- Elle a adopté également après une coui IL dis.pussloij, pi:'(.;jgt flp H,» relatif au, ph it ire des recrues pour la classe de '1914. ]' Grève poJitiquc à St-Pètcrsbour Saint-Pétersbourg, 7. — Un grand noi bre ^ ouvriers de fabriques et d'usines o ?" déclaré la grève, en signe de protestai contre l'exclusion de la Douma, penda f- quinze, eéancesi, flfl yipgft et un députés i'ëxïrffnie g'iiîSji; • Le nombre des' grévistes est d'environ _ mille. On ne signale aucun incident sérieuLX, ie Saint-Péters.bourg, 8. — Beaucoup de : es briuues, entre autres les établissements constructions mécaniques Nobel et les a ;, Ji^rs Siemens et Halske, ont répondu à V u<; {.ro|osta,tion des ouvriers de : nt Pétûrsfc^ur'^^^aVM^jopifc-p:^' ' le Le n'ombVe ''d'és ôuvMrs ii.appéjj par n- lock-out, est de 10.000. Les ouvriers des dhiantiers Poutîloff iu sont joints également à la grève de prot !S- tation, de sorte que le nombre des ouvrir ii;i WÎ Hu,,ment atteint actuellement envii iS; 1 2o;b'A: js ALU AN !J£ le a. Combat entre Grecs et Albanz a- Durazzo, 7. — D'après un télégram parvven^ rr soir au gouvernement, un \ 2? lent combat §'gst d^rpul.é aujourd'hui l'est do'Côritzà/ entre- troupes "àlljglj. >h ses et les troupes rebelles composées de grande partie de soldats grecs. Les Al sfe nais se sont avances victorieusement et 1' 'Ur ne'r^i à laissé 150 'morts sur le terrain. O: ramené'^ fcùfifzp un grand nombre d'i p*- formes dp soldai £re& ci 'uii d'e a" eior grec recueillis sur le champ de taille. oh M0NTENEGK0 Le roi or* Russie lce St-Pétersbourg, 7. — La Gazette de on B°urse annonce que les malentendus u-lt s'étaient élevés entre la Russie et ie Mo d e ri » sH}&n rre Le roi Nicobis et le prince héritier v draient prochainement à St-Pétersbou J. ETATS-UNIS Le mariage de miss Wilson Was|}ip^j.qr^, 7. — M iMac Adoo. mi m- tre des finances' de? ^tatè'-Ufjis, a ^pc 'a- aujourd'hui miss (Eleonore jWilson, >0.11 cadette du président de la République. u_ iM;. Mac Adoo est veuf. Il a de son pri mier mariage, trois fils et trois filles, doi deux mariées, et est même grand-père. ! est âgé de cinquante ans. Miss Wilson e* âgée de vingt-quatre ans. ,e Re mariage a été célébré très simplomer e_ à la Maison-Blanche, dans la plus strict n[ intimité. Dans le=s notes biographiques publiées pa lu l.es journaux, il est dit quo M. Mac Ad oc le avocat de profession, fut l'initiateur di ie proijet de tunnel sous d'/Hudson. relian n Neiw-Yôrk au New-Jersey, que c'est u: 1p sportsman fervent qui aime danser le tai: in go et que miss Wilson aime les arts et 1 tennis. — -«*» *p qa»< ■— Le Conflit Mexico-Amérieaii e. -»-«>-•-—' ,n Le sort des Américain» de Mexic< 19 Washington, 7. — Tout en acceptant 1; proposition de médiation de l'Argentine, di ^ Brésil et du Chili et alors qu'il s'apprête i ^ envoyer des délégués à la conférence di Niagara-Falls en vue d'arriver à un règle ment de son différend avec Huerta, le gou vernement de Washington a donné l'ordri " au commandant des troupes d'occupatioi * de la.Vera-Cruz de pousser plus loin se: " avants-postes sur la route de Mexico et d'é " tendre son terrain d'occupation. ■I C'est l'à une mesure de précaution poui le cas où les .Etats-Unis seraient obligés ie d'envoyer des troupes au secours des ci toyens américains menacés dans Mexico. Cette dernière éventualité est envisagé< j sans cesse à la Maison-Blanche. On espèn , qu'elle ne se produira pas, mais on crain L coi un geste de désespoir de Huerta mettan lt en péril la vie des étrangers en général e ig des Américains en particulier, ou une anar dhtie terrible dans le cas où les forces ré volutionnaires, en approchant de la capi taie, on viendraient aux prises avec les troupes huertiste® aux envir >ns de la ville La crainte que pareille sifliation ne s< réalise est assez vive dans les milieux gou a vernementaux. Et dans le cas où elle s< 11 présenterait, les troupes des Etats-Uni: chercheraient à atteindre la capitale et dé barqiueaaient dans d'autres ports. 2 Washington, 8. — Après avoir reçu uni i' dépêche d-u igjénéral Funston, ML Garrison le secrétaire 'à la guerre, a eu hier soir uni t_ conférence aivec tous les chefs de l'état-ma > jor général. Cette conférenfe se prolongée e. jusque vers minuit. M. Garrison a explicj/iw e ensuite que le général Fupston lui avai j. communiqué des détails donnés par les ré it fugiés sur la situation à Mexico. Aucui u mouvement agressif des troupes américai r. nés n'a été ordonné. Selon les dires dei u_ réfugiés, le gouvernement du général Huer ta peut s'écrouler à tout moment et l'anar i_g ehie pourrait en résulter à .Mexico. On sai que* le gouvernement a l'intention de con 1_ centrer à la Vêrà-Cruz ou sur des trans îr ports dans le voisinage de ce port, des for. j. ces s'élevant de 50 à 60.00) hommes qu: n pourraient, le cas échéant, tre dirigées sui i- Mexico. 3t La protection le des puits pétrclifèrec *e New-York, 8. — Les représentants de 6( compagnies pétrolifères ont adopté une ré r- solution priant à nouveau le président Wil a son d'envoyer des canonnières à Tampico ir pour protéger les puits pétrolifères. t(, Nouveaux assassinats d'étrangers "Washington, 7. — D'après une dépêcht >r du vice-consul britannique adressée »à l'am bassade de Grande-Bretagne à Washington 1. deux sujets britanniques et un citoyen amé le rieain ont été tués dans les mines voisi it nés de Guadelajara et un sujet britanni que. nommé Ransdell et sept Américains i_ sont cernés par, des bandits. *s Un avion laisse tomber des bombas sur fHazatlar San-Diégo (Californie). 7. — Un radiaîé ÎS légramme reçu du navire américain Cali '*e foriiia, stationné à Mazatlan, dit que qua °" tre personnes ont été tuées et huit blessée: hier par l'explosion d'une bombe jetée su: la ville d'un biplan piloté par des consti a tutionnalistes. s. La fusillade entre constitutionnalistes e n- fédéraux continue et, jusqu'à présent, le es assiégeants ont l'avantage. Les précautions à Panama 'Washington, 7. — Le colonel Gœthals ,e' gouverneur de la zone du canal de Pana ,e ma, a apnpncé ftu ministre, de la guerr qu'en exécution de ses instructions, deu: compagnies d'infanterie ont été cantonnée g à Gatun, une 'à Pedro-Miguel et une à Mi M_ raflorès pour la protection des écluses di canal de Panama. m Elles y demeureront aussi longtemps qu nt la situation actuelle au Mexique se prolon ie Sera. 60 —~ " nrr' la — 5t- wo\VLUst|t;, 8. — Quelques vapeurs, esp£ gnb'is 'trouvent'•'a^w^jemenj llSé; sur là rivière Tyne, en raison de 1 se grève des équipages qui a été déclarée e: eS- Bspagne. Cependant, deux bateaux ont p îrs repartir cet après-midi, les matelots et le 021 chauffeurs ayant décidé de continuer J travail, tandis que les' mécaniciens et 1« ^ - ' Madrid, 8. —A 'la Chambre espagnol alors aue ]e ministre des travaux publia me terminait un discours relatif à une que io- tion de chemin de fer, dé vivés protest. à tions s'élevèrent C}.- U ><> Ste ' .<m . j: pVvnouce' h ai* "te lïiinîstrè "M.1 Càstrovid en repujylicain -'"ét 'directè^r du Journal Pai ba- s'écria : «Il n'y a ici qu'un cadavre, c'e en- celui de Ferrer dont vous avez été l'assa i a sin ! » ni- M. Sobriano, républicain, qui pst dabqi fjiT ^'adressant ejjsui;^ au îninisti-o 'dgs ft ba- vaujj, crie ;iu milieu dû tuniulte le pl; violent : « Vive Ferrer ! Les assassins so là au banc des ministres ! » La plus profonde stupeur s'empare l'assemblée, des députés qui se trjuvaie dans les couloirs rentrent dans la sa la des séances. qui A la fin, le calme se rétablit et le r lté- ni?tre des t-i'avaux, ffqi 6UR ^«iireur'î [Vf j'ailuire Fcrrèrî'V-euVcôntîiiu ien- ».v!f lUscoUrs,' àprès àvoir affirmé qii'il r Jamais agi que dans l'intérêt dé tous. St-Pétersbourg, 8. — La Douma a diso.i aujourd'hui une proposition des constit tionnafistès démocrates deni.an.dant la i ni§- mm'atiofi d'une 'commission qui aurait élaborer 'dans les trois .jours une loj gara tissant l'immunité des députés en ce qu concerne les discours que çeux-ci pronon 'I cent à la tribune. La Douma a accepté la nomination d ;t cette commission a une majorité considé rable. ^ Quelques membres de l'extrême droit* e ont, seuls, voté contre la motion. On a décidé, en outre, d'accorder sep r jours à la commission pour la préparatioi de son rapport. ' -X- t Saint-Pétersbourg, 8. — Le grand pro gr-anime naval du ministre de la marine vient d'être approuvé par le cabinet. Ce-' pendant, afin de ne pas effrayer la Douma 3 par une demande de crédits de presque deux milliards de .roubles, le programme a été divisé en trois parties de chacune cinc ans. La première partie de ce programme l sera déposée sur le bureau de la Douma veY&.la fin de cette année. " -X- > Durazzo, 8. — Avant l'armistice, une l bande d'environ 2.000 Epirotes, brillant et i massacrant tout ce qui se trouvait sur sor L passage, a pénétré jusqu'à 8 heures au : sud de Berat. Asis Pacha Vrioni, ministre de l'agri-ture et du commerce, a été chargé par le > gouvernement de se rendre à Berat, où i lui et sa famille sont des plus puissants, ; afin d'y organiser la résistance pour le cas où les négociations en vue d'une entente échoueraient. Dans les environs d'Argyrocastroi, on a ; combattu avec des chances variables. Washington, 8. — M. Bryan a déclaré, ; dans une interview, que le gouvernement , américain a reçu la note que le ministre des affaires étrangères du Mexique lui a adressée par l'intermédiaire dea aviateurs rela-■ tivement à la violation de l'amnistie. Le ! gouvernement américain répondra à cette note. i Le Caire, 8. — Un aéroplane turc est tombé à Tebelkétir et a été entièrement , détruit. Les deux aviateurs qui le montaient sont sains et sauf3. Les Impôts te Clérical I ' Comment ils ent abusé de ta confiance des électeurs Avant les élections de 1912, le gouvernement clérical mit tout en œuvre pour laisser croire aux électeurs que la situation financière de la Belgique était prospère. C'était l'i\ge d'or et rien ne permettait de prévoir la fin de cette ère bienheureuse. Un journal catlioliqjue. La Paix, organe de M. Wîauweimans, publiait le 19 mai 1912, ces lignes suggestives : « Le gouvernement actuel a établi ses budgets. 11 savait jusqai'où il pouvait aller avec les ressources dont il -dispose. Il a toujours réalisé ses prévisions. Il déclare avoir le moyen de faire face à la situation qu'il a créée, qu'il a étudiée, qu'il con. naît. 11 déclare : Avec moi, pas d'impôts i nouveaux. » Les adversaires disent : » Nous devrons établir des impôts nou-! veaux, ils nous apparaissent comme indispensables.» Nous sommes en présence de deux can- > di,dats, de deux soumissionnaires à la ges-: tion» de cette vaste entreprise qui est la conduite de la chose publiciue belge. » L'un offre de gérer sans charges nouvelles, l'autre en exige. » Il y a un des deux soumissionnaires qui a trahi ses engagements qui a laissé protester sa parole, qui, après avoir obtenu l'entreprise, s'est empressé de violer toutes les clauses du contrat. Ce soumissionnaire indélicat, c'est le gouvernement clérical. A peine les élections du 2 juin 1912 étaient-elles passées qiu'il vota, coup sur ' coup, toute une série d'impôts nouveaux qui soutiraient aux contribuables la bagatelle de 50 à 60 millions. A la veille de cette élection, une circu-laire électorale des cléricaux, distribuée à [ profusion, posait cette question aux élec-5 ■ teurs : « Etes-vous des poires ? » Oui, si ayant le souci très légitime de ne pas payer de nouveaux Impôts, vous ' votez pour les libéraux ou les socialistes : ^ ils avouent partout qru'il leur sera impos-c' sible de gouverner sans créer de nouvelles g ressources et sans procéder à l'épuration de vos capitaux. » , Après ce qui s'est passé, on en conclura que ceux qui furent les poires, suivant l'ex-a pression des cléricaux, ce furent çeyx qui I votèrent pour les catUoii^u^s, confiants dan; leur promesse de ne point créer d'impôts. 'Ils sont aujourd'hui amèrement déçus. Avant les élections, rien n'était plus -brillant, plus solide qiue la situation de nos , finances. Quand les libéraux conseillaient , la prudence, signalaient le danger d'un aç • croiàseinent anormal de la dette nu-Miq^e ( lés ministres des finances ^é.çusa,ièni d'être de mauvai^ pa^rip.tb's. dft nuire au cr'£ • dit national, et \mio,nnaieni une ÎVràban çohrie bien sèn'tïç.' - Le tewp? des Brabançonnes est passé. Le: avertissements et les cris d'alarme ne vien i nent plus des bancs de la gauche. Ce soni ^ les membres de la droite, eux-mêmes, qu: u finissent par ouvrir les yeux. s C'est ,M. Cooreman, qui estimait mi'U e rait d'une politique 'Us^provO' * quer on aecrô.is&inént frictofini de la dette publique. C'est le baron Ancioh, qui dénon çâiï l'abus des dépenses somptuaires. C'es 2. M, de cU'S&ttt : « Le gaspillagi :s gèm'ernemcntal nous conduit inévitable ment à la ruine. » l- F-t, voici M T,; v.:,' v inmine en ré vêlant Utr pd'yi'l'état précaire de ses finan ces. Plus de boni, de plus-value. Augmen tation du déficit des chemins de fer. Le st sources d'emprunt sont taries. Point d'écc s- nomies, point d'épargne. Il faut de l'ai sent; v, Cfést l asreu indiscutable. Les cléricau S- ont trompé ]e pays, en lui faisant croir ^s qu'il ne fallutt pas d'impôts. Ils or>* a]_)l rit -é de la conlfiance du cor^)S électoral." " ie impôts nouveaux ilt ne sont pas nécessités le Par ',a ici militair Conscients de la gravité de leur situ; »i- tion devant )e corps èleçtoral, tes ciérica\ (h oa(t essaye de faire croire que les impô er. nouveaux ont été nécessités par les dépei a ses militaire^, MM. IHv^hK, f-lymans et Mechelynck oi r?(H justice de cette impudente manœuvr té Avant les élections de 1912, ley clév u- catix ont nié qu'une réforip(\ ruiRta'ire. dai o- le sens du sei»vice-géifiei-ai était nécegsair à Aux alarmes aux protestations de l'o n- position qui montraient la défense nati nale insuffisamment garantie, ils répc 1 dai ent : Donnons! Et voilà qui tout à coup, le 1er juilb les yeux s'ouvrent, ils comprennent l'ét 2 inquiétant de l'Europe, la vérité éclate - leurs yeux, éblouissante : Il faut armer pays. : Et tandis que les esprits cléricaux s'o vrent à cette évidence, une autre néce : sité s'impose à eux : il faut trouver < 1 l'argent. Les impôts étaient décrétés. Et c'est ainsi que le gouvernement aya: de grands besoins d'argent, a voulu sais l'occasion de la loi militaire pour s'en pr 1 curer. D'après M. de Broqueville, les charg< • nouvelles qui se rattachent à la loi mi] 1 taire s'élèvent à 284 millions pour l'extr ordinaire et à 27 millions pour l'ordinair Et dans les 284 millions, il y a la ib; gatelle de 93 millions qui est étrangère la loi militaire et qui est le résultat d'u oubli des vigilants administrateurs du d partement de la guerre. On peut don dire avec M. Franck que cette somme éta introduite en contrebande dans le débat Les dépenses résultant de la loi de m lice n'atteindront leur plein développemei qu'au bout de cinq années et s'éleveroi à 40 millions. Mais les premières année: on n'arrivera qu'à une; dépense de 18 20 millions. Les impôts seront levés à concurrenc d'une somme de 40 à 50 millions. De sorl qu'au bout de quelques années, grâce l'écart entre les dépenses et les recette; le gouvernement disposra d'une réserve d 60 à 70 millions qu'il utilisera pour sa pe litique générale. Le 'bénéfice de cette combinaison ser plus sensible encore, car il est démontr que le rendement des impôts a été man festement sous-évalué. S'il ne s'agissait que de couvrir les de penses militaires, l'augmentation normal des recettes eut pu suffire. De 1908 à 191Î les revenus publics se sont accrus de € millions. Il n'était donc pas nécessaire de crée 40 à 501 millions d'impôts nouveaux pou faire face aux charges de la loi militaire. En réalité, le gouvernement a voulu s'a< surer des ressources qui lui permettror de combler les vides creusés par une pol tiqrue de gaspillage et d'imprévoyance. En cherchant à duper les électeurs, 1 gouvernement a voulu échapper à ses re* ponsabilités. Il a rendu plus impopulair le devoir de la défense nationale. 11 a os afivrit'er ses expédients financiers sous le plis du drapeau national, au risque de fr voriser dans le pays la propagande ant: militariste et d'affaiblir le sentiment pr triotique chez les citoyens lésés. Une Réponse géremtoiri La Gazette de Liège poursuit, on le sait M. Van I-Ioegaerden d'une haine toute spé ciale, une vraie Bmine de dévôt. (Mercredi elle s'emparait des cris- poussés par les so cia^stes sérésiens contre le candidat libd ral pour tâcher de le ridiculiser. U fau que l'organe épiscopal soit tombé bien ba pour faire état de manifestations qui n prouvent qu'une che>se : c'est que les so cialistes craignent beaucoup plus l'entrée i la Chambre de .M. Van Hoegaerden qu celle des Goblet, des de Ponthière et autre démocrates catholiques qui ont si souven pactisé avec les socialistes. Voici la lettre <rue, usant de son droit d réponse, l'honoraible candidat libéral i adressée à la Gazette de Liège ; Liège, le 7 mai 1914. Monsieur le Rédacteur en chef de la Gazette de Liège, & Liège Je viens compatir à votre profond cha grin : il est vraiment déplorable que le jeunes exaltés qiui, dimanche, ont troubl la conférence de M. Hymans, à Seraing ne vous aient pas rendu le service de m donner un mauvais coup : ce ne sont, ceî tes, pas vos appels aux ouvriers eo|lçot: vistes contre moi, ni vos excitations, qv ont fait défaut. Tout cela ne m'a pas empêché d'ame ner mon aflû Hymans à la réunion en tra versant une foule compacte et Ihurlante cela ne m'a pas empêché d'écouter et d*a[ plftudir la magnifique conférence de Pai Hymans, mais comme le président de 1 réunion 'à laquelle j'assistais en simple ai diteur, m'avait informé qu'il n'accordera la parole à aucun candidat, préféi attendi^e au dehors la fin de la séance, tempérament ne ine permettant n^ 'tf'ei tendre dêS imputations injurieuses sai: ppuivoir y répondre ; Vous applaudissez ces injures, j en prends acte et le regret pour vous. Si vous aviez le moindre sentiment c loyauté, vous auriez dit ^ vos lecteurs qu clans la matinée dmuuiche 3 mai, 'à Ho logne-auX'Pieçre.s et le mardi soir 5 ma dans des réunions très nombre" sg£>. Jrav'ais tenu tête aux socialistes colle ti vis,tes conduits par tles chefs délégués poi m'interpeU§\\ YquJôz-vou's bien me dire, Monsieur, qu est celui des vôtres epai a le courage de d fendre avec autant d'énergie les granc 1 principes de liberté, de propriété» do toi rance proclamés par la Constitution belg* Vous jugez utile 4 votre polémique pr-vocatrice V-a^pelor, on se demande pou j'ai eu l'honneur de commaj aer 'le bataillon des chasseurs à pied pendant les 17 années au cours desquell< : j'ai e>ccupé ces délicates fonctions. ç*c cher bataillon, en de nombreuses eircon i tances, a contribué & TOaintenir l'ordre 1 1-aége, à la satisfaction des cor des bourgeois et des ouvrlei îànôrieux. Il est étrange qu'un journal qui a la pr tention de défendre un gouverneinçr^ - les idées conservatrices, faç,s& ariei 4 v 5 adversaire politique ^'ôvôir oontribu^ - maintien <\{\ J'w# < c'était le ^' .nAT:t ; " -f vous attaquez si perfidement protège: i- contre les violences de la foule le palî épiscopal, le couvent des Jésuites, les 1 veaux de la Gazette de Liège, la Concord etç. Je sais bien que votre but est, enec une fois, d'essayer d'attirer sur moi i- haines des ouvriers socialistes en regrette x sans doute de ne pouvoir leur rappeler i ;s cun conflit sanglant avec le bataillon i- major Van Hoegaerden : vous contini votre rôle d'agent provocateur, mais it dhez-lo bien, votre attitude écœurante r contre, même chez bon nomtre de vos ar i-. politiques, îa plus vive réprobation, is Nous verrons le 24 mai, si la bourgeoi e. liégeoise, les ouvriers laborieux, les co > merçants et les industriels approuvent > attaques dont vous me comblez et à c n- desquelles celles des socialistes paraissent modérées. ^t, Veuillez, en vertu de mon droit de ré-at ponse, insérer la présente dans votre pro-éj chain numéro, en mêmes place et carac-le tères que l'article paru dans votre numéra du G mai 1914. a- Paul VAN HOEGAERDEN. s- m m m — « Impénitente finale > o ^ M. Georges Lorand a éprou\ié le /besoin '. de proclamer au meeting de jeudi qu'il res-' tait un partisan convaincu du cartel. Q Cette déclaration n'étonnera personne. Le cartel est une des marottes de M. Lorand. £ Il y tient comme à la prunelle de ses yeux. En ce moment, le cartel est frappé de * mort, et ce n'est pas M. Lorand qui réus-^ sira à le ressusciter, à la grande joie des cléricaux sans doute, mais contre la volonté de la grande majorité des libéraux. . Ceu-x de nos amis crui auraient gardé ; quelque sympathie pour ce système hybride 1 en seront complètement guéris devant l'at- titude des socialistes. '' Toute la jiropagande des socialistes se fait actuellement sur le dos des libéraux. Ils ménagent ouvertement les cléricaux. ® Et même dans les meetings libéraux qu'if.1? ® envahissent et troublent de la manière for-a te, ils empêclhent les orateurs de faire le '» procès de la politique cléricale. Afin de dissiper toute illusion à leur égard, ils ont mis au premier plan la lutte, des classes et le collectivisme. J Ainsi ils déclarent la guerre aux citoyens , paisibles, aux petits propriétaires, artisans et commerçants là qui ces théories extrêmes inspirent une légitime horreur. ■" Obéissant à un bas électoralisme, les ; porte-paroles du parti socialiste font li des ' intérêts de la défense nationale, n'hésitant pas à déchaîner l'aveugle colère des masses contre les libéraux qui ont conquis le ser-J vice personnel et général. Une telle politique est indigne d'un parti qui se respecte. ^ M. Neaiijean, non sans éloquence, "a fait justice de ces théories démagogiques, et son vibrant appel an sentiment patrioti-(lue a soulevé l'enthousiasme de l'assemblée.g Le parti libéral se trouvera toujours de-é bout pour combattre la politique de haine, de violence, d'antipatriotisme qaie les orateurs de meeting développent sans vergogne.Et c'est au moment où l'on voit se creuser le fossé séparant le libéralisme du so cialisme, que M. Lorand vient rééditer sa vieille profession de foi cartelliste. Le moment est bien mal choisi. 1 M Lorand mourra dans l'impénit^ncft j finale. Revue de la Presse ! PROJET BACLE t Le XXe Siècle apprécia ainsi le projet 5 social voté :par la Chambre • Mardi, très tavd dau^ la soirée, la Cham-l «re a voté, en pra^iière lecture, les assu-î rances soelule^^u fallait que ce fût fait , mardi, dernier délai pour que la seconde t lecture put 6tre faite vendredi. Samedi, expirent les mandats des députés de quatre, provinces. I 'D?i1.c' fot?te <I'ue coûte, il fallait en finir mardi» si l'on voulait aboutir cette année. ht on a termnié ! Après quinze jours de discussion on avait voté huit articles du projet du (gpuvernement. Il en restait vingt-cinq, plus les votes réservés. Tout a été bâcle en une après-midi ! Nous avons vu des députési se lever pour g voter et se rasseoir précipitamment sur un â signe d'un collègue ; d'autres, avouant, q<ui ils ne «avaient plus où l'on en était, B refiler ele prendre part au vote. Par moments, c'était un vrai chaos. Et comment eût-on pu se retrouver dans i cet amas de propositions extraites de quatre projets concurrents amendées, sous-. amendées, re-sous-amendées séance' tenaiu te, dix secondes avant ie voie ? ; En vérité, nul ne peut dire au juste ce ' qu on a fait, 1 S* J011 voté 'l"e confiance Tun des x ProjeV' presen'ce, au moins saurait-on •" lv Si?}l- - au moins aurait-on béné-t "cio ae » otude consacrée à l'élaboration de é cû projet. n 'Mais on a, en quelques 'heures, modifié, taillé, amputé. L'œuvre législative de mai-s di n'est pas un édifice calculé par des ar-chitectes. C'est une juxtaposition d'idées gé-néreuses,; .contestées, adoptées après une. discussion insuffisante. Qu'on le remarque : nous ne nous éîe-' vons nullement contre la loi d'hier. Elle peut être bomie... comme elle peut être j inapplicable. I Quand un ingénieur a calculé un pont, il en a établi les détails ot l'ensemble. On ^ ne peut en modifier un pilier ou une arche*, sans s'expe>ser à voir l'ouvrage s'écrouVw. II se peut cependant qu'il ne s'écroule pasC f- Le Bien Public ajoute : Is à- Une seule réserve à faire : aucun des quatre ponts entre lesquels la Chamtor® ). avait à choisir, n'av%i( été calculé. Les in- t*. génleurs en l'espèce les actuaires —- <ûnU i- été tenus i'ecart tout le temps. Ceîa n'a ; pas e«i,j>êché les actuaires — ou les ingé- ^ ni»ui-s, si vous voulez — de donner leur .a avis et de le motiver, en des publications s- spéciales autrement aufcwrisées que les do- à cuments parlementais. Et les ingénieurs i- ont été unanimes a prédire que le n,ont s'é- •s croulerait., 1 *• , n^ ^ non pour le inonde qui î* mni . es^us, car il n'en passera jamais, mais 'p^ur les ouvriers mù se sont attelés II ^ ia besogne. Les arches s'écrouleront sur lu leurs têtes, avant même que la constru^-)ù tion soit achevée. s- Ne vous alarmez pas, d'ailleurs. îî n'y es aura pas de tués. Le pont n'est pas en brU Lie ques ; pas même en carton-pàte. Ce n'est Lit que de la paperasserie parlementaire. Le Lis Sénat balaiera tout cela, u- n s En Belgique nt m m m indu M. Hubert mécontent lez L'honorable ministre du travail a un casa- ractère tout à fait particulier. Lors de la m- discussion des assurances sociales, mardi, ?is il a essuyé trois échecs sans broncher. Pas un pli n'a ridé son visage olympien, il fut sie beau et stoïque. m- Ne le vantons pas trop ; ce stoïcisme lai les était plus aisé qu'à d'autres, habitué, qu'il Hé est, aux humiliations parlementaires. Mais

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1832 tot 1940.

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