Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 01 Mei. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/t72794211x/
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Vendredi 1er Mai 1914 Franco en Belgique Un an : 25 s-, » » 6 mois ; 8 îf. » >3 mois : 4 fr. France en Hollande Un an : 22 fr, » Union postale » 32 fr» On s'abonne au bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste. ADMINISTRATION fti ÉPHflNF SK'Ï JOURNAL DE LIÉGE Âanoîsces. • = la ligne, 20 cen Séciames. . . 0 . » 40 cen Faits diversfranc Réparations judiciaires » 3 franc informations financières » 3 franc Avis de sociétés i» petite %» 30 cen émissions, 1 franc RÉDACTION m\ii£ POLITIQUE, LITTEftÂlBÊ HT' COMMERCIALE. - FONDÉE È!f 064 mii<n < /irra/k» r.<n> i r.saii'WiîC'ït» 4 ««Vêtit titn nr « A a * imnciiar»»*» ■ EiiCTIOffi LESISLâïïîi du 24 Rilai 1914 ' ' Arrondissement de Liège libéraux-unis CANDIDATS EFFECTIFS ■jyf Paul VAN HOEGA ERDEN - B R A( NIER, industriel, ancien. dépaité, cien sénateur, Liège. M. Xavier NEUJEAN, avocat, député, c seiller communal, Liège. M. Alfred JOURNEZ,. avocat, conseil communal, Liège. M Victor BOULEXGER, cultivateur, bou mesta-c. conseiller provincial, Beaufa M. Léopold CHiAuMONT. avocat, consi 1er communal, Her3tal. M. Julien DELA1TE, industriel, conseil communal et provincial, Liège. M. Auguste PONSON, médecin, bourgm tre, Jupille. M. Gustave &1ELRN, industriel, Seraing M. Albert JANSSEN, fabricant d'arrn Liège. M. Victor HODEIGE, bourgmestre, Gri gnée. M. Jules NOIRFALISE. avocat, conseil conununal, Liège. M. Jacques BODY, ingénieur agricole, II Iogne-aux-Pierres. M. Théodore COLLIGNON, avocat, Lièg CANDIDATS SUPPLEANTS M. Julien DREZE, avocat, conseiller p vincial, Warsage. M. Emile ©ilGNIEEFE, industriel, conse 1er conununal, Liège. m. Léonce NEEF, avocat, conseiller co: munal, Tili'f. m. Joseph MARCOTTY, industriel, bouj mestre, Angleur. M. Fernand MALLIEUX, avocat, Liège. M. Emile JBNN1SSEN, avocat, Liège. ÉTRANGER EKANCE L'assassinat do tîs.s.tû.n Calmett Paris, 3-1). — M. Boucard, juge d'instru tion. a entendu aujourd'hui M. Ceccald qui a confirmé sa déposition antérieure. M. Boucard a ensuite entendu les cir domestiques de M. et Mme Caillaux et 1< a confrontés avec l'inculpée. Tous ont coi lirmé leurs dépositions précédentes, affi mant que Mme Caillaux était rentrée che elle le 10 mars, à 4 1/2 heures. M. Boucard entend ensuite «miss Baxte institutrice de Mlle Claretie, fille de Mm Caillaux. Miss Baxter a confirmé que Mme Caillau lui avait remis à 4 h. 45 la lettre destiné à son mari en lui recommandant de ne 1 iùi ré me tire que s'il rentrait avant elle c après 7 h' ures du soir. \i -s Baxter a terminé sa déposition e ijl.'-an!. .ti.io i-: ménage Caillaux était un m< rftodele.. Mme Caillaux est arrivée à 2 1/2 heure ai] Palais de justice. Elle a été conduit au cabinet d'instruction où elle s'est entre terme avec ses défenseurs, le bâtonnier M Lnbori at Mû Baçhman. Mme Fîemy, directrice du bureau de pic cernent, qui devait être confrontée ave Mmn Caillaux,' a écrit à M. Boucard pou >ui dire que, souffrante ,elle ne pouvait s pr«-:-;::;ter aujourd'hui, à son cabinet. M. Boucard a envoyé un inspecteur che; cher Mme Remy. mais cette dernière a r< fùt>é de venir, disant qu'elle se présent" rait yfliez M. Boucard demain à 2 heures. ALLEMAGNE 5-os fttttigr&ts au Reichstag-Berlin, 30, La commission du budg. pour les affaire^ étrangères a tenu sa de nière séance qui <?. été consacrée au dév loj»pement économique de la Chine. Plusieurs membres ont regretté Favane prise par la France et la Belgique dar ce pays. xe secrétaire d'Etat, M. Zimmermann, déchiré qu'il n'y avait pas de raison cl renoncer comme les Etats-Unis l'ont fait < comme un député le demandait dans l'ii térét des relations économiques avec la Ch ne, aux intérêts des indemnités allouées la suite des troubles des Boxers. La commission a adopté ensuite un cri dit de il 1/2 million pour les écoles aile mandes à l'étranger et La. création d'u consulat général en Albanie et d'un cor sulat à Uskub. A la commission du budget pour la guei re, le Ministre, M. de Faïkenheim, a fa: connaître qu'on faisait tout pour acheve Ja préparation du service de l'intendance e <sas de guerre. Retour du prince et de la princesse Henri de Pruss« Hambourg, 30, — Le paquebot Cap Tra Jalgar, ayant à bord le prince et la prir cesse Henri de Prusse, a passé à Cuxha yen à 4 h. 45 du matin et est arrivé à Ham bourg à 9 h. 15. Le prince Waldemar d Prusse, le ministre de Prusse, la directio: et le conseil de surveillance do la compa gnle de navigation à laquelle appartien le bateau, ont reçu le prince au débarca dère Le ministre de Prusse a remis à L Princesse Henri une gerbe de fleurs. Le prince et la princesse, accompagné du prince Adolphe de ScMaumburg-Lippe #!ii était monté à bord à Lisbonne, se son rendus à l'hôtel en voiture. AUTRICHE La santé do l'empereur Vienne, 30. — On annonce officiellemen au sujet de la santé de l'Empereur que 1 nuit a été de nouveau bonne et que la d: minution des phénomènes catarrhaux pei siste heureusement. L'état général est ég€ lement bon. RUSSIE La grève de Petrow Bakmout, 30. — 10.000 ouvrier des us: nos métallurgiques de Petrow,.. dans 1 district dé Bakmout, qui appartiennent une société russo-belge, se sont' mis e: grève. Jusqu'ici l'ordre n'a pas été troi blé. il neige à Pétorsbourg ' Saint-Pétersbourg, 30. — Une violent tempête de neige s'est déchaînée cette nui sur. Saint-Pétersbourg et les, environs. La Neva a eu une forte crue et a inon dé les parties basses de la ville. Dans les environs de Saint-Pétersbourg les dommages sont considérables. TURQUIE Le renforcement de la marine Constantinople, 30. — Les journaux ai in noncent que l'exécution du programme ■ V val a été élaborée après de longues éti j|J La Porte a .commandé à des ciian français normands 8 ou 10 destroyers grands et plus rapides que le Jadik millet, et là d'autres cjhan tiers français 1 sous-marins. La durée de la construc ne dépassera pas 18 mois. Le montan sera payé non avec le budget cour an avec le produit de l'emprunt, mais avec ,q souscription du comité de la flotte. MONTENEGRO m- Combat entre Monténégrins et Alban 1er iCettigné, 30. — Des bandes albanaises attaqué sur trois points, près de Diafc rg- ua, les postes monténégrins qui les y s. repoussées. iil- Lo gouvernement monténégrin a r avis de nouveaux préparatifs albanan 1er il s'est adressé aux grandes puissances, demandant une intervention. es- ALBANIE es M" complet organisé par Kemal ï. ve- Rome, 30. — D'après des informati parvenues ici d'Aibanie, le gouverneir 1er albanais aurait découvert un complot ganisé par Kemal bey, ancien chef du £ ol- versement provisoire. Ce complot ten< à renverser le régime actuel et à div. 2. l'AD'c-anie en une sorte de confédération \ sidée par Kemal bey. Le gouvernement du roi Guillaume pris immédiatement d'énergiques mesi pour prévenir l'exécution de ce comp ll_ On s'attend ù de prochaines arrestatio: I>a nouvelle de ce projet de Kemal n" a produit ici une certaine impression. 1 prouve en présence de quelles graves d o* cultés le nouveau régime albanais se tr ve et combien il lui sera difficile de consolider en Albanie. 5" ETATS-TJMS Los grèves sanglantes du Coîora New-York. — Le nouvel envoi de d« escadrons de cavalerie ordonné par le p sident Wilson ne semble iproduire auc effet sur les grévistes du Colorado. La ° volte s'étend à tout l'Etat. Il est presc ?- irnpc-ssilile de trouver un camp de i i» heurs dont les habitants ne soient pas més jusqu'aux dents. Les armes et les n <? nitior..s affluent, et le mouvement en -s veur des grévistes, qui s'accentue da l_ le Colorado, s'étend maintenant aux Et; \oisins. Déjà plus de 100.000 francs ont < ■z souscrits pour l'achat d'armes et de mu tion-, destinées aux mineurs. '» Une véritable bataille rangée a été livi e près de "Walsenbourg. La milice, munie :jiitrailleuses, a canonné vainement les g: x . istes, çmbus ;ucv dans des tranchées e des fosses d'irrigation. Les grévistes répc a 'liront par un iea nourri mais maladro t Après trente-six heures de fusillade, il avait deux tués et quelques blessés, n A Louisville, les grévistes ont attaq: les gardes d;;s mines. Résultat : vingt mi cartouches brûlées sans grand dommag s II a eu un tué et plusieurs blessés, e Les gardes avaient inondé les fosses d': i- rigation occupées par ies grévistes, me e sans réussir à les en déloger. Ceux-ci,da: l'eau jusqu'à la ceinture, continuaient c A Ïtfèw-York, M. Upton Sinclair, l'aute r jbien connu de la Jungle, accompagné t e sà femme et de trois amies de celle-ci, do une sullfragtet.t;! anglaise ,-s'est présen clic:'. M. H'.ckefollpr ;>our protester cont le refus du milliardaire d'intervenir da les événements du Colorado. M. Sinclai sa femme et ses amies ont été arrêtés. Les grévistes rendent les Rockefeller re ponsables de tous les événements et su tout du massacre de Ludlow, qui pa& inaperçu en raison .des événement^ c Mexique. Selon la version des grévistes, l" 20 avril la milice attaque à l'improvis un camp de mineurs. Les mitrailleuses s mèrent la mort dans les tentes où 1 e grévistes et leurs familles étaient rasser s blés. La bataille; dura quatorze heures vingt-doux hommes, deux femmes et on: enfants ont été tués. Le camp a été déva 6 té par l'incendie. La milice prétend avo été provoquée. f- Aujourd'hui, au cours de la bagarre < Walsenhourg, dix-huit grévistes et cir à hommes de la milice ont été tués. Denver (Colorado), 30. — Les comba entre les grévistes et les gardes des n ^ ries à Walserïburg ont cessé 'hier soir. 6 grévistes ont rendu leurs armes. CHINE J Les réformes j Pékin, 30. — Le projet de réformes ade té par la commission de la Constitutif prévoit une importante extension desdro du Président. Les collaborateurs du Pré 1 dent, qui est placé à la tète de l'admin tration, sont. : un secrétaire d'Etat et ne ministres nommés par le Président. On pi jette la création d'un conseil particule comme organe consultatif, avec l'auto: 3 sation duquel le Président pourra disse i dre le Parlement et empêcher la public tion des lois adoptées par le Parlemei t Ce conseil, remplacera le Parlement ji - qu'à convocation de celui-ci. i | Le Coiiîiiî Mexieo-Amérlcaj Washington, 29. — Les puissances ir diatrices ont demandé aux Etats-Unis au Mexique de proclamer un armistice, t II n'a pas encore été fait de déclaratif i officielle quant à l'attitude que compte prendre ies Etats-Unis à ce sujet. Mais < apprend do .scurce très autorisée que le pi sident, tout en faisant ressortir que 1 Etats-Unis n'admettent pas l'existence l'état de guerre, s'est déclaré entièreme disposé à agréer l'armistice proposé,poi vu qu'on donne toutes garanties que l'é m -r:t civil ne s'insurgera pas contre 1 Américains et qu'il ne se produira auci événom-nt fâcheux, qui nécessiterait l'i À, tervention des forces militaires arnéric. 1 nés. M. Bryan a déclaré que l'on ne pouv; pas s'attendre en ce moment à ce que 1 Etats-Unis envisageassent favora'bleme l'idée d'une commission d'arbitrage da 2 .laquelle seraient compromises trois pu t sauces européennes, proposition qui, à que l'on croit savoir, a été faite par le j lierai Huerta. M. Bryan ajouta que si Etats-Unis étaient disposés en faveur d'u médiation, ils' "ne sauraient consentir à ai bit rage. Les opérations continuent New-York. 30. — Une dépêche d'Oxc annonce que l'infanterie de marine ai i- ri'caine a débarqué hier à Salina-Cr na- après que le commandant américain des. menacé de fromibard'er le port si les M ;iers cains résistaient. plus Le général Planquet a reçu une d iari- che l'informant qu'un bâtiment amérit rois est arrivé à Manzanillo mardi après-micï tion 'i. comment le bombardement de c t en ville à 5 h. Les obus ont détruit les qi t ni et les maisons avoisinantes. Cependant, une ion une autre dépêche de Washington secrétaire à la marine ne croit pas Manzanillo ait été bombardée. Une dépèche de Tampico datée du avril dit : i « Les insurgés conduisent une atta. ® contre la ville depuis quatre jours. OI^ occupent actuellement toutes les positi (>vl" en aval d'u 'fleuve jusqu'à la barra. Jusç ont présent, les fédéraux, à l'aide de leurs nonnières, ont pu repousser toutes ces e$u taques. Ils ont envoyé aux insurgés ; parlementaire: pour les inviter à unir le eur forces dans le but de résister aux Am cains. I.es insurgés ont refusé, arjout; qu'ils résisteraient aux Américains d< le cas où ceux-ci envahiraient leurs te toires. » * e y —; 0115 , t S j ser ' Paris, 30. — M. Viviani, ministre a l'instruction tpùfilique et des beaux-arts, définitivement arrêté son choix pour la .ot. rection de l'Odéon. Il a délégué M. Pî !S- Gavault comme directeur. jey ^le Berlin, 30. — Les journaux annonce -11- que les impôts extraordinaires pour assui au" le fonctionnement de l'armée produiront se Berlin et dans les communes de la bc lieue 145 millions de mai-k, ce qui pern d'escompter un rendement général po l'Empire à une somme sensiiblement su.j rieure au milliard que l'on escomptait. 3o ,ux Perm, o0. — Devant le tribunal de Pei r<î_ ont commencé aujourd'hui les débats < un procès d'espionnage intenté aux aviateu allemands Berliner, Haass et Nicolaï. ^ Saint-Pétersbourg, o0. — L'ouragan < ir" cette nuit a brisé les amarres de plusieu lu~ centaines de barques et canots dont bea £a_ coup ont été projetés contre les quais. ^ D'autres, au nombre de 200 environ, o , été emportées à la dérive dans le can de la Neva. Les communications téléphoniques et t légraphiques sont interrompues avec Me ^ cou et C.onstadt. , Sur la Nova, un caisson du pont du p , lais actuellement en construction, a é é[ envahi 'i.;ar les eaux. Les piliers de fer t 71_ ont été enlevés. Le vejit s'est légèrement apaisé ce mati: y , * J l lorence, 30. — Le procès de Peruggi; ^ auteur du vol de la « Joconde » est déi , o il: veinent fixé au 4 juin prochain. ■n •¥: Mazagan, 29. — Les Aït-Attah ont a r_ sassiiié un notable qui était favorable au js idées françaises, ils ont brûlé sa maisoi 1S Au cours d'une rixe entre les Aït-Maj . tem et les Ahi-'iaoudanain, deux homm( ont été tués. Des lettres de Taroudant s gnalent qu'un calme absolu règne dans le SOuS- Xe\y-York, 30. — On affirme do sourc r0 autorisée que les puissances médiatrice ls ont demandé aux puissances européeiun r de faciiilor leur médiation. ' L'appel qu'elles adressent ne manque pc d'indiquer au président Wilson les cond tion:- qui-assureront le succès de leur rin diation. ta * le Pékin, 30. — La nouvelle constiiAitio te (amendement à la constitution dont la pr mulgation doit avoir lieu demain; donr j9 ies pouvoirs les plus étendus au présidei j. de la République. 11 est décrété que le chef de la natio ,Q et de l'administration peut constituer, oi vrir, suspendre, clore et dissoudre le Pa [r lement. Il peut présenter des projets de h et soumettre le budget présenté de nouvea le au Parlement pour cie nouveaux débats q une loi déjà votée par cette assemibléi Dans le cas où la dite loi serait de nouvea , votée à la majorité des trois quarts de voi. il peut, après l'assentiment du Conseil a< ministratif, se refuser à la proroger. Le président peut refuser de répondre toutes les questions des parlementaires e ce qui concerne les affaires administrative quand il jugera le secret nécessaire. Le président a seul le droit de nomme p_ ou de destituer les fonctionnaires civils < militaires, de déclarer la guerre ou de coi is dure la paix. Il peut exercer son contrô: ,j_ sur l'année et la marine, ainsi que sur le dépenses qu'elles nécessiteront. uf La clause de la constitution qui ava >0_ 'pour but de soustraire la magistrature T toute ingérence de la part d'autres fon> v tionnaires occupant un rang supérieur, n' u" pas été insérée dans la Constitution. t âpres la visite des Souverains beigs à Luxembourg ^ Correspondance particulière du Jourm de LUue : é_ Les deux journées que le Roi Albert I la Reine Elisabetii ont passées à Luxer bourg ont été deux belles journées de fête Le Luxembourgeois, si peu démonslrat nt d'ordinaire, s'est dégelé. Il a acclamé li souverains, la Reine qui les a -charmés cor me elle a charmé les Belges, le Roi qi ^ leur a plu par son absence de morgue. D ce qui rebute .plus que tout le Luxembotu nt geois, c'est l'apparence hautaine, l'exicès < r_ •iignité. Le luxembourgeois est ie peup démocratique par excellence. Il n'a ta; es de mépris pour l'entourage allemand de m gra.ndc-duchesse fiue parce que ces hob n_ rea.ix venus des pctîtês cours allemande tji_ l'ont froiS'.ié n i- leur affectation de r; cleur. Aussi s'est-il senti aAtiré vers ce c ; pie royal à l'allure humainement ibourger ^3 se et familiale. 'Ce c;ue les comptes-rendus télôgraphJqu ns n'ont ipas di.i., c'est qu'il s'est joué ici, pe js_ elant cette visite, un petit drame inysi ce lieux. r(5. Je viens de rappeler l'antagonisme ont 'es la cour et la population. Cet, antaigonisr ne ne date pas d'hier, mais le cor.Hit se Lin laire l'a poussé à son paroxysme. On s* qu'après la. longue liiittc autour dû pro. de. loi scolaire', il y a. deux ans, lorsqu'c fin on eut obtenu 1e vote de la loi p ca la Chrmibre à une ferto majorité, on p lé- craindre un moment que la grar.de-duche* iz, refusât de la sanctionner, car elle tar <rxr< ltOhT i. ffr ■ s VSaiHa.-ffaWSMi'gft'rï.BQ eut plusieurs mois à accorder sa signature exi- l'on attendait avec anxiété. A ce momént t.ùs critique oî »pê- grande-duchesse, cette jeune fille d ain ans, résistait aux pressantes" sollicita i et de ministres au pouvoir depuis 2ô an: ette dit qu'elle subissait non seulement l'iraf lais ce du clergé, ce qui était eh. somme na se- dans une famille très religieuse, mais i , le do ' cette » camarilla »', coimne' dit ; ïue Chambre M. H. Weltcr, de ces Allem dont est composée la cour de Luxembc 26 Depuis, quelques maladresses publique? achevé de ruiner à. tout jamais la jue dans l'esprit des Luxembourgeois. Ils Au moment de la visite des souver 3ns belges, un nouvel incident acheva d'e u'à pérer la population. A tort ou à rai ca- on accuse le maréchal d'e la çour de s at- opposé à ce qiue la cantate de circonsti un fût écrite eo français, ars L'histoire fut démentie, mais elle cac îri- trop (bien ave*?, ce que for. saii de ce int gnitaire pour que ie public n'y attachât tns foi. Aussi, dans le premier moment < •ri- dignation, se proposâ-t-on de siffler le réchàl s'il paraissait dans le cortège soir. On l'a.porit là: la cour et, au 'dor moment, on délibéra! s'il ne fallait pas • tremander 3a sortie dans la ville ilh née ou choisir un itinéraire différent ZI celui qui était prévu, pour déjouer le c plot. r* Cette délibération prit, du temps, r * lement, on décida d'affronter courage ment le péril, mais on ne sortit qu'c de trois quarts d'heure de retard, et les i a tjgipants de la retraite aux fiambeapx ii- attendaient ce départ peur partir, eux ; ■ul si, voyaient avec, iaïquiétude leur lumim se consumer en pure perte. Cependant, dans le public, on avait ®t fléchi <{,ue si dès sifflets atteindraient ■©r maréchal de la cour, ils désobligerai à gravement le Roi et la Reine. On se n- saisit et l'on ne siffla pas, ou dû moins et sifflets qui marchère>iit éiaienjti isolés ur couverts par les ovations. >é- Ainsi, le Roi et la Reine dos Belges éf gnièrent au maréchal de la cour le de grément d'être conspué. m La visite des souverains belges poui lu t-elle avoir un autre résultat? Les toc rs furent très chaleureux, mais doit-on pi dre à la lettre des toasts de ce genre? au surplus, que pourraient les souvera le des deux pays pour un rapprochement rs ficace, même s'ils lç désiraient ? La situât u- politique intei nat'ionaic qui règle leurs r ports n'est-elle pas au-dessus de leur v'od nt té ? al La Belgique et le Luxembourg pourrai cependant se «pénétrer davantage en t é- cas particuliers au moins, et l'amitié t s- réelle qui unit le.-, deux familles régnan comme elle unit les deux peuplas, ne ^ rait pas du tout inefficace en l'oecurren -é D'éjjià. on dit très s^ribusc^ent <;ue dr u le conJiic scolaire que j;1 rappelais tary lo Roi Albert est intL-r-, enu avec succès l- que c'est lui qui, au dernier moment, rait parvenu à convaincre sa jeune cous: *•> de la nécessité de ratifier la loi. S'il 1_ vra'i, et tenu contribue, à le rendre vr scfnibïalbje, que le Roi des Belges ait ce iriflv.entoe fur la grande-ducliesse de 1 xenibourg, ne peut-on pas at.te'nàre x cette amitié, que la visite officielle d'hier venue co :sa . rer, d'heureux effets en d'î très circonstances ? p tofa&sirK sfev ;w« girofle l# Liis Assiîfaiices sociak Grande est la responsabilité assumée f le gouvornement et par la majorité, do s -ter au pas 'de course, en lin de session, L- dv-pit des critiques les plus lumineuses, plus aulorisoto, un projet de loi mal é dié, imposant l'obligation d'une assui'ar mal délmie à plus de 1.500.000 ouvriers c n 'courront; tous les risques de i'aventu: j_ car l'intervention de l'Etat, l'interventi e patronale sont nettement définies et lii tées. Il y a huit jours, la chose paraissait, n tous, absolument impossible, et person j. n'en était plus convaincu que les memb; r_ de la majorité, qui, à l'exception de cii repoussaient vendredi la rnoaon de la gt u che iendant à clôturer cette semaine à discussion générale. A ce moment, la dro était donc ralliée à cette idée raisonnai ^ de disjoindre du projet les disposltio Ci non viables concernant la maladie et 1' l_ validité et de ne voter que les dispositic relatives aux pensions de vieillesse qui à soulèvent pas de critiques sérieuses. ^ Seulement, la droite, guidée par l'élec ralismo le plus mesquin, entendait reje la responsabilité de l'ajournement sur r prolongation du débat scolaire par la g£ che. [_ Mi Vandervelde n'a pas eu de peine à < e montrer que le retard était uniqueme s imjjutable aux lenteurs du rapporteur \'ersteylen et de la commission spéci; ^ qui ne terminait ses travaux que le £ mars, soit un mois après la clôture dû i L»at scolaire: sans dissiper aucune des oi 'a curités, sans corriger aucun des vices projet. Et voilà que brusquement, sans auc fait nouveau, uniquement pour éohapj S au reproche de ne pas avoir résolu £ l'heure, sur la sommation de l'oppositie la question des assurances sociales, grosse de conséquences, si pleine de c Acuités, le gouvernement se décide à fr: chir le Rubicon, à imposer le vote d' projet qui est un véritable défi au l>on se et dont tous les hommes compétents i noncent les vices rédhibitoires. -t Le temps nous manque pour entrer dr î_ les détails techniques de la question, =• force nous est de nous borner à formu if les objections /de pr^cipe les plus f ÎS grantes. i; I^e but du projet est de pousser, h ii gré mal gré, les ouvriers dans les muti ir lités politiques ou religieuses, à la libe l'- absolue desquelles l'art. 14 interdit d'; le porter aucune entrave. Ces mutualités le ront, presque fatalement, catholiques 11 socialistes, parce qu'il répugne aux li: a raux de faire d'une question d'hnmar e une arme clc propagande et d'asservis s, ment. Les catholiques, eux, ne recul i- pas devant l'idée d'obliger les uatrons svbsidier les mutualités politiques, soc i- listes, dont toute l'activité est dirigée c tre eux. "s Comme le fait remarquer un industi catholique, M. J. Bégasse, dans line n é- i.nbll.'e dansi le Bulletin d!ès. Assurances '''.nies de Paris, la loi ne fait aucune pl rc aux instituti'onfe patronales, qui assure 10 dans nombre de nos grandes usines, le f o- - médical èt pharmaceutique gratu ment à leur personnel, 'moyennant des et crifices bien plus élevés que celui que 1 impose le projet de loi. :îr Ces usines seront obligées, quand mê) "t comme celles qui ne font rien, de ver se 2 francs par ouvrier pour le service m< ia cal organisé par les mutualités. s que n est même question de supprimer tes les institutions patronales, la Les patrons, qui sont appelés à cor e 1S buer pour 6 fra'itcs par ouvrier, aux cl tions ges de la loi, ne seront représentée ;, on dans les conseils régionaux, ni dans uen- conseil supérieur des institutions de j turel voyance, élans lëquel la commission de lussi Chambré propose de faire bonne place i i la médecins et aux pharmaciens : il y ai •meis là, sans doute, un intérêt électoral à i urg. nager et M,. Vcrsteylen l'a rappelé à . ont Hubert, sans grand succès jusqu'ici. 30ur Cette hostilité du projet vis-à-vis des trons n'a pa£ lieu de surprendre : ajjhs Revue Sociale Catholique, publiée à L xas- vain, signale dans son numéro d'avril i son, conférence donnée le 23 février par M. ^ être Hees, directeur à l'office du travail con ince les œuvres patronales et ce qu'il appelle Paternalisme. Un socialiste n'aurait i rait ..tenti un autre langage et M. Ver Hees di- précisément l'inspirateur de la loi en d pas citssinii. l'in- Dans le même numéro de la Revue ' ma- ciale Catholique, nous trouvons un arti , le signé F. Drijvers, proposant de, faire si :;ier porter le poids des assurances sociales a :on- industriels les plus prospères et conclus mi- ainsi : de om- Ayons confiance dans Vesprit sageme progressif de beaucou-p d'hommes libres na- préjugés, et notamment de beaucoup catholiques. Espérons auc Vaniicapilalisi v€c modéré que nous préconisons triomphe lar- des vestiges de libéralisme qui nous r< lent comme un triste héritage de la gér ration passée. lire Aro?/i avouons d'ailleurs que les prem\ res applications de ces principes modèi ment anticapitalistes devraient être pl modérés encore, pour que la nation qui * ent prendrait l'initiative, ne chassât pas l capitaux de son sol. Moyennant quel.qi les prudence, ce mal ne serait pas à craindr . puisque les contributions ne seraient r clamées qu'à des sociétés prospères qui i fléchiraient aucunement sous le poids < ~~~ ce nouvel impôt. Et les autres nations 1 ■sa" tarderaient pas à suivre. ra- On voit quelles garantie^ les sociologu :sts de l'école de Louvaih offrent à l'avenir e en- nos i ndustries : pour M. ,Drij vers « L'i: Et » dus trie elle-même, dans son système, ai ins » rait préparé des ressources contre le ef- » maux qu'elle crée » et M. Ver Hees e ion lime « qu'il y a dans le paternalisme d< ap- » dangers sociaux, surtout vu la dispos 3ii- » tiem actuelle de la niasse ouvrière fièi » de ses progrès et désirant son auton< mt >» mie. » les Quant à la liberté et l'autonomie d: rès (patron, les sociologues catholiques ant tes capitalistes en font, semble-t-il, meilleu se- marché encore que les socialistes. •* ' Le second- vice qui caractérise la lo el c'est qu'elle'est dépourvue de toute bas scientifique : les mutualités, chargée d'organiser l'assurance, sont obligées pa ' . la loi à certaines prestations, comprenar notamment le paiement de 1 franc pa ,1.1" jour aux malades et aux invalides jusqu' ^ l'âge de (>5 ans. La cotisatie>n à réclame des affiliés sera fixée par les statuts d chaque mutualité en toute liberté. 1581 Or l'expérience a appris que les règle lU" appliquées jusqu'ici par les mutualités, soi: basOes sur l'empirisirié le plus décevan; ^ La plupart des sociétés de l'espèce s'ime , ginent quelles sont prospères, parce q'u ^ leurs réserves augmentent et le rappoi teuir partage cette illusion. Ils perdent de vue que pour être suff santé, cette augmentation devrait être ad^ ar quate à celle des charges, c'est-à-dire qu '°" l avoir des caisses doit correspondre ai en âïioins aux réserves mathématiques des ris ies bues en coter s, qui crôissen't rapidemén 'u_ avec l'âge des affiliés. Ce n'est le ca -°e ni dans les mutualités, ni dans- nombre d caisses de pension de l'Etat. Cela est conn 'e> de toup ceux, cjui ont étudié la question c cela a été démontré oéremptoirement I l'époque où le gouvernement publiait le rapports annuels statistiques des mutual ^ tés. Poui' éahiappea* à cette constatation de 116 sagréaible, 1e f onctionnaire chargé de ce sei 'es vice au -Ministère du travail n'a rien trouv 1<I» de mieux que de cesser la publication d -u_ ces statistiques .gênantes. C'est ce 'loiuc ,la tionnaire aveugle, M. Ver Hees, qui est l'ai lté teur du projet actuellement soumis à 1 ■de' Chambre et qui a réussi là faire partage ns son aveuglement à M. Hubert. N'avons in- aious pas entendu, mardi, à la Chambre ns ie àslinistre du Travail soutenir que le ne actuaires n'avaient aucune compétence e matière d'assurance, maladie ou invalidité t°- à cause de l'incertitude de la statistique er Cela est peutrètre vrai en ce qui cor la- cerne les mutualités belges, grâce au s: u_ lence ivoulu de M. Ver Hees, mais les sta tlstiques allemandes, celles des mutualité lé- anglaises, suffisent largement à établir le nfc lois de l'assurance maladie et invalidité M- dont le .projet Hubert-Ver Hees ne tient ai de CUn compte. Inutile, pensons-nous, d'insi: 18 ter sur ce point après les démonstration lé- lumineuses de -MIM. Maing-ie et Françoi; JS- dont nous aivons fait connaître les concli du sions. Et n'est-il nas ébouriffant d'abar donner <à l'empirisme et au bon vouloir de Lin mutualités, l'établissement de cotisation •er que le Ministre déclare impossible de ca! ur culer.. m, On court ainsi au-devant d'une catastrc si plie : les affiliés leunes. entrant dans le if- mutualités d'un certain âge, vont pourvoi] m- par leurs cotisations, aux pensions des ii an valides âgés, et un beau jour, les ressoui ns ces de la mutualité seront insuffisante lé- pour assurer le franc par jour à1 ceux qi auront contribué nenclant 20 ou 30 ans ns l'équilibre budgétaire, sans créer les r< et serves, nécessaires à assurer leurs propre 1er indemnités. lar Les jeunes auront d'ailleurs tout intéw !à se grouper en mutualités spéciales et on laisser les* vieux se tirer d'affaire comm ia- ils pourront : la loi le nermet, et ce sei rté fait amènerait bientôt les anciennes mi ip- tualités à la faillite ou -, un accroissemei se- . presque prohibitif dès. cotisations, ou Devant les critiques eue nous venons c bé- résumer, noms ne pouvons qu'approuve ité cette conclusion de M. Woeste dans la séai se- ce do mercredi : mt « D'aucuns pensent qu'on peut résoudi è » en un tour de main des questions au s ia- » complexes que celles cuii nous sont soi >n- » mises. J'exprime le regret qu'on ne i » soit pas. donné la peine (l'étudier le pr •ici » jet d'une façon plus approfondie. J'ai ote » rais voulu qu'une ijommission extrà*pa So- » lementaire fût nommée où eussent flgu: )ce » les actuaires oui ont été attaqués ici p; nt, ;> des orateurs dont la compétence me p ;er- » rait très douteuse. ite- » M. Franck. C'est un petit pain poi sa- » M. Hubert, cela. mr » M. Woeste. On n'a pas procédé' ainsi » on a eu tort. ne, » Si. en cours de discussion, le proj ser » n'éfait pa* amélioré, je me réservera :di- » et me réfugierais é»ventuellemeftt daJ » l'abstention. » ~ la Wallonie sacriî lai*- fix-— re— ni le A l'approché des élections, il faut xi*é- 'tendre à Voir de nouveau nos min la entrer dans la danse pour promettre lux députés cléricaux des travaux dont i ait s'aperçoivent de l'urgence et de l'u né- qu'à la veille d'une consultation électc M. Nous allons voir ces messieurs s'emb subitement d'un amour ardent pour : pa- pauvre région, victime depuis tant la nées de l'incurie et de l'avarice des ou- vernements cléricaux. me M. de Broqueville voulant calmer les 'er léités électorales de deux concurrents tre nants, a tout à *:oup révélé l'intérêt le saut qu'il porte à la Wallonie. Mais qi .as il s'est agi de donner officiellement 3st des promesses prodiguées aux (t cand: is- wallons », il s'est retranché derrière 1< ractère privé do ces déclarations. ;o- Auparavant, M. Hubert, qui hélas ! 3lô un Wallon, des bords de Ja Trouille, r tp- accusé les dispositions bienveillantes ux l'animaient à notre égard. L'accueil nt réserva au projet de l'exposition de L a suffi à éclairer les plus optimistes. Impossible de se laisser prendre aux messes électorales de Messieurs les ca de dats cléricaux. Le public est édifié. E de même M. Dallemagne, qui est expert la matière, nous annonçait qu'il a obi ra du gouvernement telle ou telle décisior s- notre faveur, nous serions les derniers e- naïfs si nous nous y laissions pren Nous ne couperons plus dans les ponts e- M. Dallemagne, qui pourraient être eni e- des viaducs. 18 Depuis toujours, la Wallonie a été 'n crifiéc par les gouvernements cléricc "s En ce qui concerne les nominations, ie Wallons sont littéralement écartés des e, plois publics au bénéfice des Flamai e- On sait déjà qu'il n'est plus possible à te citoyen belge d'obtenir ses grades à i le niée, s'il ne connaît pas le flamand. Il te est de même pour ceux qui veulent < nommés greffiers! Le même ostracif , frappe les Wallons dans tous les dépa i ments des ministères. 1_ M. Buisset a dressé jadis un tableau J la situation des géomètres pour 1905 d ,g la province du Hainaut : il a constaté ■ tous les Wallons sont restés avec des t: toments variant entre 1500 et 1700 frai •_ tandis que les Flamands ont été iindividn lement promus, qui à 2.000 fr., qui à 1. francs. Notez que les gallons étaient d collents sujets, ayant obtenu les meilleu places. • Ii n'y a pas longtemps, M. Levie, ^ ministre des finances, a déclaré à la Che bre que sur 8,G23 fonctionnaires prov ciaux des contributions directes, doiia et accises, on compte 5.367 Flamands c [, tre-3,2o(i \\'allons. , e Quant au ministne de l'agriculture, s con.po.sifion du haut personnel est exc r sivenieni flamande et ele plus fanatisée t plus haut' degré. r Mais on n'en finirait pas si on voul i citer d'autres preuves de l'arbitraire et r la partialité dont les Wallons sont vi e mes à ce sujet. Si cela continue, ils s.er bientôt traités dans leur propre pays, s étrangers, en ennemis même. La vorae 1 flamingante ne connaît plus de borne. C à tel point qu'un député de la West-Pl .- eire a demandé au ministre des colonies e l'on possédait un relevé des agents w Ions ot flamands séjournant au Congo, le ministre dut presque s'excuser en a - guaji-L les difficultés qui, se présentent tuellement pour le recrutement du pers e nel. Le jour où il y aura dés agents à s i fisance, les flamingants rcvionuroni à cliarge. Ils auront cependant peine à nt t convaincre qu'il ne s'agit en l'occurrei s que de protéger les droits de la langue e mande au Congo. Pour cès pointus, il i vrai, les intérêts de la langue se confond t avec ceux des flamingants. ï En ce qui concerne ies travaux d'utL s publique, la Wallonie est scandaleusem négligée. Non seulement notre pays abandonné sans défense sérieuse à to - tentative d'invasion, mais les travaux é plus urgents, les plus utiles que récla s l'industrie nationale, sont constamni! ajournés. M. Van Iioegaerden, au Sén - lors de la discussion eiu budget extraoi i naire, a rappelé les grands projets d" r notre région attend la réalisation dep tant d'années : la ligne de Fcxhe-le-Ha , Clocher-Kinkempois, le dédoublement de s ligne de la Vesdre, l'amélioration de i Meuse canalisés, la rectification )de , Meuse en aval de Liège, etc. De 1902 à 1912, on a voté pour travf - extraordinaires 489 millions de francs, ville de Liège a reçu pour sa part 10 n - lions de francs. s Sur un budget extraordinaire de 186 n s lions, trois pauvres millions sont allo-s pour tous les travaux de la Meuse, al - crue la rectification et la canalisation de i- Meuse en aval de Liège exigeraient s moins pendant quatre ans un crédit ann ;, de cinq millions. Et cette région qui se trouve ainsi sai - fiée e'st celle qui apporte à l'Etat la p s grosse part des ressources et qui con s bue le plus au développement de la pi .- péri té nationale. Les gouvernement* cléricaux qui rec i- lent leur majorité électorale dans le p; s flamand ont trop de raisons de mab nir ce régime de faveur. La Wallo i- n'a pas à compter sur les cléricaux pi - faire respecter ses droits et ses intérêts & i • Eêrae île li Press à ' e LES MANUELS SCOLAIRES La Flandre Libérale montre que le meux article 6 devrait interdire l'octroi ^ subsides aux écoles cléricales où l'on sert de manuels scolaires anticonstituti e nels : r i- U s'agira de savoir si le gouvernenn après avoir violé, la Constitution, par e dépôt de son projet de loi, la violera nouveau dans l'application de ce mê i- projet. e Remarquons encore que si le gouvei d- ment entend appliquer l'article 6 aux < i- les libres socialistes, il n'en a rien fait r- ce qui concerne les écoles libres catholiqi ■é Nous savons dans quels manuels les éîl ir puisent des leçons de morale et de « i- pjcct eies institutions nationales ». Le respect des institutions nationales ir d'ailleurs e-n opposition (avec l'enseis ment de l'Eglise. Dans le SyUabus, Pie et a condamné la proposition suivante : « A notre époque, il n'est plus utile et » la religion soit considérée comme 1' is » que religion d'Etat, à l'exclusion de I is » les autres cultes. » (Alloc. Nemo vest> du 26 juillet 1855.) .^one le catholicisme doit être une reli-|rr Et,at» ce Q»! est contraire à la Cons- IV v titution. Dans son livre : Les libertés modernes d après les encycliques, M. Henri Ilello, s at- docteur on théologie, démontre que la li-:stres terté de la presse n'cist pas un « droit ; elle aux » constitue une grave erreur, uno liberté de Ls ne » perdition funeste et exécrable. .. (p. 43). tilité Lf. il en est ainsi pour toutes les autres raie, libertés constitutionnelles. raser Est-ce là un enseignement crui consacre lotre « le respect des institutions nationales » ? 1 an- Si le niinistre voulait sé montrer im-gou- partial, il refuserait aussi tout subside aux ecoles libres catholiques. Mais il n'en fera vel- rien Ses inspecteurs, presque tous inféode* dés à 1 Eglise, ne lui ont jamais signalé mis- les manuels qui contreviennent à l'article-îand 6 : acte « J'ai confiance en mon inspection) », a dats dit M. Poullet. Le bon billet ! ! ca- La vérité, c'est que la Belgique se trouve sous le regiipe de la religion d'Htat. est Cette situation est révolutionnaire vait qui SINGULIER MARCHE 3u il On peut lire dans la Semaine Politique îége du député socialiste H'uysmans cette ahurissante information : pro- ndi- (< Rencontré, cians les couloirs, un meni-t si hre de la droite. en 11 nous dit : enu « Pourquoi ne pas transiger dans la en question de la prévoyance sociale ? J'ai des upe formule ! Qu'on vote, pour la malaire. eue, la îormule du gouvernement et de la , de commission ; pour l'invalidité, la formule :ore de iM. Pécher ; pour la vieillesse, la formule de M. C. Huysmans. Nous conclue-sa" îi?1?8 ?1"si l'^eeord patriotique des partis ! ,ux. Et la loi serait votée à l'unanimité ! Qu'en les dites-vous ? om- Nous avons répondu : ids. « 1* aites une proposition ! Je suis pres-un que certain que vous rallierez! l'unanimité ai-- de la gaucfhie ! » en itre POUR LE PARTI LIBERAL me La Chii'oniqiue signale les raisons pour rte- lesquelles les électeurs accorderont leur confiance au parti libéral • de . ; ans Ceci est une vérité qu'on ne saurait as-jue sez repéter : Le seul moyen de préparer •ai- Ja chute du gouvernement clérical ert de ies, renforcer la gauche libérale. iel- ,,pertes ! le parti socialiste a sa raison 700 delre. Mais comme parti de classe, il ne ex- peut être qu'un parti d'opposition, exer-res Çant une influence, — légitime, — sur les résolutions de la majorité parlementaire, ex- quelle qu'elle soit. Toutefois, en limitant m_ son programme à la sauvegarde des «droits» in- oes seuls travailleurs) le parti <» ouvrier » ies c est son titre réel — ne sera jamais un m- parti gouvernemental. Loin de s'inspirer des* intérêts d'une seule la classe de la société, à l'exclusion des au-lu- très, comme le socialisme, le parti libérai au envisage le (problème social de plus liant, et se préoccupes dé concilier les intérêts, ait parfois contradictob'es en apparence, du de travail et du capital, au plus grand pro-•tî- fit" de la coLIectivilé. Il contribue ainsi plus )nt efficacement 'à la grandeur et à la pros-en périté du pays, c'est-à-dire au bien-être gé-Lté néral. est , De même, au lieu de tout sacrifier aux in. intérêts d'une iEglise, dont le but. n'a ja-si mais consisté qailà l'asservissement moral al- et. matériel du monele, le parti libéral, à Et la différence du parti clérical/ essentielle-lé- ment confessionnel, se donne pour tâche ac- d'assurer l'affranchissement des conscien->n- ces. Or, là liberté de conscience est la mère uf- de toutes les autres libertés. la Nous avons la conviction profonde que >us la grande masse des citoyens belges est ac-îce quise aux idées libérales, mais les longs la- revers du drapeau bleu — d'us à des eau-est ses multiples sur lesquelles il est devenu mt oiseux d'épiloguer — ont fini par faire douter un certain nombre de nos adhérents ité de la possibilité pour notre parti de pren-ïnt dre le oouvoir lorsque les cléricaux auront est perdu la majorité. Et, par peur du socia-ite lisme, ces timorés ont trou longtemps don-les né leur vote (leurs votes, en régime plume rai) aux cléricaux, dont ils répudient la mt politique. C'est eux que nous devons râlât, lier à nos candidats, car c'est d'eux que En Belgique la a_*riaa UV I.a iil— Nos souverains à Luxembcurg Voici les derniers télégrammes échangés iil- entre le roi Albert et la grande-dudnesse lés Adélaïde : 3rs « Au moment de quitter le grand duché, la qu'il me soit permis de dire à Votre Altesse au Royale, ce>mbien nous avons été touchés de uel l'accueil si chaleureux, dont nous avons été l'objet au coure de ces journées inoublia-îri- bjfcs pour nous. lus J'adresse à Votre Altesse Royale et à son -•ri- auguste mère l'expression la plus sincère os- de nôtre vive gratitudeet je les prie eie croire toujours à notre attachement inàltéra-ru- ble. » iys (Signé) ALBERT, nfp . a adressé le télégramme suivant ,:® à la grande-duchesse-clouairière, qui sé-)ur journe dans le Taunus : « Nous ne voulons pas, la Reine et moi, «a quitter Luxembourg sans exprimer à Votre Altesse Royale les regrets que nous éprou- Bvons de n avoir pu lui redire, à l'occasion de notre visite, nos sentiments de profond attachement. Nous tenons aussi à lui faire part clu souvenir ému et reconnaissant que nous gardons de l'accueil chaleureux qui nous a été fait par les membres de la Fa-mille grand-ducale et par 1a capitale lu-xembourgeoise. » dsee (Signé) ALBEJRT. on- La grande-duchesse Marie-Adélaïde a répondu : « Je remercie Votre Majesté de l'affec-ini> tueux télégramme qu'elle m'a adressé en je quittant le sol luxembourgeois. Moi et mes ae compatriotes nousisommes encore sous l'im-me pression de la joie que nouùs a causée la charmante - visite de Vos Majestés. Nous ^e- en garderons un précieux souvenir. iC°- Je prie Vos Majestés d'agréer mes vœux en ardents et ceux du peuple luxembourgeois ies. pour votre bonheur et pour celui ele la Fa-ves mine royale/ ainsi que pour la prospérité l*es- de la Belgique. » (Signé) MAPJE-ADELAIDE. est ■ne- Les assurances sociales IX M Verhaegon vient de déposer de nombreux amendements au projet de loi sur cpie les assurances sociales. mi- A l'article 2, le député catholique de Gand ous propose ce texte : « L'assurance en vue 'um de la maladie et de l'invalidité prématurée pour autant que cette dernière devienne

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1832 tot 1940.

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