L'écho de Sambre et Meuse

524 0
05 november 1918
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 05 November. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gt5fb4xr54/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

'Il1' » ' i i ( , i' 4"e an nie. — ,v 256 JdBRMAi, QkOFUMEft — La . 1Q cfii iaes Mardi 5 Novembre PRIX DES FONCES : Immondes. lu ligne, t"> 0.50: — Ami (hiaae. (avis d'ass>. de we.L la h. i.09: — Nérrolaçie. „• ligue fr. i.OU. — Kaits ili»tirï linv la liftne f" 1.25: — Kniu diviv» (corp>. Is li^nc. fr t.30: — Utron. 1er,aie, i» iiftie, fr. 8.00 — Hépx-ntiur.s ju'ii . la ligne, ''r. 5.00 *i4m(nlatrati«" et Rwdtotion 37-39, rn* l'oAxiSs-Fleurij. \'uuriur tmrtWHC de Un 'A. et de S a 5 k Lm wsit'lwa ■ am$Mf£+mt a«ta«is. — i.4» mOmanmoft «e* iMstrék oc smmt pi/b r«sèas PHUi DES ARONNfilfeEKÏS : I mois, fr. "2.50 — S mois. fr. " 5f I fi demande.' d'abonnement - 1 •<■ revues fciciusivwiier.l par les bureaux r. Iles facteurs des postps ! .--s rvvlnnintioiK roncernaot t< abouuements doivem être adre-:<-\ exclusivement au» bureaux ('e pos'-o ■ i-i £0LISES, ^iîBGieur-ProBnétSiî; " La » Tribun' Libre • tfi largcmef.i tmcrrU à tous SURSUM CORDA ! La Commission des fondés de pouvoir du Conseil de Flandre vient de lancer un manifeste qui débute par ces mots : « L'indépendance de la Belgique va être rétablie ! Tous les vrais Flamands veulent : Une Flandre libre dans une libre Belgique » et qui se termine ainsi : « Flamands ! Oubliez comme nous, à cette heure solennelle, tout ce qui nous divise Songez à ce qui nous unit : L'&i&aur pour la Flandre. *> Pour la première fois peut-être depuis le début de l'activisme flamand, nous pouvons nous déclarer entièrement d accord avec les idées exprimées par le Conseil de Flandre, parce que celui-ci se saisit de la formule que nous avons toujours défendue en Wallonie : Indépendance de la Belgique; autonomie des deux races qui la composent. Les deux grands principes sont, à la base 4e tous nos écrits et 'le toutes nos paroles. Nou» n'avons rien à y changer. n Vire la Wallonie libre dans une Belgique indépendante », tel est le cri par lequel je terminais ma brochure « Propos d'un Wallon sur la queation flamande publiée au début de 1815, cri que reprenait quelques mois après le Comité de défense de la Wallonie dan» son premier Manifeste. Puisque sous l'influence des événements, les extrémistes dt Conseil de Flandre, que nous avons toujours combattus et qui n'ont cessé de nous reprocher notre modération et notre volonté de conserve' la Belgique, se rapprochent de nous et adupient notre poi:,t de vue, nous aurions mauvaise grâce à ne pas leur donner acte de leurs déclarations. qui prouvent que les unionistes flamands ont remporté, en Flandre,Ua victoire sur lei extrémistes. Pour nous, nous restons! sur nos position: d'antan. Nous pouvons même abandonner aujour d'hui la deuxième partie Je notre devisi « dans la Belgique indépendante » toui motifs d'inquiétude ayant i l'heure aetuelli disparu à ce propos emeffet, l'indépen dance de la Belgique n'est mus aujourd'hu mise en question — pour net nous souvenii que de la première : « Vive la Wallonie hfy-e ! » Hier, nous avions deux périls à redouter le péril extérieur et le péril intérieur. Aujourd'hui, le premier a disparu. Noui ne nous trouvons plus que dqvant le péri intérieur : la volonté centralisatrice de l'ancien régime Nous aurons encore de rudes batailles : soutenir, mais des alliés vont nous veuilles passivistes. Ceux-ci n'auront bientôt plus- aucune rai son de garder le silence : le moment qu'ils attendaient pour agir approche àWrands pas La question de la séparation'; n'est plus maintenant comme ils le demandaient,qu'uni question à résoudre entre Belges Tout motif de se taire disparaît donc. En conséquence, la parole est à ces mes sieurs Du côte des Flamands, les passivités, MM Julius Hosle et Van Cauwelaert, «lèvent déji la voix.„ En Wallonie, ce n'est plu», on l'espère qu'une question de iours. P. R. VI,IIS LA PAIS Washington, 31 octobre. La dernière note du gouvernement allemand a été transmise au département d'Etat. 0;i dit qu'elle ne modifie en rien la situation et on estime que la prochaine démarche sera la publication par les Alliés des conditions d'armistice. Londres, 1er novembre. On ma de de New-York au n Morning Post i : — Un message du président Wilson au Sénat oxpose que le rétablissement des rela tiois durables entre les peuples est subordonné à la conclusion d'une paix sans an-mexion ni indemnité». Cologne, 31 octobre On mande de la frontière suisse à la « Gazette de Cologne », qu'aux dire» de la «Nouvelle Correspondance b, MM. Lloyd George Orlando ont débarqué mardi à Paris pour venir prendre part aux délibérations d* l'Entente. Les Etats-Uni» sont représentés à la Conférence par le eolonel rfouse, spécialement délégué à cet effet par le président Wilson. M. Lloyd George était accompagné par M. WaMoiir, secrétaire d'Etat pour les allaires extérieures, lord Millier, ministre de la guerre, et Geddes, ministre de la marine. M. Orlando, de son cêté, était accompagné par M Sonnino, ministre des affaires étrangère». Le président du Conseil serbe, M. l'a-cbiteh, ot le président du Conseil grec, M. Voniaelos, se trouvaient également à Paris. Genève, 31 octobre. On mande de Paris au a Journal de Genève » qu'aucun accord n'est encore intervenu entre les gouvernements de l'Entente au sujet des conditions de paix, pas même en ce qui concerne l'Alsace-Lorraine. L'union s'établira à Paris entre les diplomates français, le colonel House, MM. Lloyd George et Balfour et leurs conseillers. Londres, 31 octobre. » L'Agence Reuter annonce que l'armistice avee 1» Turquie a été signé aujourd'hui à midi Constantinople, 31 octobre. I/^gence Milli annonce : Renf Bey, ministre de la marine, Re-chad Hikmet Bey et \dullah Bey, commandant» de la Ville armée, ont quitté Constantinople jeudi soir et se sont embarqués pour aller diriger les négociations. Arrivés à destination, il les ont ouvertes aussitôt. Amsterdam, i novembre. Les conditions de l'armistice accordé à la Turquie sont les suivantes : I - Ouverture des Dardanelles et di BosphoreII. - Indication de l'emplacement de.i ehamps de mines, de» lances-torpilles, etc , dans les eaux turques et fourniture de l'aide nécessaire à leur relèvement, si le dé»ir en est exprimé. III — Indications précises au sujel de l'emplacement des mines dans la Mer Noire. IV - Les prisonniers des puissances alliée» et les internés arméniens devront être rassemblé» à Constantinople et remis sans conditions entre les mains de* Uliés. V. — Démobilisation immédiate de 1 armée turque, à l'exception des troupes destinées à la surveillance des frontières et au maintien d» l'ordre. Les Alliés se mettent d'accord avec la Turquie pour fixer les effectifs et la destination de ces détachements. ËÈmBÊmjsœKmfwa&mÊiiÊÊMaimmÊÊmÊÊÊÊÊmmKÊmmÊmKmmBmcBSB VI. - Cession de tous les navire* de guerre turcs et des navires se trouvant dans les eaux turques ou occupées par les Ottomans.Ce.-, navires seront internés dans des ports turcs ou lans d'autres ports désignés à cet effet, à l'exception des petits-navire? affactés au service de la police et à d'autres services dans les eaux territoriales turques. VII. — Occupation par les Alliés, de tous les points stratégiques, si les événements démontrent que celte occupation est nécessaire la sauvegarde de leur sécurité VtII - Occupation libre de tous les port* et points d'attache actuellement occupés par la Turquie et amélioration de* condition* d'occupation à charge de l'ennemi. IX — Occupation de toutes les installation» pour la réparation de navires, tant dan» le» ports que sur le» chantiers. X. — Occupation du tunnel dn Tanrus. XI. — Retrait immédiat de toutes les troupes turques du Nord-Ouest de la Perse jusque derrière les frontières qui délimitaient le territoire avant la guerre. Des ordres ont déjà été transmis pour évacuer partiellement ce territoire. Le» aatres parties seront évacuées à la demande des Alliés. XII. Remise aux Mliés de toutes les installations de télégraphie sans fil e! autres, exception faite pour le service télégraphique du gouvernement ottoman. XIII. — Défense de détruire le matériel de la marine de guerre et de la flotte marchande.XIV. — Conceïsions à faire pour l'achat du charbon, de comblistible liquide et de tout le matériel pour la flotte, à prendre dans le» stocks turcs après que l'approvi sionnement du pays aura été assuré. Défense d'exportation est faite pour ces matériaux. XV. — Contrôle par les officiers de l'Entente de toutes les voies ferrées, y compris la liatne du Transcaucasien, qui se trouvent en ce moment au pouvoir des Turcs. Toutes les lignes de chemin de fer doivent être mises à la libre disposition des autorités alliées. Les besoins de la population seront pris en considération.Cette décision concerne également 1 occu- ( pation de Pakou par les Alliés et la Russie ne mettra aucune difficulté à cette occupation. ( XVI. — Capitulation de toutes les garni- 1 sons de 1 Hedja* de l'Iémen, de Syrie et de la 1 Mésopotamie entre les mains du commandant le plus proche des » lliés.Retrait des troupes de la Cilicie, à l'exception de celles qui sont destinées à maintenir l'ordre, comme sub V. XVII — Reddition de tous les officiers turcs se trouvant dans la Cyréniaque et e* 1 Tripolitaine à la plus proche garnison ita- 1 lienne. î La Turquie s'engage à rompre toute communication avec ces officiers au cas où ils ne < se soumettraient pas à l'ordre de reddition. ' XVIII. — Remise de tous les ports occu- 4 pés en Tripolitaine et en Cyréniaque, y com- 1 pris Misuratas, à la plus proche garnison des Alliés. XIX -- Evacuation obligatoire du terri- J toi i e ottoman endéans le moi* pour tous les | ressortissants allemands et autrichieus, marins, soldats et personnes civiles. XX. — Engagement par la Turquie de donner des ordres pour l'utilisation des objets d'équipement, des armes et du maté- , rie! de tir, ainsi que de l'appeler ces parties , de l'armée turque, dont il est question à i j 1 1 article V • 1 f XXi. —- Ad onction d'un délégué de l'En- 1 ] tenie à l'office du ravitaillement turc, pour i y sauvegarder les intérêts des Alliés. COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Echo de Stmbrs et Meuse » publie le communiqué officiel allemand de mid et le dermer communiqué français, douze heures avant les autres journaux W i ... ... ...m m. ■■ «m n i ■■■ i ii r&mmaniqnés des Puissance* Oïlr-àle* Berlin, 4 novembre. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'ar*ées du Kronprinï Rupprecht de lavière. Coaibats dans le terrain devant nos nouvelles lignes au Nord de G and. Dans ce secteur, nous nous trouvons en con.act co*battif avec l'adversaire sur le • kord du canal et aux contins Ouest de la ville. A l'Est de Valenciennes, nous avons quelque peu replié notre front des lignes de l'ennemi. Au soir, l'adversaire se trouvait près d'Onnaing-Jenlin et Villers-Pol. De part et d'autre de Le Quesnoy et de Làndreeies, lutte d'artillerie plus intense. A l'Ouest de Làndreeies nous avons rejeté par une contre-poussée de nouvelles charges de l'ennemi. Groupe d'armées- du Kronprinz impérial et von GallwiU. Entre l'Oise et l'Aisne, l'activité d'artillerie s'est ravivée vers le soir. Au Nord de Guise el près de Banogne, ici ù la suite de vaines attaques partielles ennemies, elle a été d'une plu* gran-ie intensité. En concordance avec le repli de notre front signalé hier à 1 Est de l'Aisne, nous avons aussi quelque peu reculé 110» ligne» à l'Ouest de la Meuse. - u Sud de Le Citeetu et près de Vî. : iè. *», eomliats dans l'avant-terrain. Dans la forêt au Nord de Seival, nous avons enrayé de fortes attaque» déclanchées par les Américains entre Sennauthe et Belval. Sur la rive oriental» de la rivière, de violentes attaques partielles se sosit écroulée». Entre la Meuse et la Moselle, on signale plusieurs poussées de i'adversaire. 4 l'Ouest de la Moselle, nous avons balayé de petits éléments de tranchée resté» encore entre le» maias de l'ennemi depuis les dernier* combats. * * » Berlin, 3 novembre. — Officiel de ce midi : Groupe des armées du prince héritier Rupprecht de Bavière : En Flandre, nous avons pour nous rattacher à notre nouveau front de l'E»caut replié surGand nos troupes qui se trouvaient i la Lys. Hier, il n'existait plus .de eontaet avec l'adversaire. Au Nord-Ouest d( Vudenaei de et près de Tournai, des attaques partielles ennemies ont été repoussées Près et au Sud de Valenciennes, les Anglais ont continué leurs .violentes attaques. Au cours des combats de la miatinée, ils nous ont refoulés sur Saultain et se sont de nouveau établis dans Préseau. Villers-Pol a été maintenu contre de nombreuses attaques. De nouvelles attaques, déclanchées durant l'après-midi, à l'Est de Valenciennes, ont échoué. Le 24e régiment d'infanterie, sous la con: duite des capitaines von Brandys et Haup, et. les batteries du 44e régiment d'artillerie de campagne se sont surtout signalés. A l'Ouest de Làndreeies, nous avons repoussé des attaques partielles de l'adversaire. Là oft l'ennemi avait réussi à pénétrer, des troupes cyclistes l'ont bientôt rejeté. Groupes des armées du prince héritier allemand et du général Gallwitz . A l'Ouest de Guise, une attaque partielle de l'adversaire n'a eu aucun succès. ^près les lourde» perte» qu'ils ont subies dans la bataille du 1er novembre au front de l'Aisne, les Français n'ont pas continué hier leurs grandes attaques. Ils se sont bornés à l'Est, de Banogne, près En Allemagne, le commandant en ckef militaire a promulgué un décret réglantd'une manière parfaitement tolérante le droit d'as-soiablce et la censure. C'est ainsi que le peuple allemand a re-eouvré en fait la liberté de la parole dans une mesure telle que le maximum des concessions qu'on peut faire sans détriment à la direction de ls guerre est atteint. On ne saurait pas; nier que leé prescriptions ac'ueilement en vigueur donnent au peuple allemand u«e plus grande liberté politique que ne possède aucun des peuples de 1 Enten e. Toutes les données seront fournies à ce t délégué pour l'exécution de son mandat. < XXII -v- Les prisonniers turcs resteront i la disposition des Puissances alliées.La mis» 1 en liberté des prisonniers civils turcs et des 1 prisonniers ayant dépassé l'âge militaire est encore en délibération. » 1 XXIII. — La Turquie s'engage à rompre ; ... , , .i, I de Neuville-et-Dag et Terron, à des attaques partielles que nous avons repoussées, en partie par des contre-attaques. L'irruption des Américains à l'Ouest de la Meuse nous a décidés à replier le front entre l'Aisne et Champigneulle. Hier des combats se sont développés devant la ligne Quatre-Champs-Busancy. A l'Ouest dt; la Meuse, les Américains ont continué leurs attaques. Ils ont gagné un peu de terrain près de Tailly et au-delà de Villers-devant-Dun. Ailleurs, ils ont été repousses. Violents combats devant nos positions à l'Ouest de la Moselle. Le lieutenant Buckler a remporté sa 33e ' victoire aérienne. Berlin, il novembre. Valenciennes et les localités environnantes sont en feu à la suite du bombardement par l'artillarie anglaise. • » Vienne, 31 octobre. Officiel. Notre commandement militaire supérieur avait déjà, le 29 octobre au matin, établi les communications avec la direction de l'armée italienne par l'envoi d'un parlementaire, car il d -sirait ne rien négliger pour mettre fin aux hostilités, conclure un armistice et éviter de nouvelles effusions de sang. Cette démarche, dictée par les meilleures intentions, a été tout d'abord accueillie avec une hostilité marquée par le haut commandement italien. Ce 11'est que le 31 octobre, au soir, que le général d'infanterie von Weber, à la tète d'une délégation, a été autorisé à franchir les lignes ennemies pour entamer les négociations.Si donc la guerre et ses horreurs continuent sur le front italien, nos ennemis en assumeront seuls la faute et la responsabilité. ! « * Vienne, lei novembre. — Officiel. Nous continuons à évacuerla Vénétie. Au Sud-Est, nos forces principales ont atteint la rive septentrionale du Danube. Berlin, Si octobre — Officieux. L'espoir d'une délivrance prochaine de la domination allemande fait se multiplier les cas, où la population civile belge, tout comme ( au début de la guerre, prend directement part aux hostilités. lin plusieurs endroits, il a été constaté que les communications téléphoniques ont ' été interrompues, les fils ayant été coupés par des civils. Le long de la ligne Courtrai-Audenarde, des civils belges ont été aperçus dans les premières lignes ennemies, coiffés du casque 1 d'acier allemand. Lors de la retraite dans la vallée de l'Es-eaut, des civils ont indiqué aux ennemis où ■ se trouvaient nos postes. Naturellement, nous n'avons pas manqué de tin-r sur eux, là où il nous a été possible de constater les faits. Comme une partie de la population belge, en état de porter les armes, essaie de s'insurger par la force contre l'ordre d'évacuation, les autorités militaires allemandes se verront contraintes sous peu de poursuivre ênergiquement l'exécution de'leurs ordres les opérations militaires rendant nécessaires cette manière d'opérer. Il serait à regretter qu'un retard de la réponse de l'offre des autorités allemandes, par les gouvernements belge et français, vint a imposer ces mesures de rigueur. A la date du 2S et du 29 octobre, les canons ennemis ont bombardé Tournai, Ka-rinnes, La Folie, La Tremble, Molembaix, 1 Biencourt, Vaulx, Rumillies, Molles, Fonte-noy, Renard, Warchin, Ath Valenciennes, Péruwelz, Warsigny, Mennevret, Ridemont, ; Oi dny et Oden. Des aviateurs ont lancé des bombes sur 1 Namur et sur Longuyon. , Dans cette dernière localité, 50 à 60 bombes sont tombées dans la banlieue de la ville. Au cours de ces deux jours, la population civile française eut à déplorer ; 8 morts et 32 blessés. Berlin, 1er novembre. — Officieux. Par le fait des bombes jetées sur Ath et le bombardement par l'ennemi de Poutachien, La Tombe, Chercq les-Tournai, Warchin, Antoing, Domryou, Péronne, Maubry et autres localités voisines, 10 c vils ont été : tués et 8 grièvement blessés. D'un rapport détaillé sur l'attaque aérienne | toutes ses relations avec les Puissances centrale?. XXIV — En cas de troubles dans les vilayets arraéniuns, les Alliés se réservent le droit d'occuper cette partie du territoire. XXV. — Les hostilités entre les Alliés et la Turquie prendront fin le jeudi 31 octobre, ; à midi. f prononcée par l'enntmi contre Quaregnon, le 25 octobre, il résulte que 61 civils ont été tués et 110 blessés, des femmes et des enfants pour la plupart, qui sortaient de l'église à l'issue de 1 office religieux et se répandaient sur la Grand'Place. Pendant la nuit du 24 au 25 octobre, les Anglais ont bombardé Lagroise à coups de grenades à gaz et ont lancé en outre sur ce village des grenades incendiaires et des obus de gros calibre. Les gaz toxiques ont aveuglé un grand nombre d'habitants français et nombie d'autres ont été tués et blessés. La population est indignée de ce bombardement sans pitié d'un village où il n'y avait pas de militaires. Elle reconnaît avec reconnaissance que, malgré la violence de la canonnade les médecins et les soldats allemands ont secouru les blessés dans la mesure de possible. Coiumnaipés «les Puissances \iliées Paris, 31 octobre. — Officiel de 3 h. Activité d'artillerie assez vive sur le front de l'Oise. Hier, en fin de journée, l'ennemi a contre-altaqué violemment à l'Ouest de St-Fergeux. Nous avons maintenu nos positions. En deux jours, le chiffre des prisonniers fait par notre Ve armée s'est élevé à 1,450, dont un colonel de cavalerie et trois chefs de bataillon. » * Paris, 31 octobre. — Officiel de 11 h. Au cours de la journée, des combats violents se sont poursuivis sur les pentes Ouest du plaleau de Saint-Fergeux. Ils ont tourné à notre avantage et nous ont permis de faire 120 nouveaux prisonniers. * » ¥ Paris, 1er novembre. — Officiel de 3 h. Pendant la nuit, actions d'artillerie violentes dans la région de Guise et à l'Ouest de Saint-Fergeux. Rien à signaler sur le reste du front. * » ¥ Paris, 1er novembre. — Officiel de 11 h. : Entre Saint-Quentin-le-Petit et Herpy, les combats ont repris ce matin et ont continué toute la journée. Malgré sa résistance, l'ennemi a dû nous céder du terrain dans la région de Banogne et de Recouvrance ainsi qu'à l Ouèst d'Herpy. Nous avons fait des prisonniers. Les troupes de notre IVe armée, en liaison à leur droite avec l'armée américaine, ont attaqué ce matin sur le front de l'Aisne, au Nord et au Sud de Vouziers. J Sur une étendue de 20 kilomètres, depuis / la région à l'Est d'Attigny jusqu'au Nord d!01izy, elles ont pénétré dans les positions ennemies fortement tenues et défendues av ec opiniâtreté. A l'Est d Attigny, nous avons enlevé Rilly-aux-Oies.Plus au Sud, nos troupes, fr .ichissant l' Aisne, ont emporté de haute lutte Semuy et Voucq. Poussant ênergiquement vers l'Est, elles ont refoulé l'ennemi à plus de 3 kilomètres de cette localité et pénétré profondément dans les bois de Voucq. La bataille a été non moins violente sur les hauteurs a l'Est de Vouziers. Nous avons pris pied sur le plateau des Alleux au Nord-Est de Terron, et atteint les lisières Ouest du bois de Vaudy, a nsi que le ruisseau a l'Est de Chastivs. A notre droite, nos ti\ es ont dépassé Falaise et conquis les croup s au Sud'-pUQst de Primat. On signale jusqu'à présent à lôur actif plusieurs centaines de prisonniers et un certain nombre de canons, parmi lesquels 4 batteries de 105. * ¥• ¥ Londres, 31 octobre. — Officiel. D'heureux coups de main exécutés hier soir dans les environs du Quesnoy nous ont permis de faire des prisonniers et d'infliger des pertes à l'ennemi. Nos patrouilles ont été actives le long du canal de l'Escaut, au Nord du bois de Rais-mes, et ont avancé sur certains points. Notre Ile armée a exécuté ce matin une attaque au Sud-Ouest d'Audenarde et a atteint tous ses buti-. Elle a fait un millier de pris nniers. Nos aviateurs ont descendu hier 67 avions ennemis et en ont forcé 15 à atterrir. • » Londres, 31 octobre. — Officiel de l'Amirauté : Un eontre-torpilleur a sombré le '29 après une collision avec un navire marchand. Pas de victime. • • Rome, 31 oetobre. — Officiel. Notre succès a pris une grande extension. L'ennemi se retire à l'Est de la Piave et a i réussi à peine à se soustraire à la pression immédiate de nos troupes. Dans la plaine de la Vénétie et dans la région des Alpes, nos armées marchent irrésistiblement vers les buts qui leur sont assignés. . Les masses autrichiennes cherchent un abri dans les gorges ou tentent d'atteindre i les points oh le Tagliamento peut être franchi.r

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'écho de Sambre et Meuse behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1915 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes