L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 28 Maart. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9p2w37mt68/
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| Année iv« iaaa G cents jeucai 28 mars 19IS L'ECHO BELGE , .. ja Fgi,ce »Joisrrsjal aaioticJSerï Uaa axmiin en Hoîlandc Belge est notre nom de Famille. " - — ~ , atr-f» adressées tïii Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. Abonnements: Hollande II. 1.50 par mois. Etranger II. 2.00 par mois. Pour les Toutes les lettres doivent ôtre aaresse«s_ au Heflacteur en . „ *7_ ^ d Re„é CHambry militaires au Iront et les militaires internés en Hollande II. O./s par mois payai*, »' ^ Comité cie Réaction : | y' P" anticipation. Annonces: 15 cents m ligne. Réclames: 30 cents .a .igné. Rule Britannia. Les heures tragiques content, trop lentes TOur nos espoirs, trop rapides pour notre angoisse. C'est une grande tristesse de «> 6»ntir comme nous le sommes, condamne a l'inaction, pris dans le_ courant d une vie •iourAalière qui ne s arrête pas, elle, tandis nue la vie des peuples demeure en suspens. {Nous ne pouvons donner à ceux qui corn-fattent et qui meurent pour nous que notre ferveur et notre confiance. Nous devons attendre demain, sûrs que demain nous ap-uartera l'éolairoie annonciatrice de la vus-foire. Et ce sera déjà une marnera d action, Ja meilleure façon de collaborer a 1 oeuvre mainte <3© ceux qui defendent notre patrie eb la civilisation. x, ' s L'Allemagne fait un ertort ou elle'a mis fout son poids. La Grande-Bretagne, dont 'jtis armées ont dû reculer sous la violence du choc, répond par un effort qui n'a pas encore pris toute son ampleur. Cet effort veut croître lorsque déjà t'effort allemand, épuisé par sa violence même, sera sur son déclin. Au début de la guerre, en septembre 1914, sonna l'heur© de la France. La Frànca r&jeta les années allemandes de la Marne sur l'Aisne; elle fut sauvée. Aujourd'hui que sonne l'heure de la Grande-Bretagne, g,>s fils, eux aussi, troiiveront dans ce fonds d'énergie due tant de glorieuses générations ont déposé dans l'âme de la race la foi qui sauve et la force qui délivre. I>ls sauront faire leur devoir et, tout ensemble, sauveront leur patrie et le monde. L'Angleterre a connu des moments ' plus Critiques dans son histoire. Elle a su les surmonter et, toujours, sa ténacité a forcé le destin. Elle ne doute ni de scn génie, ni de K» enfants. Le gouvernement et le roi adressent des messages aux troupes qui,_ à _ leur tour, ne désespèrent pas de la patrie. Elles se sentent soutenues par quinze siècles d'histoire eb par les ressources inépuisables d'un immense empire. Ce qu'on leur demande c'est non point de battre un ennemi dont Je nombre le» écrase, c'est de le fixer jusqu'à oe que les réserves d'hommes que depuis trois années la Grande-Bretagne et les Dominions exercent pour la bataille suprême puissent paraître à leurs côtés. Elles tiendront. Trop de gens, tout en Ta détestant, ont pour l'Allemagne une admiration naïve. Ils subissent sans révolte intérieure l'ascendant de sa puissance abominable. Et, pourtant, dans cette guerre, J'étonnant n'est point qu'elle» n'ait pas été vaincue par la coalition des peuples, bien au contraire. L'étonnant c'est qu'elle n'ait pas été victorieuse au début, grâce à 6a préparation. Le génie de la France, l'indomptable bravoure des soldats français brisèrent 6on élan sauvage. Mais cette victoire de la Marne, si elle arrêta 3a Bête, ne lui brisa point les reins. Elle devait 'étourdir seulement pour permettre au éopard britannique d'aiguiser sa griffe. Et, iprès cette victoire qui fut connue un magni-ique sursaut de la France immortelle, 'étonnant, dans cette glierre, ce fut cette >réparation intense et méthodique au corn* )at, cette adaptation aux plus dures néces-ités militaires d'un grand peuple unique-nent préoccupé des industries de la paix et [ui, du jour au lendemain, se transforma en me grande nation militaire, donnant tout on or et tout 6on sang, parce qu'il avait mis 'honneur au-dessus de ces biens maté-ietls dont le sort l'avait comblé. L'abominable défection de la Russie, iont nous ne voyons que trop les conséquences funestes, a permis à l'Allemagne l'obliger ses ennemis à descendre en champ clos et de vider en une seule et gigantesque bataille une querelle que trois années de guerre n'avaient fait qu'aiguiser. L'Alle-nagne y est apparue avec toutes ses forces. VEais ni 1 a surprise, mi l'écrasante supério-ité d'effectifs et de matériel qu'elle sut ingager dès le premier jour ne lui ont per-ais de frapper un coup qui eût définitive-nent fait mordre la poussière à son adversaire. Celui-ci s'est relevé. Il fait appel à outes ses forces et les avantages que parient encore à marquer*son rival ne nous m pèchent pas de nous rendre compte que «eu à peu la lutte s'égalise. Toute l'armée ritannique de France s'est mise en branle. )'innombrable3 colonnes venues des bases u littoral^ alimentent la ligne de feu de roupes fraîches et de nouveaux canons. Des .avires, si nombreux qu'ils forment un xmton ininterrompu par dessus le canal, Léversent sur le littoral français des flots le soldats et des montagnes de munitions. )e n'est plus une armée britannique qui se >at, c'est la Grande-Bretagne elle-même, 'est le formidable empire des Anglo-Saxons ui peu à peu s'agrippe au colosse allemand t qui parviendra bien à le maîtriser. Charles Bernard. Union intime!!! Hertling, tout onctueux qu'il 6oit, et rotté des pieds à la tête de philosophie homiste, est un vrai tartufe. Cet archipatelin, pour parler comme La 'antaine, a déclaré l'autre jour, le 18 mars, u Redchetag, qu'il attendait une députa-on du conseil national de Lithuanie ve-ant lui proposer vraisemblablement une nion intime aveo l'empire allemand. Une union intime! N'est-ce pas à pleurer e tendresse ! Avant de tirer votre mouchoir, pour ponger ces larmes d'attendrissement, reli-,JZ s 21 vous plait les résolutions suivantes ubliées par la conférence lithuanienne, qui légea du 31 mai au 4 juin 1916, pour éta-*ii la situation de-la Lithuanie vis-àrvis de Allemagne et discuter les moyens de se- \ ourir les peuples menacés par "l'asservisse. , aecii boche. Houa âtaofi le textç autàe&tj&ue, ou'ou < voudra bien comparer à la déclaration papelarde de Hertling au Reichstag. j, Considérant, écrit la conférence lithuanienne, que les données que nous possédons déjà montrent à n'en pas douter que les autorités allemandes: Persécutent impitoyablement les habitants des régions envahies et dévastent complètement le pays; S'emparent de tous les biens et détruisent même les richesses naturelles en rasant les forêts ; Réquisitionnent les suprêmes ressources de la population et l'accablent d'impôts beaucoup trop lourds pour ses forces en permettant par surcroit aux fonctionnaires d'en poursuivre la perception arbitraire, selon leur gré; Ecrasent cette population sous le poids de travaux obligatoires qui rétablissent le régime des serfs (ou force les habitants à travailler deux jours par semaine) ; Démoralisent le pays systématiquement en contraignant les habitants à créer des maisons closes, même dans les petites villes, même dans les villages où pareils établissements n'ont jamais existé; S'efforcent par tous ies moyens possibles d'empêcher .le développement' de toute civilisation lithuanienne et interdisent toute publication en langue lithuanienne ; La conférence, ayant pris connaissance de tous les rajyports qui établissent ces faits de façon indiscutable, proteste contre les persécutions . allemandes et fait appel au monde civilisé en lui demandant d'intervenir, au nom des principes humanitaires, en faveur du peuple lithuanien". Et Hertling a le toupet infernal d'annoncer urbi et orbi qu'il attend une députation lithuanienne venant propose!' à l'Allemagne une union intime! Ce philosophe est décidément un cynique! Au lieu de Lithuanie, mettez Belgique, car les Belges subissent un traitement analogue aux Lithuaniens, à peu de chose près et ce serait monstrueux; n'est-ce pas? La députation, dont le fourbe ' Hertling annonce l'arrivée, doit être le digne pendant de ce que nous connaissons, nous, sous le nom infamant de Conseil des Flandres. Derrière les annexions allemandes, il y a des agissements qui font frémir ! A user de Busbeck. - ■■■ '■■'.fll ■ Q II 'Çl, n Le patriotisme des Belges. Un collaborateur de ,,Paris-Télégramme" a reçu, du lieutenant-général belge de Wibte, le vainqueur de la sanglante affaire de Haelen, une lettre gui n'était nullement destinée à la publicité. Chaque mot de cette missive respire un tel élan, une si pure foi patriotique, que son destinataire n'a pas résisté au désir de -la rendre publique. On en lira, ci-après, un pa6$age : ,,L'année qui vient de s'ouvrir s'annonce, heureusement pour moi, sous des auspices plus/favorables que celle dont nous sortons. Mon fils aîné, âgé aujourd'hui de 17 ans, vient en effet de me mander télégraphique-nient qu'il a réussi à passer en Hollande, après avoir trompé la surveillance de nos çruels ennemis. Il vient prendre ici sa part à l'oeuvre de délivrance de notre patrie bien-aimée. Ainsi va donc s'ouvrir pour moi une existence nouvelle basée 6ur le sentiment que si je devenais, cé qu'à Dieu ne plaise, incapable de continuer à combattre personnellement pour notre sainte cause, mon nom et mon sang n'en demeureraient pas moins à l'ombre du drapeau pour l'accomplissement de ce devoir sacré." — —, Visites et veillées à Bruxelles. Comment passer le temps dans une grande ville qui se couvre de l'obscurité la plus profonde dès que tombe la nuit; dans laquelle lumière et chaleur sont choses aussi précieuses que les vivres, devenus rares comme tout le reste? Un journaliste teu-tonisé répond à la question. Sous le titre: >, Veillées", il écrit: ,,Comme autrefois, au bon temps jadis des moeurs patriarcales — ce que nous avons changé, doux Jésus, — on va, le soir venu, faire la veillée chez les amis. Dame, la consommation de gaz est limrtée, Le charbon est hors de prix, et l'on ne peut quand même pas se coucher avec les poules, même avec la certitude de faire de beaux rêves. Dès lors, on va le$ uns chez les autres, on se crée, comme qui dirait, ,,un cycle de soirée". On emporte, les dames leur ouvrage, les hommes leur journal, ou bien on joue aux cartes, on potine, on médit du voisin. Quelquefois, on s'offre une basse de toréaline ou une infusion de thé, parfois aussi, aux soirs des fêtes carillonnées, quelqu'un — un prodigue — apporte un gâteau qu'on regarde bien longtemps, pour faire durer le plaisir, avant que de le manger. ,,Puis on s'en va coucher, l'âme légère, en doux philosophe." Le chapitre alimentaire fera généralement les frais de la conversation; les dames, surtout, ,,vous mettront bien encore au courant, sous le sceau du secret, de leurs dernières trouvailles culinaires". L'eau vous ?n viendra a la bouche, rien qu'à les 3Couter. On ne cherchera cependant pas à pous convaincre autrement que par la parole.... fussiez-vous Brillat-Savarin lui-nême... on vous offrira la recette d'un plat, nais quand à y goûter.... ,, Signe des temps." — — H y a un an 28 mars 1917: Les Français réalisent des jroffrès ait nord de l'Ailette et à l'est de Family et de Neuville sur Margival. Les Brita,mni(^ues occupent Villeçsfaucm, >t, Saulçffur£I | En Belgique. Aktivistas en mission. Ce qu'on ne dit pas, mais oe que chacun 1 « devine, c'est que 1er» frais de cette propa- Nous avons dit que le trop fameux ,,Raad gande- seront payés par la caisse allemande van Vlaanderen" avait été autorisé, sinon de la rue Ducale. prié, par les Allemands à passer en Hollande De bonheur des artistes primés sera évi- pour y visiter les camps d'internés; et nous déminent complet si, le jour de la distribu- avons ajouté que les autorités hollandaises tien des prix, le président de la ,,Groenin- avaient sagement décidé de s'opposer à l'or- ger Wacht", le burlesque Peremian6, leur ganisation des réunions activistes et anti- donne l'aocolade! patriotiques que ces messieurs seraient tentés d'organiser pour nos soldats exilés. -La même ,,Groemiiger Wacht répaud Nous sommes en mesure d'ajouter que le actuellement, à titre de propagande, des Conseil des Flandres a désigné pour faire épingles de cravate, des boutons en métal, partie de cette mission de propagande le des broches de daine, représentant le lion de président de son bureau, W. De Vreese; le Flandre; elle a édité également des timbres-docteur Van den Broeck, un des secrétaires; étiquettes avec cette devise: j,Wij willen le professeur Icnckx, qui a pris le titre ron- Vlaanderen vrij!", Ç*ui ressemblent à des fiant de ministre des affaires étrangères ; réclames commerciales pour ' bandages her-son collègue Verndeuwe, ,qui s'intitule mi- ni aires ou pour produits alimentaires. •nistre des travaux publics; le sieur Verhees, Pour soixante-quinze centimes, on peut qui s'affuble de la qualité- cle ministre de s'offrir une magnifique épingle en simili- rindustrie et du travail, et enfin, le fameux cuivre; et quand on en achète par stock d'au Brûlez, qui n'a pas encore senti le ridicule moins vingt-cinq, on a droit à un rabais, dont, il se couvre en se faisant appeler mi- C'est bien tentant ! Et dire que la vente ne nistre des postes, des télégrammes et de la marche' pas ! C'est_ à décourager dè faire de marine. la propagande aktiviste.' L'Emiuence grise du Conseil, le sieur Brijs, secrétaire général de cette assemblée On a lancé récemment dans certaines vil- de fantoches dangereux, accompagnera cette le6 de Belgique une carte-postale illustrée, délégation, dont feront encore partie d'au- qui est tout simplement une infamie. Elle très seigneurs de moindre importance, des- représente le Roi Ajlbert, long et maigre, tinés simplement à faire nombre et à enca- debout sur quelques mottes de terre, au- drer dignement ces Excellences en bau- de^ous desquelles sent écrits ces mots: ,,Ce druche. Il y aura dans cet état-major de qui lui reste de son royaume !" Cette odieuse suffisances et de nullités:, les nommés Jef caricature de notre héroïque souverain ne Van den Eynde,Van Mieghem, Faingnaert, porte d'ailleurs aucune indication d'editeur; le professeur Doesel, Martens, etc.; quelques mais il suffit de la regarder pour constater plumitifs, entretenus par les boches, Frans qu'elle a été confectionnée et imprimée en Primo, du ,,Nieuwe Gentsche Courant", Allemagne même. C'est de la camelott© Cleymann, de 1 ',,Aiiutwerpsche Courant", d'Outre-Rhin à n'en pas douter: elle pu© le Peeters, du ,,Bode van Limburg", Roose, boche à plein nez! _ de ,,Ons Land", d'Anvers, etc., seront éga- Inutile de dire que les libraires et les lement du voyage. papetiers qui se respectent se sont refusés René De Olercq aurait "bien voulu en avec indignation à vendre cette ordure, ê^re; mais on a craint que sa présence attire Seuls, quelques commerçants allemands «ou le6 pommes cuites. *De même pour Raf. Ver- flaniingo-boches l'exposent timidement à hulst, dont nous n'aurons pas le plaisir de leur étalage, entre d'autres produits égale- voir la trogne de Gambrinus et dont on re- meut ,,made in Germany", doute avec-raison que la perpétuelle soulo- ' : :— graphie fasse tort à la solennité de la délé- j* ty* 1 f ^ gfr • * * -L/a police d'Anderleclit vient d'établir i'iden- Ej.4. j i ■ tité d'un cadavre oui a été retiré mercredi n attendant que ces messieurs nous ai*- ^ n„ e 1 , f, . ' / • , rr n j -i • -± j. • i * +. dernier, de la Senne, rue des Goujons, a hau~ rivent en Hollande ils visitent assidûment, teur de k rue Pré;toair ^ Anderlecht, et sur 1 invitation naturellemeni et aux frais dont le corps avait été à moitié mangé par lea des autorités bcohes, les camps de prison- rats. C'est celui d'un nommé Alphonse Savir, niers belges en Allemagne. âgé de 27 ans, qui s'était installé il y a quel- Nos pauvres soldats, à Gotrtingan, ont qnes mois chaussée de Haecht, à Evere. Savir déjà, à deux ou trois reprises, reçu la visite avait disparu le 16 janvier dernier; il avait- de certains d'entre eux. Il en est de même &1îf. l^i-wne somme de 3.000 francs en bons de à Munster, où, pour la seconde fois, en V}}& £u No^ de ^ YTance- c'es bons n'°?fc Pas j _ • -i ^ v , ete retrouves sur lui quand le corps a ete re- deux mois, 1s ont eu a supporter la pre- t;rf do u .geIme ^ instance donne à sence de Tack et de Bomis. croira que le malheureux. aura été la victime Cette fois, les deux traîtres étirent aocom- d'une agression et qu'on l'aura poussé dans la pagiiés du professeur boche Jostes, de l'uni- ' rivière. "L'autopsie du cadavre pourra peut-être versité de Munster, président du ,,Deutsch-, l'établir. Flâmische Gesedilschaft", et d'un certain ,,leutnant Mockeil", qui se prétend de des- _ — cendance flamande, assertion à laquelle son "V © 2. ^s> nom' même donne un> démenti formel, et qui, (D'im correspondant particulier.) nZJZ &"? ^00ealt.^0<:ihe' deP™s Pendant toute la semaine écoulée uu flot T«nrm ; t 5 F? ÛIlleI? des contimi de foldgrainven' a comme un torrent propagandistes du „Raad loo. Ils ^ empii;lœ 0aserjles; les- éooisa les van VWndereai suffirait, s il en était forts reconstruits. A la'sortie des gaires, 3es ^ 'TT* avenues regorgeaient Les trains rodent nuit sa pleine et ventable signification. _ et jmjr 6tëiesSiongtles ramœ de w br^reSS°f"nT /T f ^UO Ies sante de mumtiooTs glissent leutem^t br® auxquels se lisent Tack, Bornas et leur san3 ^ vere LiUes NoUs sav<mB acolyte^ le boche Mockel ne semble.t pas nant pourquoi partout ils aménageaient de ZZr^JnaIt3T' a K CdTde !a traV fOTCS des hôpitaux qui seront bientôt bou-son un bien grand nombre de nos compa- ^ Les soldats venant dé Roumanie et de Galicie surtout ont reçu défense de parler ^nuvp[|p«: ripfaîtp»! ar^iwictoc au P,ub'lic- 0n lcur a dit clue le kaiser l'es rcUUÏSUGd UCSdlieb dl>llV1âie& emmenait au littoral français; ils sont gavés Les activistes ont tenté dans iliverses ville» d espérances. D autres, imbibés de 1 esprit de prendre une revanohe contre les violentes disent que si cette fois oe n est pas manifestations dont ils avaient été l'objet à 1 avec les forces accumulecs de tous les Anvers le 3 février et à Malines le 10 février, fronts, ils jetteront les armes. C'est d'ail- Mais partout en Flandre, à Louvain, à Tirle- leurs, disent-ils, ce qu'ils voulaient faire, mont, à Diest, à Turnhout, à St. Nicolas, à et le peuple préparait déjà la révolte lors- Lc-keren, la foule exaspérée les a fort maltrai- qu'on fit déclancher l'offensive. Mais ils tés. Ils ont été battus comme plâtre et leurs disent tant... et continuent toujours à drapeaux mis en pieces, maigre la' protection marcher v deL&d^a^adeecassation, répliquant ™ d'une manière .péremptoire aux arguties du -k0® des seaux de pommes de terre îxmr gouverneur-général et' maintenant le chômage J1116 T1"6 v\a,n e* Us échangent de même des tribunaux en guise de protestation, a pro- la ratlon' Pitance de leurs montures conduit dans le pays une très vive impression, tre de la nouriture pour eux. Qu'importent, Toutes les administrations centrales et les dizent-ils, si nos chevaux crèvent de faim, ministères sont démissionnaires ; et l'exode des Les réquisitions battent leur plein. Tout bâtiments officiels est accompli. * le linge est réquisitionné. Pour le remplacer Le gouvernement belge vient de recevoir la découpe les rideaux et les tapis rempla-communication du texte flamand de la protes- , , ' , . ... T- j. I. tation des grandes associations flamandes do œut les ouvertures de lit. Le tabac se paye Belgique occupée contre l'usurpation du pou- J5. fos- le kilo, un ressemellage 15 frs. des voir du soi-disant Conseil des iUandres. Outre talons 7.50 frs., le lavage d un- faux-col les noms des présidents des grandes associations, 1.25 frs. elle porte les signatures de plus de 180 person-nalités flamingantes connues adhérant au nom des associations importantes qu'elles dirigent a cette belle manifestation patriotique belge. Les rares personnes qui ont pu, dans oes Chaque jour apporte de nouvelles adhésions. derniers temps, venir de la région d'Arlon à Bruxelles donnent des détails terrifiants . n sur. la malheureuse situation qui est faite L8Ur propagande. aux populations du Luxembourg belge. Dans toutes les communes, les hommes ont Les flamingo-boches ne ss. refusent plus été réquisitionnés et envoyés à Joeuf, Long- rien. Voici le ,,Groeninger Wacht" de wy, Mont-Saint-Martin, Villerupt pour y Bruxelles qui organise un concours de cari- travailler dans les usines métallurgiques qui catures! Elle- invite tous les artistes à lui fonctionnent pour compte de l'armée al- envoyer des dessins d'actualité politique, lemande. Un grand nombre de tout jeunes relatifs au mouvement aktiviste, et s'engage gens de 14 à 17 ans ont été emmenés dans la à publier les meilleurs en. cartes-postales il- Meuse française pour y effectuer des tra- lustïées, qui seront répandues dans toute vaux de terrassement derrière les tranchées la Belgique en vue de la propagande. Leç allemandes; la plupart, croit-on, se trouvent dessins devront être accompagnés d'une lé- dans la région de Saint-Mihiel et au nord de gende satirique et pourront être en couleurs. Verdun. A Lamorteau, à Ebhe, à Sterpe- Coanme on s'attend à ce que le nombre des nich, des femmes sont même obligées à tra- artistes belges qui accepteront de participer vaiiler pour les Allemands; elles confection- ï ce concours soit plutôt maigre, on. donne nent des sacs de terre. à, chacun d'entre eux le droit d'envoyer jus- Quelques-uns des malheureux ainsi ré- ^(u'à six dessins différents. Les six meilleurs duits à l'esclavage par l'ennemi ont , par envois seront édités par les soins de la suite de leur épuisement physique, pu re- ,,Groeninger Wacht'', et leurs auteurs rece- gagner leur pays; ils dépeignent sous les vront, à titre de récompensée, des primes de i couleurs les plus sombres la lamentable 15, 25, 50 et 75 £ran£s„ _ [ existence qui leur était faite et que mènent leurs compatriotes 6ous le knout des boches. Nombreux sont les civils déportés1 qui ont déjà succombé, loin de chez eux, au travail forcé et aux privations. La situation de ceux des habitants qui ont pu demeurer au pays n'est pas non plus bien brillante. L'alimentation est difficile et laisse à désirer, la santé publique s'en ressent. Ce dernier hiver a été particulièrement terrible pour les malheureuses populations du Luxembourg belge. la Conquête de l'Est-afrisÉ allemand Discours de M. Jules Renkin, ministre belge des colonies Au cours de la manifestation organisée par l'Association générale belge de Paris, à ta Sorbonne, le 10 février 191S, à l'occasion' de la conquête de l'E&t-africain allemand, .M. le capitaine-commandant Cayen a parlé du Congo belge dans la guerre mondiale. Le conférencier a exposé, notamment, l'organisation, l'outillage, le travail, la brillante " situation économique de la colonie belge et comment les exportations de celle-ci ont 6©rvi la cause des Alliés. Le capitainé-commarwiaait Cayen a fait ensuite le récit des campagnes de 1916 et 1917. Après quoi M. Renkin, ministre belge des colonies, a prononcé le discours suivant: Messieurs, J'assistais, il y a quelques jours, à la ccin-férence que le général Smuts a donnée à la ,,Royal Geographical Society" de Londres sur l'Eat-africain allemand. J'y entendis exposer avec maîtrise les ' points de vue divergents de l'Allemagne et des puissances de l'Entente en matière de politique coloniale. Les deux points de vue L'Allemagne n'a pas de visées proprement colonisatrices. Elle veut seulement acquérir des territoires où appuyer ses projets de domination mondiale. Elle ne désire pas de colonies comme telles, mais de nouvelles positions stratégiques; des bases navales qui lui permettent ^'aspirer à l'empire des mers et de menacer les colonies des autres (nations; des territoires où lever dé nouvelles et innombrables armées. La conception coloniale des Alliés est diamétralement opposée. La colonisation ne peut être à nos yeux un instrument de domination militaire ou économique, ni un moyen: d'exploiter les natifs en vue de fins métropolitaines. Et quelles qu'aient pu être les controverses sur la colonisation, jamais, parmi nous, tdans les temps modernes, l'idée d'une sorte de droit de propriété ou d'usufruit, des métropoles 6ur les colonies n'a été acceptée. Pour nous, l'occupation des territoires nouveaux est une charge que les peuples civilisés ont le devoir . d'accepter pour le profit commun de l'humanité. Le mouvement qui, depuis l'antiquité. la plus haute, porte l'homme à la' meilleure étude et à la meilleure appropriation de la terre est irrésistible. Car le progrès et l'amélioration des conditions humaines exigent- la mise en valeur toujours plus parfaite des richesses du globe, l'élargissement • du domaine terrestre soumis à l'cLction méthodi-eue du travail civilisé. Les devoirs de Ja Métropole.—La conception belge Mais les droits souverains que la Métropole exerce et doit exercer librement sont et doivent être, pour elle, conditionnés par les devoirs de protection et de tutelle qui lui incombent vis-à-vis des natifs. Et bien au dessus des avantages économiques de la colonisation, nous plaçons le but idéal, la grande pensée de tous les hommes qui, dédaigneux des intérêts mesquins, abandonnèrent leurs âmes aux inspirations sublimes du dévouement, du sacrifice, de l'héroïsme et surent élaTgir les horizons de l'humanité; de tous ceux — apôtres, savants, politiques ou soldats — dent l'action étendit à travers le monde le règne de la justice, du droit et de l'amour. Si riches, si puissants, si intelligents que soient ies peuples civilisés, leur tâche ne . finira pas aussi longtemps qu'il restera sur la terre des peuples barbares assis dans les ténèbres et à l'ombre de la mort. L'homme ne vit pas seulement de pain. Il vit aussi et surtout de vérité, de justice, de beauté, du pain intellectuel qui nourrit, élève, exalte les âmes. Eb les richesses, et le bien-être et la sécurité nous importent bien moins que ces biens supérieurs pour la sauvegarde desquels tant des nôtres depuis trois ans ont donné leur vie. A nos âmes déchirées mais inébranlables, la voix de ces morts glorieux parle chaque jour pour noua redire que ce qui soutient leurs frères d'armes, ce qui les a soutenus jusqu'au suprême sacrifice, c'est l'invincible espéranoe que, s'ils succombaient, leur mort ne serait pas vaine et qu'elle contribuerait à donner à l'humanité plus d'ordre, plus de lumière^ plus de bonté.. Dans' tous les domaines et plus que jamais, qu'il s'agisse des métropoles ou des colonies,^ notre politique doit s'inspirer de ces pensées. Nous sentons profondément l'honneur de 1 les appliquer aux territoires africains qui dépendent de nous et ce sentiment rend le domaine d'Afrique parti cul ièiremont cher à tous les Belges. Les visées de VAllemagne Telles sont les conceptions coloniales que nous eut and ons réaliser. Assurément elles excluent.la guerre. Ai-je 1 besoin de le dire, la Belgique ne désirait faire la guerre ni en ! Europe, ni en Afrique. Elle y fut contrainte par un voisin Bans scrupule qui l'a envahie au mépris des traités, comptant abuser de sa force pour s'emparer de notre territoire en Europe et se créer à nos dépens, en Afrique, le vaste empire qui devait s'étendre de l'Océan indien aux rivages de l'Atlantique et englober le Congo belge, l'Afrique équa-tcriale française et l'Angola. En Afrique comme en; Europe le .coup fut attentivement i préparé et, dans les calculs de l'Allemagne, il devait être irrésistible. Forcés de nous battre, nous avons fait de notre mieux eu Afrique comme en Europe. L'action militaire belge Nous avons combattu avec l'Angleterre ; et la France au Cameroun; arrêté les atta-! ques des forces allemandes au nord de la Rhodésie; défendu victorieusement notre frontière de l'Est, et nous venons d'achever avec les Anglais l'expulsion des forces ■ ennemies de l'Est-africain allemand. Nous l'avons fait pour défendre'la cause du droit et de l'avenir de la colonisation. Et nous disons qu'un des buts et des résultats de cette guerre coloniale doit être de démontrer qu'il n'est pas permis aux Etats puissants de convoiter les territoires des petits Etats, et qu'il naît un régime international public ou,( dans l'avenir, le droit sera respecté et la force sunordon/née. Le deuxième but que nous avons poursuivi est d'extirper du sol africain le fléau du militarisme à la prussienne. Le passe colonial des Belges La guerre a fortifié chez les Belges l'es-: prit colonial. Ceux-là seuls ont pu s'étonner de voir les Belges entreprendre si allègre* ment la colonisation du Congo qui ignorent leur passé maritime et colonial. De tous temps, l'esprit entreprenant de notre race s'est manifesté dans les lointaines expédi-i tions .d outre-mer; je ne citerai que deux exemples fameux: la part considérable que les Belges ont eue dans la conquête et l'organisation^ des Indes Néerlandaises et au XVille siècle la splendide (initiative de la ,,Compagnie d'Ostende" que la faiblesse da reusement Charles VI sacrifia si malheureusement. Chez nous, comme partout ailleurs, la politique coloniale fût une source de controverses. Mais aujourd'hui, 6ur la question coloniale, 1 unité est faite dans lea esprits;, il n'est pas un Belge qui ne considère le Congo comme une partie intégrante de la patrie et qui ne soit résolu à poursuivre la tâche assumée par la nation en 1908 jusqu'à son plein épanouissement. Vn rayon/ consolateur La rude école de la guerre a éclairé toua les esprits.^ Dans la nuit noire où l'invasion l'avait jetée pour si longtemps, la Belgique, mere martyrisee, vit briller un rayon consolateur. Il venait de la colonie. Au premier moment, tous avaient cru la colonie, tout au moins la prospérité de la colonie, compromise» Mais ceux des enfants de la Belgique au dévouement desquels étaient confiées l'administration de notre possession d'Afrique et sa sauvegarde tinrent bon sous la rafale. Et, au bout de peu de temps, l'épreuve démontrait à. la fdis la valeur de ! notre administration du Congo, la fidélité 1 de ses populations, là richesse de ses ressources, le courage de ses soldats. Dans, tous les ! districts, même les plus turbulents, la tranquillité régnait, l'impôt rentrait facilement, U santé publique s'améliorait, - les natifs deployaient une fidélité,. un dévouement qui, malgré les lourdes charges de la guerre, ne se sont point démentis; les exportations triplaient eb nous achevions deux lignes do chemin de fer, portant ainsi à 2130 le nom-, bre. de kilomètres construits. Ces indices permettent de oroire que la politique coloniale de la Belgique répond aux besoins des,populations. Et, du point de vue international, noua pouvons constater que les Belges, demeurés libres de leur action en Afrique, ont. pu contribuer utilefnent au ravitaillement des Alliés, leur porter une assistance victorieuse ; contre l'ennemi commun et donner ainsi une preuve nouvelle de l'indomptable résolution du peuple belge. L'avenir de VAfrique centrale On a beaucoup parlé en ces derniers temps du sort de l'Afrique centrale. Le sort de oes territoires est réglé depuis longtemps pour tout ce d[ui n'était pas possessions allemandes. Et quant au sort des possessions allemandes, il ne m'appartient ni de pronostiquer, ni de suggérer. Il fut récemment question d'internationalisation du bassin conventionnel où, à défaut d'internationalisation complète, d'un contrôle international pour la protection des indigènes. Ce sont là des idées très généreuses peut-être, mais impraticables, contraires à la notion de souveraineté .et incompatibles avec la justice. Aucune souveraineté ne pourrait se soumettre au contrôle de tiers sans consentir à un amoindrissement, et si l'on voit bien qu'un tel régime est sans conséquence pour les forts et dangereux pour les faibles dont nous sommes, on ne voit pas quelle garantie peuvent offrir des commissions internationales que h'offrent pas plus effectives et plus solides les gouvernements responsables des nations de l'Entente. Il n'est pa^de garantie supérieure à la ■parole de la Belgique Je dis, enfin, que oes idées sont incompatibles avec le respect de la justice., Si petite eb si modeste qu'elle soit/ la Belgique a pourtant conscience d'avoir su dire le3 paroles et faire les actes qu'il fallait pour l'accomplissement de son devoir et la saU- \ regarde de son, honneur, au jour terrible où l'agression de l'Allemagne mit en question l'avenir de la civilisation. Et le moins qui puisse lui advenir, c'est que le monde civilisé lui rende dans leur intégrité sa souveraineté, 6on indépendance, ses territoires restaurés et qu'il la garantisse contre de nouveaux outrages. Or, l'idée que je combats ici tend à des résultats opposés,' puisqu'elle aboutit à grever notre souveraineté africaine d'une servitude qui impliquerait la suspicion. Le Congo belge n'a pas besoin de garanties contre sa métropoles La Belgique a tout sacrifié à sob devoir; dans la .balance du destin, sans hésiter, elle a jeté tous ses biens pour la défense de la civilisation. C'est donc le moins que 'le mende reconnaisse que, s'il peut y a\4oir des garanties égales, il n'en est poir<t de supérieure à ja parole de la Belgique.

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