L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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27 januari 1918
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s.n. 1918, 27 Januari. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 09 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/zw18k76819/
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4£me Annee nsn ex nga & cerns Pimatîeiîe zy et lundi 2© janvier tyis L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. »I©aarraaS Quotidien des rrsatlra paraissant en Hollande Belge est notre nom de Famille. Toutes (es lettres doivent être adressées bureau de rédaction: N. Z. VOOHBUBflWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphones: 2797 et ÏTTJS. , ■ i■■■■■ i.■ i■ M mi Rédacteur en CheS s Gustave Jaspaers. Charles Bernard, René Chambry, Clomtié de R6daction.| gj^gle Painparé. Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour les militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.7Ô par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Le protégé iejra Htrinu. Espérons que S. E. le cardinal Mercier, dans la «olitude que les boches ont faite autour de lui, prépare, pour le jour de^la grande libération;, eea Mémoires. Il a été môlé intimement à notre vie nationale, il est un témoin privilégié. Sa parole, ses souvenirs, le récit de ce qu'il a vu ou entendu cous appartiennent. Ali ! sans doute, il sait des choses qui resteront éternellement scellées derrière ses lèvres closes; mais il en resta agsez d'autres, à dire, pour constituer, en notre faveur, une attestation qu il non# doit. Il accompagnera sans doute ses récits de pièces justificatives du plus haut intérêt. Dans ces dernières, nous lirons l'extraordinaire billet do von Hartmann, archevêque de Cologne, recommandant von Bissing. Noua en connaiesorts une phrase,^ rapporté© par «on Eminence elle-même à ses séminaristes, qui vaut, croyons-nous, d'être citée et commentée. ,,Je connais depuis longtemps le général von, Bissing, écrit le cardinal von Hartmann; c'est un homme loyal, protestant pratiquant, et il est désireux d'atténuer les plaies de la Belgique." Lo protégé du cardinal allemand a gouverné la Belgique en faisant aux Belges tout le mal qu'il a pu. Qu'il ait été protestant, pratiquant ou non, cela ne regarde que fia conscience. L'intéressant serait de savoir fî l'homme, recommandé par un Prince de l'église, prince allemand il est vrai, a justifié l'éloge que son protecteur a fait de lui, ou si au contraire il a mérité la flétrissure qui atteint déjà ea mémoire, pour n'avoir été qu'un fourbe, désireux avant tout, semble- t-il, d'exaspérer les plaies faites par l'Allemagne à notre malheureux pays. Les actes et les paroles de von Bissing contredisent singulièrement le billet que von Hartmann avait l'impudence d'adresser au Cardinal Mercier. Toute la carrière de Bissing chez; nous est marquée de duplicité, do fourberie et de cruauté. Ce Machiavel au petit pied a incarné à Bruxelles tout ce par quoi l'Allemagne nous est antipathique et répugnante. Il a été, auprès de nous, l'homme à tout faire des viles besognes boches et le représentant le plus complet du peuple qui ment, qui trompe et qui torture. Le 18 juillet 19.15, von Bissing fit couvrir les murs publics de notre pays de sa fa-td«use Lettre ouverte au peuple belge, dans laquelle il proclamait qu'il venait administrer le pays dans son intérêt propre et non pas dans celui do l'Allemagne. Il osait en appeler à notre patriotisme en sa faveur. „Tout Belge, disait-il, qui obéit à cette administration (allemande) ou seconde ses efforts na sert pas le pouvoir occupant, mais 6a propre patrie. Tout Belge qui résiste à l'administration établie.de fait ne nuit pas à l'empire allemand, mais à son pays, à la Belgique même, et telle manière d'agir n'est ni courageuse, ni patriotique." Et de la même plume, avec la même encre, il contresignait les arrêts de mort de milliers de nos compatriotes. Et cela ne suffisait pas à sa rancune et à sa cruauté exaspérées de l'inflexibilité et de la grandeur de notre patriotisme. Il envoyait presque aussitôt un rapport à Son Maître qui n'a pas été publié encore, mais dont nous pouvons nous faire une idée en relisant son testament politique. Ce dernier document, paru au lendemain de sâ mort, est la çontrepartie officielle, éclatante, cruelle de la Lettre ouverte au peuple belge. Ici, il n'a plus rien à ménager. Il est seul à seul avec sa conscience allemande. Plus de mesure à garder, de précaution à prendre. La brute conquérante apparaît dans l'exaltation de sa violence. «C'est un devoir sacré, écrit-il, de nous abstenir de rendre à la Belgique sa liberté... Il faut, au contraire, pousser la frontière jusqu'à la mer... Il n'y a qu'un moyen, la politique de la force. La Belgique doit être conquise par nous. Nous devons, pendant des années encore, maintenir l'état de dictature actuellement existant. La dictature, appuyée sur la force militaire, est la seule réforme administrative qu'on puisse choisir, etc., etc." Les flamingants, ou du moins ceux d'entre eux qui ont trahi la patrie b«lge, ont mis leur exécrable espoir dans cet homme. Se sont-ils aperçus seulement que von Bis-sing leur mentait comme il mentait à tous les Belges? Le 21 octobre 1916, en ouvrant, î'épée au côté, l'université allemande de Gand, il leur promettait d'être leur homme. „Cette université, parlait-il, constituera désormais, avec l'aide de Dieu, comme l'admirable colonne vertébrale d'une forte nationalité flamande." Et les aktivistes d'applaudir î C'était une duperie et un mensonge de plus. Si, à cette date, on avait pu ouvrir le testament, déjà écrit, on y aurait lu la contrepartie de cette affirmation publique. „Sans doute, avait écrit von Bissing, il faut protéger lès Flamands, mais on ne peut, en aucun cas, donner les mains à ce qu'ils deviennent tout à fait indépendants... Il faut, dès à présent, mettre tout fin oeuvre pour endiguer les espérances qui débordent à l'infini. Certain groupe de Flamands rêve d'un Etat flamand autonome, gouverné -par un roi et complètement détaché de tout autre Etat." . protestant pratiquant, pour nous ser- | *nr des paroles de von Hartmann, essaya de j se montrer tolérant vis-à-vis des catholiques belges. Mais cetts tolérance ne trompa personne, je crois, d'ans nos rangs. C'était de la part de von Bissing une simple tactique. H l'avoue avec son cynisme habituel. „Le catholicisme, écrit-il, est en Belgique et restera une force vivace ; pour poursuivre avec succès une action allemande en Belgique il est absolument nécessaire de : s®, i iea ues t'gtuua l ta ^01 u~Lra £/aaaaa i/a compréhension. ' ' Toute sa pensée, à ce sujet, est dans une lettre du 14 janvier 1917, à ■Stresemann: ,,J'ai dirigé avec une sage réserve et une sage modération une politique religieuse. Sans doute, il m'aurait été plus facile de recourir à des moyens de Kulturkampf, mais nous aurons besoin de l'Eglise si nous voulons un jour faire valoir en Belgique l'esprit allemand et l'action allemande.' Cette toléranoe ne l'empêchait pas d'ailleurs d'envoyer au peloton d'exécution des prêtres patriotes ! En réalité, von Bissing mentait aux Belges, à tous les Belges. Si on relit maintenant le billet de recommandation de von Hartmann à S. E. le Cardinal Mercier, il prend, à la lueur des documents secrets, qui furent publiés en Allemagne par les boches eux-mêmes, sa véritable signification. Relisez-le. Je n'ose plus le retranscrire ici. Von Hartmann a de singuliers protégés! Aussi, qu/Émd von Bis&ing, précédé par ce billet-là, se présenta à Malinos, chez notre Cardinal à nous, il fut reçu, comme il convenait, par 40 degrés sous zéro. ,,L'entretien, raconte son Eminence, se continua d'une façon très bienveillante, trop bienveillante, si bienveillante que je devenais inquiet et que je ne pus m'empocher de dire au gouverneur: —- Fort bien, mais vous représentez le gouvernement allemand, moi je suis Belge, et il ne peut y avoir entre nous- d'autres rapports que ceux qui existent entre nations belligérantes. ' ' Yon Bissing n'insista pas. Il bafouilla quelques mots et sortit la joue marquée de ce soufflet où son Eminence avait laissé un peu de pourpre... Auger de Busbeolc. ■ 1 '0<1 m le rôle des banqass allemandes km l'sxpgiisiûii inklriie et politique -w— M. Edm. Laskine écrit dans la ,,Liberté": En 1906, la ,,Deutsche Bank" était représentée dans les sociétés par actions par 101 directeurs et 120 délégués aux conseiils>-d'administration; la ,,Diskontc Cesellschaft" par 31 directeurs et 61 administrateurs ; la ,,Darmstadter" par 51 directeurs et 50 ad-minisfcrateurs; la ,,Dresdner Bank" par 53 directeurs et 50 administrateurs; la ,,Schaaf-hausenscher Bankverein" par 68 directeurs et 62 administrateurs; la ,,Berliner Iîan-delsgeeelilschaft' ' par 40 directeurs et 34 administrateure. Par conséquent les ,,six' ' grandes banques de Berlin disposent de 761 sièges d'administrateurs. D'après l'Annuaire des directeurs et administrateurs (1900), il y avait en Allemagne, en chiffres ronds, 12.000 sièges d'administrateurs: sur ce nombre 2918 sièges étaient attribués à 197 personnes seulement: M. Karl FuTstenberg, de la ,,Berliner Han-delsgese'llscihaft", était titulaire de 44 mandats, M. Eugen Gutunann, de la ,,Dresdner Bank", de 135 mandats. De même aux Etats-Unis, en 1906, la maison J.-P. Morgan et Cie était représen- i tes dans le ,,board" (conseil) de 5 banques, 50 compagnies de chemin do fer, 3 sociétés ; de navigation, 8 trusts, 8 compagnies d'as- ' Burances et 40 entreprises industrielles. J Cn conçoit que, dans ces conditions, ïe < rôle traditionnel des banques s'est modifié ^ et leur rayon . d'action s'est infiniment ( élargi. C'est cette évolution qui avait permis i aux financiers allemands de faire par exemple de l'Italie, par l'intermédiaire de 3a ' ,,Banca Commerciale Italiana", ,,une vas- : sale économique dé l'empire" et de ,,pomper ! peu à peu toutes les ressources financières, industrielles, commerciales, même politiques \ du pays". (Hauser: ,,Les méthodes alleman- , des d'expansion économique" )Par elle la banque est devenue le moyen de faire entrei et dominer d'ans toutes les entreprises industrielles d'un pays les agents et les pionnier» 3 du pangermanisme. Par elle enfin ,,la vie ' politique même des nations a été soumise à J des influences d'autant plus puissantes ; f qu'elles étaient plus dissimulées"; de l'aveu ( des spécialistes allemands en la matière, i ,,la politique bancaire a servi d'instrument c à la politique extérieure générale". Le I fceohnicien qui s'était, depuis des * années, consacré à l'étude de la ,,préparation et de z la conduite financière de la guerre", le pro- j fes&eur J. Riesser, de 1 'université^ de Ber- ^ lin, est aussi celui qui, dans son grand n ouvrage sur les banques allemandes, a posé f se principe sur lequel on aie méditera jamais t •isses: ;,les fournitures industrielles, les en- 3 breprii&s commerciales, les emplcds de fonds f' entraînent non pas seulement le capital et le travail, mais aussi ,,l'influence politique 13 l'une nation1 sur une autre". n P s: p Hommage m soldais e! civils belges, j i) n M. John Bail Osborne, consul des Etats-Unis ^ au Havre, a visité le front belge et la partie de la Belgique non occupée par l'ennemi. M. n Qsborne, consul à Gand de 1889 à 1894, com- d tnissaire général de la section américaine à ! ^ ['Exposition de Bruxelles en 1910, est un vieil \ s uni d© notre pays. Il a fort admiré notre armée, I a lui, dit-il, lui semble avoir atteint le plus haut i h legré d'efficacité. Les hommes sont en bonno e xmdition physique et morale; leur équipement h raut les meilleurs. La confiance dans la/ vie- t; boire n'a pas cessé de les animer. g M. John Bail Osborne ne loue pas moins le à courage de la population civile. Il a vu, tout n >rès de la première ligne de tranchées, une n uaison détruite en partie, mais encore, habitée. , r,i Do même, dans l'esprit indomptable des en- I "ants de la Colonie de Boitshoucke, il a vu le d <eflet naturel de l'Jjéçoïs.me de la pation belge p ï>out entière, t En Belgique. u piliap 9» usines belges Noie du Gouvernement beige. Le ,,Nieuwe Itottôrdamficho Courant" du 2 décembre dernier a publié le télégramme su vant daté do Berlin du môme jour : ,,Route propage l'assertion que les Allemands pillent c démolissent les usines belges pour empêcher 1 commerce belge après la guerre. L'Àllemagn a au contraire déjà, rien que dans son propr intérêt, tout fait pour rappeler à la vie l'ir j dustrie belge paralysée. Si elle n'y a réussi qu'e partie la faute en est exclusivement à l'Angfc i terre qui a refusé obstinément toutes I03 ter tatives faites pour pourvoir les usines belges e matières premières." L'Allemagne tente en vain de rejeter sur ai trui la responsabilité de la ruine de l'industri belge. Les faits et ses propres aveux la cor damnent. L'Allemagne est l'auteur direct du chômag industrj 1 en Belgique. Elle a saisi en 1914 et 1915 tous les stock existants de matières premières. C'est directement à cause d'elle que l'impor tatinn de matières premières n'a pu être or ganisée. En août-septembre 1915, un systèm< ayant pour but d'organiser pendant la guerri le ravitaillement des industries belges, sous de; garanties internationales analogues à celles qt protègent le ravitaillement en vivres, fut soumis au gouvernement anglais et accepté pal lui. Il ne restait, pour sauver l'industrie belge, qu'à obtenir l'adhésion de l'Allemagne Celle-ci fit la sourde oreille et le projet demeura forcément sans suite. Le gonvernemeni britannique, dans une lettre publiée par le! journaux, constata officiellement les responsabilités de l'Allemagne. L'autorité allemande a ensuite aggravé îfi plaie du chômage en interdisait les travaux publics et en réquisitionnant les usines les métaux et les cuirs pour des besoins militai res. Après quoi elle a institué le barbare sys tème des déportations d'ouvriers avec travail forcé en Allemagne, système qu'elle a dû interrompre officiellement, après quelques mois, devant le soulèvement de la conscienoe universelle, mais pour y substituer aussitôt le labeur forcé de la population civile dans des travaux de guerre, par ordre de l'autorité militaire. Ce système sévit toujours dans les zones d'étapes des provinces des deux Flandres, du Hainaut, doiSramur et de Luxembourg. Concurremment la pratique des réquisition: a été généralisée et appliquée notamment aus produits naturels et' fabriqués, à l'outillage aux moteurs, aux moyens de transport anime et mécanique. — Enfin, dos mesures fiscales e1 administratives ont été prises pour fermer les derniers débouchés des produits -belges en pays néuti'bs. Ces faits sont incontestables : ils sont établi par les très nombreux arrêtés et ordonnances de l'autorité allemande, officiellement publiés. Présentement, la rafle des dernières ressources économiques de la Belgique occupée est poussée à tel point qu'on enlève méthodiquement toutes les machines des usines réduites au chômage, tantôt pour les remonter en Allemagne, tantôt pour les briser et les utiliser comme mitraille. Le but de cet ensemble de mesures destructives est double: d'abord ravitailler l'industrie de guerre allemande, ensuite abattre la concurrence de la Belgique et s'assujettir plus tard l'industrie belge par les besoins mêmes de sa reconstitution et de son réoutillage. Les preuves recueillie^ 'à cet égard par le Gouvernement belge sont concluantes. Il est significatif que ce soit à des industriels allemands, concurrents directs des industriels belges, qu'on ait confié en général la tâche du dépouillement systématique des usines. Certains se sont autorisés de leur qualité officielle pour surprendre des secrets de fabrication. (Ex. à la fabrique de soie artificielle i'Obourg) et des procédés personnels d'exploitation ou de commerce. D'autre part, il a échappé à des personnages autorisés des aveux reproduits par la presse allemande et qui ne laissent point de place au doute. Ils s'échelonnent au cours des années 1915 à 1917 ; ils sont concordante et sont devenus de plus en plus précis à mesure que la guerre se prolongeait. Une foule d'entre eux sont recueillis avec fac-similés dans l'ouvrage le F. Passeleco, paru en 1917 : ,,Les déportations belges à la lumière des documents alle-nands". JDans plusieurs l'Allemagne jette vraiment le masque. A titre d'exemple, on peut so borner à rappeler pour une seule industrie, celle du verre, l'aveu du dr. Gotze, syndic de L'Union des Industriels verriers d'Allemagne ians la ,, Wirtschaf tzeitung der Z en tr al m ach te'' 'No. 40 du 10 novembre 1916, à savoir que les mesures prises par l'administration allemande >nt eu pour effet et doivent continuer d'avoir x>ur but ,,d'exclure de façon définitive la possibilité d'envois incontrôlables de verre belge lux pays étrangers neutres". Et quant au fait que l'Allemagne poursuit a destruction des usines dans un dessein mili-aire sans aucun égard pour les besoins écono-niques belges, ni pour le droit des gens, il suf-it de citer ces passages d'une note officieuse jarue dans la ,,Nordd. Allg. Zeitunig", no. &92 du 18 décembre 1917,. où l'Allemagne plai-le catégoriquement coupable : ,,Toutes, les mesures prises en Belgique sont nspirées des nécessités de la guerre. ,,La mise en exploitation sous le contrôle nilitaire de fabriques belges aux fins de ré-jaration de locomotives et d'automobiles, ain-i qu'en vue de la production do matériaux lour le front, s'effectue afin de dégorger l'in-lustrie allemande et d'économiser des trans->orts. L'enlèvement de machines et d'autres nstallations dans les usines belges est devenu técessaire par le fait que toute l'industrie al-cmande travaille à l'exécution de commandes le matériel de guerre"... ,,En dégorgeant le n a relié indigène de tous les travaux d'agran-[issement d'usines on accélère la production le munitions et autres matériaux" 5,Par uite de l'activité intense de toute l'industrie llemande, les machines-outils et autres instal-ations sont fortement mises à contribution ; lle3 doivent de temps en temps être parti élément remplacées par des machines neuves, andis que, d'autre part, les pièces de reohan-;e doivent pouvoir être amenées rapidement , pied d'œuvre si l'on ne vent pas voir dimi-tuer la production du matériel de guerre. Les lathines et installations utilisées à ces fins ont évidemment prises dans les usines belges. jq, destruction d'usines entières en vue [e la production de mitraille s'effectue tour maintenir à son- niveau açtmel la production de fer et d'acier en Allemagne ou, e>i j ment possible mais même évident que, dan; l'appréciation de toutes les mesures de l'auto rite militaire, la question de la continuation du travail dans quelques usines du pays occupa doive être subordonnée aux considérations ten rj dant à épargner la vie des soldats allemanclf et à protéger par le fait notre force nationale." r Quand, après ces aveux, on voit un télé-t gramme officieux de Berlin du 27 décembre e 1917, envoyé en pays neutres, réaffirmer que e l'Allemagne a déjà, rien que dans son propre Q intérêt, tout fait pour rappeler à la vie l'industrie belge paralysée, on est obligé de con-n stater une fois de plus que l'autorité impériale ^ aggrave ses exactions persistantes en Belgique occupée d'un manque délibéré de sincérité. a - Gonfr© les traîtres- e La Loge Belge ,,Nous Maintiendrons", de La Haye, a envoyé avant-hier, lo 2o janvier 1918, 3 le télégramme suivant à Sa Majesté Albert, Roi des Belges : s La Panne. Au nom des francs-maçons belges réfugiés . en Hollande, la Loge Belge ,^Nous Maintiendrons", à l'Orient de La Haye, à l'unanimité ; de ses membres, proteste de toutes ses forces : et de toute son indignation contre l'acte odieux i autant que ridicule de la poignée de traîtres i quis sous le nom de Raad van Vlaanderen, machinent avec l'ennemi la ruine de la Pa-• trie; renouvelle l'expression de son inaltérable , attachement aux institutions de la Belgique . libre et indépendante et crie plus haut que jamais: yive le Roi! Le Vénérable Maître, TOBIB CLAES. Traîtres et rebelles Après s'être révoltés contre le' gouverne^ ment établi de leur pays, voici que les catholiques flamingants et aktivistes se révoltent contre l'autorité religieuse. Il n'y a que contre l'autorité boche que ces gens-là ne se révoltent pas. Il est vrai qu'ils ont des raisons sérieuses de la respecter. Les feuilles éphémères qui, depuis la guerre, ont poussé en Belgique comme champignons en temps do pluie et qu'arrosent les fonds secrets reptiliens, — comme la ,,Gazet van Brussel" de Reno De Clereq, ,,Het Vlaamsche ( Nieuws" du docteur Borms et de Raf. Vor-hulst, ,,De Eendracht", le „Nieuwe Gentsche Courant" — battent depuis quelque temps la 1 grosse-eaisse autour d'un comité présidé par , le docteur Claus et qui s'est proposa d'organiser une souscription publique pour\ oftrir un calice d'or à un certain aumônier, l'abbé Van der Meulen, lequel s'est dernièrement, par , ses intempérances de langage antipatriotique et aktiviste, attiré les sévérités de ses supérieurs hiérarchiques. Les cas de ce genre sont heureusement fort rares dans le clergé belge, dont l'attitude, depuis la guerre, a en général été admirable et qui s'est patriotiquement groupé derrière son chef éminent, lo Cardinal Mercier; il a suffi qu'un seul de nos prêtres so fasse remarquer par des manifestations incongrues de flamingantisme pour que la bande des valets à la solde do l'Allemagne lui décerne les palmes des héros et des martyrs. On est martyr à bon compte chez ces messieurs! Donc, à grand renfort de réclame, on est parvenu, en frappant à toutes les portes et à tous les goussets, en prodiguant les promesses et même souvent les menaces — payez, ou gare les Boches! -— on est parvenu, disons-nous, à réunir — soyons précis — 3.380 francs et 87 centimes, et cela a permis d'offrir à ce prêtre en rébellion contre son Cardinal et contre son Roi un calice qui n'est pas d'amertume.Remarquons qu'on a mis cinq mois pour réunir cette somme, ce qui prouve que les efforts des organisateurs ont dû être laborieux et, lorsqu'il ne s'agit plus de pérorer derrière une table d'estaminet et qu'il faut ouvrir son porte-monnaie, ces gens-là perdent beaucoup de leur enthousiasme. Les frères tapeurs du ,,Fonds Van der Meulen" — le docteur Cla,»s, Raf Verhulst, J. Sips, De Cock, J. Schaeps et l'illustre Loquet — n'en font pas moins étalage d'une satisfaction sans éga-le et annoncent à grand tam-tam dans leurs feuilles de choux que la souscription reste ouverte... en prévision d'un imitateur toujours possible de ce singulier aumônier. Propagande défaitiste Sous les auspices de l'autorité bcche, qui paie les frais à caisse ouverte, la propagande en faveur d'une paix immédiate, en faveur d'une paix allemande, se fait tous le3 jours plus intense. Mercredi dernier, à Anvers, salle van Wezenbeke — siège do la Ligue flamingante :— le sieur Armand Simoens faisait une conférence publique, où, sous prétexte de s'oc- j cuper de questions ouvrières et sociales, il a j fait le procès du gouvernement belge et lui a reproohé de ne pas demander la paix à tout prix, fût-ce au prix d'un avilissement de la Belgique. Et dinVanche, c'était à Turnliont. salle De Spiiegcl, que se tsrAit un meeting on faveur dé là paix, au cours duquel une certaine Anna Mortelmans, le professeur Lam-brichts et le sieur Bellefroid ont prononcé des discours pour prouver que, l'Allemagne ayant le besoin le plus pressant de cesser les hostilités, les Belges se devaient d'accepter ses conditions de paix, au risque de devenir Allemands eux-mêmes et de préparer leurs enfants à porter dorénavant le casque à pointe. Retenons les noms de tous ces propagandistes à la 6olde des boches, de tous ces orateurs de la tournée de ,,Vredesmeetings'', qu'organise l'envahisseur avec le concours des traîtres du parti aktiviste. L'influence de leur odieuse propagande est nulle, leur auditoire étant généralement composé de quelques curieux et de poîicemen allemands,, mais leur culpabilité n'en reste pas moins toute entière. On réglera le compte de ces malheureux après la paix. Le Régime de la Terreur. Le lundi 14 janvier, dit , Le Courrier de la Meuse", quatre-vingts civils dé Stekene, âgés de 40 à 45 ans, ont été emmenés par les Allemands et sont obligés de travailler aus environs de St. Paul, entre Eemseke et Sti. Nicolas^7aes. vm ^ m. u ^ «s» L'administration communale d'Anderlecht a acquis un terrain de 1 hectare 15 ares dans le quartier du Potaerdenberg, à l'angle de la rue "Willemyns, à l'effet d'y édifier une nouvelle école gardienne et ultérieurement tout un nouveau bloc scolaire. La densité de la populi-tion dans le quartier rural du ,,Broek" exigeait la oréation de la nouvelle éoole, dont on prévoit pour l'avenir une rapide extension. * * * Il y a quelques jours, le nommé Henri 8..., dit ,, Gribouille", domicilié rue Heyvaert, détenu à la prison de Saint-Gilles pour un vol avec effraction commis boulevard Ans-pach, devait comparaître devant la 8e dham-bre de la Cour d'appel, lorsqu'avec l'aide de son frère il parvint à s'échapper de la salle d'audience et les gardes bourgeois no parvinrent pa3 à le rattraper. Ayant appris que le dit Gribouille était rentré chez lui, M. l'officier inspecteur de police Ertel se rendit rue Heyvaert, accompagné de plusieurs de ses agents. Dans les escaliers de la maison, M. Ertel rencontra un individu qui descendait. Il lui demanda: ,,Est-ce vous, Sij ?" L'individu répondit: ,,Oui, c'est moi!", mais en même temps il lançait à M. Ertel un violent coup de pied en pleine poitrine qui le fit tomber en arrière, puis il se sauva dans sa chambre en disant qu'il tuerait ceux qui voudraient le capturer. Quand les policiers eurent enfoncé la porte, S... se trouvait près de la fenêtre; il était armé d'une hache et il en menaça les agents. Il fallut parlementer pendant une demi-heure avec le bandit avant qu'on pût le décider à se rendre. L'individu n'était pourtant pas celui que les policiers recherchaient. Au lieu de Henri S..., c'était son frère Félix. 11 a été néanmoins emmené et mis à la disposition du juge d'instruction. ir' * » Dans sa dernière séance, le Conseil communal d'Etterbeek a discuté en bloc l'adoption de certains cours d'adultes et la modification des contrats des écoles acceptées. M. Iiannotiau dit que la gauche est ad-1 versaire de l'adoption des écoles libres et surtout de toute aggravation des charges pour les contribuables. M. De Ridder est d'avis que les instituteurs des écoles libres sont mal payés et réclame pour eux ainsi que pour les institu- ' teurs des écoles de petits frères les mêmes traitements que ceux des instituteurs officiels.D'après M. Hannotiau, les cours d'adultes que la majorité veut adopter font double emploi avec ceux qui sont institués par la commune; ils n'ont donc aucune utilité, sinon de favoriser l'enseignement catholique. M. Decort, échevin de l'instruction, dit que la proposition du Collège tendant à l'adoption des écoles libres a pour but d'améliorer le sort des instituteurs de ces écoles qui ne jouissent que d'un traitement de 1.200 ^r. Les propositions du collège sont finalement adoptées par 10 voix contre 9. * * * Un jeune homme d'une vingtaine d'années, voyageur de commerce, vient de gagner le gros lot de 500,000 francs au dernier tirage des emprunte de la ville de Bruxelles.Cinq cent mille francs qui vous tombent du ciel, voilà qui est fait pour dérouter à cette époque où l'argent acquiert une valeur extraordinaire ! L'heureux * gagnant se trouvait au café quand il apprit la bonne nouvelle. Il en ressentit un tel coup que, momentanément, d'ans une syncope, il oublia qu'il était demi-millionnaire.* * * Les édiles do Bruxelles ont installée la plus grande buanderie publique aù milieu de la capitale, place do Louvain, 25, dans les bureaux d'administration et de rédaction du ,,Soir". A Anvers Le tribunal correctionnel a eu récemment à juger une affaire de détournement et recel de marchandises d'un magasin de ravitaillement, lard, saindoux, riz, cacao. Quatre prévenus: un jeune homme de 23 ans qui dirigeait le magasin; son oncle et sa fiancée et un employé de pharmacie. Ces trois derniers avaient reçu ou acheté des rations détournées par le premier, déjà condamné antérieurement à une peine d'amende conditionnelle pour faits de même nature. Lo ministère public a requis sévèrement. Le premier inculpé a été condamné cette fois à 2 années d emprisonnement et 26 fr. d'amende; le deuxième à. 7 mois et 26 fr. ; la jeune fille à 4 mois et 26 fr. avec sursis. Le quatrième a été acquitté. Sa bonne foi a été reconnue. Le Comité National s'est porté partie civile et a demandé et obtenu 1 franc de dommages-intérêts. Sept personnes, dont un ouvrier de magasin, étaient poursuivies pour fraude au préjudice du bureau de distribution d'avoine pour détenteurs do chevaux. Il s'agissait d'une valeur de 450 francs. On a prononcé des condamnations 6'élevant respectivement à 16 mois d'emprisonnement, à 8 mois, à 5 ' mois, etc. Deux acquittements. * * * Près de l'Escaut, entre le polder Prosper et le polder Louis, les Allemands ont construit'une grande tour pour servir de poste d'observation. Une autre tour semblable est en construction à La Clinge. Dans les intervalles des forts, les 'Allemands construisent de nouvelles redoutes. ! A Verviers Le théâtre du Vieux Bourg continue de jouer. Il vient de donner ,,Mireille" en < l'honneur de Gaston Dupuis, artiste drama- 1 tique, frère du directeur du conservatoire. 1 H y a un an \ 27 janvier 1917: Les BriUmmiqucs s'empa- < rem d'une importenrde position allemande vers le Tran-sloy et font 360 prisonniers. 28 janvier 1917: É11 Roumanie les Russes enfoncem\t les lignes ennemies sur un front de 8 verstes de part et d'autre, de la chaussée de Kimpafown'% à î L'Œuvre do la Santé à l'Enfance Belge Comité central: 78b, Oude SchcvemngscKt wcg, La Haye Bureaux: 192, Badfouisstrctot, Schcvenhbgue» La Santé à l'Enfance", comme on s'est accoutumé à l'appeler, est parmi les manifestations les plus înt^-essantes des oeuvres créées en Hollande à l'occasion de la grando guerre. Qui n'a 6uivi avec émotion et sympathie ces cortèges de petits enfants amaigris, loqueteux, leur pauvre bagage au dos, mais réjouis par la perspective de huit semaines - grasses et libres, que cette oeuvre accueille à la sortie de Belgique, à Roosendaal et à Maestricht, et qu'elle disperse dans la Hollande entière, pour les renvoyer, suralimentés, réconfortés, habillés, chaussés, le baluchon gonflé de bons vêtements, derrière le fil barbelé. La „Santé à l'Enfance", placée sous le haut patronage de Monsieur van Vollcn'hoven, Chargé d'Affaires de Sa Majesté la Reine des Pays-Bas à Bruxelles, est dirigée par deux comités centraux indépendants l'un de l'autre, mais travaillant au même but; l'un siège à Bruxelles, l'autre à La Haye. Le premier, aidé de sous-comités dispersés dans les neuf provinces, choisit en Belgique les enfants auxquels l'oeuvre s'intéressera. Ce sont les plus anémiée, les prétuberculcux, les plus malheureux qui ont la préférence. Leur foi ou 1 leur loi n'importo pas. Il suffit qu'ils soient belges et misérables. Ce souci du respect de la liberté do conscience est extrême. Pendant le séjour en Hollande .seuls seront conduits aux offices religieux ceux qui le demandent et dont les parents en auront manifesté le désir. C'est l'article 16 du règlement. Une fiche dressée en Belgique accompagne chaque enfant. Elle décrit son identité, son état de santé, les soucis d'opinion que manifeste sa famiille. Elle assure l'indépendance morale de chaque petit. Le second comité, dont les bureaux se trouvent 192, Badhuisstraat, à Scheveningue, assure la collecte des ressources, l'administration centrale, la répartition des enfants dans les Pays-Bas. Des médecins expérimentés et d'un dévouement continu font partie du Comité, conseillent, examinent et contrôlent. Un comité d'honneur, composé de membres de la légation de Belgique et de personnalités ea vue, tant du monde hollandais que belge, assure à l'oeuvre le prestige nécessaire. La ,,Santé à l'Enfance" compte actuellement neuf sièges secondaires. Le sous-comité de Flessingue a loué le ,,Grand-Hotel du Strand" ; son personnel se compose de dames et de jeunes filles belges. L'oeuvre y place de préférence des enfante rachitiques, et ceux pour qui l'air de la mer est spécialement recommandé. L'hôtel abrite 120 enfants. Le sous-comité de Middelbourg est installé dans une belle et spacieuse maison particulière. Là aussi des dames et des jeunes filles choisies parmi nos compatriotes se consacrent aux soin* à donner aux cinquante enfants de la colonie. Le sous-comité de Bergen-op-Zoom et d'Ossen-drecht possède deux villas, qui abritent 80 enfants. L'organisation y est identique à colle des sections précédentes. Le ^ sous-comité de Breda a organisée deux colonies, l'une au profit de groupes successifs de 50 enfants faisant en Hollande un séjour de deux mois, l'autre pour cent enfants envoyés aux Pays-Bas, à la demande de leurs pa. rents, pour la durée de la guerre. L'instruction 'y a été organisée par les soins de la ,,CéntraaI Commissie voor Onderwijs". Le sous-comité d'Arnheni est une double organisation néerlando-belge. L'installation des 25 enfants de la première colonie est due à la munificence d'un grand propriétaire de la région qui a offert gracieusement à l'oeuvre un domaine ancien. Cinquante enfante reoueillis pour la durée do la guerre forment la seconde colonie qui s'est installée dans une villa moderne et spacieuse due à la générosité d'un philanthrope hollandais. Un instituteur et une institutrice belges veillent à l'instruction de oes enfants. Les sous-comités d'Eindhoven et de Rosen-daal surveillent 7_ colonies. Ce sont des établissements hollandais dirigés par des religieuses catholiques et situés dans les environs de Bois-le-Duc. Eindhovcn et Roosendaal. Ces établissements sont réservés aux enfants dont les parents indiquent formellement leur désir de les voir accueillir dans des établissements religieux.La colonie d'Egmont aan Zee comprend les importants établissements de la ,,Centraal Ge-nootschap voor kinderherstelling en vacantie-kolonies" qui, en été, servent de séjour de vacances aux enfants hollandais. L'administration de cette? société a bien voulu depuis deux ans, pendant less mois d'hiver, de novembre à avril, mettre à la disposition de la Santé à l'Enfance ses locaux d'Egmont aan Zee ainsi que son personnel. De l'avis uuamme de ceux qui ont visité cette installation, les enfants y sont soignés avec un zèle, un dévouement auxquels il est difficile de rendre assez d'hommages. Une nouvelle colonie vient de s'ouvrir à Maestricht, où la ,,Santé à l'Enfance" héberge 50 enfants pour la durée de la guerre. Depuis les débuts de l'oeuvre, née en septembre 1916, les colonies de „Santé h l'Enfonce" ont abrité 7862 enfants bénéficiant d'un séjour temporaire, et 1171 enfants hébergés pour la durée de la guerre. Des 7862 qui ont vécu la cure de rétablissement physique de deux mois 2911 ont été reçus dans des installations laïques hollandaises, 2004 dans les institutions catholiques hollandaises, et 2947 dans des institutions laïques belges. Au début de l'oeuvre des_ esprits très avertis n'étaient pas sans exprimer la crainte de voir l'initiative favoriser le relâchement des iens familiaux. Ils estimaient nécessaire le naintien des familles sur le sol natal. Us craignaient la dispersion des enfants. La gravité le la situation au pays, le souci de la santé >ublique écartèrent insensiblement mais tota-ement cette opinion. Si l'on rapproche des chiffres donnés ci-lessus le renchérissement de la vie accentué chaque matin, la nécessité d'un régime excep-ionnel et de cjualité, on ne s'étonne pas que, nalgré tous les dévouements, l'entretien d'un mfant représente environ 1 florin par jour et [ue le budget de chaque mois n'est pas infé-ieur à 22.000 florins. C'est dire aussi que cette îotice est un appel pressant et renouvelé à la sharité. Mais qui le trouvera abusif s'il connaît les ésultnts obtenus par l'oeuvre, des centaines l'existences sauvées — il ne s'est produit que 1 décès depuis que l'oeuvre fonctionne — une emarquable restauration physique des enfants, - l'augmentation de poids varie, de Sf à 8 :ilps après 8 semées de

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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