L'étoile belge

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s.n. 1914, 11 April. L'étoile belge. Geraadpleegd op 17 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hx15m63p40/
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L'ETOILE BELGE Samedi II avril 1014 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : .'n an : S'? fr.; 6 mois, iï. fi.SO; 3 mois, fr. 3 50 POUR LA PROVINCE : Un an : lt; fr.; 6 mois, fr. S.50; 3 mois, •"» lr. JURE AUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 h. f r, prcrince il suffît de remettre !e prix de. l'abonnement an factfur Edition G 5 henres Tem-pér.'moy»* norm1®, le 10.7-4 Maximum dé la KR/vei!'e» b'n Minimum delà Ilult' Baromêt.. le l(f, JP aili., Quantité (l'eau . o.u r,,,- de 8 à 8 hr;J, f Prl«?.24h" 0?ma Observations [IlLj fa k ^\\ de midi Température, |jrE5o|f X alë-li I "S8nf®7 (iuir.idîté(i(K)== iISTIL + $7^1 hum. absol.). •&; Ventdominan Vl'cï? e* i -Déclin, magn. Ephémérides "pour le 11 avril Soleil: l-une: lever, 4h.5S ^lever 20 h. 30 coucher, 18h.*9 ^coucher, 415.04 Prévisions de l'Institut météorologique : Vent S.-W. modéré; pluie. Service des malles Ostende-Donvres Etat de la mer, le 11, à 4 heures : calme. France, Angleterre, Allemagne et i, 0 f ) par trimestre mgsf ■ r ANNONCES : 45 c,nîl la ligne; minimum 4 lignes, fr. 1.G0. tous pays de l'Union postale. J 9 > payable d'avance fei* BnDfflQ lA BIBBffîflPrn Les annonces remises avant, t heures à l'Office de Publicité, Hollande, 7 fr. — Grand-Duclie, 0%* j mandat-poste w^sliliIïivPO BU BfiUBBBQS U 36, rue Neuve, paraissent le soir même. lESxs. Nouvelle«Serbie Le gouvernement serbe a délégué à Constantinople M. Stefanovitch, chargé de négocier avec le patriarcat œcuménique la cession à l'Église autocéphale serbe de certains diocèses de Macédoine.Le délégué serbe a fait à cette occasion les déclarations suivantes : 11 est très naturel que les diocèses détachés de l'empire ottoman le soient également de l'Eglise-mère, pour être rattachés à l'Eglise serbe.il va sans dire que les liens qui nous unissent au patriarcat œcuménique ne seront pas pour cela rompus, .le ne crois pas devoir rencontrer de difficultés dans ma mission, vu que nous avons toujours réglé nos diverses questions avec le patriarcat en toute tranquillité. Les diocèses qui passent sous la juridiction de l'Eglise serbe sont ceux d'Uskub, de Prizrend, de Dibra et de Monastir. Ceux d'Uskub et de Prizrend avaient déjà à leur tète des métropolites serbes et tout dernièrement le Saint-.Synode de Constantino-ple a nommé à un autre diocèse le métropolitain de Dibra, de sorte que ce siège est déjà occupé actuellement par un évoque serbe. Il ne reste donc que le diocèse de Monastir, dont le titulaire devra être remplacé.V mon avis, il est absolument indispensable que le métropolitain de Monastir soit désormais serbe, d'autant plus que, dans ce diocèse, existent de nombreux sehisma-tiques qui commencent à revenir à l'Eglise serbe. Ce mouvement d'apaisement et d'unification ne serait pas possible si les offices étaient toujours dits en langue grecque st surtout si le métropolitain grec continuait ses fonctions. M. Stefanovitch a ajouté que la question des écoles ne donnera lieu à aucune friction avec le patriarcat, ayant été déjà entièrement solutionnée entre les gouvernements d'Athènes et de Belgrade. Il a démenti les bruits qui ont couru, spécialement dans la presse d'opposition à Athènes, que le gouvernement swbe empêchait le fonctionnement des écoles-grecques. Les plaintes formulées au début proviennent de, ce que l'armée avait occupé les écoles, ce qui était dû aux nécessités de la campagne. « La Serbie, a poursuivi le délégué serbe, n'a aucun intérêt à empêcher les u n écoles grecques de fonctionner. Nous d avons admis ce fonctionnement pour les écoles musulmanes, dans le traité de j. Constant'nople, et il n'y a pas de motif c pour refuser ce .privilège à la Grèce. » d Ce langage est tout naturel dans la = bouche d'un représentant de la Serbie, g Mais il n'est pas entièrement conforme t. à la réalité des faits. La vérité est que * les Grecs ont des motifs de plaintes au c sujet de la façon dont la Serbie entend g régler les questions religieuse et sco- n laire dans les provinces méridionales de t" la Nouvelle-Serbie, où habitent beau- £ coup de Grecs. La Serbie a entrepris une s oeuvre de serbisation et elle .ne recule 1 devant aucun moyen, surtout à. l'égard des Bulgares, qui ont encore bien plus de motifs de plaintes que les Grecs et f dont M. Stefanovitch n'a pas parlé. r Los Serbes constituent une minorité 1 relativement infime de la population des J. provinces annexées <l la Serbie. La grande majorité de cette population est c bulgare de race, de langue,, de religion et de sentiments. Monastir, par exemple, est une ville surtout bulgare. On le sait très bien à Belgrade et c'est pourquoi, d'ailleurs, on ne songe pas à c accorder aux nouveaux Serbes les 1 mêmes droits qu'aux Serbes de l'an- J cienne Serbie. On déclare qu'il faudra, j pendant une période plus ou moins prolongée, les maintenir sous un régime i spécial restrictif. On donne comme rai- J son leur état arriéré. Ce n'est pas le vrai { motif. Ce qu'on redoute, c'est de les f voir user de leur liberté pour proclamer t leurs véritables sentiments bulgares ou ' grecs. Avant de les admettre à voter, par exemple, ou veut d'abord essayer de les assimiler, c'est-à-dire de leur faire répudier leur véritable nationalité et leur ■ langue pour adopter la nationalité et la j langue serbes. C'est- pourquoi on ferme ( les écoles et. les églises bulgares et, quand cela ne suffit pas, oh ne recule même pas devant l'assassinat des récalcitrants, que l'on transforme en insurgés pour pouvoir les traiter en consé- , quer.ee. Et c'est cela qu'on appelle l'émanei- i pation de la Macédoine ! NOS DÊPECHES Services spéciaux d e l'ËTOILE BELGE FRANCE Les sanctions dans l'affaire Rochette Le garde des sceaux va soumettre à la signature du président de la République des décrets aux termes desquels M. Her-foaiix, conseiller à la cour de cassation, est nommé procureur général près la conr d'appel de Paris, et. M. Faibre, procureur général près la cour d'appel de Paris, est nommé premier vice-président près la cour d'appel d'Aix. D'autre part, le garde des sceaux a décidé de déférer M. Bidault de l'Isle au conseil supérieur de la magistrature.Un prêtre frappé de six balles de revolver Dépêche d'Amiens : Jeudi soir, l'abbé Oesachy, curé de Saint-Maxeiït, rentrait à son presbytère -au sortir d'un office et venait de prendre congé d'une paroissienne qui l'accompagnait, lorsque, tout à coup, une femme se présenta devant lui et; sans .mot dire, déchargea sur lui six coups de revolver à bout, portant. Le prè-tre fut atteint à J'abdomen, à la ooitrine, àM"1'-;*-. D?s. »'«?- Sclfuuit.eeK 1 y a, ,) bcliaei'beel». IfctjT, p. c. 42 50 ' Hei ve-V^PPB 1 oui liai itfi4. il p c. 52 — Houil.-Un. Chai Yervieis liT.y, 3j». c. 104 25 104 50 H.-U.Cliarleroi( ! Il -I i ( '.llHr.fM'Alf' fâché, ce qui. avait amené l'incident. L'enquête aurait établi également que ces Allemands travaillaient dans une fabrique allemande installée à Reims depuis peu. ù proximité des quais d'e.mbarq!uûjrnent. 1.'enquête .se poursuit. Le conflit des peintres à Lille La Chambre syndicale des entrepreneurs de peinture de Lille et des environs va répondre à la grève partielle des ouvriers peintres pa.r le lock-out. La Chambre syndicale réunit1 soixante entrepreneurs employant 1,100 ouvriers. ALLEMAGNE Un aviateur et sa passagère tués I.'aviateur Reichelt s'envolait vendredi après-midi, vers r. heures et demie, de l'aérodrome de Kaditz, sur un monpplan, accompagné d'une dame comme passagère, Soudain, après avoir effectué un huit aérien, ie moteur ayant fait explosion, l'appareil prit feu. tomba sur* le sol et s'y écrasa. La passagère a été tuée tandis que Reichelt a été retiré.1 dies décombres grièvement blessé. L'aviateur mourut peu, après son trans-^^^^ûoita.l.IRM^apassagère était la belle-toir.).Un .n,-.' 4a'» — Taa a ,. uBtigauonSf Menons a revenu nxe Assurances, Banque» et Entreprises immobilières Créditfonc.Sd-Amér.s.F 465 — 467 — lin., pas.B.-îS.-A-, s. A.,4 433 — b>oc.Uéneile(act.cap.j 5 1230 — Chemins de for Awxil. ch. fer Brésil, 4 340 — JBraine-le-Cl^and, 3 413 50 alais, pr. 422 50 425 — Côngo (Ch. f..», 4 1/2, ,fio 490 — I ■^Coijjio (cil. t.), s., 4 m 4V8 50 499 — ! Li« ye-Numurois, 3 390 — I ' iSau ur-Lu-^t», hSà<J, .1 405 — 1 Nii'inui'-Liéyt^a.p.am.M 306 — 306 50 : Nonl-Bel^e, ;5p. c. 4i8 — 420 — Réunis U-5), 3.i» p. c. 105 — 105 50 Tramways, Chemin* de fer Economiques et Vicinaux A ?e> îipdnp. 4 p. c. 427 50 428 — Astrakhan, 4 p. c. 422 50 428 — * ' A tl i« ne- et Pir. e, 4 p. c. 340 — — î .am lone. A p. C. 445 — 447 50 ! 1 a: clone Saii-Anrlrôs,4 430 — 432 50 i S-P> r. lires, i") 239 — ' iiniselibis. ;i p c. 422 50 ! 1 ïu nos-Ayi:c»(C*06n.)ilî5io — : C'air.e. 4 p, .c. 450— Cata 0£ne,5p.c. 475 — CàUil: , - | . c. 312 50 I Catune "(tr.A-l. .'h). 4 1/2 337 50 338 — Crntialf'it-ct V. 4 1>2 330 — 335 -! Central M -et. Nord, 360— "Xc<-ii'>iiik|iu;s i'.VWT,4 4>6 — —» — ! Kriircp oeii'i*. Tirav., 4 4(2 50 E^i»a«jnê A p. c. 450 — 452 — Fini élitins. A p. C. 440 — 440 50 Uan.i, a y. c. 475 — Inilusti il"' <'Ct'Upio,4 1/2 435 — 437 | Inii rnatintiale, 5p.c. 498 — 499 — ^ Kifrt, 4 p. c. 434— . Kisclnnew.5 J>.C. 470 — Koiirsa, A p. e. 434 — 436 — Lio^e-Serain#, 4 p* c. 4B3 — 4b5— 1.IIvi-nis, p. c. 478 — — _. Livourtie, 4 p. c. 415 — ftiOScoil (2e ri s.), 5 p. c. 308 — Utueile de trainw., 4 425 — 427 50 Orc . A I V p. c. 447 — 448 — PaysdeCharleroi, 4 425 — Ktnm -Milafi li<)!o{9mey4 440 50 — i— Kos-arfti, 4 y. c. 331 — 382 — FOsfdfl (privilégiées), 4 409— 410 — H< ttcnlam, 4 p.c. 450 — —' — Sara^osse, 4 p. c. 225 — Xl.-U.Charieroi(,')lU)<41/2 4^2 — 483^ La ilaye, 5 p.c. 490 — Mai'eux Bas-bois,4 1/2 501 — 501 50 Varvaropol, 5 p. c. 487 50 Fours U Coke ~ Fours à coke du Nord, 5 490 60 Zincs, Plombe, Mine» Mortafjne, 4 1/2 p. c. 435 — 439 — Nou\.-Montagne, 4 IJ2 477 50 480 — ' Viei.ie-iVioiiLa^ne, 4 502 50 i Clacories et Industries Verrières " | Glaces d Auveîais,4 p.c. 475 — j , (JiacesCliarleroi(i.jl),41 2 494 50 495 — ) Distributions d'Eau Eaux d'Utrocht. 4 p. c. 475 — Eau. £a2, éh (0° mut.) ,4 190 — Lnir.cuua.jùau(a. NapnL)4i9 — 420 — Entreprises do Caa et d'EleetricltO i ! Auxil.Eni.Electric.,4 1/2 446 — — — Centraleetéiect.. 4 420 — —- — ; Eelair.cliauf.-îaz, 4, in/s 450 — —. — Kcl. St-Péleivh., 4 1/2 460 — 465 — Electricité' '«int.), A 1/2 442 50 Elect. Borina^e, 4 1/2 490 — 495 — I E ectrîc. (Bruxelloise), 4 409 — 411 — I Electr Hydraulique, -l 187 50 192 50 ; Elect.Nord Belg-i(|iie,51/2 451 50 i Elect. R<>sario r.nlô;, 5 470 — Electricité .Serain^î, 4 421 — Ciaz et Elect.ilauiaut. 4 422 50 425 — Industries Toxtiles ! Lainière à Verviers, 4 475 — La Vesdre. 5 p. c. 501 — 501 50 Linière 6t-L( ouard, 4 445 — 446 — Induetrios de la Construction Ciments North, 4 p. c. 355 — 360 — Tuileries Nationales, 5 480 — 485 — Produits chimiqus» Alummium(Belg'-NéerL) 180 — Valeurs Coloniales Comptoir com. cong., 5 251— > i I ■' il' vi Luiigo, c Gon^t) tAi Conu'o, pa>,t londateur 25.i0 — — Klviiu (^auVBas), cap. 1030 — Mous a nautuiont, j. Iu3 — 104 — Nap es-No.a-i^a-jano, o. 7 — 7 50 ,1 Usieiule-li ank. v.pnr. 538 -- V J lteunis, priorité -413 — 420 — v 1 Keums, jouissance* 92 50 ;i bierra do CaVtna>.,N?vd. 4 25 Voies teirées et trav.^»c. 402 — 403 — yjc Tramways, Cher.wns de for \ ^ Economiques et Wicinau* Aci< Afîram ILV — . 13C — fî Anvers Cle Gén.), cap. 176'— 176 — Anvers (Cie tien.), divid. 79 "^ 79 75 Alli Anvers (Clù Gen.), p. f. 102 — 103 — An>> Astrukuan, ord.na.re 45 — — A u Athènes et l'iréc, pfiv. 32— .33— Aie, t5anlieuePetershouryf.c. 60 — ftv 50 Al. tian.icuePetersbour^r.d. 19— 20 A(.: tlai ceioiie, c;ipital 205 — 205 5V A tel rfarcelone, it>° p. fond. 1107— Ar.el Basses-Pyrénées, cap. 3 50 .Atel ■iiaiysto.v, ea; ital 43 — '.13 25 At. l Liialystoiv, jouissance 57 50 58 — At.'l Joio'^ne 561 — Ar.'p inu a, capital 120 — 125— Bau> lirai la, ordinaire 192. 50 .197 50 Bail il uxellois, privilégiée 605 — bau iruxeiiois, ordinaire 605 — — — Ben bruxellois, dividende 1*24 — Bnu iuenos-Ayres, cap. 122 — 122 50 Cnai iuenos-A.vi'es, div. t& 50 53 75 Ci mi iui^nos-Ayijgs, 2i° p. f. 335 — —'— Cuàl iucharest, capital 74 — Cocu ^aire. privi e^iee 5i5 — Cou; 3ar Nord-Midi, capital 45 — 1^111. ./Utnue 33 — 33 25 Ein. entrai élect. Nord, p.f. & 25 9 50 Em. )unkerque-Caiuis, eau. 70 — Enei AUUiwei^ue*' a'.ais/div. 14 — 14 25 Enei ^Couonuques 617 — — — Espc ùuDrep. ^enér. de tcav. 193 — — — Hau. :,spa^ne, capital li2 — lia a Lspa/ne, dividende 40 — >- lleni ^p.i_nc. p. t. 1015 — 1020 — LaC •vd. i Yaneo-Beige, cap. 2i0 — 212 50 La L • eu.Franc>-Bel,4-e, iliv. 30 — 30 25 La 1 •'Ion n.uns, capital 215 — 2i7 — Lem Jaiatz, dividende .17 50 t8 — Met; j\iuii (Eiectrique),.eap. is^ — 150 50 iMrt. iând tEi<?ctrique^, div. 7â — .'\evt< iand, jouissance. 75 —. 76 — Mint nterû. de 1 ramw., cap. 80 — — — Mou ntern. de Tramw., div., 13—- 13 25 Oiiio BTALIE Le mouvement des cheminots Suivant les journaux de Rome, les che-inmots sardes, qui ont une organisation a< distincte de r-elie des cheminots de l'Etat, et auraient déjà commencé la grève. Quant m aux cheminots de l'Etat, les divergences tr iraient ' s'accroissant entre les deux organisations, à savoir la fédération et le syndicat.I/o syndicat vient de publier un manifeste' recommandant la lutte à outrance g. jusqu'à satisfaction de toutes les revendi- ' cation-s. Par contre, l'action conciliatrice Cl de la fédération est approuvée par la grande majorité des journiaux. "a. La, Tribun a d'éimenQ qu'une grève ait a éclaté parmi les cheminots sardes. La si- ^ tuât-ion des cheminots de l'Etat est la siùi- ^ vante : la Fédération prépare le referen- j. dum annoncé parmi ses membres. Les ^ c-hemin'ots catholiques sont hostiles à la „ grève... Ils estiment que le gouvernement ne peut pas actuellement consentir davantage que les 15 millions qui serviront à porter à 3 lires le salaire minimutm. ; Quant au syndicat, il semble toujours résolu à décréter la grève pour le 16 ou le 17 avril. M ir Explosion d'un dirigeable militaire p Une des personnes blessées au cours du ^ tragique accident survenu au dirigeable a militaire Citta di MUano et que nous avons relaté dans nos dépêches, a succombé. L'é- l tat de deux; autres encore est des plus précaire.Le dirigeable, dont il ne reste que des a débris, avait coûté 400,000 fra.ncs. RUSSIE a Les crédits pour la marine de guerre c La douma d'Empire a voté vendredi d'es ,a crédits s'élevant à 10,033,510 roubles pour £ les travaux de construction à effectuer ® d'ans les ports de guerre, pour l'outillage vi de leurs ateliers et pour l'établissement de docks à sec. Elde a aussi voté à des conditions déterminées, des crédits s'élevant à 77,750,5-49 ' roulées pour la construction de navires de v guerre et l'outillage des usines du ministère de la marine en 191-i conformément au programme concernant les constructions navales à effectuer dans un délai de cinq ans. Elle s'est ensuite ajournée au 23 avril. La grève à Riga c Le comité de l'Association des manufac- j turiers de Riga a résolu de suspendre, du g 21 au 25 avril, le travail des ouvriers de j. toutes les fabriques où la grève a été dé-clarée le G avril. C| SUEDE a La santé du roi On a publié vendredi matin le bulletin ^ de santé suivant : « Cette nuit, le roi a dormi trois heu- c' - res. 11 a éprouvé quelques souffrances, a mais la cicatrisation 11'a pas été troublée, Le roi a pu prendre sans Inconvénient d 2 de l'eau et du thé. » Q Le bulletin publié vendredi soir porte 1 que les souffrances ont diminué. Le roi a s dormi pendant trois heures. Il a pris, en quantité suffisante, de l'eau, du thé et de la tvrême d'avoine. L'état général est satisfaisant. i TURQUIE r - La conclusion des accords franco-turcs '[ e t i Les accords franco-turcs visant l'émis- . sion de l'emprunt turc et certaines facili- c tés données au gouvernement turc au t point, de vue financier, ainsi que les çon- L cessions de nature économique accordées i s par le gouvernement ottoman à des grou- ï - pes français, ont été ,paraphés par M. s Doumengiue, président du conseil, ministre des affaires étrangères, et par Djavid e bey, ministre des finances de l'empire ot-toiina.n, en présence de M. de Margerie, directeur des affaires politiques et commerciales, chef du cabinet du ministre, qui ^ avait été chargé de suivre les négociations avec, l'assistance de M. Ponsot, consul de J i France. e Djavid bay part pour Const.antinople, où il soumettra, ces aocords à Tirade du sul-' tan. , t La France obtient par l'accord économi- ° que qui vient d'être conclu les concessions ^ de chemins de fer suivantes : 5 1° D'une voie ferrée reliant Samsoufl, J I Sivas, Kharpout et Arghana; 2° fX'une voie ferrée reliant Arghaina, . Rit.lis et Van. La voie ferrée française rencontrera à Arghana la voie ferrée alle-. mande Arghana-DiarbekLr; 3° D'uiiv^ voie ferrée reliant Trébizonde t à lirzeroum ; voie ferrée reliant Erzeroum, H^n et. Sivas ; ferrée partant d'un point jo — — — j^^^arnsoai/i-Sivas et allant ù — — 7— 750 ^^^^■lernant toutes ces lignes v 58 — Y pour cornrnen-- ] <20— \^^^^^^^^igna~ture de l'iradé n v»'i^^^^^^Bkiivent, être ache- — 403 \ concession en f v adicaiNI^^^^H de Rayak icinaux et- de -101-11- Aciérice. A' ^ , p>.; ci * — 13C — Fabr. de ,J 1 d _ _ à un a ci .«(* 79 75 Alliance I^^^^^B^yptien. r i — 103 — An^leur ^^^^^^^Asssious 5— 46 — A illes de guerre .33— !) — fîv 50 Al. .\l.v,iilurg..prior.^^^^^^^®l|? s ]j i— 20 >— AL .U'talhu-^.pu.vv > — 205 SV Atelier» Neve et"» - j — Av.eliers [,.', is, capital p B 50 Parïs, div. i — 43 25 ^t.Tiiiriau.La Croyére 345 ? 50 5S — At.'i'lnriau, Croyc'e.p.f. 129 L — Ar!p.i>-li vi veinée 774 — )— 125— Bau'jne ifjrtfcser. lanv)- 209 — i 50 .197 50 Baunie-Marpi-nt (us. i.) 1620 — Lannvf>.vlarpeut, 1U* p.£. 860 — 805 j — Berd ansk, priv, 425 — 430 j _. u nilomierie du Nord 66 — 66 SO^H i — 122 59 Cnarierpi.d'ah. defer) 1178 — 1135 — 5 50 53 76 Clwteet (ia 11:11.), pnv. 120 — 140 — ^| i — —— Ouaieler. (larnin.), ord. 70 — 90 — 1 — Cociterill 1675 — 3 — Con*t.él.tAharleroi, cap. 413 — 420 — 5 — — — imii. loi. Gosseiies, cap. 172 — 173 — i— 33 25 li'in. Tôl. Gosselies. d.v. 83— * 7 ) 25 9 50 fan.etarel.de Varsovie 215— 216-^- A, ) — Kiier-ie 123 - 130 - ï — 14 25 LneTrCie, pa'-t« de l'ond. 46 — 43 — (' ' r — biapcr.-Lou^'d.. Lit;^e 4o7 — 437 50 qv > — — — Haum-tfauit- Pierre 1425 — 14oS — p,, i — lia anzy. ori naire 1010 — 1015 — \- ) — ilomixein, capital 71 — >— 1020 — La Cr:>yéi'e, pn viiegiéc 160— w )— 2ii 5) La Croyer.-, ordinaire 82— ) — 30 25 La Louvi'Te(ii.-K. ,pnv. 142 50 j— 2.7 — LemperoMr. à Lie^e 395 — 400 — i 50 x8 — \l 1 tallurg. llainaut 161 50 165 — _a^ )— 150 50 Mét.estain . Douetz.priv. lo3 50 Hn i — . • [.estamp.D >n -i/.div. 143 50 oii i — 76 — Minerva Motors, cip. 198 — j.'j, 1 — •— — Monceau.St-Kiacre, cap. 250 — ! — 13 25 Oiivovaiai,OuspensK.,eap. 172 — Mi SERBIE ofl fié A la skoupchtina s£) La skoupchtina. a voté vendredi la loi su accordant une subvention aux invalides, va et la loi modifiant l'organisation de l'Ecole toi militaire pour le perfectionEeme'nt de l'instruction. „,l AFRIQUE pé Un combat en Cyrénaïque de Do Benghazi : A l'aube du 6 avril, la ^°î garnison de Bugazil a été attaquée par s e plus de 600 rebelles dont une centaine de cœ cavaliers et deux canons. Après s'être mise ! sur la défensive, l'infantene italienne a lei attaqué'les rebelles ù la 'baïonnette et les ]ee a mis en déroute, après leur avoir infligé pil des pertes s'élevant ù. une centa.ine de tués ou blessés. Au cours de cette attaque j* la compagnie Benghazienne a eu trois morts et six blessés, dont un officier lé- ^1 gèrement atteint. pa BRESBL te, la Le voyage du prince Henri de Prusse Le prince Henri de Prusse est arrivé à pl Montevideo, fl a été reçu à son débarque- le' ment par le secrétaire du président de la de République, le ministre d'Allemagne, l'in- (|a t.roducteur des ambassadeurs et la colonie ^ allemande. . JAPON ,tr' la La cérémonie du couronnement ajournée La cérémonie du couronnement a été f1' ajournée à 1916. 1IT Dans le ministère jiè On annonce que le conseil des An-ciens H a proposé à l'empereur de nommer # le de comte Okuma premier ministre. Si celui-ci le: ac.cepte, le baron Kato recevra très prona- ai blement -le portefeuille des affaires étran- gères. m X WV WlWVWWV\A,\VVVMWWWVWWVWVVWWVVVVV'VWV J ' J Voir plus loin r.os Derniè- ^ res Nouvelles de la nuit. p: de VVVVVVWXVVVVVVVa^VVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVV'VVV'VVVVVt^ Les HOÏSlSIiS IÉËUSS Les puissances et la Grèce On remarque avec satisfaction dans les cercles politiques de Vienne que le projet de réponse ù la Grèce, présenté par l'Angleterre, la France et la Russie, est dans la question des confins albano-grecs entièrement conforme aux vues constantes de l'ItaMe et de l'Autriiche-Hongrie. De Londres : Le gouvernement grec n; ayant, demandé m r puisvrncps s'il devait lo hâter ou retarder l'évacuation par ses la troupes des territoire attribués à l'Ai- gf ban.ie, on assure que la Grande Bretagne te aurait adhéré au point de vue autrichien d'après lequel l'évacuation 11e devait être aucunement retardée. O11 assure égale- y ment que le point de vue de la France et de la Russie serait identique, de sorte qu'on considère que l'unanimité de l'Eu- pi rope au sujet de la questioai des confins st sud-albanais est désormais réalisée. m A la frontière serbo-albanaise d< De Salonique : Tous les Serbes et Grecs Israélites jusqu'à l'âge (Le- 32 ans, de la SL région de Monastir, ont été mobilisés poair ^ diéfendre la frontière serbo-albanaise con- , tre les bandes de comitadjis albanais. De Duirazzu : Des informations reçues v( die Djama déclarent que les représenta- n1 lions dé la Serbie au sujet des incursions te de bandes albanaises à Banja sont com- ce plèteiment dénuées de fondement. Des trou- |r Mes ne se sont produits qiu'en territoire es serbe. m La question des prisoimiers serbes en Turquie 111 Le chargé d'affaires serbe à Constantino- n. pie, M. Georgevitch, a renouvelé jeudi auprès du ministre de la guerre les démar- : ches qu'il avait déjà faites à plusieurs re- J1 prises en vue d'obtenir la. libération des 10 prisonniers serbes encore détenus. On assure dans (es cercles serbes que r cette démarche a été l'occasion d'un incident entre ie ministre et M. Georgevitch qui insistait bruyamment pour obtenir la libération immédiate. Dans Ja soirée de jeudi M. Georgevitch a fait.une démarche analogue auprès du sous-secrétaire d'Etat vi aux affaires étrangères. fr al FRANGE S NOTES PARISIENNES lR A l'Odëon té On n'a pas donné. dL\ ans de sa vie à to une grande Maison sans qu'on ne ressente vivement, même en n'ayant plus aucun 0r lien avec elle, ce qui lui arrive d'heureux 011 de malheureux... .le rne suis donc af- *1' fligé sincèrement des circonstances qui ont m amené M. Antoine à abandonner, au mi- lieu de la saison, la direction de l'Odéon, m succombant sous les charges qui s'étaient accumulées. Les sympathies, du moins, au souvenir d'efforts qui ne furent que gé- £' néreusement imprudents, ne lui ont pas manqué. M. d'Estourne.iles de Constant, chef du aJ bureau des théâtres et commissaire du 81 gouvernement, a été appelé à parer au a( ■ plus pressé, dans une situation que le brus- a£ ^ue départ de M. Antoine laisse fort com- fIl Briquée. Il lui faut, à. la fois, beaucoup de ^■og-froid et beaucoup d'ingéniosité. 11 ®^vais à le voir, hier,.,et ce n'est pas tlr ■fcjielque émotion1 que j'ai pénétré dans ^^et qui fut le mien pendant si long- CQ Hwi j'ai passé tant d'heures labo- *!' le souci de lourdes responsa- ^^^^^^^^range impression ! 11 ine sem- cll .les années écoulé'es, que je' s0 la veille. Je m'étonnais que A-turien^^^^Busser.'t été changés de place, vénérable bureau-cylin- c'' (.•vei'pe'r-Lil^^^^L'té celui de Picard, aux J_£ Ovi'rpeit-Loi^^^^^rt l'Odéon était le » théâ- ' f v!$ï™jl00to3!^*| " •'« me demandais la Wo; ram^air.on^^^^Lé transporté dans une °r \\ oitramBaiborrai^^^^^ retrouvais tout à f-e qiréoccupations jour- ll Auvelai- Des instants d'in-(Gl. et Charb). ^^^Bfnais de bons sou- Clia-iemi ^^^Baisse évidemment rt oéna£ii»riTilé®léeS un loSls> même H Midi da U Russ.i« fficiel, où l'on a vécu d'une vie un peu lévreuse... Et l'existence du théâtre l'est ans cesse ! Les sentiments extrêmes s'y uccèdent. A quelques minutes d'inter-alle, on voit les choses sous un aspect out différent. Mais j'étais rappelé à la réalité par les ,liées et venues, par toute l'agitation d'une lériode de crise... Malgré toutes les légendes qui pèsent sur l'Odéon, il y avait bien 9ngtemps que la mauvaise fortune ne 'était abattue sur ce théâtre. J'en avais le œur serré. Si les murs de ce cabinet pouvaient parer, que d)e choses ils diraient ! Avec tous es directeurs qui se sont succédé là, demis plus d'un siècle, de combien de pro-ets ils ont été les confidents l Dieux fois n 1799 et en 1818, l'Odéon fut atteint patr 'incendie, mais cette partie du monument ut épargnée et les dispositions n'en ont >as beaucoup changé... C'est là, sans dou-e, alors que la Comédie-Française, pour aquelle l'édifice avait été construit, l'oc-aipâit, que Beaumarchais, après la triom->hale soirée du Mariage de Figaro, reçut es embrassades de ses interprètes, éblouis le leur prodigieux succès... C'est là, pen-lant que l'Odéon, par un de ses avatars, lonnait asile, sous la Restauration, à une roupe anglaise, que Berlioz rencontrait a tragédienne miss Smithson, pour laquelle il s'éprenait d'une fougueuse pas-lion... C'est là que le fantaisiste Liroux maginait, pour attirer la foule, la pré-endue découverte d'un manuscrit de Mo-ière... C'est là que, bien plus tard, Victor ïugo, chargé de gloire, recevait, le soir le l'éclatante reprise de Ruy Blas, en 1872, es hommages de ses admirateurs d'une uitre génération... J'avais commencé à constituer un petit nusée de l'Odéon, un musée de souvenirs... ['ai constaté qu'il avait été éparpillé. L'ar-lente activité de. mon successeur ne lui ivait pas laissé le temps de songer au Dassé du théâtre où il avait apporté sa foi ie révolutionnaire dramatique... Paul Ginisty. LUXEMBOURG ,1 „ a r. l'I?Tr.T n Rt?» nol orrcspondance particulière de I'Ftoilr Belge) e Luxembourg, 9 avril. Un sanatorium en Ardenne Il y a trois ans, M. Léopold Rischard, ntier à Wiltz, fit don à la Ligue natio-ilé luxembourgeoise contre la tubéreuse d'urne somme, de 812,500 francs pour . , construction d'un sanatorium. Ce beau | iste 11e tarda pas à trouver des imita-urs, et, à l'heure actuelle, la Ligue se ouve à la tête d'une somme de 516,000 fr. ii lui permet de songer à la réalisation i ses vastes projets. En faisant ce don, M. Rischard avait ex-•imé le dé'sir que Je sanatorium fût con- J ruit dans les environs de Wiltz. Le co-ité administrateur crut de son devoir de c > conformer aux intentions du généreux mateur. 11 vient d'arrêter définitivement ni choix, après de multiples recherches, ir un emplacement situé à 2 kilomètres f 5 la petite ville ardennaise, à une alti- r ide de 375 mètres et largement ouvert t ?rs le sud. Par ses soins, des arrange- c ents provisoires pour l'acquisition de Trains d'un tenant de 60 hectares ont été s inclus avec les propriétaires. L'adminis- 1 ation communale de Wiltz, de son côté, v ;t en pourparlers avec les communes H- r itrophes belges où elle compte capter des 1 m-rces pour approvisionner l'établisse- c ent d'eau potable en quantité suffisante, t L'établissement portera le nom de « Sa- c atorium Léopold Rischard ». Son coût s ;t évalué de 7 à 800,000 francs. Si les pré- 1 sioris de la Ligue se réalisent, elle pourra ,ger, d'ici deux ans, cinquante à soixante ( iberculeux dams son propre sanatorium, j a reconstitution d'un domaine forestier j national Depuis une douzaine d'années, l'Etat c 'and ducal a entrepris sérieusement l'œu- * 'e de la reconstitution de son domaine | irestier, lequel avait, été com])lèteanent 1 iéné pendant la première moitié du siè- 1 e dernier. Les acquisitions de bois sont 1 ites au hasard des occasions qui viennent J 5 présenter. Elles furent adaptées, dans L s années du début, aux ressources bud- Haires et le prix d'achat fut. imputé in- t igralement sur le budget de l'exercice af- °> rent. Ces transactions ont pris une certaine 1 îvergure dans les der'niers temps. 11 y 1 deux ans, l'Etat a acquis une grande par- 1 e d»u « Griinewnld », situé aux portes s êmes de Luxembourg, portant ainsi son jmaine à 609 hectares et sauvant en mê- e temps une des plus belles forêts du ç lys de l'âpreté des spéculateurs qui la lettent pour la. livrer au défrichement. Le ( )uvernement vient d'être autorisé à ae- j lérir, au prix de 312,500 francs, la forêt s te « Fiinfter », sise au ban de Berdorf et l Dpartenant à la commune prussienne voi- 2 ne de Bollendorf. Sous peu, le domaine r *tuel se trouvera donc considérablement grandi. Les fonds pour les nouvelles ac- ] lisitions sont fournis par des emprunts j les annuités inscrites au budget annuel l'article concernant la reconstitution du )maine forestier national. Il paraît, d'autre part, que le projet de 1-instituer un vaste domaine forestier na- Dnal dans la partie ardennaise du pays ' -t définitivement abandonné. Ce projet, J îi. avait été conçu à l'époque où l'avilis- " ment progressif des éc.orces à tan fai- ^ lit tomber les si nombreux taillis de chêne ^ ?s Ardennes luxembourgeoises à un prix irisoire, méditerait'cependant de retenir e ittention des pouvoirs. Si, d'un côté, ipération se présente comme assez avan- b geuse pour le Trésor, l'expérience prouve d îcore, d'un autre côté, que l'Etat a tort r ; se reposer sur les communes intéressées i I soin de la. conservation des forêts. ] II est interdit de reproduire nos cor-?spondances, à moins d'en indiquer ia r mrce. t fl. le sénateur Sam ligner lié naos 1 aGGitt d'auioiaole M. Sam Wiener, sénateur de Bruxelles, b a été tué vendredi, au cours d'un acci- 1 dent d'automobile. Il était dix heures environ, et M. Wiener passait dans son a automobile, le long de la rue de la Loi. ^ Soudain, comme il arrivait près de la rue ] du Taciturne, la charrette d'un blanchis- ^ seur de linge vint se placer devant lui. Pour l'éviter, le chauffeur donna un brus- , 1: que coup de volant ver» 1a. droite, et alla , malheureusement se jeter sur la voiture ^ motrice d'un tramway qui passait. Le choc fut des plus violents»; l'automobile J" fut culbutée, les vitres volèrent en éclats et le chauffeur fut projeté sur les pavés. Le ^ tram stoppa; le vvattma.n,les reeeveurs et les ^ voyageurs accoururent vers l'auto, dans f laquelle M. Sam Wiener fut trouvé éva- noui. On le transporta chez le docteur y Otlet, qui demeure non loini de là, -et le j praticien examina soigneusement le ï blessé : aucune plaie apparente ne fut c constatée, mais il était à craindre que des ^ lésions internes ne se fussent produites. ( Telle est la première nouvelle qui nous ç est arrivée au sujet de ce grave accident. ^ Les craintes qui y sont formulées ne devaient pas tarder, hélas! à se justifier. M. Sam Wiener a succombé, en effet, un c peu avant minuit, chez le docteur Otlet, * dont tous les soins devaient rester impuis- < sants. ^ M. Sam Wiener qui comptait parmi les n plus hautes figures de la politique et du n s, barreau belges était né à Bruxelles, îe :i- 18 août 1851. Il était donc âgé de 63 ans.* 35 Avocat à. la cour d'appel de Bruxelles' et •n avocat de la liste civile, il avait fait, ses ll- é.tudes â l'athénée royal et. à l'Université 16 libre de Bruxelles et avait été reçu doc-s" teur, en droit en 1873. L" Il siégea au conseil provincial du Bra-^ baint de 1881 à 1900 et occupa la vice-présidence de l'assemblée à partir du 6 octobre 1896. Il fut nommé membre du conseil su-périeur de l'Etat Indépendant du Congo . la 16 janvier 1895. Il fit partie de la commission " >de surveillance du Conservatoire royal lift musique de Bi-uxeUes de 1884 à 1900. Il fui élu sénateur de Bruxelles, le 27 mai 1900. TS On lui doit divers articles sur des questions juridiques et économiques et il pu-blda plusieurs ouvrages, parmi lesquels 1 ^ Le M mil Saint-Michel, Jersey, L'Engadine, e notes de voyage ; L'Exception de jeu et les opérations de Bourse. M. . Sam Wiener es était chevalier -des Ordres de Léopold, de Ja Couronne du Congo, des SS. Maurice !,s et Lazare, commandeur de la Couronne L ' d'Italie, du Medijidié, etc. e- ,r La nouvelle de sa mort tragique provo-m quera dans le pays entieir et tout partLcu-^ lièreanent dans le monde politique et d'ans ■ls_ celui du barreau la plus douloureuse émotion.Le parti libéral per.d en lui Nun de ses es plus' fidèles, de ses plus ardents et de ses lu plus autorisés champions. ) INTÉRIEUR :: ( r La loi scolaire 1 i et la Constitution 1 i La thèse de l'inconstitutionnalité se ré- I sout à dire que, dans la loi organique de l'enseignement primaire, il ne peut être i question des écoles privées. En d'autres s termes, on ne peut légiférer pour l'ensei- ( gnement libre. t L'objection d'inconstitutionnalité ne vise pas seulement l'inscription dans la loi du ( droit au subside pouir ces écoles ; elle vise toutes les dispositions généralement quel- ( conques qui s'appliquent à ces écoles. ] Jamais il n'a été dit que le principe du 1 subside était en lui-même inconstitution- ■ nel ; jamais .il n'a été prétendu que le gou- J verneinent n'avait pas le droit de recon^i naître par des secours et des subvention® [es services rendus par des écoles privé^^B ce que l'opposition soutient, c'est que 1^| ticle 17 de la Constitution fait obstaclî^B ce que les susdites subventions soient écrites dans la loi organique du service blic de l'instruction primaire. Libre au gouvernement de prétendi^H qu'il est juste que les services rendtu:^B par renseignement libre soient recon-^ nus et rémunérés ; la Constitution ne I lui défend pas de reconnaître ces ser- \ vices par voie d'inscription de crédits spéciaux sollicités annuellement des Chambres ; elle ne lui permet pas de le faire par voie de dispositions insérées dans la loi organique de. l'enseignement primaire car, constitutionnellementjla loi ne peut s'occuper que des écoles érigées en me du service public de l'instruction publique.C'est ici.qu'intervient la fameuse objection de M. Goblet consistant ù soutenir jue par les mots « l'instruction publique » les constituants, en votant le second paragraphe de l'article 17 : « L'instruction j publique aux frais de l'Etat est également ( régiée pa.r la loi », ont entendu dire : 1 en- ^ semble des écoles officielles et des établissements privés. j C'est donc une question de terminologie ;; 3ui se poserait ici. c Pour appuyer sa manière de voir, M. j Goblet invoque une loi hollandaise votée i peu de temps avant la révolution et qui .s spécifie que. l'instruction publique est c 1° celle procurée dans les écoles officielles ; f ?.° dans les établissements privés même c non subsidiés. 1 Et il triomphe. Voilà, s'écrie-t-il. ce que c l'on entendait par instruction publique en ^ 1830. ' s Triomphe éphémère 1 M. Goblet a bien soin de ne pas dire f pourquoi la loi hollandaise englobe sous c e vocable « instruction publique » les éco- y es officielles et les écoles privées. C'est jour réserver et justifier le droit, que le gouvernement s'arroge d'inspecter tontes es écoles, aussi bien privées que publiées. j. Voilà la raison d'être de la terminologie c employée. ^ Or, ce droit d'inspection étendu aux éta- [ glissements privés, les constituants le con- f la riment comme abusif. Ils repoussent ce i fégime détesté et, pour en rendre le retour s impossible, ils proclament le principe de \ a liberté de l'enseignement. 1 Et c'est à ce moment que les constituants ? luraient eu recours à la terminologie d'un L'égime abhoré ; ils auraient adopté cette j terminologie au moment même oCi ils t F étaient d'accord pour mettre' un terme £t-ses conséquences... A d'autres ! L'argument de M. Goble| se retourne contre sa thèse. Car, la préoccupation dominante étant d'assurer la liberté complète de l'enseignement,Ll est évident qtfe lorsque les constituants ont envisagé un enseignement qui pouvait être réglé par la. loi ils ne visaient pas des établissements privés. Ils ont dit • L'instruction publique donnée aux frais de l'Etat est également réglée par la loi. / ,4 Après la proclamation du principe domi-^^^ nant de IjAjj^rté de l'enseignement signifie ^^^Hj^Lpour la répry?uon f,ies U^^^^^H|^égler que J l'instruc-l'Etatpublique donnée l'ensemble *^es 11 ia. les contraire, ■ absolue ù tranchée. F instituants vernement ées, il doit? ^Ktitution. ■e terrain, il subtil. Vo.us a loi consti-ritaire de Ja il n'en est nt à subor-l'octroi dès Conteste^-t le droit de ? Contestez-îellement la rapport de que le pon-)side.s ait le mties librement acceptables et acceptées, alors d'ailleurs que les avantages accordés ont simplement pour but de permettre à la liberté de se développer dans des conditions d'égalité et de justice en harmonie avec l'esprit comme avec le texte de la loi fondamentale I » A cela, M. Louis Iluysmans avait répondu d'avance dans son discours du 3 décembre 1913 : « ... Ce n'est pas ainsi^ dit-il, que la question se pose. Il ne s'agit pas dans le projet de subsidier renseignement libre, il s'agit dç légiférer pour renseignement libre. Il s'agit de 1'organ/isar, de fixer les traitements de son personnel par une loi et de donner aux directions des écoles libres un titre légal, un droit permanent, sans, limite de temps, au lie*u de lui accorder dès subsides budgétaires, valables seulement pour une année... 11 s'agit de changer la situation précaire qui existe actuellement et de leur assure» un état stable, l'exposé des motifs le dit très nettement. Et, dès lors, les exemples qu'oui cite pour essayer de justifier le projet ne signifient rien. » C'est bien au mépris de la Constitution que le gouvernement prétend, par la loi organique de l'enseignement primaire, incorporer dans ce service public des établissements privés. Si cette incoirporatioii a été interdite par les constituants, c'est précisément parce qu'ils entendaiejit empêcher l'Etat de traiter l'enseignement privé ainsi que le traitait le régime hollandais. L'interdiction est formelle, absolue. Et l'on ne peut pour la tourner invoquer ni l'adhésion des écoles privées ni le caractère facultatif des dispositions insérées dans la loi. Celle-ci n'est possible, telle qu'elle est présentée, qu'après une re vision de l'article 17 de notre charte. G5' armée. — N' lOl

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