L'étoile belge

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s.n. 1914, 14 Mei. L'étoile belge. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cz3222sm4d/
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L'ETOILE BELGE vj- ■ ' — ' ' ' —II»» l'—ll—■— Jeudi 14 mai 1014 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : fan an : la fr.; 6 mois, fr. 4>.âO; 3 mois, fr. 3 POUR LA PROVINCE : Un as : 16 fr.; 6 mois, fr. S.ôO; 3 mois, 5 BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à •E» province il suffit de remettre le prix de C abonnement au fa Edition G Baromètre du 14 mai 3 heures Tempèr. moy»» -?-■..—aar:n!vlo 13 IJ»S Maximum île la veilla. 12 J Minimum do la AgX ?«>'• _.£! Baromét. Ip 13, £i 1 Quantité «l'eau «... ftm_, deSiSh"*, (/Sê'/ff^ CP\ ^ Observation* // ^ /fi J 'A de midi Température, i =5 o[b i Bi®_13=ll ,_^?5 Baromètre, 1 / IriÏM J???, HumxhtéfOM 11^ & • if ^ I Mim. absol.). Si I Vent dominai! \\ci? JY. r* Jg Déclin. ma-i-o. // ,a Eph/nnérides pour le 14 mai Soleil : r 3.W Lune: lever. 3 h. 55 lever, 0h.L2 coucher. 19 li. 22 ^==^rrr^^ coucher. 7 h.2i Prév. de l'Inst. méfc.! Vent W. à NW.; faible ou mod.; peu de pluie. Service des malles Oslende-Slonvre* France, Angleterre, Allemagne et i Q f« ) par trimestre k® i* I p ANNONCES : 45 c® • la Usfne: ni ni n m 4 lignes, fr. 1.60. ton? pays de l'Union posiale. j } payable d'avance PflVlfSIffôAC lA Les mnm'e> remise avtnr, 2 he irei à ro.fice de Publicité, Hollande, 7 fr. — Grand-Duché, 6 fr. J mandat-poste ^waittâfisfi'Ov lw IIMïnlUI h# 36, rue ^euve pira-s.senû le soir uaô as. ÉTS»^JtT GEB m» > " Bruits de changements ministériels en iStus* On télégraphie de Saint-Pétersbou au Temps : On continue à parier avec Insistai dans les milieux informés, et notamm dans les milieux parlementaires, de ch gements très importants et très procha dans la composition du cabinet. On ci pouvoir confirmer que le voyage à Li dia de M. Goremykine aura des résjlt pratiques. Le président du conseil a c staté en effet l'impossibilité dans laqui il se trouve de gouverner avec un caîbi aussi peu homogène et dont certains mi bres risquent d'amener des complicati graves avec la douma. Il commence à n'être un secret p personne que les relations entre les nu ibres dj conseil de® ministres ne sont des plus cordiales. M. Goremykine, s> ambition personnelle, ne se fait l'insl memt d'aucune coterie et serait tout posé à travailler avec la douma, alors son jeune collègue de l'intérieur la v drait au moins mettre en laisse, ne p vant penser à la supprimer. Dans l'affaire dj député Tcheidze, membres ultra-conservateurs du cabi insistaient tout dernièrement sur la eessité, afin que le gouvernement re; logique avec lui-même, d'entamer poursuites contre le vice-président de chambre, M. KoriovaLof, pour n'ai point rappelé à l'ordre le député Tcheii tout comme les social-démocrates p leurs protestations violentes au mom de leur expulsion. M. Goremykine s'est montré d'un : diamétralement opposé. Les mesures < au point de vue juridique, lui paraissa: soutenables pejt-être, lui semblent de dernière imprudence au point de vue p * tique. Son désir est de ramener le ca dans les esprits et d'éviter des excès ri tionnaires. Il est donc de toute probabi que le président du conseil estime aujc d'hui ne pas pouvoir conserver La resp sabilité qu'il a assumée s'il lui faut gar des collaborateurs qui n'ont pas le rm credo que lui. Un avenir prochain 1 connaître la sentiment de l'empereur rg Le ministre de l'intérieur, qui est chef du clan ultra-réactionnaire du n nistère, est M. Maklakof, frère du d puté cadet du même nom, un des pl ! vaillants défenseurs des idées démocr ins ' tiques. Le ministre Maklakof a eu jusl oit ment l'occasion hier mardi d'expos va- ses idées à la douma, où son budg ats , venail en discussion. Il a protesté, ( an- ' une dépêche, contre les accusatio: ille dont il a été l'objet et qui le représente |16t comme l'ennemi du corps législatif. Bit ^ au contraire, a-t-il déclaré, je vois en 1 une garantie pour la bonne exécution 3ur mesures prises par le ministère. ,m_ Ils sont tous ft présent partisans d'u: pas assemblée législative, même les pir ms réactionnaires. Elle leur paraît un déc ru- nécessaire, destiné à couvrir d'une soi lia" de feuille de vigne l'indécence du régir 'ue d'arbitraire et de véritable absolutisr ou" dont ils sont les collaborateurs ou 1 " j défenseurs. I C'est donc d'une simple parodie régime constitutionnel et parlementai né_ que le ministre Maklakof est partiso ;ta.t Même M. Goremykine, qui ne va p des aussi loin que lui, ne veut accorder à la douma aucun pouvoir réel. Ses dernk 'oir actes sont tristement éloquents à ( ize> égard. Il veut simplement éviter les pi [>jy vocations par trop brutales de ses c ent lègues ultra-réactionnaires. . j Ceux-ci jouissent de très puissar lV1.s appuis à la cour. C'est d'ailleurs pai ent Qu'ils se sentent soutenus, et souten la par des personnages influents, qu'ils oli- craignent pas de se mettre en oppositi Ima avec le président du conseil. Qui l'e iac- portera ? On n'en sait rien. Peut-ê lité jugera-t-on le moment venu d'appeler ,ur" pouvoir celui dont M. Goremykine ^ fait, dit-on, qu'occuper provisoirem( imfi la place, c'est-à-dire M. Krivoscheine era qui son état de santé n'avait pas pern sur ■ d'assumer la présidence au moment l 1'» 'fïa TVf tf A" î ' atf t'y-ei f NOS Services spéciau FRANCS he miracle de Lille. — Fermeture l'établissement des petits-frères d'A napes. Le ministre de l'intérieur a invité le p £et du Nord à notifier au supérieur de ; tablissement des frères des écoles ch tiennes, situé ià An napes, sa décision fermeture de cet établissement. Cet établissement avait été toléré en tendant que les opérations de liquidati permettent l'hospitalisation régulière c frères âgés ou infirmes, mais il a été connu q~ue cet établissement n'avait f exclusivement le caractère de maison retraite et qu'il servait à favoriser échange continuel de congréganistes < tre la Belgique et la France. C'est ail que les deux congréganistes qui ont été ; rêtés dimanche dernier à Lille pour av. voté, dans plusieurs bureaux de vote a^ des cartes d'autres électeurs venaient l'établissement d'Annapes où ils avai< reçu du supérieur les instructions née saires. Un délai d'un mois est imparti pouf fermeture de l'établissement. Les frè ûs-és ou infirmes qui s'y trouvent pourn d'ailleurs être hospitalisés dans les nn breux établissements que la congréçrati possède et dont l'existence a été jusqi présent tolérée. Accident d'aviation Mercredi après-midi, à l'aérodrome de Champagne, le pilote Le Hligueur prt) dait à des essais d"entraînement sur monoplan, quand, au dé-part, par su d'une fausse manœuvre du gouvem; l'appareil s'éleva de quelques mètres, p retomba lourdement sur le sol, se reto «ant complètement. On retira l'aviiat< des débris de l'appareil II était sérieu meut blessé. On le conduisit dans une nique de Reims, où son état a été jugé t grave. On redoute une fracture du crâiw Explosion de mine — Un tué De Nice : Par suite de l'explosaon t dive d'une mine dans le souterrain Braus, en construction sur la ligue Ni Coni, un ouvrier a été tué. Quatre aut ouvriers sont grièvement blessés. ALLEMAGNE Guillaume II remercie la populatic d'Alsace-Lorraine L'empereur a envoyé de Wiesbaden, président du district de la Lorraine, télégramme où il déclare avoir été n et salué en tous lieux par les habita d'Alsace-Lorraine de la manière la p amicale. Cette manifestation de sei .ments patriotiques et de fidèle attac ment lui a causé une vive satisfaction il exprime chaleureusement sa reconm •ance à la population. Les pourparlers turco-allemands La Gazette de Cologne publie uâie dé ehe de Berlin disant : Ainsi qu'on le s les négociations qui ont eu lieu à Ber avec Djavid bey avant la Noël aval abouti à un accord de principe sur la p part des questions discutées. Ces négociations von/t être reprises ; les points qui ne furent pas réglés, i jours-ci probablement les pourparlers r liminaires commenceront à Constanti pie. Pour les affaires à régler de gou\ nement ô gouvernement, l'Allemagne s représentée par son ambassadeur le la x de l'ËTOILE BELGE i de Wagenheim. Les questions d'ord - 1 technique et financier, ainsi que cell ae concernant les chemins de fer, seront trs n- tées par les directeurs de la compagnie d chemins de fer d'Anatolie, MM. Huguen I et Guntter. Dès que ces pourparlers pré! ré- j min aires auront créé une base approprié 'é- ; le ministre des finances de Turquie se me 'é- | tra en route pour Berlin en vue de la co: de : clusion et de la signature des accords. lt_ Les élections municipales on en Alsace-Lorrair es re. Dimanche prochain ont lieu les éle as tions municipales en Alsace-Lorraine. I d,e nouvelle constitution a considérableme Qn réduit le rôle politique des assemblé ;n_ communales : leur influence directe si isi les élections à la chambre des députés e ir_ devenue nulle, seuls les conseils muni( ^ir paux des quatre grandes villes nomme :€C dans leur sein un membre du sénat. C'e (j.0 ainsi que pendant la première législatu: MM. Schwander, Diemer-Heilmann, For es_ ! et Blumenthal ont été le? sénateurs dé-! gnés par les villes de Strasbourg, Mi ja house, Metz et Colmar. Pes j Sur ces quatre sénateurs deux, Mï ITÎj. ; Schwander et Foret, seront certaineme m_ : réélus par leurs futurs conseils muni< on paux. Pour les deux autres, la chose e ^ douteuse. Il est. en effet, dans le donnai: des choses très possibles que le futur co seil municipal de Mulhouse ait une m jorité socialiste, et dans ce cas il élira i . socialiste, comme représentant de la vii ^ à la chambre haute. c(;" Pour Colmar, les pronostics sont tr Vn difficiles. M. Blumenthal, bourgmest ..e sortant, est le chef du parti néo-démocr . tique qui marche d'accord avec les cath L1JS liques. Il est combattu par les socialiste ^r" les libéraux-démocrates et surtout p 'ur toute l'administration qui voit en lui champion le plus habile et le plus redo :Jl" table de tous les milieux non encore ge rès manisés. En octobre 1911 on avait réus à grand'peine, à le déloger de la chamb des députés, et deux jours plus tard s< conseil municipal l'avait envoyé siéger i ar- sériât. Il s'agit' maintenant de savoir de on pourra aussi le déibusquer du cons< ce- municipal, donc de son siège de sénatei res Ajoutons qu'à Strasbourg les partis sont mis d'accord pour présenter au < cond tour de scrutin une lv?te unique « les sièges revenant aux différents cam seront départis selon les proportions foi n nies par le premier tour. Ce sera donc i essai de représientation proportionnel! au Un chauffeur d'automobile tué Deux jeunes Français avaient pris lun nts soir une automobile pour se rendre à |us Schlucht. Le propriétaire de l'automobi jti'. surpris de ne pas avoir vu rentrer mar he_ m'atiii son chauffeur avec la voiture, a\'f tit la police et celle-ci découvrit dans 1 is- environs de la Schlucht le cadavre < chauffeur tué de deux coups de revolvt Plus tard on retrouva l'auto dans i champ. Les deux jeunes gens ont. dispar pê- Jésuites et couvents ait dans le qrand-duché de Bai lin ?nt De Carlsruhe : Le ministre des culti lu- M. Boehm, a déclaré à la deuxième chaj bre, à diverses reprises, que le gouverr mr ment n'est pas en état de voter l'aboiiti 2es de la loi sur les jésuites, mais qu'il coof <rê- rera à l'interprétation de cette loi au cc no- seil fédéral. er- Au sujet de la question de l'autorisati 3ra des couvents d'hommes dans le grand-d ;on ché de Bade ,1e ministre a déclaré que bc si •e te îs es i- ci 5S n i-e,i- i i- tii p( ie d£ m c-,aît ?s ir ^ st et :i-itn c et ^ tr i- \ U: rit d, 51: zi st le n-a" N in le V1 n às n re a- o- ;s, ir le b< u- u r- rj si» re >n ui \€ si 4 Jil n-ir* sî se é: s< )U ps sl ir" u m f| e. g ci d di t( la e, di il-- d es ir lu li •r- cl in ci u. p r< le 's, n- ie- )n ,é- t< n- p >n u- y2 q protestations étaient parvenues au gouv nement. Ce dernier ne peut pas passer tre, mais lui, ministre .entamera des né dations avec la Curie. Il les mènera df un esprit pacifique- et en ami fidele de I glise, bien que pour lui l'Etat passe enQ avant l'Eglise. Le général et l'abbé Le tribunal des échevins de Coim après 6 heures de délibération, a c damné le général en disponibilité Ke président de la Société militaire, à di cents mark d'amende et. éventuellemt à vingt jours de prison, pour offense l'égard de l'abbé Wetterlé. L'inculpé a immédiatement interj appel. Le général Keim avait, dans on art du 9 janvier, intitulé : « Sou.be et A. cien », reproché à l'abbé Wetterlé sa cheté. En outre, il avait parlé de « mentables instigateurs, de membres peuple dégénéré et de presse de la hon « Le miroir brisé » L'artiste Schwarz, alias Camillo Ri se dit l'auteur d'un sketch mimé dit Miroir brisé, dont voici le thème. L'ord nance d'un officier a brisé un miroir toilette. Il vient de faire disparaître débris quand rentre son maître. L'ord nance plaeé derrière le cadre vide imit bien les gestes de l'officier que celui-ci s'aperçoit pas de l'irréparable dégât. Or, Schwarz ayant obtenu un engs ment dans un établissement de Budap fut très surpris d'apprendre, lors de son rivée, que dans un établissement conc rent, dirigé par M. Balint, un spectî analogue était donné, avec la seule riante que l'officier était remplacé par étudiant. Il adressa aux journaux une ] testation où M. Balint était traité de j giaire. La suite fut un procès en diffa tion qui vient d'occuper un tribunal Berlin. Le plaignant Balint a fait valoir q n'avait!commis aucun plagiat au détrirri de Schwartz, car l'idée du miroir bris< trouvé déjà dans la Princesse Colomb de Maurice Ordonneau et Rm,;le André, présentée en 1886 au Théâtre des Nouve 1 tés, à Paris, et le fond de la pluj des opérettes modernes se trouve c Scribe sans qu'on puisse dire qu'il y a giat. L'accusé Schwarz a finalement été < 1 damné à 100 francs d'amende pour d i mation. L'arrêt établit crue dans un ski , du genre du Miroir brisé, la mimique acteurs joue un rôle bien plus impon " que l'idée maîtresse de la pièce. Cologne-la-Grande ; La diète prussienne a adopté sans de le-p-rojet d'extension de la "ille. de C gne et si, ce qui est probable, la chan des seigneurs vote aussi le projet, la g ? de cité rhénane comptera, avec ses act faubourss de Mulheim et Merheim, ur tal de 6^0,000 habitants sur une super de 19,680 hectares. Sous le rapport d population, Cologne deviendra la qua me ville d'Allemagne (après Berlin, H bourg et Munich) et sous le rapport d superficie elle sera la plus grande de 3 tes les cités allemandes. Cette exten à est la conséquence du déclassement de ] - cienne enceinte fortifiée. i ANOLeTCRRC A LA CHAMBRE DES COMMUNE ' Abolition du suffrage « pluriloca; La chambre des communes a vote les ticles du bill abolissant le privilège permettait à un même électeur de v s dans plusieurs circonscriptions lors d ' même élection. i Six mois de prison à la suffrages g Mi)ss Ensell, auteur de l'attentat r mardi à l'Académie royale de peintur t été condamnée à six mois de prison. Une grève 1 Trois mille employés de la Compa, 2 Cunard se sont mis en grève à Liverr \ Us réclament une réduction des heure . travail. Collision en mer Cinq hommes se sont noyés mercredi : tin dans le détroit de Bidstol, à la s d'une collision entre le vapeuir Star of j ^ Zeland et un petit vapeur de Cardiff. e Un vapeur chaviré De Lowestoft : Le vapeur TurretchiU Q Newcastle, a chaviré mercredi matin e vue de Southwold. On a recueilli le m nicien en che>f. On craint que 14 hom s n'aient péri. Le temps était beau. AUTRICHE-HONGRIE La santé de François-Joseph r La nuit de mardi à mercredi a e bonne. Les phénomènes catarrhaux i- un peu moindres que mardi. L'état g ral demeure bon. A la délégation autrichienne n De Budapest : Le rapport présenté {] le marquis de Baequeihem sur le bu ;j des affaires étrangères, expose que la < mission de la délégation a constaté . *• satisfaction que le ministre des affs 6 étrangères a réussi par ses efforts à server les bienfaits de la paix. Q Le rapport dit aussi : Le pays a vu f satisfaction M. Doumergue affirmer < " un discours qu'il prononça à la char 1 française le 10 mars que l'Autriche-! grie était un élément de paix et de t quillité en Europe. Ces paroles ernprei de sentiments amicaux méritent d'être li tées avec sympathie. f Un procès en diffamation i Mercredi.1 ont commencé, devant la - d'assises de Prague, les débats du pr s intenté par l'ancien député national si u liste M. Svlha au Dr Heller, rédacteu chef du Harodni Listi. Le Dr Heller es n cus^ rlu délit de diffamation pour a i. pu-tlié dans ce journal un article su rôle de policier secret joué par M. S\ e ITALIE 5> Les vœux du bureau internation des femmes P Le bureau international des femmi terminé mercredi ses séances offici par un vœu en faveor du suffrage n femmes. T n ,1., ï.i + owio + ir er- étant maintenant terminée, il appartif ju- aux divers conseils nationaux de présen! les vœux émis par le bureau à leurs g< vernements respectifs et d'adopter ^ mesures appropriées à la réalisation ces vœux, dont les principaux se rapp tent à la capacité civile de la ferai; quant à sa personne et à ses biens, ar, l'égalité des droits du^père et de 1a. mi on- quant aux enfants, à l'admission des fe Lm, mas comime assesseurs et conseils d£ >ux les tribunaux pour enfants, à la signât. :nt, d'une convention internationale pour i ! à rant.ir une pension alimentaire aux fc mes et aux enfants, à la protection i été mères et enfants abandonnés, à la p tection des émigrajits, à la lutte con :cle l'alcoolisme, etc. Exemples... la- La cihambre, sur la proposition unani (lu de sa commission de vérification des p< ■e J} voirs, a annulé à l'unanimité l'élection général Umbriaco dans le collège de Va Luciana à cause de la pression religiei exercée par les prêtres qui dans la chai )Ç1' dans le confessionnal et dans les maiso Le prononçaient l'excommunication con °*}~ les électeurs qui voteraient pour M. Ta mo, adversaire du général Umhriaco. on: RUSSIE 'ne Les étrangers et la nationalité rusj Le ministère de l'intérieur a élaboré projet de loi sur les conditions d'acqu ar peHe des droits de sujets r " ses. On demandera aux étrangej-s la F" noncia.tion préalable à leur nationa e pour acquérir la nationailté russe. T étranger devra vivre en Russie pend cinq ans. La nationalité est étendue à femme et à ses enfants mineurs. Le d] 1: " est fixé à cent roubles par famille, j" Les étrangers ayant acquis la natio lité russe seront inscrits comme pe bourgeois ou paysans s'ils ne posaèd ^ i pas des droits à la condition supériei Ils seront appelés à l'accomplissement \n p fectif du service militaire en Russie. au- )art Un nouveau combat près de Taza ^ez Les forts contingents dont la prése • ^ sur des crêtes, à 4 kilomètres du camp l'oued Amelil, était signalée mardi pai général Gou.raud, étaient composées ' a," tribus Riata et Tsoul et avaient été i ^ semblés par le chef dissident Hadjami. lui-ci commandait l'an dernier les rebe ,a 1 qui ont assiégé Fez. Après un combat ■ dur pendant lequel les troupes frança ont franchi d'une traite les montag coupées de ravins et; ont donné un noi Dats effort, la position a Ué enlevée et l'enn ^■0_ a été dispersé. Il a laissé sur le terrain *kre très grand nombre de morts et de bles an- Le général Gouraud viendra jeudi mî lle*s à la rencontre du résident général à Z: t?- ka, à 20 kilomètres au sud-est de Taza icae 3.'a ANTILLES :nè- am- L'emprunt haïtien tou^ mande de New-York au Temps ?ion Le gouvernement haïtien dément 'an- l'accord soit fait avec le groupe allem au sujet de l'emprunt projeté et du < trôle qu'il doit comporter. Le gouve ment des Etats-Unis exerce une vive p S sion sur le groupe américain pour c L }) se substitue au groupe allemand en f< nissant l'emprunt avec la garantie c ar- contrôle américain. qui oter COLOMBIE Le traité avec les Etats-Unis devant le sénat ,e Le sénat discute en seconde lectur* (je projet de traité avec les Etats-Unis. e a La commission, composée de sénat€ de tous les départements, a donné, à l'i nimité, un avis favorable. Des groupes anonymes ont injurié membres du sénat, protestant contre "00j négociations et contre ceux qui les app: s vent, puis se sont dispersés. La discussion du sénat continue £ ampleur et en toute liberté. ma- Uite «rr . - . I n ■ _ les misits Mltepiî La question de Salonique ville libr » de De notre correspondant de Salonique , en Diverses délégations de la chambre e°a- commerce et des clubs de notre vilk mes sont présentées auprès de M. Veniz pour lui exposer la situation lament; dans laquelle se trojve notre marchi lui demander l'érection de Salonique ville libre. Divers négociants déclaré: au ministre que les avantages qui en été sulteraient pour le commerce de n sont ville seraient considérables. En érig* éné- Salonique en ville libre, le gouvernen lui épargnerait la ruine économique e déchéance survenues à la suite du r veau régime dans les Balkans. Contre Dar ment à l'attente du corps commercial, iiet Venizelos déclara aux délégations pré •ojïi- tes qu'il n'y a plus à revenir sur le st; 1VPC économique futur de Salonique. « En cune façon, ajouta-t-il, le gouvernen con grec ne peut permettre l'érection de S nique en ville libre dans l'Etat grec. L blissement de la zone franche a été < décidé.» ibre Quelques membres de la chambre ion_ commerce essayèrent cependant de montrer au président du conseil que le manque d'hinterland, il n'y a qn ' régime de la ville libre qui puisse assi notre commerce contre la forte crise nomique et financière qui dure déjà puis plusieurs mois et qui semble de se prolonger indéfiniment. :0L?r M. Venizelos promit à l'assistance oc!es donner les ordres nécessaires afin qu )cia- z(>r]je fpanche ait une grande étendue i en permettre aux négociants d'exercer ; : a?" aisément le commerce de transit avec ,voir térieur. r le Une commission a été formée dan iha. kut, préparer le plan de la zone fran La frontière septentrionale de l'Albî aj On annonce de Durazzo à la Nom Presse Libre de Vienne que la commis: internationale pour l'éta/blissement d >s a frontière septentrionale de l'Albanie. , elles suite de divergences de vues entre le , ' légué italien et le délégué français s'employait à défendre d'une façon □férée les intérêts du Monténégro, a 36, rue Neuve pira-s^ent le sou* oie aa : Etats-Uiiis e! leiip [es Confirmation de l'occupation 3r- de Tampico par les insurg Le vapeur Boyd est arrivé à la Ve: ^ Cruz venant de Tampico avec six cer ire réfugiés. Il rapporte que le 10 mai les et m- stitutionnalistes ont occupé Tampico éi .ns cué par les fédéraux. ire D'autre part, l'amiral Mayo annor ça. Que la canonnade avait repris, très v * lente, mardi soir, à Tampico, et que . " constitutionnalistes comptaient s'empaj les mercredi de la ville. ro- trô Acceptons-en l'augure Le président Wilson reste convair que la médiation sud-américaine about et qu'il n'y aura pas d'autres événeme: me graves du côté du Mexique. JP" On prévoit la victoire prochaine Ua des révolutionnaires lse Dépêche de la Vera Cruz, donc de sou: re, américaine : L'année fédérale paraît ns, moralisée et manquerait de vivres et tre munitions. Les troupes révolutionnai la- opéreraient, dit-on, leur concentrât] pour marcher sur Zacatacas. L'autorité général Carranza serait reconnue par autres chefs constitutionnalistes du no 50 Les insurgés irréductibles .UP Certains officiers insurgés déclarent c 1S1~ le projet des médiateurs concernant l'e us" bliissement d'un gouvernement provisoi Te" grâce à la coopération des partisans [Jte général Huerta et des insurgés, n'est ] 0V't acceptable. Les insurgés ne demanderai ^ rien moins que l'élimination complète général Huerta et de ses partisans. Le vice-consul américain Sullimar na^- toujours prisonnier ent Selon des réfugiés arrivant de Sait! re. le vice-consul américain, M. Sulliman, e)f. rait toujours en prison. M. Ruiz, ministre des affaires étra.ngè du Mexique, a, paraît-il, télégraphié t aux médiateurs qu'il avait donné des dres pour la mise en liberté de M. Su man. Impressions du chargé d'affaires , le des Etats-Unis au Mexique des Pour la première fois depuis son reto •as- m. o'Shaugnessy a rendu visite ma.rd Ye" M. Wilson, à qui il a représenté le gén4 f1®® Huerta comme un homme opiniâtre d ,rès il sera extrêmement difficile d'obtenir q ises renonce à sa dictature. M. O'Saugnessy ne^ time cependant que seul un gouvernera [ve! mexicain qui aura l'appui des Etats-L 3rïU pourra être considéré comme stable. ^ Le chargé d'affaires des Etats-Unis 5®.s- l'impression que le général Huerta n'a r ^tlT1 lement suscité l'incident de Tampico, q "ar" a annoncé lui-même au président du ! xique, et i] semble très satisfait que dernière entrevue avec le général Hue ait été, contrairement à son attente, al lument cordiale. Exode de Français que Profitant du prochain départ du pac and bot Espagne, le chargé d'affaires de Fra ;(>n- a organisé un train spécial pour les Fr me- désireux de quitter le Mexique. 1 cinquantaine de Français seulement ^,.j profité de la facilité qui leur était offert )Ur- kVVVVvVVVWAAA'VVWVVWla'VVX'VWWWVWVW'WWVVLV l'un Vosr plus loin nos Demi res Nouvelles de la nuit wwvwwwwx%\wvvwwwwvvvvvvwvvvwwww\ FRANCE ! le NOTES PARISIENNES urs Les nouveaux députés na^ Cent quatre-vingt-dix députés nouvel les vont entrer au parlement, les Peut-être la meilleure période de 1 ou" mandat est-elle celle qui va s'écouler av vec la reprise des travaux législatifs, dam satisfaction de leur importance de fraî date. Ils reçoivent des félicitations, et n'ont pas encore à tenir les promes qu'ils ont faites. Ils peuvent d'ailleurs p ser par eux-mêmes, ce qui ne leur s bientôt plus permis quand ils devront e server la discipline de leur parti. Il est loisible à ceux qui ont des in1 1 : tions droites d'imaginer qu'ils pourr oe rendre des services à leur pays, et ils < gj®® dient les réformes qu'iLs comptent pre ible &er- *eur arcleur de néophytes, ils » et voient législateurs dans toute la nobk en du mot. Eux aussi, comme un conventi 'ent nel zélé, ils demanderaient à la BLbliol ré que de la Chambre, le texte des lois 3tre Minos, pour s'en inspirer... ,anj' Ce sont là des illusions qu'ils ne tar ront pas à perdre, quand, enrôlés dans l0ul_ groupes et les sous-groupes, ils verront jre. près ce qu'est la vie politique. Peut-ê M. alors, leur élection leur laissera-1-sen- moins d'orgueil. itut Parmi ces nouveaux députés, il en au- qui, pendant quatre ans, ne diront pas le, mot. Mais d'autres ambitionnent des s |tg cès de tribune. C'est qu'ils n'ont, pas léjà core connu cette épreuve redoutable, qui l'est surtout pour des esprits cultr de ayant conscience de leur responsabiliti dé- Jadis, Henry Fouquier, élu député vu Basses-Alpes, éprouva cette mésaventi * *e Ce journaliste admirable, cet écrivain ]rer che de pensée, ce polémiste vigour rïe" monta à la tribune peu de temps af vojr la réunion de la Chambre dont il fal: partie. Certes, lui, dans la discussion de s'était ouverte, i.l avait des choses à d & la et fortes, et sérieuses. Mais, quand il •our monté les marches, il se sentit troublé jj.us iJ n'eut plus qu'un désir — celui de " redescendre. Ce parfait Athénien se tr 3 je vait victime de son élégance intellectu che. et de sa coutumière sagesse. Il fallait s primer violemment, employer des fon inie les toutes faites, ressasser, au moins p elle commencer, des banalités : ce n'était 5ion sa manière. Il n'avait pas cet aplc î la qu'ont des orateurs ne se refusant pa ^ quelque cabotinage, ou à des procé . sans raffinements. Les nouveaux députés constateront ~ar_ l'action, sur une assemblée ne s'acqu .-.oe tmiimirn rvor la folonf encore rêver les applaudissements, 1 fluence, un grand rôle à jouer, et, qui sa une portefeuille ministériel. Cependant, quel que soit, depuis as longtemps, le niveau parlementaire, m és avons, nous aussi, un moment devant ni pour espérer que, dans le nombre de inconnus, il y a, d'aventure, quelques h( ►n_ mes énergiques, généreusement ambitie 'a- prêts à secouer le joug des clans, aspir à faire de la grande politique... Ils ce raient les bienvenus Paul Ginistî io- 'er {Correspondance particulière de TEtoilb Be: Paris, 13 ma Dans les Pas-Perdus cu C'est une bien amusante boutade llja celle du Figaro affirmant que depuis élections le « citoyen secrétaire de la daction » de l'Humanité est fort eml rassé : Il n'a plus personne pour l'aii tous les rédacteurs ayant été élus dé „ce tés... Ce n'est qu'une boutade, mais frise la vérité de bien près. Les seuls 1 de tus de la maison sont l'ami Morizet (in res mations politiques), M0 Ubry (tribuns on et Daniel Renoult, le jeune frère de 1 du cien ministre des finances. Poncet qui battit M. Lépine est le i sinateur de l'Humanité. Combien de n'avait-i-1 pas caricaturé le pauvre vi préfet avant de l'expulser de la vie po ta"! Que 1 re Dans les Pas-Perdus où l'on bava du déjà beaucoup, on attend avec une s >as pathique curiosité un autre élu sociali snt un élu du Midi cjui porte un nom de rei du Pomaret... Et on espère aussi cet excel M. Rameil élu de Perpignan-la-Son i M. Rameil qui se fit applaudir à l'Œi de Lugné-Poé et qui vient d'étouffer i sa verve 4le brûleur de planches et ^°' prétoires (car il est également avocat) se" concurrent M. d'Espic, en littérature J ^ de la IIire. jer On bavarde, éperdu m ent^ On ne dit or- beaucoup de choses intéressantes. Il a] lli- raît comme certain, néanmoins, que Gaston Doumergue n'imitera pas Wald-qu'il imitera Combes, Clemenceau qu'il se représentera devant la nou\ chambre, quitte à laisser la place qu ur, sa politique aura été approuvée, i à La question de la présidence de la ch ra] bre est posée. Il n'est pas du tout cer que les gauches opposent à M. Paul ! ugg_ chanel un concurrent, d'ailleurs diiff ent à trouver. nis Le premier débat portera sur les T Ans On se tranquillise à l'avance su i a formule qui sera votée. Ce ne sera p ll||- celle de M. Jaurès et du retour aux c ^ ans dès 1915, comme le propose le gén Percin. Ce sera celle de M. Doumerg Perfectionnement intensif de l'armé* ,30- façon à permettre, un jour, l'utilisa plus efficace des réserves. Remis du coup de massue électoral la « tape » formidable encaissée pai ue- Fédération des gauches, le Temps et nce Débats commencent au surplus à rep dre quelque sérénité. L'un et l'autre "n<r sentent à constater que la loi militairi ? sauvée et que la réforme fiscale po parfaitement être votée sans l'inquisii vw Le cent d'unifiés leur pèse moins c C'est fort heureux. Quel ne sera pas contentement (et le nôtre) quand ils ■ veront parmi ces farouches révolution ^ res, pas mal de tranquilles « brebis gouvernement et de partisans discr de la participation au pouvoir. Louis Mauric (Correspondance particulière de TEtoile Bi Paris, 12 nu lUX LES THÉÂTRES A PARIS eur La « Vendetta », au théâtre de la Ga Le Théâtre de la Gaîté vient de ra senter la VeTuletta, drame lyrique en ' ils actes, de MM. de Fiers et Caillavet, d'à ses une nouvelle de M. Loriot-Leraudey, en sique de M. Jean Nouguès. era Nous sommes en Corse. Gian Bat ^ Ordioni a tué Giuséppe Ceccaldi ; et puis ce jour la vendetta se poursuit e les deux familles. Gian Baitltdsta se ci ont dans le maquis et Dominique, le frèr i^u Giuseppe, a juré de le retrouver. Don po- est brigadiier de gendarmerie ; il a fille, Rinella, qui partage ses idées de s&e geanoe. Or. Michel Ordioni, le fils de ( on_ Battista, aime la jeune fille au grand s dale du vilflage. Mais Rinella n'épou de pas Michel tant que Giuseppe Ceccald sera pas vengé. Au deuxième acte, Mi< 1(je. cédant aux conseils du berger Tadde j€s résolu d'aller rejoindre son père dan de maquis ; mais Gian Battrista arrive à ! re provLste pour voir sa femme et son fils ijjé le cachera le mieux possible jusqu'à ' be. Rinella, qui veut faire servir l'amou est Michel à sa vengeance, lui promet de un pouser s'il consent à lui dire où est uc_ père .Michel lui avoue que Gian Bat en- est dans sa maison ; et peu après ce et nier est arrêté et conduit à la genda: ?és rie. Michel alors vient rappeler à Rir ». sa promesse ; mais il comprend qu'il t des le jouet de la jeune fille. Il reçoit, en i ire. la malédiction de son père. Le jeune I ri- me prend un fusil et tue Rinella. Don sux que Ceccaldi livre à la justice le pèr rès le fils. >ait Sur ce drame noir, le vériste frar qui qu'est l'auteur de Quo Vadis ?, M. . ire, Nouguès, a écrit une partition qui s'eff eut à ne pas rappeler ses œuvres précédet , et On l'en doit louer. Il y a, dians la Vend. les une tentative pour se rapprocher d ou- symphonie. L'orchestre est sonore et v; elle M. Nouguès pemble avoir acquis du mé 'ex- Mlle Marie Charbon nel (Rinella) et l nu- Claire Friché, toutes deux douées de b our voix, le ténor Ovido (Michel), les bary pas Valette (Gian Battista) et Cotreu.il, qui mb de l'autorité, ont fait valoir cette œuvi s à La soirée s'est terminée par Narhiss dés ballet avec chants, de Mme Mariquita < M. Brindejont-Offenbach, dont la mus jue est aussi de M. Nouguès. Ce ballet, qu iert presque une féerie, a pour cadre l'Egj T1 oûty>V\1o mia ÎVT Wmicriièc «ïrvt nlim à 1' it de la mer, le 14, à 4 heures : peu agitée in- ballet a plusieurs pages bien rythmées. Les it? costumes et les décors, dessinés par MM. Daibphin et Fédérowsky, sont luxueuse- sez ment conçus. Louis Schneider, jus ,,, >us r ANGLETERRE ux ICorresyouaance particuliers de i'fc/roiLE belg4 int Londres, 12 mai. se' Les souverains danois à Londres. — La froid. — Représentation de gala. — qe, Intermède suffragiste. Les souverains danois sont arrivés, 9a-'• medi, par un temps véritablement sibérien. Il faisait un froid noir et il paraît que depuis 30 ans on n'avait pas vu un 9 mai '|oe aussi froid. C'est fort possible. Mais il n'y a rien de surprenant à ce qu'il fasse froid à cette époque de l'année ; il en est tou-'ar' jours ainsi et ce n'est qu'une question de degré. Vers le milieu de mai, la fonte des P."" banquises dans l'Atlantique refroidit la ,e surface de la mer et le vent d'ouest qui î souffle à la même époque, est glacial. Cette C année n'a donc rien d'insolite, bien que le "x' froid soit plus vif que d'ordinaire. Les Lon-an" doniens en sont quittes pour rallumer leurs feux et endosser leurs vêtements !e?" d'hiver, voiré, le soir, leurs fourrures. Les Londoniens ont fait un très cordial f.".x accueil au roi Christian et à la reine Ale-xandrine. Le roi Christian est très grand ; il a 1 m. 90, nous dit-on ; et comme l'em-pereur allemand, il porte mieux l'uniforme que le costume civil. Qu'il soit en unifor-■ me d'amiral danois ou de grenadier an-"6 i glais, sa haute taille élancée, son air mar-tial, donnent à sa physionomie, à son ap-Dra' parence un caractère viril très marqué. La vre reine Alexandrine est très élégante et re-l0"s marquablement gracieuse. Hier soir, à lai représentation de gala à Covent Garden, son elle portait une exquise toilette blanche. ean A propos de cette représentation, nous avons eu, au dernier entr'acte, l'inévitable pas 9Cène dans la salle que les suffragettes se 'P?" croient obligées d'ajouter à toutes les re-^ présentations.auxquelles assistent le roi et ' la reine. On pourrait presque mettre sur programmes : Intermède sério-comique par Mesdames les suffragettes.. Deux de a ces dames ont joué leur scène ordinaire. L'une d'elles a commencé une harangue am~ au roi ; mais ses voisins ont brusquement 'ain et un peu rudement interrompu son dis-^s* cours ; l'autre s'est contentée de jeter des brochures féministes qui se sont abattues en papillonnant sur les spectateurs de rois j'orchestre. . a Cet intermède terminé, la représentation 0 s'est achevée par le second acte d'Aida. ,eux On avait donné, auparavant, un acte de la éral Tosca et un acte de la Bohème. Dans la ' Bohème on a entendu Mme Melba et M.> .rï® Martinelli ; et dans la Tosca, Mme Edvina, tion MM Martinelli et Scotti. Aida fut interprété par Mmes Kirkby Lunn et Destina ' et MM. Sembach, Fônns et Van Hulst. 'a Mais dans ces circonstances le specta-'es de est dans la salle ; ce sont les specta-ren" teurs qui offrent le plus d'intérêt. Covent con" Garden est un grand théâtre, dont l'acous-: tique est admirable ; mais ce n'est pas ce jrra que l'on peut appeler une belle ou même .ion. un^ jolie salle, bien que les proportions ^a' en soient très bonnes. En temps ordinaire, ce qui en fait le oharme, c'est l'élégance du public, l'air de bonne compagnie qui na'" règne partout, l'atmosphère de salon plu- 1 de tôt que de spectacle public qui caractérise ets » j-Qpéra de Londres. Lorsque l'on donne une représentation ;E' de gala, que les roses transforment la salle en berceau fleuri, cette impression îlgeI es£ encore plus forte. Les toilettes sont ex-uk quises, les bijoux étincelants et d'une valeur inestimable, et les uniformes si riches dont sont revêtus les hommes, constellés de décorations, barrés de rubans multicolores, font encore ressortir la grâce et l'é-Pré" légance des costumes féminins. On donne -rois des représentations de gala dans tous les près pays, mais je ne crois pas qu'il y ait au monde une capitale où une solennité de ce genre ait la splendeur, la belle allure, le àsta oachet de distinction et de véritable goût c'e" qui caractérisent les galas de Covent Gar-ntne den. iche Aujourd'hui les souverains danois dé-3 de jeûnent à la Cité et oe soir leur voyage îim- officiel sera terminé. Ils seront à partir de une demain les hôtes de la reine Alexandra. ven- I.., „ M——Inri— îian " ~ ^ INTERIEUR i ne — * 0 Les mirecies ne une 0n Ce n'est pas sans une patriotique rde émotion que nous avons connu les miré- racles de Lille. son Nos voisins de France nous ont trop Asta souvent reproché de les imiter pour der- que nous ne manifestions pas noire joie 'me- en apprenant que nos petits-frères révè- ie!'n len l à la France les mystères du suffrage ,\us plural- « Ah ! ont-ils dit aux Français, nous L," allons vous montrer comment 011 vote linir . e et el comment nous nous multiplions éler-tornlement ! » Et les Français ont été çais édifiés sur notre ingéniosité, qui est ad- ?ean mirable. Ces petits-frères ù répétition orc6 11e manqueront pas de devenir célèbres' >tes- et méritent d'entrer à la fois dans l'his- [tlf' toire et dans la légende. Ce= religieux [ri? cartés faisaient d'excellente besogne, y.er' sans bruit, sans ostentation, sans va-, ,.[me nité. Ils apparaissaient silencieux, vo- slles taienl au nom d'un électeur qui ne se tons doutait pas de l'honneur qu'on lui fui- ont sait, et disparaissaient plus silencieuse- e- ment encore. Ils remplaçaient les ab- ' un sents et les morts, et se révélaient 011- cle vriers incomparables dans l'art de fabri- J11"! quer une majorité. pte Nos feuilles cléricales semblent un ai=o oeu sênées car cet éclat. Sans briller ■■ mm—— ©S" année. , — 3M*

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