L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 26 April. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pr7mp4wt3h/
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^éJîte ÀSltîë© N° saso © eesiss Venareill s® «avril E9S'3 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. «tournai quotidien «Su arsailira paraissant ers Hollande Se/?» es/ notre nom de Famille. ~T<sûtes tes iettfes doivent être au afeaB «îe a-écSenctâoira : rv. 52. VOOîJBIJRGWAl, 334—240, I î mSXBRDAM. TTéléuîîOirses: 2797 et SVTTfï. Rédacteur ers CSieS : Oustave Jaspaers. . . . i Chaïles B ernard, René eîiasïsïsry, Comité de Rédactjon sj graile JPaÏjioaré. Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger-fl. 2.00 par mois. Pour iiïliteires au front ei Ses militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois pay; >ar anticipation. Annonces: \S cents la ligne. Réclames: 30 cents la liqne. Les Pays-Bas et l'Allemagne Pës difficultés qui paraissent sérieuses «ont néef entye l'Allemagne et les Pays-Bas. ' Elles qnit trait la' au transport du sable^et >u gravier vouant d'Allemagne.et destiné à la'l^M110 à travers le territoire hollandais, 2o à l'usage que les Allemands prétendent I ^0 de la voie ferrée Dalheim-Hamont-I \nvers qui passe par le Limbourg hollandais entre Rur-emond'a et Weert, 3o à de ^tendues vexations douanières dont se-Lent l'objet les Allemands qui quittent la I 'hollande pour rentrer dans leur pays. , Cette dernière question est certes la moins jjioortante, mais elle est caractéristique de yjjat d'esprit en Allemagne depuis la paix Brest-Litovsk et les première succès de offensive de Ludendorf en France. Ces ,poii3 Allémants", qui naguère se soumettent avec, un empressement vraiment exces-f {f aux rigueurs administratives les plttô dé-I plaisantes et les plus vexatoires,^ un signe I où nous reconnaissions la servilité innée de ce peuple, sont devenus tout à coup hautains et arrogants. Il leur déplaît ^d'être _ examinés un peu trop près par un douanier dont l'indiscrétion est purement professionnelle, et c'est toute l'Allemagne qui se ' trouve humiliée dans la personne du quidam oui avait passé la frontière pour se renipper ; et qu'un gabelou impitoyable oblige à se dé- ; chausser et à se dévêtir. Il n'y a cependant " pas d'autre moyen de faire observer les ar- ' ratés qui interdisent' l'exportation des ob- J jeta d'habillement. Et l'on est me me porté à croire que, si l'Allemagne y a de l'ombra- j ce, c'est que vraiment, elle trouve un profit i considérable à ce trafic que prétendent empê- J dbef les autorités de co pays. ^ Mais lés deux autres questions qui font , actuellement l'objet de pourparlers entre , l'Allemagne et les Pays-Bas sont infiniment plus graves 'parce qu'elles touchent dans son { essence même le principe de la neutralité. L'Allemagne, en effet, prétend faire servir le territoire neutre de la Hollande à des buts de guerre. La voie d'accès la plus courte et la plus rapide de l'Allemagne au front de Flandre passe par Liège. Il suffit ds> regarder une carte pour se rendre compte Au détour énorme qui est ainsi imposé au transport des troupes et du matériel- L'Allemagne s'est résignée cependant è^se servir ( du couloir de Liège parce qu'elle n'avait j sucim autre intérêt à violer la neutralité a dd la Hollande. Mais quant au transport de z certaines matières pondéreuses, le sable et Je. gravier, notamment,- destiné à la fabrica- ] tion du. béton qui joue un si grand rôle dans g l'aménagement et la protection des tran- j chées, l'Allemagne l'a toujours effectué par ] la Hollande, sous 1e prétexte que ces matériaux n'étaient destinés qu'à l'entretien des routes. On se souvient des difficultés qui, c l'an dernier, surgirent à se sujet entre les x abinets de Londres et de La Haye. Sur ces j entrefaites le contrat relatif au transport j cintre l'Allemagne et la Hollande expira, j L'Allemagne prétend le. faire renaître. La € Holiande y met comme condition le droit de' c vérifier par ses propres moyens l'usage qui f est réellement fait du sable et du gravier, r D semble que Berlin s'y refuse. La question du chemin de fer Dalheim- ( Anvers paraît encore plus délicate. On con-çoib très bien l'immense intérêt stratégique c qu'aurait pour l'Allemagne cette voie ferrée a file tronçon Weer t-Rurem on d e n'était ^as en territoire hollandais. On comprend. ega- u lement que, si l'Allemagne veut se servir de 'cechemin de fier, ce n'est pas pour le t-rans- c] port de sable eu de gravier qui se fait par eau. Pourquoi alors ? Do troupes et de ca- . nous? C'est une idée que nous écarterons r par convenance. On ne voit pas le ministre a ^Allemagne, à La > H ave remettant au Jr. j Loudon une comînuniôation commençant Si ?ar ces mots:' ,,Le gouvernement allemand & ireçu des nouvelles sûres d'après lesquelles D es forces françaises (ou anglaises) auraient ^ 'intention de marcher sur la Meuse par... S(: h nouvelles ne laissent aucun doute sur y 'intention de la France (ou de la Grande- ^ Bretagne J de marcher sur l'Allemagne par q. 0territoire hollandais..." Depuis le 2 août 914 les circonstances ont changé. C'est pré- a isément en quoi il y aurait lieu pour les q. lollandais de nourrir quelque inquiétude. _ ies Allemands ont perdu-un prétexte —- fi aux qu'il fût — pour attaquer la Hollande R lais ils ont trouvé un motif. Le 4 août 1914, E I. de Jagow adressait à l'ambassadeur al- « flûand à Londres une note où celui-ci était largé de donner au gouvernement britan-ique l'assurance que, sous aucun prétexte, , Allemagne n'annexerait du territoire ^velge. s ' t cette note ajoutait: ,,La sincérité de cette déclaration est cor- fli )boréa par le fait que l'Allemagne a sole-n- qi aHement donné sa parole à la Hollande de 1° »n intention de respecter sa neutralité. ^ »I1 est évident que nous ne pourrions tii jus annexer le territoire belge d'une ma- la 'ère avantageuse sans faire, en même temps, ni le acquisition territoriale au détriment de V' • Hollande". b* Or, il est devenu patent que, sous une cou- JjjJ ur quelconque, l'Allemagne prétend an- ( îser la Belgique. C'est un fait dont il ap- <je wtient aux Hollandais de tirer la conclu- de on à la lumière du petit document ci-des- nu is. P< Nous terminerons en disant que les éloges le la presse anglaise adresse au gouverne- *e_ tënt hollandais, qui, à travers tant de me- • açes efc de périls, a toujours-su garder une f0 ;ncî;0 neutralité, sontt parfaitement justi- de ■p®. Le gouvernement de La Haye ne s'en ^partira pas. Comme le constatait réceim-lônt le ;,Nieuwe Rotterdamsche Courant", « dangers qui menacent la ne»,utralité de >• Hollaijiide^na réaident pas à La Haye mais " ri, jCharies Bernard. Ci Les catholiques alliés contre la paix allemande On sait que, dans l'intérêt de la causi allemande, lea catholiques allemande on/! tenté de réunir, à Zurich, une conférence catholique internationale. Cette nodvelk manoeuvre a complètement échoué. Pas ur seul catholique de l'Entente ne s'est présenté à la dite conférence. Un oorespeudant envoie, à ce sujet, au quotidien hollandais ,,De Tijd" les détail suivants : ,,Aussi bien quo la conférence catholique interparlementaire qui a été tentée en territoire suisse, la conférence de l'Union internationale catholique tenue à Zurich, du 29 au 31 janvier, a, hélas', été un échec à la suite du refus des catholiques des pays de l'Entente, de prendre part à cette réur aion proposée par les catholiques des Empires centraux, les catholiques des pays de l'Entente se plaçant à ce point de vue que des conversations particulières avec des sujets de pays ennemi^ ne sont pas permises 2>t serviraient seulement le pacifisme auquel bend l'Allemagne pour amener, par tous ies moyens possibles, une paix allemande. Si bien que les catholiques des Empires centraux, représentés par Erzberger, le professeur Ébers, de Munster, le docteur Fehrien-oach, etc.., ont dû se réunir avec les seuls Austro-Hongrois Zichy, Czernowitsch et me couple de Polonais. ,,La conférence discuta "le rôle du Pape iur la paix,r décida la constitution d'un bu-"eau permanent de l'Union catholique qui àégera dans la ville où auront lieu les négociations de paix. ,,Eraberger propose d'adjoindre à la con-'érence de la paix une compétence en, ma-ière de droit ecclésiastique et de morale, >our chaque pays, et de faire pression dans ;e sens auprès des gouvernements respec-ifs. Des télégrammes ont été envoyés aux tut or i tés ecclésiastiques et au ministre l'Etat, le docteur Spahn. ,,Les pays neutres étaient à peine représentés à la conférence."- les atrocités ailsmandes en Belgique. Exécution d'une petite fiile de 7 ans. — Avec allemand. Si certaines personnes s'imaginent encore |ue tous les enfants, dont les noms figu-ent sur les listes des victimes de l'invasion llemande, ont trouvé accidentellement la aort, quelques lignes du très intéressant .Jotirnal berlinois" (juin 1915 à janvier .917) de M. J.-W. Gérard, ancien ambas-adeur des. Etats-Unis d'Amérique à Ber-in, dont le ,,Times" publie des extraits, es édifieront : ,,Juin 1915. ,,Je ne crois pas toutes les histoires ['atrocités, mais 1 un de nos domestiques, evenu récemment du front Est, a dit que îs ordres étaient de tuer tous les cosaques. Totre lessiveuse rapporte que son fils reçut 'ordre de fusiller une femme en Belgique, t, moi-même, j'ai entendu un officier dé-rire froidement la fusillade d'une petite Llle de sept ans, l'excuse étant-que l'en-mt avait essayé de tirer sur un officier." Dans le nouveau livre de. M. J.-W. rérard, sur l'Allemagne, Face à face avec > Kaiserisme, se trouve notamment un bapitre consacré au caractère national llemancT et à la ELultur. L'auteur y rap-e£Ue, en ces termes, le sac de Rome par les lercenaires allemands en 1527: ,,11 n'y a pas de plus horrible événement ans toute l'histoire que le sac de Rome par s mercenaires allemands en l'année 1527. , ,,Les *pilus terribles outrages "s'y commi-3nt. Des prélats furent torturés après voir été promenés dans les rues de la Ville Iternelle, couverts de leurs ornements icrés et à dos d'ânes. Les autels furent >uillés, les saintes images brisées, vête-lents objets et oeuvres d'art enlevés des çlises pillées et les reliques sacrées bri-es et éparpillées. Durant neuf mois orgie continua, les habitants étant soumis la torture par les soldats allemands en lête de trésors cachés. En fait, le sort in-igé à la Belgique eut sa contre-partie il y des siècles dans celui dçs prêtres catholi-îes romains et de la population de Rome." H-I I- IIIM ■! I* 1«li fl Il l'fl I lue lipillip flamaiÉ. Si nos informations sont exactes, on peut ittendre à du neuf, et à du neuf important, s jours-ci. L'érection d'un Etat flamand au-nome, l'établissement d'un gouvernement imand, émanation du Conseil des Flandres, ii lui-même n'est q.ue l'expression de 'la vo-até nationale ( ! !), et, qui sait, la conclusion une paix séparée avec l'Allemagne ne se-ient plus qu'une question de jours. La fron-îre hollandaise s'ouvrirait, mais par contre limite entre la future Flandre et la Wallo-3 n'en serait que plus sérieusement gardée. >ilà ce que certaines indiscrétions de mem-es du fameux Conseil, auxquels l'abus de la ieuze joua déjà plus d'un mauvais tour, per-ïttent d'annoncer. A moins que le succès datant" que cette méthode toute germanique solutionner la question-des nationalités vient valoir à l'Allemagne à Brest ne fasse rentre à plus tard cette nouvelle expérience. >u importe d'ailleurs que la comédie finisse isi par une apothéose de vaudeville, ou r... indisposition des acteurs, le résultat res-*a le même. route l'histoire activiste n'arrivera qu'à îrnir la matière d'un des incidents comiques guerre mondiale. t-m» < // y a m m 26 avr'iï 1917: Les Fiifiniçais reiyomse-ikt clc ilmte,a attaquas allemandes à l'ouest de ttnaus&.vta K. En Belgique. « OoÉient les Boches s'étaient préparés. A propos du raid audacieux et si parfaitement réussi de l'héroïque flotte britannique sur le port de Zeebrugge, un lecteur •nous signale que la construoton, de ce port de meir, qui jadis fit couler tant d'encre en Belgique, fut une inspiration, des boches. D'après notre correspondant ce serait le baron boche von Ziegegar, le père adoptif du fameux traître activiste Joseph H aller von Ziegesar, qui aurait été chargé de suggérer cette idée. Nous avons déjà dit que c'est cet officier boche qui est également l'inspirateur du mouvement activiste flamingant. Notre correspond a n t nous dit: ,,Ce n'est pas seulement le mouvement activiste flamingant qui fut inspiré par von Ziegesar, c'est également la construction do Zee-brugge et de Bruges ports de mer 1 Oui, parfaitement, vous avez bien lu : von Ziegesar est le ,,pèra" de Zeebrugge, la base navale actuelle des boches! Le projet est du vieux boche et ce fut le baron A. d. M. d'A. qui gagna feu S. M. Léopold'II poulie projet. Les preuves ? Vous n'avez qu'à vous procurer les volumes de ,,Germania" depuis 1895 jusque 1902 et tous y trouverez des preuves en abondance.'' M'est-il permis de vcAis apprendre encore un fait que vous ignorez et qui touche le siège d'Anvers en1 1914, continue nçtfe correspondant. Conjure tout le monde le sait, ce furent des batteries d'artillerie autrichienne qui commencèrent l'attaque de l'enceinto fortifiée d'Anvers le 28 septembre 1914, mais, ce que tout le monde ignore, c'est que le commandant ' de cette artillerie était, de 1910 à 1912, directeur technique de l'usine des Papeteries Anver-soises, située iminediatemént en Arrière des forts de Waelhem et de Wavre Ste-Cathe-rine. Ce directeur, congédié fin 1912, se promenait encore en Belgique au début de 1914. Protesta'fisn adressée par ia Ville de Salines aux autorités allemandes exigeant la disparition de la mention française du nom des rues. Malines, 29 novembre 1917. Monsieur le Commissaire civil, Nous avons l'honneur de vous faire savoir que nous regrettons de ne pouvoir nous conformer à l'ordre donné à notre administrai ion do faire disparaître le texte français des plaques indiquant les noms des rues. Nous estimons n'avoir pas à collaborer à une mesure qui n'est, avec tant d'autres, qu'une des formes d'une séparation administrative contraire à la Constitution belge et contre laquelle la Ville de Malines a cru devoir protester avec nombre d'autres villes du pays. La mesure que vous voulez nous faire prendre est en contradiction formelle avec les libertés communales, garanties par la loi belge que nous avons juré d'observer et qui reste en vigueur malgré l'occupation. Seule une décision du Conseil communal pourrait nous y obliger. Permettez-nous d'ajouter que cette mesure, qui ne présente aucun intérêt militaire, viendrait heurter des habitudes séculaires et ne manquerait pas c^avoir, au point de vue des relations commerciales de notre population, les inconvénients les plus sérieux, A Monsieur von Abel, Commissaire civil à Malines, / Le Collège des Bourgmestre et Echevins. La Libre BelqidUe (No. 142). Les secrétaires d'état-major, les crdon-lances, des officiers supérieurs attachés au gouvernement général ' et aux bureaux du gouverneur militaire du Brabant, et, en gérerai, tous les ,,embusqués" qui vivaient :ranquillement «et grassement à Bruxelles, ioin des dangers du front, viennent de recevoir l'ordre de se préparer à partir, pour iller remplir quelques-uns des vides causés lans les rangs boches par l'artillerie des allés et prendra leur part des périls auxquels ils avaient pu échapper jusqu'à présent. D'où grand émoi, accompagné de pleurs 3t de grincements de dents, clans le monde les Gretchen d'outre-Rhin, qui pullulent :lans le quartier de la place des Martyrs et lans les environs de la gare de-Nord. Le plus grand nombre des télégraphistes militaires, qui se trouvaient à Bruxelles demis deux mois — pour télégraphier à Ber-in les grandes victoires d'Hinideniburg sans loute — ont dû aussi partir pour le front t prendre rang parmi les troupes combat-antes.Il n'y a que les jeunes officiers, fils de unkers poméraniens ou de gros industriels te Westphalie, qui, malgré'vents et marées, estent inébranlablement vissés à leur rond-le-cuir , de quelque bureau d'état-major, >ien à l'abri du terrible 75 français, pOn-lant que la racaille se fait tuer pour la >lus grande gloire de la dynastie des Hohen-ollern • , Am Pays Wallon* Dimanche 14 avril dernier, un acte criminel, qui a jeté la consternation dans la égion, a été perpétré dans la commune de iimont-en-Hesbaye. Le forgeron de cette jcalité a été assailli à coups de bâton à uelques pas de chez lui, dépouillé d'une jmme de 1250 francs et laissé pour mort. 1 n'était qu'affreusement blessé; il né ^tar-a pas à reprendre connaissance et put ppeler à l'aide. Il avait reconnu son agres- îur, qu'il a dénoncé. * * * A Walcourt Ja retraite de6 Français eut eu le 23 août 1914 et la plupart des habi-de Walcourt suivirent . ce_pouvejnent. Une vingtaine de personnes seulement restèrent d'ans la commune. Elles- eurent la chance de n'être pas fusillées. Le lundi 24, vers 11 heure£, l'artillerie allemande, postée du côte de la ferme de Baileux, tira sur l'arrière-garde française. Il y eut quelques tués de part et d'autre. Ce même jour, les Allemands entrèrent vers midi dans la commune. Ils cantonnèrent dans les maisons vides et dans Jes bâtiments communaux. Pendant trois jours ils passèrent sans .discontinuer. Lé lundi soir revinrent timidement quelques habitants. Ceux-ci punçnt assister au pillage des magasins' et maisons et à l'agonie-rapide des ca-ves à vin. Le mardi matin, nos ennemis réquisitionnèrent quelques hommes -.pour enterrer les morts. j Par suite du bombardement, la toiture et le clocher de l'église furent brûlés. Ce ■ dernier s'effondra sur le pas de la maison sise en face de l'église et y communiqua le feu. Voici les maisons brûlées: L'Hôtel de 'j l'Aigle, les maisons de MM. Anciaux, Da- ( niel, Duchêne, Maximillien, Auguste Er-notte, Léonard Brasseur, Dandrimont, Voupet. Au Calvaire, le bombardement détruisit la maison Baudry et enleva le toit ( d'une grange dans la coUr de la Maladrie. } L'hôtel Moriame est aujourd'hui reconstruit, de même que les maisons d'Auguste ] Ernotte et de Dandrimont. M. Anciaux a Acheté la maison où habitait M. Pierre Favressè et y habite avec son fils. La fa- j mille Daniel s'est installée chez la veuve v Firmin-Lechat à Gerlimpont. Maximilien f Duchêne habite chez Louis Goudry, M.M. < Léonard et Brasseur ont émigré. Emile i Voupet habite la maison de M. Gillard, à s côté de M. Del pierre. Il est gérant de la < ferme ,,L'Elan". M. Dehvarte, fermier à Batteler, a acheté la maison Baudry et l'a 1 fait reconstruire. ^ Le quartier de Saint-Pierre, aux Onaî- j relies, fut épargné. . Les Allemands ayant voulu mettre le feu à la rue de la Montagne, celle-ci fut épar- E gnée grâce à la courageuse et énergique intervention de M. le Doyen auprès du commandant.En i'absence de M. Cambier, c'est M. f For on qui remplit les fonctions de bourg- f mestre. Le Conseil communal se compose " 1 de MM. Favresse, Mangin, Mayeur, Del- , vaux Arthur. M. le vicaire se dévoue sans ^ compter d'ans les comités de secours. MM. £ Mangin et Laurent sont les deux seuls notaires du canton. M. et Mme Denet ont c rendu de grands services- à ' la population, n Aussi est-ce avec d.'unanimes regrets qu'a été accueilli leur départ comme internés au 1 1 Sanatorium de Florenville. MM. Delens et a Dupont continuent à remplir régulièrement leurs fonctions. G De . temps en temps, sous des prétextes n divers, les Allemands font des perquisi- g tions: Dernièrement, ils ont fait la réquisi- ]( tion' des cuivres dans els brasseries et chez les particuliers. Ces visites ont été particu- le lièremént fructueuses dans les maisons des personnes réfugiées à l'étranger. En mai-s t; 1917, un millier de réfugiés français sont arrivés à Walcourt. Ils ont été logésv dans les maisons dont les occupants sont actuellement à l'étranger. Ils ont été rapatriés le 22 août, sauf les hommes de 16 à 60 ans, s et quelques familles désireuses de rester en Belgique. La vie est très calme. Le ravitaillëinent est parfois insuffisant^ et les denrées que les ^ fermiers fournissent sont très chères. Il reste environ 60 soldats dans la corn- J mune; ils logent dans quelques maisons p vides de la rue de la Gare, à la Gendarme- n rie et quelquefois chez l'habitant. La Kom-mandantur est installée chez M. Vincent; v le commandant loge chez M. Michel. q C'est en face de l'hôtel de ville que les n jeunes gens doivent se réunir chaque mois ^ podfr l'appel. rc Les Allemands ont achevé la passerelle du chemin1 de fer, de même que la double ^ voie allant à Mariembourg. Ils ont? cfcfnoli ft une grande partie de l'atelier du chemin k de fer. Ils ont démonté la ligne de Wal- oi court à Morialmé. h Les cours ont repris dans toutes les éco- n! les. N S' Beaucoup d'ouvriers travaillent aux champs, dans les fermes, car il est à noter ^ que nos hommes nous sont restés lors des ^ déportations, qui s'arrêtèrent à l'arrondis- pj semént de Philippeville. Il n'y a guère qu'une vingtaiùe de chô- p< meurs qui sont secourus selon le nombre de d( leurs enfants. Les employés du chemin de fer touchent une partie -cie leur traitement. Les salaires varient. L'ouvrier cherche surtout à être ravitaillé en échange de son travail, d'e préférence au payement en argent. j€ Le ravitaillement est présidé par M. An- w toine Sonnet. Il est assisté dans cette tâche q par M. Simon, le vétérinaire, et MM. Léon r£ et Orner Andouche, Louis Fagnart, Louis ^ Mayeur, Henri Legay, Pierre Favresse*' Les aj secours 'pour chômeurs sont organisés par le vicaire et M. Simon. Mme Derbaix, assistée de 7 ou 8 jeunes filles,, s'occupe de Cc l'oeuvre d'envoi de secours aux prisonniers , en Allemagne. La Soupe scolaire dépend c du ravitaillement, jde même que l'oeuvre de ^ la Couqué scolaire dirigée par M. Louis P2 François. I1' L'oeuvre d'assistance aux chômeurs et de secours aux - prisonniers ont pour local le ec patronage. La soupe populaire se donne r-e dans le garage de M. Michel et la Couque scolaire aux écoles primaires. Les familles de soldats touchent régu-tièrement la rémunération et la gratuité ^ des secours médicaux et pharmaceutiques. et La commune n'a entrepris que peu de travaux. Elle a fait planter quelques terrains co incultes et border d'acres la route de Fa;- le'i roui,, - 50 Les opération rniistaïres. fioleites attaques allemandes aosuMelaSme Les Anglais repoussent de nombreux assauts ennemis sur las deux ailes de leur front. — Les Français offrent une Les Anglais repoussent de nombreux assauts ennemis sur las deux ailes de leur front. — Les Français offrent une „ ' i. ' '» „__ i oi r ' .f i. j, r- Les Anglais repoussent de nombreux assauts ennemis sur las deux ailes de leur front. — Les Français offrent une résistance héroïque à l'adversaire dans la contrée de Hangard en Santerre. Détails sur le débarquement d L'offensive allemande. : Un ordre du jour du général CiHain aux troupes belges. LE HAVRE, 24 avril. Le correspondant du ,Nicuwe Rotterdamsche Courant" signale: A l'occasion du brillant succès du 17 avril, e lieutenant-général Gillain, chef d'état-ma-or, lança, au nom du roi Albert, l'ordre du our suivant aux tr<?upes belges : » Soldats! En octobre 1914 le Roi déclara qu'il tenait 'i vous de maintenir la gloire de nos armes par a hardiesse et la bravoure dont vous avez lonné des preuves si nombreuses. , Notre honneur national s'y trouve engagé, fous avez répondu à l'appel de-Votre Souve-•ain par une défense opiniâtre et triomphalo 10 vos positions sur l'Yser désormais historiée. Le nom de Belge s'y est oouvert de-gloi-•e. _ Vous avez gardé intactes toutes les positions de là mer à l'Yser où lo Roi vous a >lacés. En dépit des fécentes tentatives des zi'oupes d'élite de l'ennemi vous avez tenu de~ -ant Nieuwport, Reigersvliet, JJixmude et VIerckem. Depuis un mois, l'ennemi entreprit a plus grande de toutes les offensives sur la >omme et la Lys et il renouvellera sans répit es attaques. L'ennemi s'est butté contre nos le et 4e divisions. Il fut arrêté par l'opiniâtre-é de notre division de Namur et il dut reculer ous la pression triomphale des braves troupes le Liège. Soldats, le Roi compte sur vous! Vous vous aontrerèz dignes de vos frères, qui forcèrent, ar leur résistance indomptable, l'admiration tu monde tout entier. L'ïser doit demeur-ër 'obstacle insurmontable où se briseront les .ssauts ennemis. 5rll!2nte résistanco dss Français vers Hangard, HaClIes et dans le b£is de Scnecat, ( Communiqué officiel J PARIS, 24 avril. Le violent bombardement ut suivi d'uno attaque menée sur tout le t-ont par des- effectifs allemands considéra- * les. ( ^ A partir do 5 h. du matin les tenta/tives des ; allemands furent dirigées contre Hangard-en- , >anterre,, lo secteur d'Hailles et le bois do ^ enecat au sud de l'Avre. La bataille, qui sévit toute la journée et qui Dntiniie encore, fut particulièrement acliar- ' ée dans la région d'Bangard. 1 Après une série d'attaques opiniâtres les Al- < 2mands réussirent à prendre pied dans les bois 3 u nord d'Iiangard, ainsi que sur les abords -dentaux du village,, que les Français défen- ] snt énergiquement. ■ , Non moins vive fut la bataille dans la ré-* ion d'Hailles. Plusieurs attaques 'allemandes ( ir ia cote à l'est du village furent brisées par i feu et les contre-attaques des Français. ^ Plus au sud les Allemands faillirent dans :urs tentatives contre le bois de Seneciat et < <j oote 82, qui demeurèrent complètement en- " •e les mains des Français. - ,e Assez vive lutte d'artiPjerie sur la rive droi- c ) de la Meuse. Journée calme sur le reste du front. ( Echec dss attaques ailesîiandes sur Sa rive t îptentrionaîa de !a Somme, au nord tà'Aibert c et à l'est de Rofcecq. c . (Communiqué officiel.) LONDRES, 24 avril^Ce matin, vers 65 h., ^ 2nnemi, après un violent bombardement, 1 xssa à l'attaque sur tout le front britannique 1 1 sud de? la Somme.et .sur le front des trou- 1 es françaises sur notre ailo droite. L'enne- s i fut repoussé. j Plus tard, dans la matinée, l'ennemi renou- ] ela sos attaques sur nos positions et,, bien ^ l'il eût été repousse dans les parties sud et ord du front, il réalisa des progrès près de -, iilers-Bretonneux, où d'â'pres luttes se livre- ^ nt toute la journée. L'ennemi s'empara du liage. La bataille continue. c D'autres attaques ennemies, sur la rive sep- f •ntrionale de la Somme et au nord d'Albert, 1 irent fepoussées ce matin. Par une opération f cale., exécutée avec succès ce matin, au nord- a iest de Festubert, le poste que l'ennemi en- .. va le 22 avril sur ce point fut reconquis par £ >s troupes. La garnison ennemie résista éner- queanent et subit de fortes pertes. 1 Ce matin, de bonne heure, l'ennemi exécuta 0 ae attaque énergique mais vaine sur. nos 1 rnvelles positions à l'est do Robecq. Nos a ;nes demeurèrent intactes et nous fîmes 84 c •isonniers. r Nous fîmes encore des prisonniers dans -de Q itites entreprises bien réussies à l'est du' bois c] » Nieppe et aux environs de Meteren. ^ Les succès des aviateurs britanniques. v (Communiqué officiel.) ç LONDRES, 24 avril. Nos pilotes ont'vio- c mment bombardé. Merville, Estaires,Steen- p erck, La Gorgue, la bifurcation près de p tiaulnes et les bassins d'Ostende. 14 appa- n ils ennemis furent abattus, 2 autres con- d aints d'atterirs Les batteries spéciales ], ^attirent encore un appareil ennemi.' I Un avion britannique n'est pas rentré au d ,mp. I Dans la nuit au moins 20 tonnes de bom- e i3 furent lancées sur divers objectifs tels îe Rouler s, Merville, Arm entières, Ba- ' ]\ iume, la gare d'e Chaulnes, Thourout,Tour- d ii, Camlft-ai, les bassins de Zeebrugge, qui rent tous atteints. Plusieurs incendies latèrent. Tous les appareils britanniques ntrèrent indemnes. . P n L'activité dans Ses airs. a Le correspondant de iReuter près do l'armée v a.nçai,se donne une description des opérations s avions français pendant les mois de mars d'avril. . a- 11 dit que les aviateurs français, putre les re-unaissances habituelles et les combats contre • avions ennemis, rendirent de très grands ^ i-vices en retardant Ja niajjcJie do l'eunemi p es Britanniques à Zeebrugge. dont ils attaquèrent les troupes et les convois. Le 22 et le 23 mars des combats aériens particulièrement violents se produisirent avec le r^gultat que, du 24 en 29 mars, les Français conservaient dndiscutablementt ia suprématie dans les airs. Pendant cette période on ne remarqua rien d'une action aérienne des Allemands^ /Si seulement un seul aviateur allemand était parvenu à passer les lignes françaises il aurait .pu rapporter une information de la plus haute importance, mai» il n'y en avait aucun et le 29 mars, .quand l'escadrille de von Riahthofen apparut, il était trop tard. La brèche avait été bouchée. L'ennemi avait manqué l'occasion pour de bon. A côté de cela, jour et nuit les points ennemis les plus importants furent bombardés, notamment les passages près de Ham, iSt. Simon, Jassy, Tergmer, Les transports allemands qui devaient passer les ponts en ces endroits subirent des retards importants à la suite des , pertes qu'ils subirent. Les stations de débarquement des troupes allemands furent également bombardées sans interruption. Les chars d'assaut allemands. LONDRES, 24 avril. Le correspondant de Reuter au front britannique écrit : Au co\irs de l'attaque sur Villers-Breton-neu£ les chars d'assaut allemands coopérèrent pour la^retmière fois à la bataillé. On • vit trois chars roulant sur les routes'et suivis de fantassins-. Ce furent peut-être les >rois chars que nous perdîmes dans les premières journées de l'offensive et qui ont été réparés depuis. Les pertes allemandes, PARIS, 24 avril. Le correspondant de 'Agence Havas au front français télégraphie: Tandis que les communiqués de l'agence Wolff se contentent d'affirmer que les 20 i 50 mille kilos de projectiles que nous jetons quotidiennement sur les organisations )t établissements militaires ennemis ne pro-luisent jamais le moindre effet, M. von >chijrning, directeur général du service de lanté de l'armée impériale, qui s'est fait in- --erviewer par un éminent journaliste alle-nand, ne se tient plus de joie en constatant combien sont dérisoirement faibles les per-:es subies par les-Allemands depuis le début le l'offensive du 21 mars. M. von Schijr-îing n'a vu que des blessés Jégers. Je puis fous assurer, a-t-il dit, que j'ai été agréablement surpris (sic) de constater que le nom->re des hommes blessés légèrement était très onsidérable. Plus de. 50 pour cent pouvaient marcher; très peu sont grièvement )1 esses. • -. • Quant aux morts entassés en montagnes levant Hangard et dans toutes les plaines de Picardie, M. von Schijrning né -les a pas vus / ' >t n'en a même pas entendu parler. Il reste ur son impression agréable. Nous avons ce->en4ant sous les yeux quelques documents le nature à compléter la riante documenta-ion de son Exoellence von Schijrning. Ils rnanent ^e carnets de route de sous-offiçiers ■t soldats de la 2e division baravoise. L'un l'cux note le 27 mars: la nuit fut très agi-ée. Les aviateurs ennemis mirent le feu à m dépôt de munitions qui explosa près de lous, faisant de nombreuses victimes. La mit précédente avait également été très gitée. Des bombes furent jetées à trente • aètres de nous. Encore beaucoup de morts. Je 31: l'activité de l'aviation ennemie con-inue à être très grande. 5 officiers furent ués, 25 hommes blessés, 15 chevaux tués, /artillerie ennemie nous arrose également# jq 2 avril: la divisions arrive' à trois heures u matin sur ses positions sous un violent eu d'artillerie. Un soldat écrit: Nous restâtes toute la journée sur la position sous le eu de l'artillerie. Le soir nous fîmes -une ttaque; le matin du 3 nous evacuâmes la osition parce que nous Subissions un violent eu de flanc qui nous causait de grandes ertes. Un autre relate la visite quotidienne e nos avions. Nous n'avions été engagés ni ier après-midi, ni ce matin. Mais nous vions presque plus de pertes que les troupes e l'avant à cause des avions et de l'artille-ie. Je n'oublierai jamais" la dernière nuit, ■ontinuellement les aviateurs tournaient au-essus de nous et jetaient des bombes sur otre bivouac sous bois. Le matin, nous Lines l'affreuse dévastation. Beaucoup de icrts immobiles effroyablement mutilés, instamment aussi l'ennemi bombarde notre imp avec ses canons. Le 3 avril: Nous assâmea la journée dang les trous, exosés à un bombardement furieux par ca-ons et par avions. Le soir, le bataillon/ ut prendre d'assaut une hauteur sans artil- 1 rie. Il y réussit au prix dé lourdes pertes, es contre-attaques durèrent jusqu'au matin u 4. Effroyable tir d'artillerie. Seul le bon lieu peut en de pareilles heures nous venir 1 aide et nous sauver. ' On peut dédier ces quelques extraits à -[. von Schijrning, à titre de complément 'enquête. La fin de von Richthofen. LONDRES, 24 avril. (Router.) Le corres-Dndant officiel près des troupes australien-sa sur le front a publié le rapport suivant ï sujet dé la morb ide l'aviateur allemand m Richthofen: Le baron von Richthofen a été abattu [en tandis qu'il volait bas dans les lignes îstraliennes. La iballe qui le tua a été tirée raisemjblablemeut par un fusil) Lewis joint une batterie australienne - de campagne, IchthofeDj test

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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