L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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19 september 1918
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s.n. 1918, 19 September. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/nk3610x07t/
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^eme ^tinée N° 14-Sô 6 cents '^se&scji 10 septemore L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal Quotidien du matir# rmraissatit en fiollgairade Belge est notre nom de Famille. [Toutes Ses lettres doivent être adressées ota I Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. Abonnements: Hollande f !. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour les hureau de rédaction: N. Z. V.OORBURGWAL 234-240, | ^ f Rernard Kené Chambry, militaires au froni et les militaires internés en Hollande il. 0.75 par mois payable * mctprî) AiWLm XéléirstaOîrPfiisr 2797 et u.7"7^. I Comité de Rédaction : ÎXÏ"JL ^,7=5l..^ 9 par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Reclames: 30 cents la ligne. L'Allemagne et notre Neatnlité. [ ERZB LE LOUP^DE D'après 11116 dépêche de Londres, le gou-I varnement allemand aurait fait — encore Le bâton, du Mar I une fois ' des propositions de paix sépa- boches, l'effet d'un I rées à la Belgique. Il» » mettent toi Rien n'est venu confirmer cette nouvelle, paix allemande bien I ton n'est venu l'infirmer. Nous pouvons Dans le concert, I la considérer comme possible en ce que ce vaut un journaliste I nf, serait pas la première fois, nous venons air de flûte pacifistf I de le dire, que le gouvernement imperaal Vous .vous rappel I aurait tenté de détacher la Belgique du sur trompette guerr I bloc de l'Entente; elle devient même pro- „La guerre, disaa I tebfe quand on considère que de telles pro- être un instrument I positions rentrent tout à fait dans le cadre être aussi impitoya' I do la politique allemande en tant que-celle- là d'ailleurs un pn I ri «st dominée par la situation militaire. humanité ; si 1 on I y Allemagne aurait donc proposé à la d'anéautir Londres I Relique de conclure la paix tout de suite plus humain que de I atf'"la base du statu quo. Elle n'exigerait allemand sur le cha ■ pas de garanties spéciales mais la remise en il concluait : Tous I vi»ueur des traités de commerce existant le Zeppelin comme I avant la .guerre, une amnistie pour les acti- Hindenburg recul I vistes et le rétablissement immédiat de la battre. Erssberger ■ neutralité. Il n'est pas question d'indem- contre un pipeau i-us I nité ni do réparation, mais nous avons lieu berger, se répand en ■ de croire que, dans l'hypothèse tout à fait Entendez donc: | invraisemblable et d'ailleurs inadmissible ,,Le mouvement e I où le gouvernement belge songeïaib à entrer croissant.... La seul. ■ dans ces vues, l'Allemagne accorderait bien sible est celle qui ser ■ des concessions, à la condition toutefois que un mutuel accord. ■ la Belgique reprît sa neutralité dans le cou- c'est mettre en péril I iiit. , liors-'-- | En 1914, quand l'intérêt militaire parais- J© vous fais grâce I eait commander ' à l'Allemagne un élargis- J0 mcme son papelarl ■ sement du front qui lui permit de prendre Nous avons déjà ■ les armées françaises à revers, elle n'a pas cet Erzberger-là ! I ■ hésité à violer la neutralité de la Belgique uu tendre agneau, I et à forcer le passage par notre territoire. ,,Journal de Bruxell ■ Or, aujourd'hui, la nécessité militaire lui C'était exactement [ impose au contraire un rétrécissement du Erzberger donnait front. Elle a renoncé, et pour cause, à toute d'honneur ,,en faisa idée offensive. Le kronprinz, M. de Hert- me catholique un ci lin», le général de Freytag-Loring;hoven l'Allemagne n'avait ont déclaré, avec arguments à l'appui, que du monde, à envahi l'Allemagne adopterait désormais une stra- Et le joli monsieui tégie strictement défensive. Et déjà Luden- tions en prenant, au dorff a mis «es théories en pratique, par engagement solennel exemple ua peu plus vite qu'il ne voudrait, que: en se repliant sur la ligne Hindenburg. „Que les Belges se Pourra-t-il tenir cette ligne Hindenburg ? la Belgique ■peut toi Il ne l'espère pas lui-même car il meS tous sympathies fidèles ■ ses seins à l'établissement de nouvelles li- mandes; elle veut 11 gnes situées plus en arrière. La prise de parti du centre du i Douai et de Cambrai par les Britanniques, 1er à faire respecter_ csjlle de St. Quentin et de Laon par les et les engagements ». Français, rejetterait les. Allemands sur des On sait le reste, positions à peu près situées sur la fron- Quand Erzberger e tièro franco-belge. Une nouvelle poussée les parle de paix ou qua obligerait à un repli sur la Meuse, ce qui Quand il fait des prc entraînerait l'abandon, au moins, des deux trahit? Flandres et du Hainaut. Bref, la Belgique Erzberger est un est perdue pour le boche dans un avenir complis, un des plus I plus ou moins éloigné. La défense de son ment un des plus laie ■ territoire, lambeau par -lambeau, coûtera nation que Nietzsche ■ inutilement des sacrifices énormes en hom- appelait ,,das Teutsc H mes et en matériel, et ce sera une armée le peuple qui trompe ■ allemande affaiblie et tout à fait démora- Le catholique Erzb ■ lises qui atteindra les dernières lignes en iW avant de la frontière allemande, où Luden-I dorff compte organiser la résistance suprs- — Or, la solution d'une paix séparée avec S fig&'f-j-ji'1®! j ■ 1» Belgique arrange tout. La Belgique re- JLSIiïiLi Si ' ■ prend sa (neutralité, o'est-à-dire redevient I intangible, et Ludendorff, tranquillement, I établit sa ligne de résistance entre le Lu- Voici encore un es I xembourg et la Suisse. Il raccourcit son voyée par un poilu I front de plus de la moitié et se trouve assez landais: ■ fort, non seulement pour tenir tête à l'as- Mon cher M on si ■ saut des nouvelles légions américaines, mais Votre ]6ttre ■ encore pour envoyer une cinquantaine de di- mom6litg où notre bn ■ visions dans l'est au secours des Bulgares, esfc ée et où ]e ■ des Turcs et des -bolschevistes. Le bon tour forto p6ik, n n>est pa I 1U® voil à ! ... , -, i pice pour faire ressc I 11 est tout à fait sot, il est parfaitement £ ife>ns ■ allemand da croire un seul instant qu il vcs - r0spireI ■ puisse se trouver un gouvernement belge fiam£ Comme ■ v0 ■ cipable d'accepter un tel marche La re- ^tait.c6 nécessaire) i ■ pou» que nous avons donnée a 1 Allema- voilà Jes deux mofa. ( ■ gna, le 2 août 1914, dicte tout naturelle- ]eg lus forts mais r ■I raenfc notre reponse a ses nouvelles proposi- Rendre I tions. Nous étions neutres en nous abste- Dernièrement encc ■ nant de toute action militaire avant le de r ^ bonne ■ moment ou l'un des belligérants, 1 Allema- - £ suis ca bl( ■ gne en 1 occurrence, eut viole notre terri- fg d é derconfianco W tare. Des ce jour notre neutralité» resida pas =n n0 fera al)usit !| precisement dans notre recours aux armes. Quelle ! Toujours ce ■Et il se fait qu'à la suite du crime de l'Ai-, vient:'on les aura!! lemagne nous violerions aujourd'hui notre bieDi • TOUS assure! , neutralité en défendant aux armees alliees on ne ]e3 avoir av lioecs de notre .territoire, dans la meme ]es -lus frança;s? c: mesure que nous l'eussions violée avant le de race j>aj eu p]jon 3 août 1914 en leur permettant d'y entrer. do {aîre Ja campagne Aussi n'avons-n-ais à retenir de ceci avec voug> Je voug ai quune chose, c'est que l'Allemagne est ment vous êtes les ■ aux abois. Pour qu'elle recourre à des ma- l'univers! ■ «oeuvres aussi puérilles et aussi grossières' Re„ardezJes donc ■ Il faut vraiment quelle se trouve dans la son3Voyez-les défei I J ,atT àZ "°ye.qui saœroche a un fetu £ans ^ perte3j I de paille. Et 1 esperance d une paix separeo booh(| OJlt & au I avec la Belgique dans les conditions que nom, Alle2S = ;lug e] nous venons de dire, est moins qu un fetu Midi gavroches de p. de paille. Ce n est rien. -o i „ Charles Bernard. Bretagne, songez qi plus juste et la plus e P. S. — De Paris on confirme les offres Songez que seule la de paix faites à la Belgique par l'Allemagne, capable de récompei De Berlin nous arrive un démenti spécieux, vous êtes journelleme Le ministère des affaires étrangères, dit-on;, tressez à notre gloriei ne sait rien. Et l'on ajoute: ,,Si de telles que le monde entier [ offres ont été faites, ç'a été par l'intermé- lui contester. Et dai [ diaire d'une .personnalité irresponsable''. confondons nos alliés Parbleu! Cette personnalité irresponsable bss héros de la sainte | n'est autre que le grand, quartier général qui mage aux Anglais. ] constitue le gouvernement irresponsable de Irlandais et Néc-Zélai l'Allemagne. Ceci confirme -d'ailleurs bien quatre ans le sacrifice que ces offres de paix ont un caractère ;mili< pays envahis ! taire plutôt que politique. Et voici que les Ain n- - o - et comment? J'ai caus français, ouvriers des Ht ■# ji fftM nos nouveaii:x alliés ét §§ 0[ 4$3$ opinion est unanime: ,,sont tm peu là"! Je 19 septembre l&tï: Les Italiens font 200 des Belges ; leur rencn pitonmei's nui It.tarent du Maso (val Su- té pour qu'on doive > i Enrôle serait yaÀs I L'Aiiemape et noire leÉaliié. X)'aprss une dépêche de Londres, le gou-I vernement allemand aurait fait —- encore I une fois! — des propositions de paix sépa-I rées à la Belgique. Rien n'est venu confirmer cette nouvelle. I Rion n'est venu l'infirmer. Nous pouvons I la considérer comme possible en ce que ce I no serait pas la première fois, nous venons I do le dire, que le gouvernement impérial I aurait tenté de détacher la Belgique du I bloc de l'Entente ; elle devient même pro-I bible quand on considère que de telles pro-I positions rentrent tout à fait dans le cadre I $o la politique allemande en tant que celle-I ci «st dominée par la situation militaire. L'Allemagne aurait donc proposé à la I flaque de conclure la paix tout de suite I sur'la' base du statu q-uo. Elle n'exigerait H pa3 de garanties spéciales mais la remise en I vigueur des traités de commerce existant ■ avant la .guerre, une amnistie pour les acti-I vistes et le rétablissement immédiat^ de la I neutralité. Il n'est pas question d'indem- ■ nité ni do réparation, mais noiis avons lieu ■ dd croire que, dans l'hypothèse tout à fait ■ in\raisemblable et d'ailleurs inadmissible ■ où le gouvernement belge songerait à entrer I dans ces vues, l'Allemagne accorderait bien ■ des concessions, à la condition toutefois que ■ la Belgique reprît sa neutralité dans le con- I flit. En 1914, quand l'intérêt militaire parais- ■ sait commander à l'Allemagne un élargis- ■ sement du front qui lui permit de prendre H les armées françaises à revers, elle n'a pas I hésité à violer la neutralité de la Belgique ■ 6b à forcer le passage par notre territoire. Or, aujourd'hui, la nécessité militaire lui ■ impose au contraire un rétrécissement du ■ froût. Elle a renoncé, et pour cause, à toute I idée offensive. Le kronprinz, M. de ïïert-I ling, le général de Freytag-Loringhoven ■ ont déclaré, avec arguments à 'l'appui, que I l'Allemagne adopterait désormais une stra-I tégie strictement défensive. Et déjà Luden-I dorff a mis «es théories en pratique, par I exemple un peu plus vite qu'il ne voudrait, I en se repliant sur la ligne Hindenburg. Pourra-t-il tenir cette ligne Hindenburg î I II ne l'espère pas lui-même car il met tous I ses foins à l'établissement de nouvelles lignes situées plus en arrière. La prise de Douai et de Cambrai par les Britanniques, A CGile de St. Quentin et de Laon pai* les ■ Français, rejetterait les Allemands sur des ■ positions à peu près situées sur la fron- ■ tière franco-belge. Une nouvelle poussée les I obligerait à un repli sur la Meuse, ce qui ■ entraînerait l'abandon, au moins, des deux I Flandres et du Hainaut. Bref, la Belgique est perdue pour le boche dans un avenir plus ou moins éloigné. La défense de son territoire, lambeau par lambeau, coûtera B inutilement des sacrifices énormes en hom-I mes et en matériel, et ce sera une armée ■ allemande affaiblie et tout à fait démora- ■ lise© qui atteindra les dernières lignes en ■ avant de la frontière allemande, où Luden- ■ dorff compte organiser la résistance suprâ- ■ me. Or, la solution d'une paix séparée avec ■ la Belgique arrange tout. La Belgique re-B prend sa neutralité, o'est-à-dire redevient ■ intangible, et Ludendorff, tranquillement, H établit sa ligne de résistance entre le Lu- ■ xembourg et la Suisse. Il raccourcit son I front de plus de la moitié et se trouve assez I fort, non seulement pour tenir tête à l'as- ■ saut des nouvelles légions américaines, mais ■ encore pour envoyer une cinquantaine de d.i-I visions dans l'est au secours des Bulgares, ■ des Turcs et des -bolschevistes. Le bon tour ■ que voilà! Il est tout à fait sot, il est parfaitement ■ allemand do crôire un seul instant qu'il ■ puisse se trouver un 'gouvernement belge H capable d'accepter un tel marché. La ré- ■ ponso que nous avons donnée à l'Allema- ■ gce, le 2 août 1914, dicte tout naturelle-l\m ment notre réponse à ses nouvelles proposi- ■ tions. Nous étions neutres en nous abste- ■ nant de toute action militaire avant le ■ moment où l'un des belligérants, l'Allema-gne en l'occurrence, eût violé notre terri - ■ toire. Dès oe jour notre neutralité* résida ■ précisément dans notre recours aux armes. I Et il se fait qu'à la suite du crime de l'AK* I lemagne nous violerions aujourd'hui notre I neutralité en défendant aux armées alliées I l'iocès de notre .territoire, dans la même I mesure que nous l'eussions violée avant le I 2 août 1914 en leur permettant d'y entrer. Aussi n'avons-n^s à retenir de ceci I qu'une chose, c'est que l'Allemagne est I aux abois. Pour qu'elle recourre à des ma- ■ noeuvres aussi puérilles et aussi grossières' ■ faut vraiment qu'elle se trouve dans la ■ situation du noyé qui s'accroche à un fétu ■ de paille. Et l'espérance d'une paix séparée I' avec la Belgique, dans les conditions que I nous venons de dire, est moins qu'un fétu de paille. Ce n'est rien. Charles Bernard. P. S. — De Paris on! confirme les offres de paix faites à la Belgique par l'Allemagne. De Berlin nous arrive un démenti spécieux. Le ministère des affaires étrangères, dit-on. ne sait rien. Et l'on ajoute: ,,Si de telles offres ont été faites, ç'a été par l'intermédiaire d^une .personnalité irresponsable". ■ Parbleu! Cette personnalité irresponsable | n'est autre que le grand quartier général qui constitue le gouvernement irresponsable de l'Allemagne. Ceci confirme -d'ailleurs bien , que ces offres de paix ont un caractère mili- . taire plutôt que politique. SI y a m an Î9 septembre : Les Italiens font 200 pitonniers mt li..torrent du Ma&o (val Su i ERZBERGER ou LE LOUP^DEVENU BERGER. Eo Le bâton du Maréchal Foch fait, sur les boches, l'effet d'une baguette magique. Ils se mettent tous à parler de paix, da paix allemande bien entendu. Dans le concert, Erzberger est allé, tde-vant un journaliste suédois* de son petit air de flûte pacifiste. Vous #vous rappelez l'air de 1914, joué sur trompette guerrière. ,,La guerre, disait alors Erzberger-, doit être un instrument dur et^ude; elle doit être aussi impitoyable que possible ; ç' est là d'ailleurs un principe de plus grande humanité; sf l'on trouvait le moyen d'anéautir Londres tout entier ce serait plus humain que de laisser saigner un seul allemand sur le champ de bataille. Il concluait : Tous les moyens sont bons, le Zeppelin comme le sous-marin ! Hindenburg recule, Ludendorff se fait battre. Erzberger troque la trompette contre un pipeau rustique. Le loup, devenu berger, se répand en propos pacifiques. Entendez donc : ,,Le mouvement en faveur de la paix va croissant La seule paix universelle possible est celle qui sera absolument basée sur un mutuel accord. Prolonger la guerre, c'est mettre en péril les biens des particuliers....Je vous fais grâce du reste, qui est dans le même son papelard et hypocrite. Nous avons déjà entendu quelque part cet Erzberger-là ! Il bêlait alors, comme un tendre agneau, dans les colonnes du ,,Journal de Bruxelles." C'était exactement le .26 août 1913. Erzberger donnait, ce jour-là, sa parole d'honneur „en faisant dé sa véracité comme catholique un cas de conscience" que l'Allemagne n'avait jamais songé, le moins du monde, à envahir la Belgique. Et le joli monsieur terminait ses déclarations en prenant, au nom de s£>n parti, cet engagement solennel à l'égard de la Belgique:„Que les Belges se rassurent, en tous cas la Belgique -peut toujours compter sur les sympathies fidcles des catholiques allemandes; elle veut toujefrirs compter sur le parti du centre du Reichstag pour travail-1er à faire respecter les situations acquises et les engagements internationaux." On sait le reste. Quand Erzberger est-il sincère? Quand il parle de paix ou quand il parle de guerre? Quand il fait des promesses ou quand il les trahit ? Erzberger est un des tvpes les plus accomplis, un. des plus beaific ou plus exactement un des plus laids exemplaires de cette nation que Nietzsche, Allemand lui-même, appelait ,,das Teutsches volk", c'est-à-dire le peuple qui trompe et qui ment. Le catholique Erzberger. est un fourbe. Auger de Busbeck, lettre du front Voici encore un extrait d'une lettre envoyée par un poilu belge à un ami hollandais:Mon cher Monsieur Althuyzen, Votre bonne lettre m'est parvenue en ces moments où notre brillante çontre-offensive est engagée et où les boches prennent la forte pile., Il n'est pas''un instant plus pro- , pice pour faire ressortir toute la justesse des suppositions que vous émettez dans . vcs lignes qui. respirent une aussi belle confiance. Comme je vous l'ai toujours écrit (était-ce nécessaire) patience et confiance, voilà les deux mots d'ordre. Nous sommes les plus forts, mais nous devons savoir attendre.Dernièrement encore j'ai eu l'occasion de passer une bonne permission à Paris et je ne suis pas capable d'exprimer par écrit le degré de confiance qui règne e^i France. Pas un ne fera allusion à une défaite éventuelle ! Toujours ce fameux mot qui revient: On les aura!! Oui, on les aura et bien, je vous assure! Comment ne pourrait-on ne pas les avoir avec des soldats tels que les poilus français? Chers camarades, frères de race. J'ai eu l'honneur et la satisfaction de faire la campagne de la Somme en '17, avec vous. Je vous ai vu à l'oeuvre. Vraiment, vous êtes les plus grands soldats de l'univets ! Regardez-les donc entre Reims et Sois-sons ! Voyez-les défendre, pied à pied et sans grandes pertes, les kilomètres que les boohes ont gagnés au prix d'hécatombes sai^g nom ! Allez*, poilus, enfants du Nord et du Midi, gavroches de Paris et rudes g as de la Bretagne, songez que notre cause est la plus juste et la plus équitable de l'histoire! Songez que seule la victoire définitive est capable de récompenser l'héroïsme dônt vous êtes journellement les artisans. Vous tressez à notre glorieux pays une couronne :jue le monde entier ne songera jamais à j lui contester. Et dans une même pensée confondons nos alliés britanniques, super- s yss héros de la sainte causée Rendons hom- ; nage aux Anglais. Ecossais, Australiens, < [rlandais et Néc-Zélandais, qui font depuis quatre ans le sacrifice de leur vie pour lefe 3ays envahis ! ^ Et voici que les Américains s'en mêlent... ît comment? J'ai cause à beaucoup de héros 1 Tançais, ouvriers des grandes batailles où ' ios nouveaux alliés étaient engagés et leur j jpinion est unanime: Ce sont des gas qui ( ,sont tin peu là" ! Je n« vous causerai pas les Belges : leur renom est trop bien cimen-- pour qu'on doive y ajou^çr une seule t jstroie serait Vaine 1 j 1 i Faisant moi-même partie depuis plus d' deux ans de la petite armée, je m'en vou drais de lui tresser des lauriers. Qu'il nu suffise de vous rappeler que la garde d< l'Yser lui est toujours confiée et que ja mais encore on n'a pu lui adresser un seu reproche. Et Dieu sait pourtant si le secteur es mauvais. X>ieau et la boue, voilà les grand facteurs de notre misère. Par ces chaleurs ! les nuées de mouches et de moustiques on repris -leurs croisières dans les Flandre; humides, et ;les effets des piqûres se foir douloureusement sentir. Cette nuit encore (je suis de garde) mon abri en est infecte et je sais obligé de vous écrire, un mousti quaire sur la tête! Vu à travers la gazo î mon abri me smble plus triste encore et la • flamme incertaine de la bougie me permet à î peine d'écrire lisiblement. Quelle misère et f surtout quelle résignation! Jusqu'à mon ■ pain, transpercé d'un fil de fer et qui pend l au plafond, qui semble me reprocher de lui avoir donné ,,un tel coup" ce soir, en ayant l'air de me demander: Que te restera-t-il pour bon déjeuner demain? / C'est dur "d'être soldat et beaucoup n'y songent pas assez. Je sais que vous n êtes pas de ceux-là et que les souffrances de la jeunesse en guerre vous touchent profondément. Ne nous plaignez pas pourtant. Ce | qui devra être fait, sera fait, je vouë assure, et nul n'aura quoi que ce soit à nous reprocher. En Belgique. L'autre jour, vers 11 h. 1/2 du soir, Mlle Berthe Steurmans, de la rue des Chanteurs, passait boulevard du Nord. A hauteur de la rue do Malines, deux individus se jetè-îent sur elle, la maltraitèrent et lui arrachè-îent sa sacoche contenant, outre des objets de toilette, une certaine somme d'argent. Les bandits prirent la fuite, poursuivis par des passants. L'un d'eux, Henri A , de la rue Jean-Robie, fut rejoint et remis entre les mains de la police, malgré une vive résistance. Il a été écrcué à 'Saint-Gilles. Continuons à publier la liste des victimes des pick-pockets^ qui trouvent sur les 'plates-formes encombrées de nos tramways un vaste champ d'exploitation. A M. Barthélémy Pollaert, négociant, à Ottignies, on a volé un perte feuille avec *2,500 fr., sur le tram1 53 près de la place Saint-Denis; sur le tram de la Bourse à la Perte Louise, on a*escamoté la valise de M. Prosper Thyrion, négociant, à^ Gosselies, avec une importante somme d argent; sur la plate-forme du tram 15, entre la placfi Rogier et la Porte de Namur, on a volé la montre et la chaîne en or de M. Maurice Lenson, avenue de la Cascade, à Ixelles. * X h De hardis malfaiteurs, grimpés sur le toit du bâtiment occupé par la Bibliothèque Rc-yale, ont enlevé des plaques de plomb et des tuyaux. A. M. Louis Moureau, rue de l'Union, on a volé un portefeuille avec 2,100 fr. Dans le magasin de M. Walter B..., rue Neuve, on a velé pour 30,000 fr. de cigarettes; dans celui de M. Philomènfs Brisart, rue Duquesnoy; Mme Wills, rue Royale, 160; dans le magasin do Mme Florentine Hirch, chaussée de Waterloo; dans celui de M. De-wit, chaussée de Haeoht; chez M. De L...., négociant, rue de Brabant; chez M. Alphonse Bertinchamps, rue Camueel, etc. * * * La commune de Molenbeek a fait exécuter d'importants travaux pour l'amélioration du système des égouts qui se rejoignent au carrefour de la rue du Chœur et de la rue du Jardinier. Ces travaux ont mis fin aux inondations qui se produisaient, à chaque grande avrse, dans ce quartier populeux. Signalons aussi que la service d'hygiène dans cette commune a été précédemment or- ! ganisé sur de nouvelles bases. Désormais, on visitera les habitations insalubres et l'on signalera au Collège celles qui se trouvent dans le cas d'êtres -assainies, afin que les travaux puissent en être ordonnés d'urgence. Le Conseil communal a voté un subside de 25.000 fr. pour les travaux d'assainissement à exécuter d'urgence. D'autre part, le Conseil communal a voté la suppression de plusieurs ruelles et impasses, qui seront démolies dès que la commune commencera transformation des quartiers 'Saint-Jéan-Baptiste, du Beekant. et du Neep. » * * La grande fête de charité organisé au Palais de .Glace au profit des Aveugles Travailleurs estropiés, soùs la présidence d'honneur de M. Brassine, conseiller communal à Bruxelles, a obtenu un énorme succès. On a acclamé l'air Les Tourmaisjens sont là, et Mme idriani fut ovationnée et fleurie.. L'orchestre des aveugles a charmé tout le monde et la jantonime Ernest fait du sport", réglée par VI. A. Carpentier, fut très appréciée. Mme Andriani, MM. Carton et Brackelaire, tous trois de Tournai, ont encore une fois orouvé que toujours et partout ,,les Tournai->iens sont là!" » * a TTn journaliste bruxellois teutonisé a établi le tâbieau ci-après des prix de la viande de i boucherie en Belgique occupée >■ Juin 1914 1918 Entrecôte filet, le kilo . . . Fr. 3.20 32 Côte désossée ,.»•••♦ 2.,40 30 Grosse cuisse ...«••• 3.40 32 Petite tète . 'i . « - * » • 3.40 34 Contre-filet Filet puj- ....... * 4.50 36 « Grosse tete . 3.0C' 3^ ] Faux-filet 2.60 28 , .Boeuf mode.. • 2.00 -8 Plate-côte 1-60 24 Dessus de côte • l-®0 -4 Gros flanc 1-80 24 j : :S i < Jarret ! ■ • f ] Carbonnades .•...••• J-.om , j Graisse de boeuf !■* . 64 Le prix moyen du bon boeuf sur pied en j 914 était de-fi'. 1-05 le kilo contre 14 fr. en uin 191R; du porc, fr. 0.90 le kilo contre 18 fr. < ...Voilà, traduit eu chiffres, aussi précis que J agissants, l'exposé de la situation du pays en > général et de Bruxelles spécialement, au point < le vue boucherie." t A Anvers ; On a pénétré la nuit dans des maisons dont s es locataires sont à l'étranger: en vflle rue c Lugust^ Sniedars et rue du Luxembourg (le olé e&t au front)-; à Berchem-lez-Anvers, longue rue des Chevaliers. Partout on a nlevé les literies, le linge, ptc. . # # « 1 O-i a pénétré la nuit, avec escalade et effrac- ( ion, dans un bâtiment situé à l'intérieur de f 'endos dg l'Abattoir et loue à D. 1>. On y | s a volé une quantité de graisse, dont une partie a été retrouvée quelques lieureo plus tard dàfcs un terrain vague. * * « Au mois de juillet de l'année dernière un crime épovantable fut commis en plein 'iour rue do Boni, à Anvers. Une femme âgée, dont lo mari était allé aux provisions aux magasins du Comité, fut assassinée dans sa cuisine par un jeune homme qui occupait un logement, dans la maison.. L'instruction do cette affaire criminelle a traîné par suite d'incidents judiciaires. Elle est aujourd'hui terminée. Lo tribunal aura à en connaître la semaine prochaine. 11 y a deux accusés. Le printemps dernier, les environs de Hal ont été terrorisés par des voleurs à • main armée. Ces voleurs opéraient en bandes et choisissaient leurs victimes surtout parmi "les fermiers chez qui ils supposaient trouver la forte somme. Ainsi une somme .dp 11,000 à 15,000 francs avait été volée chez un fermier do Tubize; au cours d'un autre cambriolage, 10 fermier Minne, à Maeheyde, a été tué chez lui à coups de revolver. A Breedhoùd, des sommes considérables ont été dérobées chez Mmo Broyer et chez un autre fermier. Grâce aux efforts do la police et de la gendarmerie allemande on est parvenu à arrêter l'assassin do M. Minne, ainsi que les autres membres de la bande. Chez tous ces individus on a trouvé des revolvers et do fortes sommes d'argent. Depuis ces arrestations la région est devenue tranquille. A Nivelles On a reçu ici; ces jours derniers, la nouvelle de la mort, survenue en Suisse, de M. de Làleux, député et bourgmestre de Nivelles. Cette nouvelle a causé, parmi nos compatriotes, qui l'aimaient et l'estimaient, sans distinction de partis, la plus vive affliction et les regrets les plus sincères. Lors de l'invasion allemande, en 1914, le bourgmestre de Nivelles s'était dépensé sans compter en faveur de ses administrés; 11 avait fait tous ses efforts, pour, épargner à la ville, à l^è^te de laquelle il se trouvait, les . sévérités de l'envahisseur, les amendes, les réquisitions. A plusieurs reprises il avait eu, avec des officiers supérieurs allemands, de violentes discussions, car, en chaque circonstance, il défendait âprement et avec une vigoureuse énergie les intérêts, la vie et la propriété de ses concitoyens. A ce métier' il avait gagné une maladie de coeur, dent les événements ne pouvaient que précipiter.l'évolution. Quand l'ère des déportations commença M. de Laleux tenta, par tous les moyens, de s'opposer à l'exécution des prescriptions allemandes. Chaque fois que les boches ordonnaient d'enrôler, de gré ou de force, des travailleurs nivellois pour les emmener dans la zone du front, l'honorable bourgmestre faisait les efforts les plus généreux pour essayer d'entraver' l'oeuvre des recruteurs d'esclaves. Il alla jusqu'à- refuser obstiné- ( ment de livrer aux autorités allemandes les ! istes des secourus que ces dernières 1 avaient la prétention de se faire donner, et il y eut à ce sujet dans son cabinet de l'hôtel de vil le'une scène émouvante et tumultueuse, au cours de laquelle M. de Laleux sut à subir les violences des traîneurs-de-;abre du kaiser. Pour briser la résistance du courageux bourgmestre les barbares se décidèrent à le iéporter lui-même en Allemagne. Ce fut ivec un réel déchirement que M. de Laleux :ut arraché à sa famille et à ses administrés. Son séjour outre-Rhin devait avoir pour ;a santé de terribles conséquences. Bientôt ion état avait tellement empiré qu'on dut 'évacuer en Suisse. Mais il était trop tard, ' >t c'est là que ce vaillant patriote vient de i'éteindre, loin des siens, loin de la cité ju'jl avait si courageusement défendue et ' )oiir laquelle on peut dire qu'il a sacrifié ' a propre existence. ^ L'autorité allemande v;a faire déboulon- 2 îer et descendre de son seele la statue en - >ronzo do Tinctoris, le musicien nivellois " lu XVe siècle, qui décore la petite place ] Bléval et qui partira prochainement pour ^ a fonte. Ils^ont, paraît-il, aussi l'intention, dans \ o même but, de réquisitionner l'immense \ offre en cuivre orné de figurines qui se j rouve au-dessus du maître-autel de l'église J tainte-Gertrude et. qui renferme la châsse < le la sainte, oeuvre d'illustres orfèvres du i reizième siècle. -, Une protestation contre cet acte de pur c andalisme a été signée et adressée au gou- i erneur général von Falkenhausen par l'as- emblée communale et jpar le clergé. On î raint vivement qu'elle reste vaine. c * -a- Quatre habitants de Baulers, à un kilo- c aètre de Nivelles, ont été mis en arresta- ion par les Allemands parce qu'à la station c le cette localité ils regardaient passer un c rain militaire! Une pétition a été organi- f ée afin d'obtenir leur iekx^tion. < Les opérations miSitasres. Le Iront bulgare enfoncé Les Franco-Serbes rompent la ligne de Sokol-Vetrenik sur une longueur de 25 kilomètres. — Ils refoulent l'ennemi en désordre, font 4000 prisonniers et s'emparent de 30 canons. Nouveaux progiès des ,,poilus" à l'Ouest. L'offensive des alliés. Les Français étendent leurs progrès dans les secteurs de Sancy et d'AHemant . (Communique officiel.) PARTS, 17 septembre. A l'ouest de Saint Quentin les Français progressèrent daiw la journée dams la région d'Holnon et de Sanoy et firent une cinquantaine dei prisonniers. Entre l'Ailette et l'Aisne les Français élargirent leurs gains. Des attaques locales leur permirent de progresser sur le plateau au nord et à l'est d'AHematit et de faire une centaine de prisonniers. Ce matin ils se rendirent maîtres, à l'issue d'une lutte très vive, d'un point d'appui à l'est de Sancy, que les Allemands tenaient eolidement. Le grand nombre de cadavres, trouvés par les Français au nord de Laffaux, témoigne des grandes pertes subies par les Allemands au cours des combats dans cette région. Sur le front de la Vesle les Allemands n'exécutèrent pas moins de trois contre-attaques dans la région de Glennis. Mais ils furent chaque fois rëpouesés avec de fortes pertes. ' Rien à signaler sur le reste du front. Les Britanniques gagnent du terrain aux environs d'Holnen et de La Bsssée (Communiqué officiel.) LONDRES, 17 septembre. Les petits combats furent' poursuivis aujourd'hui au nord-ouest de Saint Quentin. Nos troupes gagnèrent du terrain aux environs du village d'Hclnon. Des escarmouches locales se produisirent également dans la partie septentrionale de nctre front. Nos troupes enlevèrent un poste allemand à l'ouest de La Bassée et firent plusieurs prisonniers. Nous établîmes de nouveaux postes au nord-ouest de Neuve Chapelle et dans la région de Ploegsteert. A l'est de Vierstraat nous repoussâmes un coup de main allemand. Succès locaux américains (Communiqué officiel.) 9 PARIS, 17 septembre. Dans le 6ecteur de Saint Mihiel journée calme, abstraction faite de l'activité de l'artillerie, de l'avia- < tion et d'escarmouches de patrouilles, où nous fîmes des prisonniers. Nous repoussâmes un coup de main ennemi dans les Vosges. ; Raids aériens sur des villes allemandes. f Corn/ni unique officiel.) LONDRES-, 17 septembre. (Reuter.) 1 Dans l'après-midi du 16 septembre nos avions bombardèrent à deux reprises, avec succès, les hangars et la fabrique de matières chimiques à Mannheim. Trois de nos avions manquent. Lo 16 septembre et dans la nuit du '16 au 17'septembre le champ d'aviation d'Ha-genau ainsi que trois autres champs d'avia- ] tion furent attaqués avec succès., J Dans la nuit du 16 au 17 septembre les < chemins de fer de Metz-Sablon et, de Trêves H furent vigoureusement attaqués. A Metz- i Sablon on constata trois incendies. Des bombes furent lancées sur la station de Trêves et de Francfort. Au total sept appareils manquent. Les ( derniers trois jours 60 tonnes de bombes 6 furent lancées. L'activité dans les airs. PARIS, 17 septembre. (Reuter.) Au i :ours des combats du 16 septembre huit i ivions allemands et un ballon captif furent <" 3-battus. Malgré le temps orageux nos 1 avions dè nuit lancèrent 10 tonnes de boni- ( oes sur les station?, quartiers et champs <- l'aviation ennemis. On constata plusieurs * incendies. i Le concours des avions américains LONDRES, 17 septembre. (Reuter). Les 1 iviateure américains appuyèrent brillam- s lient les opérations dans le saillant de Saint s Mihiel. Us attaquèrent l'ennemi en retraits 1 1ns des conditions atmosphériques des plus t difficiles. On avait prévu avec uine précision t •emarquable les routes par lesquelles l'en- s îemi effectuerait ses transports. Ces routes 1 i© rejoignent sur un point entre Vigneuilles r ;t Thiaucourt, aveo Saint Benoit au cemtre. o A semble que l'ennemi ait prévu la rectifi- r :atibn du saillant et qu'il ait établi au préa- t âble le point où il aurait pu battre en re--raite jusqu'à la dernière minute. Mais les iviateurs américains trouvèrent les colonnes le transport où ils l'avaient prévu et leurs ^ entatives en vue de retarder les transports urent exécutées avec une grande hardiesse, ^e temps était, très mauvais. Les pluies ca- * haient tout. Néanmoins aucune d^s routes v 'isées ne demeura intacte. Les aviateurs, & 'olant à 40 pieds d'altitude, détruisirent ^ amion sur camion, à coupa de bombe et de ^ oit-railleuse. ^ C'est aux aviateurs que nous devons en I ° oajeure partie d'avoir capturé un butdai 6i P onsidérable et c'est grâce aux aviateurs ussi, qui bloquèrent l'ouverture du saillant, t: ue nous avons pris 200 canons. P Presque tous les avions demeurèrent in- q [emnes, comme fcar miracle. Leurs ailes n talent criblées de "balles niais il est très dif- icile d'abattre, un appareij dans dç telles a irconstcvnçes, >- Les Allemands préparent une retraite sur la Moselle LONDRES, 17 septembre. Le correspondant de Reuter au iront américain1 télégraphia hier: Il devient de jour en jour plus évident que l'ennemi compte se retirer derrière la ligne Hindenburg, en Lorraine. Les villes sur la Moselle, notamment Dommartin ' et La Chaisée sont en feu. La division que nous attaquâmes à l'e6t de Saint Mihiel fut la 35e division autrichienne qui avait reçu ordre de tenir jusqu'à ce que tous les Allemands se fussent retirés. Aussi les pertes des Autrichiens furent-elles très fortes, surtout en prisonniers. Suivant les prisonniers toute l'artillerie de la 35e division allemande tofnba entre nos mains. Sur le front italien. Vaines contre-attaques ennamies ( G oju muni que offi ciel.) ROME, 17 septembre. Au nord du Grappa , l'ennemi tenta, dans la journée d'hier, de nous arracher par des contre-attaque^ réitérées nos gains de terrain daos Je val Soreno. Mais il fut chaque fois repoussé. Le nombre des prisonniers faite, au cours des petites actions entreprises dans cette région s'est- élevé à 442. Nous capturâmes au surplus 20 mitrailleuses et iiri" mortier de tranchées. • Ncs éclaireurs livrèrent bataille aux postes avancés de l'ennemi sur le mont No^zcdo (.Tmdïcairie) et ramenèrent quelques prisonniers. Nous primes par surprise un petit poste ennemi près de Grotejla, dans le val de la Brenta. L'artillerie ennemie 6e montra active sur la Piave, dans la région du Mon^llo ett entre la' Gagare et la Fosalta. Les opérations dans les Balkans. Les Franco-Serb8s étendent leurs succàa fis Macédoine. 4000 prisonniers, 30 canons PARIS, 17 septembre. (Reuter). Les opérations sur le front macédonien se poursuivent avec succès. La percée de la ligne Sokol-Vefcrenik s'étend actuellement sur une largeur de 25 kilomètres et une profoaideur de J kilomètres. Les Serbes conquirent la zone fortifiée între Gradesne et Sokal et refoulèrent les Bulgares en pleine déroute. Les allies prirent plusieurs hauteurs im-» sortantes qui avaient été fortifiées depuis 3 lins. y j Les allies firent 4000 prisonniers en deux ours. Le butin comprend 30 canons, de i ombreuses mitrailleuses-, des lance-bombes !>t une grande quantité de matériel* Les opérations continuent. la situation en Russie. Le général Alexief en action. MOSCOU, 17 septembre. (V. D.) 3 après des informations du front sibérien e général Alexief a pris l'offensive contre es forces bolcheviques près de Blagovest-shénk. Alexief doit disposer d'importants troupes de cosaque® et de forts détachs-nents cfe la Garde Blanche. v On s'àttend à une lutte sur le Voiga, LONDRES, 18 septembre. (Service spécial de Reuter.) On annonce de Vladivo-tok en dat du 11 septembre au ,,Times". Des troupes allemandes ont été signalées >armi les bolschoviks sur le Volga, ce qui ndique que l'on peut s'attendre à des opé-ations étendues. La situation n'est pas lètte, mais il semble que les Tchéco-Slova-[ues ont l'armée des paysans à leur gauche. >es Allemands semblent venir du sud-ouest. )n croit ou'ils feront tout le possible pour onserver la contrée de Donetz aVeo ses.impenses richesse en charbons, fer et pétrole. Une communication du 13, envoyée de la lême ville au ,,Times", dit: Le général Syroty commande tous les * rchécc-Slovaques et tous les Russes qui se ont joints à lui. Les colonels Ceciy et Gaida s trouvent sous ses ordres, l'un à l'est, autre à l'ouest. Les Tchéco-Slovaques con-rôlent la zone du chemin de fer et entre-iennent des relations avec le gouvernement ybérien dont les Tchéco-Slovaques obtinrent i nomination du général des cosaques Iva-of, sous le contrôle duquel le gouvernement rdonna la mobilisation des levées compre-ant les recrues de 19 et de 20 ans et de :ois levées de cosaques. Incidents à la frontière chinoise. LONDRES, 18 septembre. (Service spé-ial de Reuter.) On annonce de Pékin en ate du 11 septembre au ,,Times": ■' En Mongolie' et à Sing-Kiang I'appari-on de prisonniers allemands tet de bolsehe-iks a causé une grande agitation. Un rand nombre de ces hommes ont déjà été ésarmés par les Chinois tandis que d'autres, ui refusèrent de rendre leurs armes, ont A mis en fuite. Après des pourparlers le jnsul russe consentit à oe qu'il n'y aurait as d'opérations militaires à Sing-Kiang. Pékin cependant a envoyé des instruc-ons formelles d'après lesquelles tous les risonniers de guerre et tous les bolseheviks ni passent la frontière doivent être désar-iés.La victoire de6 Tchèques près de Iviakhta amélioré la situation lf long de la route yrs Agrev

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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