Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 22 Maart. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qz22b8wj1h/
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Dimanche 22 Mars 1! TTXT *TTT»ÏT?Ufk PT\IA /TV'IM MV Franco en Belgique Un an : 15 t » » 6 mois : 8 fr » > 3 mois : 4 fr Franco en Hollande Un an : 22 fr » Union postale » 32 fr On s'abonne au bureau du Jcurrm et dans tous les bureaux de poste ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 56? JOURNAL DE LIÉGE Annonces, » 0 ia ligne, 20 © Réclames. t « . , » 40 © Faits divers, . » „ » 1 fra Réparations judiciaires » 3 fra informations financières » 3 ira Avis de sociétés u petite upm 30 ci Émissions. 3 . , . » 1 fra RÉDACTION **ri»ws i r «mi iTiniiF } iTtfBMnr pt pnuucaMii tr fftsnet C8I ili ÉTRANGER L'AFFAIRE Ç4ILLADX A la Commissïûiminquéi 'Lo procureur Lesccuwé Paris 21. -La commission s'est ré nie à y' 1/2 heures sous la présidence < M Jaurès. Elle a entendu M. Lescouv procureur de la République, qui a décla qu'il a appris avec stupéfaction de la bo alie du procureur général la remise de l'a faire Rochette. 11 eut la conviction pr fonde qiuc si M. Fabre y consentait c'e qu'un incident s'était -passé au-dessus c lui. Cette conviction était celle du pala tout entier où tout le monde connaissa l'existence du fameux procès-verbal lu la tribune de la Chambre. Sur une question de M. Jaurès, M. Le v couvé déclare que dans ses conversatioï * avec M. Fabre, il eut plus que l'impressic que celui-ci avait reçu un ordre, il en ei l'affirmation. M. Fabre lui parla du procè verbal dans les premiers jours d'avril. ^ Lescouvé ajoute que dans une converti tion a'vec Me Maurice Bernard, celui-ci li déclara que le gouvernement avait fait ui démarche auprès du procureur général que la remise n'avait pas été demande pour les convenances de l'avocat. M. Le couvé a la conviction que ce n'est pas H. Bernard qiui fit la démarche auprès du m nistre des finances, mais au contraire N Caillaux qui fit la démarche auprès de M Bernard. M. Lescouvé déclare en terminant que l'affaire était venue le 27 avril et si R< chette avait fait défaut, on aurait pu néai moins faire venir l'affaire avant les v< cances judiciaires. L'avocat général Laurence M. Laurence, avocat général, dépose q,u' n'a pas connaissance de l'entretien du pr< aident du conseil avec le procureur g< néral. 11 ignora également si celui-ci avait r< çu> des instructions, mais en avril ou me 1911, M. Bioault de l'Isle lui confia que 1 procureur général insistait pour obteni la remise de l'affaire Rodhette que le goi vernement désirait ou exigeait et ajouta J'ai tiré d'affaire votre procureur généra En me disant cela, je crois que M. Bidau de l'Isle a compris qpe le gouverneme; avait exigé du procureur général la ri mise de l'affaire. M. Laurence avoue qu'il fut très étoi né quand (M. Bidault de l'fcle déclara à 1 ♦Commission d'enquête, il y a deux an qu'il avait pris l'initiative de la remise < confirme que tout le monde au palais coi naissait l'existence du document où ^ Fabre consigna ses entretiens avec le pr sident du Conseil. Le conseiller Leberquier M. Lcberquier, conseiller à la Cour, qi présida l'audience d'ajournement, dépo< ensuite. Il déclare que vers la fin de mai M. Bidault de l'Isle lui dit que, quelque jours auparavant, Me Bernard lui ava demandé la remise et •qu'il l'avait refusé! mais >que le jour même Me Bernard ayai insisté alléguant son état de santé, il d< clara que dans ces conditions la remis pouvait être accordée. Ultérieurement, > Bidault de l'Isle lui déclara que, la vcilJ du jour où la remise fut accordée, il fi mandé par le procureur général qu'il ava trouvé furieux et que celui-ci lui avait dit J'ai été appe'lé par le Président du Conse qui m'a dit que l'affaire Rochette ne poi vait venir le 27 avril et que, dans l'intén général, il fallait la remettre. M. Bidau de l'Isle lui dit qu'il avait accordé la r mise qui ne pouvait avoir aucun effet si: les poursuites. M. Leberquier déclare qu dans une conversation avec le procurer général, celui-ci fit allusion à l'entrevi: qu'il eut avec le président du Conseil < lui déclara qu'en sortant du ministère, so impression était que s'il avait résisté était brisé. Le procureur général était émi Il lui parla de ces incidents avec ur grande tristesse. Le conseiller Pcncet M. François Poncet, conseiller à la Cou dit la stupéfaction de tous les magistral quand ils entendirent M. Berquier prono) ter la remise au 1er décembre et racoiii que, causant un jour avec un collègue c cette remise, un avocat-général qu'il r connaissait pas, s'approcha et leur dit Vous n'êtes pas au courant. Il parait qi %chette serait le bailleur de fonds d ilanwl et que M. Cailiaux écrit dans Miel M. Poncet parla de cela à M. Bidault c VU» qui lui raconta l'entretien de M. M [ nis avec le procureur général au cours di 'quel M. Monis aurait dit à ce dernier « J'entends vous rendre personnellemei responsable du refus de la remise si el n'est pas accordée ». M. Bidault de l'Is lui déclara qu'il n'avait accordé la remi que sur l'insistance de M. Fabre et pî amitié pour lui. M. Poncet ajoute que quelques j ou: après M. Fabre lui confirma le récit qi lui avait fait M. Bidault de l'Isle et lui d clara qu'il avait consigné par écrit la r lation de son entretien avec le ministre. Sur une question, M. Poncet dit que T Fabre lui raconta qu'il aurait été sornn par M. Monis. Les substituts M. gioch Laroque, substitut à la Cou fenVl compte d'une conversation qu'il e avec Me Bernard et qui lui laissa l'impre Sion que le gouvernement désirait la i miso de l'affaire Rochette et que l'avoc était chargé de la demande, M. Bloch L roque ajoute que l'avocat général lui do na iecture quelques jours après son enti tien avec M. Monis tic la note qui a pa ces jours-ci et qu'il lui dit de conserv pour lui. M. Schedlin, substitut, qui fut chargé • soutenir la prévention dans l'affaire F ghetto, déclare qu'au commencement d Y.i'i! M. Fabre le :it appeler et, en proie uné'yiyp gmotion, lui dit qu'il avait reçu i présidpiit (|y Ggnseil des instructions ft belles pour o])tenj; |a rpuiise de l'affai: ajoutant qu'il devait s'i'neHitçr pei de voir menacée son existence de magist»' Quelques jours après, M. Fabre lui don lecture de son procès-verbal M. C.ord, substitut du procureur génér jraconte que M. Faire, en rentrant du r au parquet, paraissait ennuyé, n veux. H en conclut que son entretien m M. Monis l'avait troublé. A ses questions, \1. Fabre lui dit que Monis voulait le 'envoi de i'affaire. ;< ne crois pas, dit-il, que M. Monis y ti< ne, mais M. Caillaux le veut, l'exige. » t _ Quelaues iours arrès. M. Fabre lui qu'il se rendait à une nouvelle convocati du président du conseil pour lui annoni que M. Bidault de l'Isle lui accordait ^ remise. La séance est suspendue à midi 1/4. La déposition do IVIc Maurice Berna A la reprise de la séance de la Comm sion d'enquête, on entend l'avocat, J Û Maurice Bernard. Il déclare qu'il éprou c un sentiment de surprise et d'indignaii à ia lecture de certaines dépositions. Il u_ demande comment M. Monis, qu'il n'a 10 mais vu, qui ne lui a jamais parlé, a £ mettre en mouvement un appareil au: ionnidable et vaincre tant de résistances, j. proteste avec énergie contre l'attitude cs lui a été imputée par Je procureur genér, ■j. Il altfirme n'avoir jamais élevé de nienae et n'avoir essayé. sur lui aucune intin dation. Après avoir dit qu'il se consic j, rait lie par le secret professionnel po it certains faits, il raconte qu'un jour u ;à personne dont il ne peut dire le nom ni£ qui n'est ni un homme politique, ni i ^ journaliste, vint le trouver et lui décla ls qu'il pouvait demander la remise de 1'; n faire Rochette au procureur général, qu'el lt serait accordée d'avance. Il n'y crut p s beaucoup. U alla toutefois voir M. FaL j mais il aifirme. qu'il n'accomplissait p ^ de mission et que cette visite ne fut su jj gérée ni par le président du Conseil, e par le ministre des finances. Me Bernard explique l'intérêt capit ;e qu'il pouvait y avoir pour Rochette à i . tarder sa comparution devant la Cour. * Il demanda donc à M. Fabre de conse j. tir à appuyer sa requête auprès du prés [ dent de la Chambre des appels correctio ' nel. M. Fabre parut gêné et la eonvers tion se termina par ces mots : Voyez I . Bidault de l'Isle. * L'avocat écrivit \ ce dernier, qui répo " dit le 25 mars 1911 par une lettre de r * fus très courtoise. Me Bernard ajoute : sus plus tard que j'étais parti un jo\ trop tôt. Ii affirme qu'il n'a jamais eu, ni devai 11 M. Fabre, ni devant M. Bloch Laroqu une attitude comminatoire. Le 30 mars reçut de M. Bloch Laroque un petit ble le priant de passer chez lui le lendemai .. II se rendit au rendez-vous. Le substiti I lui dit : Allez demander la remise à ? e Bidault de l'Isle ; elle est accordée. jV r Bernard s'y refusa, mais M. Bloch Laroqi _ insista en lui disant : « Je vous le demai . de comme un service, rendez-le moi. Sine I vous me mettriez dans un mauvais cas. [ C'est alors qu'il écrivit une nouvelle le tre à M. Bidault de l'Isle qui lui répond le 2 a\: il qu'après réflexion et en présent de son insistance et de son état de sani il consentait à remettre l'affaire. a (Me Bernard affirme n'avoir fait en cet 5 affaire que des démarches compatibles av< sa profession. i- Malgré l'insistance de M. Jaurès, Me Be i nard refuse de dire le nom de la personi qui lui conseilla de demander la remise c l'affaire affirmant qu'elle serait accordée. M. Jaurès en exprime le regret et ajoute L'opinion dégagera cette conclusion qi ii l'émissaire inconnu, ne pouvant venir d e camp des magistrats, est venu du camp d' s gouvernants. s Me Bernard répète crue quelqu'un qi i : n'appartenait ni à la politique ni à la pre.^: ni au monde gouvernementai est venu 1 it apporter un avis. Cette personne lui a pai assez digne de foi pour qu'il fit la déma e che auprès de M. Bidault de l'Isle. [. En ce qui concerne M. Caillaux, Me Be e no.rd déclare que si des négociations tc> t chant l'affaire Rochette eurent lieu ent it M. C n illaux et lui, elles sont rigoureus : nient couvertes par le secret profession ne il M. P.arrès questionne Me Bernard. i- dit : Vous attribuez au personnage doi \ou^ avez parlé un pouvoir monstrueu li L'opinion publique va être- appelée à reco naître dans ce personnage votre client R r chette. Alors, quelles suspicions alle^-voi î, déchaîner? r Me Bernard répond : J'ai dit tout ce qn e je croyais pouvoir dire, -t M. Oum&snil îj M. Dumesnil. directeur élu Rappel, e II plique dans quelles conditions il lit co: L naissance de Rochette deux ans après se e arrestation. Il déclare qu'il ne participa aucune de ses affaires et ne reçut de V aucun centime de publicité' ou de subve: ^ tion. La campagne du Rappel fut motiva g uniquement par les irrégularités const; tées dans l'instruction et, par la convictic e qiue Rochette avait été arrêté par ord: e politique. e M. D.imesnil déclare qu'il avait entene: . dire qu'une pression avait été faite sur e procureur général pour s'opposer à ui u nouvelle' remise de l'affaire. C'es? alors qu e se renseigna et alla trouver M. Caillau Celui-ci le renvoya au Président du Co: [0 seiî. Il s'est rendu trois fois au ministè 3_ de« l'Intérieur A la troisième fois, M. Mion i_ lui dit que le parquet et l'avocat étaie: . d'accord. Il croisa, dans l'antichambre, procureur général. Il n'intervint à auci [e moment dans la question de la remis [e Son rôle se réduisit à un désir de dcc je mentation. ir Confrontation de- MM. Monis et Fabr "s La Commission confronte ensuite Mï îe Monis et Fabre qui sont en désaccord si é- plusieurs points. e- Le président demande à M. Monis s donna des ordres formels au nrocurei L Fabre pour la remise de l'affaire. M. M or lé rappelle la partie de sa déposition da: laquelle il indiqua qu'en demandant la î mise de l'affaire, il ajouta qu'avant to la procédure devait être sauvegardée r, qu'aucune entrave ne devait être apport ut ù la marche de la justice, s- M. Fabre réplique qu'il reçut bien i e- ordre, tandis ejue M. Monis maintient qu at n'en donna «aucun. a- M. Fabre ajoute qu'au cours de l'e n- t retien il supplia M. Monis de laisser 1'; e- faire suivre son cours. M. Monis répont ru alors que la romise devait être prononce er que M. Caillaux le voulait. M. Fabre ajc te qu'après cet entretien il n'essaya pas le faire revenir M. Monis sur sa décision, c o- l'ordre avait été donné sur un ton qui n'r a.- mettait pas de réplique. Cependant il i à sita et ce n'est que 3 jours plus tard qu' lu coup de téléphone de la présidence < >r- conseil lui rappela la demande de M. •e, nis et l'invita à passer à Ja présidence ne conseil. M. Monis déclare qu'il fut complèteme na étranger à ce coup de téléphone. M. Fabre déclare d'ailleurs eru'il ne xl, connut pas la voix de M. Monis, mais a ii- 9 fois sur 10 le président du Conseil ne ?r- léphonait pas lui-même. ec Plusieurs membres de la Commissi font remarquer que ce coup de teléply M. ne lut pas mentionné élans lS docunn Je Fabre, ce h quoi AI. Fabre néponel qi 'ri- n'eut jamais l'intention de mettre dan^ document tout ce qui s'était passé, lit M. Monis termine en déclarant eru'il : on (]ue du mépris pour de semblables ace :er sations. Ii mena toute sa vie l'existen la la plus claire, la plus simple, et il n'a ri à se reprocher. Séance levée. Séance lundi matin pour l'audition MM. Briand. Barthou et Caillaux. is- ** ° m ,1e Triste déballage va Le Temps écrit : on « Avant sa lecture, nul ne contestait q se si le rapport Fabre mentionnait des act a- de pression exercés par un ministre sur i pu magistrat, il avait une gravité indéniab] ;si Seulement, ajoutait-on, êtes-vous bien s 11 qu'il existe ? M. Gaston Boumergue lv ui même, dans la séance élu 17 courant, nu U. tait en doute son existence et défiait qu'< es produisît l'original. ii- » .Donc, la prouve, dans l'esprit du pi ,é- sident du conseil, ia preuve, dont on co: ur testait la réalité, résidait dans l'origin îe du procès-verbai Fabre. Cet original, î ,is Louis Barthou en a donné lecture imm in aiatement après l'intervention, et en î L*a ponse au défi, de M. Doumergue. La pièi A- i-st" aujourd'hui publique, le » Aussitôt, revirement chez les homm is les plus ardents à réclamer la lumière. De re rière M. Monis qui s'est écrié dans la m as me s6ance : «Je le démens en toutes ses pa g- ties », les mêmes hommes dénient tout c. ai ractère probant au rapport Fabre. » Fort heureusement, la Chambre n'en il pas juge ainsi. Elle a renouvelé ses po e- voirs (et les a même considérablement a crus), à la commission d'enquête de l'a n- faire Rochette. C'est sur les faits relati i- par le rapport Fabre que cette commissic a- instrumente dès aujourd'hui. L'effet de 3 i- divulgation de cette pièce, dont M. Doi /I. morgue commença par contester l'exisle; ce pour lui refuser ensuite toute important i- quand M. Bartiaou en eut donné lecture, e- elonc été assez considérable. Maintenai le l'enquête est ouverte. Il faudra de gré c ir de force faire jaillir la vérité du puits o le ministère prétendait l'enfermer. » ît Pauvre vérité, dit le Journal ! Quels cj e, hots elle a à sutir dans ce trimbalage to il tueux h travers les sentiers emmêlés de 1 u politique et du Palais ! Ministres en oj i. position avec des magistrats ; magistra ît se contredisant entre eux .jurant en 191-i : 1. contraire de ce qu'ils jurèrent en 191(2 : t' [e est' le soe,ctacle déprimant que, durant si ie heures d'horloge, la commission a vu s i- dérouler devant elle. Il n'y a pas, dans tôt n cela, le fait énorme, mais il y a les nu » nues soumissions, les ce>mplaisances, le t- « opportunités » attristantes, d'une seiciél it vraiment un peu malade. La République :e besoin d'un sévère nettoyage : les respoi à, sables vont-ils établir les sanctions néce saires ? e ;; L'ir.terrcà'atoire de Mme Caillau Paris, 21. — Mme Caillaux a été tran férée au Palais de Justice à 1 h. 46 dai ,ê un taxi-auto où avaient également pris pl; fg ce quatre" agents- de fa Sûreté. Sur lë îj'oi levaiid du Palais, son arrivée a passé con plètement inaperçue. La voiture est entre e par le boulevard dans la Cour de la St< u Chapelle. Mime Caillaux, précédée et su >s vie des agents de la Sûreté, a été coi duite par l'escalier de la Souricière a jj ^cabinet de M. Boucard, dans les bât ;e ments du nouveau palais. Elle était vêtu jj- de noir et coiffée d'un chapeau de pa.il ^ noire. Elle se cachait la figure derrièi t._ son manchon de skungs. Aussitôt après so entrée dans le ca'binet n. 10, où l'attei r_ dait le juge d'instruction, l'accès du coi I" loir a été rigoureusement interdit et d( ,0 gardes municipaux ont été placés ta l'ei trée. L'interrogatoire a commencé imm' i diatement. jj Me Labori et Me \ndré Hesse, défenseui ^ de Mme Caillaux, assistaient à l'intern ^ gatoire. Après les premières formalités d'identit -y. j^'oe d'instruction a demandé à Mit Jg Caillaux de faire le résumé de sa vie. L'inculpée, qui paraissait très émue, [e décliné son ûge, 39 ans, et elle expose h circonstances de ses deux mariages. El avait épousé en 18&i M. Léo Claretie. Deu filles naquirent de cette union. L'une moi rut à six mois ; l'autre, Germaine, est âgd 1_ aujourd'hui de 19 ans. de divorce fut pn ^ noncé à son profit en 1911'. et elle se remari ^ en 19] 2 à M. Caillaux. Ce fut un mariag 11 d'amour Nous avions l'un pour l'auti une affection très grande. De plus, noti e situation de fortune était sensiblemei l" égale. Je m'associai tout de suite à la v. n publique- de mon mari, partageant st 'e joies et ses peines. C'est dire que la can pagne de presse menée contre lui depu u deux ans m'a profondément peinée. Ic A ce moment, Mme Caillaux est pris l® d'une crise de larmes qui interrompt st l- déclarations. Réconfortée par ses deux d fenseurs, elle reprend en disant que la doi 1' leur devait être plus vive encore depu "e la constitution du cabinet Doumergue. Li ÎJ attaques ayant redoublé, une certaine an ?l mosité se manifesta dans le monde conti ,e moi. Dans certains salons, il me semb! n que le vide se faisait lorsque je parai e' sais. j- «"» —3c— ■ AN GLETE EUE e La question du Hc'/rte Rule I Londres, 21. — Après la séance de w. Chambre des communes, il serait vain t dissimuler epie la situation résultant du r 'il jet par les leaders unionistes des conce n- sions que leur avait faites M. Asquith poi is leur rendre le « Home rule bill » acce table apparaît à tous comme grave. 0. Cependant dans les deux camps libéral Li,t conservateur on ne considère pas que cet 0t situation soit désespérée et doive fatal ée ment aboutir à une guerre civile en I lande. in Malgré l'attitude belliqueuse de ses am: 'il sir Edward Carson, qui porte suit ses êpa les la responsabilité eles événements, n- tenu 'à ce que son premier geste soit i if- appel au calme. lit « J'en appelle instamment ù mes am: :e, dit-il dans une déclaration, pour qu'ils ge u- dent la même attitude de calme et de e [le gnité qu'ils ont eue jusqu'à présent. Il e ai* absolument nécessaire, dans l'intérêt ■ d- tous, qu'aucun trouble n'interrompe Le cou ié- paisi'blo des affaires dans ce grand cent m industriel. » lu iDans l'autre camp, M. Redmond n'est p :o- moins énergique dans ses efforts pour é lu ter que la moindre provocation à l'éga du parti adverse ne se produise dans i nt rangs nationalistes. Les volontaires nationalistes de Londe re- derry ayant annoncé qu'ils se livreraie ue dimanche prochain à une manifestation ï té- blique au cours de laquelle ils seraient pi sés en revue par leur chef, M. O'Neill, on Redmond a télégraphié à celui-ci pour ne prier, dans l'intérêt ele la cause nationa ;nt d'user de son influence pour que le pro l'il de manifestation fût abandonné, ce Quant au gouvernement il a fait pro der à. des mouvements de troupes assez i l'a portants. u- Des officiers do Dublin ce refuseraient de march« an Londres, 21. — Le Times publie une gra* nouvelle. lin certain nombre d'orficiers de la ga de nison de Dublin auraient menacé de do: ner leur démission si leur régiment éta appelé à marcher contre les orangistes ( l'Ulster. D'après un autre bruit qui n'a pas ret; d'ailleurs confirmation jusqu'à présent, toi 1G les officiers de cavalerie de la garnison ( es Gurragthi auraient donné leur démission. 111 Le Times annonce avoir des raisons c .e; croire que les ministres se sont émus c i.r ces menaces et qu'un conseil des ministre lJ" auquel ont pris part les chefs de l'armé ît_ s'est tenu hier soir au ministère de 1 )n guerre. En réponse & yn représentant du Timt û' qui lui a rendu visite entre minuit et ur 1" heure, le eîolonel Seely, ministre de la gue: ^ re, a déclaré avoir eu aussi connaissane des bruits qui -courent et que « des mesure appropriées seraient prises » dans le ca des officiers en question. le ITATJE ~r_ Le nouveau ministère Rome, 21. -- On annonce que le mini: r. tè-re est définitivement constitué comm ]_ suit : Présidence du ronseil et intérieur, M a Salandra. Affaires étrangères, M. di san Giuliane c- Colonies, M. Martini. f. Justice-, M. Dari. >s Finances, M. Rava. n Tre'sor, M1 Rubini. a Marine. M. Millo. 1- Instruction publique, M. Danco. i- Travaux publics, M. Ciuffelli. e Agriculture, M. Cavasala. a Pestes. M. Riccio. it Les ministres ont prêté serment ce ma u tin là 9 heures entre les mains du Roi. L ù ministre de la guerre n'est pas encore dé finitivement désigné. SUEDE a Nouvelle expédition antarctique en projet s Stock'hohn, 31. — A la Société d'anthro f, pologie et de géographie, le président di ^ comité antarctique, l'amiral Palander, d> l'expédition de la Vega. a fait 1111 ra.ppor t sur la nouvelle expédition dans la régioi ; sud polaire. :Dès le retour de l'exipéditioi 'I Nordenskiold, qui avait été entreprise ei J 10J1 dans ces régions avec YAntartic qu avait sombré, 011 avait projeté une nouvelli ^ expédition qui doit partir élans l'été d< 1915. On cherchera un port sur la côt< orientale. Les travaux demanderont 5 ans Six savants, dont deux Anglais," doivent ac s compagner l'expédition. Les dépenseo tota les s'élèveront probablement à 2T'.>.00() cou s ronnes, La moitié serait supportée par h i- Suède. On conmte que l'An^eterrë four 1- nira l'autre moitié au moyen de contribu u tions du British Muséum et de la sociét< e royale ele géographie. Les dépenses son î- renouvelables et évaluées à 175.000 couron i- nés. Elles seront supportées exclusivemen 1- par la Suèele. Les collections que rappor u tera l'expédition seront partagées e-ntn i- l'Angleterre et la Suède. IS •• j. . Be'rlin, 21. — Le Berliner. Taçjeblatt. an nonce que des soldats russes ont tiré su. 3 un contrebandier qui venait de franchi: la frontière à proximité de Mislovitch e ^ qui se trouvait déjà sur le territoire aile -> mand. e Le contrebandier est mort. Les autorité allemandes ont demandé le châtiment de a soldats russes. , s -x- 0 Sobastopol, 21. — Le capitaine Andreadi x chef ele la station militaire d'aviation, es l" tombé pendant un vol et s'est tue1. e )_ Lisbonne, 21. — Le train mixte de Beir; a à Alta a déraillé au kilom. 157 entre Pine e et Sobrol. Les dégâts matériels sont im e portants. '® Des employés du train ont été grièvemen blessés. :s Lonelonderry, 21. — On dit que la sec 1_, tion des nationalistes persiste à vouloir fai 8 re des réunions dans les rues demain di manche, malgré que M Redmont les en ai ,e dissuadés. 'S S LETTRE D'ITALIE ÎS i- 'e LE NOUVEAU MtLNiSTERiE SALANDRA J De notre correspondant particulier. Rome, 19 mars 1914. La crise ministérielle italienne est ré solue. L'on attend pour demain le décre officiel Chargeant M. Salandra de consti tuer le nouveau cabinet et probablemen a que samedi le nouveau président du Cor: le seil prendra possession du Palais Brasch, g- où se trouve le ministère de l'intérieur. ^ Au début de la crise, je vous avais, e: u' effet, annoncé comme iproba'ble un mini; P- tère formé par le député ele Lucera. Ce n fut pas néanmoins à lui que le roi s'e et dressa tout d'aborel ; il offrit à M. Soi te nino, le chef de l'opposition constitutior e- nelle, de constituer le nouveau gouvernt r- ment. Deux fois déj'à, en 1906 et 1909, IV Sonnino avait, pendant cent jours chaqu s, fois, présidé le Conseil des ministres, pui; u- après qu'il eut remis au clair une situî a tion embrouillée et même assez critiqui M. Giolitti l'avait renversé et repris trai eiuillenient le pouvoir. s, Cette fois-ci, M. Giolitti, paraît-il, ind r- qua M. Sonnino au Roi comme étant J'hon li- me le plus apte à réorganiser les finance st et là trouver les moyens de remettre à fio lé la caisse de l'Etat sortie très allégée de ] rs dernière entreprise coloniale. M. Sonnin re me disait-on, aurait présenté un progran me fort intéressant au Roi et se serait e: a.s gagé à travailler à sa réalisation pourv 'i- que M. Giolitti promette en présence d rd souverain de ne pas combattre le mini es tère tant qu'il n'aurait pas achevé sa t che. C'était demander à l'ancien préside: n- du Conseil de renoncer pendant plusieu nt années à reprendre le pouvoir. M. Giolil u- n'accepta pas et M. Sonnino ne voulut p: is- tenter une troisième fois l'aventure et tr M vailler à mettre au net une situation do: le son adversaire serait le seul à profiter, le, déclara à Sa Majesté ou'après examen t jet la situation parlementaire, il ne se sente" pas en état de former le nouveau cabine "é- C'est_ alors que M. Salandra fut appelé f m- Quirinal. Il réserva tout d'aborel sa r nonse et. nendant nlnsipiivci imirs irm naux romains nous donnèrent chaque si tr une liste ministérielle nouvelle. Il y a e même, il y a trois jours, un moment c tique ei l'on put douter de voir M. Sala r- dra réussir à grouper un ministère viab 1- Aujourd'hui qu'il y a réussi, nous t it vons reconnaître que le choix de ses col! le borateurs est singulièrement heureux. l'Italie peut voir subsister un cabinet qui u soit par giolittien, celui qui vient d'êt is constitué a des chanceîi de pouvoir fai le œuvre utile pour le pays. M. Salandra c le premier député de l'Italie méridiona le continentale qui ait été chargé de comp :e ser un cabinet. Ii fut ministre dans 1 3, deux derniers ministères'Sonnino et pas: ;, dernièremnt dans le camp des giolittien a II est conservateur libéral et c'est amusa: de voir avec quelle hâte il a voulu rend s difficiles les attaques de la gauche en fo e niant un cahinet de concentration libéra orienté plutôt à gauche qu'à droite. I. e ministère conservateur en Italie est actue s lement une impossibilité et M. Salandi s vient d'en donner la preuve en insista] •auprès des démocrates constitutionne pour qu'ils acceptent de faire partie de ! combinaison. Il a essuyé un refus qui m rite qu'on s'y arrête un instant, car il e peut-être une indication precieuse de l'a p titude future du parti giolittien pur. IS Schanzer, un député démocrate constiti tionnel de valeur, ami de M. Giolitti, n pas cru devoir accepter de prendre part un ministère présidé par un conservâtes libéral, et a préféré se réserver pour u cabinet libéral démocratique, dont le ch< ne pourrait être que M. Giolitti lui-mêm II semble que dans certains milieux, 0 veuille autant que nossible donner au cj binet Salandra une étiquette conservatric< afin de préparer la formation d'un mini! tère de gauche, comprenant les radicaux < les réfeirmistes qui sont exclus de la noi velle combinaison. » [ Mais M. Salandra n'a pas l'air de vouloj J tomber dans le piège. Il aurait déclaré un de ses amis : « Mon ministère est fai' Je puis assurer qu'il n'aura rien à envie au cabinet précédent au point de vue d ses intentions rigoureusement, résolumer démocratiques. » Les députés démocrates, MM. Fernand Martini, Ciuffelli et Rava, ont posé leur i conditions avant d'accepter de collabore > au nouveau gouvernement. Il paraît que M l Salandra a été très libéral, et nous poui 1 rions ,en effet, voir réapparaître sous pe ! la fameuse loi sur la précédence du ma . riage c,ivil que les cléricaux combatten i avec acharnement et qu'ils croyaient n ; pas devoir être reprise sous un ministèr . Salandra > Au point de vue des partis ,1e nouveai cabinet compte un député de la droite (Ru bini), deux du centre droit (Salandra e . Dari), deux du centre gauche (Riccio et Da net)), trois do la gauc/hc démocratique (Mai [ ti:.i, Ciuffelli et Rava). 11 comprend en ou tre trois sénateurs qui sont d'anciens mi nistres du cabinet 'Giolitti : di San Giulia . 110, Millo et Spingarùi (si toutefois ses me ■ elecins ne s'y opposent pas). ' Au point de vue des intérêts des diffé i rentes régions italiennes, le cabinet sem . ble partait, car toutes les provinces ira , portantes de la Peninsule auront un re présentant au gouvernement. M. Salandra peut certainement être fie de la rapidité avec laquelle il a réussi résoudre la crise et ele la valeur des pei soniialités qu'il a persuadées de faire parti du cabinet. Le fait que trois des ministère les plus importants : les affaires étrangè re9, la marine et la guerre, conserven le-Jes titulaires prouve que la politiqu étrangère de M. Salandra ne s'écartera pa beaucoup de celle du précédent gouverne ■ ment. • La situation est difficile, mais les hoir L mes qui ont accepté les portefeuilles sonl - en général, qualifies pour mener à bie] Vœuvre '»le$ réorganisation financière e » économique qui s'impose. La valeur di 5 chef du cabinet, sa haute conception de intérêts du pays laissent présager qu'i saura résister aux attaques socialistes e . donnera au pays une période de laborieus t tranquillité, dont il sent le besoin aprè la campagne de Lybie. Robert VAUCHER, 1 ' En Belgique Contre ia ici scolaire Le Conseil général ele la Ligue Natic nale pour la défense de la langue frar çaise,^ a voté l'ordre du jour suivant : « Considérant que le projet de loi scc laire voté par la Chapitre, comporte (con me la loi sur l'enseignement), le princip d'une véritable contrainte linguistique ; Considérant, en effet, qu'il laisse à l'ai bitraire administratif le droit de décide en dernier ressort dans quelle langue l'ins . traction primaire fera donnée ; t Considérant qu'ainsi le projet de loi viol . ouvertement la liberté du père de famillt t tout aussi respectante en matière linguii . tique qu'en matière philosophique et rel gieuse ; Considérant, au surplus, que la solutio I patriotique et constitutionnelle de la que tion des langues consiste dans la restiti Q tion à chaque citoyen du droit de chois: _ la langue dans laquelle il désire que so enfant soit instruit •; 1- Considérant, en effet, que l'article 23 e .. la Constitution proclame le principe de i liberté linguistique et déclare que l'empl e des langues ne peut être réglé que poi les actes de l'autorité publique et pour li L_ affaires judiciaires ; Le Conseil général de la Ligue Nationa l- pour la Défense de la langue français réuni le 17 mars 1914, adjure- le Sénat e i_ repousser dans un but d'union et de co: 1. corde nationale, la disposition de loi v ,s tée par la Chambre et de consacrer elaj ;s la loi scolaire le principe de la liber a absolue du père de famille en matière li } guistique. » 1- Le rapport de !V3. Flêchct 1- M. Armand Fléchet aura terminé st u rapport sur la loi scolaire le vendredi u mars, mais il ne le déposera sur le bure* s- du Sénat que le samedi ou lundi suivar 1- M. Descamps-David en prendra conna it sance à son tour et rédigera, pendant ■•5 temps nécessaire à l'impression, la rép ti que aux arguments du rapport de M. .F is chet, sous le titre de « Note de la mii: a- rité » qui sera en réalité la majorité, it A moins que la majorité cléricale i II fuse d'approuver le rapport de M. Flécl le et recommence toute la procédure, ce q it paraît douteux. t. L'on estime que la discussion génén lu du projet Poullet pourra recommencer é- Sénat, à la rentrée, après les fêtes de F r. n.nAS r-'fiQt ■?. /Hrn 'o mnvK 91 otrvil )ir Mme veuve Cassart pensionné eu La mort du vaillant Cassart, à qui 1' ri- va élever un monument à Bruxelles, si n- venue à Kinshasa, le £6 octobre 1913, le, causé une profonde émotion dans le mon le- cioloniaL belge. Il laissait une veuve a- trois enfants en bas âge. Si JML Renkin vient de déposer un -proj ne de loi en faveur de Mane Cassart. re Voici comment il justifie l'exposé d re motifs : st « Les actes accomplis au Congo par le sergent Cassart sont présents encore à 0- mémoire de tous. Les beaux épisodes < 2s sa vie, toute de bravoure, sont trop conm >a pour qu'il soit nécessaire de retracer ici ; s. conduite (héroïque. Son rôle dans i'exp it dition du Katanga, le combat qu'il eut re soutenir contre les forces de Munie M r- harra, considéré comme un des plus beai le faits d'armes de la campagne arabe, si 11 exploits contre les Batetelas révoltés, se 1- dévouement sublime à la mission de Sain a Joseph de Lulualbourg, le placent au pr it rnier trang des Belges qui honorèrent i ls patiie aux yeux du monde civilisé. a II fut aussi un des lieutenants les pli §- fidèles du baron Dhanis ; de même qi >t pour ce dernier, le Gouvernement ne pei t- rester indifférent au sort de sa veuve et c l. ses trois enfants. i- Nous avons la conviction que les Chan a bres voudront bien s'associer au sent à ment qui anime le Gouvernement, en pn r posant pour Mme veuve Cassart une pei n sior\ de 3,600 francs l'an. » îf Si elle se remarie, elle perdra cette per >. sion qui séria 'réversible à concurrenc n de 1,200 francs par enfant sur la tète d l- celui ou de ceux de ses enfants en âge d minorité. >- La question des obusiers Nos généraux sont d'accord pour récif l" mer par division d'armée 4 ou 6 batterie d'obusiers. Si l'on se contentait d'un m: £ nimum, encore faudrait-il créer 24 batte k ries d'o'busiers pour l'armée de campa • gne. Il paraît que la nécessité de ces bai r teries est plus grande que jamais en rire e sence des ouvrages de terre que l'on éflév 1 actuellement au cours des rencontres. Lors de la grande guerre russo-japonaise 0 il en a été fait constamment usage. L'era s ploi eles obusiers s'impose pour aller poi r ter la mort derrière ces remparts improvî sés, contre lesquels le feu rasant ne peu rien. Il serait donc temps de solutionne 1 cette ouest-ion des obusiers, inscrite là l'exa men élu département de la guerre depuî t 1901, treize ans ! La défense des forteresses 3 A propos de la défense des forteresses la Belgique Militaire se montre rassurée. « A diverses reprises, écrit-elle, sur de " renseignements contrôlés, elle a tenu se lecteurs au courant de l'avancement de travaux. Pour les coupoles, les cuirasse ~ ments, les observatoires, Cockerill et le " Ateliers de la Meuse ont accompli ces nier ] veilles : on a travaille' ave**, une activa " endiablée. Tout n'est pas terminé, san doute. Mais à Anvers, comme sur la Meuse on est en état de se défendre. » " Tant mieux ! Espérons que le prochai] débat sur le budget de la guerre nous rae surera plus encore. Cependant M. Devèze a soulevé certaine objections, capables d'ébranler les confiai] i ces. Les chiens mitrailleurs 3 A partir du 1er avril — ceci n'est pas ui 3 poisson en avance — les cliiens mitrail - leurs seront au nombre de 2d0. On les ré t partira entre les 20 compagnies de mitrail î leuses de campagne par section de 1 s avec 6 voiturettes. En vue de l'organisation définitive de c service, il a étié décidé que 1 officier, sergent-major et 2 soldats par compagni ' recevront au 1er régiment de carabinier i des cours pratiques au maniement du sys t tème de traction canine ainsi qu'au® rè 1 gles à suivre pour l'installation du che s nil, l'entretien et le service de celui-ci. J Ces cours ont débuts le 16 courant e t prendront fin le 28. Les compagnies seron 0 réparties parmi lesi divisions. s Plus tard, leur nombre vraisemblable ment sera augmenté vu les services qu rendront les mitrailleuses soutenant l'ii: fanterie. 5 Quant aux chiens mitrailleurs, leur élog n'est plus à faire et ils donnent complèt satisfaction... à leurs instructeurs. 1 Manifestation René Stcvens ' La manifestation de sympathie organ: sée en l'honneur .de René Stévens, fonde teur et secrétaire-général de la Ligue de Amis de la Forêt de Soignes, aura lieu 1 elimanche 5 avril prochain à 4 heures d l'après-midi en la salle de la Grande Haï monie, à Bruxelles. Les personnes dés reuses ele participer à cette manifestatio sont priées do faire parvenir au comit _ le montant de leur souscription (1 fr. 1( 0 à M. Eller, secrétaire-trésorier, 11, avenu Jeanne, à Bruxelles. M. René Stcvens s'est occupé avec ai r deur de la question du 'barrage de l'Ourfch qu'il a combattu et il s'occupe de tout c qui^ concerne la défense des sites. 0 C'est un lutteur éminemment sympath , que et un paysagiste de talent. En mission au Congo L" On se souvient de ce que, dans le coi rant du mois de janvier dernier, le R< ieçut au Palais les membres de la missio cartographique au Congo. r T Cet,t.e m%ten a quitté notre pays hie 1 Les lieutenants Peeters, Stroot/ant, Mo haut et Bech ; les maréchaux des logis Dai eloy, Clairbois et le sergent du génie Ca nier, qui la composent, s'embarqueroi . ce samedi, à Southampton, ià bord e! ir B ri ton, ele la Union Castle Line, qui li mènera au Cap, d'où ils gagneront par voie de terre Elisabethville, pour y rétro (e ver les commandants Stinghlambert, cii de la mission, et Seligmann, oartis le ; l(; janvier. -j. Cette mission, on le sait, est envoyée c 3_ Congo par le Roi, qui a fait appel poi ^ cette tâche au concours de nos vaillan ^ officiers. n- Travailleurs portugais au Katang On annonce l'arrivée prochaine à Elis .n hcthville de six cents travailleurs du Nya 27 sa portugais qui seront tous employés à lu mine de l'Etoile. Le départ du docteur T ! t. verne, médecin de l'Union Minière, cr s- une vacance à laquelle il devra être pour le sans retard. li- Le service médical el la direction -é- l'industrie et du commerce se sont mis d'à o- cord pe>ur procéder deux fois par mois une visite générale des campements. Lo personnel cîu Katanga nj On lit d'ans le Journal du Congo : Le gouvernement du Katanga. vient d'e île gager huit jeunes gens de l'île Maurice 1U qualité de commis auxiliaires. La elurée leur engagement est de deux ans et der On a voulu faire» coïncider ret.tv- rlnrp.p nv s celle qui est déterminée par les nouvelles 3n instructions ministérielles sur la prolonga-ir- tion du terme eles fonctionnaires et agents a soumis au statut. do Le traitements mensuel de ces jeunes gens et est de 450 francs, niais ils ne jouiront pas de l'indemnité de cherté des vivres. L'instruction des rccruos En attendant que ie camp de la Maomba possède des logements en quantité suffisante, les recrues destinées à ce camp et Ie provenant du Bas-Uele ainsi que des zones de Ponthierville et du Maniéma seront ins-Ie truites provisoirement à Irebu. Los recrues destinées au Katanga de->a vront être rendues élans les camps avant e- le 1er juin ; elles seront dirigées, pour lo à 1er juillet 1914, celles de I.olcandu sur Kori-golo, celles du camp de la Maamba sur Ka.binda. îs La suppression du camp de Tota étant j1 à l'étude, les recrues destinées à ce camp seront instruites provisoirement à Lisala. Rflort d'un député M. Victor Delporte, docteur en médecine 1S et député de Mons, est mort subitement ^ vendredi soir, peu après son retour de la ^ Chambre e II était né à Doar en 1856 et avait conquis son diplôme de médecin à l'Univer-sité de Louvain en 1879, après des études au Collège de Binche et au séminaire ae v Bonne-Espérance. Il était président de la Fédération oathe)-lique boraine et de nombreuses sociétés de lm la région. e II avait été élu pour la première fois à e la Chambre en 1900 et son mandat n'avait g été interrompu que quatre ans. Son suppléant est l'avocat Ed. Servais, de Mons. Ce dernier sera remplacé sur la liste ca- ^ tnouque par M. Eugène Hecquet. : I Propos M dêioumemeii! ucs express On nous écrit de Verviers : L'accident survenu mardi soir en gare de Dolhain, a révélé à nouveau, l'urgence qu'il y a à améliorer la ligne de la Vesdre ; ! pendant dix heures la circulation s'est trouvee interrompue, co à raison de l'accident. Ainsi que le Journal ele Liège l'a constaté, le trafic était de fait suspendu entre la Belgique et l'Allemagne pendant tout ce temps. » Au lieu de se préoccuper de eictourner les trains internationaux (les grands ex-^ press) par Tongres, Visé et Gemmenicli, ^ l'administration des chemins de i'eï' isï-* vrait avoir le souci el'améliorer la I i n q existante, en la mettant partiellement, à 3 eruatre voies et eu créant, là où c'est néces-: saire, des voies d'évitement pe>u<r empêcher ' • qu'un simple'déraille/lient, accident banal' s . et iréquent, dégénère en catastrophe. » Ce souci de perfectionner ce qui est, est le cadet eles soucis de l'Administrai ion qui 1 en a d'autres en ce moment. Les dernières déclarations ministérielles et certaines indications de journaux am?s 5 nous confirment que l'Administration est résolue à créer, comme voie principale, la ligne nouvelle, par Tongres, Visj et Gc-ni-menicli, sacrifiant Liège, Verviers et \\:el-j kenraedt dont le dévelioppejment est- dû tout entier à sa situation de tête de ligne ^ frontière. " Comme fie,lie de «consolation, on nous I promet le dédoublement de la ligne de la Vesdre, sans fournir aucune précision ^ el'aillcurs, en ce qui concerne l'époque et r les modalilws d'exécution de ce travail. Si la ligne de la Vesdre était dédoublée, " la voie nouvelle serait inutile en tant que 3 voie principale et ne saurait avoir qu'un intérêt secondaire. [ Si au contraire, la. ligne nouvelle est installée avec tous lee> perfectionnements qu'on. . lui promet, c'est la ligne ancienne, la nôtre, qui est reléguée à titre de voie secondaire, accessoire et d'utilité négligeable, au point de vue du trafic international. ~ Cela est d'évidence et c'est pourquoi les intéressés justement alarmés par un semblable projet, ne doivent pas perdre une occasion d'exiger que les travaux de dé-boublement de la ligne de la Vesdre soient 3 immédiatement entrepris. C'est sur ce point qu'il convient d'agir; il faut rétclamer une quadruple voie partout où c'est possible et nécessaire1, notam-_ ment dans la traversée de Liège à Ilenne, s où tout le trafic des lignes de l'Ourthe, de e la Vesdre et des plateaux de Herve est as-Q suré par les deux seules voies du pont du Val-Benoît. L'expérience de ces dernières années a 1 montre que c'est dans la traversée de ce l passage, qui constitue un des points les \ les plus enchevêtrés du réseau national c en même temps que des plus chargés et encombrés, que se trouve une des causes des retards dont l'Administration des e Chemins de fer se fait une arme contre la g ligne à déposséder. Son amélioration doit donc être au premier plan de nos préoccu-pations ,sans oublier qu'il faut s'opposer à la création d'une voie internationale dans les conditions où on veut l'établir. D'ailleurs, l'un ne va pas sans l'autre ; i- améliorer la voie ancienne qui nous inté->i re>se, c'est emnêcher nar IA mêmp. nn'nn n entreprenne rien nui puisse la déclasser. v MM» rhrniiimïP I npalo ■ a m. Ml ^ iiil JS. ^ iae ^ <5# It * • » LA JOURNEE ® Dimanche 22 mars, Sle jour de Vannée, '■ ' St-Basilc. Laetare. J. Lever du soleil, li.42, coucher, 17.57. ^ Lever de la lune, 4.35, coucher, 13.17. MUSEES u Musée des Beaux-Arts, rue de l'Acadé-ir mie. — Ouvert de 10 à 5 heures. ts Musée d'armes. — Quai de Maestricht. Ouvert de 10 à 2 heures. Hôtel d'Anseinbourg. — Exposition d'an* dennes gravures liégeoises, de 9 h. à a f et de 2 d ii h. a" Musée Archéologique Liegeois. — Maison s- Curtius. quai de Maestrioht. — Ouvert de la 9 à I et de 2 à 5 heures. Musée Grétry. — De 10 1\2 ei 12 112 et de -e g à 4 heures. U EXPOSITIONS s g Salle des Cliiroux. — Exposition des œu-vrcs de M. Louis Loncin. visible jusqu'au ^ !i avril. Au Cercle des Beaux-Arts. — Boulevard de la Sauvcnière. — De 10 à 1 et de 2 à G heures : Exposition des œuvres de MM. 1 an Doren et Gérard Watrin. n- CONFERENCES sn Association générale des Voyageurs de de commerce. — 116tel Central, 10 heures. Con-u. fércnce par M. Mamet. Sujet : Le projet

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1832 tot 1940.

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