L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

1557 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 11 April. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/h707w6899w/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

fj^èmg Armée No 1265 G censs . aetacM 11 avril 1QSS L'ECHO BELGE I L'Union fait la Force. Journal daio4isSi©'<8 dis matin u«ia*<ai©ssîsî ew K[<oM£aîiic2e ■ i.i il !■■■! i ■ ■nu l .... -—- . — =xZ^SeJgZZ^-"—-~ Belge est notre nom de Famine. !g, Uiiium ,M * ^ Tnaates les lettres doivent être adressé^s^ au hureaa de rédaction: N. Z. VOOHBUHGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphones: 2797 et Ï77&. I Rédacteur en CSseï: Gustave Jaspaers. ( Charles Bernard,René Chàmbrf, Comité de ïî.-ili» et ion : ( Ëm||e palnparé. I Abonnement» : Hollande fl. 1.50 par niois. Eiranger f3. 2.00 par mois. Pour te* militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payablo par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Le Coup de Patte du Tigre. I M le combe Osanom avait attaqué M. Boiemeiiceau 0n lui imputant une démarche ■ Qu'il n'avait pas faite. „Czern» a menti , ■ s était contenté de dire M. Clemenceau ■ nuand on lui rapporta les paroles prononcées ■ a Vienne, M. Clemenceau, qui sa trouve sur I la front d'Amiens, autre chose à faire qu'a ■ polémiquer aveo un ministre autrichien. Sa ■fepcnse bourrue, dont la précision au demeu-Hraat ne laissait le moindre doute, etaitcom-I me le geste nerveux avec quoi 1 oïl écart© un KL importun. Mais le taon, est revenu à la ■Earge. Le tigre s'est fâche et voici un fa- Ineul coup de griffe qui, loin par dessus la chétive personnalité dix ministre, atteint dir ■Etemeaib sou maître, l'empereur Charles, lo clief du gouvernement français revèle qu'en mars 1917 l'empereur Charles, dans ii6 lettre autographe, a reconnu la légitimité des revendications de la France sur ■MIsace-Lorraine. B Nous ne savons pas encore, au moment ioù noua écrivons ces lignes, le retentisse -.'mont) que cette révélation a provoqué _ en {Allemagne. Ce» retentissement 6©ra considérable, à moins qu'on ne l'étouffé. Mais que censure intervienne ou non, voilà le ,,bril-jjfejant second" en bien mauvaise posture vis-Jvis du peuple allemand comme vi6-à-vis du » '' gouvernement de Berlin. Après que se fût déclenchée l'offensive .'du 21 mars, quand les armées franco-V Anglaises, fraternellement unies, tiennent Ktêto à la formidable ruée boche, que » la France et la Grande-Bretagne, ^une fflHbis encore, font appel aux suprêmes énergies de «leurs peuples pour ' conte-ffifepir l'invasion des barbares, M. le comte Czernin croit le moment opportun pour ^■onner un coup d'épaule à Ludendorf. ^ Ce qua n'ont pas pu faire ses cent divisions de ,,stosstruppen", c'est-à-dire séparer l'aT-r^inéa française de l'armée britannique, lui, H Czcrain le fera. Il lance le mensonge ,d'une demande de pourparlers de paix adressée secrètement à l'Autriche ]>ar M. Olemen-Wjpeau, dans le but évident d'éveiller la méfiance du peuple anglais. Et il se hâte d'ajouter aveo un air de triomphe: ,,Les ^Bourparlers échouèrent à cause des prétentions de la France sur l'Alsace-Lorraine. • •- ^Tous qui sommes les alliés fidèles de l'Allemagne, nous nous battons pour* l'Alsace-Lorraine comme l'Allemagne! s'est battue pour Trieste et le Trentin. ' ' ' 4 L'Autriche jous un peu trop sur cette cordo de'la, fidélité à l'Allemagne. L'air devient tout à fait agaçant quand il est destiné à troubler la cordialité qui caractérise ■'-.les rapports mutuels des alliés de l'Occi-Bdent. H. Clemenceau était armé pour crever la musette de Vienne. Que ne l'a-t-il fait depuis longtemps? C'est qy.'il importe êbien choisir le moment. Une attaque cote eût pu manquer le but. M. le comte yrndn vient de fournir à M. Clemenceau ^ l'occasion d'une riposte qui touche en plein. ■ Sans doute, quand l'empereur Charles, H dans un écrit, reconnaît la légitimité des ^■revendications de la France sur l'Alsace-B'Lorraine, il n'agissait sous le coup d'aucune B contrainte, ifl était sincère. Et quand l'em-Bpereur affirme que son ministre des affai- ■ res étrangères pense comme lui, nul ne dou-Btera de la parole impériale. Par conséquent Biles protestations de fidélité à l'Allemagne ■que l'Autriche multiplie publiquement ||| sont fausses et mensongères. L'Autriche ne Ensuit l'Allemagne que parce que l'Allemagne | l'y contraint. L'Autriche est prisonnière de l'Allemagne et, si les Habsbourg régnent à Vienne, les Hohenzollern y gouvernent. ■ Ceci, on le sait mieux en Allemagne s qu'ailleurs. Mais on no souffre chez le vassal aucune velléité d'indépendance. On n'y craint rien tant qu'un état d'esprit 1| do révolte propre à favoriser ces intrigues ■ qui ont toujours été le propre de la diplo-^fthatie autrichienne. La lettre de l'empereur, Bdivulguée par M. Clemenceau, en dit assez Bsur cet état d'esprit et ces intrigues, pour Bqu'cn ait le sentiment très net, à Berlin, Bquo l'Autriche est à l'affût d'une occasion ■ qui lui permettra de se dépétrer de l'allia-n-1 ce. Ce sera d'autant plus difficile qu'Hin-| denburg commande les armées austro-hon- ■ groises dont il a transporté plusieurs divi- ■ sions sur le front français. On peut croire» ■ d'après le6 sentiments exprimés par l'empe-Breur, que même si ces troupes sont bonnes, Belles ne se battront que médiocrement pour Bconserver à l'Allemagne cette Alsace-Lor- ■ raine dont elles se désintéressent. K Nous parlions de l'impression én Alle-■magne? Et en Autriche? Les journaux de ■ Vienne et de Budapest ont exécuté nombre ■ de variations sur le thème présenté par M. ■ Czernin. Pour eux la question de l'intangi- J; bilité des frontières d'e -l'empire allemand «çfc un dogme. Le sera-t-elle encore aujourd'hui? Et si elle ne l'est plus, ne demanderont-ils pas comment il se fait que des soldats austro-hongrois 6oient sacrifiés à des intérêt! purement allemands? Le peuple, lui, s g le demande en tous cas depuis longtemps mais il est entendu une fois pour toutes que les cinquante millions d'Autrichiens, de Hongrois, de Slaves, d'Italiens 1 et de Polonais c'est ce qui, dans la Double \ Monarchie, compte le moins. Charles Bernard. Croix Rouge de Belgique Vent 6 dû eau tes postales do pfojxt-gande patriotique ,,Appuyer pr, obtenir" au profit des oeuvres belges. Lesquelles? Chacune toui\ à tour, mais: à tout seigneur, tout honneur: ,, Vivent" nos jap-et dans ce but, premier k pour .i/y lit d'iiôp'kd 2,50 fl. Nos Internés. Nous recevons la lettre ci-dessous que nous publions d'autant plus volontiers que l'enquête ministérielle dont il est question nous permet d'entrevoir à bref délai la fin d'une légende jetant une ombre sur les fastes de nos régiments qui tous, à l'armée de campagne comme à l'armée» de forteresse, se sont acquittés à leur honneur d'une tâche surhumaine.Tous les bons Belges se réjouiront avec nous de ce qu'en fin justice sera rendue à ceux, s'ils n'ont pu partager la gloire de notre armée de l'Yser, ont, par leur sacrifice, permis à cette armée de quitter la position d'Anvers pour aller infliger un sanglant échec aux armées allemandes dans les boues de la Flandre. .Voici au surplus le texte de la lettre: 8 avril 1918 Monsieur le Directeur, Vous avejj bien voulu insérer ma lettre du 10-X-17, reproduisant, entre autres, cette phrase d'un article envoyé par „un interné" à „La Belgique" : ,,11 faut qu'avant la fin de le guerre un jugement soit intervenu, qui nous permette de rentrer la tête haute dans notre Patrie libérée, comme se sera le cas» pour les Anglais internés dans les mêmes conditions que nous, et auxquels le gouvernement britannique a, depuis longtemps, rendu pleinement hommage." Dans ma lettre je signaliais aussi que ce gouvernement ,,a, en outre, déjà rendu un ,,jugement relativement à l'expédition malheureuse des Dardanelles et à la perte de „KuC-el- Amara. " Depuis lors, diverses mesures prises par le gouvernement belge permettent de croire que celui-ci est disposé à examiner sérieusement, sans plus attendre, notre situation: d'abord, fin décembre dernier, l'annonce d'un relèvement de la solde des gradés et soldats, fin janvier, l'ordre d'établir aussi rapidement que possible une copie des rapports établis en 1916 par les commandants de troupes internées en Hollande, et de transmettre, aussitôt après, les originaux de ces rapports à notre ministre de la guerre. La copie en question est terminée, de sorte que les internés peuvent compter que, d'ici peu de temps (celui nécessaire à l'étude des dossiers transmis) ils seront enfin délivrés —-sans restriction, sans réserve, sans proposition incidente retirant ce que la proposition principale a concédé —• de la suspicion in-» juste jetée sur nous, au début, par des ignorants, et, ne Tombions pas, par des ennemis sournois de l'armée, démasqués, depuis par leur campagne en^faveur de la création de régiments flamands et de régiments wallons.Ce qui renforce encore notre espoir d'une solution aussi catégorique que juste et rapide, en ce qui nous concernee c'est la décision qui vient «d'être prise par notre gouvernement d'examiner immédiatement les titres à l'avancement des officiera absents du front, dont les officiers prisonniers ou internés en suisse. Il est vrai que la même décision stipule, en ce qui concerne les officiers internés en Hollande, que ,,l'examen de leurs titres à l'avancement est reporté à une date ultérieure" mais cette différence provient probablement du fait que le gouvernement belge était déjà en possession des documents relatifs aux officiers internés en Suisse, tandis que les nôtres devaient encore lui arriver. N ul doute pour nous que, dès nos dossiers à destination, nous serons traités identiquement sur le même pied que les autres internés.Nous, qui attendons depuis 6i longtemps* en serrant les dents, l'heure de la justice, nous éprouvons un véritable réconfort à la certitude que cette heure va enfin sonner, ce dont se réjouiront, avec nous, tous ceux qui nous ont fait crédit, en repoussant du pied les insinuations'aussi malveillantes qu'injustifiables proférées à l'adresse de l'Année d'Anvers, sacrifiée cependant qu'elle a été au salut de notre Armée de campagne. L',,î}cho Belge" a toujours été au premier rang dp ceux-là, dès la première heure, Monsieur le.Directeur, e.t noiis saisissons, pour l'en remercier, une fois de plus, l'occasion de cette bonne nouvelle qu'il accueillera, j'en suis persuadé, avec piaisir. Veuillez! -agréer, je vous prie, monsieur le Directeur, l'assurance de ma considération très distinguée. Un interné. . . La Belgique et la paix De la „Leipziger Volkszeitung" : L'écho qui nous vient de chez l'ennemi est ùn baromètre infaillible pour juger l'attitude du gouvernement allemand. Chaque heure que le gouvernement tardera à déclarer ouvertement et Bans ambiguïté qu'il ne veut rien de la Belgique, ni ,,garanties" ni engagements par traités, ni argent, ni territoire, prolongera la guerre. Car la Belgique est le vrai obstacle à la paix. La ,,Nation Belge" remarque, à ce propos que le gouvernement allemand ne semble pas encore près d'écouter cm conseils. La ,,Rhei-nische Wcstfalische Zeitung" morigène ,,les politiciens allemands qui trouvent juste une restauration complète de la Belgique sans aucune garantie'* et elle déclare que „le programme aveo garanties tracé par Hert-ling constitue le minimum des revendications allemandes à l'ouest.'? H y a m an 11 avril 1917: Les Britanniques occupent les hauteurs aux environs de Monchy le Freux. L'Argentine déclare se rallier complètement à Vattitud$ des. iïto.tS'JJnk vis-à-vis - M AlL&nçtgjtët " j En Belgique. La guerre m tribunaux belges. Les bureaux du gouverneur général Fal-kenhausen sont très occupés depuis quelques jours par l'organisation des' tribunaux allemands; qui doivent, dans la pensée du gouverneur provisoire, remplacer nos tribunaux belges et seront, concurremment aux tribunaux militaires déjà existants, et sous prétexte de rendre la justice, ohargés de terroriser nos vaillantes populations et de les écraser encore davantage sous un déluge de nouvelles et impitoyables rigueurs. Pour commencer et eu attendant l'arrivée des juges, qu'il se fait envoyer d'Allemagne et dont il escompte la sévérité, le délégué du kaiser a définitivement envahi et occupé le Palais de Justice de . Bruxelles, dont les soldats boches avaient déjà d'ailleurs naguère sali certaines salles de leur présence. Il a fait déménager lés cabinets occupés jusqu'à présent par nos magistrats, s'est emparé des dossiers qui se trouvaient dans les greffes et dans les bureaux des juges d'instruction et fait jeter sur le pavé de la place Poelaert tous les objets personnels laissés par les conseillers et les juges dans leurs vestiaires. Défense expresse est faite à quiconque de pénétrer dans le sanctuaire de la justice, dont l'entrée est interdite même aux magistrats belges et aux employés subalternes du Palais. Des officiers et des sou s-officiels boches ont déjà pris possession des locaux du tribunal civil et, conformément à l'ukase du gouverneur général, vont se charger de rendre une justice aussi expéditive que rigoureuse, en attendant que nous arrivent d'outre-Rhin les laissés-pour-compte des tribunaux allemands. Ce qui n'empêchera évidemment pas von Soden, gouverneur du Brabaut, d'administrer hebdomadairement des volées de condamnations à tort et à travers, au gré de sa sinistre fantaisie. Tout cela promet de beaux jours pour nos malheureuses et héroiques populations restées en pays occupé! Les avocats du barreau de Charleroi ayant pris une délibération aux termes de laquelle, à l'exemple de leurs confrères de Bruxelles et de Liège, ils s'interdisent jusqu'à nouvel ordre de plaider ou de comparaître, et cela en manière de protestation contre les abus commis à l'égard des magistrats belges par les envahisseurs, le hauptmann Fecht, qui est chargé de terroriser l'arrondissement, leur a aussitôt fait savoir qu'aussitôt après l'installation du nouveau tribunal allemand ,,il leur intimait l'ordre d'avoir à reprendre l'exercice de leur profession et à collaborer à l'oeuvre de la justice allemande" (sic). Faute de quoi il se verrait obligé, lui, konv-mandeur, de prendre à-leur égard telles mesures de rigueur qu'il croirait nécessaire. Comme il est plus que probable que lea avocats de Charleroi persisteront dans leur attitude, on s'attend pour un jour prochain à un acte de violence de la part des boches et peut-être à la mise en arrestation de tous les membres du barreau. Rien ne devant plus nous étonner de la part de nos ennemis, va-t-on ensuite obliger les malheureux qui auront à comparaître devant les tribunaux allemands à confier leur défense à des avocats teutons ? La parodie de justice serait alors complète. • * * À Namur le concierge du Palais de Jus-ties, ayant essayé d'empêcher les sbires boches de pénétrer dans les locaux judiqiaires, a été arrêté sur l'ordre du reître galonné qui, du fond de son cabinet de la place Saint-Aubain, gouverne la province, et sans autre forme de procès jeté en prison. Â nos lecteurs Beiges. Pour la troisième et dernière fois, nous présentons à nos fidèles lecteurs nos meilleurs voeux de nouvelle année. 1918 inscrira dans l'histoire du monde la date à jamais glorieuse du triomphe du Droit et de la Justice. Pour notre chère Patrie, l'année qui commence inaugurera aveo une restauration complète le début d'une ère de grandeur magnifique et de prospérité sans précédent. 1918 marquera io retour do nos souverains bien-aimés et de notre héroïque armée. Prépa-rons-nous à les recevoir dignement, nos vaillants de l'Yser et do l'Afrique, et pour cela, tenons bon malgré tout, soyons nous-mêmes toujours, ne transigeons sur rien, restons unis et Belges jusqu'au bout ! Déjà, à plusieurs reprises, nos ennemis eux-mêmes ont dû reconnaître ce que notre endu-ranco patriotique avait de superbe et notre dévouement civique de courageux et d'admirable. Ne fléchissons à aucun prix ! Quelle plus belle récompense pour nos. fils et nos frères que de retrouver après ces longues années de guerre et de souffrances un foyer belge comme avant, plus belge même qu'avant, un foyer où l'occupation teutonne n'aura laissé d'autre trace qu'un culte plus intenso de la Patrie, un amour plus ardent de notre chère Belgique ! (,,La Libre Belgique".) (Extrait du numéro du 5 janvier. 1918) A Bruxelles Un contrôleur des accises a fait dernièrement une descente dans une maison de la chaussée de Bruxelles, à Forest, en compagnie du commissaire dé police, où un nommé H.... avait installé une distillerie clandestine..,, au troisième étage! Le commissaire de police, a découvert deux cuvelles de matières en fermentation pour la fabrication de l'alcool, un fût contenant environ 60 litres d'alcool distillé et un matériel ru-dimentaire. L'alambic était fabriqué au moyen d'un chaudron en cuivre qui avait servi antérieurement à faire la lessive. On y avait soudé un dôme en cuivre auquel on avait adapté un serpentin fait d'un tuyau en çtairj, d'^pg pompe à bièj$ de cabaret. H.... était absent. On a saisi lé matériel, l'alcool et la matière fermentante. * * * < La nuit dernière d'audacieux malfaiteurs ont ^ brisé à coups de pavés la glace do la vitrine du \ magasin de tabacs et cigares de Mme veuve c D..., boulevard Anspach, et ils se sont emparés f pour environ 3000 francs de cigares, de ciga- \ rettes et d'une collection de pipes en racine do J bruyère, ] A Anvers ! Nous apprenons que M. de docteur Oscar ; Hulin a été arrêté par les boches qui l'ont ■ mis au, secret le plus absolu. { * * * J Parmi les firmes belges à Anvers mises ( sous séquestre allemand l'année dernière onj nous cite la firme H. Fastinig, établie en s 1887. ,• • a On annonce qu'une des plus belles pro- j priétéa do la région, le pai*c de M. Baelde, [ situé à l',,Hooglaeken", serait mis à la. disposition du O. N. pour la création d'un sanatorium pour enfants débiles. Plusieurs hautes personnalités du Comité local ont déjà visité l'établissement et en ont admiré les dispositions et l'emplacement.; A Liège M. Thoneau, l'ingénieur en chef, cc-di- 1 recteur des Ateliers Cockerill de Seraing, qui avait été arrêté par les Allemands il y a trois mois et enfermé à St-Léonard, a ! été remis en liberté la semaine passée. * ■* * Au Manège, rue Sur la Fohtaine, un théâtre d'opér'a a été ouvert sous la direc- « tion de M. Truyen, directeur actuel du Théâtre du Trianon, Au répertoire figu- < rent : Les Huguenots, L'Africaine, Guillaume Tellj etc. * * * Etre déleste de 800 marks et battu par dessus le marché, c'est uin comble! C'est pourtant l'aventure qui vient d'arriver à unsieur V..., qui s'était rendu dans un café tenu par deux filles de joie, rue de l'Agneau. < S'étant a perçu du vol dont'il venait d'être victime, il voulut protester, mais 'il fut mis à la porte avec force coups de pied et de poing, Aaa IPsisf® Walloîi Le magasin de ravitaillement de Bres-soux est situé vis-à-vis de la maison communale. La nuit dernière, vers 2 heures, M. C...., dont la maison est proche, réveillé par les aboiements du chien de garde, vint à sa fenêtre et vit quatre individus qui cherchaient à . forcer la porte d'entrée du magasin. Comme il criait: ,,Au voleur!" un coup de feu retentit et aussitôt les escarpes prirent la fuite^ Une épidémie d$ vols sévit aux environs de Jemeppe. On a volé des courroies au siège du Xhorré, du charbonnage des Ressaies; 30 kilos de tabac sur une charrette du messager D...., entre Liège et Jemeppe; 1000 kilos de betteraves au préjudice du fermier "VV....; des tuyaux en fonte au préjudice de l'entrepreneur chargé des travaux de rectification de la Meuse, etc., etc. * * * Le petit Eugène Martens, âgé' de 5 ans, qui jouait sur les fours à briques de la rue Bois-de-Mont, a dégringolé la tête en avant et s'est fracturé le crâne. w * * A Magnée on a volé une vache chez un. sieur Gathoye. Les voleurs, au nombre de six, ont été pincés vendredi à la gare de Fléron où ils s'étaient réfugiés dans un wagon. Ils avaient encore avec eux la vache voléb. Ces six individus doivent avoir commis quantité de vols de vaches dans le pays de Herve. Us ont été exposés à Fléron. La peine du carcan serait-elle rétablie? A Charleroi La grève a occasionné au charbonnage du Bois du Cazier, près de Marcinelle,. uni terrible acçident. Comme peu d'ouvriers y travaillent encore, un surveillant voulut manoeuvrer lui-même la cage de descente, mais, arrivé au niveau d'une galerie, il commit l'imprudence de sortir de la cage trop précipitamment; l'arrêt ne s'étant pas fait, il eut le ciorps horriblement coinçé entre les parois du puits; la tête du malheureux, ainsi que son thorax, furent complètement écrasés. On eut grand' peine à dégager de cadavre d'Aurélie Bayard, tel est le ntom de la victime, qui laisse une jeune veuve etji plusieurs enfants, * * * A: Erquelinne on a trouvé, le matin, sur les marches de la maison communale, le cadavre d'un foetus, qu'on y avait dépesé pendant la nuit. Un autre crime d'avortement, commis, comme le précédent, par suite de la misère générale, a été signalé à Grand-Reug. * * * La guerre fait des victimes même parmi les petits enfants. A Jumet, un gamin de 6 ans, Oscar R..., en s'amusant, dans la rue des Chiens, ramassa un objet; c'était malheureusement un explosif, perdu à cet endroit par les charrois allemands. Une explosion se produisit, qui emporta le bras de l'enfant et lui brûla horriblement la figure. La petite victime a succombé peu après, * "îf * Le Conseil communal de Liibercihies vient de décider de procéder à un emprunt de 50.000 francs afin de pourvoir aux nécessités de plus en' plus grandes du ravitaillement de la population. Le nombre des nécessiteux progresse d'ailleurs chaque jour davantage dans.toute" cette région; j^dis si prospère. La fête du Roi Albert en Hollande A Amsterdam, Une fois de plus, les Belges d'Amster-lani ont pu manifester leurs sentiments de oyalisme et d'attachement au Roi Albert, jrâce à l'Union Belge qui, lundi soir, a •rganisé une grande manifestation patrio-ique au Concertgebouw. Comme les mani-estations précédentes, celle de lundi der-tier fut un grand, un très grand succès, ^a foule qui se pressait dans la grande salle Lu Coaicertgebouw s'en est retournée réconfortée, vibrante de patriotisme, mieux irmée pour supporter les misères de l'exil. O'avoir obtenu ce résultat remercions les irateurs, M.M. le chanoine Heynssens et .'avocat Wijnen, ainsi que les organisateurs le cette soirée qui n'ont pas ménagé ni leur emps, ni leur travail pour assurer la réus-ite de cette manifestation grandiose. Aux premiers rangs des assistants nous wons remarqué M.M. Van der Aa, consul général de Belgique, Dekkers, vice-consul, îieburg, agent consulaire, le consul de France et Mme Maugim, les consuls l'Angleterre, des Etats-Unis, d'Italie, du Japon, et de la plupart des Etats alliés, M. \I. Walk et Coetermans, vice-présidents l'honneur de l'Union Belge, Sedeyn, prési-lent, le capitaine Amesz, commandant du groupe des internés belges, le lieutenant :olonel De Ridder et de nombreux officiers oeilgee, le R. P. Vermeire, aumônier belge, e professeur Cohen, officier de l'année :rançaise, etc. Après que la musique des internés belges, sous l'habile direction de M. De Smet, eût exécuté la ,,Brabançonne" et le ,,Wien Neerlandsch Blocd", M. Arthur A.-Sedeyn, président de l'Union Belge, fit une courte tllocution, remerciant les autorités de leur présence et remerciant tous ceux qui avaient collaboré à la soirée. M. l'avocat Marcel Wijnen prononça en-iuite le beau discours dont nous avons publié le texte dans notre No d'hier. L'orateur fut souventefois interrompu par les applaudissements chaleureux- du public enthousiaste.Cet enthousiasme, très grand déj ( J s'accrut encore lorsque le chaûoine Heynssens nonta à la tribune et les bravos crépitèrent ninterrompus lorsque le vieux prêtre don-oia en exemple l'admirable attitude des libéraux, catholiques et socialistes, qui ont îublié toutes leurs anciennes querelles pour l'être plus que Belles. L'orateur commence par rendre hommage au [loi et à la Heine, au Roi qui, d'ans ce coin extrême qui leste de la Belgique et dont il a >u faire l'inexpugnable boulevard de notre in-lépemdanco nationale, noius rappelle l'illustre roi Peiage qui, du haut des cimes neigeuses des rVsturies, préserva l'Espagne olirétiienna de .'inondation, arabe; la< Reine, infirmière en ihef de nos ambulances et de nos hôpitaux, qui ious apparaît comme le Génie même de la îharits, éclaire d'un rayon joyeux la sombre luit où nous nous débattons. Le Ciel n'accorde pas de pareils princes à un Dcuple qu'il veut abandonner ; nous qui avons léjà pour nous la Justice de notre cause, nous possédons encore dans nos augustes souverains une seconde et sûre promesse de victoire. Oui, de victoire! A ceux qui pourraient perdre courage s'applique absolument la question de. l'Evangile : homme de peu de foi, pourquoi avez-vous douté?1 A prendre les îhoses au pire, et dans l'hypothèse tout à fait inivrai.sam.biiia.ble que l'ennemi vaut à l'emporter sur la terre ferme, le dernier mot se dirait ïur mer; et c'est nous qui l'aurions. Nos forces maritimes no sont-elles pas triples au moins des forces maritimes allemandes ? Cela étant, il ne nous reste qu'à nous mettre en mesure d'utiliser îe triomphe et de refaire une Belgique plus belle et plus prospère que jamais. Ce relèvement est an prix de l'union patriotique. Catholiques, libéraux et socialistes l'ont, bien compris, et, coupant court à leurs anciennes querelles, ont fait bloc conitref l'ennemi c;om.m.un. Pourquoi ne pe.ut-on pas en dire ; autant de certains flamingants et walitinganits ? , Pour rappeler un mot célèbre, la querelle des : langues, voilà l'ennemi à cette heaire. Le Roi nous a vainement convié à en remettre la solution à des temps meilleurs. Et voilà que cor-tains Flamands ont été assez aveugles pour nous imposer, de concert avec l'envahisseur, la séparation administrative ! Ah, il sait ce qu'il fait l'envahisseur, en leur octroyant ce présent funeste ! Et cela seul, qu'il leur vient de lui, devrait leur ouvrir la> yeux. Le Gouvernement les avait assez avertis cependant- du piège qui leur était tendu en répandant l'éloquent symbole que vous savez. tJu arbre magnifique, dans lequel un sou-daaid coiffé d'un casque à pointe enfonce à coups redoublés le coin fatal de la division ci au-dessous ces paroles: pourra que je puisse les désumir. La séparation administrative est en effet le premier pas vers la dislocation de la Belgique. Immédiatement, d'ailleurs, elle est pour les deux pays, flamand et "wallon, une cause certaine de lamentable affaiblissement. Avant la guerre la Belgique faisait par sa merveilleuse prospérité l'admiration et l'envie du monde entier. C'est que, sur le terrain économique au moins, elle mettait en pratique sa devise nationale, l'Union fait la Force. L'agriculture, le commerce et l'industrie coopéraient intimement sur tous les points du pays. Quoi d'étonnant que, petite par son territoire, la Belgique fût devenue grande par ses oeuvres ? La séparation administrative favoriserait-elle cette coopération PQni ne voit qu'elle ne peut qu'entraver l'essor de la prospérité publique? Et depuis quand est-il sage d'innover, lorsque! tout va pour le mieux? Et pourquoi cette innovation ? Parce que nous ne parlons pas la même langue ! Mais n'y a-t-il donc plus d'autres questions que cèllo de la langue? Et les multiples intérêts, les intérêts vitaux de la nation y sont-ils subordonnés? Flamands, aimbns notre langue! Mais sans oublier le mot si juste des anciens : Prius vive-rets et dein philosophare, d'abord vivre et puis philosopher. N'est-ce pas d'élementaire bon sens? Qu'importe la culture littéraire dans un pays appauvri? Ventre affamé n'a. pas d'oreilles. Mais, que dis-je ? La prospérité n'est-elle pas la condition nécessaire de la culture des arts et des Uettres? Ont-ils fleuri jamais autrement qu'à la faveur de la richesse publique? L'apogée de la civilisation flamande n'a-t-ello pas coïnoidé avec. ce développement industriel et commercial do nos provinces, qui faisait ap-peler Philippe le. Bofl le : grançl-duQ,4'Qçcident ?. Nos provinces wallonnes et nos provinces flamandes sont donc également' intéressées à tous les .points de vue à s'unir -aussi intimement que* possible. D-\,à notre grand Flamand Jacques Van Arteveldo l'avait entrevu d'un coup d'oeil génial. L'union ne put sa réaliser qu'au siècle suivant: mais elle était si naturelle qu'elle lut définitive sous les différents régimes qu'elles eurent à suur; la Flandre et la Wallonie ne cessèrent do se compénétrer d<^ plus €<n plus. Ensemble elles poursuivirent; do toutes leurs forces, trois à quatre siècles durant, leur ' idéal commun d'indépendance, jusqu'à ce qu'elles aient constitué en 1830 cette Belgique, semblable à un fruit mûr _ tombé de lui-même dans les mains des puissances européennes. Depuis lors elle s'est fortifiée chaque jour par la fusion sans cesse croissante des Flamands ët des Wallons; et elle est devenue ainsi une nation aussi compacte efc aussi homogène qu'aucune autre que ce soit. Et voici que, baptisée en 1830, la guerre achève de la confirmer dans son propre sang, dans ca sang flamand et wallon que le sol belge a bu partout à flots mêlés. Qu'on cite un peuple mieux unifié que le peuple belge.. Flamands et Wallons sentent également battre en eux l'âme belge. Combien de nations forment un corps mieux constitué et aussi plein de vie? Que si les s:ècles ont tisse sa robe mi flamande et mi wallonne, la Belgique n'est pas désunie pour cela. Comme celle du Christ cette robe est sans coutuse. C'est le caractère diGtiinctif et la physionomie propre de la Belgique de réunir en elle deux civilisations différentes et de s'en approprier les meilleurs éléments dans une îndissoluble synthèse. Ne déchirons pas sa rolxs sans coutures ; elle lui est tellement identifiée que ce serait la déchirer elle-même. Arrière donc1 la séparation administrative! Arrière la querelle des langues! Serrons les rangs à l'appel de notro grand Roi Albert, sur qui sont fixés en ce jour les regards- de tous les Belges, où qu'ils puissent se trouver. Voyons-le, là-bas, dans le lointain, brandir }p dra.pup.u n-aitioànail en sipne de raiLLiement et de concorde I Entendons-le qui nous crie de toute son âme: l'Union fait la Force! Jurons-lui que, Flamands ou Wallons, nous sommes et serons toniours Belges avant tout, Belges comme en 1830 et Belges à jamais. Lorsque M. Heynssens descendit de .la tribune, toute la salle debout l'acclama» longuement. La partie artistique de la soirée mérite également tous les éloges. Melle Céline van Leeuwen est une jeune cantatrice qui, dans le ,,Pardon de Ploërmel", a fait valoir une très jolie voix; Melle Irma Lozin, du Théâtre français de Gancl, a été fortement applaudie en interprétant ,, Carmen" et ,,Samson et Daiila" et le succès obtenu par M. Chris de Vos fut très grand en ,,Adid:io" et ,,Benveniuto". H en fut de même de M. van Yzer, un jeune pianiste d'un talent très réel. Un mot spécial pour M. Jos De Klerk, le compositeur anversois déjà très connu, qui a dirigé avec maîtrise un choeur, ,,Hosanna Albert' ', qu'il a composé et qui fut exécuté à la perfection par une trentaine d'amateurs venus d'Haarlem et parmi lesquels M. De Brabander a fait valoir sa belle voix de baryton. La musique de nos internés a récolté également une grande part du succès par ,,Polonaise de Concours" et ,,Concerto pour Clarinette", qui permis d'applaudir lea solistes M.M. Simono, Dehousse, Van der Vorst et Detournay. De nombreuses dames et jeunes filles ont bien voulu se charger de la collecte qui a rapporté une très belle iomme pouy les oeuvres de bienfaisance. A l'issue de la fête, M. le président Sedeyn a envoyé le télégramme suivant à notre Auguste Souverain: A Sa Majesté le Roi Albert, Panne, Belgique. L'Union Belge d'Amsterdam, réunissant toute la colonie belge d'Amsterdam en une manifestation patriotique à l'occasion de l'anniversaire de Votre Majesté, présente respectueusement l'assurance de son inaltérable dévouement et de sa fidélité à Votre dynastie et à la Belgique. A La Haye, Ce n'est pas sans se sentir étreint d'une émotion bien vive que les Belges résidant à La Haye saluèrent à nouveau la date du 8 avril. Quatre ans d'exil bientôt ! Pour la 4e fois, c'est en exil que l'on fêta l'anniversaire du Roi ! pour la 4e fois, on écouta, le coeur singulièrement serré, la gorge contractée, des discours vibrants, empreints du plus noble, du plus viril patriotisme. Pour la 4e fois, on acclama de généreux et talentueux artistes, heureux de collaborer à l'éclat de la soirée. Et, pour la 4e fois, les fidèles, recueillis et graves, se rendirent en la chapelle Grceriensteiii, où l'on chanta le Te Deum, en l'honneur de notre Roi l Et aujourd'hui encore, comme les années •précédentes, la cérémonie profane — si j'ose mj'exprimer ainsi •— et la cérémonie religieuse, agirent sur les esprits comme un coup de fouet; on communia dans une foi commune; les timorés, les faibles, les pessimistes en revinrent réconfortés, le coeur gonflé d'espoir; les autres, et quoiqu'on en dise, ce sont toujours les plus nombreux, y trouvèrent l'occasion, de donner le plein essor à leurs belles idées. De tout leur coeur, ils soulignèrent de bravos approbateurs les superbes discours prononcés avec une conviction profonde, " une éloquence» communioative par M. Boom, professeur agrégé à l'Université d'Utrecht, et par l'avocat Aug. Dupont, président du Comité belge, de La Haye. Le premier, en flamand, fit l'historique de la guerre; il adressa aussi aux prisonniers en Allemagne, aux déportés?» à la population civile demeurée au Pays et à nos vail-.îants soldats un hommage ému. L'allocution de M. Boon fut souvent intsrro?#ipue par de longs applaudissements, qui, à la fin, se gcJT.fièrent en une véritable ovation. Quant à M. Dupont, il coïuiaît tout l'art _etjJe prestige, de,la ggn, discours

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes