L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1915, 03 Juni. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6m3319t35c/
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jêi*e Année N». 223 „ <5"cents (10 centimes) Jeudi 3 juin 1915 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. •Journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Belge est notre nom de Famille. I Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N.Z. VOORBURGWAL 234-240 Téléphone: 2797. I VAlisVA n^facfac tluanvioc Rédacteur en Ctael; Gustave Jaspaers. f Charles Bernard, Charles Hcrblci, Comité de Rédaction: J Gustave Peellaert, René Chambry, ( Emile Painparé. noTlot.rflnf. en ! . .. i ■ . ■ ■ I dfl BflVC. T .10 ! Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du Journal: N.Z. VOORBURGWAL 234-240. Téléphone: 1775. Abonnement ( En Hollande fl. I.SO pap mois, payable par anticipation l Etranger fl. 2.00 ,, ,, ;ells et Petit v reDrésentcnt la ! 7\ - - — - — + 3 A — — — La Saison déraisonne Temps extraordinaires où nous vivons, t#np6 chaotiques où s'obscurcissent même #3 notions les plus droites, les plus simples, ddnt on peut dire qu'elles ont toujours servi dé guide à l'humanité. Et ce qu'il y a de plus étonnant c'est qu'il n'en est pas seulement ainsi chez des belligérante que la folie égare mais chez des neutres, placés en dehors et au-dessus des passions et dont par conséquent on peut attendre un jugeant sain. Une revue de jurisprudence ,,Weekblad voor bot Recht", ayant fait observer q<ue feuls lès neutres avaient qualité pour protester contre les violations du droit que ne commandait pas une impérieuse • nécessité, le ,Nieuwe Rotterdamsche Courant' ' répond que les éléments d'appréciation faisant défaut le plus souvent, il est raisonnable de s'abstenir. Et après nous avoir encore une fois mis en garde, non contre les égarements do la paesion mais contre 1 irrésistible élan notre coeur, ce journal en arrive à dire que la guerre 'étant inhumaine en soi ce n'est point à la faire en dentelles qu'il faut s'efforcer mais à la supprimer tout à fait. Oh ! que voilà en effet de la raison pure, tellement qu'à sou propos nous pourrions dico avec .une variante: ,,ratio maxima, îiujnma stultitia." Le ,.Nieuwe R'damsche Courant" qui a l'horreur des phrases, a-t-il bien conscience que ce qu'il dit» là ce n est qu'une phrase, la plus pauvre et la plus vide de sens qu'il est possible d'imaginer? Il ne considère point, que vous vivons sur uije triste planète où sans y atteindre jamais, li'limanité aspire à la perfection par le droit qui est lui-même une cliose imparfaite, oui, mais bien vivante et non pas une entité sur quoi discutent les maîtres d'école pendant que leurs élèves sont en train de se noyer. Pour tout dire le jjNieuwe Rotter-damsch.e Courant" oublie tout simplement rque le droit est fait pour les hommes et non pas les hommes pour le droit. Hé, oui', nous devons tendre à cet idéal qui est de sup-primer la guerre. Mais maliieureuseinept la guerre existe, elle fait rage tout autour de estte Hollande où nous sommes et . elle a déjà fait non pas des rr.illier3, non pas des centaines de mille, mais des millions de victimes. Cela, tout de-même, le ,,Nieuwe Rotterdamsche Courant" ne le niera pas. Et alors la question se pose de savoir si cette guerre qu'il est impossible d'éviter, il n'est' pas bon, il n'est pas humain d'en limiter les effets. On l'a compris, bien longtemps avant même que sur cette terre de Hollande, Grotius pour la première fois eequissa un traité d'ensemble sur le droit des gens. Ce fut la première conquête du christianisme sur la barbarie que cet embryon du droit de la guerre, que, psu à peu, l'Eglise parvint à créer et dont l'institution de la chevalerie est le couron-nerneait. Ce droit de la guerre — né précisément de la juste indignation des neutres — n'est pas le chapitre le moins important du Droit International tel qu'il est sorti des derniers congres de La Haye, n'est pas la,page la moins importante non plus de l'histoire de la civilisation. Et c'est cela que le-,,Nieuwe Rotterdamscke Courant" voudrait nier, effacer d'un trait de plume, au nom d'une raison dont on sait bien maintenant qu'elle est la suprême folie, une Jolie dont Erasme, qui lui aussi était de Rotterdam, n'aurait certes pas voulu écrire l'éloge. Et cependant il y aurait moyen d'éviter la. guerre, oui. Le ,,Nieuwe Rotterdamsche Courant" le laisse entendre quand il se demande s'il n'y a pas un danger dans ce fait que trop de gens, ici, ne considèrent pas la guerre comme une chose si terrible. Qu'est-ce à dire? Que la guerre étant le pire des maux c'est celui-là qu'il faut craindre par dessus tout? Hé bien, non. Il y a des en oses qui sont pires que la guerre elle-même, pires que cette guerre-ci qui est la plus abominable et la plus meurtrière de tontes les guerres, c'est l'abdication des * consciences. Nous n'avons pas qualité, nous, pour demander au ,,Nieuwe Rotterdamsche Courant" quelle serait son attitude si un jotir 60n pays était forcé de choisir entre la guerre ou le déshonneur. Nous, Belges, nous l'avons fait, ce choix. Et, l'ayant fait, étant obligés de nous battre parce que nous ne sommes pas de ceux qui, pour vivre, consentent à perdre les raisons de vivre, pr'opter vitarn vivendi perderc causas, nous avons au moins le droit d'xiger qu'on nous combatte loyalement et avec des armes loyales, qu'on fasse la guerre à nos 6oldats et non pas à nos femmes et a nos enfants, et' qu'au sein même de cet abominable bouleversement ' de tout qu'est la guerre, on garde au moins une étincelle de cette humanité pour que, une fois le cataclysme pdssé. la flamme n'en soit point perdue jamais. Les neutres qui veulent ne pas comprendre ceci assument la plus terrible, la plus lourde, des responsabilités. Mieux vaut, mille fois; les pires excès de la passion qui ne raisonne pas, que de voir répandre ces sophismes où se omplait une raison qui raisonne trop. .,Ne sois point juste à l'ex- , ces, dit l'Ecclésiaste, ni plus sage qu'il n'est nécessaire, de peur que tu ne deviennes insensible." Que le ,,Nieuv.-e Rotterdamsche Courant" fasse profession d'être insensible, | libre à lui. Mais quand je pense que 'sente mille exemplaires du journal où je I relève ces néfastes théories, pénètrent en Belgique sans qu'une voix s'élève pour les I réfuter, j'ai peur que les plus vaillants ne perdent un peu de leur foi, que les plus fermes ne sentent échapper un peu de cela qui est Ja seule chose que les Allemands leur ont laissée: 1'espéra.nce. Tout de même, non. Nous avons la tête solide si le coeur est à la bonne place. Ce n'est pas encore çà qui déchorchera l'un et fera tourner l'autre. Charles Bernard. P.S. Au moment de la mise sous presse, nous prenons connaissance d'un article paru dans le ,,Nieuwe Rotterdamsche Courant" d'hier, édition du soir. Cet article, au rebours de celui de la veille qui traitait de questions générales et par conséquent soumises à une libre discussion, ne vise que des intérêts purement hollandais. Le tact le plus élémentaire nous interdit donc de nous en occuper. Cependant nous y relevons cette phrase: ,,Que l'on tolère que des journalistes belges abusent de l'hospitalité de notre pays et du couvert de notre neutralité, cela est — pour employer une expression modérée — incompréhensible." Ceci nous vise directement. En d'autres termes, le ,,Nieuwe Rotterdamsche Courant" attend qu'on nous flanque à la porte. C'est beaucoup de sévérité pour avoir osé protester, ô très timidement et très courtoisement, contre certaine façon insidieuse clont^ usa ce journal pour résumer notre pensée. Pour nous, • nous sommes résignés. Seulement, une chose nous ennuie, c'est" que le ,,Nieuwe Rotterdamsche Courant" pourra continuer de relever le moral des populations belges sous la domination allemande, cependant qu'il ne nous sera plus permis, à nous, d'entretenir l'espoir dans le coeur de milliers de nos compatriotes qui ont été obligés de prendre le chemin de l'exil. C. B. I ——— n i r ■ - ! I diseoors k 1. Vandan/elde \ - ^ iu'u • "'VoreiTc discours prononcé . par M. Vandervelde au cours de la féte organisée par la Fédération socialiste en faveur 1 des enfants réfugiés à Paris. ,,Xous sommes à la veille du centenaire de "W aterloo. A la têto de ses troupes, Napoléon s avançait ce jour, le Code civil et le - testament de la Révolution en mains; il voulait délivrer le monde. Aujourd'hui, l'empereur Guillaume pourchasse ses soldats, ne leur conseillant que le code du pillage et.du crime et ne rêvant que domination. Les pacifictes d'à présent doivent prêcher la guerre. Aussi je m'écrio de toutes mes forces: Vive la guerre à outranco. Peuple de Paris ,,m'approuvez vous-?" Dans la salle, à co moment ce ne fut qu'un cri ,,Oui, vive la guerre 1" Et M. Vandervelde do poursuivre : , ,La t rance et Ja Belgique sont désormais unies indissolublement. Los lignes de tranchées qui s'étendent des Vosges à la mer forment la barricade derrière laquelle nous combattons et derrière laquelle nous mourrons au besoin. Las Allemands i Irais j i\ous i avions Dien prédit a vou Bissing qu il faisait fausso route eu se figura-ut que les Belges, gr✠à la musique allemande, s'inclineraient devant les bienfaits de la ,,Kultur". Le concert donné en mars par l'orchestre do Cologne avait attiré à la Monnaie tiois (!) Belges qui eurent du reste à se repentir de cette incartade. La leçon administrée à ces compatriotes, plus musiciens que Belges, aura servi, car a-u dernier concert organisé par Weingartner il n'y avait plus qu'un Belge et encore était-il de descendance allemande. Aussi faut-il en- 3 tendre les doléances du fameux kapellmeis-ter qui. depuis lors, ne décolère pas contre les Bruxellois coupables, par leur absten- j-tion, de lui avoir donné une leçon de tact. T Quant aux directeurs de la Monnaie, qui n n'ont pas daigné se déranger pour ]e rece- ï voir, lui Weingartner, ils seraient dignes d d'être traités comme de simples habitants Si de Louvàin ou de Tamines ! Cet excellent Teuton est d'avis, paraît- ^ il, que von Bissing a commis une gaffe v (quand nous serons à cent!) en l'invitant à c venir à Bruxelles dans les circonstances ac- 3-tuelles. Au lieu de s'en prendre à l'éphémère gouverneur de la Belgique, le ka-pellmeister devrait le remercier au contraire 0' de lui avoir fourni une dernière fois l'oc- d casion d'étaler ses grâces à la Monnaie, car 21 Weingartner doit bien se mettre dans la tête qu'il y a quelque chose de changé en f( Belgique -depuis le temps où les bons Belges a' l'ovationnaient. 11 a eu un avant-goût de ,'r ce qui l'attendrait s'il avait l'impudence de ti remettre les pieds dans notre pays après la guerre. Mais Weingartner a-t-il compris? sc Il est permis d'en douter en voyant com- a< bien les Allemands, dont l'orgueil est in- 0 commensurable, ont l'intellect peu dévelorj- 51 pé. A preuve vou Bissing. J. N. * A V i S. ? ci Nous serions reconnaissants à nos abonnés jui reçoivent leur journal par la^poste et dont l'abonnement expire le 1 juin, de bien j di vouloir nous envoya un mandat-poste de I . 1.50 en mentionnant sur le mandat poste ; j m HenouveUettjestt d'abonnement, 'sî En Belgique. A Bruxelles. Il n'y avait pas assez de journaux belges On annonce la parution d'un nouveau canard ,,Le Journal d'ixelles", une feuille dont le. tendances sont écoeurantes parce que sous ui air de neutralité bienveillante ses rédacteur: poignardent dans le dos des autorités belge: (nos lecteurs nous comprennent). 11 tire 1 100,000 exemplaires. La feuille d'annonce: est également bien fournie. Quelquefois pour avoir lîair d'être belgophile, co journa ne parait pas. Le lendemain, ses rédacteur; font croire que la censure a empêché la paru tion d'articles, anti-allemands et le tour esl joué. On nous demande qui rédige ,,La Belgique" le journal imprimé sur les presses du ,,Petii BIeu'\ Voici : les propriétaires en sont les frère* Hutt, do correctionnelle mémoire; le directeur est un nommé Jos. Moressée; parmi Icé rédacteurs, citons Ray Nyst, Marcel Lefebre. etc. • • • Texte d'une affiche placardée par les soins de l'administration communale d'ixelles. ,,Lo Bourgmestre, Considérant que certains propriétaires et locataires principaux, abusant de leurs droits, refusent 1'acoès .des .locaux donnés en location aux locataires qui se trouvent en retard de payement de loyer; Que d'autres ont été jusqu'à vendre les meubles garnissant les locaux qu'ils avaient loués meublés pour rendre impossible "l'occupation de ceux-ci ; Croit utile d'attirer l'attention de ses concitoyens sur les igraves responsabilités qu'ils encourent en agissant ainsi ; Leur" signale que pareils agissements autorisent les locataires, victimes do "cet 'abus/ à leur réclamer des dommages-intérêts" et pourraient entraîner, éventuellement des sanctions pénales ; Les avise de ce que l'autorité communale est décidée à user, avec la dernière rigueur, de ses-droits de police contre les propriétaires et locataires qui, à l'avenir, compromettraient la tranquillité publique par des agissements ana-lOghes à ceux mentionnés plus haut; _ Attire l'attention des locataires sur l'obligation légale' qu'ils ont' d'acquitter leur loyer lans la mesure où le leur perhettent leurs ressources; leur signale que les lois et arrêtés dits ,Moratorjum" ne s'appliquent pas aux loyers, '.Invite les propriétaires, locataires et sous-ocataires à saisir le Bureau do conciliation, Ha>li à. l'hôtel-communal, de tous différends pii existeraient entre eux." * » * ,.Vous ne pouvez vous imaginer toutes les mtrayes- que subissent ici les moindres choses, îous écrit l'un do nos correspondants. Un ixe.mplo pris au hasard entre cent autres: un mcaissement do Bruxelles à Anvers, qui iura.it pris jadis deux ou trois jours, prend un lemi-mois à présent. Délai tout à fait normal >n ce temps anormal! Il montre toutes les sntraves qui enrayent ici la marche régulière les. choses. Comment veut-on faire des affaires lans des conditions pareilles? Vraiment, il faut oute l'énergie et la persévérance des Belges >our en faire quand même contre vents et narqres. Et encore, ici, à Bruxelles nous som-iies, je pensé, les moins malheureux. Ailleurs, 'est bien pire. Vous savez peut-être mieux que tous, ce qui s'est passé à Liège. C'est une éritable émeute de la* faim que nous craignions depuis longtemps et qui menace de se eproduire ailleurs. Le régime sous lequel nous 'ivoris .'se montre assez "dangereux, sous 5s dehors humanitaires de protection. On ttaque beaucoup les prétendus accapareurs et ?s autorités qui, prétendument pour ménager 3ur popularité, ne veulent pas prendre des îesures nécessaires contre les affameurs du leuple, — comme si la pénurie des aliments 'a pas pour .cause réelle et unique la guerre, onc l'Allemagne, qui a déchaîné celle-ci — la uerre, qui entrave la liberté du commerce et mpêche les transports réguliers." • » * On a appris ici avec émotion la mort du Dr. iernand Mazay. ancien adjoint à la maternité e Bruxelles, chargé de cours à l'Université bre. Il était parti, voici quinze ou seize mois, oUr Constantinople, où il avait décidé de se ixer. Aujourd'hui, nous parvient la triste ouvelle de son décès, des suites d'une épidémie, là-bas au loin, dans une petite ville des alkans, où il fut soigné admirablement par la octoresse russe Zalie Eliasberg, qui avait été t compagne d'université. Le docteur Mazay meurt à l'âge de 32 ans. 'était un esprit fin et subtil, charmant ami, ivant intègre. Il avait publié un remarquable Diurne sur ,.La Protection de l'Enfance" et élaborait, avant la guerre, régulièrement, au jurrial ,,Le Peuple". * * * Un violent incendie a éclaté rue de la Loi r, dans la maison qu'occupe Mme Heyndrickx 3 Thoulegoet. Les dégâts sont évalués à JÔ.000 francs. * « • Uu dernier écho de la fête du Roi. Un motionnai ro supérieur du gouvernement .•ait arboré, sitôt qu'une . partrouille alle-ande avait tourné le dos, un énorme drapeau icolore. Une heure plus tard, arrivée d'un piquet de Idats conduits par un officier allemand et compagnés d'un commissaire de police belge, îlui-ci eng..,uirlando copieusement le bon itriote et crie qu'il arrachera le drapeau lui-êrne si le fonctionnaire ne veut pas se sou-ettre à son ordre. Sur quoi l'officier intervint et déclara poli-ent que la vue du drapeau belge pouvait îiener des manifestations dans la rue et qu'il ait donc préférable do l'enlever. Il est regrettable que certains zélés soient us bochos que les Boches, pensa tout bas le ave fonctionnaire qui no put se retenir de re au commissaire, lorsque celui-ci s'en alla: \ l'entrée des alliés, nous nous retrouverons", i croyez qu'il fera comme il l'a dit. Le com-issaire pâlit un peu et se hâta do partir, ns ajouter mot. J —— 1 A Anvers, , Au tribunal correctionnel : Voici un boulanger dans le pétrin- H < j poursuivi pour avoir vendu du pain au-des; j du prix fi^é par l'autorité. Il explique, dans sa défense, que peu jours avant la publication dé l'arrête question, il avait acheté «ne certaine que } tité de farine blanche que l'autorité lui foi nissait à raison de 6o francs les 100 kilos, aie [ que le prix fixé pour la vente du pain était fr. .0.45 environ. Son honorable conseil co: ' munique au tribunal toute une série de cer ficats émanant do médecins visant à établ que le prévenu a dû obéir en quolquo sorte des réquisitions faites pour livrer du pa blanc à des malades. Il lui restait ainsi dei pains blancs qu'il a vendus à des agents « police, poui son malheur, dit-il. Le tribunal condamne le boulanger à det amendes de 100 francs chacune. « # ♦ Nous lisons dans ,,La Presse"'. La viant de boeuf a augmenté au moins d'avril < 40 % sur le prix du moins d'avril 1914 . celle de porc de 130 % pour les mois corre pondadnts. Dans les provinces de Luxembourg et c Namur, il y a encore certaines réserves c bétail, mais c'est du bétail maigre et l'c manque de nourriture' pour l'engraisser. Le Comité National s'est préoccupé de possibilité d'importer du bétail liollaridai Puissent ses efforts être couronnés c succès ! • # • Samedi après-midi, les directeurs des diff ronts journaux anversois se sont réunis, soi la présidence du bourgmestre do Vos. Ils ont décidé de ne, pj,us paraître à part du 1er juin, la censure allemande se moi trant trop rigoureuse à léur égard. Ils ont mis longtemps à s'en apercevoi R.I.P. A L/légle. La situation dans les charbonnages s'ami liore sans cesse. Les grèves sont à pe près terminées. Derniers chiffres recuei lis il y a quelques jours : A l'Espérance 260 ouvriers sur 382. tn vaillent; . à Ste-Marguerite 138 sur 25( La Haye 350 sur 380> Val Benoit 89 su 95 ; Bois d'Avroy 33 sur 65 ; mercredi mati à La Haye on comptait 77 ouvriers sur 92 à Ste-Marguerite les traits sont complet: A Seraincr tous les charbonnages ont repr avec plus des deux tiers du personnel. A siège du Many, les ouvriers reprirent 1 besogne mercredi matin, mais en décidar que si la direction se refusait'à reprendr certains ouvriers congédiés, la grève recon' mencerait fin de la semaine. On ne signal aucun nouvel incident. * 4* » II y a quelqu'agitation do nouveau, parc que les boulangers font de la pâtisserie et r cuisent plus de pain. Colèro des mineurs qi envoyèrent quelques briques dans les vitrine des boulangers récalcitrants. La police, assi: tée de soldats, dut rétablir l'ordre. Les boulangers ont adressé une pétition l'autorité communale la priant de rapport* la mesure.qui fixe le prix du paTn à 50 cent' mes. Actuellement, aucune solution n'est ii tervenue. Il serait utile qu'une fois pour toi tes une décision soit prise qui satisfasse le fournisseurs et les consommateurs,'si l'on veu éviter de nouvelles manifestations. Oarss les Nasrrsiarois ,,Le Courrier de l'Armée" reçoit de M. d Dorlodot une chronique très complète sur 1 \ ie dans le Namurois : On no voit plus de soldats allemands, dit notr confrère à Ham, à Arsimont, Falisolles, et< Mais à Auvelais, il en reste environ une cen taino. L'état-major est installé chez Mme Loui Petit. A Tamines, une trentaine de soldats, ; peine, gardent la ligne de chemin de fer et le ponts. Ce sont, en général, des hommes de 40 : 50 ans. Le ravitaillement se.fait d'une façon satis faisante. La viande est assez abondante; le pommes de terre ont atteint, à certains mo ments, les prix do 16 à 20 francs, mais actuelle ment il y a eu de grands arrivages et les pri: ont baissé, ce qur"est fort heureux, car vu I prix et la rareté relative de la farine, la pomm dé terre tient une plus grando place aujourd'hu dons 1!alimentation. Une requête vient d'êtr< adressée aux délégués américains qui résident ; Namur, dans l'hôtel do Mme Kckeljan, rue d« Fer, afin qu'une quantité de farine plus grandi soit accordée aux ouvriers houilleurs qui m peuvent pas, pratiquement, emporter dans le: travaux souterrains un repas composé de soupi et de pommes de terre. Il a été fait droit i cette requête. I^es Américains envoient en Belgique de 1; farino et du grain. Celui-ci va à un seu moulin pour la province de Namur, celui d< Beez, où il est converti en farine. Cette farine ainsi que celle qui arrive directement d'Amé rique, est expédiée aux magasins cantonaux suivant les quantités et conditions fixées par 1< Comité provincial dont il sera parlé ci-après (Prix pour mars et avril 0 fr. 47 lo kilo.) Poui Ja région de la Basse-Sambre, la Glacerie d< Jemeppe a offert les locaux nécessaires à l'installation du magasin cantonal, et c'est là qui chaque commune fait prendre la quantité qu lui est attribuée et la transporte au magasir communal, où les particuliers vont la prendn à des jours déterminés. Les uns font alors cuire leur pain au .,Bon Pain" ou à la ,,Mdison di Peuple" à Auvelais, d'autres chez M. Seron à Tamines; mais la plupart cuisent leur pair chez eux, a}rant aménagé à cet effet leur four neau do cuisine. Un Comité directeur pour la répartition des farines siège à Bruxelles. Il a sous sa directior les Comités provinciaux. Celui de Xamur es présidé par le baron d'Huart. M.M. Coppée de Baye, Liesens et Petit y représentent la Basse—Sambre. Ces comités sont exclusivement composés de Belges, et Américains : les Allemands n'ont rien à y voir. Il existe, en outre, des Comités cantonaux. Pour les circonstances actuelles, les limites des cantons ont été modifiées. Le Comité cantonal de ]a B'asse-Sarabre -a son siège à Auvelais et comprend, outre cette commune, Tamines, ^ Moignelée, Keumiée, Velaines, Jemeppe-sur-|s Sambre Spy, Ham-sur-Sambre, Moustier-sur-Sambre, Arsimont, Aisemont et Falisolles. Font partie de ce Comité cantonal, sous la n présidence de M. Joseph Petit : les iourg-mestres des dites localités, des délégués des grandes industries de la région et M.M. les ^ curés d'Arsimont, Lambinet, Liesens, Sevrin, 0 Grandmoulin, Lambiotte et Heuse. Le secré-taire de ce Comité est M. de Baye. Des Comités locaux de ravitaillement fonc-r tionnent aussi dans chaque commune. A ^ Tamines, ce Comité local est composé de MM. 'n Duculot, bourgmestre; Goffin, Liesens, Hanse, x Warnier, Gosseries et Cobut. Le Charbonnage e de Tamines a mis les locaux du puits Sainte-Barbe à la disposition du Comité pour servir s de magasins. j Les communes distribuent des secours aux familles nécessiteuses. De plus, elles s'efforcent d'occuper les chômeurs à des travaux de 3 création ou de réfection de routes, etc. L'ar-ô gent nécessaire pour paj'er ces ouvriers est t avancé aux communes par des particuliers ou i- des sociétés industrielles. Des secours spéciaux sont aussi accordés aux familles dont 1e 3 soutien est à l'armée. ^ On a récemment créé à Tamines et à Auvelais des ouvroirs pour jeunes filles. Dans ces 1 deux communes et dans plusieurs autres on a aussi organisé l'oeuvre de la distribution quoti- i dienne de la soupe. A Auvelais fonctionne, pour tout le canton, 9 une Société de prêts. Celle-ci avance jusqu'à 100 francs par mois, à 3 p. c., sur garanties. A Tamines, les cours de l'école industrielle et de l'école de sauvetage ont repris chez les frères des écoles chrétiennes. Au Cercle ouvrier 5 de Saint-Joseph, les réunions du dimanche ont toujours recommencé ! Pendant la semaine, dans r la grando salle du cercle, on prépare et on distribue la soupe. Depuis l'occupation allemande, c'est M. Duculot qui est bourgmestre de Tamines; il est aidé dans sa tâche difficile par M. Paul Goffin. Vu la situation particulièrement éprouvée de Tamines, les dirigeants de cette com mune ont pu obtenir un secours mensuel de . 10,000 francs pour leurs administrés. t Les familles ay*nt perdu leur soutien lors de la fusillade du mois d'août reçoivent des secours particuliers. Le vénéré curé de la paroisse des Alloux à Tamines ayant été fusillé au mois d'août, a été remplacé par M. l'abbé Lambiotte, ancien curé de Flaviou et originaire d'Ham-sur-Sambre.Si le temps reste favorable, la récolte sera très supérieure à celle de l'année dernière. .,Le jour de Pâques, j'étais à Namur, écrit mon correspondant. Il y fait caîme; beaucoup de soldats — on ne s'en inquiète pas —; dans les restaurants un assez grand nombre d'officiers — on ne les regarclo pas. Place Saint-Aubain, grand va-et-vient: c'est là, au gouvernement provincial, que se trouvent les autorités allemandes. 11 est 10 heures (pour les Allemands, c'est 11 heures). J'entre à la cathédrale ; ici, on trouve un instant de repos consolateur. La vaste i église est remplie; dans le choeur, Monseigneur ï l'Evêque officie, entouré d'un nombreux cler-i gé. Après l'Evangile, Sa Grandeur monte en > chaire et nous parle, en les termes les plus - émus, de nos vaillants soldats et de notre grand et bien-aimé Roi Albert. i On sort de l'église en commentant les paroles * de l'Evêque et en exaltant son courage et son - calme qui ont rendu d'inappréciables services • à ses diocésains. Cher 51. do Dorlodot, vous qui avez le bon-» heur d'être, en rapport avec nos vaillants sol-; dats. dites-leur bien que si chacun souffre de l'éloignement et parfois, hélas, de la perte d'un fils, d'un époux, d'un père, que si tous , ont le; coeur elouloureuscment étreint par l'occupation étrangère, tous aussi luttent d'un 1 magnifique accord contro les difficultés de l'heure présente et sont animés d'un indomptable esprit patriotique. Dites-leur que malgré les désastres irréparables, malgré les ruines, malgré les tristesses passées, présentes et futures, tous lès Belges, bourgeois et ouvriers, s'unissent pour proclamer que si c'était à refaire on referait ce que l'on a fait!" A La grève de Seraing a eu des répercussions jusque dans nos environs. Des bandes de grévistes ont parcouru le Condroz et surtout la Hesbaye jusqu'à Warnant, Couthuin, Ilannut, Limont. Pans le Condroz, des bandes de 10 à 40 mineurs circulent, sollicitant de-ci delà du pain, des pommes de terre ou du lait. Les mineurs des charbonnages (do la Hiéna (Flône) et de Halbosart (Villers-le-Bouillet) ont repris le travail mardi. Dans certains endroits, la population ouvrière qui, durant les terribles jours de misère, avait eu recours à la large bienveillance de quelques fermiers, a protégé les biens de ceux-ci contre* les violences des grévistes. On croit que la crise sera passée d'ici quelques jours. Au PaysWalîoji. A Marcinelle un incendie, dont les causes sont inconnues, s'est déclaré au vélodrome de la Villette. Les pompes de la commune de Marcinelle sont arrivées peu après sur les lieux mais déjà. la piste eu bois était en feu. On ne put que préserver les maisons voisines. Les dégâts sont importants.A Gand. L'information concernant la destruction de la gare do Gand-St. Pierre est en tous points exagérée. En réalité, la gare n'a pas souffert. Seules les lignes et lo viaduc en maçonnerie ont été endommagés par les bombes des aviateurs alliés, r Aux frontières. Les Allemands sont devenus, aux frontières, d'une rigueur exceptionnelle. Partout, ils- placent des haies do fils de fer barbelés et, entre ceux-ci, des fils électriques. Us prétendent que c'est pour empêcher le passage de porteurs de lettres de Belges voulant venir en Hollande. Il paraît que la raison sérieuse serait d'empêcher leurs soldats de déserter. ». ♦ « A Visé, les Boches font travailler des prisonniers russes à déblayer les traces de la répugnance des habitants du coquet village pour une Kul+ur qu'ils ne voulaient pas admettre. En Camplnes On signale des réquisitions de verre et de fil de -fer barbelé. La, pêclie, le long du canal de la Cam-pine, est interdite. Croix Rouge de Belgique• Parmi les oeuvres qu'a fait naître la guerre une des plus utile est celle du transport rapide ' des blessés. Pénétrés de Vimportance de cette tâche, des groupements viennent de se constituer en France à l'instar du jSComitê des Ambulances Belges de Hollande Les chirurgiens et médecins français sont unanimes à déclarer que les chances de guerison croissent en raison de la promptitude avec laquelle H leur est possible d'opérer. Mettre rapidement les soldats en mesure de recevoir leurs soins éclairés et dévoués, e'est le véritable moyen d'éviter les complications des blessures et de sauver un grand nombre d'existences préécieuscs. Que tous ceux qui ont un parent au front apportent leur obole pour l'achat de la 6e ambulance automobile belge. Les souscriptions seront reçues avec reconnaissance, au Secrétariat delà Croix Rouge, 32 J. P. Coenstraat à La Raye. (lie liste de souscription.) wio iww 4o,ioo.o6 jrs. + 11,804.25 fl. + 5,000.00 reis Comité Central de La Haye: Anonyme i.oo frs. Un Liégeois parti pour Pétrogr, 20.00 „ Liste 2ÔS rentrée 20.00 Comité Belge de La Haye (sommes reçues) io.OO „ Léon Fischer 1,0.00 ,, Mme L 10.00 „ V. Wybauw 20.00 Mme Êlsen-de Witte 100.00 \ MUe .4. Grisar-Elsen ' 50.00 Dre de Lannoy S.00 Jacques Lauwerys (2e versem.) 12.00 „ Kersten (2c versem.) 5.00 ,, Mme Ban Mullcnz T' 5.00 „ Anonyme 1.00 ,, C. Leysen 5.00 ,', Golivive van Hée 2.00 „ Constance Woouf 2.00 ,, Mme Vve Jos Mathot et ses énf. 100.00 ,, Liste 203 rentrée 3.00 fl. Vive l'Italie i.... 300.00 ,, Anonyme 1.00 ,, Désirant ...e 2.50 Mjnc S 10.00 „ Vive l'union des races latines... 200.00 ,, Pour l'évacuation très prochaine de la Belgique 50.00 „ En mémoire de mon cher neveu Jean 250.00 „ Vivent la Belgique et la Hollande « 100.00 „ C. A. Gehel 3.00 „ Baron van Hcmmersweil 2'50 Mme Després 1.00 Mme Leclercq 4.00 ' Mme Iiegout 1.00 ^ M. A. G 0.00 " B. Ji. JRattoul 2.00 ,, Anonyme 50.00 't Du Monceau 2.00 ,, Gebel 5.00 ,, Anonyme * 4.00 Légation de Portugal 10.00 ,, Général Vaidez 5.00 „ Anonyme 2.00 ,, Anonyme 2.00 ,, G. Savona a 2.00 ,, Victor Adam :... 25.00 ,, Nelly Hallcz 25.00 ,, Mlle Eikcndal 1.00 „ Mme Lourijsen 2.50 ,, Mme Eschanzier 2.50 ,, Mme Uarte van Tecklenburg... 2.50 ,, G. Eschanzier ..' 10.00 „ Anonyme 2.00 ,, .4. Dias de Villàr 1.00 ,, Henny : 2.50 „ A. de Mells Françoy 5.00. ,, Mlle Eikcndal 2.50 ,, Comité sportif Belge de Goes (match cle football du 16 mai) 36.20 ,, Dr. van der Goot 2.50 ,, J. V 0.05 „ Anonyme 1.00 ,, Van Dooren 1.00 ., v. W» 1.00 ,, G. V 1.00 „ Van Dantzig 1.50 ,, Anonyme 10.00 ,, * Anonyme 5.00 ,, Anonyme 50.00 „ Aalingaers 5.00 ,, Angerbausen 5.00 ,, Totaux au 30 mai......... 47,171.38 frs. + 13,016.00 fl. + 5,000.00 reis • Q Administrations aas tnemms de ter, restes Télégraphes et Téléphones de l'Etat belge. Avis. Le directeur du service .de paiements nou-3 prie de porter à la connaissance des intéressés qu'une erreur s'est glissée dans l'annonce des paiements. Il faut: Amsterdam jeudi 3 juin. Amersfoort vendredi 4 juin. Harderwijk samedi' 5 ji^in. Le reste est maintenu.,

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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