L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 23 Juli. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7w6736n341/
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E 4è«e Année N° 136© S cents Mardi 33 Juillet 191© L'ECHO BELGE L'Union fait ta Force. Journal «ïMotîdâen «lu matin paraissant en Hollande Belge est notre nom de Famille. T.„tcs les lettres doivent être adressées au b-,rearderéciaction:N.Z. VOOHBUBOWAL 334-24©, AMSTERDAM. Téléphones: 3797 et >775. _ Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. [>om:,A de Bédaciion-I Charles Bernard,René Chaœbrï, 1 K"aact'Qn.) Emile Palniparé. Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger il. 2.00 par mois. Pour les rtilitaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payable tar anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Deux formules [ M le vies-amiral de Hintze, nomnié ai 1 posta de secrétaire d'Etat aux affaires étran Ijères ds l'empire allemand a aussitôt ted| Eraphié à son collègue autrichien, M. Iwn ta Burian, qui lui a répondu. Les temp. ITnous Vivons ont ceci d'extraordinaire que son i-ou d congratulations entre Eifff!» A- ^torêt.E; f]etélégramme de M. de Hintze est d autant plus •«rrtan^U^a»°rrS'#^ fivantle Ssfcag avant le mois do novembre prochain. Nous n'avons dono point a nous étonner outre mesure qu il ait choisi |un moyen généralement usité pour parler & '-'en dire, afin de dire quelque chose ' Voyons ce que dit M. de Hjnto. Ce n est ' qu'un mot, un simple adjectif, ou nous dis Serncns tout ensemble une mentalité et un .prc «ranime. Nous le trouvons dans la for-Kmfe finale de son telegramme red.gee |£L» suit: „Je considérerais ■et Krand bonheur qu'avec 1 aide de Dieu et Bans un avenir rapproché nous puissions f( - ■ les résultats de notre alliance ■éprouvée par une paix victorieuse et hono- Jïable". , I La politique de M. de Hintze se résumé fconc dans ce programme: une paix victo-f .rieuse, c'est-à-dire une paix allemande. Et [voilà qui rend un tout autre son, en effet, [que 1© discours désabusé qui coûta ea place f a M. de Kuhlmann et les déclarations que Rit M. de Hertling à la commission, prmci-tpale du Reichstag. Depuis que l'empereur. ■Guillaume a mis à la porte Bismarck, c est-là-dire depuis le début de son règne, ne Ifouffre pas de ministres et ne veut etre Servi que par des valets. Il l'a rapp&le a JM. de Kuhlmann, lors.de la scène- orageuse foui précéda la démission de ce dernier, au [grand quartier général. M. de Kuhlmann Evait o é douter de la victoire. Guillaume :I1 institue cette victoire en dogme et il a chargé maintenant M. de Iiintze de propager l'Evangile de la paix allemande. Les circonstances jeuent un mauvais tour a M. de Hintze. Au moment où ce vice-puniral saisit la barre, l'orage s amoncelle. Ludendorff a déclenché sa cinquième grande offensive, celle qui doit tout emporter. C'est tjnênie parce que dans l'esprit de Ludendorff |et de l'empereur cebte-cnensive devait tout ■balayer (levant elle que KuMmann avait lété saccë et que Hintze avait été mis à sa [place. Or, cette offensive n'emporte eb ne \ balaye rien du tout. Elle est bloquée dès le >début par la sagesse do Gouraud et 1 héroïsme de ses soldat?-. Elle ne progresse au sud de la1 Marne que pour évoquer le tableau tragique et ridicule des Autrichiens bloqués eur le Montello entre le feu italien et les eaux démontées de la Piave. Mais, le coup ainsi paré, Fcch riposte. Le général von Bohm suit immédiatement l'exemple qui lui avait donné un mois auparavant son collègue autrichien le général Borouvic: il f... le. [camp. Une deuxième fois, la Marne u^rque [la limite d'une formidable ruée, aliéner.de, [et s'inscrit dans l'histoire comme une [grande victoire française. |, Cette victoire est du 18 et du 13. Le télégramme de M. de Hintze est du 20. M. de [Hintze est-il sourd à la leçon des événements 'eu est-il assez naïf de croire les commentaires du bureau Wolff qui appelle tout simplement une victoire allemande la perte de plusieurs centaines de kilomètres carrés de terrain, de 20.000 prisonniers et de 400 canons' Et si le bureau Wolff prétend que Fcch, en contre-attaquant, n-a fait que précipiter l'épuisement de ses réserves, M. de Hintze sait bien que, tout au contraire, l'entrés en jeu des réserves américaines a permis à Foch de frapper son coup, et que ces réserves, au rebours de celles de l'armée allemande, sont inépuisables. Mais^voilà: si M. de Hintze raisonne, le secrétaire d'Etat, lui, ne raisonne pas. Il n'est qu'un bureaucrate et il n'exécut*^ue des ordres. Et si c'est l'avis du grand quartier général, pomme Wolff veut le faire croira, qu'en se repliant au nord de la Marne les Allemands Bit) accompli un des plus brillants faits i 3'armes de la guerre, ce n'est pas M. de aintze qui le contredira. Nous, nous constatons que le 20 juillet, le lendemain de la Victoire de Fcch qui renverse du tout au but la situation militaire sur le front d'occident, M. de Hintze, au nom de l'enxpe-■eu.r_ et du grand quartier général, s'en ieiit toujours à la formule d'une paix alle-nande par la victoire allemande. Quelle est maintenant la réponse de M. îurian, le ministre dos affaires étrangères le la Double Monarchie, à M. de Hintze? 'as n'est besoin d'en citer davantage que es trois"-mots: une paix honorable et juste, icur marquer toute l'opposition qu'il y a ntre les deux conceptions, allemande et «utrichienne. Berlin dit: paix victorieuse; Tienne répond: paix juste. C'est qu'à [iemie, surtout depuis la dernière expé-îence de 1.1 Piave, on est beaucoup revenu e la victoire, un mot dont on peut dire ju'il n'est pas autrichien comme impossible l'est, pas français. Par exemple on n'y a as davantage la notion du mot: juste et ? n'est pas par amour de la justice que M. ;urian appelle de ses voeux une paix juste, 'est tout simplement parce qu'il croit que îtte formule a plus de chance d'être ac-?ptéo par les alliés. Il mendie la paix que l de Hintze prétend encore impeser par 1 forco des armes allemandes. A un certain degré l'on peut dire que Autriche est mûre, mais son sort est lie - X dç Scidler vient de nous rapprendre - plus étroitement que jamais au sort de Allemagne qui, elle, n'est pas encore ■ure. Mais elle mûrira sous les coups de coh et de ses soldats, et M. de Hintze oe curra pas indéfiniment prétendre avec Wolff qu'à chaque fois qu'elle » ! a't l'.a'.tre l'Allemagne remporte une vie- j oir®' Enccre quelques victoires comme / celle-ci et c'est la notion de la justice elle-même qui pénétrera dans les cerveaux allemands.Charles E^riard. , — La Belgique porîe-paroSe de S'univers.... Dans la Iutt9 de géants, -Jes Belges combattent comme des séants... Sous le titre ..Les Belges", le journal de Copenhague, Kobenliavn, publie un article fort élogieux pour la Belgique. En voici une traduction : ,,11 y aura bientôt quatre ans que les Belges se jetèrent contre les masses allemandes à Visé et à Liège. Sous peu reviendra aussi cet anniversaire qui rappellera l'invasion dévastatrice de la Belgique, de la Meuse à Bruxelles, Charleroi et Mons ; dé Louvain à Anvers, Gand, Bruges et Ostende. ,,Après tous ces noms nous citerons encore Ypres, Dixmude, Nieuport, enfin les lignes immortelles de l'Yser où les dernières divisions, belges ont défendu les derniers lambeaux de patrie et les ont gardés. ,/A présent on se bat de nouveau à l'Yser ; l'armée allemande est revenue de Russie avec des forces doublées. Comme en 1914, elle est animée de l'espoir d'une courte et éclatante victoire. Dans les flammes de ces terribles attaques le front de fer des alliés se tord, se plie. Il y a «n mois il se fondait à Saint-Quentin mais de nouveau il fut ressoudé. Plus tard, il semble que cette jonction allait cauter à l'Est devant Armen-tîères, mais sa souplesse a été éprouvée jusqu'à la dernière limite et reste à toute épreuve. A présent c'est le tour d'Ypres, poteau de cette ligne de fer. Il s'agira maintenant ds savoir si l'armée allemande pout arriver jusqu'à la mer par dessus la dernière bande de terrain de la Belgique. ,,C'est pourquoi les Belges 6e battent de nouveau. Ils furent attaqués il y a une dizaine de jours, mai3 repoussèrent leurs adversaires d'ans des combats corps à corp6 des plus durs. Lundi, on les chargea de nouveau et ils repoussèrent toutes les attaques après les plus violents combats. Dans cette lutte do géants, les Belges combattent comme des géants et de quelque façon que se termine cette épopée aucun destin ne -pourra enlever à la Belgique son renom éternel. ,,Tout le monde sait de quel prix oe renom a été payé. La destinée de la Belgique éveille partout l'horreur, et nulle part cette destinée n'est mieux comprise que dans les Etats neutres, q.ui s'estiment heureux d'avoir pu conserver cette neutralité. La nation belge est comme un prisonnier emmuré, avec lequel le monde ne peut communiquer que par la main pour lui tendre sa ration, par les trous des cloisons; elle reste enchaînée, tandis que les événements de chaque jour ébranlent le monde entier comme des tremblements de terre. Les frontières changent, les trônes s'écroulent en ruines, les révolutions se joignent à la guerre. Lo prisonnier solitaire peut à peine remuer ses chaînes, car ses gardiens ne souffrent aucun bruit. Ils ne supportent pas non plus son ardeur belliqueuse, qu'ils considèrent comme absurde et repoussent avec-dédain. ,,Et pourtant ce prisonnier taciturne parle au monde, sa protestation muette ne peut être arrêtée par aucune muraille et produira certainement son effet parmi le peuple allemand^ car la Belgique est désignée comme porte-parole de l'univers .quand le règlement des comptes avec le passé sera arrivé et quand on dira: Plus jamais. ,,Pour ce motif la Belgique r.e peut fléchir et deit poursuivre sa lutte silencieuse tout aussi bien que les combats de l'Yser. Quand l'intrépide armée belge oppose à l'as-I saillant, avec une énergie indomptable, son front plein de défi et croise son épêe tran-ohante -avec le soi-disant glaive de la justioe, cet'te armée témoigne à la face de l'univers l'âme élevée de son peuple et la mission mondiale qu'il remplit." L'ipcsîife is isain. Quelques précisions sur les manuscrits brûlés. Do la publication américaine tyentinel, ce poignant rappel du monstrueux incendie volontairement allumé, comme moyen de ter- • rorisation, par les Allemands, à Louvain, en' août 1914: ,,Par la destruction de Louvain le monde a perdu, et pour toujours, les galeries où Charle3 V, maître de la plu3 grande partie do l'Europe, méditait sur la science ancienne. Les. 250,000 manuscrits, réduit® en cendres, ne pourront jamais être remplacés. Des collections complètes d'éditions du XVIo siècle de Virgile, dix-neuf éditions du XVIe siècle de Térence, dix de Salluste, dix-sept de Quintilien, des éditions complètes du XVIe-siècle de Tacite, Sénèque, Martial, Ovide, Horace. Juvénal, Live, Lucrèce, Lucien, Cicprcn et César ont été détruites. Des copies rares d'Aristote et des Grocs sont perdues. Disparus aussi premières Bibles sans prix, bibliothèques d'histoires ecclésiastiques, et des lois civiles; textes ornés d'enluminures, d'initiales et de bordures par lo labeur patient et dévoue de moines d'Espagne, d'Allemagne et des Pays-Bas!" ; — i! y 8 un m 23 juillet 1917: licrens/cy succède au ' prinee Lvof comme président du conseil des ministres. Vordre se rétablit à rétrograde. Lem-ne, déguisé, .s? enfuit fi Cfonstadt. T.rx Français reprennent quelques tran- 3 chêes ijfès de MoidJn-sou^-Tout-.Vent* ? Les apératiorîs militaires. Succès des alliés sur tous les trente. Les troupes tranco-smériesines progressent partout — Château-Thierry occupé par lès Français. — lis passent la Marne. — 20.000 prisonniers et 430 cannas. — La coopération des Britanniques et des Italiens à l'ouest de Reims. — Les Anglais font 4S3 prisonniers près de ftleteresi. — Les exploits des aviateurs alliés. Brillant snrrp<; des Italiens dans In rperinn ii'Adame.llo. Si 87 prisonniers et 23 canons en Albanie. La confre-affensivs des aiiiés. Londres, 20 juillet. (ReuteiO i/arm- . . . . . . „ rauto mande: Des avions, appartenant à La victoire franco-amertcamo. — Nouveaux , j n 1 1 n a m progrès dos an.és entrs l'Aisne et la une cçcadn le de la Grand Fleet qui ope- Marne. — 20,000 prisonniers et dOO 10 près de la cote du Jutland, firent, dans canons, La coopération d© la matinee du 19 juillet, deux- atta- l'aviation, t ques sur les hangars pour Zeppelins à (Communiqué officiel.) Tondern (Schleswig) Tote les appareils, ' . sauf un, alteignirent le but indique et leurs PARIS, 20 juillet. (Reuter.) Le premier bombes touchèrent un grand hangar double, résultat de notre offensive victorieuse a qui fut détruit complètement, ©eux autres obligé les .Allemands, qui furent attaqués hangars furent également atteints. Quatre . , , , i -, % aéroplanes britanniques manquent, dont violemment sur leur flanc droit, a repasser . 1 . , 1 trois ont atterri sur le territoire danois, la Marne. Toute la rive sud est entre nos Tout commet sur la Piavel ma^ns# PARIS, 20 juillet. (Havas). Tout comme Entre l'Aisne et la Marne les troupes ]es Autrichiens se retirèrent au delà de la franco-américaines progressent en repous-; Piace, les Allemands, qui avaient forcé sant l'ennemi qui se défend avec opiniâ- ; J» PafaS« de la Marne le 15 juillet dans le . , ç. -j, /but de se rendre maîtres d Epernay et de treté. Nous avons atteint P^oioy, laicy e Reims, durent de même se retirer le 20 sur T.iguy et dépassé St. Remy, Blanzy, Rozel la rive nord. Ce furent les troupes françai- et St Albin SGS *es obligèrent à cette retraite. Les Plus vers 'le sud nous .occupons la ligne H ^ allant de Priez jusqu'au plateau situé au k t La progression des allies. — Les Français nord-est de Courchamp. parlent la Marne. — Succès dos franco* Entre la Marne et Reims d<£ combats britanniques à l'ouest de Reims. — .. . t i £ w Sts-Eupiîraise et Bouilly cccuoés. acharnes se livrent. Les troupes lranco-bijf __ L>action aérienne. tànniques attaquèrent violemment et, mal- (Communiqué officiel.) gré la résistance tenace de puissantes forces PARIS, 21 juillet. (Reutér.) La lutte . se déroulé favorablement s-ur tout le front ennemies, gagnèrent du terrain dans le bois pAisne efc ia ft[arne. Au nord de de Courton et dans la vallée de l'Ardre, l'Ourcq nous progressâmes, malgré la rédans la direction de Saiîite-Euphrciise. r-istance de 1 ennemi, jusqu'au nord de Vil- rta lemontoj-re. Plus au sud nous progressâmes Depu.s le 18 Juillet n«us fîmes pi«s de U.'est de'm. ligai^Parry-Ettign^Billy sur 20.0G0 prisonniers et nous capturâmes plus de Ourcq. Au sud del' Ourcq nous réalisâmes 400 canons. '-•* une avance importante au delà de Neu- Notre flottille aérienne redoubla d'acti- ymy;St. Front et nous nous emparâmes des ^ . ... . . 1,1 -, nauteurs a 1 est de Lacroix et oe Grisolles, vite le 19 luillet ainsi que pendant la nuit , ' , _ . ... . . . kous la double pression des arniees franco- du 19 au 20. Des escadrilles franco-bn- ... . v . ..r. americaines qui operent entre r Ourcq et tànniques de bombardement attaquèrent les,-,- , , v . . . 1 1 la Marne et des divisions françaises qui pas- passages do .la Marne, entravèrent les mou- srè„nt ,a eutre Po8soy^. Chartèves vements do l'ennemi et ^npèchèrent en plu- ]ea Allemands furent repoussés au delà de sieurs points son approvisionnement. Elles ia ligne Bssu-St. Germain-Mont St. Père, jouèrent uu rôle important dans la lutte Nous av0113 fait des prcgrès importants qui eut comme résultat la retraite des Aile- au nor(j j® Château-Thierry. mands et dispersèrent aussi des concentra- Entre la Marne et Reims une lutto partions de troupes ennemies qui s'apprêtaient ticulièrement violent® se livra durant toute pour la contre-attaque. la journée. _ Les troupes franco-brita-nni-1 1 ques, en coopération avec les troupes îtalien-Les colonnes de transport et les convois de nés, attaquèrent énergiquenient les impor-charicts de l'ennemi- subirent de lourdes tantes divisions allemandes. Elles occupé- pertes. Sur la Marne, dans la région d'Oui- Sfce: Euphraise et Boaiilly ot gagnèrent 1 du terrain dans la va-lleo de 1 Ardre et dans chy, de Eèrc-en-Tardenois, de Fismes et de ]e3 dc Courton et du Roy. Bagoches ainsi que dans toute la zone située Au cours do ces opérations les Anglais derrire le front ennemi elles jetèrent aussi ^pturèr.-/it 4 canons et s'emparèrent de . . ... , . 400 prisonniers, dont 11 officiers et 2 com- une grande quantité de mameres explosives mandant4 da bataillon. sur les communications de l'ennemi. De Les orages et le ciel nuageux entravèrent grands incendies éclatèrent à Avouziers, à ' action aérienne. Nous abattîmes 11 rr i j , j -n avions ennemis et jetâmes 6 tonnes de pro- Fere-en-Tardenois, dans Içs gares de Fismes ject;,es 5ur dej baJraquenieutSj des et de Laon et en plusieurs autres endroits, et des concentrations de troupes dans la Nos appareils précédèrent en même temps 20uc combat. Le lieutenant Fcnck abat- ' . , , t i. ^ aviateurs ennemis en i jours, ce qui nos troupes et nos tanks sur le front# de faH ]e nombre de ^ v^.oi]43 à ^ bataille entre l'Aisne et la Marne et signa- lèrent les réserves ennemies. Les escadril- 2 Français occupent Ohâteau-Tilisrry et font . do nouveaux progrès. le^ aériennes franco-britanniques detruisi- PARIS, 21 juillet. (Reutsr.) Les troupes rent 26 appareils allemands et incendièrent rtioccupèrent ce matin Château* 4 ballons captifs ennemi.. . . De violente combats se livrent au nord La flottille aérienne allemande experi- - • , , et au sud de Courcy et entre la Manie et menta a nouveau la supériorité ecrasante j»^-sne des forces aériennes alliées. , . . Maigre la résistance tenace des Allemands La pression des Britanniques, _ Nouveaux les Français firenj de nouv6aux pro„rès progrès près d'Hébuterno. — L'ennemi y Ui P^ôres. évacue Is bois de Rossière. — 453 pri- L'aviation britannique en action, sonniers, 10 mortiers de tranchées (Communiqué officiel.) et 50 mitrailleuses. LONDRES, 21 juillet. (Reuter.) Le ma- (Communiqué officiel.) réchal Ilaig mande: Nos appareils lancèrent LONDRES, 20 juillet. (Reuter). Notre 18 tonnes de bombes sur les voies ferrées pression força l'ennemi à évacuer le bois de Prcs do Court-rai et le Lillç, les bassins do Rossière, entre Hébutsrne et Bucquoy. Bruges et sur trois campements. 14 appa- Lo bois est actuellemtn en notre posses- rel\s ennemis furent abattus et 3 furent sien. Nos troupes poursuivirent l'ennemi et obligés d'atterrir ; 7 avions britanniques : lui infligèrent des pertes. Près de Meteren manquent.Les photographies démontrent les ] nous fîmes 453 prisonniers; nous capturâmes grands dégâts occasionnés au camp d'avia- ] 10 mortiers de tranchées et 50 mitrailleuses, tion à Marchande, qui fut attaqué par les ; Le 19 juillet nos avions jetèrent 17 tonnes' Anglais dans' la nuit du 19 juillet. Un grand de bombas sur des hangars pour aéroplanes *'cpôt et 3 hangars furent détruits. t y et abattirent 10 appareils ennemis et 6 bal- 0oilps do main „ combats de patrou|l| Ions captifs. Sept appareils britanniques n:„mn > ffiria ' inay.quent. Nous jetâmes pendant la nuit 14 LONDRES, 21 juillet'. (Reuter 1 Nous 1 tonnes de bombes sur les voies ferrees entre capturâmes quelques prisonniers et des { Mons, Valencionnes, Lille e. Saclin. mitrailleuses la dernière nuit au cours de 1 Expéditions do bombardement en Allemagne, coups de main et de combats de patrouille ^ (Communiqué officiel) ®u ®"d"°.f,est' ,ds, ^ Bassée et des secteurs de MerviJle et de Dickebusch. r LONDRES, 20 juillet. (Reuter.) La . ;; v n ' s îuit dernière nos escadrilles aériemies at- 1,03 Américains poursuivent leur marche en a vaquèrent les usines chimiques et .les bassins avant. — Lo nombre des prisonniers :îe Mannheim. Un incendie se déclara dans /n augmen e. es ,,Badische Anilinewerken". Nous boni- T nvnp i/cf'''o'i "'"Vt6*- tx>lC l T c Dardâmes avec succès deux camps d'aviation . ^ juillet. (Reuter.) 20 j des trains transportant des mitrailleuse, nous.Misâmes a nouveau la résistance r Samedi nous attaquâmes la voie ferrée, et do 1 ennem,.e?tr« 1 ^lsne efc ,la M»™e et f es usines à Offenburg et à Oberudcrf. ?ouf notre marche en avant. 1 Nos appareils furent violemment bombar- Le totai des Prj!0a'n!crs ' ""g^ate. f îés. Nous détruisîmes un uwoarcil ennemi et Aucun evéncment i-r.rortant, h orçâmos- deux av.très, oui furent dése.mpa- fC{\;nmné r.ffrr->-l. ; j t •és, à atterrir. Trois de nos appareils ne LONDRES, 21 juillet. (Reuter.) Rien û ont pas rentrés., , à signaler». J a Le rapport du général Peyton March WASHINGTON, 21 juillet. (Reuter). Dans son rapport hebdomadaire le général Peyton March déclare qu'il y a des raisons pour admettre que lés Allemands avaient préparé une offensive contre le front britannique, -au nord des lignes françaises, qu'ils auraient déclenchée en même temps que la dernière ruée entre l'Aisne et la Marne, mais que, pour les mêmes raisons, l'ennemi ne put réaliser ses plans contre le front britannique. Le général est d'avis que la perte de Sois-sons pour les Allemands est imminente. Il ajoute que le fait capital des récentes opérations n'est ni l'échec des tentatives de l'ennemi, ni la progression des alliés, mais le passage de l'offensive entre les mains des alliés. Le fait est d'.uue haute valeur morale. La prise de Marfcux et de Courton par les Britanniques LONDRES, 21 juillet. (Reuter). Hier l'ennemi n'occupait plus qu'un terrain de 4 milles sur 13 milles dans la vallée de la Marne, à l'ouest de Reims. C'est tout ce que l'ennemi garde du gain iéalisé pendant 6a grande offensive du 15. Il est douteux qu'il puisse • encore garder longtemps ce terjain. Les divisions britanniques enlevèrent les villages de Marfaux et Courton. Elles "perdirent toutefois un peu de terrain dans la vallée de l'Ardre, au cours d'une contre-attaque allemande, mais elles tiennent solidement le bois de Courton. La part des Italiens dans le succès obtenu. ROME, 20 juillet. (Stefani.) Sur le front occidental les détachements de troupes italiennes ont contribué le 18 juillet au succès de la contre-offensive que les Français ont entreprise des deux côtés de la vallée do l'Ardre. Le commentaire Havas. PARIS, 21 juillet. (Havas.) Le correspondant d'Havas au front français exposs los motifs qui obligèrent Ludendorff d'évacuer les 15 kilomètres ce terrain que ses troupes Avaient occupé au 6ud de la Marne au prix de lourds sacrifices. La brillante contre-offensive sur leur flanc droit entre l'Aisne et la Marne menaça toutes les voies do communication et mit le ravitaillement en danger. Une suite d'attaques locales avaient ensuite mis les Français en possession des hauteurs qui dominent les positions de l'ennemi. Finalement l'activité ininterrompue de notre artillerie et de 'nos aviateurs rendit les positions de l'ennemi sur les deux rives , de la Marne intenables. Sur la rive gauche les vivres et les munitions leur firent défaut. La seule planche de salut était la retraite. Celle-ci fut commencée le 19 juillet dans la soirée, vers 9 heures. Des nuages de fumée, destinés à masquer la retraits,, ne donnèrent pas le change aux Français. Ils ouvriront un terrible feu de destruction. Ce fut sous une pluie de balles et de bombes que l'évacuation fut exécutée. Le correspondant compare 1s, Marne à la Piave. Entre l'Aisne et la Marne et entre la Marne efpReims les alliés ont encore arraché du terrain à l'ennemi malgré l'intervention do nombreuses nouvelles troupes allemandes. Ils ont progressé régulièrement partout durant toute la journée. La bataille ne diminua pas d'intensité en aucun endroit. On peut attendre avec confiance le développement des événements. Le total des prisonniers tombés entre nos mains et des canons capturés donne uns idée da l'importance des premiers succès sans qu'il soit nécessaire d'y ajouter le "moindre commentaire. Les journaux constatent avec joie les premiers résultats si heureux de l'offensive, résultats qui dépassent les espérances. Tous sont convaincus que des résultats encore plus importants justifieront l'espoir provoqué par le début de la retraite allemande.Les critiques militaires insistent spécialement* sur l'importance qu'a pour l'ennemi la route vers Château-Thierry. Il est probable que les endroits qui se trouvent actuellement sous le feu de l'artillerie légère sont coupés. Certains journaux envisagent la possibilité d'une évacuation de la région située au nord de la Marne ainsi que d'un nouveau ,,recul élastique". La défaite allemande sur la Marne LONDRES, 21 juillet. Le correspondant le Reuter au front français télégraphia ce matin, à 8 heures: Pour la seconde fois dans cette guerre les Allemands ont été complètement battus sur a Marne. Ils ont déjà laissé entre nos mains . }lus do prisonniers qu'ils ne prétendent en ■ ivoir fait et, tandis qu'ils ne nous enlevé- ( •eut pour ainsi dire que peu de canons, nous eur en avons enlevé des centaines. Au sur- ! >lus, l'ennemi laissa des milliers de morts ur le terrain. Les Allemands ont été battus sur un ter-ain choisi par eux et leur retraite continue. Hier après-midi les batteries allemandes anonnèrent nos pièces, sur le front do la darne, mais elles ne tiraient qu'un obus outre 5 tirés par les batteries françaises. Tous eûmes l'impression qu'ils reculaient ïurs pièces. Les 8 divisions qui -passèrent la Marne .'ont jamais été en mesure de prendre pied ur les collines qui commandent la rivière I u centre. Aucun des Allemands qui réussirent en- i ore à gagner la rive opposée n'oubliera les r iiiq journées terribles passées au sud de r. larne. Le terrain qu'ils occuperont était s epéré de tous côtés par les observateurs s rançais et américains. Entre l'espace étroit f ompris entre la rivière et les collines ils di niaient une cible certaine pour notre arcii-•rie. Leur ravitaillement dépendait du :i •anspbrt sur les ponts, qui furent bembar-és s a uc- cesse par nca bal i crics ..et par le., p vions français et anglais. Ils ne furent eu p mesure d'amener que des pièces de campagne de calibre léger et des lance-mines. En raison de la prépondérance de notre artillerie, ils 6e trouvaient dans la même position que les Autrichiens sur la rive méridionale de la Piave. Leurs lignes de communication- étaient peu 6Ûres. Certaines unités allemandes perdirent la moitié de leurs effectifs. Notre contre-attaque sur le flanc gauche constitua le coup de grâce pour l'ennemi. La position de l'ennemi devient plus critique d'heure en heure. LONDRES, 21 juillet. (Reuter.) Ce n'est qu'on sacrifiant leur arrière-garde que les Allemands parvinrent à se retirer au delà de la Marne. L'ennemi tend actuellement tous ses efforts pour empêcher lea Français dc passer la Marne. Entre l'Aisne et la, Marne la forte pression des Français continue. Ils occupent à présent Oulchy-lc-Chateau. La progression en cet endroit es£ de six à neuf milles. La position de l'ennemi sur la Marne devient plus critique d'heure en heure. Il amène sans cesse des troupes fraîches dans 10 but d'entreprendre une contre-attaque. 11 est manifesté qu'il a formé une nouvelle année entre la Manie et l'Aisne, doiit l'état-màjor a été formé par des officiers venant de l'Ukraine, ce qui est une preuve évidente de la désorganisation qui caractérise l'action ennemie dans ce cecteur. Les conséquences probables de l'offensive. Le correspondant spécial de l',,Algemeen Hande.lsblad" écrit de Paris en date du 20 juillet: L'étendue du front de bataille comporte à présent plus de 100 kilomètres. Il cst.pro-bable que l'ennemi organise une diversion sur une autre partie du front, parce que les récents progrès des Français ont produit des fluctuations tellement bizarres dans les lignes allemandes qu'il paraît qu'il soit impossible à l'ennemi de procéder à la stabilisation des positions actuelles. Le public attend avec confiance cette onuvelle action. Le commandement français ne semble pas du tout disposé a se reposer sur les lauriers Les possibilités de mouvement du côté français restent grandes. Les Allemands peuvent aussi entreprendre une contre-manoeuvre^ Il faut considérer entretemps que les succès remportés ne consistent pas tant dans le terrain conquis mais bien dans le bouleversement do tous les plans de l'ennemi que Ludendorff élabora depuis des mois lorsqu'il prépara l'offensive actuelle. Quelles ne doivent pas être les pertes subies par l'ennemi en dehors des 17,000 hommes qui furent faits prisonniers ! Le général Gouraud seul déjà procéda à une véritable boucherie parmi les troupes ennemies qui furent attirées vers sa deuxième ligne. La diversion ennemie à prévoir amènera peut-être des heures d'angoisse que le public français soutiendra comme toujours aveo un calme courage. Entrotemps les communiqués officiels allemands provoquent ici iiiio impression comique parce'qu'ils essaient d amoindrir la défaite subie, se plaignent de la surprise^ par los tanks et déclarent que toutes les réserves se trouvaient prêtes. Le commandement français connaissait cette situation, mais ces réserves se trouvaient prêtes pour d'autres opérations, non pa3 pour assister v. Bohrn, mais pour pousser plus loin vers l'est au delà de la Marne, en vub de marcher sur Epernay et de tourner les monts de Reims. M. Reinacli prévoit dans le ..Figaro" des opérations de l'armée britannique dans le nord, mais en ce cas Ludendorff. qui ne désire rien risquer, devra renoncer pour de bon à sa grande offensive contre Reims, Epernay et Chapons. Le journal de M. Clemenceau, ,,l'Homme Libio , écrit: ,,Hertling peut discuter au Reichstag avec les partis sur la façon d'exploiter ou sur l'annexion do la Belgique0, les soldats de Foch, de Haig et ds Pershing lui donneront bien.la réponse de-» peuples libres do l'Entente!" La coopération des Italiens à l'ouest de Reims. ROME, 22 juillet. (Stefani.) Dans la soirée du 18 et au cours de la journée du 19 juillet les Italiens participèrent à la Dontro-attaque entreprise par les alliés à i ouest de Reims. Ils gagnèrent du terrain îur les hauteurs de la rive droite de l'Ardre :lans, le triangle: Ste-Euphraiso—Bouilly— tournes. La brigade de Saleras occupa la contrés toisée à l'ouest d'Onrery, qui est de grande ;al sur pour la défense du • plateau de Reims. Au sud de Bouilly les Italiens et les Français poursuivirent ensemble leur marche en avant dans la forêt et firent des prisonniers. Trois bataillons italiens participèrent à la lontre-attaquc dans la région dc l'Ardre. -e succès dos Britanniques à l'oiiest de Reims. LONDRES, 22 juillet. (Reuter.) Les Anglais et les Italiens attaquèrent sans épit avec de grandes masses de troupes, 'emparèrent de Ste-Euphraise, de Bouilly i progressèrent dans la vallée dcTArdvc. !/es Anglais occupèrent le bais de Courton, apturèrent 4 canons et s'emparèrent de 00 prisonniers, dont 11 officiers et 2 chsf3 le bataillon. L'impression à Londres. On mande de Londres au ,.Briliuh îews": * La façon dont fut accueillie à Londres la .ouvcllo de la brillante opération uu général Foch démontre encore une fois le fleg-îs britannique. Les cloches no furent pas années ; on n'arbora pas de drape,îur et la itisfaction pour le succès obtenu ss mani-?i-.te plutôt individuellement que coilcc'.i-rvment.Ni les .communiqués officick , r.i ia r-res -e 'ont teirté d'exagérer le succès des allier.. lu contraire,-*on était plutôt <î.:G" -cy i'i ré- -rimer de trop grands espoirs. Une attitude rudeute est la caractéristique ^u peuple

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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