La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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20 januari 1915
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s.n. 1915, 20 Januari. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/tq5r78778s/
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Merç'-edi "O Janvier 1015 ■jvjo 71^ IVIercredi 20 Janvier Ibio LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION JOURNAL QUOTIDIEN I La petite ligne. ! T I ! ; î 5 '.fr. 0.40 S, Rue Monlag£ie-t5e-Sio»i, îi, BRUXELLES ANNONCES j Réclame aTant los annonces I.OO Bureaux : de 10 à 13 et de 15 i 17 heures , C°rpS dU i0UrnaI ••••••? î' S 2-00 _F M1IMFRO • lO rFNTIMFC f Nécrologie . . : ; " : î, î . s ; o.OO LA GUERRE 170m° jour d© gu©s«r*8 Confrontés avec les documents correspondants venus de Berlm, les communiqués de Paris des 16 el ■17 janvier, qui nous faisaient défaut hier, sont d'ac-icord pour ne signaler aucune opération saillantt depuis l'affaire de Soissons. Ils sont par contre er désaccord quant au résultat de certains engagements : dont chacun des belligérants prétend que l'issue lu; a donné l'avantage, notamment dans la région d'Ar Iras. Pour ce qui est de La Boisselle, les dépêches de 5| Paris datées du 16 laissent pianer une certaine imprécision quant au sort de cette localité, alors que celles de Berlin en ont annoncé la destruction et ; l'évacuation par les Français. Il est vrai qu'en disant le 17 que leur artillerie continue à détruire des travaux de défonce à La Boisselle, ces derniers reconnaissent implicitement ne plus être en possession de ce village que précédemment ils occupaient. Sur le restant du front, l'action a été peu suivie : seule vaut d'être retenue l'attaque exécutée hier contre les positions allemandes établies entre Pont-à-Mousson et Vilcey, qui suivant Berlin a amené les Français jusque dans ces positions à 2 kilomètres nu sud de Vilcey. Elle se classe oarmi les nombreuses tentatives entreprises déjà, dans cette région, en vue de couper de leurs communications les troupes allemandes qui, venues du nord de Pont-à-Mousson et de l'est de Verdun, sont brusquement descendue^ il y a plusieurs mois jusqu'à Saint-Mihiel, et tienj nent même une tête de Dont dp l'antre côté de la Meuse à Chauvonrynirt. T,e commun inné de Berlin d' -^.nt que le combat continue, on n'est point encore fixé sur l'issue définitive de cette tentative. * * * Rien qui sort digne de retenir l'attention n'est signalé, en dehors de ces menus faits, pas plus dan. l'Est que dans l'Ouest. l-'rontant du loisir que nous fait cette accalmie — dont les intempéries sont, à S'en pas douter, La cause principale — nous lais îons la parole à un correspondant de guerre français qui a vécu les événements dont le nord-est de froissons vient d'être le théâtre. Il va nous conter ;-tto affaire de Crouy, qui constitue sans conteste !e plus notable fait de guerre survenu sur le front flans l'Ouest depuis le 15 septembre. — C'est en passant mercredi à Vrégny et à Crouy, lit-il, que j'eus la première notion de l'action.î Crouy n'est plus la petite ville tranquille que. je ,vis| El y a un mois. Une grande agitation y régpait .par-Itorf, .avec un va-et-vient continuel d'officiers et de poldats. De l'artillerie passait au trot, faisant jail-Ilir de la boue d" (-v* rôu- .. 1 . automobiles parlaient à toute vitesse dans la direction de l'Aisne ou en revenaient, transportant des blessés. Tandis tjue je roule vers l'Aisne, un soldat oui m'accompa-fne me raconte ce qu'il sait du combat. D'abord, tout allait bien. A notre gauche, nos fantassins, pleins d'ardeur, avaient pu s'avancer jusqu'à l'éperon 132. Malgré les assauts furieux de plus de quatre régiments allemands, ils s'étaient -ac-:r"chés aux pentes et les ennemis n'avaient pu les en icloger. Au centre, nos foTces parties de Crouy .avaient (enté de prendre l'éoeron d'assaut, et si elles n'y iraient y,as ,-éussi elles avaient du moins fait subir !UX Allemands d°s pertes sensibles. A notre; Imite, près de Chivres, nos soldats avaient étM noins heureux. Fortement bombardés, ils étaient en! retraite. j Le_soldat m'explique que toute l'agitation dont gavais été témoin à. Villers-Cotterets était la conséquence de ce début de retraite imprévue. Pendant oue nous nous entretenons, la canonnn-. le, qtii jusau'ici 11e ressemblait qu'à un roulement del .onnerre lointain, mais ininterrompu, éclate soudain! ï nos oreilles. Nous approchons de la vallée de FAisne; A ce moment, nous croisons de nombreuses voitu-fes automobiles et des caissons de munitions qui se, latent vers la lisrne de feTi. Mais les chemins ont été/ lar la nluie, convertis en de véritables bourbiers : lel Sas-côté- ressemblent à des ruisseaux de boue et les\ Êutomobiles dérapent; la circulation est difficile. Maintenant le canon tonne sans interruption.C'est tomme un ouragan qui semble s'abattre sur la vallée toute proche, et les coups sourds qui grondent de! IjoTis les côtés se rénercutetit en échos funèbres. De p.rtilVrie passe rapidement, ne cherchant même pas • se dissimuler, pour îraener, presque au ealop, la ffefe qui surplombe l'Aisne. De cette crête nous Ivons vue sur le champ de bataille. * * * n L'Aisne, à cet endroit, fait une boucle vers le Nord et est dominée par un large plateau profondément écliancré. Deux de ces échancrures sont très sites. L'une est la trouée de Cropy, par où passe «chemin de fer qui longe la fameuse cote 132. 1 autre semble former .une vallée assez large dansj «quelle se trouve Chivres et que commande le fortjf fc Ccndé. Depuis le matin nos troupes, qui se trouvaient «as.la vallée de Chivres, subissent une attaqul 'artillerie formidable. Les marmites tombent cil »uie sur elles et leur position est intenable. Les\ fessés qui passent disent qu'ils n'ont jamais vu un «enfer. C'est bien l'exacte vérité, si j'en juge par È bruit effroyable qui emplit l'air. > L'infanterie allemande vient de déboucher dans a vallée de Chivres, perpendiculaire à celle de Aisne. Elle est en forces considérables, amenées la jj-'Ue, rapidement, sur le plateau de Vregny, d'où "es descendent en trombe. Mais i'ai beau regarder, e ne distingue qu'à peine, tellement l'atmosphère trouble, par suite 'des obus qui éclatent partout, Suis arrêt. La bataille semble redoubler d'intensité, surtout ™ côté allemand. Leurs masses profondes ont, pa->it-il, tellement pressé un de nos régiments, que nos osimes sont obligés soudain de se replier. Les Allemands veulent poursuivre ce commencent de succès. Ils balaient la vallée de l'Aisne * leurs obus, dont les explosions successives sont' ^'fiantes. •Jais ce repli de nos troupes dev.ant Ouvres mètj ligne en mauvaise posture. L'ordre de u ^ générale est donné. Elle se fait n.-,rsïw>Il mais rapidement, car, par suite de la crue de l'Ais. ne, nos ponts sont d'une solidité douteuse. «** n Notre artillerie, qui a pris position sur la riv< droite, arrose méthodiquement l'infanterie alleman le, si bien oue ie fi^is par ne plus rien distinguer ai lilieu de tous les éclatements d'obus. Il y a des flo cons de nuage bianc qui persistent longtemps, voi smant avec des geysers de fumée noire qui s'élèven! lentement vers le ciel. Et lorsque, pour une seconde, le canon apaise sa voix-, la fusillade crépite, formidable, comme si un( nuée d'aéroplanes se préparaient à s'envoler. Enfin, lorsque la nuit descend, tous nos soldats, -n ou'exténués, ont pu retraverser l'Aisne, laissanl ces morts et des blessés sur la rive droite. Toute notre .artillerie aussi a retraversé lairivière, sauf une batterie qui s'est sacrifiée pour soutenir la retraite, et que les servants n'ont abandonnée qu'après l'avoir rendue inutilisable. » P. S. — 1/63 communiqués officiels publier* ci-conire nous £ ont parvenus en tonte, clemi^rc hou-re-. Il no nous sera possible d© les commenter que demain. ^ __ Dépêches diverses Washington, 17 janvier : Lo représentant anglais a reçu par l'intermédiaire do la légation britannique à Mexico, l'avis quelle-général ^ l'interdiction d'exporter lo pétrole du aïstjritrt ae. Tajflpido. DeS négociations ss polïrsuîvenï'ên ?u.^.e Pou^ aWiVer k nemettne en exploitation les puits jai.hssants dans ce district; cette «exploitation avait été arrêtée a cause des impôts énormes. Mexico, 17 janvier : La Convention a nommé hier soir le général Roque Gon&alès Garza président provisoire du Mexique, ij res-i ^era en .onctions jusqu'après l'élection d'un président définitif. **# Paris, 17 janvier : La nuit dernière un incendie s'est déclaré dans l'arsenal de Brest. Le feu a pris naissance clans Le bureau des travaux hydrauliques et n'a pas tardé à se communiquer au bureau do dessin de la construction de navires. Le feu, très intense, a été maîtrisé au bout de d eux h mires. Les dégâts r.ont peu importants. Aucun® mort -df homme n'est à déplorer. * ' * Homo, 17 janvier : / L' c Osservatore Romane » publie unej.ej/tre de l'em-f pereirr^ au Japon au Pape. Lp_, iiik&d-o courw.iïë que les j -HfKmx ui3iâ gtlerre pmssent'êïre soulagcs*d-ans une large - mesure; il a-jouto que pis. un .spV^ japonais, n'e-st prisonnier à 1 étranger. Quant aux prisonniers allemands înfrêrfteS art ils y sont traités aveo humanité et c. sont tous bien portants. * * Pétrograd, 17 janvier : Le Tsar a adressé, par rescrit, au ministre des voies et communications d»e vives |é[icitn.1;ionset i'aremê-rcié de. ces"eîîcrrts énerqiqucr,,qui onFpiiii^U.m'inentoontribué au succès de la mobilisation et a la rapide concentration des armées russes sur los différents théâtres de la guerre. * V / i3erlm, 16 janvier : j mande de Rome à la « Deutsche Tageszeitung » ' que pour clos causes inconnues, le croiseur italien Coatit est rentré de la mer Adriatique à son port d'attache fortement, endommagé. Le navire do guerre Saint-Bon i l'avait pris en remorque. * * # New-York, 17 janvier : En vue de mp.fcfcr%fin à certaines exagérations, le gouvernement canadien a déclaré que 8 sous-marins sont en co-ns'tvuction sur' les chantiers -exploités au Canada par l'a "firme anglaise Vick ers. *** Paris, 18 janvier : M. Deloassé a exposé la situation diplomatiquift à la .Commission pour Affaires étrangères. Ûne note semi-officieuse dit que la Commission a exprimé an ministre ses remuer ciments^ et sa con fi ses déclarations ras sauvantes et très satisfaisantes. LesN^embres de la commission ont promis de'garder le 6eoret sur ïes com- mLinicâtî-on'3" qui' lerdr ont été faites. * " * BuicLaposith, 16 janvier^.,-,.... r' _ Le journal ofiicàeyhon^ois "publie un décret ministé riel pro-roge«ant juisqu'au 3-1 mars le moratoriuim, aux eti-pudations 'dujqu.eil sont ap|)&fïé:es die légères "modlûca-tions.* * * Paris, 16 janvier: / Le> député s&eLfriâgt&^toniifié M, Varenne aurait refusé f ^ BOia P^i e*étant prononcé em 1 p rinFÎpe'contûtè la c ensaure de la presse. * * # Constantinoplo, 17 j>anvier î La 'Cliambre a adopté un. avanie-projet de loi concernant le chemin de fer du; H'&d.(jaz/ oomportanrt la piévi-sion d'un crédit de 200,000 iivree turques pour la construction! d'uâe ligue secondaire do jonction aveo l'Egypte. , Pétrograd, 16 janvier: Le. jo-ur&a! j&erbe semi officiemac « Samp Uprava » pur blie une note sur l'occupation de^aîona par i Italie. : 11 dit que 1 'œcupation ite^ejDine' ne.-clian^o pas le moins du monde le carac^re inteinatLoflal dp. la question alba- ; naise, qui ne peut être solutionnée que par la décision ' 'tiSIMiiime de l'Europe. La présence de l'Italie à Valona favorisera sans do^btfTaTpa^» ce contre quoi on^-ïîe'peut ! point protester. La Serbie est persu^dée que l'Italie, i dont les intérêts seront d'autant mieux assurés qu'ils seront davantage d'accord avec le© grands intérêt© européens, se conformera plutôt aux règles du droit qu'aux conseils de' la force. ^' • • *** ^r'ans, 19 janvier : | Les trains ont ces derniers ^6urs aîuené à Paris uin i grand nombre d habitants do SoissonsXqui avaient ti ! faorë^fS' kiloiir&fôeS "à pie<f^ avarrt <îe pouvoir prendire le j chemin de fer. Ils disent que la bataille continue avec violence, que Soissons est de nouveau et sans répit bombardée et que des,bomj]>e§^oendiaires ont plu sur tous les quartiers de la ville. L'évêqne, r'archiprêtre, le sous-préfet et les juges de paix ont quitté la ville, dans laquelle il ne reste que le commandant de la place, les membréis <îc ^Ia municip3^ lité^irae' cinqttanita;ne de notables. Les bombes incendiaires jetées par les Allemands dans la vil Je ont incendié beaucoup de maisons. De gros renforts sont arrivés à Boissons pour remplacer les troupes ntti^uées. T 1 Londres, 19 janner : P fl-près une information du. Lloyd, le navire Oanno .vivres poifr la Belgique et naviguait r } <' Rotterdam, a subi une avarie. A de Sable Island. son "gmîy^irn^il ; / 1 r LES FAITS DU JOUR Les administrations communales hollandaises, sont ii vitées pai* le gouvernement'à lui faire parvenir"immédiî temenit la'listé des réfugiés belges qui seraient revenu dans le lMpf6a"î*S/V lyjp'-qmtté pour aller en Angle terre. La liste devra indiquer si ces réfugiés se eont pré sentes -en Angleterre pour remplir leurs devoirs râi-1 taire». Les autorités anglaises du port de Kirkwall ont saie 730 tonnes de cuivre, 5 tonnes de nickel et 5 tonnëscFal'u minium dans la "cargaison du vapeur'sué dois New Swe den. Le capitaine a. été autorisé a conserver à son bor 200 tonnes de cuivre- destinés à une firme de Gotlie® burg. Tout le métal saisi était inscrit comme devant êtr livré à une compagnie d'électricité de Vesteraas. On se demande si ce métal fait partie des cargaison de navires suédois que le gouvernement anglais souip çonne, ainsi qu'il le dit dans sa réponse- à la note améni ca-ine, d'être destinés à l'Allemagne. Dans les cercles maritimes de New-York on dit qu'un syndicat de banquiers et d'armateurs américains a ache té le cargo-boat Nassovia de la Hamburger-Amerika e s'est assuré l'option sur les vapeurs Constantia et Geor gia de la même compagnie, ainsi que sur le steamer au trichien Térésa. S 11 est probable que la bonne fin de toutes ces négocia ^ions est subordonnée au sort éventuel du Daoia. ng^^pnès l'enquête faite par lQ-<ïîmistre^ige, M. lepùtte. retour de Rotterdaan, 900_,000 Belges au totaJ ^éfaai?»nit réfugiés en Hollande au débuf de la guerre, ^epuis lors, ce nombre est tombé à 200,000. / En creusant des tranchées autoTll lie- ©facovie, de; soldats y ont mis à jour des tombeaux préhistoriques A proximité^ d'un fort où l'on creusait lies fondation: d'une batterie, on a découvert d'e nombreux tcxmbeauj contenant des urnes en poterie, des outils en bronze des armes, etc. Plusieurs de ces tombeaux ont malheu g reusement été fortement endommagés avant que la nou 1velle de la découverte parvînt aux oreilles du comman dant du génie. Celui-ci ayant averti les autorités mili t air es, le commandant de la forteresse de Cracovie en voya sur les lieux des délégués de l'Académie de Craco vie : sous la direction de ces compétences j" on' a eilevt tous ces souvenirs historiques et on les a transportés à Cracovie. *&***> Au Sénat espagnol, M. Navarro Reverber, ancien mi-nistre, s'est livré à un examen de> « la situation critique où ©e trouve l'Eiapagne en. face du conflit européen ». — Le gouvernement -et le Parlement, dit-il, ont le devoir d'é'.udier sérieusement le® orienta'ûions les plus pratiques pour garantir à la nation espagnole sa situation. » M. Dato, président du Conseil a répondu que le gouvernement examinerait avec attention « les propositions de tous ceux qui ont en vue l'intérêt national et le bien de la patrie. » On mande de Constantinople que le sultan a téJégra-phié au pape son acceptation relativement'àTéchange ■ des-^p^Jonniers désormais inca-pables de porter les armes.^ Le « New York Times » a publié une longue interview j-du chancelier allemand qui a eu lieu le 14 décembre,. M. Bethman-Hol!weg a déclaré qu'il était convaincu dOjla,n'VTiC"0|y&| finale de l'Allemagne, et s'est borné" à hausser les épaules lorsque son interlocuteur lui a demandé quelle serait la durée de la guerre. Parlant de la question de La oontrebande et de la ma-naere dont l'interprètent les Anglais, le chancelier a déclaré que les^ Anglais cherchent surtout, à arrêter les 'matières-premières et les provisions, de manière à ruiner et à affamer F Allemagn e. « Mais, a^-t-il ajouté, l'Al-lemsagafe a pris ses précautions. Elle est approvisionnée. Elle a assez de cuivre, de pétrole, de caoutchouc, de tout, et les restrictions apportées par l'Angleterre au commerce nuiront beaucoup plus aux neutres qu'à l'Al-Lemagno. » . Nous avons assez de tout », a répété le chancelier; e.i/ quant à. la question financière, il affirme ou'il n'y a aracmEe difficulté de ce côté. Le « Berliner Tageblatt » rapporte qu'un congrès de ftailleuirs se réunii-a ^procKaiii^eiment en Saxe pour la création d'une mode allemande. Un certain îlôrnbre">!^jcuïi gis filles et de jeunes femmes de la socité berlinoise ont ouvert à Berlin dans le e Hohenzollern-Kunsthaus » de la KceniggraetzenGitrasse un atelier dB modes de guerre. r Au cours d'un dîner-donné à l'Aéro-Club d'Amérique, 4*3 fonctionnaires du gouvernement ont annoncé1 rin^ tenitaon du ministère des postes de recourir aux ©ea^vices pe^,000 ayiateuTs pour le service postal. Les routes Iqu'ils suivront sent dès maintenant arrêtées, i Le projet de loi^ autorisant ce nouveau service sera présenté au prochain Congrès. Les aviateurs seront fournis par les éooles de l'armée et de la marine. La controverse^an^lo^a-méricaine semble s'être réduite actuellement 'à ces deux' poiïiits : f 1° Le droit des vaiûseaux anglais de procéder, sur un «impie soupçon, à des recherches dans les bâtiments ■américains à destination de pays neutres ; 2° Le droit des Anglais d'amener des navires américains dans des ports britanniques, afin d'inspecter à fond leur cargaison. Les hommes d'Etat américains paraissent surtout reJ grefcbèr de ne pas trouver dans la notre préliminaire d<| |Sir Edward Grey l'assurance formelle que des instrucf fions seront données aux capitaines de vaisseaux anglais pour qu'ils exécutent leur tâche avec le plus d'égards possible. La grande quantité de laines b^ute^réquisitionnés par les Allemands, _ spécialement à" Anvers, à Roubaix et à Lodz, seront divisées en trois catégories et vendues au gros"commerce allemand à des prix officiellement "fixés. Quoiqu'on ait généralement et manifestement exa-:géré les quantités de laine saisies—c'est ainsi qu'il a été parlé de plus de 350 millions de francs de laine qui aurait été trouvés à Roubaix! — il apparaît cependant que l'Allemagne s'est non seulement emparée d'une î quantité de laines &uffisantie_j>.ç»iir parer aux besoins de l'armée, mais encore qu'il en pourra être mis bientôt 4 500,009 kilos à la disposition de l'industrie privée. Le ministpe hollandais de ^a marine ayant appris que des mines flottantes avaient été aperçues jusque dans l'intérieur du Zuyderzee, les mesures de précaution ont été,prises d'urgence et un torpilleur a été envoyé à leur découverte. ("On mande de 3-es érantes n'ont subi aucun changement dans la région epuis quatre mois. *>■■■■■■■»■■■■■■■■*?» j n rniM-fîiiiTrTTTirrBMiBMinrnOTiïïnTiiniiiiiiwiiiit>i»j»ii<ft>^ Depuis novembre dernier, il est défendji en Àlliemar gne d'employer le froment et le seigle' pour la nourriture du betaii. Depuis ce moment les emploient a cet usage des grandes quantités «a'avoinJe. J,es chevaux qui sont à 1 armée exigent beaucoup d'sTv oin e ; il en faut également pour nourrir les chevaux qui .se trouvent dans le pays, et il ne faut pas perdiie de vue au© les semailles vont en absorber une certaine partie. Dans ces conditions, il est plus que probable que le gouvernement exigera que l'avoine soit affectée uniquement aux besoans indispensable®,et qu'il en défende - ^ ll'affectation à la nourriture du bétail» ( V U ta I. ■ -Wl", COMMUNIQU s Communiqués allsmands Berlin, 19 janvier (Officiel de midi) i Théâtre de la guerre à l'Ouest. — Abstractlo j faite d'escarmouches importantes, il n'y a eu sur toi le front que des combats d'artillerie. 1 héàtre de la guerre à l'Est. — Le temps est trè j défavorable. Rien de nouveau en Prusse oriental* - Près de Raxlzzanowo-Bjezhun et Sierpe, les Russt 3 ont été refoulés avec de fortes pertes. Plusieurs cer taines de prisonniers russes sont restés entre ne 3 mains. A l'ouest de la Vistule et à l'est de la Pilica, 1 situation est en général inchangée. * * * 1 Berlin, 19 janvier (Officiel) : t D'après une information officielle du gouverne . ment du Suid-Ouest Africain allemand, la ville ou verte non défendue de Swakopmund a été 'bombai dée le 21 octobre par les Anglais. Précédemmen J déjà le commandant du croiseur auxiliaire Kil r faunce-Castle, stationnant dans la Walfisch Bay avait plusieurs fois menacé de la bombarder Berlin, 18 janvier. (Officiel) : On possède maintenant des informations officielle* •du goirvejgfeur de l'Est Africain «allemand sur la ba taille de Tatnga, lô plus important £ait d''armes qui e< ; ©cSit produit ju^q-U-'à présent sur le territoire de noi ' colonies. Neutre succès y a été beaucoup plus grand qiw ne l'avouent les rapports anglais . Les combats remontent aux 3, 4 et 5 novembre. Le. Anglais parurent devant Tanga avec 2 navires d* guerre et 12 navires de transport et exigèrent la reddi ^tion de la ville, mais celle-ci fut refusée par son gouverneur, le Dr Schnee. Les navires s'éloignèrent, maie Reparurent le troisième joua.- devant Tanga et débarquèrent devant Ras Kasone un régiment européen et : quatre régirgents indiens, avec de la cavalerie, 10 m i-' ^railleuses et 9 canons Des troupes de marins furen |égaleme.nt débar-quées. Les gros çanons du croise ni e l1 ox appuyèrent l'attaque de l'-eoanemi du côté do la mer. Le corps expéditionnaire ennemi a été repoussé ave* . de fortes pertes pour lui, après un combat acharné d< i trois jours. Le 4 novembre, le combat a duré lô heure; et demie sans interruption. Le soir eut lieu un comhai • décisif contre toute la force ennemie, malgré un violen i bombardement de la ville par les navires de guerre en nemis. Le feu de nos canons a incendié les vapeurs d« transport anglais. Le croiseur Fox a été également tou ;ché. Lo 6 novembre, les navires anglais sont partis dam la direction nord. Le corps débarqué avait une foroi d'environ 8,000 hommes, tandis que le notre n'était que $e 2,000. Les pertes des Anglais se sont élevées à plui |le 3,000 hommes en morts, blessés et prisonniers. N&£ pertes sont minimes. Les chiffres ne sont pas encore arrivés. D'après un aperçu rapide, nous avons pris 6 mitrailleuses, 300,000 cartouches, 30 appareils de téléphonie de campagne, plus de 1,000 couvertures de laiïie, beaucoup de fusils et de pièces d'équipements. L'état de nos troupes — (troupes de protection et de police volontaires de la colonie) — était excellent. Les Askanes onfeégalement montré du dévouement et de l'héroïsme. On ne peut pas encore apprécier en son entier la portée de la défaite anglaise. **. Vienne, 18 janvier (Officiel) : La situation est inchangée. En Pologne sur la Du-najec, -dans l'espace au sud de Tarnow, un combat d'artillerie a continué toute la journée d'hier avec une intensité variable. Le calme règne dans les Car-pathes.* * » Vienne, 19 janvier (Officiel) : Au nord de la Vistule il ne s'est pas produit d'événement essentiel depuis hier. Sur les hauteurs à l'est de Zakliczyn, notre artillerie a, par son feu concentré, forcé les Russes à abandonner plusieurs tranchées. Le mouvement de retraite s'est communiqué chez l'ennemi à d'autres parties du front de sorte que finalement il a évacué ses positions les> plus avancées sur -une étendue de 6 kilomètres. IL s'est retiré en désordre, sous le feu de nos canons et de nos mitrailleuses, sur les hauteurs les plus proches, en abandonnant des fusils et des munitions en grand nombre dans ses anciennes positions-.Sur le reste du front dans l'ouest de la Galicie, il n'y a eu que des combats d'artillerie. Dans les Carpathes il n'y a eu que des engagements peu importants entre patrouilles. . Constantinople, 18 janvier (Officiel du quar'tier-ï général) : ; Nos troupes opérant dans le Caucase ont continué ; depuis quelques jours le violent combat à la fron-i tière contre les Russes, qui ont reçu d'importants è renforts. Constantinople, 19 janvier (Officiel du quartier géné/al) : Nos troupes dans le Caucase défendent opiniâtrement leurs positions contre les Russes, qui les attaquent avec des forces supérieures. La tentative faite par l'ennemi en vue d'encercler l'aile d'un de nos corps a échoué après un combat entre notre cavalerie et la sienne. A l'ouest de Hoi, l'ennemi a fui en abandonnant des morts et des blessés. ■^■4- . Communiqués des armées alliées Paris, 16 janvier (Communiqué officiel de 15 heu res) : En Belgique, combats d'artillerie dans la régioi de Nieuport et dans celle d'Ypres. " " De la Lys à la Somme : A Notre-Dame de Lorette, près de Carency, l'en nemi a réoccupé une partie des tranchées qu'il avai .perdues ic ii. A Blangy, près d'Arras, nos progrè ent continué. \ L'ennemi a prononcé une attaque énergique, pre cedée d'un violent bombardement, sur noà tnos''tion a l'ouest de La Boiselle; cette attaque a été repou" t Sur tout le front de la Somme à la Meuse, au lune action d'infanterie n'est signalée. / En Argonne, action :.ssez intense de l'axtilleri /ennemie sur Fontaine-Madame- \ 1 ÊS OFFICIELS . ' Argonne aux Vosges, échec d'une attaque dirigée contre nos tranchées de Flirey. Dans le secteur des Vosges, combat d'artillerie sur tout le front, avec quelques fusillades, notam-n ment à la Tête-de-Faux. t En Haute-Alsace, pas de changement. s . . . *** Paris, 16 janvier (Communiqué officiel de 23 heu-s res) : Rien d important n'a été signalé si ce n'est qnC s nos troupes se sont emparées d'une nouvelle tranchée aux abords de Perthes et d'un bois à deux ai a trois cents mètres en avant de nos lignes au nord àr Bea-uséjour. * * * Paris, 17 janvier (Communiqué officiel de 15 ke& res) : Nous poursuivons nos avances dans la région d« - Nieuport et de Lombaertzyde. Notre artillerie a for-t cé les Allemands à abandonner leurs positions der- - rière la Grande Dune sur une longueur de 200 mè-, très. Elle a également détruit une redoute au nord de cet endroit, ainsi que des travaux de l'ennemi au sud de Saint-Georges. Il y a eu des combats d'artillerie à Ypres, La , Bassée et Lens. Après un violent combat les Allemands s'étaient i rendus maîtres d'une fonderie de fer à Blangy ; notss i l'avons reprise et conservons nos positions. 1 Notre artillerie continue à dc-truire des travaux de , défense à La Boisselle. Entre Vailly et Craonne, l'ennemi a fait une aiiak-. que qui n'a pas réussi. Nous avons également repoussé une attaque près de Beau-lne. 1 Dans la région de Perthes et de Beau-Séjour nevus avançons malgré une violente tempête. F.n Argonne, sur les Hauts de Meuse et en Woë- ; vre, il n'y a rien à signaler. » * « | Pans, 17 janvier (Communiqué officiel de 23 heu-res) : J ^ Rien à signaler, sauf que la neige est t-ombéc d<S ;. l'Argonne jusqu'aux Vosges. s *** , Pétrograd, 16 janvier (Communiqué de Vitai-m#* ■ jor du généralissime) : \ Un cakne relatif a régné, pendant la nuit du y , janvier et la journée qui a suivi, sur tous les fronts de 1 nos trou,pes ; on n'a entendu la fusillade et la canoa-nade que sur la rive gauche de la Vistule, principalement sur le front de Soohaczew et de Bolimovr.' Sur ce même front, les Allemands ont continué leurs tentatives pour reprendre l'offensive. ! La région au nord de Rawa a été bombardée pa* de l'artillerie lourde. Les Autrichiens ont également canonné notiÉ front de la Dunajec avec de l'artillerie lourde de très gros calibre. La gare et la ville de Tarnow ont essuyé leur fe8 le 14 janvier, mais sans que l'ennemi en obtînt d«g résultats décisifs. **• Pétrograd, 17 janvier (Communiqué officiel dn grand quartier général) : \ Nous continuons à faire des progrès sur la riva droite de la Vistule inférieure. Le 16, nos troupes avancées ont délogé l'ennemi du village Budy-Bled-zewskie (à 3 ou 4 kilomètres à l'ouest de Sierpe). Sur la rive gauche de la Vistule, le 16, l'ennemi a. effectué une série d'attaques violentes contre nos lignes dans le voisinage du village de Humin (à 8 kilomètres au nord-est de Bolimow). Dans les autres secteurs, l'ennemi a été repoussé et forcé de se retirer sur ses positions. Les All«. mands ont soutenu leurs attaques par un feu d'artillerie lourde exceptionnellement fort, dirigé contre les secteurs adjacents à celui qui était attaqué. Dans la région du village de Konopnica (à 1 IM kilomètre au nord-est de Rawa), l'ennemi, par des travaux de sape, s'est approché à 30 pas de nos re> tranchements dans le but de nous attaquer, mais 2 fut accueilli par des grenades à mains et son mouvement fut enrayé. Dans la région au sud de Pinczow (sur la NidaL l'ennemi a bombardé violemment une de nos positions avancée, mais a été repoussé. Une batterie lourde autrichienne, qui bombardai! Tarnow, fut réduite au silence par le feu de notsj artillerie aussitôt que sa position fut repéiée. En Bucovine, nos avant-gardes ont emporté le dé. filé de Kirlibaba dans les Carpathes, à la frontièat de la Transylvanie et situé sur la grand'route de Kimjpoluney à Maramaros-Sziget et Dees, M- - Politique Chinoise^ La Chine semble vouloir se donner un. a monarchique. Qu'est-ce en effet que la présicLent'o - « avec le droit de désigner ©on Eîueoesseur siïï-ôrf ùné v s de monarchie d éguîsee 1 Oetfô fcrme de gouverne n. 5 serait assez comparable au régime qui existait au J apu^ avant que Mutsuhito reconquit le pouvoir temporel p<xn' radjoindre à la dignité du Mikado. En Chine, où la far mille Impériale mandchoue, môme après avoir renoncé au pouvoir, a conservé la position qu'on kri reconnais sait au point de vue -saeerdotal, la présidence à vie vo* présentait comme un nouveau: ' Shogun. Pour des dfordtre religieux, il est peu "probable que Yuanchikaf puisse jamais songer à se procîamei^îïipereur. Si mêm® il se laisse appeler le Napoléon de la Chine, cela ne signifie pas quil ait l'intention de~fairè un coup d'Etat et de s arroger le titre de chef suprême. i Mais tandis que l'Europe, impliquée dans la guerr^ se désintéresse absolument ae l'Empire du Milieu, ejelai. ci continue à s'organiser en silence, à se développer ds façon à pouvoir jouer plus tard le rôle économique el militaire auquel sa situation géographique le prédestine* : La base d'une réforme générale de l'année est déià 5 fournfe par les 'projets^ de "centralisation. Au début de 1914t il a été décide qu'on remplacerait la division séculaire en provinces par un système de départem^ta, ^ On n'a point prêté suffisamment d'attention en ce® der-3 niers temps aux événements qui SG en Chine* - mais la nouvelle qoie nou« avons publiée d'après 1© < Daily Tei^a°k * semble indiquer que Yuanchikaï Re pré. occupe, en ce moinuC^*: ^ apurer lia position dont il a besoin pour faire de la nation chinois puissan» ce qu elle est capable d'être, et avec la-quelle tôt oo tva&xl î il faudra bien oue l'on compte, aussi bien en Europe qu'en Extrême-Ori/^*

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