L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 09 April. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 13 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rr1pg1jv3f/
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4£me Âtttîê B No •S cetits ■v.N Mardi © avril E©1© L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal awotidteti du matin paraissant en Hollande Boitte est noirs nom de Fatnrlïû. „areï2de%a«ct!onfN' ^0vgÔH^R^WA~"34-a4C » M T^l^nlinnes: 2797 et 17TS. Rédacteur eti Chef: Gustave Jaspaers. ^ . J _ ( Charles B ernard, René Chambry Comité de Rédaction : ; Emjie painparé. Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour le militaires au front et le3 militaire^ internés en Hollande il. 0.75 par mois payab par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Chronique médicale. Le pessimisme. Le pessimisme ne date pas de cette mierre! C'est uue maladie aussi vieille, quf ^humanité. Adam et Eve ont oonnu et mal le jour du meutre d Abel. Job, que des catastrophes assez semblables a celles n„e nous avons subies lors de 1 affreu« invasion allemande de 1914, avaient ai-teint dans sa fortune et dans ses biens, Job « maudit l'existence comme nos neu-ratbéniques contemporains. Vous vou. vanueleï son cri d'angoisse: „Ah, pour- r»pçei« ^ tout de slllt6 du à la du même accent de désenchantement dans les naroles de Salomon: ,,Tout n e«t que I vanité1" murmurées peut-etre le soir du F dCrt de la Beine de Saaba. Vous sa,v<* » assra l'histoire pou rcojitinuer 1 ranimera- a°li> mal n'a pas changé, au travers des siècles; le nom seul différé. La Bible 1 appelle la tristesse; hier encore nous, le nommons: neurasthénie; aujourd hui c est -e mat mis à la toute dernière mode par un (58 nœ confrères français, cette forme du pessimisme se traduit dans cette formule médicale: la névrose d'angoisse. On ne dit plus des neurasthéniques, on dit des anxieux. .... Pendant que les critiques militaires établissent lé nombre des divisions allemande» qui fondent comme de la cire au ieu des'eanons de la Somme, nous autres, pauvre» médecins civils, nous ne parvenons plu» à dénombrer le nombre 'des anxieux. Ils Bont innombrables. Les lettres de malades les interrogatoires de oeux qui viennent nous consulter, les récits que nous saisissons à la rue, dans les journaux, dans les livres de guerre, de simples conversations au hasard des rencontres, nous renseignent sur l'étendue de la maladie, non pas nouvelle certes, mais renouvelée dans ses formes, par l'abominable guerre de Guillaume XI. . La névrose d'angoisse revêt toutes les formes, les plus bénignes comme les plus sérieuses. , „ Avant-hier, un compatriote m a aborde, pour me demander 6i je savais pourquoi Foch n'avait pas encore déclanche la contre-offensive.J'ai avoué mon ignorance. Non:, je ne savais pas. Mon interlocuteur s'est empresse de me renseigner. Il m'a dit avec un accent inexprimable : Figurez-vous qu'il n'a pas plus d< 400.000 de réserve! Et alors.... Je suis fixé, cet homme est entrain d< faire de l'angoisse, son cas n'est pàs grav< encore, mais peut le devenir. D'autres, hélas! et j'en ai.des preuves navrantes, 6ont- atteints si profondément qu< leur vie en est menacée jusque , dans ses sources. Je suis convaincu néanmoins qut la plupart des cas tiennent dans une moyenne de gravité, et que neuf fois sui dix ils sont curables. L'anxieux, et on peut l'etre à eco insu, éprouve un sentiment d'inquiétude parfoie assez vague; son anxiété semble souvent purement morale, en dehors et comme au-dessus du physique. Les personnes émotives commencent d'ordinaire par ressentir une impressionnabilité pour des causes futiles ; elles s'abandonnent à un état d'émotion intérieure sans raisons valables. Tout leur devient prétexte à émotion disproportionnée. J'ai eu, devant moi, de ces émotifs qui tressautaient, pendant que je les examinais, parce que de timbre de ma porte venait de vibrer. D'autres accusent des sensations anormales de gêne, de constriction, de resserrement, de compression à la poitrine, au coeur, à la tête. L'angoisse prend quelquefois l'aspect de l'asthme. Beaucoup d'anxieux respirent mal, ©t avec difficulté . Une des sensations les plus fréquentes est celle que les malades vous décrivent et traduisent dans les expressions suivantes, très caractéristiques de coeur serré, de coeur trop gros, de griffes ou de poids sur le coeur. L'anxieux s'imagine volontaiers, mais à tort, qu'il a une maladie de coeur. Chez quelques autres, la préoccupation est différente. 'C'est le cerveau qui les préoccupe. Ils ont mal aux tempes, ils ont peu de mémoire, leur inattention est remarquable.Les anxieux vrais pour lesquels on ne saurait avoir trop de pitié, ont quelquefois des crises nocturnes très pénibles. Leur mentalité est toute d'inquiétude, d'insécurité,' de pessimisme. On en voit d'avares d'autres irritables, impatients, impulsifs, que sais-je encore. Les anxieux s'abandonnent volontiers au doute. On les voit rechercher la retraite, l'isolement. Ce sont de véritables malheureux.N'aggravons pas cependant. L'émotivito des anxieux n'est en somme que l'exagération de leur constitution nerveuse naturelle. Or, cette exagération est sous la dépendance de causes connues morales ou matérielles que nous pouvons influencer favorablement.Il est incontestable que les émotions tris-tw prolongées, prolongées pendant 44 mois ! telle ^ cette affreuse geurre allemande, ont causé de véritables désastres chez les nerveux et déséquilibre pas mal de gens solides et bien portante. Quelques-uns de nos compatriotes, jjux premiers jours de l'invasion, qui demeurera la honte éternelle de l'Allemagne, ont tant souffert qu'ils en ont perdu la raison tout -J®. rapports des commissions officielles d'enquête contiennent des faits ^^eul un médecin peut lire sans trembler. ses systèmes fiL^i 9St ex- ploséx si 3 ose dire, sous une pression a< souffrance intolérable, combien d'autres qu< la douleur lente, continue, chaque jour ag gravée pendant des jours, des mois, des an nées, torture, use, épuise. On nous a parl< du fleuve de sang, alimenté par la pourpre vivante de millions d'existences sacrifiées que le kaiser a fait couler par le monde Songez-vous au fleuve de larmes, parallèh à celui-là, et qui est tombé goutte à goutté sans éclat, des yeux des veuves, des orphe lins, des mères, des pères, des femmes, dei déportés, des prisonniers, des exilés. Vous étonnez-vous, après cela, que l'angoissa compte tant de victimes, même parmi ceus qui ont conservé un semblant extérieur d< courage et de vaillance. Le pessimisme, comme je le disais en com mençant, est vieux comme le monde. C'es indéniable. Mais convenons que, s'il sembl* avoir grandi sans mesure, c'est qu'il a pous sé entre les ruines, parmi des catastrophe: inouïes, entre le 6ang et les larmes. • Nous ne sommes d'ailleurs pas désarmé: contre lui. Assurément, nous ne sommes pa: les maîtres du temps, ni seulement d< l'heure, mais nous pouvons, Dieu merci diminuer, au moins un peu,- la sçnime for midable des souffrances humaines. _ Nous avons parlé, récemment, de la thé rapeutique nerveuse en général. Nous mou: réservons de compléter ces notions, en in. diquant, à tant d'anxieux qui liront ceci l'hygiène morale curative du pessimisme que nous appellerions plus volontiers lu cur< d'espoir. Il existe un certain nombre di prescriptions qui, pour ne pas se présente] sous forme de pilules, ne 6ont pas moins efficaces contre la névrose d'angoisse, tel; la lecture, la correspondance avec le front le théâtre, la promenade, d'autres encore Docteur Paul Durand. ^a, ■ La Belgique a respects sa neutralité „avec une éclatante et sublime loyauté". Dans la „Gazette de Lausanne" Maurice Millioud, professeur de philosophie a la Faculté des lettres de Lausanne, consacre deux colonnes à l'examen de la neutralité suisse, envisa géo du point de vue juridique. M. M. Millioud établit une comparaison entre les formes de neutralité de son pays et celles de la Belgique. Il écrit à ce propos: „En Belgique, la neutralité n'était pas seulement constitutionnelle, mais constitutive ; elle se confondait avec l'institution même do cet Etat, tel que les Puissances l'ont voulu; elles l'ont créé pour être neutre. Il a fait découler toute sa politique de la notion de neutralité, avec plus d't logique, peut-être, que de 1 psychologie, mais avec une incontestable et — depuis le mois d'août 1914 — avec une écla-i tante et sublime loyauté." ) utr—— Une université au front beige 1 Les Belges ont donné des preuves aussi diver-1 ses que nombreuses de leur initiative et de leur 1 volonté de restaurer leur patrie odieusement envahie et mise au pillage, mais il n'en est peut-être pas d'aussi frappante que la fondation d'une université, au i'ront mémo, à -X..., L'université est établie dans l'école d'X... : bancs, chauffage, éclairage à l'électricité. Oc y donne les cours suivants : rhétorique, poésie. Ire et 2e moderne, candidature en philosophie et lettres. Non aisément, on l'imagine bien, des professeurs compétents furent trouvés. Le 6oldat, en état et désireux de suivre les coui'Sj est détache et mis en subsistance à une unité logée à X.... même. L'université, envers laquelle MM Poullet, ministre belge des scienceê et des arts, et le lieutenant-général B'iebuyckj notamment, montrent la plus grande bienveillance, compte près de 200 étudiants. —■ mmm — « L'armée allemande jug'ée par le secrétaire de la légation allemande à Bruxelles Von Strum, le 4 août 1914. Ceux qui croient encore aux légendes de frapcs-tireurs inventées par les Allemands afin d'amoindrir l'horreur universelle que soulevèrent leurs atrocités commises en Belgique, à la fois dans le but de se venger du petit pays fidèle à sa parole et pour décourager l'armée belge, dont l'héroïque résistance faisait perdre un temps précieux aux envahisseurs rués* vers Paris, ne liront pas sans profit oe qui suit. C'est un extrait des tl'ès intéressants mémoires de M.. Briand Whitlock, ministre des Etats-Unis d'Amérique près le gouvernement belge, en cours de publication dans le grand quotidien anglais „Daily Telegraph". Le 4 août 1314, à deux heures, M. Von Strum, secrétaire de la légation allemande, vint en mission auprès de M. Brand Whitlock, qui, de l'entrevue, rapporte, notamment, ceci : ,,Oh! ces pauvres stupides -Belges!" dit-il. ,,Pourquoi ne laissent-ils pas le chemin libre? Je sais ce qui va so passer. Je connais l'armée allemande. Ce sera comme si l'on déposait un bébé sur les rails devant une locomotive!" ,,11 se pencha, étendit les mains vers le parquet, comme pour mettre en relief l'acte cruel. ,,J'e connais l'armée allemande", répéta-t-il. „Elle traversera la Belgique comme un rouleau à vapeur, comme un rouleau à vapeur!" // y a un an 9 avril 1917: Les Britanniques ^emparent des collines de Vimy, enfoncent le front ennemi sur un# profondeur de 2 à 3 millei entre Henin sivr Cojeul et Givenchy en Go-helle, font 9000 prisonniers et capturent J/.0 canons. V Autriche rompt les relations diplomatiques avec les Etats-Unis, ' 'Car» La Fête du Roi A l'occasion tSs la fête du Roi un registre sera dépose au Consulat de Belgique, LeidschestraaS 33, les mardi et mercredi 9 et 10 avril, de 10 à 12 h. matin et oie 2 1/2 à 5 h. après-midi. Tous les Belges sont isvités à ifenir appowy leur signature, En Belgique. La Cour d'appel ils Liège suit l'exemple des magistrats de Bruxelles. Lo Conseil de l'ordre du Barreau et la Cour d'Appel de Liège, réunis 1e 15 février 1918, Considérant que les magistrats de la Cour de Bruxelles, pour avoir en exécution des lois en vigueur accompli les obligations de leur charge, ont été frappés par le pouvoir occupant,^ Considérant que cette mesure atteint en même temps que la magistrature tout le pays, le barreau intéressé comme elle au maintien de la complète indépendance du pouvoir judiciaire; constate que le Ban-eau est mis dans l'impossibilité de continuer la collaboration à l'oeuvre de justice dans des conditions de suffisante dignité; en conséquence, décide à l'unanimité: qu'il est interdit jusqu'à nouvel ordre et à dater du 18 févrjèr 1918 aux membres du Barreau de la Cour de Liège do plaider ou de comparaître." Cette attitude splendide a fait tressaillir de fierté le pays entier. Elle aura parmi les Belges de l'étranger le même retentissement. Tous sont unis dans un sentiment d'invincible orgueil devant une force, sans doute barbare et brutale mais qui ne saurait dompter les esprits ni asservir les coeurs. Le réglsne boche Dans notre no. du samedi 6 avril nous avons dit que M.M. le bourgmestre Braun et l'éche-vin Dcweerfc, de Gand, avaient été révoqués par les boches parce qu'ils ne voulaient pas se soumettre aux fantaisies des aktivistes. Voici l'arrêté boche annonçant cette révocation : lo. Le bourgmestre de la ville de Gand Braun et l'échevin Deweert sont révoqués. » 2ô. L'administration de la ville de Gand. en vertu d'une suspension partielle de la Loi I : communale, est remise à un bourgmestre à nommer par le Gouverneur Général d'accord avec l'Inspecteur d'Etape do la IVième Armée, étant entendu que ce bourgmestre, pour autant qu'en raison des lois il doive recourir à la collaboration des échevins et du Conseil communal, exercera ses attributions après avoir entendu les dits collèges. 3o. Le chef de l'Administration Civile (Ver-waltungsçhef) pour les Flandres est autorisé à nommer des échevins-commissaires à côté des échevins, et, si c'est nécessaire, à déposer des échevins. 4o. Le traitement du nouveau bourgmestre et les allocations des échevins commissaires sont fi':'-'s par le chef de l'Administration civile sont payés au moyen des ressources de la - ;> de Gand. \ oo. Lo Chef de l'Administration Civile pour les' Flandres est chargé de l'exécution de cette ordonnance. Thielt, le 18 mars 1018. Le Commandant en Chef de la IVième Armée, Sixt von Arnim, C. Fl. V. 1342. Bruxelles, le 16 mars 1918. Le Gouverneur Général en Belgique, Freiherr von Falkenhausen, v Generaloberst. Exécution. Comme suite à l'ordonnance du 16/18 mars 1918 C. Fl. V. 1342, le Dr. Kiinzer, deuxième bourgmestre de la ville de Posen, est, par la présente, nommé bourgmestre-commissaire de la ville de Gand. Gand, le 20 mars 1018. L'Inspecteur d'Etape de la IVième armée. Von Schikhusc (général d'infanterie) C. Fl. V.2401. Bruxelles, le 28 mars 1918. Le Gouverneur Général de Belgique, ^ Freiherr von Falkenhausen Generaloberst. A. iB r ?! x e 15 *2 s» Un individu d'une quarantaine d'années, qui était entré dans un café tenu par M. Charles V..., à Boitsfort, praposa l'achat à ce dernier d'une grande quantité de denrées de première nécessité, qu'il lui laisserait, disait-il, pour la i somme de fr. 168.50. Trouvant le marché avan-i tagéux, M. V., accompagna l'individu pour prendre livraison des marchandises. Or, rue TÈomas-Vincotte, à Schaerbeek, l'individu de manda à M. V.... l'argent dont il avait besoin pour solder les denrées avant de pouvoir les enlever. M. V.... lui remit les fr. 168.50; l'individu partit — et çe revint plus. * * * Au moment où il traversait la place Dailly, M. H...., demeurant Grande rue au Bois, à ; Schaerbeek, a été attaqué par deux individus restés inconnus qui, après-l'avoir roue de restés inconnus qui, après l'avoir roue de nant 160 francs et des papiers d'affaires, puis ils ont pris la fuite. T^e portefeuille vide a été retrouvé rue du lladium. * * * La nuit dernière, des malfaiteurs ont péné-tre par effraction dans la maison de M. G...., • hôtelier, rue de Londres. Ils sont descendus 1 dans les sous-sols, où ils se sont emparés de 20 ! bouteilles do Champagne, 7 kilos de beurre, 4 1 kilos de graisse, 300 oeufs, une caisse de boîtes do lait condensé, du poisson on conserve et d'autres "denrées, une cinquantaine de bouteil-; les de cognac, de kummel, de hasselt et de j Sçhiedàim, 10 kilos de^ viande de boeuf, 2 la-i pins, 25 rations de pain, etc. Les bandits ont i cuisiné quelques omelettes et vidé plusieurs bou-j teilles de liqueurs. L©s opérations militaires. Violents combats à l'Ouest. Les alliés repoussent de nombreuses attaques enemies, et infligent de grosses pertes à l'adversaire. Une prochainè offensive ennemie en Italie? Sur le front beige. Des reconnaissances de patrouilles belges font •échouer les plans des ennemis. (Communiqué hebdomadaire du 80 mars cm 5 avril 1918.) Pendant la semaine .écoulée nous avons effectué plusieurs reconnaissances dans les lignes ennemis et mis en échec diverses tentatives adverses do pénétrer dans nos éléments avancés vers Nieuwendamme, vers St. Georges et dans la région de Merckem. Une rencontre de patrouilles a eu lieu également en avant d'Oud-Stuyvekenskerke. Les tirs d'artillerie ont été do part et d'autre principalement dirigés 6ur le zones de cantonnement et les communications. Nos batteries ont effectué' plusieurs tîrs de destruction sur les batteries adverses et neutralise un ..grand nombre d'entro elles. Vers Dixmude et Nieuport lutte de bombes et de grenades. Une escadrille d'avions ennemis a attaqué un de nos ballons. Cette attaque a échoué et l'escadrille et été mise en fuite par une des nôtres. Les circonstances atmosphériques ont été défavorables aux opérations aériennes pendant la majeure x>artie de la semaine.L'offensive allemande* à l'Ouest. Vaines attaques allemandes, (Communiqué officiel.) PARIS, 6 avril. (Havas). Sur le front de l'Oise et de la Somme le duel d'artillerie continua aveo violence. Ce <atin les Allemands firent une violente attaque sur les positions françaises entre Mes-nil St. Georges et Mondhel. Cette attaque fut arrêtée par le feu d'artillerie des Français e£ échoua complètement. Devant les positions françaises le terrain était couvert do cadavres allemands. Plus au nord les batteries françaises dispersèrent des concentrations de troupes allemandes au sud d'IIangard et dans la contrée do De-mu in. Dans la oontrée de Noyon, après un bombardement avec des obus de gros calibre, les. Allemands essayèrent de reprendre le terrain que les Français avaient conquis au nord du Mont Renaud. Après un combat violent les troupes françaises restèrent maîtresses du terrain. Sur la rive gaucho de l'Oise la journée fut caractérisée par une série de violentes attaques entre prises par les Allemands sur le front d'Abbecourt,»au sud do Chauny et Barisis. Les troupes françaises offrirent de la résistance dans leurs* lignes avanooest Puis, après avoir infligé de gr<^es pertes aux Allemands, elles se replièrent sur des positions .préparées à l'avance. En Argonne, daps la contrée de Saint Mihre et près de Ban de Sapt, de part et d'autre l'artillerie déploya une grande activité» Combats locaux. (Communiqué officiel.') LONDRES, 6 avril. Aujourd'hui l'action de l'infanterie s© borna sur le front de combat à des combats locaux dans les environs de là forêt d'Avelny, au nord d'Albert, qui n'amenèrent aucune modification dans la situation, et à des escarmouches entre de petits détachements sur divers points. L'artillerie ennemie continue à se montrer active. On sait que dix divisions allemandes participèrent aux vaines attaques tentées hier par l'ennemi au nord de la Somme. Sur plusieurs points de oe front jusqu'à Bucquoy la bataille fut très violente. Les Français repoussent une violente attaque sur la Meuse. ( Communiqué officiel) PARIS, 7 a^ril. (Reuter.) Dans la contrée d'Hangard-en-Santerre notre artillerie enraya une tentative d'attaque de l'ennemi. Sur plusieurs points au nord de Montdidier nous bombardâmes des concentrations de troupes. Une violente attaque allemande contre la cote 344, sur la riva droite de la Meuse, fut repoussée après une lutte vigoureuse. L'ennemi subit des pertes élevées. Des attaques sur nos petits postes en Argon- !ne et dans le secteur de Vaux-leS-Palameix ne donnèrent aucun résultat. Les Français repoussent plusieurs tentatives de l'adversaire. (Communiqué officiel.) PARIS, 7 avril (Havas). Hier, vers la fin de la journée, les Français repoussèrent une attaque allemande dans la contrée do Grives-nes. Au cours de la nuit de violentes actions d'artillerie se produisirent entre Montdidier et < Noyon. x A l'ouest de Noyon -un fort détachement allemand qui avait réussi à prendre pied ferme dans les lignes françaises en fut rejeté à la suite d'une contre-attaque. Sur lo front de «l'Oise les Allemands ne renouvelèrent pas leurs tentatives d'attaques dans la contrée de Barisis. Une attaque allemande au nord du chemin .des Dames ne donna pas de résultats. Au cours de la nuit Reims fut violemment bombardée. Les Anglais font 160 prisonniers et s'emparent de nombreuses mitrailleuses. (Communiqué officiel.) LONDRES, 7 avril (Reuter). Hier, à^a suite de contre-attaques, nous rétablîmes l'ancienne situation dans le Bois d'Avoluy. Nous noua emparâmes de nombreuses mitrailleuses et nous fîmes 120 prisonniers. Plus tard l'ennemi fit une nouvelle attaque sur nos positions en face j d'Albert, mais cette attaque fu$ repoussée. JJne autre ftttaque* entrepris® lé matin de notre feu d'artillerie. Ce matin, à la suite d'une petite action réussie au sud de la Somme, nous améliorâmes notre position. Nous finies 40 prisonniers.Violents combats au sud de la Somme. LONDRES, 7 avril. (Reuter.) Sir Douglas Haig annonce : Une petite opération, entreprise par nous au sud de la Sotmme, donna lieu à de viiolént3 combats locaux. L'ennemi fit uuo tentative énergique pour i eprendre ses positions mais il stybit de grosses partes. Le nombre de prisonniers allemands monta jusqu'à plus de 140. Nous nous emparâmes également d'un certain nombre do mitrailleuses.! Ce matin l'ennemi entreprit deux attaques contre nos positions près de Bucquoy, mais chaque fois ses troupes furent arrêtées et dispersées par notre artillorie. Pour le reste la j oui-née fut oalme. L'activité dans les airs. Sir Douglas Haig annonce que, par suite du mauvais temps, l'activité dans les airs fut limitée. Vers 9 heures on signala des concentrations de troupes au sud do la Somme. Nos avions partirent immédiatement et lancèrent plus de 500 bombes sur l'infanterie ennemie. Us tirèrent également 50,000 coups de mitrailleuse.Au cours des combats aériens 13 avions ennemis furent abattus; 11 autres appareils furent mis en fuite. Deux avions furent abattus par notre artillerie anti-aérienne. Seize de nos appareils ne sont pas rentrés. Il est probable que quelques-uns 'de ces avions ont atterri à l'arrière de nos lignes car la pluie empêcha de voir les champs d'aviation. Le 6 avril le3 Français abattirent 7 avions et deux ballons captifs ennemis. Les avions français lancèrent 5000 kilogrammes de projectiles sur les cantonnements allemands dans la contrée de Roye. Le rapport hebdomadaire américain. NEW-YORK, 8 avril. Lev rapport hebdomadaire américain dit : La position stratégique des alliés devient de plus en plus favorable. Au début de la troisième semaine do son offensive l'ennemi se trouve encore très éloigné de son but principal. Il est à présent certain que le commandement allemand essaya de séparer les armées anglaises des armées françaises, après quoi -il aurait tâché d'obtenir la décision par une grande bataille. Tout dépendit cependant de la possibilité de rompre les lignes des alliée avant l'arrivée des réserves franco-anglaises. Des déclarations des prisonniers il résulte que l'ennemi espérait atteindre la ligne de la Somme le premier jour de 6on offensive. Il n'atteignit cette ligne qu'après 10 jours. A la suite de la résistance acharnée des Anglais l'ennemi subit de telles pertes qu'il dut avancer beaucoup plus de réserves qu'il n'avait cru. A présent le commandement allemand lance des troupes fraîches au feu afin de pouvoir atteindre au moins un but beaucoup plus limité. Sous la direction du général Foch la machine militaire des alliés travaille avec une grande précision. On s'efforce d'être aussi économique que possible, tout en retirant le maximum de résistance des forces réunies pour arrêter la m a relie des Allemands. „ Le moral des armées alliées reste excellent. Continuellement des informations arrivent d'après lesquelles l'ennemi projette aussi une attaque sur le fiont italien. Les armées autrichiennes, excepté la partie qui opère dans l'Ukraine et quelques détachements qui se trouvent au front occidental, font leur apparition en Italie. Il est très bien possible que l'ennemi prenne l'offensive ici sur rn large front dans le secteur nord, depuis la Piave supérieure jusqu'au lac de Garde. Commentaire Havas. PARIS, 6 avril. (Havas.) La vigoureuse attaque que lés Allemands entreprirent le matin du 4 avril semble être terminée car hier l'adversaire ne fit pas de nouvelles tentatives. L'attaque faite depuis Montdidier jusqu'à la Somme est déjà brisée et lés assaillants sont arrêtés sur les positions dont ils s'étaient emparés au premier choc. Les combats sanglante qui ont été livrés pendant les dernières 24 heures n'ont donné aucun résultat important pour l'ennemi. En général le front franco-anglais est intact. La dernière journée de combat fut surtout importante à cause des contre-attaques réussies que nos troupes exécutèrent. L'ennemi ne parvint pas à étendre ses progrès insigni-. fiants ,au contraire il perdit encore du terrain à la suite de nos contre-attaques. Le but principal de la seconde offensive, entreprise après une pause avec des réserves fraîches, fut de couper le chemin de fer Clermont—Amiens. L'ennemi ne négligea 'rien pour forcer une brèche dans nos lignes. En 24 heures il lança plus de 150.000 hommes contre une partie du front très réduite, sans s'occuper des pertes élevées qu'il subit. Le seul résultat fut que 15 divisions se trou-vèr^ht hors de combat. Les dernières attaques de l'ennemi. LONDRES, 6 avril. (Reuter.) Hier on s'est battu violemment sur un front étendu. Dans la contrée d'Albert l'ennemi attaqua avec acharnement mais il ne fit pas de progrès. Ensuite il dirigea ses. attaques contre tout le front de la Somme occupé par les Français, attaques pour lesquelles il se servit de 20 divisions. Sur certains points il fit quelques progrès. Il avait entre autre pour but de couper le chemin de fer Amiens-Paris près de St. Just, mais cette tentative échoua. Nos positions qui protègent Amiens se trouvent») à courte distance de oette ville et chaque perte de terrain doit être considérée comme un fait grave. L'ennemi se sert d'un grand' nombre de divisions dont la plupart sont composées de troupes fraîches. Ce matin l'ennemi attaqua aveo violence, mais partout ses tentatives échouèrent, excepté près de Dernaucourt, village dans lequel il prit pied ferme. Sur notre front au sud de la Somme, ce matin, aucun événement important ne se produisit. Il n'y a pas déraisons de croire aux bruits répandus par l'ennôcni que de grands détachements de troupe^ austro-hongroiseb et bulgares prennent part à l'offensive,. Ce n'esfc 'que de la propagande allemande.. britanniques. LONDRES, 6 avril. Le correspondant de Reuter au front français écrit.: Les résultats des deux premiers jours do la nouvelle offensive ont brillamment confirmé les paroles rassurantes du général Foch. L'ennemi ; a été nos'seulemént contenu, mais encore arrêté et cela par des troupes franco-britanniques de moitié moins nombreuses. Sur le front français la différence fut encore plus marquée. Quinze divisions allemandes furent arrêtées par quelques divisions françaises qui reconquérirent encore au surplus une partie du territoire enlevé jeudi par l'ennemi. Amiens formait à nouveau l'objectif de l'ennemi. La bataille a cessé aujuord'hui èn raison de l'épuisement des troupes ennemies. Les Français prononcèrent ensuite des contre-attaques sur plusieurs points. La ligne va actuellement de l'Avre, tout près du confluent de la Luce, à l'ouest de Cas-tel, ensuite entre Morisel et Rouvret et autour de Mailly Raincval. Au quartier général français on se montre "plein 4e confiance. On épargne les divisions françaises, non parce qu'on marque d'hommes, mais parce que la victoire sera à celui qui dis-fin et non à celui qui possède la supériorité nu-fin et non à celui qui possèdo la supérioté numérique au début. Commentaire Havas. . PARIS, 7 avril. (Havas.) Depuis quelques jours le oarectère de la lutte s'est modifié. L'offensive générale fut suivie par des oom-bats intermittents sur des fronts réduits. La seconde action, que certains nomment un entr'acte, ne forme pas, comme la première) un tout complet. Bien quo les Allemands n'aient pas entrepris d'attaques dans le grand style, ils provoquèrent do furieux combats, probablement aveo l'objectif d'améliorer, leurs lignes par endroits,. Après un bombardement réciproque de petits combats s'éngagèrent depuis l'Avre jusqu'à l'Oise. Toutes ces actions tournèrent à l'avantage des Français qui maintinrent intégralement leurs lignes. Les Allemands lancèrent une vaste attaque sur un des saillants de la ligne française. Apres avoir causé un carnage dans les rangs allemands, nos avant-postes se retiré-» relit conformément aux donnés, dans des positions, préparées à l'avance. L'action s'effectua sans que l'ennemi s'en aperçût. L'usure des troupes allemandes, LONDRES, 7 avril. Le correspondant de Reuter au front britannique écrit: Les Allemands ne progressent quo très lentement et .ils paient leur avance d'un prix tel qu'il n'y a qu'un commandement allemand qui puisse le donner pour des avantages tactiques aussi insignifiants. L'infanterie allemande a été tellement éprouvée qu!elle ne pourra plus tenir bien longtemps. Si les .Allemands continuent à subir les mêmes pertes il n'y aura qu'une armée allemande extraordinairement petite qui atteindra Amiens. Les Allemands so trouvent plus éloignés que jamais de leur véritable but stratégique et la ligne qu'ils ont devant eux est demeurée intacte depuis la mer jusqu'à la frontière suisse. Ce front dévient do jour en jour plus solide et c'est pourquoi les Allemands se âtent de porter leur coup. Les . chiffres de prisonniers et de canons donnés par les Allemands sont si ridicules qu'ils no valent pas d'être démentis. Les rapports parvenant de tous les secteurs parlent sans cesse des carnages en masse causés dans les rangs allemands. C'est ainsi que les divisions allemandes ont fondu hier à trois reprises sous notre feu près d'Hrebuterne. Les succès des troupes américaine#. LONDRES, 8 avril. (Reuter.) On signale du front américain: Vendredi soir l'ennemi tenta' cleux raids sur les tranchées américaines. La première attaque fut aisément repoussée. La seconde fois .l'ennemi réussit à aborder nos fils barbelés. Les Américains ouvrirent aussitôt le feu et les fantassins quittèrent les tranchées pour rejeter les assaillants. Ils nettoyèrent la première tranchée-allemande et refoulèrent l'ennemi jusqu'à sa seconde ligne de tranchées. L'artillerie américaine riposta au violent bombardement de l'ennemi avec tant d'efficacité qu'elle réduisit au silence deu:ç batteries allemanidès. La résistance brillante des Néo-Zélarutais. LONDRES, 8 avril. Le correspondant de Reuter au front signala hier: Les combats locaux- se poursuivent sur tout lo front. C'est un indice que l'ennemi prépare une grande attaque. Partout il tente do oon-quérir, entre Mesnil et Bucquoy, de meilleures positions d'attaque. <Sa position actuelle n'est pas favorable pour les actions d'artillerie, de sorte que sos fantassins, au cours d'une attaque bien réussie, manqueraient bientôt de l'appui de l'artillerie. Mais partout ses tentatives échouent et il subit des pertes très* fortes, particulièrement en officiers. Les Allemands payèrent très cher leurs trois attaques sur les positions néo-zélandaises. Nos hommes no reculèrent pas d'un-pouce; ils tirèrent des coups de mitrailleuse sur les assaillants jusqu'au moment où ils purent les attaquer la coups de grenade, de sorte que le terrain devant leurs positions est jonché de cadavres d'Allemands. M. Clemenceau à Amiens. PARIS, 7 avril. (Reuter.) Suivant V,,Echo de Paris" M. Clemenceau a visité les commandants français et britanniques au.front, après quoi il traversa^ Amiens. Il déclara à nouveau que tout va bien. Sur le front italien. Actions diverses (Communiqué officiel) ROME, 7 avril.. (Agence Stefani). Depuis le Stelvio jusqu'au Montella l'activité fut modérée. , Le long de la Piave des duels d artillerie répétés et des fusillades entre patrouilles et avant-postes se produisirent. Dans la contrée de la côte des batteries ennemies furent réduites au silence. Près de Grisolera nous fîmes des prisonniers.En Albanie des reconnaissances ennemie: furent repousséeôo

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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