La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1405 0
13 februari 1918
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 13 Februari. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/610vq2tj5h/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

werortam ■ « « y ■-_ prix des abonnements I moU(térr., mars), Ir. 7.60^1 moi3(iérr.) <r. 3.80. i« demanda d'abonnement <ont rsçwM'<*°lus^ -«•«•< '""" '" b"™a"r"!%/ah'o "n'-,w.:tl doivent Les réclamations concernant les abonne are adressé exclusivement aux bureaux de poste. ADS'KlSnUTïOK ET REDACTION: B„„,i,g^n«-Herb«5.P<.las»r«l. 31. Bruxelles. LABELGIQUE PRIX oês annonces Petites annonces, la ligna, fr. 1.00. — Réclames avant les annonces, la li^ne, ir. 2.60. — Corps du journal, la ligne, r. 7.50. — Faits divets, la h^ne, lr. 5.C0. — Adcroloyie, la iigae, ir. 3.o0. — Loin tes iJeoeurs, Avis de sociétés, Annonces notariales, la li^ne, lr. 2.U0. Ôurcaui de 0 à H Heures. direction et Administration ; £j; £ .V Vii °e-** »OS MORH86EE, DIRECTEUR 6ar>aErr ^tof^-;.i i »ata—hbbb—B— LA GUERRE 1,28ô° jour de guerre Bien à signaler. . o — (Négociations de paix Berlin, 12 février : Du „Bcrtfucr lageblatt" : M. von Kulilmann et les mem1 res de i délégation allemande ont quUtP lir&st-Litovs liie^ ils arriveront cet- après-midi Berlin Le oomto Cacr-in e<: ses collaborateurs ou aussi quitté Bresfc-Litovsk hi r soir. ♦ * ♦ Berlin, 12 février : [ L0 „Lokal Anzeigcr1' dit qu'il ea vea I Semblable qu'en ce moment M. vota Kuh t matin est en route pour Uerl"a et M - Trotai-« pour Pétrogract, et» que le rôle histori lue (] | Brest-Litovsk est clos pour un tenais assc I l0DS* , * * Berliït, Il février : Les délégués allemands et rns'e-, réuni à Pétrograd, se sont mis d'accord au sujc | des prisonniers do guerre reconnus inapte [ à tout servies ultérieur et qui seront dan r un bref d-'lai renvoyés dans leurs foyers. Un accord identique a été conclu par 1 gouvernement russe aveo les gouvernement austro-hongrois, ottoman et bulgare. Vu la pénurie des moyens de transpoil en Russie, il se pourrait que l'exécution d cefcto mesure souffri' quelque rekucl. ma on estimo généralement que cos difïiïult pourront être surmontées. ♦ * Berlin, 11 février : La ,,National Zcitung" annonce que 1 travaux des commissions économiques d Puissances Centra es et de l'Oukraine a i ront lieu à Berlin. » * * Sofia, 12 février : A la Sobranié, le ff. de chef fc' «abinc M. PcohicfF, a donné lecture d'un té] | gramme de M. Radoslavof, chef do la dép J talion bulgare à Brest-Litovsk, portant A 1 connaissance du cabinet les déclarations o t d'légués .russes concernant, la cessation < | Véau do gfnerrw avec la Qaaâru-plicc, ain R que la démobilisation imméd ate des txoup fl' russas sir tous les fronts. M. Badoslav félicite le gouvernement et le peuple bc , gares de ce que la paix est bien près de conclure avec la lîussic. * • * La Haye, 12 février : La nouvelle de la conclusion prochaii ' de La paix avec la Russie, mande-t-on ; „Tagliche Rundschau'', a été portée il connaissance du public hollandais par 1 F éditions spéciales des journaux. A la BourSi le change du mark allemand et de la coi ronne autrichienne en a été tris favorabl ment influencé. La presse estime général ment que la, décision prise par les maxinu listes doit être considérée comme un événe ment d'un® importance mondiale, de nafur à nous rapprocher sensiblement de la par générale. Au sujet do sa signification poli tique, on çeut dire que c c;t là une pai? qui a été imposée par les victoires aile mandes. La force des armes allemandes cl austro-hongroises ont en effet brise la résistance de la Russie et l'empressement avec lequel MM. Trotzlci et Lénine ont. replié armes et bagages, dit le „Niouwe Courant", sembla indiquer que les bolohevis>:e> ont entrevu qu'il était préférable de conclure une paix favorable avec les Puissances centrales avant que les choses prennent une tournure inquiétante. Quoi qinl en soit, la • conclusion de la paix aura pour l'Allemagne une signification d'une importance capitale, non pas seulement au^ point de vue militaire, mais aussi au point de vue diplomatique et économique. Le „Vaderland", de son oôté, insiste sur l'importance toute particulière do la conclusion de la pa'x au front de l'Est. La paix 1 aveo lu Russie, écrit co journal, signifie r que désormais il est impossible d'affamer F l'Allemagne; son ravitaillement et son com-f merce extérieur vont s'améliorer die mois en mois, tandis que la guerre sous-marine est en train de sayer les bases économiques de l'Angleterre. A ce point de vue, la conclusion do la paix doit être considérée comme un événement historique de première importance. Il s'agit maintenant d'amener les Russes à signer le traité de paix. T1 n'est pas étonnant que Af. Trotzki et ses partisans n'ont pas cru encore pouvoir procéder à ce e signature du traité de paix. 113 devront, avant de passer par là, abandonner leurs théories et se soumettre aux conditions qu il plaira aux Puissances centrales de leur imposer. Dans c.§ conditions, ils devront renoncer à leur idéal concernant la conclusion d'une.paix générale sur des basent démocratiques et lorsqu'ils se présenteront à Pétrograd, porteurs des conditions do paix, il se pourrait parfaitement que ies soviets renoncent à les reconnaître pour leurs chefs. Et, cependant, le peuple demande à cor et à cri la conclusion f'b la paix à n'importe quelles conditions. Parlant da la possibilité d'une paix pro-chnine & cpnclure avec la Roumanie, le mémo journal fait entrevoir ou© les négociations à ce sujet ne tarderont pas, l'arri-v^e de Averescu au pouvoir étant tr£s significative cet éigard. Genève, 10 février : * Du »,Journal de Genève" : — ïî .est permis do 'iiro que la paix a>ec 1 Oukraine enlève aux Puissances Centrales îes graves soucis du ravitaillement; en ou-'re, elle leur permettra de réorganiser & leur guise l'est de l Europe- D'autre part, cettg première paix, bien qu'elle soit iso-°, a un© grande importance au point rc vue de la r^crc^ssion moraie et de la fascination qu'elle exercera sur le>s peuples." La guerre sous-marine 11 y a eu un an, le ier février, qu'avec la pye-?ne ^arra^e * été ouverte la guerre illimitée dea sous-maria». publie à cette occasion une sta-'que basée sur des données officielles alle-an es et qui ont en grande partie été confirmées ghUse68 D°UVe^^s recueillies dans la presse an- ioîl'aprè8 .^tl® statistique, depuis le xer février à l'F ♦ nJ1'^on8 de tonnes brut ont ét<5 enlevées flottfl11 en un P€u m0'05 de la moitié de la Daa anglaise au début de la guerre, romm»! I , le double du tonnage de la flotte tanm ad a emand«, environ un cinquième du Tr. 8lTDdial ^ !«"'« '9-3-carioiL en bloc' vaIe"r des vaisseaux et envol» ,?DS cou'^> s'élève, sans tenir compte des i;... ce valeurs précieuses, à environ 3a mil-"d?,au cours de paix. la ^ a^oute au chiffre ci-dessus les résultat* tUitéa8?61^0 8°U3 marin« depuis le début des bce-> e tonnage anéanti au 1er février 1318 s'élève à plus de 14 millions de tonnes. Eu tenant c compte, en outre, que la majeure partie des flottes q commerciales des Puissances Centrales a disparu j de la circulation, on pourra se faire une idée du , tonnage supprimé et s'expliquer la pénurie crois- ( santé des moyens de transport par mer. > * * * . La statistique en question examine dans le dé- f tail les chiffres ci-dessus et les conséquences qui ^ en découlent pour le ravitaillement militaire et civil de l'Entente. D'après les registres du Lloyd, le tonnage mon- 1 dial des navires à vapeur et à voile de plus de 100 tonnes s'élevait le 1er juillet 1916 à 43 mil- E lions 384,000 tonnes. Ont été coulées jusqu'à cette date (les régis- I tres en question n'en tiennent pas compte), 445,000 c tonnes; 6 millions de tonnes servent au cabotage, h Il ne reste donc pour le long cours que 36 mil- c 940,000 tonnes. 1 Jusqu'à fin janvier 1917, ce chiffre,_ réduit par suite des pertes de 3,085,000 tonnes, accru de , 1,190,000 tonnes de constructions nouvelles, s'est L trouvé ramené à cette date à 35,044,000 tonnes. Il c résulte de la Statistique anglaise et d'indications r provenant de sources sûres, que le tonnage à la , disposition de l'Angleterre, de la France et de ^ | l'Italie était, tant pour le service civil que pour le service militaire, de 24,650,000 tonnes. C'est sur ce chiffre que table la statistique en 11 question pour examiner les perspectives de la L guerre sous-maxine. Nous ne saurions suivre la démonstration dans r le détail; elle tient compte dans une large mesure 2 des constructions nouvelles, s'appuie sur des do- j cuments anglais en partie officiels et aboutit aux j; conclusions suivantes : j Tonnage à la disposition des Puissances occidentales (Angleterre.. France, Italie), en millions rj de tonnes : c i'rfév. 1917 ierjanv. 1918 xor juil. 1918 Fin 1918 1 24.65 19.61 17.51 I5-41 r Si l'on veut se faire une idée de la situation, dit le rapport, il faut considérer les quanti.es iinpor- t: tées on tenant compte que, d'après les indications n officieles anglaises, 60 p. c. du tonnnge Sont con- j sacréï aux transports militaires. (, Le tonnage à la disposition de la population civile de l'Angleterre, de la France et de l'Italie est de : . I i'r fév. 1917 ierjanv. 1918 ior juil. 1918 Fin 1918 * 15.3 * 12.7 10.6 8.51 . Quantités importées par les mômes puissances : i'rfév. 1917-ier janv. 191S ier juil. 1918 Fin 1918 90.0 70.0 59.0 48.5 C Pourcentage par rapport au 1er février 1917 : (! Ier janv. 1918 icr juill. 1918 Fin 1918 ^ 77-7 65.5 53-3 Si l'on considère, conclut l'étude en question, la pénurie d'importations qui se fait sentir actuel \ lement en Angleterre et s^s conséquences, on pourra se faire une idée de l'effet produit par une " diminution progressive de l'importance de celle qui a été indiquée plus haut. ' En prévision dea objections qui ne manqueront 1 pas d'être faites aux chiffres mentionnés, l'étude v montre par un exemple typique que les données s officielles allemandes ont été confirmées ultérieu- 1 renient par l'adversaire : d'après le journal j américain Public Lcdger, sir Maclay aurait déclaré lui-mêm^ que, depuis le 1er février 1917, la guerre sous-marine, durant une période de sept mois, a détruit plus de 5 millions de tonnage com ( mercial anglais et presque 1 million de tonnage c ennemi et neutre. Or, le calcul des indications officielles allemandes pour Les sept mois de mars » à septembre donne 6,152,000 tonnes. L'auteur de l'étude croit pouvoir conclure des V données statistiques et des conséquences qui en 0 découlent que la guerre sous-marine atteindra le 8 bat qu'elle visait. r Berce» 11 février : On annonce, au sujet du torpillage du vapeur „Duca de Gcneva'% que lo sous- ^ marin l'a torpillé à un mille environ dt; la Ojte, viïj-à-vis du pharo do Canot. La torpille est entrée dans la salle des ma- (' chines. Le vapeur a tiré trois coiups d'o oa- J- non sur le sous-marin sans lo toucher. Lo '-! nombre des survivants arrivés dans un port espagnol est cîo 140; il y a eu plusieurs morts et blessés. " * * * 0 New-York, 11 février : ° A la suite du torpillage de plusieurs 0 navires espagnols, la Compania Transat- CJ lantica a donné ordre à ceux de ses navires 8J qui se frouveiit dans les ports amerioains de 1 no pas les quitter. Le grand vapeur „A1- phonse XIII'', qui était pr'fc à. pa. t'r e! a avait 250 passagers à bord, *a été aupsi j* retenu. j EN ITALIE Lugano, 11 février : g De la ,,Tribuna" : g: — A l'ouverture de la Chambre, outre MM. Orlando et Crespi qui donneront des t-explications sur le ravitaillement de l'Ita- n lie par les Alliés^ M. Sonnino et lo gémèi- dj ral Alfieri, ministre de la guerre, prendront ni La parole. di „U est question de prolonger les pou- lo voira des députés dont le mandat vient à ét gxpir&ftion en automne prochain. p< ** * do Rome, 11 février : m Du „Giornale d'Italia" : a — Le ministre dès affaires étrangères g< era sans doute une nouvelle déclaration sur 1\ es buts de guelTe,', te: Certains journaux, enfcro autres la „Epo- R ï.'i", de Milan, qui a des attaches avec M. to Orlando, demandent La publication du Traité le Loutres conclu entre les Alliés «t T Haie.* * * or Rome, 11 février : de Le ministre de la guerre a pris des mo de Jures sévères contre les embusqués. Il a pc îotammant décidé que les officiers qui n'ont en >as été au feu doivent aller relever leurs m iamapacfes au front. ti< » * » la Milan, 11 février : ltl L'anarchiste Monticelli, secrétaire du Co- pc litô d'action anarcliisto international et ét nembra du Comité de la Fédération des s^ n- de licats ouvriers, a étA arrêta. mi » * • ^a Zurich, il février : La station sismogra^hiquo suisse a onre-;istré vendredi soir, à 5 h. 50, unie 53cous.se ismique assez violente dont le siège devait m< 0 trouver à quelque 560 kilomètres, proba- se lement au stud-est des Alpes, sur la côte Lalienne ou croa-fe. eo: • * * * Londres, Il février : nii Uni radiogramme annonce quo le Vésuve 00 st en éruption. EN AMÉRIQUE Berne, 10 février : , On mande do New-\rork à l'édition pari- l'C ienne de la ,,Tribune'' d"e Chicago : —- A0 Je sénateur d^'mocrate ChambOrUin , dans la séance de la commission du Con- rès chargé)® db l'enquête sur les conditions < a l'équipejncnt de l'armée américaine, re- roclié au secrétaire d'Etat Barker d'avoir ;<ie îduit le peuple amér'.caiu en erreur au val ijet dfes effectifs américain» disponibles et r«Hs à s'embarquer ei d'avoir clit à ce «ujei 1 ne fioufc était pour le mieutx cans lo m cil- 1 vr des mondes. bli M. Baker répond qwe Xe£ troupes améri- a———p— caines eu France sont pourvues de tout ce ju& qui leur est nécessaire. S'il nfa pas parlé en jusqu'à présent do la situation assez pre-caire do l'équipement des ti-oupes dans lc-3 ( camps de formation, c'est pour ne yftS jo*er ] rinqiuétude parmi lo peuple. Quant aux gn< doutes exprimés j>ar la commission ré^itive- aut n»ent t l'équipenient complet des tpoipes vrc américaines au front français. M. Bakei vir cou vient que les plansi en ce qui concerno vei plus spécialement l'artillerie, sont suscepti- r^a bl-ïs d'amélioration, mnis ajoute qu'il n'y a pas lieu d'avoir la moindre inquiétude. 5 M. le sénateur Wedyworth dit Lne le» ï Etats-Utis vont se trouver, pendant le pro- leg chain semestre, obligés à des prestations par bien autrement lourdes que celles qu'ils ont pre connues depuis les neuf mois que (Jure déjà haï la guerre- Pai La commission Ox.pr'Uie, d'au!re part, ses G a profonds regrets do la décision du départe- s e ment de la guerre de refuser le type du gr£ ca,noii de 24 cent, et la fabrication des mu- la nilions à utiliser pour ces pièces, quoique rus le pays dispose amplement des usine» néces- pri saires à celte fabrication. AI. Baker convient quo «on ct.'parfc^ment n'a pas jugé utile de proposer aui Congrès en 1916 des mesures proparatodres ^ la I guerre, les EbUs-Unis étant convaincus quo, ( malgré les offensives allemandes, l'état de guerre pourrait être évité. 11 reconnaît au- kea jourd'hui qu'il eut été utile die prévoir lo a t pire et d0 commencer les préparatifs gi'cr- ma riers. me A une question ponant sur la date à la- des quelle l'équipement des trou[)C3 dans les réu camps de formation peut ôtre entrevu^ M. off( Baker répond ne pouvoir donner une assurance formelle & cet égard. I La situation de M. Baker comme socré- 1 tairo d'Etat est trvs menacée et sa retraito no sera il pas de naturo à consolidier lepres- En: tige du président Wison, qui désire le main- M.. tenir au pouvoir. 1*° q. rp* imj Les événeînenïs de Russie me « j Paris, 11 février : 1 D'après des nouvelles de Russie, le pays zo\ est en proie à une anarchie complète. Près- Te que toutes les usines sont fermées. Lu po- les pulace pi'le les églises. Le nomeau di'cret ser du gouvernement de Pétrograd interdisant ten les communications télégrapltiqucs aveo la la province est très comment'?. Malgré la si- pre tuation d« sesp'r'o do Ja Russie, 10 gouver- d'à nement maxima.i.t > continue une propa- En gar/Je ardente à l'étranger; il a envoyé des en fonds en Suède, eu Norvège et au Dano- à, ; mark pour provoquer des mouvements ré- mo volutionnaires et travaille dans le même goi sens eu France et en Angleterre. On dit aec qre l'influence des maximalistes se fait tou- des jpurs sentir à Wilna. ie * » noi Pétrograd, 11 f ' vner ; ^7 r^a nuit du T février, des hommes armés |,ie ont ponéiré dans l'église de la Bésurrection I et 1 ont miso au pillage. Après un violent saL combat, ils ont été dispersas iw.r des tirail- à, leurs lettois. Dans plusieurs quartiers 00 la r,et ville, de.s magasins ei| des cntrciXjts do via a„i, ont étS pUl>. Dans la rii3 JM} tnins^y, un . pai soldat qui s'amusa»t à tirer des coups de pQ revolver, a été lynché par la foule. faii * * '* à I Bci-lin, 11 février : s;0 Le Conseil di.?s commissaires du peuple à m|, Pétrograd a chargé son pré-sid'ent M. Létiine m.c d'envoyer aux états-majors et aux administrations du chemin de fer ime circulaire 1 dans laquelle il préconise les may-ens d'eau- ( pêcher les prisonniers ou les rougîtes d*e se g0|-diriger sur Pétrfagradi ou sur Ici3 dii-ytricts fa du Nord, où sévit en ce moment, la disette. <jpy — Les prisonniers ou les r "rugiés devront, et ditjjjl, être dirigés sur les gouver'U'csmonts jj;e où existent oncore des1 réserves de blé. Dos mesures^ de sévérité exceptionneWes die v ront im être prises^ contre les meneurs qui s cifor-cent do faire affiner le plus de inonde possible dans le3 districts où règne la péntir'e ' 1 de vivies dans le seul buf d'étouffer par la g famine la glorieuse révolution. Il no faut (]u*~ ajouter aucune foi aux télégrammes irrovo-oate'irs qui vous seraient envoyés dans 1: mjn biit ce diriger les prisonniers de guerre sur ca; Pétrograd. BlJ, * ♦ Berlin, 11 février : ^ Lo commissaire russe des affaires élran- c gères a lancé de Tsarkoiô-S''lo le radiotêlé- rf,,n gramme suivant ,,A Tous1"' : j>p — Attendu qu'il est intolérable qiu'on (p y bxorce une pression sur les citoyens russes résidant en Angleterre pour les incorporer p 'ans l'armée anglai.çe et c^uno manière g«"i- j nérale qu-'oa s'arroge le droit de contrai n- Ire les citoyens russes au service militaire, a,u. * 0 commissaiio du peaple pour les affaires Strangères a chargé sOn représemtant pléni- nun potentiaire Londres, le camaradie Litvinof, (-irc, le demander au gouvernement anglais ^uolles mesures l'obl'ge a prendre la convention qu'il m(':, 1 conclue, au su ..et de Cett3 question, avec le ]>on gouvernement de Kerensîci, de lui exprimer 'eSr>oir que sur ce terrain aucun iu;;'eu- y endu ne se produira entre l'Angle^erro ei la u Russie et que l'Angleterre s';1 ; «tiendra ce n]tc outes mesures capables d'en faire surgir un. \oov Stockholm, Il féviicr : j>, D'api*ès une dcp'che parvenue à Pétrograd, yj m aurait découvert des millions ^0 paires c"tuir o guêtres, des dizaines» do milliers d^o (>aiif-a f)r0r 'e chaussures ot dea centaines de milliers de x)ii<'S de farine) de provenance amériloanne ginu :nterro3 dans les docks du port de Mour- nan depuis septembre 1917. D's la r'eep- p ion de eetto nouvelle» le comité central de jÀ a flotte 'îe la Baltique a donné l'ordre do tîon ui expédier ces stocks le plus rapidement par »ossible, une foule de matelots de la flotte jnux tint obligés d'aller nn-piods et la disette pror !o iwin étant imminente, lo magasin d'ali- nair [lallation du iiort do Sve^borg ne conte- ce({c anb plus de farine oue pour cinq jours. çaîg, » * rion Stockholm, 11 février ! ranc Du journal militaire polonais ,,"Wje3o- mini îosti Zwionzky Woyskowyok Polakof", qui L( 0 publie à Minsk : porte — Le généralissime Tcherbaichef, d'ac- peut ord avec îe3 généraux commandant lc3 ^e, i\j. e. 8e et 9o rrmées rus.o.roumaines, a ad. oomi lis nue les Polonais on tient 1rs rangs; ils M. onstitueront dos rM;im- :ts spéciauix. rcpn ♦ * * siveff Londr.-^, il février : tribu On mande do Jassy au ,,"Morning Post": — — T-e Parîcn eat roumain a été convoqué. rél©r 1 c"t vraisemblable qu'il aura à discuter moin es questions importantes, maintenant que dise Oukraine a déclaré que les Bossarabicrs violé 'appartenaient pas aux races oukj;aiiiiemieg. M. * * * prop Paris, M. février : du ; On mande de Jassy au ^emps'' : tion Dans la gare de Kisehinef, deux cour- L'< eis du gouvernement roumain ont été dé- par ulisés par les maximalistee. » ♦ * Pa Berne, 11 février : La Le gouvernement» provisoire de la Répit- risée liquo sibérien 110 comprend les représentants bajiq 3 fous les partis russes, depuis les caste» (d« fi jusqu'aux minimalistes; seuls les bolcliev istea en ont été exclus. Copenhague 11 février : En présence du manque do vivres oui règne en Finlande, le gouvernement danois a autorisé l'expédition d'une cargaison de vivres dans cq pays. En conséquence, Le" na-vire à moteur ,,Saint-Thomas" est parti vendredi pour Stockholm, chargé de céréales, de farine, do beurre et do sucre-*• * Stockhojm, 12 février : Il résulio ces télégrammes adressés à la légation de Finlando que la terreur sem^e par la Garde Rouge à Viborg prend doa proportions effrayantes. La plupart des habitations ont été pillées. I>a famine sévit partout, sauf parmi les hommes de la Garda Rouge- Lo capitaiue Ignatus qui s'est emparé d'Uleaborg, a demandé télé-graphiquement à la légation do Finlande si la Suède enverrait des secours. Les soldats russes dépouillent les cadavres et tuent leurs prisonniers à coups de mitrailleuse. dépêches' diverses Paris, 11 février : On mande de Jassy à l'Agence liavas ; — Le 6 février, le feldimtr->chal von Mao-kensen, au nom du gouvernement allemand, a envoyé au gouvernement roumain un ultimatum lui donnant quatre jours pour entamer le£ négociations de paix. Le Conseil des ministres roumains s'est immédiatement réuni et, après une longue discussion, a offert sa démission au Roi, qui l'a acceptée. Paris, 12 février : Du „Petit Journal" : —- M. Antoiiescu, ministre de Roumanie à Paris, confirme quo le teld-maréchal von ii...;iensen a envoyé un ultimatum à la ltoumanio et quo 1*> Cabinet Braiiànu s'est retiré. M. Antonescu a ajouté qu'il était impossible de prévoir comment les événement se développeront, en Roumanie. » » * Bc.riin, 12 février : Le ministre de Bulgarie à Berlin, M. Ri-zow, parlant au représentant de l'Agence Télégraphique Suisse, a déclaré que, d a.pxès los bru'ts qui circulent, la Roumanie se serait déclarée prête a renoncer à ses prétentions sur la Dobroudcha en .'.change de la Bessarabie. M. Rizow consiiere o^tte proposiiion commo pouvant former une base d'accord entre la Bulgarie et La Roumanie. En eîfet, dt^air-il, si ia Roumaniû s installe en Bessarabie et abandonne la Dobroudicha à» la Bulgarie, nous avons lieu dio nous montrer satisfaits et je suis assuré que le gouvernement serait prêt à se rallier à cet accordandum. Au surplus, la Roumanie a des droi'b à l'aire valoir sur la Bessarabie; le retour do ces territoires à la Roumanie nous ramènerait à la situation existant cm 1S78, quand ce pays renonça à la BeSsara. bio pour s'approprier la Dobroi.cha. D'après le ministre de Bulgarie, les «Puissances Centrales se montreraient favorables à cet accord, qui serait- de nature h ramener défmifeivemeut la paix dans la péninsule balkanique. D'aille-uis, njouta-t-il, " de par le fait do la Conclusion do la paix p^r l'Oukraine, la Roumanie so verra obligée dé fairo des concessions et d'aspirer elle-même à la paix. Il cii sera de mémo de la Russie qui, par la rupture avec l'Oukraine, est mise dans 1,'impossibilité absolue de continuer les opérations do guerre. * * ♦ Berlin, 12 février : On transmet de Vienne au ,,Berl'iner Ta-geblai' une dépéche de Sofia annonçant que la députât ion do la Dobroudcha, qui vient d'y être reçue par !o prince héritier Boris et les ministres d'Allemagne et d'Autrieho-ITongrie, ro dispose à partir pour Vienne et Berlin, où elle remettra aux gouvernements un mémoire réclamant la rétrocession delà î)obroudeha à la Bulgarie. m * m ' Budapest, Il février : Sur la proposition de M. Wcckerlé, ohe? du Cabinet, le Roi a nommé MM. Aie _au-ilio Popovic et BeU Serenyi respectivement ministre des finances et ministre de l'agriculture. T.e Roi est arrivé co matin à Budapest. » * * Berlin, 12 février : S. M. l'Empereur recevra demaiin, au grand quartier général, Je chancelier de l'Empire et M. von^ Kulilmann, secrétaire l'Etat. » * • Berlin, 12 février : D'après la „Gaze te de l'Allemagne du Nord", le chancelier d>> l'Empiro a. d'clnr' vu président do la Chambre dl^3 défput^s do Prusse que, conT'cairemeat à certaines insi-auations, il défend toujours avec la m'-tme inergie le projet do loi visant la réforme •lecto-al.) de Plusse et qu'il a toujours la nfme volonté do mener cette réforme à >onnO fia. . * * * Varsovie, 7 février : Hier a paru le premier numéro du .,Monter Polski", journal officiel' do la Po-ogne.♦ * Berne, ll féviier : Le Conseil fédéral a décidé samedi do rO-ùire lo trafic des chemins de for dans la iroportion d'un tiers, à partir du 1er mars. Ai trafic sera réduit le dimanche à sia plus impîo expression. * * * Paris, 11 février : I^a Chambre a discuté hier l'iuteri ^'îfc-lon do M. Renaudel sur la déoision | ri se ►ar le gouvernement- de déférer M. Cail-îux à la justice militaire. Chaudement ap-rouvû par les socialistes unifiés. M. Re-audel a dit que si M. Clemenceau a pris ette décision faute de connaître laloifrnn-aise, il a le devoir do donner sa démis-ion pour ne pas rester solidaire de l'igno-ance crasse d'un de ses collaborateurs au ii ni stère de la guerre. Le sous-secrétaire d'Etat Ignace ayant ré-ondu au nom du gouvernement qu'on 110 eut relever de co chef aucune irrégularité, [. Renaudel demande la nomination d'une ammission d'enquête parlementaire. M. Moutet, chef de la minorité socialiste, '•proche au gouvernement d'appuyer oxolu-(.ment sa politique sur l'intervention des •ibunaux de guerre. — Ceux, dit-il, qui ont le courage d^ar-uOe MM. Malvy et Caillaux dcrsTaient au oins avoir celui d'accepter qu'une enquête iso si le gouvernement a, oui ou non, iolé la loi. M. Clemenceau dema.ndo le rejet de la roposition d'enquête et lo vote do l'ordre 1 ;our pur et simple, en posant la qoos-an de confiance. L'ordre du jour pur et simple est voté *r 395 voix oontre 113. * * * Paris, 11 février : La Banque de* France vient d'être auto- | sée à porter le montant de ses billets de uiquo en circulation, de 24 à 27 milliards i francs, ; COMMUNIQUES OFFICIELS à tomaïuiiiqués de» Pui^sauces Ceaûaie a- Berlin, 12 février. — Officiel de ce midi ti Théâtre do la guerre à l'Ouest. Armées du feld-mnréchal prince hérith Rupprecht do Bavière et du princo hérith allemand : Sur do nombreux points du front, activi la de l'artillerie. Au sud do Saint-Quentin <,e sur la rivo orientale de la Meuse, à prox mité du bois des Caurières, nos détach ments d'infanterio ont exécuté de fructuousi reconnaissances et ont ramené des prisonnier! ll Armées du fCid-maréchal duc Albrccht c la Wurtemberg : ni Entre Flirey et Ja Moselle, duel d'artill é- rie et de lancc-mincs, qui est devenu pli si violent co matin, surtout dans la région c Us Rcmenauvillo. rs Théâtre do Ja guerre à lEst. La situation militaire sur le front sitv vis-à vis des Grands-Russiens et des Ro> mains ne s'est pas modifiée. Front italien. Sur le haut plateau des • Setto Commun violents duels d'artillerie dans la journé Par uno attaque locale, des troupes austr hongroises ont purgé des points d'appui ei d, nemis établis sur lo versant méridional d i- Sasso Rosso ; elles ont fait prisonniej [b- 6 officiers et 170 soldats. ■il Sur le front en Macédoine, rien do mr veau à signaler a * * * Berlin, 11 février. — Officiel du soir : Rien do nouveau à signaler des différen théâtres de guerre. * * * Beflin, 12 février. — Oîficel : à Dans la partie orientale de la Manche n sur la côte occidcntalo do l'Angleterre, n< La sous-marins ont détruit 18,000 tonnes brut < 8l) tonnage marchand ennemi. Tous les navire Lj, sauf un, qui voyageait sur lest, ota'e chargés. Un vapour jaugeant environ o,0( "" tonnes brut a été torpillé en plein convoi un autre, qui jaugeait au moius 6,000 to: nés, a été coulé bien qu'il voyageât se sous forto escorte. fc- ce Sofia, 8 février. — Officiel : ès Sur le front en Macédoine, à l'ouest c eu Bitolia, près du village do Grad^schnitza â l'est ae la Czerna, ainsi quo dans la r çjç gion de la Moglena, la canonnade a é .j plus violente par intermittence. Plusieiu 0 détachements d infanterie anglaise, qui te: F0 taient d'approcher de notre lignes de poste l?- do sûreté établie â l'est du Vardar et Ho l'ouest do Serres, ont été mis en fuite pî na notre feu. us Des monitors ennemis postés dans lo gol }e d'Orfano ont bombardé gnnq succès nos p> ;ei étions établies près do l'embouchure do : ' Strouma. Sur le front do la Dobroudscha, armistic e; » + ^ofia, 9 février. — Officiel : en- Sur tout ^ le front en Macédoine, canoi a. n.ade modérée ; l'action de l'ariillerie a é toutefois plus violente h certains moment >s_ Dans la région de Bitolia. i\ l'ouest d es Dobropolje, au sud-ouest du lac do Doiro et au nord du lac de Tahino. des comba n entre patrouilles so sont terminés en noti faveur. 00 Sur le front de la Dobroudscha, armistic ar * do Sofia, 10 février. — Officiel : ne Sur le front en Macédoine, dans la valh ia- do la Skumbi, notre artillerie a mis en fuit ;st nn important détachement d'infnnterie frai bi- «"aise. Nous avons dispersé par noire e nonnade quelques détachements anglais qi tentaient d'attaquer nos positions établies l'embouchure de la Strouma. * * * Constantinople, 9 février. — Officiel : ^ Pas d'événement important à signaler. P.erlin, 11 février. — Officieux : A propos de l'attaque ilo représailles de3 avi tours allemands contre PariB, on a soulevé à ( >is verses reprises lu question de savoir quelle est la puissance belligérante qui a la première diri; dea attaques aériennes contre dos villes fiituées 1 arrière du /ront. J^c " Journal de Genève „ c G février, chercho h. démontrer que ce sont 1 Allemands, l'our contreiUre cette atSrmaiion <«. pourvue do fondement, il y a Heu le rappei< l'aveu anglais non équivoque publie par al < !! Grcy dans un journal spécial de Londres, 1'" A 1- roplano lo 10 octobre 11)17. il y dit que l« a promiCuos aita/pics aériennes ont été cedes ai. gées par des hydroavions anglais contre ies vl les de Dusseldorf, Cologne et Friedrichshafen, h Anglais ayant à co mo.nent-là reconnu l'utilité de \u c'c 'jomb°Si On parle maintenant do représai , les jusqu'à la nausée. En réalité, co sont les Ai glais qui ont les premiers bombardé dos villes a l'C lemandes non lortitiecs, et, comme il est arri\ encore lors de la dernière at;aquo contre Paris, le Allemands n'ont usé du bombardement aérien qu pour se défendre et en guise do représailles. f» . * * r'. Berlin, 11 février. — Officieux : Dans le courant do janvier, l'ennemi a dirig sur les pays afiemands 31 at;aques aériennes doi coniro la région Industrielle lorraiue-luxen bourgeoise, et 11 contro les villes ouvertes do Lud 'e wigshaven et Fribourg (chacune 3 auaques), Tri 'a vc.ri (2 attaques), Fricdrichshaven, Rasiatt, Offer à burg, Mannheim, Karlsmho et Hcidelbei*g (chn cune *1 attaque). Bien que lo nombre dos attaque compara ivement au mois précédent (13 attaques ,ait considérablement augmenté à raison du lenip plus favorable, les dégûts et les pertes ont heu ' reusemeut été moindres. Il n'y a eu au total qu r~ 5 morts et 'J blessés. 1^3 d 'gûts matériels ont éi peu importants et les rtue.3 bombes tombées su des usjnes travaillant pour l'année n'ont entra.n aucune iiftcrruption notable de leur exploitation U L'ennemi a perdu 4 avions au cours de ces a ta que». » • * g Vienne, 11 février. — Officieux : Lo communiqué officiel italien du 7 février si gnalo que, du 26 janvier au G février, les avia tours italiens et alliés ont descendu sur le frou ilnlien 36 apparoik onnemis. Contrairement i information, 11 y a lieu do' constater que le nom 3 bro des appareils austro-hongrois descendus pen dant celto périodo est de huit, tandis que, pen dant le même lapa de temps, neuf appareils enno mis ont été descendus. Hier, malgré le temps couvert, nos aviateurs on' été actifs ; ils ont descendu un avion et un bal Ion itajiens. Des escadrilles austro-hongroises et allemandes ont exécuté de nombreux vols et ont efficacement bombardé plusieurs insiallations de chemin do fer hangars pour dirigeables et champs d'aviation. Pour le reste, calme presque complet sur toul le front, interrompu seulement sur le plateau de Sclte Commun! et à l'est de la Brenta par un feu de diversion intermittent. Uno attaque des patrouilles italiennes, prononcée au nord ouest du monte Pcrtica après un fou do lance-mines d'une demi-heure, n'a pas donné le moindre résultat & l'ennemi.Communiques des armées alliées Paris, 11 février. — Officiel de 3 heures : Activité intermittente des deux artilleries au cours de la nuit sur le front au nord de l'Aisne, dans le secteur Corbeny-Juvincourt, plus vive sur la rivo droito de la Meuse, dans la région de Bczonvaux. * * * Paris, 11 février. — Officiel de 11 heures j Une tentative de coup de main dans la région de Juvincourt a été arrêtée par nos feux. Sur la rive droite de la Meuse, après un violent bombardement, l'ennemi a lancé snr le front du bois des Caurières un coup de main qui a donné lieu à un vif combat. L'ennemi a été repoussé et a laissé des morts aux le tera&in. Grande activité d>ar-Wlerie en Aleao^ dans la région du Vitflu et du Bonhomme. Rien à signaler sur le reste du front. » • Paris, 10 février. — Officiel de l'armée d'Orieut : Activité assez vive de part et d'autre sur la rive ouest du Vardar et dans la boucla de la Czerna, où les Bulgares ont violein-fient bombardé nos premières lignes, au nord do Makovo. ♦ • • Londre^, 11 février. — Officiel : La nuit dernière, des troupes australiennes ont exécuté un heureux coup do inaiû contre les positions allemandes établies au sud-est de Messines. Outre les pertes que nous avons infligées à l'ennemi, nous avons fait 28 prisonniers.La nuit du 9 février, une patrouille belge a efficacement attaqué un poste ennemi établi dans lo secteur do Merckem ; elle a tué les soldats qui occupaient le poste et a capturé une mitrailleuse. » * » Londres, 12 février. — Officiel de l'Amirauté : Le contre-torpilleur britannique " Boxer „ a sombré la nuit du 8 au 9 février dans ia Manche, à la suite d'une collision. • * « Rome, 11 février. — Officiel : Hier, à l'ouest et à l'est de la vallée de la Frenzela, violentes canonnades concentriques et attaques do l'infanterie ennemie. Vis-à-vis do nos nouvelles positions établies sur le monte di Val Bella et sur le Col del Rosso, lo feu précis de notre artillerie, a immédiatement enrayé les attaques ennemies. Plus à l'est, sur les versants méri-, aionaux du Sasso Rosso, des détachements autrichiens appuyés par de l'artillerie ont tenté# plusieurs fois d'occuper quelques-unes de nos tranchées de sûreté établies devant nos positions ; leurs opérations ont échoué sous notro feu de barrage meurtrier. Un de nos aviateurs a descendu deux appareils ennemis : l'un d'entre eux est tombé au nord de Piovono et ses occupants ont été fait prisonniers ; l'autre est tombé en flammes à proximité de la vallée dei Signore.: Dépêches Diverses Paris, il février î Le ministre du ravitaiUemenit proposera nuirdi, au Conseil des ministres, plusimra mesures restrictives. Il demandera à pouvoir disposer de tous ies produits qui n'ont servi ;usqu'à présent qu'à la fabrication d'article» de lux©, tels que les gâteaux et les entremets de tout genre. La consommation du beurre sera interdite dans les hôtels^ restau* rants et cafés. Celle du fromage bla*i>c, da lait, do la crème et des entremets sera réglementée. La ration de pain dia-ns les restaurants sera diminuée. * * • La Haye, 10 février : Les journaux publient l'annonce ®uî-vaine : — Le commandai? t local des prisonniers de guerre à La Ilaye porte à la connaissance des commerçants que ni le gouvernement anglais, ni lo gouvernement néerlandais n'entendent être responsables des dettes que contracteraient des prisonniers de guerre britanniques. Londres, 11 février : Lord Beaverbrook a succédé à sir Ediouartl Carson en qualité de ministre ce propagande; il sera aussi nommé chancelier ce Lan castre, poste où il succède à lord C'a-wier.OPINIONS ET COMMENTAIRES La proposition « M. Trotzki. Parlant de la proposition faite à Brest par M. Trotzki de mettre lin à l'état de guerre en liussie, la Zurichcr Poit dit que, si elle est acceptée, H n'y a plus il l'Est ni paix ni guerre. A queiqua mol).le qu ait obéi M. Trotzki, qui probablement a été contraint par la situation d'agir ooimue il l'a fait, on ne sait plus pour le moment où l'on en est. Ce n'est plus l'étal de guerre proclamé, mais la signature d'un traité de paix reste en suspens, la-ute do i'accord qui eût dû intervenir sur ies importantes questions relatives à l'avenir da la Pologne, de la Lithuanie et de la Cour-lande.Au point de vue économique, cet état de choses peut ê!re extrêmement avantageux pour les deux partis. Au point de vue militaire, l'Allemagne aura les mains libres et pourra opérer h l'Ouusl a sa guise. La Neuc Zuricher Zeilung estime que ce que M. Trutzki a cherché, c'est de parer au danger de voir les Puissances centrales pénétrer plus avant on territoire russe. Reste à savoir si les Puissances centrales souscriront à pareil accord, qui est incontestablement plus avantageux pour les intérêts m.iximalistes que pour les leurs. Ce que dit le colonel Rcpington. On écrit de Londres au XX' Siècle : — Le colonel Itepington, écrivant dans le Mot-ning Posl, déclare quo Ils «0,000 hommes de-mandès»par sir Auckland Geddes, ministre du service national, ne couvriront pas les besoins du Iront. Il explique qu'un appel additionnel de iu0,000 hommes devrait Cire fait si l'on veut que, dans !o formidable choc de 1018, les forces en hommes des Alliés ne soient pas inférieures il :elles des Puissances centrales, comme elles le sont maintenant. Qui doit rétablir l'égalité? L'Angleterre. U* Mtites puissances, comme la Belgique ou le Por. ugal, ne peuvent pas former de nouveaux eUoo ils assez importants pour affecter la proporli>a tes forces en présence. La Russie, comme masse le combat, n'existe plus ; l'Amérique, pas en-:orc. Quant a la France, le oolonel Itepington ISctare : — Ses armées conservent leurs qualités histort-lues... Mais le total de nos morts, de nos blessés t de nos manquants ensemble, depuis 1« début ' lo la guerre, est a peine plus élevé que oelui des norts dans l'armée française.. Le torpillage du « Juscania » Le torpillage de ce vapeur, qui transportait des roupes américaines, a suscité dans les journaux n Amérique une campagne plus violente que Ja-îais contre l'Allemagne. Le correspondant du lailj Mai: h New-York signale que même l Etat o Wiskonsin, qu'on avait toujours représenté oinme germanophile, a adopté ù son tour uno ttitude antipaciliste. — 11 fallait s'attendre, écrit l'Algemcen Han-clsblod, à co qu'en Amérique aussi bien qu'oll-;urs toutes les ooeasions fussent mises a profit our exciter l'enthousiasme des masses en faveur e ta guerre ; toutefois, on ne ressent pas moins ne étrange impression a voir tout le bruit fait utour d'un acte de guerre posé par les Aile-îands contre un navire qui transporte des troupes. S'aviserait-on par hasard de ne découvrir ue maintenant qu'à la guerre il existe un parti memi, et les Américains se seraient-iils imaginé u'ils pourraient participer à la guerre sans rece-oir de coups? A quels cris de rage faut-fl s'at--n.lrt de ia port de leurs journaux lorsque — et ï sera bientôt — des milliers parmi les soldats méricaina qui arriveront sur le front il l'Ouest X rateront sur le champ de bataille î.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes