La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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21 februari 1918
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s.n. 1918, 21 Februari. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/513tt4h16k/
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Jeudi 21 JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : 15 Centimes 53 Année. - 1174 PRIX DES ABONNEMENTS t mois (tévr., mars), tr. 7.60 ;1 moisftévr.) fr. 3.80. Lis d-iirwnde* d'abonnement sont reçue* exclusivement par le s b^eaux et les raoiewsd.es postes. — Le< réclamations concernant les abonnements doivont tire admis-lés exclusivement aux bureaux de poste» AD».«JSmriON ET REDACTION: aEon»aa<iP-a"x-Ke,,2,®s*Pota3ôros» 31. Bruxelles. LABELGIQUE PRIX OES ANNONCES Petites annonces, la ligne, fr. Ï.OO. — Réclam avant les annonces, la li^-ne, ir. 2.50. — Corps < journal, la ligne, T. 7.54). — Fans dtver la lign lr. h.00. — Aécroloyte, la ligne, fr. 3.Cl». — l,o de-, Eleveurs, Avis de sociétés, Annonces noiatialt la li^ne, lr. 2.00. âuroau* do ô a |7 nourt-s Direction et Administration ijtfffl VV6 ùein IOS MORESSÉE. DIRECTEUR LA GUERRE « I Ci» W * J VC ■ v" w a iDopuU Riga jusque dans le sud de 1 Vofi^fnie, les troupes allemandes, qui oït occupé Dwmsk et r^occupé Luo&, marcheu do lavant ver* 1 e$t, refoulant devant ©u: Ls hor4es maximahstes. v Alors qu ils. "fuient devant des troupe: { régulières, les gardes rouges, disposant (fui mat&nei puissant, dominent au curet^aire h .j situation partout où ils n'ont affaire qu'i ^ des milices improvisées et inférieures en > nombre. 0 est ainsi qu'ils continuent à ter tr roriser lo nord et le sud de la Finlande, ^ qu'en Oufcraiue ils sont ©mpurés de Kiel ^ et qu'ils restent maîtres «le la situation a t, Odessa ainsi que plus à l'est dans le dis-\ tiiot de To^nnrog. 5 A en croire les dépêches de l'Agence { Télégraphique de Pétrogrûdv ils ont égftle-t me»vt pris le devins à Rogatsckef, localité 'située sur le "Diniéper à mi-chcini iafc> Mo ilêi îft Kicf, oïl. ils étaient aux pris^ avec de? Uou-x.es polonaises. EN AMÉRIQUE Londres, 19 février : On mande do Washington au ,,Times": — On est dormais fixé quant à l'attitude de M. Wilson et du pays «à l'égard du Conseil supérieur de guerre de Versailles. Le? Etats-Unis souhaitent de tout cœur que les mesures décriées par lui soient ^fier. ces, mais M. Wiison et les Amraicai us désirent gaider leur liberté d'action : ils •ont par suite décidas à ne poinlt prendre part à Versailles aux conférences politiques où i.s ne se feront frepréseuter • que par un délégué qui se bornera à faire ra|>-port au gouvernement. a*a Berlin, 19 février : D'apivs les journaux, le sénateur républicain Mac Gumbcr aurait prononcé au Congrès américain un discours, au cours duquel il aur*i. dit : — Nous devrons nous persuader de cette vérité que la guerie ne sera pas gagne© par des grands mots. Il n'est plus possible d'attendre de nouveaux sacrifices de l Entente. Aussi, appartient-il à l'Amérique de rétablir • l'équilibre du front de l'Ouest et pour ce faire il nous faudra y envoyer dos millions d'hommes. 11 en faudra un, apr^s le premier, pour compo-aser l'avantage que donne nux Puissances centrales la situation géographique qui est toute en leur faveur à l'heure actuelle, puis un IroisiêUM pour que l'Entente puisse entreprendre une offensive avec quelque clianbo de succès. Où prendrons-nouc le tonnage nécessaire au t ransport de Ct_s masses, d'autant plus qu'il e>t de notre devoir de ravitailler en vivres la Grande-Bretagne, la Franc: et l'Italie "] Iai Commission de navigation et Je ministère de ki marine sont-ils à niftno de ro-pon4*e à cette question 7 Vu le manque de tonnage, il vaudrait infiniment mieux sus-pendro l'envoi do trou j es et utiliser 1m nav*r$kï nu tifMwpwil (K V1VTÔS. fc'fl no nous est pas possible de mettre un tonnage plus considérable à la d*S]X>8i-lion de 1 Entente, il appert clairement que plus d'un de nos alliés sera mis hors de combat, avant qu© nos troupes soient arri- • vêes sur les champs do bataille. •% Londres, 19 février : On mande de Washington à J'Agence Beuter : — J.e baron Ischi a été nommé ambassadeur du Japon à Washington; il succède à H. Sato. JLa guerre navale Santander, 19 février : Un voilier amuicaiu iuconuti a fait naufrage sur la côte espagnol©. Quinze hommes de l'équipage ont être sauvés Les événements de Russie Paris, 19 février : On mande de Pêtrograd au ,,Temps" s — Le Conseil des commissaires du peuple a décidé de rapporter l'ordre de démobilisation lanoé par le généralissime Kry-lenko. • a*a Stockholm, 19 fa rter : La flotte russe se désorganise rapidement. Aujourd'hui, l'équipage du vaisseau do ligne ,,Rflpub4ik" a décidé de ne plus re-conmître 1© commandement supérieur d© la flotta do la Balàqu© et a invité les équipages des autres navires à suivre l©jr exemple. •** Pêtrograd, 19 février : L© président du Oomité militaire révolu-tionoalre a re*u avis que le général Kale-cine s'est suioidé à Kovotscherkask. Le général Kasaraf lui a sucoi-dé. Pé*rO£Bad, 19 f4vr,vr : De l'Agence Télégraphique : — On se bat avec aohnrsicni©nt dans les faubourgs de Ivogatschef. I^s légionnaires se s©m retranchas dans les fortifications, r^e 17 f<î\ ri©r, la partie oriental© do la ville a été occupé© par nos troupos. A trois endroits, les légionnaire» ont fait sauter les ponte jetés sur le Dnié]K-r. I^os opérations continuent. Les trou.]*» PeUura ont. ôté défaites et. se 6ont retirées à Jitomir. **# Stockholm, 19 février : I>a contre-révolution sur 1© Don a occasionne dç3 dégâts importants dans l© dis-trict minier de Novoiciieriçask. Les ouvriers ont vVi- licenciés et leura familles obligé d évacuer leurs maisons. Une quiazaia© d0 charbonnages sur cent continuent l'exploita-uon, mais les tr-ansports de oharoosi sont suspendus, les trams ne circulant plus. Il en est ce mûme à Jusowak et à Aîak©j©- weiv. Les chefs d©? soviets ont étié fusilps. *** Pélrograd, 18 février : Oo la ,,Isv©stija" : • n~" 1/3 S^'^ral Al©xé'©f est entré en. campagne non seulement contre les bolohevistes, ÏÏL* to®°]r0 P°,lrr rétablir la monarchie. On oément La nouvelle d© l'occupation de Voro-l'm troupe? Idu génial Alôxéief et n annonce que de« combats se livrent h kaja. erSîes p^us au su<^ Prte de Kamens- Amsterdam, 18 Kvvier : -, de son correspondant iftniPnt oI lln ^Qiy circonstancié des éve-ff8 ^111 .0,1 ractéris©nt 1 h©ure présent0*à 1 ni. rae et en province Les attac.ues < m armée, les vols et las exactions ont ,i sJfn5 extension inouïe. Cest ainsi que es bandes armées se sont emparées dm tré. (*3 1 église métropolitain© db Moscou,qui repivsento une valeur do trente millions de"" roubles. La guerre civile continue dû plus en plus sanglante. L©j paysans eux-mbues se mettent de la partie, pittant sur un© large échelle; Lors de la répartition des tories confisquées aux grands propriétaires, les paysans, inéconteots d^ la manière dont le partage avait été fait, se sont soulevés 1 et une ùcaauKourée terrible s est produite. 1 V>©3 soldats refonus du front, tr^s mécon-1 tbus do no pouvoir prondro part aux pZL.. v îïges, ont foimé des bandes qui circulent (Jris 1^3 vifclagcs et s emparent do tout c© 5 qiî leur paraît d© bonne prise. Loi campa-1 gijids musent de céder leurs viyxe3 aux 1 commissions' des grandes villes q«ii sont v©. 1 nuis les réquisitionner. En plusieurs endroits, des rencontres sangdantes ont eu " Heâ entre paysan» eb soldat» c'uarg^s de ' mettre à exécution les décrète do réquisi-f tiii. . «Berlin, 20 février : • ( Les membres do la délégation, bulgare, ! .t eu très de Pftrograd, relatent que la nou-J\clle de la sus^eusion de lJarmisticc connue ; ?au • moment ou ils quittaient la ville y j avait provoqué un© émoiion) indescriptible, L cette éventivnlité n'ayant été escomptée par l>ersonne. Partout, ils ont croisé des régiments qui avaient re;u l'ordre do retourner au front, l.es bolchevistcs sont aux prises avec d'énormes difficultés au i>oint de vue du ravitaillement en vivres; la famine régne à Pêtrograd. *** Pêtrograd, [9 février : Le3 perquisitions cxitinu©r,t d m s le? con-s: Lts et dans les maisons des attachés des légations étrangères, l^e coin mis du peuple pour les affairas extérieures a |H<icé un© proclamation dans laquel e il d ciire que les hôtels des légations e', dc^ consulats doiv -nt continuer à b-énéficer de l'ex-tcrriUfrialit ' et sont, en conséqueoice, déclarés inviolables, à moins qu'il ne soit prouvé qu'on y complote contio 1© gouvernem'Snt des soviets, auquel cas les jiçrquisitions pourront avoir lieu avec l'assentiment du commissaire du peuple. Les ressortissants, 't angers ne sont pas obligés d'obéir aux réquisitions d'objets d'habillement au profil des nécessiteux. *** Stockholm, 19 février : D'après d s renseignements d' Tobols^, l'ev-tsar, qui est toujours l'objet d une rigou-re iso sarveiliance de la part d^s boJchc-viste.v, vi©nt d'être informé qu'il devpa à l'av© ir, edmm© tous les citoyens rusoîs, se plier aux restrictions alimentaires qu© la situation économique rend indispensables» . Ce te mesure a été prise paT le coinit« municipal diM vivres sous la pression du commissaire dj gouvernement. Nicolas 1T a reju , des cartbs pour lui, pour sa famille cti pour lo Dorsconel de sou cnt>ui\age, oîli-iers et •serviteurs. Lo tsar, la tsarine et leurs enfants n'auront plus droH d-ésormais chacun qu à trente livres de farine, à ime livre eb dlomie de sucre et h un© demi-livre cle beurro par mois. *** Paris, 19 février : On mande de Pêtrograd à l'Agence IIava$: ti — Plusieurs membres de la famille Rodes commissaires Su pèapîe les uriait corder la liberté à la • faoïille impémWT maintenant que l'instauration du réçme républicain est un fait accompli. I^a re|rtte dit encore que, de toute façon, le T^fa- a renoncé ;\ la couronne et qu il sollSme 1 autorisation de quitter la Russie jour aller se fixer en Angleterre ou eu Fran®. • Paris, 19 février : . f Le ,,Temps'' apprend qu'n e missicnfrou-maine s était rendue à Pêtrograd dnife le but d'amener une réconcîliatâon avec lo^ou-vornement maximalfete. Pour toute ré}p^. elle a re.;u un ultimatum qui ^ e^liir^t le lG février. Txîs maximalistes d«n«id®t. 'c libre passage on Bessarabie roumaine |pour les troupes maximaljLstes qui se trouvât en-coro en Moldavie efi ils de} plus qu-'on leur livre plusieurs officiers, parmi lesquels le général Tchcrbatchef. *** ». Genève, 19 février : » . On mande de Jassy que* l'on s'y jpttena î'ncestsamment à une d>éclar*tVxa du fiiS^ni»* tèie AvereKûu, qui qualifiera de provocatrice Vattitude du Conseil des ctjnnns-saires du peuple de PéfeogreA. D au-^pÇ î^rt-le gpuverjwan^it roumain désire cti^ciwr les meilleurs rapports aveo la Itay do l'Ookrfline qui, suflvaot las joviaux,,parr kI^qs, laisse pleine liberté d'action* aux troupes roumaines ©n Bessarabie. J *** Berlin, 20 février : ^ On mande de Vienne au „Berliner juokal Anzedaer" : ? ; — M. Sovr.ifuk, membre de la delàfHtiion de l'Oukraine, a d«5îaré à im rédacteur <te la ,,Nouvelle Presse Libre'J : y — Nous voulons all«r au-devant d^ji d-'v sirs de la Pologne. Dès que l'ordre Y sera rétabli, nous laisserons aux populaéioite de la réjpon de Cholm toute liberté de ^ dire jiar un r^erendum populaire de quel 3Etat elle veut faire partie. *** Berlin, 18 février : - Lo délégué du Conseil supérieur la Livonio, M. von Streyck, a adressé 1^g télégramme suivant ûu chancelier d© riimàie : — L'avocat von Both, qui vient dVpriver de Dori>at, me si«i>oie & l'inetenr qu© la situation en Livonic est tout au^fii jéses-pérée qu'on Esthonie. On a commencî par arrêter en mass© tous les membres! dos chevaleries et tous les habiants allefands des deux s©xes, qu'on a transférés CCn_ taincs dans los casemates de Croiwt*di où les anarchistes sont seuls maSfcres. Iïs y sont 011 constant danger do mort, le 'gouvernement maximaliste ayant décidé lo se servir d'eux comme d'otages contre e Allemagne. Les Esthoniens et les Leteois <loya-listes sont tout aussi monacés, car eu^aussi ou a commencé à les arrêter en masle. Il leur est absolument impossible de s-aider eux-mômos. Seule l'ocCu^tion militai^ immédiate du T>ay8 et la menace des topré-nailles énergiques i^Out sauver la viej aux hommes, aux femmes et aux enfants qui ont jusqu'ici échappé à la mort, limiter, c'est les condamner au sacrifice difMiifrif. Ils vivent leurs dernières minutes .et | l'on verra ces hommes ©t, ©es femmes qui, (Junp-tant fermement sur le gouvernemenf c'jo l'Empir© et la direction supérieure de U'ar-iué©, sont rest/s dans le pa^ s prMs à ttous les sacrifices pour le maintien de l'esprit allemand, assassinés par d03 hordes tui-vages. Au nom de tout lo pays, de la ïhc-valerio, des paysans et des populations*urbaines, je lance ce dernier appel à vitre ExceUeno© qu© ]e supplie de nous enve^er sans retard le secours et la protection nié-cessaires. Si 011 laisse sacrifier tous res hommes, ces femmes ©t ces enfants, le travail oivilisateur allemand de sept siècflesVa se trouver irréparablement anéanti ©t île pays livré à l'anarchie la plus désordwufc qui venant d© l'Est menace d'ébranler l'Ep rope. 1 " 'T&rf^Kïdf. 19 février : M. Francis, ambassadeur des Etats-Unis a eii avanfc-liier à l'ambassade une entrevu avec deux membres du gouvernement réve lutionnairo finlandais, lo commissaire d peuplo des aftaires étrangères Sirola et J commissafre du peuple de 1 alinien tatio Tokoj. 11 leur a proraii son aide en vu d'un approvisionnement rapide du-pa^s c céréales et produits américains. *** Pêtrograd, 19 février : De l'Agence Télégraphique : — Tout le nord de la Finlande, depui Tornéa jusqu'à L'Utfiftorg, e^t encore pouvoir de la Garde Bouge- La G*ir< Blanche est maîtresse de la partie central du po^-s. Ix; seoteïir situé au nord de Tan meriors s'est rallié à la Garde Rouge. *** Copenhague, 19 février : On nia-ndo do Stockholm à la „Nation: Titlende'* : — Le commandant du cuirassé ,,Tlior'* invité les Russes à qiii^er les îles dJAlan< I^es JLÏusses ont fait sauter les dépôts c munitions et incendié le poste de garde 1 la station do signalisation d'Eckeroe» *** Paris, 19 février : L%, Information" apprend de Stockhob que trois membres de la Chambre t'inlar daise se sont enfuis en Suède sons 1,11 d< guisement. Ils demanderont que h Scandiot vio vienue au secours d© la Finlande. Kelsing/ors, La t©rrcrJir contenue. La Gaid lîonge, armé©* de. muraille uses, a cer"-1 d©u bâtiments dans lesquels six cents étudiant s'étaient barricadés. *** Berlin, 20 février : On mande dô Riga au ,,Lokal Anzei?er que les élections à l'A •semblée constituante de l'I^sthoni© ont commencé le 17 février. Les- résultats connus jusqu'hier mettant lec inaïimalistes en minorité, ceux-ci ont Sus lendu l<is «^o^tions et interdit la réunior de la Constituante. EN [TALIE Rome, 19 février : I^a commission d'enquête cuarg 'e d «'ta biir les causes du désastre subi par l'arm 1 italienne sur l'isonzo a commence ses tra vaux. M. Or.ando, qui assistait à la pre mure s'éance, a déclaré que le gouverne ment entendait Qu'aucune pression ne soi exercée sur la Commission. *** Rome, 19 février . Le groupe pailemeaiaire des sociali t-.-officiels a saisi la Chambre d'une nouvetl motion préconisant La conclusion d> !a paix La motion Souligne la disproportion qu existerait, dans le cas où la guerro sorai continuée, entro les sacrifices à faire et lin certitude d'une victoire militaire «lensive Dans l'intérêt de l'humanité, le gouverne mont, italien devrait, s'employer à fra/cr 1 chemin à la paix. Pàtir réaliser une cij/1 mado vraiment, moderne, la motion demai u la suppression des négociations secrètes e de .la censure politique- Elle exprime core le vcou que des d-'lé^ués do tous le* organisés puissent m réunir poui AU REICHSTAG A la séance de la Commission centrale du Reich st-ag, le secrétaire d'Etat von Kùhïniann a fai hier la communication .suivante : — L'attitude de la délégation russe à Brest In tovsk, et particulièrement celle de Trotzki, e=! sans précédent dans l'histoire. Sa dernière décJa ration avait pour but de le dépêtrer d'une situa tion devenue inextricable. Jamais il n'a sincère ment désiré la paix. Aussi ne nous est-il pas pos sible d'ajouter la moindre foi aux aspirations pa cifistes des Russes et est-il de notre devoir d« rétablir l'ordre dans les territoires limitrophe: occupés. Nul doute que noire décision de reprcn dre les hostilités ifamène les hommes de Pétro grad à résipiscence. Aujourd'hui encore, non* sommes prêts à conclure une paix compatibi< avec nos intérêts. C'est d'ailleurs une paix sem blable qui a été conclue avec l'Oukraine. Ce sder nier pays est une contrée d'une richesse Cxcep tionnelle, et les espoirs économiques que nom sommes en droit de fondre sur elle ont contribue grandement à faciliter l'accord conclu. Lors d< la délimitation des frontières, l'Oukraine a far valoir ses prétentions sur les territoires du gou vernement de Cholm, et il était à craindre que 1k négociations n'aboutissent pas, a.'il n'était tent compta do ces présentions. Le règlement de cett< question n'a jamais pu constituer une pierr< d'achoppement pour les Puissances Centrales, tan dis que les Polonais s'y sont optxssés. Le pré-'iden du cabinet autrichien fera connaître aujourd'hu même sa manière de voir en l'occurrence, plu: particulièrement au point de vue économique. Ur accord cléAnitf est intervenu au sujet de l'exporta tion des stocka existants dans le pays, de tell< manière que cette année même des avantages sé rieux nouo sont assurés. En ce qui conoerne la délimitation des trou tières dans le district de Cholm, une commissior mixte a été constituée pour régler définitivem*n cette question Des délégués polonais et oukrai mens y leront valoir leurs droits .L'orateur ter mina son discours en proposant à la Commissior d'approuver le traité tel qu'il est sorti des délibé ration». Au cours de la discussion qui a suivi la dêcla ration du secrétaire d'Etat, M. Grôber (Centre) t exprimé l'avis que des délégués polonais auraien dû être invitén à participer aux délibérdtionj pour aplanir Stanle fede les difficultés Surgies ai sujet du district de Cholm. M. Seyda (Polonais e* plaint que le principe concernant le droit de peuples de décider de leur sort n'ait pas trouva son application en l'occurrence. Le district d< Cholm a été rattaché à la Pologne par décision ai Congrèj de Vienn«, et il n'y a pas de raisoni pour revenir sur oOtte décision. M. Ledebour (so cialiete indépendant) demande de quel droit 1< gouvernement a conclu une paix séparée ave< l'Oukraine. M. Nauraann estime qu'on se fai beaucoup d'illusions sur la présence de stoc' 5 di céréales dans l'Oukraine. M. David (soc.) ne par tage pas l'opinion de Ledebour au sujet <ie la con clusion d'une paix séparée. Les bolchevistes eux mêmes ont reconnu ce droit à l'Oukraine. Ia comte Weslarp (conservateur) exprime sa 6atis taction au sujet de la conclusion de cette paix Cependant, il estime que l'Allemagne est tenue i une grande circonspection. Par le fait de l'accor^ avec l'Oukraine, les désirs de la Turquie au suje< des Dardanelles ont trouvé satisfaction. Le goui vernement a le devoir d'intervenir pour porter se cours aux populations, qui demandent son appu pour Êortir de la confusion et du chaos qui rè gnent che2 elles par le fait des bolchevistes. M Stresemann (national-libéral) se rallie à ces con sidérations. 11 s'est rendu personnellement con^pto de la gravité de la situation, et il faut qu'il soi mio fin aux exactions. M. Trampczynski (Polo naifl) estime que la' question des frontières doi être définitivement réglée de manière à donnei satisfaction à tous les intéressés, faute de quoi h nouvelle délimitation constituera un élément per manent de discorde entre les deux peuples. Al Ficchbock (progressiste) : Nous aurions préfér< voir l'entente se conclure avec Trotzki, mais tell< quelle, nous approuvons entièrement la paix con clue, vu qu'elle sauvegarde les intérêts allemands En ce qui concerne la question polonaise, nou: souhaitons qu'il intervienne un compromis qu donne à la fois satisfaction aux. uns et aux aunes Le secrétaire d'Etat von Kiihlmann, répondan' aux orateurs précédents, déclare qu« si un échange * fc î de vu©3 n'a pu avoir lieu entre les délégués polo-1 nais et oukramiens, il faut l'attribuer à la proni^ • titude avec laquelle la paix a été conclue. Orj^ nous dit qu'il n'existe pas de stocks de céréale^! en Oukraine. Cependant, l'action énergique entre-^ prise par les bolchevistes contre la République oi\£ {îrainienne n'a d'autre but que de s'emparer de oe$ stocks. C'est bien une preuve que ces stocks exia^ tent. En ce qui concerne la question polonaise, 1<Ï discussions surgies au sujet du district de Cholife ne peuvent en aucune manière mettre en péril II paix qui a éié conclue. Il sera sans aucun douf® trouvé un moyen ternie, de nature à donner catM" faction à tout le monde. Il n'a pas dépendu ie nous de conclure la paix avec la Grande-Russ cependant, je considère l'accord intervenu auto l'Oukraine comme le premier pas poui la ce 1 clusion de la paix avec la Russie tout entière., ^ Berlin, 19. février : Le Conseil fédéral a approuvé au jour crhui lo traité d© paix av©c l'Oukraine-***Berlin, 2o février : '» 1 Au cours du discours qju'il a prononce 1 aujourd'hui au Reiohsjag, M. von Kùnlmaunjt secrétaire d'Etat des affaires étrangères, a donné lecture du radiotélégraimme suivant 1 lancé par le gouvernement maximaliste do !, Pêtrograd : y — Au. peuple allemand! En présence d©j la situation actuelle, le Conseil des* com4 iuissaires du peuple est disposé à signer lçt j>aix aux conditions lésées par les ! .i'.'iis Ce la Quadrujjlice à Brest-Litovisk. 1« Consril des commissaires du peupie répond 1 dra immédiatement a-^x conditions plus préw ^ cisea ixisées par le ' gouvemcme'..t allemand.'' M. von Kulilmann a fait remarquer que, malgré ce radiotélégramme, il ne faudra t 1 pas s'imaginer que fa paix avec la Rnisîne 1 fut chose faite. Il n'en sora ainsi que lorsque les signatures auront s-ché au bas du l traité. ' *** Berlia, 20 février : I>a ,, Gazette "de 1 Allcmagnr du Nord" fait la déclaration officieuse suivante au 'mjet do la question polonaise : 1 — Un journal berlinois a émis l'avis J qu'il conviendrait d'amputer la Pologne de> ( territoires dont l'Ail ©magne pourrai! avoir \ Itesoin pour assurer sa sécurité et d ai)a:i- | îxonner toiifc le restât à sia sort. Le jo;:r- i nul ajouto que c© plan d action a {'t - ôiulié au ministère de l'Etat prussioi et auefina- 1 amont on y a renoncé. Par une décision | récente, le minist re d'Etat* se serait prononcé formellement contre toute extension ( f,es territoires du royaume et de l'Empire £ liabités par des Polonais. Une i/^formaition J de source autorisée nou? permet d'affirmer >*u aucune décision n'a été jaisc au sujet du sort de la Pologne. L'attitude que la Pologne délivrée adoptera vis-à-vis do l'Ai- c lomagne et d© l'A 11 tri oh©-Hongrie influencera j naturoll an©nt la décision qui interviendra. s *** 1 Vienne, 19 février : l Du quartier d© la presse : 1 — L'article du traité de paix avec l'Ou- 1' krame qui rétablit les J'ronwères existant " avant la guerre entre l'Autriche ITonft-re et (' la Russie a reçu son exécution complète t\r .111« ltior Kos trniinûB rvnt ftOU*}1-X*A ■ nû»n qu'à la frontière de 1 Empue autrichien. f. *** ^ Berl n, 20 février : v L© commandant supérieur des Ma-.ch.es a 1 «>ublié un avis suspendant à Berlin, à par- e l"r du 23 février, l'état do sitge qu'il avait £ ^roolnmé le 31 janvier. c** l( ^ T/a Haye, 19 fevrier : , i( 5 Du Bureau d© correspondance : 1' ■ — Ijo. gouvernement adressera à bref d. lii n \ la seconde Ohambie un projet do loi éta- fissant lo service civil. ^ll>a Haye, 19 février : feamoii soir, à 8 heures, un avion m-c;^nnu a lancé six l*>mbes sur la localité' de Tlobk, située près de Terneuzen. Pas de victime. **• ftome. 19 février : j. Va „Tribiuia" annonc© que la Conférence j scAaltste initoralliée a été ajournée pour per- L, méwre autx socialistes italiens d'y assister. r 1 *** /T.ondr©>, 19 fftA'rier ; fil. Arthur llenderson, chef du parti ou-vÉ-ier, annonco qu'il r.o se représentera pas ^ ifiix prochaines él estions. îxs changement* ? (Jte la nouv'ille loi électorale laisse pr^ ôir i»^ lui i^ofinet-vront pas do préparer sa propre c (Andidâiixro et il so consacrera oaiâ«remraat N élections des candidats ouvriers dans f tfute l'Angleterre. -, 1 *** • c ^Londres, 19 février . ], 5Du ,,Daily Cfiron.icîo" : 1 ti— La F*d*ra«ion nationale des marchaiids I ♦ailleurs de la GrandcvBrctagne, dans une < riiwâon plé*iire tenue il y a quelques jours, fi ;w pris une résolution aeceptaJrt lo principe (L la création d'un cosHim© uniforme pour îs civils. F-lle a exprimé le vœu que n»uï .j • l^v^s de la dite Fédération fussent a<Vt\is J siigter dans la Commission de contrôle ; Jo la textile lainière-# *** 1 Londres, 19 février : Ixxrd Derby a dit à la Chambre des lords qu'iyant toujours approuvé les méfcodts | suivies par sir Robertson,. il avait cru da- J fodr offrir sa, d*mi6si'*i  M. Lloyd GeoTge. ^ tfiais que calui-ci l'a prié de n'en rien faire ( pi d© continuer sa colliUxiration au gou ver- r tfiemeut. Il s'est reni>i aux raisons du pre i_ wuier ministre, con3id^u*ant que le projet éla- d ;boré à Versailles pout être couronné de k i'pu«à«. , ? M. JJcfd George, qui la Haute Cham- ° , bre a fait un accueil sympathique, a* en- Q suite déposé l'avant-pi-ojot. pour l'armée, j Rappelant que les décisions politiques prises à Versailles ont été votées à l'unanimité, il a exposé que si la Chambre -des lords n'approuvait pas S? poliiiqr.e, il laisserait la place à un autre ministère. e La disojssion a été tr?s courte et n'a s donné lieu à aucun inoident et la question n de confiance n'a pas été posée. ® 11 * * v Tyondres, 19 février : I/a Féôiration dos ouvriers mécaniciens a rejeté }Xir 121,017 voix contre 27,470 voiv les propositions du gouvernement visant à se i-rocurer du nouveau matériel humain. 11 •*** i Genè\-e, 18 février : : La presse lyonnaise apprend que des délibéra-► lions très importantes ont lieu en ce moment en-Mre les leaders socialistes : MM. Renaudel, Lon-iguet, Sembat, Thomas, Henderson et C. Iluys-imans. Oes délibérations auraient pour but d*kme *ner les Français à faire des concessions dans la {question de l'Alsace-Lorraine, de telle manière tau'à la Conférence socialiste interalliée de Londres les délégués français puissent ee départir de . leur intransigeance concernant cette question. Les kocialistes anglais estiment que la solution de la Question de l'Alsace-Loiraine doit être abandonnée jaux deux pays qui y eont, directement intéressés. ,S1 oe point de vue ne prévaut pas, on craint que e jla Conférence de Londres n'aille au-devant d'un n '/échec complet. Communiques Officiels t Communiqué» des Puisiance» Centralei | . . Berlin, 20 février. — Officiel do ce midi : Théâtre do la guerre à l'Ouest. \ Sur différents points du front, duols d'ar tuleric ct^ de lance-mines. Nous avons ro S* ooussé d'importantes attaques de reconnais-r e^nce prononcées par I03 Anglais à l'ouest fi d Houthem et par les Frauoais près de Jupe vincourt et au nord de Reims. 1 f Théâtre de la guerre à l'Est. Des deux côté3 du chemin de fer Riga /Pêtrograd, nous avons franchi les positions russes établies à 20 kilomètres de uotre ancien front. Au nord du chemin de for, près d Inzeem, nos troupes ont brisé uno faible résistance. Au delà de Dwinsk, nos divisions ont avancé vers le nord-est et l'est; entré Dwinsk et Luck, elles ont commencé à marcher de l'avant dans de larges scctours. *\ Celles de nos divisions qui avancent au-delà S» ilo Luck marchent 6ur Rovno. 2,500 prison-niers, plusieurs centaines de canons et do ^ grandes quantités de matériel roulant soni tombés entre nos mains. J liien do nouveau à signaler sur les autres l0 ?p*éâtres de guerre. S. !o/ *% \ \J Berlin, 19 février. — Officiel du soir : » Depuis Rica jusqu'au sud do Luck, les ï armées allemandes continuent leur marche 1 en avant vers l'est. < Rien de nouveau à signaler dc3 autres^ théâtres de guerre. f >T *** Berlin, 19 février. — Officiel : -> Le 18 février au soir, 4 hydroavions ont t efficacement bombardé la crarc maritime de e Calais- ainsi que dos baraquements établis ù j. proximité. Ils ont aussi attaqué trois pro-y. jecteurs i\ l'aide de mitrailleuses. Des incendies ont été constatés dans los baraquements et un des projecteurs a été détruit. *** ' Berlin, 20 février. — Officiel : ,n Dans la partie moyenne de la Méditerranée, nos sous-marins ont coulé 5 vapeurs , et 10 voiliers, au grand dam surtout du trafic vers 1 Italie. Quatre dos vapeurs dé- * truits, dont T'un était de nationalité ita-r lienne, ont étéf torpillés en convoi' protégé. Parmi les voiliers se trouvaient les navires - italiens " Estherel ... " Ida u Catarina é ^ Lysi Laforo u Paolo Lerigo „, 44 Eisa " Ada n, " Fanny tt Landung „ et " Pfaf t fer „, chargés de poivre, do charbon et de bois de mines. Un piège à sous-marins ayant la forme 'l d'un schooner à deux mâts a été gravement avarié par deux coups de canon d'un de n nos gous-marin8. î v Berlin, 19 février. — Officiel : Dos journaux néerlandais du 10 février ont publié comme information officielle un 1 télégramme disant que loa Allemands avaient violé les conditions de 1 armistice conclu lo 15 décembre dernier entre l'Allemagne et la Russie, en envoyant, après cette date du 15 décembre, des divisions du front Eet sur le front Ouest. Cette information "'officielle,, n'est qu'un commentaire erroné du discours du comte Czernln publié par l'Agence Router. _ Dans le traité d'armistice, il avait été arrêté^ qu'entro le Jcont.-oni faute s'il n'était déjà commencé au moment de la btcçnfxtviro do l'«Tmistic6. Or, les mouvements de troupes qui ont eu lieu après le i 15 décembre avalent déjà commencé avant la signature du traité ou le furent au moment même de cetto signature. Les Puissances centrales ont observé, â la lettre et dans sons sens et de la manière la plus stricte, los conditions de ce traité. Les calomnies et , les protestations indignées . répandues par l'Entente, pour des motifs que l'on devine, i ne peuvent rien changer â co fait. *** Constautinople, 19 février. — Officiel : Pas d'événement particulier â signaler. Communiqués des armées alRées Pari3, 19 février — Officiel do 3 heures : Actions d'artillerie violentes au cours de la nuit, dans 1a région au sud de la forêt ? de Saint-Gobain, dans le secteur do Chavi-" gnon et au sud-ouest de Bezonvaux. Rien à signaler ailleurs. *** Paris, 19 février. — Officiel de Hheurc3: Rien â signaler en dehors d'une assez * grande activité d'artillerio on Champagne et * sur la rive droite do la Meuse. r Aviation : Dans les journées des 16, 17 ; et 18 févrior, nos pilotes ont abattu ou gra-t vement emiommasté. au cours de nombreux s combats, 18 appareils ennemis. En outre, un l>allon captif ennemi a été incendié. Dans la iournée du 1S et dans la nuit suivante, no» escadrilles de bombardement on lanoé 16,000 kilos d'explosifs sur los objectifs ennemis, notamment sur los gares de M#te-8ablons, * Forbach, Benedorf, los dépôts d'Ensishoiin, > où un violent incetviie s'est déclaré, ainsi , que sur divers terrains d'aviation/ *% Paris, 18 février. — Officiel do l'armée L_ d'Orient : Violente tourmente de neige qui entrave p toute activité sur le front. •** Londres, 19 février. — Officiel : s La nuit dernière, les Anglais ont pris s l'offensive avec succès dans trois secteurs : au sud-est d'Epehy, des troupes irlandaises ont pénétré dans les t-ra*«bées allemandes et ont fait quelques prisonniers. Au sud de Lene, des troanes canadicmnes ont prononcé " une lieiB-atiso attaque et ont fait 5 prisonniers. Pius au nord, des rViments du nord - du Lanoashire et du Yorkshire ont attaqué, ? Kiir un larfe front, des trandiies allemandes établies dans la partie méridionale du bois de Houlhulet ; ils ont tivé un oraûd nombre do soldats ennemis et fait 27 prisonniers ; en outre, ils so sont emparés dune mitrail leuse. Nos pertes sont peu importantes. a*» > Londres, 18 février. — Officiel : Co 6oIr, peu après 9 heures des avions ennemis ont survolé la côte d'Essex et se sont dirigés vers Londros. Pas un seul aviateur ennemi n'a réi**si «\ traverser la zon« de défense de la capitale. Nous n'avons nas encoro reçu de rapports â propos des victimes et des dégâts. L **# c Rome, 18 février. — Officiel ; i Entre Posina et Astico, grande activité de nos patrouillas et violent feu roulant de nos batteries légères. Sur le haut plateau d'Asia«n, notre artillerie a bombarné des trounos en marche le long do la vallée de GaLmara ; elle a dirigé en outre un feu concentrique contre le sceteur de la vallée do la Frensela-valléo de la Brenia. Les batteries •ennemies ont violemment bombardé nos positions établies â l'est du haut plateau. Entro la Brenta et lo Piave, violent duel d'artillerie sur le saillant du monte Solarolo. Vers Papadopoli ; (Piave moyen), nos patrouilles ont efficace-1 ment harcelé les postes avancés ennemis. 1 Dans le secteur de la côte, l'ennemi a ren-: fdreé sa canonnade sur divers points et a lancé quelques patrouilles contre Cortelazzo; 5 elles ont ôté repoussées à coups do gre-1 nade# à main par des matelots postés sur Ja tête de pont. l>ETrr îT GAZHTLE Les vols. Donc, on vole un peu partout, ici sur une vaste écheJle et là sur une échelle moins vaste. De temps en temps, un scandale éclate, ma^ pour un larcin que l'on découvre, cointnen ne restent pas •georés et Impunis? Il faut la*plupart du temps que le hasard s'en mè.e pour qu'un crime — car ces vols sont des crimes — vienne au jour ou que quelque dénonciation force la justice a agir. Il n'est pas une lettre de nos corresi-ondants de province qui ne nous signa.e, en nous apportant souvent des détails absolument précis, des faits odieu.\ £t charge de certains comités locaux? ou de certains membres de ces comités locaux, et l'on n'en finirait pas — sans compter les risques auxquels on s'exposerait — de rapporter tous ces méfaits. — Ixî nombre des vols au détriment du Comité National, nous mande un correspondant d'une province agricole, devient vraiment inquiétant, pe grandes quantités de marchandises disparaissent pendant ie transport et même après avoir ôtû remisées dans les hangars et îes magasins. Notre population eonnaft les coupables et ira montre du doigt, mais ils n'en courent pas moins eif liberté... » — Le lait condensé qu'on a vendu ces Jours derniers dans notre vihe, nous mande un autre correspondant, éta.t autant dire de la saleté. Pourquoi? Voici i'iiistoae. Il y a quelque temps, un fabricant d'aliments pour bébés, ne vendant Epie des produits dûment contrôles par des chimistes ofilcieis et par des médecins, et autorisés par ies pouvoirs compétents, m une >Iire -de vente au directeur des achats d'un organisme de secours. On 11e s'entendit pas... Le fabricant, voulant en avoir le cœur net, se rendit a iiruxelies et ?e mit en rapport avec un agent commercial a lui il conta son avent-ure et qui lui promit d'ar-•anger l'affaire. Cet agent s'anoucha avec ie directeur de l'organisme en question et il fut en-endu que* ce «uecteur passerait une ^commande rnportante a <a condition que tenes et tenes personnes, appeiees 'par. leurs fonctions à intervenir iaus i'aflaiie, toucheraient « une petite commis* sion». Comme ie prix des boucs d aument pour aebes était lixe et 11e pouva.t être augmenté,, somme d autre part le benence a rea.iser ne per-neltait l'octroi d'aucune Uomqoation aux înter* nediaires en quesl.on, ie laurictuit demanda à savoir lourrui' un anment ae quaate inférieure, Jn accord intervint dans ce aeiiô, mais ie faiiri* ;ant, qui était au loud un noiixiCie homme, se avisa et relusa liiMueiuent de se préicr a iu pe-ite combinaison. 1. a du 1er mer son us.ue depuis, -e direoteur des achats s est adresse ailleurs... et roua pourquoi le .ail condense et les aninentS )our beoes qu'on dehitt chez nous 11e sont que te la saleté..; t'es laits au même genre se sont jroauits a l'occasion de .rachat de certaines jraines fourragères et polageres dont le coin-nerce est encore libre... » — On connaît ie secret de ia mauvaise qualité le la soupe que l'on aeOite chez nous, nous écrit in autre Correspondant, et pourquoi, reiiony&ot t la manger, »es -malheureux ia jettent aux :hiens et aux cochons, uate soupe ne contient [ue d'tnlinitésimaux atomes de gra.sse et si peu le riz, de céreaune, de pois, etc., que ce n'est pas a peine d'en parier, toutes ces aenrêes sont dé-ournêes de lein- destination par les employés qiU nt la mîftsion d'en faire ia distribution aux cuisi* uers ; les gens proposes a ia diî?Habutiou de ta oupe prenneni sont 1 <1 hm fn.-v. - ^ On comprend que l'évoque de Namur se soi» tissé ader a due qu'on danse sur les ruines el u'on rit sur les tournes... -sut-il ? Quelqu'un l'autre jour se demandait et deman-aît Ici s; l'on ne ferait pas mieux, vu ia peuurie u pain, de défena*e ue iioumr les p.errots. E11 effet, à quai servem-ns, pierrots T En somme, i»6 11e sorft que d'111 ut.tes peines canaille*, de petits ixipou.iaïus sans vergogne qui ie vivent la plupart au temps que de vo.s et de %pines, des nana^ de grands chemins et de u eues, de campagne et oe ville. Ou ies services [u'iis rendent et ieequeis T Les paysans ies ont, i juste titre, en exeefawun pour ce qu'ils mettent ; mal leurs reaelv«s et leurs vergers, leurs blés t leurs cerases, et les citadins... Voila I En dépit ae lotti ci au reste, les citadins, rous, moi, tout ie mariée, les minent, les adorent, es pierrots. Yo>«z-\obs ne» rues, de;à pomt ;afe», sans pleraa»? Je périrais d'ennui ?ur le* >iatesr-formes avaai «les tramways — c'est ilk [u'on est encore ie mieux pour voyager — si je le.ies voyais narg»er ie watlman et «es sonores* ippeis du pied ea s'*fcs»inain a sauaner sur tes ails juaqu'a l'an»ej»«ri>i«c-Hic seaonac d'un Ocra->ounienieat qui a A«ri\e jamais, jusqu'à i'inêvi-ab;e catastropne qu'As évitent toujours ; je ne lèjusteraia point snsvant tc& ccgJts ie prmtemps, t je n'avais sous i*c yeax, tjaiiiia les bourgeons :ont en passe J'éeasfter, xe speAaete de leurs tfss-rutes meenseas, aa «rurs pour«aas fous et do eurs amours an pea r-»qui«as ; il manque, ait pie.que chose aux et*s ic»s que je les imagine, ans daute p»ut tas aveir toujours vus ainsi, si luns ±a pousa»are ae ia gtn»a *oute ics pierrote ie jprena-ent poiat, ra eaoarrilaat leurs plumas, eur bain, pi lotnes i«s tcrx>n fiaient d'un rire Qtact sur les nau*as nr&iicûas de *eur arbre, sj es ahanips ne s •gr«*aufca.«n; pesa oe ces épou« antaiis grotesque» qui en roiapent ia monoton® it ajoutent une rw»e «1 «irùK; a ieur pitioresquô? t le iterre q'ir. grtBipe ie iong Ses maisons ne eur sciait, a l aMvMie, qu uae parure de deuil, l'était que les p.arrvts ie tianstorment en un en» li\>it ou l'on s ai«k»fe, oa l'on hararde, où l'on >apote, ou l'on jaoa-rse, en une manière de der-nar *ai-jn où l oi «wse, et l'hiver eerait-il vrai-nent l'hiver sai>s i«6 pierrots qui se ramènent nars vers ie cA&ua de nos maisons — qui fait t'eux des amis pus proshae, «las amis ^au\T«s lont l'ai e basse a»Ms sait avec piae penser a tous es grelotteras et naus raj>peiie que nous avom e dewo.r de leur vaaa r.n aidef... Laisser mourir aes totshoies «le faim sous pré* exte que ie pain est :«ire serait comme qui di-ait la «lern.êre des ibelu'tC*, et c'est l'occasion oû amais de rep«ater à ce propos ie mot de ce un* [istrat qui occupa presuicarteliement dans l'Af-aire : — La question 11e sera pas posee 1 » Au reste, vous aunoz contre vous le peuple out*entier si vous vo*s avisiez de cesser un Jour -otré rôle de Prewi*nc« vis-a-vis des pierrots, .e i>eup:e a une « boentje » particulière pouf rux : ie ketje en lai se reconnaît et le pauvre iUssi qui fait la âie a*vunt ies magasins commu* îaux. Je m'en suie h.en aperçu l'auhc jour, qui : tu. t jour de vente de tard et de saindoux dans le na^asin communal de mon quartier. Dans la our jouxtant ie ioeal étaient augnés des ton-icaux qui avaient contenu de la graisse. A en Acier les parois awe un couteau de palette d'ar-iste, vous n'eussiez peint sorb de ces récipients me once de Ut préeacuse matière, mais les pier-ots en question — vi»gt pierrots, cinquante pior»* ois. cent pierrots — n'y trouvèrent pas moins sur compte, lis y avaient élu damioile, sous las eux mêmes du pubn« amusé, et jusqu'au tré-onds des tonneaux, dans les fissures, là où la nain de l'homme n'aurait, ainsi qu'on dit des orêts vierges, jamais pu mettre le pied, leurs ecs allaient décrocher des caiories en niasse. — Ce sont des pretubercuicux qui font de 11 uralimentation, remarqua quelqu'un. — Ils ont bien raison, lit un autre : ca ne faik le tort â personnel » De leur jeter les mietUfc, les rien du tout de mettes de votre table ne fera non pljs de tort à tersonne, et ça vous vaudra ou'.mcun ^hang*-nent ne soit apporté au déco: «..-s saison* tel que istie «cil a aeeoutnme de l» voir, il y a déjù tant le bouleversements q»** fcor inutile d'en vour

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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