La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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18 augustus 1917
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s.n. 1917, 18 Augustus. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/s756d5qz3f/
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Samedi 18 Août 1917 JOURNAIi QtJOïmtEW ~sfT,e Frum&Pô If -àO G&nifmes 4" Année. ; N5 991 PRIX DES ABONNEMENTS 1 mois (septembre) . • • • • J • fr. 2.55* Les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes. — Les réclamations concevant les abonnements doivent lire adressées exclusivement aux bureaux de poste. ADMINISTRATION ET RÉDACTION : 81, Monlagne-aux-ISorbes-Poiagèros, Bruxolles. LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, fr. 0.60. — Réclames avant les annonces, la ligne, fr. 1.25.— Corps,du journal, la ligne, fr. 5.00.— Faits-divers, la ligne, fr. 3.75. — Nécrologie, la ligne, fr. 2.50. — Coin des Eleveurs, la ligne, fr. 1.0®. Bureaux de 9 à 17 heures. Direction et Mairtraiioa : l? k'Vft JOS. MOBESSÊE, DIRECTEUH LA GUERRE 1,111° jour do guoi'rs Une deuxième grandie bataille s'est enga- ; gCe jeudi matin on Flandre», entre Bix-sohoote et Wytsohaete* Après un terrible ( jx>mbardemcnt, ^infanterie anglaise s?est i lancée à l'assaut sur 13 kilomètres (ta front. Aux dernières nouvelles (Berlin 16 au soir), il apparaissait que son attaque générale ne lui avait valu que des avantages locaux < pris de Drij Grachten sur l'Tscr, cb aux environs de Langemarck au suid de la vois < ferrée Ypiets-Tb ourout, où la bataille con- i tiuue. Partout ailleurs, dopais StûnjtrJuii-en 1 au nord d'Ypres jusqu'à Warneton _ sur La 1 Lys, les Allemands affirment qufils ont maintenu intégralement leurs positions1. Tandis que se déroule en Flandre belge cette seconde phase de l'offensive anglaise, une aufâa bataille également -violente ®;esi ■ livrée en Flandre française. Quatre divisions canadiennes ont- pénétré, à lest et au sud-est do Loos, dans les irositions allemandes; elles se sont notamment emparées do la hauteur 70,, qui avait été fortement organisée efLajjjit résisté ;usquici à fca.us les asemitsT**njutetois, malgré rextraordi-naire acharnement des Canadiens, les Allemands n'ont pas tardé à circonscrite le ai-attaque et à leur reprendre une bonne partie du terrain perdu en les contre-attaquant avec impCtuosité. De mûme qu'au nord cl'Ypres, la lutte dans le secteur de Loos n'a donc abouti qu'à des résultats locaux. Elle a' été plus strictement circonscrite encore sur le front de l'Aisne, où les Français ont pronono ■ plusieurs attaques infructueuses sur les cinq kilomètres de f iront qui s'étendent.entre Cetrny et la ferma Hurtiebise. Au nord! de Verdun, le duel dt artillerie continue, moins violent toutefois. En Moldavie, le» Russo-Roumains, dont les arrière-gardes résistent avec vaillance ont du se résoudre à battre en refaite au sud du Trotus. Ils y ont été contraints par l'avance lent? mais ininterrompue des troupes du maréchal von Macketosen, qui menacent de jour on jour davantage leurs communications. Ces troupes, en effet, se déploient, en dépit de contre-attaqucs incessantes, au nord! *le Panciu à l'ouest du chemin de fer, tandis qu'à l'est elles viennent., après un dur combat, de rejeter 1rs Russo-Roumains sur la rive gauche du Sereth. LE TAPE ET LA "PAIX Rome, 17 août : L'Agence Siet'aui publîo le tOxte suivant de la note du Pape pour la paix : Aux elic-;'s des Etats belligérants, Dès le début) dje notre pontificat, parmi, les horreurs de l'etFrbyabie guerres qui s'est-abattue sur l'Europe, nous avons pria trois r solutions celle de garder une impartialité absolue à l'égard de tous les belligérants, convient au Père commun de tous les "fidèles-et qui aime tous ses enfants de ia même tendresse; ceL.o de nous efforcer sans relâche de rendre à tous le plus de services possible, sans distinction do personne, ; de nationalité ou de religion, ainsi que'le prescrit non seulement la loi do la charité envers la prochain, mais encore la mission pacifique dont le Christ nous a chargé; colle enfin, que nous commande aussi cette mission pacifique, de ne rien ometna^ile ce qu il est en notre pouvoir de faire %gl puisse contribuer à hâter la fin de la catastrophe en ramenant les peuples et leurs chefs à des sentiments de modération susceptible» do leur faire enga. ger des négociations en vue do la conclusion d'une paix équitable et durahie. Tbus ceuix qui ont, au cours des trois tristes années qui viennent de s'écouler^ observé at>-tentiveuneaut noire oeuvre, doivent assurément reconnaître que nous avons toujours fait la preuve d'une absolue impartialité et que nous nous sommes toujours gfforoû de bien faire, en exhortant sans relâche les populations et- les" gouvernements des pays belligérants à revenir aux sentiments de fraternité : oncore tout ce que nous avons fait pouT remplir cette noble tâche n'est-il qu'imparfaitement connu- Vers la fin de la première année de guerre, nous avons adressé a-us nations belligérantes les exhortations Iqs plus chaleureuses et leur avons indiqué la voie qu'elles devaient suivre pour arriver à la conclusion d'une paix durable e6 honorable pour tous. Malheureusemenit, notre appel n'a pas été écouté et la guerre a commué à semer sur l'Europe toutes ses horreurs pendant %&xS£$nné©3 encore. No faisant que croître en £miiuté,': eille s'est abattue sur la , terre, sur j&-jner ert dans ies airs : on a vu f^rêplWWîl&r- et la mort sur. des villes ouvertes et des viilages paisible^*' et personne ne peut imaginer aujourd'hui dans quelle mesure les maux que tous subissent s'accroîtront et augmenteront encore si, aux trois ainnéep de guerre révolues, yietanejnt s'ajouter d'autres mois ou, ce qui serait pire encore, d'autres années. Faut-il que le monde civilisé' se transforme en cimetière^ Emportée par un vent de générale folie, l'Europe naguère si florissante et si glorieuse couit-elle à l'abîme 1 V eut-elle continuer à $$frpoiïter. des coups à elle-même et finir pfesef suicider 1 Nous qui ne subissons aucune sorte d'influence politique et ne favorisons l'intérêt d'aucun1 des deii'x groupes bei Itérants, nous que guide uniquement la 1 oonscienc© de notre haute situation de Père commun de tous les fidèles, nous faisons ici, à la pjière de nos enfants qui réclament notre intervention et nous demandent d'élever la voix en faveur de la paix au nom de l'humanité et dia la raison, ap-"pel urgent à ceux aux mains desquels est 1 remis le sort des nations. Au lieu toutefois de rester dans ies généralités comme nous l'avons fait dans le passé parca que nous l'avons cru oppor- i tun, nous voulons faire aujourd'hui aux gouvernements des peuples belligérants des propositions précises et pratiques, et les inviter à se mettre d'accord sur les points suivants qui nous paraissent pouvoir servir i do base à la conclusion d'une paix iusfte et < durable, er^ leur laissant le soin dJe les pr&- j ciser et de' les compléter. La premièie et fondamentale condition doit être la reconnaissance du principe que > la force matérielle des armes doit étire pri, 1 méç par la force morale du Droit. Ensuite, < il faut qu'une entente équitable de tous les * peuplas leur fasse décréter un désarmement ] simultané, à effectuer selon certaines règles i et certaines garanties à fixer dans les li- 1 mites qu'imposera dans chaque Etat le s maintien de l'ordre public. Il faut en fcroi- s sième lieu que les armées soient remplacées i par l'institution d& tribunaux d'arbitrage t présidés par une cour suprême, la Gourde c la Paix, qui rendra les arrêts et prendra < des sanctions contre tout Etat qui refofio- 1 •ait soit do soumettre les cas do litige aiternational au tribunal d'arbitrage, soit L;ea accepter les décisions après les lui .voir soumis. Lorsque la préd<>minanoa du Droit sera réglée de la sorte, il fajodra éc-aa^er tout ce pii pourrait y faire obstacle par la ccmoln-jion do règlements inteniationaux sur les-jucls les nations se ser-ont mâses d'accord ai préalable et leur garantissant la véiita-jle liberté des mers : ainsi se trouveront î'une part écartées de nombreuses causes de xmfiaà et s'ouvriront d'autre part de ruou-/élites sources de prospérité et do progrès. Quand à la question c£e?3 incksmnifeéa pour c&-vâts et fiurs da guerre, nous ne voyons pas l'autre moyen de la résoudre que df admettre le •rincipe d'une resionciation complète et rô-àpi'oque que compenserait d'ailleurs le biear-ait immense à résulter du désarmement, la iontimuxtion d'un massacre comme celui dont e monde ost témoin ne pouvant plus dès .ors se comprendre pour die» avantagea éco-îcaniqtseB. Que si, dans certain cas, des ;aisons spéciales s'op[>osaienC à l'adoption lu principe de la renonciation, il s'imposera do les évaluer avec équité et d'une ma. îière égale pour tous. Cette entente pacifique et les immenses avantages à en résulter ne sont toutefois possibles, que moyennant la rétrocession réciproque des territoires actuellement occupés. Par suite, il faudrait que l'Allemagne évacuât complèifement la .Belgique, c?ont l'in-Jépendianée politique, militaire eb économique complète Sevrait ctîe garantie contre un^ 6ventù<dle agression de n'importe quelle puissance, ainsii que les parties cîu territoire français qu'elle occupe. De leur côté, les autres belligérants seraient tenus de' restituer de la même manière à l'Allemagne les colonies qu'ils lui ont prises. En ce qui concerne d'autres questions territoriales, telles par exemple celles pour lesquelles se. livrent bataille 1 Italie et l'Autriche ou l'Allemagne et la France, on peut nourrir l'eSpoir que les immenses avantages d'une paix durable avec désarmement décideraient ies partis belligérants à les examiner dans un esprit de conciUàlion et en tenant compte, dans une mesure équitable, des aspirations des populations intéressées.Il faudra chercher à cette occasion, à metti-e les intérêts particuiaristea d'accord avec la prospérité générale de la grande ïoeiCtô hurnaii-e. La m&na esprit d'équité devra présider à l'examen des autres ques-ions politiques et territorial, notamment Je celles qui intéressent l'Arménie, les Etats balkaniques et les contrées ayant fait jadis [>artâe de l'ancien royaume d,e Pologne dont les nobles traditions historiques et les maux lont il a souffeit durant la présente guerre e î^endent digne de sjjinpatfaies toutes par-iculières.TedeS sont les bases essentielles sur les-luellfcs, croyona-nous, doit Cfere fondée la pliure rénovation des peuples. Ces bases sont nature à rendre impossible le retour d'un sonflib et à préparer ia solution des questions économiques _ si importantes poufl l'avenir et la proapérité matérielle de tous les Etats ' belligérants. En vous soumettant ces propositions, à vous qui dirigez, à cette' heure tragique, les destinées des nations belligérantes, nons caressons la douce espérance de vous voir | les bien accueillir et do voir ainsi prendre ' fin cette effroyabla bataille dont il apiparait do plus en plus qu'elle n'est qu'une inutile effusion de sang. Le monde entier s'accorde à dire que des deux côtés l'honneur des armes est sauf. Etxaucez dono notre pr^ùre, acceptez invitation fraternelle que nous vous adressons au nom du divin Sauveur, Prince de la Paix. Songez à la lourde res'ponsabilitj que vous poiteiz devant Dieu et devant les hommes. De votre décision vont dépendre la tranquillité et la joie d'innombrables familles, l'existence do milliers de jeunes gens, et pour tout dire en un mot le bonheur des peuples; auxquels vous avez le devoir impérieux d'assurer les bienfaits de la paix. Que .le. Seigneur influence vos résolutions selon '' sà très sainte volonté 1 Fasse le Ciei lu'outre l'approbation do vos contemporains vous vous assuriez auprès des générations futures le beau titré de fondateurs de la paix. Unis dans la prière et la pénitence avec les aimes de tous les fidèles qui demandent la paix, nous prions Dieu de vous accorder le secours de sa lumière divine Au Vatican, le 1er août 1917. * « * Cologne, 16 août : Ou inande de Berlin à la ,,Gazette de Cologne : — La note dju Pape est très longjue; elle sera soumise à un examen détaillé et sérieux, comme il convient. On peut tenir pour certain que si l'Allemagne répond au Saint-Père, elle le fera en complet accord avec ses alliés. ■r Cologne, 16 août : La 'fossette de ..Cologne" écrit : — La. proposition, du Pape se h.eur1je, en Angleterre eb en Amérique, au même refus orgueii'lçux qui a accueilli naguère l'offre de paix d'es Puissances centrales. Le .jlimeaf'' dit qu'il est impossible aux puissances dé l'Entente d'en accepter les con-iitrons. Nous sommes, de notre côté, (l'avis lue cela est de la même manière impossible -aux Puissances centrales, mais nous estimons néanmoins qu'il ne faut) pas rejeter absolument la proposition que nous fait le Pape d'ouvrir des pourparlers sur a base; dit programme qu'il énonce. La lévaiitation que cette épouvantable guerre a ïemée dans tous les domaines esi tellement Croyable que peLisonne ne peut assumer la i-csponsabilitô d'écarter aucun moyen possible d'y mettre fin. On ne saura si de 3ette possibilité- des négociations pourront faire une réalité que lorsque les puissances >e seront d'abord rencontrées dans la vo-.onV* do mettre fin à la guerre. Notre avis ïsb qu'aucun gouvernement conscient de kl 'oisniidable responsabilité qiui pèse sur lui ie peut se soustraire au devoir qui ©'impose à lui d'aider toute tentative de ce jenre faite par un intermédiaire loyal." * ' * Amsterdam, 16 août : Du correspondant romain du „TijcI" —< Avant d'envoyer sa note, le Pape a ïemand^ aux ministres étrangers accr^ités Luprès de lui d'e lui faire oonnattre le joint de vue de leurs gouvernements. Sa dé-narche n'a ptas été étrangère au refus opposé aux demandes de passeports pour >tocfchoim: Il est certain que l'Entente préu ère une intervention du Yaùcan1, dont elle formait l'habileté diplomatique et q;ui cons-itue une véritable puissance pacifiste pla-îant au-dessus des passions humaines, au •ésultat plus ou moins suspect d'une Con-érence à tendances germaniques. Le Pape ivaits résolu de faire sa proposition dej paix u dlébut de la quatrième année die guerre t l'avait préparée de longue date : ^Or là omlx) le reproche que' luï font les JpuijsTïœ nglais d'avoir attendu pour la fate^&tîé-èa dfe^ PuiissanJcea oentrales suP l^ ftoW de 'Est, Paris, 16 août : Du ,,-Journal des Débats" ; — Dans sa note, le Pape n'énumère que des conditions de peix reposant g(nr des bases fort! incertaines. Il faut, en constôqu/5nce, repousser sa proposition. Les "tierces personnes qui interviennent en faveur de la paix travaillent, sciemment ou no», au maintien des empires autocrates du centre de l'Eiurope. Les Alliés ne peuvent jamais accepter de participer à un congrès de la paix, sauf pour régder les détails dfuine paix dont les conditions auraient été pocéa-lableenent régiées. Jusqu-'ators, nous ne déposerons pas les arme», et les catâioliquçs français seront certes aussi de cet avis. « * Londres, 16 août : De la ,,Westminster Gazette" : — C'est affaire au gouvernement) de voir si des pourparlers peuvent ttre engagés Sur la base des propositions du Pape aveo une chance d'obtenir le minimum de ce que réclament les puissances do l'Entente. Dons la négative, il a lo devoir (fo dire da façon précisa en quoi consiste ce minimum, ds telle sorte que l'opinion publique ne puisse l'accuser da continuer la guerre pour at-teindre un but qu'il n'ose pas -avouer. Sou-haifcons sincèrement efe surtout qu'on no fasse pas dévier la question en racontant que le Pape est un agent de l'Allemagne. G^aà^f s 16^ août : I:e tï,.tournai de Genève"- es^me que tout ' indique 'que lo P&çe n'aurait pas fais sa démarche s'il n'avait pas la garantie qu'elle sera bien accueillie par plusieurs gouvernements. DÉPÊCHES DIVERSES Paris, 16 août : En l'absence de M. Poincar&, le Conseil des ministren, présidé par M. Ribot, a cfcé-libéré sur la situation ministérielle et a décidé d'offrir lo portefeuille du bloous à M. Las Cases, sénateur caiëhoiique. Celui-ci ayant décliné l'offre, M. Ribot a été chargé d'offrir le port-efefuiLe à un autre parlementaire catholique. ; | , H i: Amsterdam, 16 aoûb : On mand;e de Lausanne à P„Algemeen Ilandelsfblad'" que les socialistes officiels italiens poursuivent sérieusement la conclusion à tout prix d'une paix ifcmnôdrtata. Lorsque, il y a quelques jours, les deux délégués du Conseil des ouvriers et soldats do Pétrograd sont arrivés à Milan, les socialisées et les syndicats ont orgaiH&i un cortl-ge à travers la ville, .malgré l'intervention de la police, qui n'a pu empè-chor davantage uno réunion mone/tre et _ loi manifestations en faveur de la paix qui se sont produites samedi. De nombreux ebe£s de parti ont prononcé des discours paoï-fistes qui ont été fortement applaudis. La propagande en favour de la paix prend de jour èa jour plus d'extension dans 'es milieux populaires. * » Rome, 10 août : Le budget du ministère de la guerre a été de nouseau augmenté do 150 . millions de lire. * ❖ « Madrid, 16 août : A Barcelone, des émeutiers cachés dons une maison ayant tué à coups de revolver 10 capitaine des chasseurs Juste Fernamîez, l'artillerie a bombardé la maison. Trois sol-, date ont été blessés; parmi les émeutiers, 11 y a ou plusieurs tués et de nombreux blœsés. A Sabadell, deux gendarmes ont été tués et trois blessés j les émeutiers ont subi de très fortes pertes. Des renforts ont <_tj envoyés. M. Dato, président du Conseil, a annoncé hier l'échec de la grève générale. Les grévistes n'ont réussi à faire cesser le travail dans aucune usine. La police a saisi aes documents qui révéleront l'origirt» exacte du mouvement. * ♦ * Barcelone, 16 août : Le capitaine-général de la place publie l'avis suivant : — La troupe a dû faire usage des armes. Cinq personnes ont été tuées .et neuf blessées. Des troupes de renforts, commandées paj le général Weyler, chef de i'état- ma or, sont arrivées à Barcelone. * * * Madrid, 16 août : Les mineurs de la Compagnie du Rio- Tinfo se sont mis en grève. ❖ * » Madrid, 16 août : La situation est meilleure. Aux dernières nouvelles, la grève générale des cheminots était enraj'ée. Le gouvernement fait montre d'optimisme. A Barcelone, les derrières journées ont été extrêmement graves. Lundi, les usines et les magasins ., sons exception avaient fermé, et les tramways n'avaient pas circulé le soir. On ne possède pas encore d'informations précisas j sur les collisions sanglantes qui • ou-^eiw lieu dans le co^irant da la journée entre les grévistes et la poiico. On dit que i des- troubles graves se seraient produits à Sacagossa &ï à Bur-gos, mais on est sans détails. La grève générale a éclaté en Asturie. "■ * , * * Paris, 16 août : On mande de Madrid à; l'Agence Ilavas; — Lo calme est rétabli.' Les milieux officiels Sont très optimistes. On croit que^ le mouvement révolutionnaire est définitivement réprimé et que la vie normale reprendra jeudi. $ * « Paris, 16 août : L'Agence Havas apprend cTe Madrid que le président du Conseil, M. Dato, a déclaré que la grtve générale a avorté. Les révolutionnaires n'ont réussi à saboter aucun service publio. La police a sois» des doert-mepts, dont . quelqucs-ims livreront sans doute la clef de l'origine du mouvement. V » Londres, 16 août : La correspomiant die guerre du „Times"' écrit : — JSu Flandre ee joi^e eni ce moment nn coup de <lés qui éranchera la question éo savoir combien de temps encore durera la guerre- Si nous réussissions à nei/toyer la côte belge des Allemands qui l'occupent, nouai ferions un grand pas vers la victoire finale. ♦ * * Copenhague, 16 août : Q'n mande de La Haye à l',,iExtrablftcfefc" (pue M. Balfcîur aurait) quitté le ministèjre et quel M. Wimston ChlurohiU • repréndait le poi^efeuille des affaites étrangères. « « « Londres, 16 août : Du „Labour Leader" : —- Aveo une hardiesse digne dféioges1, le ,TDnily Telegraph." a osé publier un relevé d'où il résulte que, du 1er mai au 7 jufr-let les Alliés ont dirigé diis-ee^t attache® aériennes sur des villes bélgea et aûeiaaa-des, tondis que le3 Alle^and^, âaoa îo laps dia temps, attaquaient à dipe rçsdw^s de» ville» atogfeea- et u!ne ssaia i&£ d& * dBes fran(>air-es. Ces constatations dervraient m moins arrêter les ftota" d'hypocrisie qui s'éfealônt dons les colonnes cia la pre^seibel-iquouse lorsqu'elle éomt-po,ur ou contre les neSures de représailles." • ^ Londres, 16 août : Le ,,Daily Nefyrs'' annonce que 40,000 ouvriers minours du LanCashire ont ce^é le travail le 2 août en guise de protestation contre la cherté des vivres, ♦ # * La Hayq, 15 août : ■ Le ministre des Pays-Bas à Berlin a été Aargé de f/rotester énergiquemant oonire ls sait que deux avions alifônarrds ont survolé < les eaux terrifeoriaks néerlandaises eb que L'un d'eux est dejscendu pour participer à les opérations militaires. D'autre part, un torpilleur allemand est enlirê dans les eaux , «rrite-riales néerlandaises1. < « ♦ « Berlm, 16 août : . Entre les gouvernements allemand et ! rançais, des pourparlers se poursuivent en se moment au sujet ue l'échange ou du transferi en Suisse da tous les prisonniers : :;ui ont plus de dix-huit mois de cap&vité. ' On accord définitif n'a>6 pas enejore inter- , venu, le gouvernement français n'ayant pas , approuvé jusqu'à présent en. entier les propositions très étendues faites par l'Aile, nagne» Aussitôt qu'il sera conclu, l'accorà sera publié dans la presse. La situation en Grèce Athènes, 16 août : M. Veniaelos a demandé à la Chambre l'autorisation de déclarer, l'état da siège dans toute la Grèce. & . , . Les événements de Russie Pétrograd, 16 août : ! ' Lo deuxième régiment polonais a refusé S'aller au front. Toutes les tentatives faites par le» autorités mîutairesi pour le( faire ob^ir ont été vaines. D'autre part, le ,,RutsskoTe Slovo" annonce que le 708e régiment, qui ai Joué un iv^e prépondérant dans le(s combats do rues à Pttrogrod, a été d'éôamié et dissous, après un combat acharné avec les cosaques. Un homme sur vingt a été fusillé. Le res'e d'es mutins a été versé dans d'autres régiments.* * Pétrograd, 16 août : Le gouvernement a décidé de réorganiser complèteaaent le haut commandement de l'ar- ' mée. Un grand nombre die généraux qui, suivant M. Savyinkof, directeur au ministère de la guerre, ne veulent ou ne peuveni s'adapte!* aux nouvelle*» circonstances, seront révoqués et remplacés -par do jeunes officiers.* » Stockliolm, 16 août : L© ,,Russ?d Invalid" l'organe dui ministère de la guerre, annonce qu'une commission militaire française, envoyée pour1 aider à la réorganisation de l'armée, est attendue au quartier général russe, ou l'on attend aussi uno commission anglaise et une autre qui se chargera cle la réorganisation de la flotte, ainsi qu'une commission américaine qui résoudra les questions de transporta et d'équipements. A ce sujet, 1j ,,Rusgk\ [nvalidl" fait remarquer : — On ne se trompe guère en affirmant que ces trois commissions sont, en réaîi^?, des comités de contrôle envoyés par V Entente en Russie Les Alliés, qui ont dépensé dep sommes relativement élevée» pour la réorganisation de l'aimée russe et qui sont disposés à de nouveaux sacrifices, veulent, malgré le refus die Korniluf, qui re pousse toute intervention, surveiller l'emploi de leur argent." D'après d'autres informations, le gouvernement provisoire aurait décidé, sur la proposition de M. Teretehenko, do ^ire im médiatement tous les préparatifs en vue d'une nouvelle campagne d'hiver. Tous les contrats du gouvernement provisoire ont ébé renouvelés. J^a réorganisation de l'armée russe serait terminée au printemps de I0l8. Jusqu'à ce moment, elle n'entreprendlrait plus d'action militaire. ? * # Potrograd, 16 août : Un conflit est inévitable entre M. Ke-renski et le Soviet. Toutes les manifestations du Conseil des ouvrier-s et soldats à l'égard d'e M. K'eresnski sont tendancieuses. ? 3fc 3ft Caperdiague, 16 août : On mande d'Haparanda : — A Kazan, 8o,000 femmes ont organisé une manifestation qui a amené des rencontres sanglantes. La troupe est intervenue; il y a eu de nombreux tués. A Tif is et à Bakou, des combats se sont livrés dans les rues. A Kotva (Finlande), la prison a été prise d'assaut; tous les socialistes extrémistes ont été libérés et le commandant de la prison-tué. M. ' Keroaoki a ordonné au commandanb militaire de réprimer avec ia dernière énergie ce» troubles, qui paraissant être fomentés par les anarchistes. ♦ ♦ « Copenhague, 16 août : On mande û'HdsingforS à ,.Pblitikeni" : — Les troubles provoqués oar la oberté db la vie continuent. Aujourd'hui, l'état de siège a été déclaré dans la capitale - de La Finlande. « * * Stockholm, 16 août : On mande d'Haparanda que la fermeture die la frontière russe, qui devait d'abord durer jusqu'au 15 août, a été prolongée de dix jours par le gouvernement russe. • Hcfeôngfors, 16 août :i Vu la wsnaeo de la famine, lo Sétnat a émis l'avis que la Cabinet de coalition devait se re&rer et a prié le gouverneur général do ta^namefere au gouvernement provisoire la démission de tous les sénateurs. Le gouverneur gèn&M a chargé M. Totoi, vice-]>réft^dent dhi Sénat, qui a accepte, la constitution d'un cabine* socîatiste. La Conférence de Stockholm Londres, 16 aoflt : D'aptes lo „Daily Tokgiaj>li", le Comité exécutif ciu Parti oaYrier a fait cûoiz huit (léPgw4!! qu'il enverra Stooii-holm : ett têto da liste viamsut MM- Hea-ûerson et Pur%. M. lAoyd Cfeorgo cat décida à procéder atenierrt à dea fflec-tiona gfeéraîea ed le Goi^è» giQêîfaJ ouvrier du 2i août penàste à vouloir en voy«r dea d'dlégtt'» à Stockholm. * * . AtmsfesxJam, 16 : Lo „iTîouiWa Botterdtmseho Squraut" apprenti dâ StMtkokn que M. a*«>elstra a émis l'ojnnàon q.u« lc.9 ouvriers anglpdd et fraaif*is vont entrqœandre un« action ayant pou» ta» da geçtea- laura gK>j*»ernœ>eo.fe à E» CaœKreacà die StwSh»!» on da les reo- COMMUNIQUES OFFICIELS Commimiqnéi des Puissances Centrales. Berlin, 17' août). ^ Officiel die ce midi : Tîhéâfcre de la guerre à l'Ouest. Armées du fdd^m&péchal prince bérifeer Rupprecht de Bavière : Un nouveau jour de grand combat, le ieuxième de la bataillo en Flandre, s'est jerminé en notre faveur, grâce à la bro-roure de toutes nos armes et grâce à l'élan jui n'abandonne jamais Fincomparajble in-anterie allemaiide. Après un feu roulant d'une heure, le L7 août au matin, la fleur do F année anglaise, accompagnée par des forces fraai-;aises, a pris l'ofifensive sur Y aile septentrionale en colonnes échelonnées sur une grande profondeur. La bataille a sévi pendant la journée sur un front de 3Q kâlo-nètres depuis l'Yser jusqu'à ia Lys. N'es posées avancés, établis près de Drie-jiac&ten, sur le canal de l'Ysei\ ont été re-'oulés. L'ennemi a aussi conquis, au milieu le combats, le terrain qui s'étend, au nord it à l'est de Bixschoote, en avant de notre position de ©ombat établie près dia Martje 7aarfc, terrain que nos troupes de couver-,uie ont cédé pied" à pied. Prias de Langenmarck, les Anglais ont raversé notre ligne et, faisant avancer consomment des renforts, ils ont p<%iétré jus-lu'à Poel^apelle. A cet endroit, ils se sont aeurtés aux contre-attaques de nos réserves îe combat. Grâce à un assaut d'une vio-Lence irrésistible, les parties avancées dos troupes ennemies ont été défaites et les colonnes qui les suivaient rojebées. Le soir, iprôs une bataille acharnée, Langemarok et .a position que nous avions perdue étaient le nouveau entre nos mains. Prte de Saint-Julien et sur die nombreux xxmts plus au sud jusque Warneton, l'en-îecni, (font les troupes d'attaque décimé^ 'plient sans cesse remplacéoî par de nouvelles forces, a aussi pénétré dans notre ioaio da combat. Notre infanterie a partout jaré cette formidable attaque et, opérant en collaboration - étroite avec notre artillerie et nos aviateurs, elle a rejeté l'ennemi, gur les routes qui conduisent de Rauli.eis et d© \ienin à Ypres, l'attaque fructueuse de notre infanterie a amené celle-ci au dielù. da notr^ incieune x>osition. Dans tous les autres secteurs du vaste champ de bataille, l'assaut anglais s'est 'croulé devant nos obstacles. Les Anglais a'ont obtenu aucun résultat, quoiqu;ils aient consenti les plus lourds sacrifices. Noue avons remporté une complète vie-Do ire dans la défensive. Nos troupes, pleines d' enMiousi^ismo sur un front inébranlé, sont prêtes à de nouveaux combats. En iVrtois, près de Loos, les Anglais ont encore une fois attaqué aveo violence le soir. Ils ont été expit-ség par d'énergiques oon xq-attaques des endroits où ils avaient pénétré dans nos lignes. Saint-Quentin a continué à sei trouver sous le feu de l'artillerie française. La toiture de la cathédrale s'est abattue avec toute sa charpente, et l'intérieur de ce monument historique est dévenu la proie des flammes. Armées du prince héritier allemand : Sur le front de l'Aisne, au nord-est de Cerny, des attaques partielles françaises ont échoué. Près de Verdun, la bataille d'artillerie est redevenue extrêmement violente à midi. Jusqu'à présent, l'ennemi n'a pas attaqué. tiur la rive orientale de la Meuse, des régiments badois agiuerris ont pénétré par surprise dans le bois des Caurrières; ils ont détruit des ouvrages préparatoires d'attaque et sont rentrés dans leurs lignes avec plus de 6CQ prisonniers! appartenant à trois divisions françaises. Seize avions ennemis ont été descendus. Le capitaine baron von Richthofen a remporté sa G ce victoire aérienne et le lieutenant Dostlyr sa 26e. Hiéatre de U guerre à l'Est Front du fe-'d-maréchal prince Léopoiôlde Bavièïe » Pas d'opération importanie à signaler. Sur de nombreux points, activité oia l'artillerie pl is prononcée et engagements entre patrouilles. Front du général-colonel archiduc Joseph : Au nord de Hoida, sur la Bistritza et au sud de la vallée du Trotus, combats partiels fructueux pour nous. Armées du fqld-jnarMh.al von MackênSen : Au nord de Focsani'et sur le Sereth inférieur, les attaques russo-roumaines ont échoué et nos ennemis ont subi do fortes pertes. Front macédonien'. Rien à signaler. * * ♦ Berlin. 17 u û*. — Officiel d'hier soir i En Flandre, l'assaut ennemi djéclanché sur une étemcaie de front de 30 kilomètres, s'est écroule avec" de grosses pertes pour les assaillants! Ce n'est que du côté de Drie Gracliten, sur le canal de l'Ysar, et près de Langemarck, que l'adversaire a remptoité des succès localisé^. En ces endroits, le combat continue. Depuis Saint-J uiien, au nord-est d'Ypres, jusqu'à Warneton, sur la Lys, l'ennemi a été nettement repoussé pariouC. Dans l'Artois et près dei V^cSun, violents! combats d'artil'.erie. Dans l'Est, rien d'essentiel. ♦ & * Berlin, 16 août, t— Officiel : Pendant lo mois de juillet, nos ennemis ont perdu au total, sur tous les front», 2-36 avions et 34 ballons captifs. Par contre, nous avons perçu 60 avions et au-oun ballon captif. De oes 236 avions ennemis mis hors de combat, 220 l'ont été sur 1« iront à l'Ouest, d© même qu® o2 des 60 appareils allemands descendus. Le chiffre de 236 avions ennemis descendus so décompose comme suit : 218 a/ppûr-reils descendus au cours de combats aérien», 29i tombés sous le feu de nos canons d© défense, 5 par atterrissage involontaire à l'arrière de nos lignes. 98 de ces appareils sont on notère pouvoir; il a été constaté lue 115 d'entre eux Sont tombés au delà de aos ligneis et que 23 ont été forcés à atterrir dans les mômtes conditions. * e « Berlin, 16 août. — Officiel : Dans le golfe de Gascogne et don® la zone interdite autour dje P Angleterre, nos Jouià-maiflnS ont, de nouveau, cofulé 2j5,000 toimes de jauge. Parmi le9 navires il y avait : le vapeur armé anglais. „Port Curies", cliaa^é die 9,000 bonnes de froment, îont on n'est venu à bout qufagaàs un aombat d'artillerie de deutx heures; en au-irei, un péti'oliea- armé tjo^eilé en même temps qtrun autre vapeur au milieu d'un convoi, ainsi qu'un va®«ar armé, de nona inconnu, navigluftat aveo on airtfr^ doas un x>nvoi et tran^ortank, scion touiefil apg&reii-îe^, unë cargaison djo çétroJe. Un dés va. p^TQpa àtiaitr' rfiargé & cJtef&Gfi. Berlin, 16 août. — Officiel : Le 30 juillet, un de nos so«3-madnS opérant dans la Méditerranée, a oanonné, a veto un succès constaté par nos observateurs, dés installations militaires près de Homs ÇTripoiitûiinje). Pli^ieurs batteries côfcièree de 1 ennemi ont riposté énergiquesnent eons obtenir aucun résultat. ♦ * * Vienne, 16 août. — Officiel die ce midi: liront de l'Est. Front d'année du feickraaréchal générai von Mackensen : A l'est de Mareeeci;, des régiments alieu mands ont rejeté l'ennemi au de^à diu Seh re£h; à cette occasion, ils ont fiut ptus de 3,500 _ prisonniers eb captui-é 16 cano«s et 50 mitrailleasea. Près te* Straoani, de fortes attaques ennemies ont échoué, bien que ieai caillants eussent reçu des renforts consi-d'érable».Front d'armée du colonel-général archiduc Joseaph. : Dans la région d'y la Sueifca supérieure, l'ennemi s'est retiré sur la hauteur située à fouest de Raoaea, à l est de Soveja. Des régiments du honved lui ont enievé le monte ii-osboi^ulu^. Fronts italien et des Balkans. Rien à signaler. Vienne, 17 août. — Officiel de «e midi' :j Théâtre de la guerre à l'Est. , , En Roumanie, pas de modification!. Depuis le début des dombats livrés aa nord de Focsani, nous avons fait prison* niers 200 officiers et plus de 11,000 hommes; en outre, nous avons capturé 118 mi-? trailleuses et 35 canons. Au sud de Groseszci, de3 troup® du hori-veâ et de la cavalerie impériale et royale combattant à pied ont encore reflouié l'en, nemi par d'impétueuses attexfues. Au cours da celles-ci, nous avons «ait prisonniers 43 olfioiers et 1,600 hommes; en outre, nous nous sommes emparés de 18 mitraix-leuses et d'un canon. La 8e compagnie du i-égim^it do honved n. 15 de Trenese a fait, à elle sente, 600 prisonniera. Sur la hauteur qui se dressa au nord de Hoida jusqu'à la Bistritza, des détachements du régiment de honved n. 302 de» Szeged ont mis en fui'te» un bataillon russe qui avait pris -l'offensive. Un nombreux matériel de guerre est resté entre nos mains. Théâtre de la guerre italien et dans les Balkans. La . situation est inchangée. * Sofia, 15 août. — Officiel : Topt le long du front en Macédoine, faibles opérations. La canonnade a #feé un peu plus violente à l'est de la Czerna et au sud! de Doiran. Sur les deux rives du Var^ar et sur la Strouma inférieure, activité des patrouilles. fcur le front en Roumanie, près de Mah-mudié et au sud de Galatz, coups de canon isolés. Sofia, 16 août. — Officiel : Sur le front en Macédoine, au nord de Bitolia, court tourbillon de feu. On détachement de reconnaissance ennemi a été repoussé par le ;et de grenades à main. Dans la boucle de la Czerna, à certains endroits-, violente fusillade entre avant-postes, aiuai Que rapide tourbillon da feu d'artillerie. Dans la région de la Mogl^na et au sud-de Doiran, canonnade plus violente pendant la journée sur la Strouma inférieurs. Des détachements do reconnaissance et des trouw pe& de cavalerie ennemis ont été mis eu. fuite par nos troupes de couverture. Sur le front en Roumanie, près do Mali-mud»é, faible fuâlîade. Près de Tulcea eb dans la région d'Isaccea, faible canonnade. * * * Constantinople, 14 août. — 0'fficiel : En Perse, nos troupes progressent dans, la direction de Bane. Sur le front du Caucase, une patrouille ennemie, forte de 32 hommes, est tonibéq dans un guet-apens : 15 soldats ont été tués; les survivants, blessés, se sont enfuis. A certains endroits du front, faibles canonnades et. fusillades. Sur le front du Sinaa, deux compagnies ennemies ont attaqué, la nuit du 12 août, nos lignes établies à l'ost dit groupe dia Gaza; nos patrouillas les ont forcées à re-broussor chemin. Smyrne a été de nouveau attaqué® par des aviateurs ennemis ; leurs bombes ont tué 2 femmes et 1 homme et ont blessé 1 femme et 2 enfants. Les dégâts matériels sont insignifiants. ♦ * ^ Constântânople, 14 août. — Officiel : Sur la côte de l'Asie Mineure, un de nos navires de garce, commandé par le lieutenant de marine Ile^selberger a comô un sous-marin anglais et fait trois prisonniers.,, La grande activité et la bravoure du lieutenant Ileâselberger méritent une metnionl toute spéciale. Sur le front du Sinaa, une centaine d; Anglais ont rencontré une de nos pa* iromlies et se sont retirés après un combat. Nos soldats se sont" emparas de mata, riel de guerre et ont détruit des obstacles ennemis. La cavalerie ennemie, qui a e :6. cute des reconnaissances dan» la direction de la voie ferrée Tell Cheria-Bir-Es Baba, s'est retirée lorsque notre artillerie lui a envoyé quelques obi®. , i Berlin, 16 août. — Oîfîcistrç A i'ChJost, l'aty^que g->n>'-r&le des Alliés a coro. irvencé sur prosquo tout le fc-oni. En Flaralxe, en Artois et dajoe l'Aisn«,- l'ilïfaciWx?» et l'infauterie Irançuiâ» ro sont laacéee à l'assautj les 15 et 1G août, taadia quo devant Yerduu, la bataille d'artillerie oontiwuô encore. En Flandra, le 1-3 août, les Anglais ont tonti (VanîSioreff l^oxs po^irtkxne avtanxiMeis à l est d© Bixschoetc ainsi <ju'au sad-oiRût cfe Wcstl-oek, par de fortes attaques pai-tiaKts. Toutes ces atv. laqtT^ ayant été repous&ios, lo feu de 1 aartil» lerie au^laise cet devenu très violent -iauei l'après-niSJ! et le soir, à la côto, ainsi quft daaas le 6»e»ur d'Ypres, dej^uia itrWi-ckem jus» qu'à, la Deuio. Ceito action a continué ;-aoS iu.t«^juj)<jlo'ni jusqujlais mattei ; eSSfo s'est en^uKa trai/SforiiK-e, à 5 h. 20 du matin, en uji ouragan de leu sur le Êront ootopriB entre i>r<it«ba<nk et la Lq's. Peu après G it^uxee, rinfcyjvterâo a-n. ylaiSfc a pris l'olfonsive e«tro Éi-ianude d Qo^t-ta\xme. Lsi bataille bat son plein". Depuis Oo<*t. taverne vers le sud jusqu'à la D»ule, posi tions allemandes ont été prises eoos xkx violant teu acg&ais. Le combat d1K'fanterio a éié ac-cJouapagné d'uaae io acftvHô des aviateurs e* de combata aliéna. En Aa^tois ooflime en Etendre, le leu destructeur qui a sivl durant quatre eemaines avait tra«sfbi{iiié les postftona en cihwmpa (ieutoTi{uoèr6. Lg 15 aoi'rf, ati potet da jour, le» Anfliais ont prifc l'ofieneive. Su-r ce 5ro«« entra. IiujSucli et ftfie>rf«ou(rt, au sud t'o Eei». ils onl envoya au leu lœ effectifs toot entiers do leura i diviîittcs eanadfceB®^- A-»oc et tarcu vtmre, les QaaatliRaS, mis lmkUjeiaïtaaeoi en, ligne par le hatrt cotrcnfiMsOTBent brit&titii/lue amx endreft« les pl*e dangereuw, 'et of» Us parl»«3 sont les plus gnpgfranto». od* aitM|aé l«s poôl-lù>ntf aUeïBajwies peinjâaait taqlo la jouirez'e. Au «nord, les vagues d'assaut canadienne se Bout

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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