L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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05 januari 1916
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s.n. 1916, 05 Januari. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qz22b8wm9j/
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gème Année N°. 4Sfft «s cents fSO Centimes) mercredi s fanvser I9S@» L'ECHOBELGE L'Union fait la Force Journal quotidien du matin paraissant en Hollande Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. 35. VOORBURGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. I Charles Bernard, Charles Hcrbieî, Comité de Rédaction: ^ RenÉ Chambry, Emiie Painparé. Pour les annonces, aJjontiemejjts et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du Journal: N.Z. Voorbuirgwal 234-240, Amsterdam Téléphone: 177 S. "«m Abonnements: Hollandefl. 1.50 pai-mois. Etranger 3.2.00 par mois Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents Sa ligne. Qu'attead M. Wilson? Ce pauvre M. Wilson !1 Le voilà obligé il'interrompre sa lune de miel et de revenir dare dare à Washington. Lui qui a déjà tant pardonné aux Boches leur pardon-nera-t-il aussi ce tour pendable. Nous sommes plus sensibles aux petits ennuis qu aux grandes calamités- Il y a des chances pour que l'honorable président de la grande république étoilée, mouton jusqu ici, devienne subitement enragé. H faut noter que l'incident qui a surgi entre l'Allemagne et les Etats-Unis à propos du torpillage de la ,,Lusitania", et qui remonte à neuf mois 'bientôt, un dé-ai fatidique, n'est pas encore réglé. Depuis, que d'autres ,,incidents" pour n'appeler que d'un nom courtois les assassinats en grand commis avec un sans-gêne imperturbable par des commandants de sous-marins allemands ou autrichiens! Un moment nous avions cru que le dernier, pardon, l'avant-dernier, allait mal tourner pour la Double Monarchie. Le lendemain du jour où Washington recevait la note où le gouvernement de François-Joseph pleurait des larmes de crocodile sur le sort des malheureuses femmes et enfants qui avaient péri dans le bombardement de l',,Ancona", un officier de la marine impériale et royale avait la main assez heureuse pour envoyer par quelques centaines de brasses de fond le ,,Persia" 'coucher sur un lit de madrépores. Le vaisseau emportait dans ses flancs M. Me Neil, consul d'Amérique à Aden, citoyen américain. Et maintenant? Allons-nous assister à lin nouvel échange de deux, quatre ou même six petits papiers sans résultat % Hé ! hé 1 on en rit mais il en est ainsi comme des duels. A force de croire que les adversaires dans de semblables rencontres ne se font .jamais de mal, on est d'antant plus étonné, un beau matin, d'.aipprendre que l'un d'eux a été étendu roide mort sur le terrain. Et c'est ainsi que nous apprendrons uu beau jour que le gouvernement de Washington a prié le chargé d'affaires autrichien d'aller rejoindre l'ex-ambassadeur Dumba, non point pour des raisons personnelles, mais parce qu'il ne veut plus avoir aucun rapport avec un gouvernement dont M. 'Prud'homme dirait qu'il fait des déclarations humanitaires d'une main tandis qu'il torpille de l'autre! C'est précisément ce côté comique de la question, et qui nous frappe en dépit, des milliers et des milliers de cadavres d'innocents qui dorment aujourd'hui sur le fond des mers, qui devrait rendre au cabinet de 'Washington toute sa raison. Il nous fait comprendre que les limites de l'horreur ont été dépassées puisqu'il ne reste plus maintenant que le rire, le rire affreux et lugubre (des déments, le rire qui tord la ibouche quand les yeux 6ont vides de pleurer. Ce rire des parents des victimes, ce rire de tous les hommes qui ont gardé le sentiment de la pitié et aussi le sentiment de l'honneur, ne semble-1-il pas qu'il sonne comme uu reproche pour le gouvernement de la puissante république de l'Amérique du Nord dont on peut dire qu'elle est l'arbitre des neutres. Des neutres, en est-il donc encore ^ujourd'ihui ? Qui donc a pu rester neutre, c'est-à-dire indifférent devant les monstrueux attentats qui souillent à tout jamais le blason des Etats germaniques. Ah ! certes. Après seize mois de cette guerre où le droit le plus simple et le plus sacré aussi, •le droit à la vie de pauvres gens à qui le prétendu péril slave ou la question d'Alsace-Lorraine était totalement étrangère, a étc méconnu de la façon la plus brutale, il ne psut. plus y avoir que des hommes qui disent : nous sommes avec les victimes contre les assassins. Est-ce à dire que les Pays-Bas, ou la Suisse ou le Danemark devraient se jeter dans la mêlée au risque de subir le sort que nous avons subi nous-mêmes? Non pas. Il n'en va point des peuples comme des individus pour qui c'est noblesse de se lever contre le crime, même quand ils sont faibles et impuissants. Mais la grande, la fière, 3a généreuse Amérique? N'a-t-elle pas la force, elle, et, en ayant la force, n'a-t-elle pas non plus le devoir de se faire enfin l'interprète des neutres, ou. pour mieux dire, de la conscience imiverselle, et de jeter tout ensemible avec l'expression de son dégoût le gant à la face dos ennemis du genre humain ? J'entends dire: à quoi bon? Ceux qui tiennent un pareil langage font, eux, injure à l'Amérique puisqu'ils doutent de la puissance de ce peuple intrépide de près de cent millions d'habitants. Les plus formidables effectifs en présenoe, avant le conflit actuel, furent ceux des Etats nord-américains pendant la guerre de sécession. Sans doute il faudrait les lever, les instruire, les armer. Mais voyez l'exemple de l'Angleterre qui e3t entrée en campagne avec moins de soldats encore que la petite Belgique et qui en au/ra bientôt plus que l'immense Russie elle-même. Quoi qu'il en soit les Etats-Unis ont une flotte. Si les escadres combinées de la Grande-Bretagne, de la France et de l'Italie nous assurent la maîtrise dfcs mers, le rôle des dreadnoughts et, plus encore, des navires légers et rapides de la marine de guerre des Etats-Unis ne serait point inefficace, ne dussent-ils servir qu'à faire un peu la cirasse aux sous-marins ; faocàea cjiû cachent dans Méditerranée et a venger sur eux la mort de tant d citoyens américains. Mais ceci c'est l'accessoire. Nous avon les moyens matériels de vaincre et non vaincrons. Nous vaincrons surtout,parce qu nous avons aussi la puissance morale, parc que nous avons sur nos ennemis lo form: dable ascendant de oes impondérables qv dans la balance où sont les destinées d< peuples pèsent plus lourd que l'acier de canons. Et c'est cette puissance-1!à que le Etats-Unis viendraient renforcer encore e se mettant résolument à nos côtés. Il n leur reste qu'-un geste à faire pour montre à nos ennemis que décidément la conscienc du monde e3t avec nous et contre eux Qu'attend M. Wilson? Charles Bernard. ■ 3» a-QHT m Naïveté boche. Nous lisons dans ..Ket Ylaamsche Nieuws d*Anvers du 29 décembre 1915 Le Burea Socialiste International, dont le siège étai établi à Bruxelles, se trouve depuis quelqi temps à La Haye. On a trasporté dans cet! ville une grande partie des documents qi avaient été conservés jusqu'à présent dans 1< vieux locaux de la Maison du Peuple. Dorénavant le bureau exercera son activil dans la résidence hollandaise. C'est dans ( dessein que le secrétaire international, M Kamiel Huysmans, député et conseiller commi nal de Bruxelles, a quitté aujourd'hui la Be gique définitivement pour s'établir à la Haye Le déplacement du Bureau Socialiste Inte national semble être la conséquence d'une d1 libération des chefs du mouvement socialisé qui désirent jouer un rôle dans les événemenl à venir, dont, selon toute vraisemblance, L Haye 6era la scène principale. Nous sommes tranquilles. Ce renseignemei est de source allemande et trahit bien le v désir qu'ont nos ennemis d'employer les sociî listes à les tirer du mauvais pas ou ils se soi: mis. Ils ne trouveront aucun Belge pour h seconder. Les préoccupations è la taniaiii La corruption de l'or allemand en Roumanie dont nous avons à maintes reprises signal le scandale, écrit ,,Le Gaulois'', vient de pre voquer à la Chambre roumaine des incident violents. M. Take Jonesco, 1e chef du pari qui n'a cessé de préconiser l'intervention de 1 Roumanie en faveur des alliés, et M. Carp, 1 leader du groupe conservateur qui est acqu à la cause austro-allemande, en sont venus au voies de fait, paraît-il, le premier ayant accr sé une certaine presse de s'être laissé soudoyé par les agents de l'Allemagne. Ces quêrelle? sane doute, ne modifieront guère l'attitude d gouvernement; elles auront toutefois l'avari tage d'éclairer le pays sur des agissements qu n'augmenteront pas les sympathies que le empires du centre se sont conciliées dans 1 royaume grâce à leur propagande intensive Mais ce n'est pas, à vrai dire, les résultats d ce débat parlementaire qui influenceront 1 politique de la Roumàiné; il est une auti question infiniment plus intéressante qui aujourd'hui, préoccupe le gouvernement ( l'opinion: c'est l'exportation des céréales. Le stock officiel des céréales visibles étai au 31 octobre 1915 — d'après la ,,Feuille d'il formations commerciales" du ministère roi main de l'industrie et du commerce — c 34,513,531 quintaux métriques. Ce stock représente une capacité de 345,13 wagons •. Les agriculteurs cherchent naturellement ! se défaire de leur récolte; ils y sont poussé d'abord par le besoin d'argent, ensuite par 1 difficulté de conserver longtemps leurs céréî les en bon état. Elles risquent de se détériore' et ce serait pour eux une vraie calamité, près <[ue une ruine. Le gouvernement fait bien coi struire des magasins et des hangars, mais e quantité insuffisante, puisqu'ils ne pourron arbriter que 38,000 wagon6 de céréales, so; 9 % à peine du stock existant. Ceci explique la vigoureuse campagne entre prise par les intéressés en vue de trouver u débouché à leurs produits, pour lesquels un seule issue existe à l'heure actuelle: la fron tière austro-hongroise. Un consortium alleman s'est déclaré preneur du stock roumain d céréales, et, comme il est certain qu'il ne e présentera aucun concurrent, les agriculteur roumains ont dû se prêter à ses ouvertures Mais deyx difficultés ont aussitôt surgi : lo. le chemins de fer roumains ne veulent fournir d wagons pour le transport que jusqu'à la fron tière; là, les céréales devraient être transboi dées sur des wagons appartenant au consoi tium acheteur— et il paraît que celui-ci no dû pose pas du matériel roulant nécessaire à u rapide enlèvement de si grandes quantités; 2 les producteurs roumains exigent le paiemen en or de leurs produits — et cette conditio: sourirait fort peu au consortium allemand. Le gouvernement a institué une commissio et l'a chargée de régler les conditions de vent dos céréales, servant en quelque sorte d'arbitr entre le vendeur et l'acheteur, et cette commis sion est en pourparlers avec le consortium d Berlin. On assure que, si elle se montre disposé à transiger sur les prix, elle restera intransi geante sur le paiement en or. Cette • clause est-elle de nature à. rendre 1 transaction impossiblo? Espérons-le. La ,,Gazette de Voss" a annoncé qu'un accon a été obtenu et que le blé roumain va prendre 1 chemin de l'Allemagne. La nouvelle est ai moins prématurée. La ,,Gazette de Voss" donn d'aillours un détail qui suffit à prouver à que point elle est mal informée. Elle dit que le bl roumain sera payé 110 francs les 100 kilos. Or le blé de la meilleure qualité ne vaut en Rou manie que 19 fr. 25 les 100 kilos. Cela prouve bien que le journal allemand n sait pas ce qu'il dit et que son information es absolument fantaisiste. En attendant, il s'agit de savoir si les négo ciations engagées ont ou non des chance d'aboutir. Leur résultat influera certainemen sur les déterminations ultérieures de la llouma nie, qui considère avant tout g£S intérêts corn merciaux agricoles. En Beigique. 3 e A Bruxelles. i A la Société Générale, M. Emile Francqui a été renommé directeur pour une période de ? six années, à partir du 1er janvier 1916. Le ^ collège des commissaires se composera durant 3 trois ans de MM. le comte 't Kint de Roode- 1 beke, le comte de Mérode et de M. L. Hainoir. * * * 1 Le dernier truc imaginé par les Allemands en e Belgique dépasse vraiment toute imagination. On sait que von Bissing a institué auprès des banques belges un commissaire impérial. Celui-ci a commencé par faire main basse sur tout ce qui restait de l'actif de la Banque Nationale. Le gouvernement belge, très . heureusement inspiré, avait permis à la Banque de mettre environ neuf cents millions en lieu sûr. Actuellement,, le commissaire en question, violant les conventions internationales les plus sacrées, s'attaque à l'avoir de sociétés privées. I C'est ainsi qu'au cours de l'assemblée générale b d'une société belge de charbonnage en Extrê-° me-Orient, comme le conseil d'administration ® constatait l'existence d'un sérieux bénéfice qu'il II proposait de porter à la réserve, le susdit com-b missaire 6e leva pour dire : — Je crois que le conseil d'administration répondrait aux voeux de sa majesté l'empe- 10 reur en décidant de consacrer ce bénéfice à '• l'achat de titres de l'emprunt allemand; c'est un excellent placement. L© conseil d'administration vota contre cette proposition. Mais le lendemain un avis venait j" du gouverneur von Bissing, invitant le consoil à souscrire à l'emprunt allemands pour la tota- 0 lité de ses bénéfices. s a ; * * * On lit dans les journaux publiés en territoire t occupé que les délégués des différentes chambres f syndicales et des sections qui constituent le i- comité central de la Chambre de commerce de t Bruxelles, se sont réunis le mercredi 29 décembre ■s au Palais dè la Bourse, pour procéder à l'élection des membres du bureau pour l'année 1916. L'assemblée était très nombreuse. M. Ernest - Van Elewijck, que les dispositions réglementaires obligent à abandonner la direction de l'im- * portant orgauismeéoenomique bruxellois,. pré-j sida il pour la dernière fois. Avant de souhaiter la bienvenue à son successeur, M. le eena- , teur Emile Delannoy, président de l'Union du é Crédit et) ancien président du tribunal de com-. mercé, il fit un exposé succinct des travaux du s bureau de la Chambre de commerce pendant ,i l'année écoulée. Le nombre des candidats étant a, égal à celui des mandats à conférer, on ne pro-e céda pas au poil et les nominations furent sanc-;s tionnées par acclamation. s Le bureau de la Chambre de commerce de Bruxelles sera donc constitué comme suit: r Président, M. E. Delannoy; vice-présidents MM. J. Rijziger et A. de Bal; secrétaires. MM. u G. Micbelet et G. Pierre; trésorier, M. Ch. , _ Franchomme; trésorier-adjoint, M. J. Fonson; j bibliothécaire. M. Ch. Maurice; assesseurs, 1 s MM. V. Delbrassine, Ad. Fontaine, J. Legrand, ' ^ G. Orb, H. Pommier, J. F. Puttaert et J. Strickaert-Deschamps. 3 * * * 1 Des négociations ardues sont engagées entre e la Société Nationale des chemins de fer vicinaux i, et les communes* intéressées en vue du >t renouvellement de la concession d'exploitation de la ligne de la Petite-Espinette. t Les administrations communales de Bruxel-i- les. Saint-Gilles, Ixelles et Uccle seraient i- désireuses do voir l'exjloitation remise en e adjudication, avec un nouveau cahier des charges. Mais la Société des Vicinaux n'est pas de 5 cet avis et les affaires en sont là, car les. communes semblent •vouloir tenir bon. i # * * s Voici quelle est la composition du bureau de la. Chambre des Ingénieurs-Conseils: président: M. A. M as ion ; vice-présidents: MM. Eugène ' Tardieu et, Edmond Reirman ; assesseur : M. G. L. Gérard; secrétaire: M. Ch. de Herbais de !" Thun. 11 * * * t j. Les chômeurs de la capitale ont eu à se partager, au cours de oes dix derniers mois, une somme de S93.607.12 francs! j * ■* * e Les avocats stagiaires des. années 1914 et 1915 ont unanimement décidé do ne pas se 1 faire inscrire au grand tableau, afin de n'être 2 pas privilégiés vis-à-vis de ceux de leurs con-e frères qui se trouvent au front. s -h * * ' Le don de M. Carnegie a provoqué une vive sensation dans la capitale. On en connaît aujourd'hui la destination exacte. Outre des effets de première nécessité jéos soldats prisonniers eu Allemagne ont tous reçu cinquante francs à l'occasion de la ;1 Noël. Lo reste de l'argent, soit près do 57 mil- 0 lions de francs, a été consigné à l'adresse du ^ j Relief Commitee à Bruxelles. 3 M; Carnegie est un admirable philanthrope. * A Anvers. 3 ..-/es journaux du pays nous apportent le règlement pour le passage des bateaux au pont , de Burglit, Le pont est ouvert, pour le passa-e ge des bateaux, pour autant que les intérêts militaires le permettent, tous les jours de 8 h. 30 à 10 h. du matin et de 3 à 4 h. 30 de x l'après-midi. Au signal ,,Arrêtez!" tous les bateaux de-] vron't, avant de dépasser ce signal, attendre 3 tant que celui qui autorise le passage ne sera 1 pas donné. Les signaux sont : pour ordonner ^ l'arrêtï un drapeau rouge; pour permettre le 1 passage des bateaux remontant le fleuve un 3 drapeau blanc, pour permettre le passage des , bateaux descendant le fleuve ; un drapeau - vert. Les gardes du fleuve qui donneront les signaux sont stationnés: en aval du î pont, entre les hangars 16 et 17, en amont, b près du fort de Cruybeke. Les barrages au moyen de pieux qui se trou- - vent entre la garde et le pont sont indiqués, j au lieu du passage, par un drapeau rouge et b un drapeau noir. Ils devront être considérés - comme des bouées de direction, c'est-à-dire - qu'en amont on laisse le rouge à .tribord et le JLnojr. à bâbord., Si le passage est ouvert, les bateaux devront, à une distance de 500 mètres avant le pont, diminuer leur vitesse de telle façon qu'ils s'en approchent à ,.petite vitesse''. On conservera cette vitesse jusqu'à 500 mètres au delà du pont. Les remorqueurs traversant la coupure ne peuvent traîner en règle générale qu'un seul bateau. L'officier de service au pont peut, quand le vent et l'eau 6ont calmes, permettre à un remorqueur qui traverse la coupure une traîne de deux bateaux. Dans ce cas<, les bateaux remorques doivent être accouplés bord à bord et ne peuvent occuper un espace de plus de 15 mètres do largeur, cet espace étant mesuré du bord extérieur de l'un au bord extérieur de l'autre des deux bateaux. En temps orageux, il est laissé à l'appréciation de l'officier de service au pont de ne pas ouvrir le pont. Aussitôt que le signal d'arrêt sera donné, les bateaux dont le lieu de destination est situé entre le pont et le lieu où se trouve la garde de.-vront demander à celle-ci l'autorisation spéciale d'amarrer et, avant leur départ, de continuer leur course. Les signaux et les instructions des gardes devront être rigoureusement observés. Les gardes auront le droit de faire des perquisitions à bord des bateaux. Quiconque refusera de se conformer aux instructions aes gardes et postes militaires devra s'attendre à l'usage des armes à feu. Les contraventions aux prescriptions susmentionnées seront, d'autre part, punies d'un emprisonnement pouvant comporter deux mois maximum, ou d'une amende qui pourra s'élever à 1000 marks. Les coupables seront tenus responsables des dommages qu'ils auront éventuellement occasionnés. * * * Le mariage de Melle Stéphanie Fischer, fille de M. et de Mme Maurice Fischer, d'Anvers, avec M. Elie Ascher a été célébré hier mardi. A Verviers. L'atelier de réparation des chaussures, établi sous les auspices du Comité de cours aux victimes de la guerre, est, fana contredit, l'une des plus intéressantes créations de cette période do crise, qui a été si fertile, pourtant, en institutions charitables de tout genre. Cet atelier e3t unique dans le pays. Des personnalités éminentes, M. La-marche de Liège, M. Anseele de G and, en ont vivement apprécié l'importance philanthropique, en même temps que l'ingéniosité d'organisation. Une mention toute spéciale doit être faite, à ce point de vue, de son habile directeur, M. Lejeune, dont le dévouement a été au-dessus de tout éloge. Quant au fonctionnement de l'organisme lui-même, il est des plus simples. Les visiteurs de Comité de secours délivrent aux nécessiteux qui en font la demande un bon qui leur permet de se présenter à l'atelier de réparation. Là, en échange du bon remis par le Comité de secours,, on leur donne un ticket portant Un numéro d'ordre, ainsi que le jour et l'heure où ils devront se présenter avec leurs chaussures à réparer. Afin d'éviter des retards susceptibles de nuire au service, les assistés sont prévenus que ceux qui ne seront pas présents au jour et à l'heure fixés sur leurs tickets verront leur souche annulée. Cette précaution était nécessaire, car toutes les semaines 1,320 assistés défilant à l'institution en moyenne, 40 personnes par heure. En outre, celui qui ne se présente point, au bureau pendant l'examen des séries numériques, à la dizaine desquelles son ticket appartient, n'est plus servi. Il y a, au reste, une salle d'attente chauffée et confortable.Lors de cette présentation, le directeur de l'atelier détermine la réparation à effectuer: il inscrit sur une fiche spéciale le. numéro d'ordre de la réparation, le genre du soulier, le prix de façon et le numéro de l'ouvrier chargé de cet ouvrage ; il attache au soulier à réparer son numéro d'ordre et donne au client., en guise de reçu, un numéro identique muni du cachet de la direction; et il perçoit, enfin, le prix du travail qui Le paie d'avance. Ce prix est, d'ailleurs1, des plus modique. Voici un aperçu du tarif, pour s'en faire une idée : ressemelages demi-semelles et .talons, hommes: 1 franc; dames: fr. 0.75; enfants jusque pointure 35: fr. 0.60; enfants, pointures 36 à 39 : fr. 0.75 ; ressemelages demi-semelles, hommes : fr. 0.70; dames: fr. 0.50; enfants: fr. 0.40 et fr. 0.50; talons ou redresses de tous genres: hommes: fr. 0.30; dames: haut fr. 0.20; anglais1 fr. 0.25 ; enfants fr. 0.20 et fr. 0.25 ; devants, remontage demi-premières, demi-semelles et talons: hommes, fr. 1.50; dames, fr. 1.25, enfants, 1 franc et fr. 1.15 : placement d'une pièce à la semelle, fr. 0.10; coutures non possibles à la machine, fr. 0.05. Evidemment, l'oeuvre qui sert aa clientèle dans ces conditions de bon marché excessif ne fait pas une affaire. L'assisté ne paie pour prix des réparations effectuées que la moitié de la façon ; le Comité de secours intervient de son côté pour l'autre moitié de la façon et pour le coût de toutes les fournitures. Mais quelques chiffres montreront davantage encore l'activité prodigieuse et les bienfaits de cette oeuvre éminemment utile. Du 3 avril oui 30 octobre 1915. soit en sept mois environ, il a^été accepté 20.032 réparations. L'oeuvre a payé en salaires^ à ses ouvrière fr. 20,709.10. Il a été employé 4,124 kidos 575 jgr. de cuir3 pour Je j>riï et outils.ont coûté fr. 14.640.30. Quant à la balance financière, elle s'établit avec une simplicité éloquente. Le prix de revient total des réparations est de fr. 76.343.30. D'une part, les associés ont payé, suivant le tarif, fr. 10,745.65. La différence, qui forme le montant de l'intervention du Comité de secoure, étant de fr. 65,597.35, cela constitue une intervention mensuelle de fr. 9,371.09. Dans ces chiffres, il faut remarquer, toutefois, que les frais généraux, salaires fixes, etc., ne sont pas compris. Le personnel de l'atelier est considérable. Il comporte 1 directeur, M. Lejeune; 52 cordonniers, 1 maître cordonnier, 2 coupeurs, 2 garnisseurs, 3 aides à la réception et 1 employé préposé aux écritures. Cela fait, en tout, 62 personnes. Tout, cela est, certes, parfaitement compris. Mais ce n'est pas tout. L'oeuvre reçoit encore de la générosité publique des bottines neuves, ainsi que des chaussures usagées que l'atelier répare et dont l'ensemble forme un stock spécial de marchandises qui sont données gratuitement- à des assistée trop pauvres pour pouvoir supporter la dépense qu'exigerait l'achat de souliers neufs. Pour les chaussures d'enfant, de même, l'atelier opère des échanges, lorsque la croissance du pied exige une pointure plus grande. Le soub'er qui fait l'objet de cet échange est remis en état et va grossir la réserve destinée aux distributions complètement gratuites. Au Pays de Liège La commune de Seraing n'a pas eu à souffrir de l'inondation, mais à Kinkempois-Augleur plusieurs rues ont été envahies par le torrent. A Jemappe, la place de l'Eglise a été inondée. A Huy, la rue de l'Applée dut être évacuée, de même que les quais de halage, tout à fait sous eau. Du côté du Hoyoux, on n'a plus à redouter d'inondation, pour le moment du moins. Les habitants de la rue Mounie, qui avaient mis en sécurité leurs objets les plus précieux chez des parente ou des amis habitant des quartiers non menacés par les eaux, sont rentrés tranquillement chez eux, avec leurs meubles et leurs bibelots. Dans Se Hasirsataî, Les sept mille mineurs des mines de Bascoup et de Mariemont ont repris le travail le 3 janvier.On se remettra également au travail dans un grand nombre d'autres fosses. — ce qui permettra d'occuper dix mille chômeurs environ. Des mineurs, habitant les Flandres, sont déjà arrivés au Hainaut. La reprise du travail est causée par les commandes venues de l'étranger. Le nombre des mineurs sans ' travail va donc décroître, fort heureusement, — et sans que les Allemands soient pour rien dans cet heureux changement, lia verrerie, par contre, ne reprend que très lentement et l'industrie métallurgique est encore et reste paralysée. Dans les iFiaradlres. Depuis près de six semaines, le notaire Rocls de Sotteghem se trouve en prison. Les Boches ne le jugent pas et ne veulent pas donner le mot if de son- arrestation. C'est peut-être quelque lettre anonyme qui autre fait arrêter le notaire, les Allemands prenant pour do l'argent comptant tous les racontars des infâmes communications anonymes qui continuent à pleuvoir dru sur toutes les Kommandantur. * * * Le . gouverneur de Gand, nouvellement installé, habita la ville d'Artevelde durant vingt années! Beaucoup de Gantois le croyaient Belge. Jugez de leur surjn'ise. Mais, à présent, plus rien n'étonnera, de la part de ceux qui s(> sont signalés au monde civilisé par toutes les cruautés imaginables. * * * Le ,,Lokal Anzeiger" prétend apprendre du Havre par une voie détournée — mais sûre, évidemment! — qu'Yjres serait rasée par les alliés et que de nouvelles positions, mieux protégées contre le feu ennemi, seraient choisies. Tout ce qu'Ypres possède encore comme oeuvres d'art serait transporté à Paris et mis en sécurité dans le Petit-Palais. La nouvelle position d'Ypres serait gardée par des troupes belgo-anglaises. S'il y a disette de viande en Allemagne, il n'y a pas, en tous cas, manque de canards! A preuve celui-ci qui vient de prendre son vol dans les bureaux de 1',,Anzeiger". * * * Le ..Getrouv.e Maldeghem" écrit que deux habitants de "NVevelghem, deux frères, ont été fusillés dernièrement en Angleterre pour espionnage. Sous le prétexte de faire le commerce de lin. ils se Tendaient souvent en Angleterre et rapportaient aux Allemands' des renseignements importants. S'il en est ainsi, ils ont cent fois mérité 1a peine de mort. tu» ■ Il y a un m '5 janvier 1915. Attaques allemandes rc-poussées à Saint-Georges et à Ziîlebekc (dunes belges); duels d'artillerie sur la Ly&, l'Oise-y l'Aisne et en Champagne,; en Ar-gonne violents combats, reprise de tranchées par les Français dans le bois de la Grurie, à Bagatelle et à Fontaine-Madame ; : J es sapeurs français font sauter des tranchées allemandes près du ravin de Courte-chmt-sse (sud-o-u-est de Bcmreuilles, foret d'ArgonneJ. En Ahace, maintien des positions françaises au sommet de S ternit ach et a/vance progressive vers Altkirch dans le bois de Schirtzbach. En Pologne, attaque brusquée des Russes à Rozrova, près de Grou-. dousky entre Pr@sivy$çh fié Hlawa;. grosses t J -• VIV J-r IVIVV V CIOO, U,V(M/ICÇ aes Russes vers la Transylvanie; Us occupent SypotkameràL (svd de. Sdetin), IUischcsch-ty, Goura.goum.ora et Bouskschoia. Le grand-duc Nicolas confirme la victoire russe de Sarykamysch, dam le Caucase, contre les Turcs, qui ont eu 50,000 morts. En Belgique, reconstruction de la citadelle d'Anvers et mise en état de défense par les Allemands des places fortes de la Meuse. Mêmes travaux de défense complémentaire à Metz et a Strasbourg. Le ccurcUiwl Mercier, primat de Belgique, est consigné dam son pa-lais de Malines pour avoir fait lire daivs les églises une lettre pastorale jugée offensante par les Allemands. Premier compte rendu officiel belge des atrocités allemandes» ——— o - Lettre d'Italie. Rome, décembre. Venise et sa politique éternellel Aucune vicissitude du sort de Venise ne peut laisser indifférents ceux qui l'aiment et la connaissent, c'est-à-dire tous les artistes et les épris de la beauté. Aussi est-ce avec beaucoup d'intérêt que le public romain accueillit récemment une conférence du député de Venise Antonio Tradeletto, qui, quoique parlementaire, n'en est pas moins artiste et se plaît à tresser de^ magiques rapports entre l'histoire de la République de Venise et la crise régénératrice que traverse l'Italie aujourd'hui. Pour lui les idéalismes civils et politiques qui sont le substratum• de la guerre actuelle se ^ rattachent intimement aux principes qui inspirèrent, toujours les actes de la République de Venise, c'est-à-dire le ferme propos tenace d'acquérir et de conserver la prédominance sur l'Adriatique considérée comme l'élargissement puissant de la baie de Venise; et l'autre intention aussi ferme de combattre à mort la tyrannie des Habsbourg et des Turcs. D'après Tradeletto, l'histoire vénitienne fut dans ses grandes lignes toute frémissante d'orgueil national et respira des harmonies lointaines avant-courrières de l'oeuvre d'aujourd'hui. En luttant contre les deux dynasties des Habsbourg, autrichienne et espagnole, la République réalisa une politique extérieure déjà italienne, quoique cela puisse sembler un anachronisme. Mais au XVIe siècle la République de St. Marc et le Duclie de Savoie furent les deux seuls Eîtats italiens où subsistât encore un concept d'indépendance nationale. Et les luttes contre le Turc furent provoquées par la nécessité de défendre les intérêts commerciaux et coloniaux de la République en orient, qui coïncident encore en beaucoup de points avec les intérêts de l'Italie d'aujourd'hui. C'est déjà en l'an mil que le doge Or-seolo donne le signai de la première grande expédition de la République contre les côtes dalmates et albanaises. Armes respectées, sagesse de conseils, conscience et obéi-sance du peuple, intelligence de la diplomatie, tout convergeait à Venise pour rendre ferme et intangible la ligne directrice de la ■politique extérieure. Un jour le Pape Alexandre VI reprochait à un ambassadeur vénitien la persistance inlassable avec laquelle son gouvernement poursuivait son but constant de la domination de l'Adriatique et, dans la chaleur de la discussion, il lui dit: ,,Où la Sérénissime a-t-elle trouvé ses titres de possession de cette mer ?" ,,Sainteté, lui répondit l'ambassadeur qui n'était pas Vénitien à demi, faites rechercher dans les archives vaticanes le document qui confère au Pape de Rome le pouvoir temporel, vous trouverez à son verso nos lettres de possession de l'Adriatique." Dans des temps plus modernes Venise sut être héroïque, elle supporta fièrement la domination autrichienne, s'enorgueillir-saut de ses plaies, fière des martyrs qiii pour elle versent leur sang. Aujourd'hui encore Venise a 6es martyrs et ses plaies, aujourd'hui encore elle souffre en silence, toute concentrée dans son patriotisme ardent. Le peuple dont la vie était une perpétuelle fête, le peuple du carnaval et des lanternes, fou de théâtre, de chansons et d'amour, a retrouvé le sérieux dont il sut faire preuve aux plus belles et plus tristes heures de son histoire. Venise supporte sans se plaindre les inconvénients de sa situation menacée, les dangers qui l'entourent et la survolent et accueille les bombes barbares avec le sourire, tant elle est certaine que l'avenir de l'Italie lui rendra au décuple sa gloire passée. * Après, la guerre Venise ne sera plus seulement la ville de la beauté, que nous aimerons, mais une cité puissante qu'admirera le monde, rendue à ses grands destins et qui rayonnera sur les océans par ses navires. C'est l'idéal de Venise que l'Italie réalise aujourd'hui, et l'Italie ne l'oubliera pas. Wllly C. R. Benooïctus. AVIS. 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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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