Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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15 december 1918
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s.n. 1918, 15 December. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/zp3vt1hv0z/
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Dimanche 15 Décembre 19i8 UN NUMERO QUINZE CENTIMES * * Dimanche 15 Décembre 1918 ABONNEMENTS Les prix d'abonnement seront fixés dès qu'il nou# sAm powlbi* d? aerriï rêguliô-rement nos ahûrwiès de (a ville et de l'ox-tériour. JOURNAL DE LIÈGE Annonces la ligne, fr. 0.80 Réclames » {r. 1.G0 Avis mortuaire « fr. 1.80 Ivis île société! » 1t. î.ftO Emissions, bilans TOj)i»r», » fr. •(.»> Faits (litgrs (in » fr. t.80 Faits divers « fr. MO Itépuratlons }ui5iaiairas » fr- 8.60 (Tarif DEovlBokfl) FEUILLE POLITIQUE, LITTÉRAIRE ET CÛMERGIALE. - FONDÉE Eli 1104 RÉDACTION ET ADMINISTRATION : 22, RUE DES DOMINICAINS, 22 —————————g——pmwiTTjr-nt ■iiirMnrimmEf.y,:igR'-*ainsr-aa',?i;Tn«r^3f.---, — S'ILS AVALENT VAINCU Nous nous hahltuons ù l'idée de la victoire. Les craintes et Los inquiétudes so<nt déjà loin. Il suffira que nous soyons ressaisis par les exigences de la vie pour <juo l'oubli vienne petit à petit. Nos ennemis comptent sur cet état d'esprit. Il» espèrent ten. profiter pour réclamer un j<our no*re ihdulgence et notre pardon. Déjà, tant en France qu'en Angleterre, il s'est trouvé des gens pour demander une atténuation aux rigueurs des conditions de l'armistice. Devant ces Imprudentes preuves de faiblesse, il n'est pas mauvais de rappeler ce que l'AUemagno aurait fait de la Belgique et do la Franco si elle avait vaincu. Une lettre d'Ernest Lavisse du 15 décembre 1915 qui nous tombe sous les yeux met très vivement en lumière les prétentions pangermaniques de ceux qjue les Alliés Ont mis par bonheur à la raison. Quand en 1915, un député socialiste allemand demanda au gouvernement à quelles conditions il ferait la paix, un membre de la majorité du Reichstag, M. Spann, déclara que la paix devait assurer « par tous les moyens y compris les acquisitions territoriales nécessaires », les intérêts militaires, politiques tt économiques de 1 Allemagne. C'était la pensée, toute la volonté de l'empire. L'appétit des Teutons ne connaissait pas do borne. L'Allemagne se voyait contrainte de renforcer sa base agricole ; elle prenait son terrain d'extension du côté de la Russie. , . „ L'industrie devait prendre un nouvel essor ; pour cela, elle devait acquérir de nouvelles sources de minerai de fer et de ch&rbon. Elle trouvait tout cela dans la région de Briey, les territoires charbonniers du Nord et du Pas de Calais et en Belgique. Tel est le programme quri fut arrêté dans un mémoire adressé nu chancelier de l'Empire par les six grandes associations industrielles et agricoles d'Allemagne. 11 s'agissait aonc d'annexer à l'empire tous les pays producteurs. Ce n'était pas tout. Voici comment le manifeste réglait le sort des populations ainsi ruinées : « Tous les moyens de puissance économique existant sur les territoires annexés, y compris la grande ••.t la moyenne propriété, passeront entre les mains allemandes. » , , On le voit, c'était simple. Quant à 1 indemnité qu'il était juste de prévoir pour les expropriés, c'était la France qaii était chargée de la payer. Le Bort de la Belgique était réglé sans appel. Notre pays disparaissait de la carte du monde. Il avait le grand honneur d'être incorporé dans la grande Allemagne. Voici ce que le manifeste «disait à son sujet : « Nous l'avons conquise au prix du plus noble sang allemand. Notre peuple es unanime à vouloir la garder. Garder la BL gique, c'est sans aucun doute une questio d'honneur pour nous. >♦ Quant à la France, elle ne serra pas suf primée ; on hii enlèvera ses bassins indus triels et son empire colonial, afin que le Anglais, disait le mémoire, ne s'en empê rent pas. Les industriels allemands n'espèrent pa non plus supprimer l'Angleterre ; leur air bition a des bornes. Ils lui enlèveroi l'empire des mers, cela suffit. A cet effet, ils exigent également la pus session de la région côtière voisine de 1 Belgique, à peu près jusqu'à la Somme plus l'arrière-paysade cette côte. Ils se prémunissent aussi contre l'aven'» ils ont la. stupéfiante audace d'écrire Ciî qi suit : « Après les expériences de cettt guerre, il est très naturel que nous n'exoc sions pas notre frontière à de nouvelles ir valions ennemies (?) en laissant à l'advêi saire les forteresses qui nous menacani surtout Verdun et Belfort. » Non seulement, ils cherchaient à ruine la France, mais ils voulaient la mettr complètement à la merci de leurs exigence futures. Telle était leur pensée et la voici expi: mée avec une brutale franchise : « Il faut enfin faire table rase du dan ger français. N'essayons pas les efforts d réconciliation auxquels la France a tou jours opposé le fanatisme le plus extrême Dans l'intérêt de notre propre existence nous devons affaiblir ce pays politiquemcn ot économiquement, sans ménagement au cun. Il est nécessaire d'imposer à la Fran ce (et même, parmi nos adversaires, à 1, France en première ligne) une forte indem nité de guerre, sans aucun égard' pou elle. » Est-il besoin d'ajouter un mot à cet éle quent aperçu ? Le tableau est-il complet? La Belgiqu* supprimée, la France mutilée, désarmé.? saignée à blanc, l'Angleterre diminuée, 1; Russie dépouillée de plusieurs provinces Tel était le rêve des pangermains à un mo ment où ils pouvaient s'abandonner à l'en! vrement d'une victoire certaine. Remarquons-le bien, il ne s'agit pas ô gens irréfléchis, d'orateurs de clubs ou d< journalistes à la solde des états-majors Ceux qui défendent ces idées sont les repré sentants des plus grandes associations in dustrielles et agricoles de l'empire. Aujour d'hui que les canons des Alliés ont émictt. leur rêve de domination universelle, ils 3t font humbles, soumis, pour demander grft ce aux vainqueurs 1 Rappelons-nous ce qu'ils auraient fait de nous s'ils avaient vaincu. RiilWîn Poïitiaue Allemagne Le Prince Henri de Prusso vient de publier une déclaration par laquelle, tout en affirmant sa fidélité à la patrie allemande et son désir d'aider le gouvernement régulier et légal pour arriver à un état de choses supportable, il se considère comme lié jusqu'à la mort à la personne do son Roi et le reconnaît commo son seul cner. Le frère de l'ex-kaiser espère, en outre, que tou s les membres de la maison royale auront les mômes idées que lui. „#<rvTVQ Voilà qui en dit long sur les Intentions do l'aristocratie prussienne. Ils travaillent tous pour le Roi do Prusse I Le gouvernement légal et régulier que Je Prince Henri a le très grand désir d aider, est encore loin d'exister. Ce qui gou-verno en ce moment n'est reconnu, par personne. Ce ne sont pas les révolutionnaires ,qui discutent avec l'Entente, attendu que les pays alliés n'ont pas encore reconnu lo rouvernement actuel, celui-ci n étant que le résultat d'un, coup de force et n ayant pas été choisi par la population ensuite u élections régulières. . On se demande quelle forme «aura le nouveau régime allemand... et la Constituante n'est pas encore réunie qui, seule, doit décider de la chose l Entre temps, des petites découvertes viennent confirmer ce que nous persistons a redire chaque jour, c'est-à-dire que, pour nous la révolution allemande n'est qu une façade Dans le bâtiment, les gens de l'ancien régime se concertent pour sauver le plus poss;ble du travail de Bismark et ne désespèrent pas de voir naître la division entre les alliés. , Leur insistance à vouloir s adresser peur tout au Président Wilson prouve surabondamment leur perfide intention. Les Etats-Unis viennent d'y couper court. E&pagno Un cabinet Romanonès a succédé à celui fle M. Maura. Son apparition aurait dû coïncider avec la défaite allemande. Cela prouve quo les cercles germanophiles en Espagne ont été tout puissants pendant la durée de la guerre. La chose est fort regrettable et nous sommes tentés de croire que l'Espagne y perdra plus qu'elle n'aurait cagné à rester franchement neutre On ne saurait oublier que des protestations énergiques des alliés ont dû avoir raison de l'assistance quasi-officielle donnée aux sous-marins "allemands nar les fonctionnaires espagnols de la surveillance des côtes. La zône espagnole du Maroc a servi do base aux émissaires allemands chargés de fomenter les insurrections parmi les tribus marocaines hostiles à lst France. Les consuls boches agissaient comme en pays conquis. Ôe n'Stait plus de neutralité qu'il s'agissait alors, mais plutôt de complicité semi-officielle. L'Entente n'aurait, certes, pas voulu accuser le gouvernement espagnol de manquer à ses devoirs, mais celui-ci aurait pu exercer une surveillance un peu plus sévère sur les agissements de ses fonctionnaires. Sa trop grande faiblesse, ou indulgence, ou imprévoyance — comme l'on voudra _ pourrait lui créer des désagréments très prochainement. Il est un Peu tard pour rappeler l'ambassadeur espagnol à Berlin et renvoyer les diplomates allemands de Madrid. Voilà des années que cela aurait dû être fait. C'est une politique un peu trop orientale ; elle sera loin de satisfaire ceux qu'elle a pu mécontenter. On attendait plus d'un pays qui devait tant aux alliés. Mais, nous répondra-t-il, ^ue faites-vous de la neutralité que je devais observer ? A cela nous objecterons que dans le grand drame qui vient de se jouer, il était possible, dès le prologue, de prendre une position plus héroïque que celle do neutre. Nous comprendrions encore cette attitude de la part de la Suisse, do la Hollande ou , des pays Scandinaves, directement menacés par l'Allemand enragé. Mais l'Espagne : Le pays des caballeros ! Ils étaient oubliés de longtemps, les chevaliers de Don Quichotte ! Leur loyauté, leur honneur, ont l'ait place à l'intérêt, et quand celui-ci est au cœur d'un clergé ou d'une aristocratie ger-manophile, il faut s'attendre à tout. Le peuple espagnol, lui, est resté enthousiaste de la Belgique et de la France, mais que pouvait-il contre un corps d'officiers ne jurant que par le kaiser 1 Néanmoins, la cause était belle et juste et capable de provoquer un beau mouvement en Espagna Seuls les Catalans ont. envoyé des volontaires et dos travailleurs à la France. Le reste de la péninsule a regardé vers ses presbytères e4 vers l'Escu-rial. C'était insuffisant, car les Allemands en ont profité pour mener intrigues sur intrigues et compromettre certain jour les bons rapports existant entre l'Entente et Madrid. Aujourd'hui que le succès a couronné no? efforts et nos sacrifices, le gouvernement du clérical Maura s'en va piteusement sans même pouvoir tenir un seul point de son programme, qui comportait entr'autres, la reprise par l'Espagne de Tanger et de Gibraltar. Cela n'a l'air de rien pour les profanes : c'est tout simplement la clef de la Méditerranée et la domination sur une partie de l'Atlantique. En réclamant ces deux points, les gouvernants espagnols obéissaient aux conseils allemands et faisaient acte d'hostilité vis-à-vis de l'Angleterre. Ne va-t-on pas tenir compte do cette attitude, au jour des explications décisives? Certainement, les alliés qui dominent le monde aujourd'hui, tiendront compte des intérêts populaires plus que de ceux des gouvernants. C'est ce que l'on paraît comprendre à Madrid. A notre avis, — nous l'avons déjà dit — il ne suffit pas de changer l'étiquette du gouvernement espagnol pour faire disparaître les petits griefs que l'Entente peut faire valoir. Il y a en Espagr e tout un régime de démocratisation à ins taurer envers et contre l'aristocratie, le clergé et un corps d'officiers de parade. Le jour où le peuple espagnol aura pu provoquer l'exécution de ce programme, il regagnera beaucoup des sympathies que ses gouvernants lui ont fait perdre depuis quatre ans. Le plus tôt sera le mieux, car c peuple est digne d'estime ! A M. L'ART DE MENTIR — w Ernest Legouvé a écrit : « L'Art de la lecture » ; Auguste Dorchain « L'Art des vers » et G. Lanson : « L'Art de la prose ». Il manque à cette biologie : « L'Art de mentir » à l'usage des jeunes Boches et de leurs copains, (certains Belges de triste mémoire. « Mentir comme un Teuton » deviendra un axiome dans le monde entier. Or, disait Grand'mère : « Enfants, qui est menteur... est... ou deviendra voleur ». Pauvre vieille grand'mère si tu avais connu Boches et Bochlines ! Mentir comme un voleur qu'on prend la main dans le sac. Nous en savons quelque chose par ces affreuses années que nous avons passées côte à côte avec les désertants des Iluns, des Hérules et des Vend aies. Entre le mensonge et la kleptomanie, la psychologie des foules découvre l'hypocrisie. Et c'est V\ le caractère saillant de la bochmanie. Un ami me disait : Il est bien ' difficile, mon cher, de définir la mentalité d'un Allemand. — Pas si difficile que cela, dis-je. Che elle l'homme... tu découvriras la bête. Cela saute aux yeux1, l'éducation pr mièro faussée est à la base du caractè: germain. Dès l'âge le plus vendre, le jeui Boche apprend de ses parents d'abord, < t ses maîtres ensuite, à mentir scieinmen On lui dit qiue la Bochnie est le centre, * .pivot de la _ Grande Guj.ture mondial qu'elle est l'astre resplendissant autoi duquel gravitent ses satellites, les peti Etats voisins et l'on vit. même dans ce r tains atlas scolaires, des nations figun y domine de vrais fiefs de l'Allemagne omr potente. Et puis, les philosophes et les p dagogues allemands ont largement entr s tenu ces idées géniales I les ont dêvelo P^f ensuite (dans !e gios Cerveau d< t Dcutschs-Primer, commander, assouplir,r genter par la force, telle est la ligne'e i- conduite. 'De ce peuple qui a voulu rêgn< 1 par la terreur Imposée à des nations uti ,, quement guidées par le <roeur et l'espr cnevaleresqua. ^ '» e de ses actes semble tout n j Corel à la mentalité allemande. Le r ! volvet. au poing, n'avons-nous pas vu, ci _ gens si humilies maintenant, faire lev< _ les bras, en guise de servilité, à des fer mes et à des enfants, commander un ver. , d eau par la force des armes, assassiner < pauvres cultivateurs qui obtempéraient • r pendant à leurs injustes réquisitions ! > 2 les avez-vous pas vus, vouloir faire fouI< .. aux pieds l'étendard national par nos in tituteurs ? Je les ai vus tuer impitoyabi ment 21 citoyens innocents sur'une pop lation masculine de 23 personnes dans i: pauvre hameau. Ne les avons-nous pas vi a dans la commune de Forêt, organiser >n vraie battue et tirer à la coursc, comn des lièvres, les plus braves, gens ! Ne son , ce pas eux qui ont martyrisé, à l'arriè; j d'un canon, un pauvre prêtre, vrai marty . mort sans le moindre secours ! Oui, j , . vu, de mes propres yeux, vu les poings c i braves ouvriers, bleuis et gonflés par l< . affreuses ligatures qui avaient servi ai: r Boches pour conduire ces bonnes gei comme des forçats, à l'assaut des forts. U . gardes-chiourmes des bagnes ne sont p; si cruels ! Et ces gretchens, dressées dar ) les autos, menaçant sur leur passa.ge ci , populations civiles inoffensives. N'allez pi l croire que ces choses vues sont les rém niscences d'un rêve préconçu ! Et le Bod: . a menti et il ment encore quand il nie dt . faits patents, qui se sont répétés dans toi «les ^coins de notre chère et malheureux » Patrie. ; Et nos fils morts en exil, nos filles vi< lées, martyrisées dans les cachots des posons, nos patriotes fusillés entre les mm sombres de la Chartreuse ! Que do sang ( . combien tout cela crie vengeance à ce au | ment où nous sommes victorieux!... 1, > joie des uns fait oublier la douleur de autres. Pas de sensiblerie à l'égard de ceux et d ; celles qui ont couvert nos prisonniers d'oi dures, qui les ont tiraîoiés mourants dan les « Moores » du Luncbourg parce que le I fvaves enfants avaient refusé do travaille contre leur Patrie 1 Ils mentent les boches quand ils nien ehrontément toutes ces canailleries. Il mentent les boches hypocrites quand L souriro sur les lèvres, ils viennent a'ffir mer que ce sont là tous actes inconscient des rebuts de leurs armées. Ils iqentent ces actes étaient commandés car il fallai terroriser, asservir, vaincre à tout prix. Et l'on voudrait excuser ou atténuer di telles infamies ! Je le répète, pas de sensi blerios ! Le mensonge, le vol, l'assassinat doivent être punis. Le code pénal est for mel lorsqu'il s'agit d'un simple pékin ; i l'est d'antant plus lorsque l'on a à faire i des têtes couronnées et à leur entourage. Et le peuple allemand est-il coupable ? Comme E. Zola, j'accuse et je répond: affirmativement. Co peuple l'a suffisamment prouvé pai ses nuées à l'égard des prisonniers, sej cria de mort, ses actes impitoyables â 1 égard de notre nation. k? nioment est vonu de payer les dettes, Qu'il paie ce peuple 9ans âme, qu'il pai( de toutes façons ; jamais il ne pourra racheter le san<" de nos enfants V. A. • OMS L'ALLEMAGNE OCCUPEE LA FLOTTILLE FRANÇAISE DU RHIN Paris, 13 (H.). — La flottille française du Rhin, dont les premiers éléments sont en route, comprendra des canonnières et des vedettes placées sous le commandement d un capitaine de corvette. Elle sera répartie en cinq groupes commandés chacun par un lieutenant de vaisseau et en second par un erfseigne. COMMUNIQUE BELGE DU 12 DECEMBRE Aucune modification dans le dispositif de nos troupes d'occupation en Allemagne. Pas d'incidents à signaler. Autour de l'Armistice On on tïer.t un ! Paris, 13. (Havas). — Le correspondant à Coblence, du New-York Herald, annonce que le général allemand Tenkeng, gouverneur du Luxembourg belge au début de la guerre, a été arrêté à Trêves et écrouê à la prison de Metz. On ne connaît pas exactement les causes de son arrestation, mai^ on croit que ce personnage vient d'être rendu responsable des assassinats commis par les Allemands à Arlon, au moment de leur entrée en Belgique.La romiso des sous-marins Cherbourg, 12 (H.). — Le cinquième sous-marin allemand est arrivé dans le port Ue Cherbourg. Reddition turque Londres, il2 (II.). — L'Agence lïeuter apprend quo S ad Pacha, commandant les forces turques opérant dans la région d'Aden, s'est rendu lo 11 avec son état-major.Les conditions de paix M. Wilson a énoncé 14 points en vue de la paix. M. Lloydi George en a officiellement publié 5. Ce sont * 1. Punition du kaiser ; 2. Obliger l'Allemagne à payer ; 3. Faire rentrer les soldats le plus tôt possible ; 4. Traitement équitable en faveur des soldats et marins revenus ; r- 5. Meilleures hlabitations et meilleure conditions sociales. 3- *e La date des préférasnaires de paî ie Nous lisons dans le Daily Mail : Le II est maintenant peu probable que le t. conférences préliminaires pour la pai le 'puissent avoir lieu avant Noël. Les prépt a, ratifs ne sont pas pour cela suffisamimer nr avancés. 'Les gouvernements alliés con La muniquent on ,ce moment entre eux en «vu r- de fixer la date de la réunion de leurs di ir i'égués. C'est 'ML Clémenocau qiui présider i- la conférence d'ouverture. ÉTRANGER if ^ ■ «t—S><ZE«— i- it ANGLETERRE 3.- M. BONAR LAW DEMISSIONNE e- Londres, A3 (.H.) — M. Bonar Law "S déclaré se démettre de ses fonctions d r chancelier du Trésor parce qu'il est, a-t-r- dit, surchargé de travail. *e le M. LLOYD GEORGE ET LA CONSORIPTIO: Le Daily Chronicle confirme qiue le goi >r vernement anglais serait en faveur de 1'; s- .holition de. la conscrinLion dans tous le 2- pays. h M. Davies, un des secrétaires de ÏY n Lloyd George, dans une déclaration faiti i- au nom du premier ministre, à un repri ie sentant de la presse, a déolaré que le pr< e mie: ministre espère y arriver à la pre t- chaîne conférence de la paix, ■o M. Lloycl George traitera la questio r.' dans son discours à Bristol demain. i! e LES GREVES DU LANCASHIRE £ Londres, 13 (H.) — A la conférence entr x M. Lloyd Georges et les représentants de s patrons et ouvriers de l'industrie cotoi c mère du Lancashire, on a établi les base ^ d'un accord en vue de mettre fin à la grôv 13 des ouvriers. Q •S LES RAIDS SUR LONDRES i- I.a. note q/ue l'Allemagne aura à, paye 6 pour les dommages faits par les bombai r- dements aux propriétés de civils est près s que terminée. Elle se monte à plusieur e millions cle livres sterling et comprend le dégâts faits par 00 raids d'aéroplanes e i- l>3 raids de dirigeables qui ont tué 1,41 ;- personnes et blessé 3,407. s Les points de chute ont été rendus pu t blics. On constate dans la liste que West i_ minster ot le pont de Waterloo n'ont ét i manques que de quelques mètres. La ca s tnedrale de Saint-Paul a failli être tou chae le 13 juin 1017. La station de Liver e P"9° . ®treet a été touchée plusieurs fois _ ainsi que l'arsenal de Woolwich. A Woo( 3 street, un incendi, a fait pour 12,500.0(X . irancs de dégâts. HOLLANDE ' LA QUESTION BELGE 3 nJj£l ,^a^e' (Havas). — A la seconde - cn^nbre, M. lerlaan, socialiste, a dit qu'i] i P. Pas nécessaire de résoudre la ques-. tion belge par la force des armes, mais ?? p-^r ^ Y0ie clu droit international. M Nelens, catholique, proteste au nom ; de la population limoourgeoise contre les _ calomnies de la presse étrangère à 3on , adresse et contre les menaces annexion-. nistes de cette presse. 99 pour .cent au [ moins de la population du LimLoîirg re-i Poussent avec indignation l'idée de voir remplacer le pavillon néerlandais par un autre quelconque. L'orateoir espère que le , gouvernement fera preuve de vigilance. ,, ~j* Vandewoort Vanzyp, protestant or-tnodoxe, estime que les déclarations de M. . \ angroonendael concernant les accusations sur les menées annexionnistes sont insufli-Sajntes. Il insiste pour obtenir des déclarations plus détaillées. M. Treub, démocrate, estime que l'attitude du gouvernement à l'égard du séjour de l'ex-kaiser est parfaitement correcte. En ce qui concerne le passage des troupes allemandes, le gouvernement n'a pas agi contrairement aux règles de la neutralité. Quant à l'annexion d'une partie du pays, il serait injuste de reprocher aux gouvernements alliés d'avoir ce dessein. M. le Ministre de l'intérieur annonce quo des notes ont été reçues par les gouvernements associés au sujet du passage des troupes allemandes. Ces notes seront publiées, ainsi que les réponses du gouvernement.I.d.5 bruits de démission du ministre des affaires étrangères sont dénués de fondement.ALLEft/SAG^S 'DIMINUTION DE L'EXTRACTION DU CHARBON Rotterdam, 13. — Suivant des renseignements puisés dans différents journaux, la production du charbon en Allemagne a diminué considérablement. C'est ainsi que dans les deux derniers jours, 5671 et 53(xJi wagons seulement ont été extraits des mi-nos de la IHlaute Silésie contre une production normale de 12.000 wagons. iDans le district charbonnier de la West-phalie Rhénane, la production était un de <i>es jours de 14,300 wagons contre 25,090 en temps normal. M}me comparée avec la production en temps de guerre, la diminution est considérable. La grève est de peu de signification.La grande cause de la diminution dans la production gît dans le renvoi des prisonniers dont, le travail était devenu fort avantageux. ILS ONT DU TOUPET M. Dernburg, ancien ministre des colo- 1 nies, parlant hier à l'Opéra de Berlin, déviant les organisations pacifistes, a dit entre autres : — Nos adversaires sont absolument aveuglés par la victoire et l'espoir d'un ric.he butin. Si on nous enlève toutes possibilités ! de concurrence, nous serons dans l'impossibilité d'accorder une compensation quelconque. Si nos prisonniers de guerre doivent rebâtir la Belgique et la France (Cris : Quelle honte !) nous serons tout juste comme les fils d'Israël autrefois, de simples esclaves contraints de rebâtir des maisons. » Nous protestons énergiquement contre cette violation du traité par nos adversaires et nous en appelons à la conscience universelle. Tous les peuples sont repré-hensibles pour leur diplomatie secr&e,leur itiilit.ii'isme, leur suprématie navale et leurs: appétits de conquêtes. La moralité et la fraternité devront être les premiers ' principes de la nouvelle .communauté. Les représailles sont la négation de l'idée de l'aistice. Une .paix de violence est inconciliable avec les quinze points du président 11 s Wilson auxquels nos ennemis ont égj nient adhéré. » l a réunion a voté une motion diem x dant que la Société des i.ntions ne soit ] un instrument pour la mise de l'Alilemaj s en esclavage économique. x ETATS-USMI3 i- UN NOUVEAU PRET A LA BELGIQt ,e Washington, 13. (Havas). — Le Trésoi de nouveau avancé à la Belgique la se a me de 3,200,000 dollars, ce oui porte le te des prêts consentis à 213,320,000 dollars hE VOYAGE DE M. WILSON Wasinghton, 13 (Havas). — Le présid Wilson ne rentrera pas aux Etats-U avant la fin de février. Le député iMJacai a demandé oju Cemgrôs de pouvoir étud les prêts à faire aux gouvernements ôtr gers. Il a déposé une proposition tend; à amender la loi relative à l'emprunt la liberté et permettant d'accorder de n veaux crédits aux Alliés penchant une JJ née après la signature de la paix. 11 M. WILSON ET LE PAPE M. Nelson Page, ambassadeur des Et; Unis à Rome, actuellement à Pans, cc ^ mimique la note suivante : « Les journaux ayant publié, ce mal une dépêche de Rome d après laqiuieMe L" serais allé au Vatican pour annoncer b secrétaire d'Etat que le Président des Et Unis rendrait officiellement fvdsite, le décembre, au pape et au cardinal G ' P'f1"') je vous prie de déclarer qu'auci p démarché de ce genre n'a été faite par r non plus que par aucune personne app tenant à l'ambassade des Etats-Unis à 1 me .En effet, aucune déclaration conc i nant 1 éventualité d'une visite en Italie président des Etats-Unis n'a été faite i moi ni par personne parlant en mon noi JAPOW - EXPLOSION A BORD (D'UN CUIRAS s _ Washington, 13 (Havas). — Une exr e sion de poussières de charbon s'est p duite à bord du cuirassé américain Dro lin, à Yokohama. On compte six moits trente blessési l LA . CONFERENCE DE LA PAIX . Yokohama, 13 (Havas). — Les délégi s japonais à la Conférence de la Paix se 3 partis ce jour pour l'Europe viâ San-Fn t "cisco. 3 : Dernières Nouvelles DE LA SOIRÉE L l —«zs-o-to». L'in'iïée du Président Wiîsi M. Wilson, président des Etats-Unis, < arrivé au port de Brest* vendredi, da 1 après-midi, à bord du «c George Washir ton ». Un accueil enthousiaste -lui a i «fait. Une heure plus tard, M. Wilson me tait dans le train présidentiel ejui allait conduire à Paris, où il résidera à l'hôl Murât, rue de Monceau. A son arrivée à Brest, le Georue !Wc liington était escorté par l'escadre de coi b^t américaine, comprenant le vaisseau combat Wyoming portant pavillon de i' mirai Sims ; deux divisions de vaisseai de combat et une division de destroyers. A deux heures, un vaisseau emportant 1 ministres français avait quitté la rade, q présentait uin aspect féerique, pour alli a r rf?u°ntro Président des Etats-Un Le débarquement du président eut li< •au port du commerce et après les réce lions, M. Wilson et sa suite se rendirent ia gare par le cours d'Ajot. Comme on le pense, sur le parcours < cortege, l'affluenoe était considérable. I giands préparatifs avaient été faits poi recevoir dignement le président Wilson. 1 puYaTiori^1 'iancé iaPF-el suivant à la p <« Citoyens, Wilson, Je président de grande republtaue des Etats-Unis, le char pion du droit ei.es peuples, celui dont Pnnclpes de justice, autant <rn celle des innombrables crtoyans soldats " son pays, nous a permis d'abattre ie mij Il ,\^e J.':ussien. Wilson nous lait l'hoi •nem de debaivjuer à Brest. ^'^£tMce,de cet, événement unkjii dans I histoire du monde n'échappera à ai cun de nous. Rompant avec la tradMon' isolement, le nouveau monde envoi" 1 ancien continent, à. l'Europe mutilée, be ï'jj s(es l'homme éminent qi WS.'P' 1>dfd d« la libre Amériflu, 0st 1 un'°n universelle des ,peuples m tnnïoP'H™' après 1>ffondremont des pui: sances de carnage et d'oppression. J-a population brestoise tiendra -Ï m an per1Sd.iTwSière gran?iose iWiWd VlfeS aux mamifestapons d'estime^ affection profonde qui se préparent » Bien que le Président ne dût faire onrtr court séjour ,à Brest, de magnSé^rt jouissances populaires furent SrgaSes < pondant toute la journée et ln if Brestois s'en donnèrent à cœur joie. ' ax/-/0U T1"! qu'à son débarquement M M ilson fut accueilli et acclamé frénétique ché de cette amiable attention. M. FEHRENBACH CONVÔQUERA-T-IL LE .REICHSTAG ? Berlin 13 (H.). — M. Eehrenbach, prési dent au Reichistag, a adressé une lettre cir C'.uaire aux membres de l'assemblée et ai soxumvarnt gouvernemental, faisant res-sortir qu il devient de plus en plus évident que les Allies refusent de négocier avec le gouvernement actuel. Il convoque donc 1 ancien Ro^hstag, se réservant de décider du jour et du lieu de la réunion. Le sexumvirât a répondu que l'assertion de M. 1< chronbaich était dénuée de fondement. Il répète et confirme que la révolution a mis fin à l'existence du Conseil fé-eléral et du Reichstag. Le sexumvirat avertit M. Fchrenbach epie s'il convoerue l'assemblée, il sera rendu responsable des conséquences qui pourront en résulter. L'ENTENTE OCCUPERAIT BERLIN T.a Deutsche Allgemeinc Zeitung, journal officiel de la République allemande,dit avoir reçu un radiotélégramme de Washington lui annonçant que l'Entente projette une occupation de Berlin. Le Vorwacrts confirme cette nouvelle. ra ■yitt'mw^Muu.nacsaBBBsaar.-mTy*»^»"— do- Il dit avoir depuis longtemps la certitude que l'Entente veut occuper toute l'Allema-m- gne : les Allemande doivent se préparer à )as cette léventualité. ^ne TOUJOURS LE PASSAGE DES ALLEMANDS DANS LE LLMBOURG Amsterdam, -13 (Havas). — Reuter ap- 2 prend qu'à la suite du récent passage des troupes et du matériel de .guerre allemand a à travers le Liinbourg hollandais, le gou«-,m" viernoment belge a prié le gouvernement tai néerlandais de lui accorder des facilités pour le transport du matériel <ie guerre a Anvers par l'Escaut 2nt UNE iDEFAITE BOLCHEVISTE j^8 Trieste, 13 (Havas). — Les journaux an-e0_ noncent que les Cosaques du Don ont rem-ler porté une importante victoire sur les BôiL-in" chevistes près de Nowochopevskin (District de Novonèche). Au cours des combats qui d0 durèrent deux jours, ils firent 11,000 pri->u_ sonniers et capturèrent 21 canons. in- LE GENERAL FOCH A TREVES Trêves, 13 (Havas). — Le maréchal Foch est. arrivé aujourd'hui après-midi, accom-,t&" pagné d'une suite de 40 personnes. 11 s'est m" rendu à l'hôtel où séjourne la connmissiem allemande d'armistice. Selon le Land.es-^ zeitung, le général Pershing'est arrivé ^a-je lement. au &ts LES ELECTIONS POUR 23 LA CONSTITUANTE nie .Berlin, 13 (Havas). — On annonce offi-10i^ ciellement que le gouvernement prussien a ar_ décidé que les élections pour la Consti-tuante prussienne auront lieu huit jours après celle de l'assemblée nationale aile-dû niande- ^ LE JAPON ET LA CHINE Londres, 13 (Havas). — On mande ido Tien-Tsin aux journaux que le Japon a décidé officiellement de refuser son aide fi-Sg nancière à la Chine, attendu qu'il est pro-ijable que -ce fait accroîtrait les complica-r<> tions .internationales. :k- t^ ^ Radio -Télégramme de Paris Communiqué par le G. Q. G. >nt m- LES TROUPES ALLIEES ONT FRANCHI x LE RHIN ^ Le 12 décembre, les troupes britanniques ont traversé le Rhin et ont commencé l'occupation de la tète de pont de Cologne. Le 13 décembre, eflics 'avaient atteint la ligne générale Obr-Kassel-Siegburg-Odenthal-Op-lanen. I.e môme jour, la 3e armée américaine a traversé également le Rhin et occupé la tôte de pont de Coblence. LES TROUPES FRANÇAISES A MAYBNCE De Mayence : Le 11 décembre, à 2 heures d-a l'après-midi, les premières troupes fran-,u çaisea d'occupation ont pénétré dans st Mayence. as Ee général Lecomte, commandant le 33e rr. corps, est entré dans la ville à la tôte de té deux escadrons de cavalerie et du 287e d'infanterie.n- Les fanfares ont joué de vieuxi airs le marche. Une ifoule immense et courtoise se pressait aux fenêtres et dans les rues pour voir défiler l'es troupes. La population se s- montre satisfaite de l'arrivée des Français, n- <ï,ue autorités allemandes, impuissantes -le à maintenir l'ordre, ont d'ailleairs récla-a. mees d urgence. AVEUX ALLEMANDS AU SUJET es DE L'ALSAdE-LORRAlI-NE ai La presse allemande inflige un cruel dé-gr menti aux radios de Nauen, qui s'évertuent s. à eiémontrer que les manifestations « théîb-:u traies » de Metz et de Strasbourg n'ont aur p- cune signification et que « la masse du à peuple » alsacien-lorrain n'éprouve à l'égard de la France que « froideur et mé-,u îlance ». Voici ce qu'écrit le Mùnchen Auas-)e ourger Abendzeitung, le 12 décembre : ir <( J -es .allemands d'Alsace-Lorraine vivrent >e depuis le retour des Français les heures les-d- plus ajnères de leur vie. L'accueil qui a été fait aux troupes françaises dans les villes a et dans de nombreux villages dépasse ce !. qtu il y a quelque temps les Allemands les a plus pessunistes jugeaient impossible. La ie Joie de la population s'explique sans doute le en partie par le sentiment de soulagement ' i_ qu eWe éprouvé a voir enfin finie la guerre !_ avec ses horreurs et ses priviations, mais il f,aire aucune illusion sur les sen-S i i n ?• lgrande ;nasse de la popuda-rîû i' sa volonté de se séparer ° France''11))116 emand et de s'unir à la li * —-=o®-2XK»— — .„r . ï LES SOTEËS El 1L1EMMIE 11,rpSsc 'L^eiuaT]de n'a pas les mêmes ' S ?iUe presse t)elSe- A peine les o'ii. ""-ils occupé leur territoire qu'elle :t sempresse de. reparaître, sous la censure belge naturellement. 1 <vVn "°,s amis nous .envoie la Neuss ' ™ nî f"' Zc,tu»!l (journal do Neuss-t sur-it un), qui est non seulement imprimé 3 en allemand, mais Qui contient également Pas mal de texte français. Voilà une idée > qui ne nous serait jamais venue1 si en . 1JU nous avions consenti à passer 'sous i les fourches de la censure hoche. Il est I vraj que le français du confrère teuton est Plutôt du « petit nègro », alors cela sauve les apparences. Pcmr 1 éclihcation de nos lecteurs, nous publions ci-dessou9 quelejues-unes des nou- ' fVrt,-l™r?llV10US Vuisons dans la gazette teutonne. Nous en respectons naturellement 1 orthographe : ^ ^PisC0Pal- —Dans un man-doment commun les évdques prussiens élèvent protest coiftre l'abolit de la surveillance ecclésiastique sur les écoles primaires aéerctée par le Ministère du culte. Iiofjman en marche. — Le Ministère prussien de culte prépare un elécret qu'aucun précepteur puisse être obligé de donner des leçons de religion. A partir du lie année, les enfants eux-mêmes ont à déterminer s Us vont faire part à ces leçons La livraison de Wilhelm II. - Comme . M. bmith, procureur de l'Etat déclarait à Javerpe>ol, le cabinet de guerre a conclu de demander au gouvernement hollandais la livraison de Wilhelm II. » Explosiosr. à Liège. — Par une explosiose ] ae_ (/). waggons chargés de munitions ont t éfco fait sauter en l'air. 100 personnes ont j k. et beaucoup d'autre blessés — T 'Bien informé le confrère). ' j Glanons maintenant, quelques échos dans les nouvelles de la ville : r Lçç troupes belges d'occupation sont arrivées à Neuss mardi matin et furent reçus au nom de la ville par M. l'oberburgmeis-ter Giclen. A midi fut publié l'arrêté qu'on tro-uve dans le parti d'annonces. Dans les mes s assemblait jusqu'aux heuics du soir une -grande foule. Sur l'Hôtel de Ville, le drapeau belge a été hissé. Un boji nombre tie personnes qut ont été trouvés à la rue pendant le temns fermé ont été saisis. Il est défendu de se rendre sur le territoire de la gare des marchandises du Vor-bahnof et de la gare du chemin do fer circulatoire. Un nombre de personnes qui ont été attrapés ont été faits prisonniers. Le Conseil municipal est appelé à uno séance pour aujourd'hui soir à -4 heures. Il s'agit de la pourvoyance du manque d'» travail. Plusieurs propriétaires qui avaient omis de remettre leurs fusils de chasse à la uo-Jice ont été appliqués de trois mois de prison et d'une amende do 3.000 marks. Voleurs. — Hier encore ont été arrêt o* plusieurs voleurs ainsi que le numéro (sic) des saisis est monté à trente. Aussi on i fait de la part de la police et des m-trouilles militaires plusieurs perquisitions domiciliaires. La Cour de Guerre Belge s'assemblera an-J-ourd hui à 1 Hôtel de Ville pour juger rur 30 personnes civiques qui ont été saisis à la gare des marchandises. Etat-civil. — Au mois de novembre, 45 enfants ont été nés, 18 garçons, 27 filles. Un enfant fut mort-né. 130 personnes sont mort, masculins, 66 femmes, 28 maria,-ço* furent conclus. * Dans le même . numéro on peut lire I arrêté signé du général Lemercier, a:de de camp du Roi, commandant les troupes belges d'occupation de Neuss. C'est à peu près la paraphrase de l'arrêté pris à Aix-la-Chapelle quo nous avons publié et dont le monde entier s'est délecté : Obligation.de rentrer à 7 heures du soir ; interdiction absolue do se réunir ; fermeture de tous les cafés, théâtres, cinémas; remise immédiate des armes ; désignation d'otages ; circulation de voitures interdite : pas de publication de journaux, d'affiches ou d'imprimés si ces documents ne sont pas 'Soumis là la censure ; interdiction de porter des armes sous peine d'être fusillé ; droit de perquisition ; suspension du service postal ; défense ele franchir le Rhin ou. de naviguer sur le fleuve ; suppression flo la circulation des chemins de fer et suspension du service téléphonique. Et l'arrêté termine : « Quiconque transgressera nos ordres, y, >» mettra opposition, ou ne les exécuter*»-» pas, sera arrêté sur-le-champ et fusil."» » sans autre forme de procès et sans pr-*-» judico des amendes à infliger à la ville m et aux habitants. » Commo on voit, on leur serre la vis 'à ess bons Boches et ils ont trouvé à (pli parler. LA SITUATION PARLEMENTAIRE • jgin * Do notre correspondant bruxellois - 12 décembre» La Chtambro n'a tenu qu'une séance cette semaine, maiis elle a été on ne peut plus intéressante et caractéristique. Presque tous les députés étaient présents et l'aspect de l'hémicycle évoquait celui des grandes journées parlementaires. Par contre, —i et c'est inexplicable — il y avait peu de curieux danfe les tribunes. De la discussion du projet d'Adresse, il ressort deux conséquences ; la première, c'est qu'il existe en fait une opposition contre le cabinet national, la seconde c'est que le suffrage» des femmes a très peu de partisans. A co double point de vue la séance a été très instructive. Lg <Si9Co<UF9 cfo M. Woeste M. Woeste, au centre do la droite, occupo toujours la même place épie jadis. Physiquement il n'a guère changé. Blanchi par i âge. il se tient toujours droit et ferme. En dépit de la guerre et les événements qui l'ont accompagnée, il n'a rien appris comme il n'a rien vu. 11 reste l'adversaire du S. U., de la liberté syndicale, mais le plus étonnant c'est qu'il soit encore partisar* de la Neutralité de la Belgique. Comment pemt se concevoir un pareil aveuglement ? Si notre pays n'avait pas été neutre il eut disposé d'une forte armée et, en 1914, nous n'eussions pas connu les horreurs de l'invasion, Notre neutralité nous -a été fatalo Ceux qui ont fréquenté le Parlement comme votre serviteur, pendant plus de trente-cinq ans, ont assisté, lors de la discussion du budget de la guerre, aux mômes inci-don,Vî. La gauebe réclamait l'iuigmenta-tion des 'forces nationales ; à droite l'on répondait qu'il était réellement odieux de douter de la parole des puissances. Et. c'est cette foi dans les traités qui a failli nous rayer de la carte du monde. La rÉposte do fVï. Paul Hyman» M. Woeste a dormi... Il a osé dire an lendemain de la Grande Guerre : « Y a-t-il lieu de modifier cette situation ? (sic) La neutralité a fait l'objet d'une loi de 1839 ; elle est encore approuvée par de nombreux publicistes (lesquels ?) et la question est susceptible de soulever des débats qui sortent elai cadre de la discussion du projet d'aelresse. » L'ancien leader est donc toujours partisan de la neutralité et, avec lui, des membres de la droite,-mais en petit nombre .Par contre, en ce qui regarde le S.U., ils sont de quarante -à cinquante environ M. Paul fHymans s'est fait l'écho du gouvernement et de la nation en répondant à M. Woeste. Orateur au verbe éloquent ,énergique, d'une forme littéraire toujours châtiée, il a donné une réelle grandeur à sa brève riposte. II a montré la leçon des événements qui n a pas profité à M. Woeste ; il a été le clairon des temps nouveaux Pendant qu'il sexorimait avec une ardente convîction, g,aucî.e soignait /ses IdécSara-tions d applaudissements enthousiastes et wand ilf eut terminé, une partie de la droite vint nnrr ses bravos à ceux Vie l,™r Ce fut un moment nr M m — 1\Ti SoydaIAn s'affirmait la ma-'nn ï!1' ,Pt 5Vssi l'opposition n Jin," ? ^ P<^ les députés restés si-encieux à droite, M. Woeste peut être sui-<i par quarante h cinquante membres au naximum. Iî n'y a donc, à priori, qu'une >ef.itr minorité décidée à combattre le mi-«stère. T,'incident Wo'este-Hymans, à œ rés nott* Ft !■ !'-ltu3tion d'une façon rés nette. Et lon^ne saurait trop procla- ! Pnni'aïr S"'ct'6s O1'atoire remporté par i Hymans. en communion fidèle iationaîe, ™ de Ia rcPrés®tation 4 ë?

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1832 tot 1940.

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