La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 22 Juli. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 08 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ht2g738k59/
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JOURNAL QUQTip^EN^— JLa Numéro j 13 Centimes 4° Année. — N° 965 y*vr ztu^r^'nJBms&œcavx^P &*&** «aamawgaga PRIX DES A30NN EW1ENT3 2 mon (août, septsiunre), ir. 1 mois (août), îr. 2.o5. Lrs demande* d'abonnement *ont reçues exclwi .-•il»m xj' '-es bv.reait-x il le* Acteurs des pestes. -» ré'hmatioiis conco liant tes abonnements doiv&n4 4re adi eiïée* '.xcliuivenu.nl aux bureaux de poîM. ÀBsil: itiSTHAT-IDW ET BfeûACTIÔI» : 91, «tuiSsaïus au»dariss-Polagires. arauttoa. LA BELGIQUE PRIX OES ANNONCES Petites annonces, la ligne, fr. 0.50. — Rèvlatns* avant les annonces, la ligne, fr. 1.25» — Corps 4* jouvrial, la ligne, 1t. 5.00.— Faits divert, la bgas, û'. 3.75a — Nécrologie, la ligne, fr. 2.50. — u*in des Eleveur*, la ligne, fr. 1.00. Bureaux do 9 à 17 rtourea. Direction et Administratian : g iVVft "î* J03. BP.ORESSÈE, DIRECTEUR ygsc- r.1,. Aujourd'hui : HUIT pages. LA GUERRE 1,084° jour de guerre Le ïcOni dans X Ouest, commo on 1 a vu. m'a pas manqué d'animation cette semaine. Eu Flandre au^si bien qu'eu Artois, sui l'Aisne, eu Champagne et s.ar la. rive gauche de ia Meuse, ks belligérants ont éte constamment aux pris os, 1^ moindre succès de l'un lui étant obstinément disputé par l'autre. , . , . L0 long du front britannique, les Anglais, mis en éveil par la surprise subie à Lombart-Zj(Ïq, procèdent sans relâche à» des attaques partielles et de reconnaissance eau1 le *Uto rai, entre l'pre* et la frontière franco-belge, dans les secteurs die La Bass e el de Lons, ainSL qu'à 1 est d; Ai-ras dans le= environs de Gavrelle et de Moncliy. Aucun résultat marquant n'a couronné jusqu'ici leurs efforts, maos le tonnerre intense el persistant de leur artillerie trahit leur intention de continuer l'attaque des positions allemande» établies entre la mer e^ la Lys. Sur la pariie du front de l'Ouest tenu* par les Anglais, les Allemands restent sui la défensive. Ll n'en est pas de même le long du front des Français, qu'ils harcèlent sans répit par des attaques locales mais très énergiques. Ces attaques sont dirigé parfois dans le rayon de Saint-Quentin, le plus souvent sur l'Aisne au Chemin des Dames, ou bien encore en Champagne el au nordi-ouest de Verdun. Le» Français réagissent toujours avec une remarquable vigueur et parviennent souvent à récupérer un© partie des gains retirés par leurs adversaires de cOs assauts résolus. Il n'en reste pas moins, pour qui suit attentivement les communiqué®, que lea Allemande conservent l'avantage dans cette s .rie de combats dont l'objectif parait so limiter à la rectification de certaines lignes de dé-feu<se.Quoi qu'il en soût, et eu dépit de ! acharnement extrême de ces combats locaux, rien ne trahit jusqu'à présent l'imminence, sur le front français, d'une nouvelle opération d* grande envergure. D'ailleurs, les déclarations officielles! faites le 7 juillet à la Chambre française, au cours de la fameuse séance où furent débattues les sanctions à prendre contre les généraux responsables de l'inutile boucherie qui caractérisa l'offensive du générai Nivelle siur l'Aisne et en Champagne, sont de nature à faire croire que du côté des Frau);ais, à tout le moins, on n'y est pas préparé. Après avoir, an couirs des ciebats, reconnu que des fautes graves avaient tté ooinmises et que des pertes cruelles avaient été subies qu'il eût été possible d'éviter, le ministre de la guerre. M. Painlevé, s'est exprimé ainsi : — 11 faut qu'il en soit fini de plans téméraires dont les conceptions grandioses ûïssimuî-'-ut mai le vie et l'impréparation. Il nous faut une politique de guerre, rationnelle, positive, d'une prudence qui n'exclut pas l'énergie, mais qui ne demandb pas l'impossible aux poitrines humaines. Cest cette politique qui s'impose à nous plus que jamais, c'est elle qui sera celle du gouvernement. Par elle, nous durerons et resterons forts jusqu'aux suprêmes batailles, par elle .nous pourrons donner à nos armées un outillage puissant de matériel et d'artillerie lourde. Cette politique, fructueuse en résultats, économe de vies humaines, nous avons la certitude qu'elle sera suivie désormais, puisque le chef actuel de nos armées s'en est fait le protagoniste." Assurément, ces déclarations sont pleines de bon sens, et l'on ne peut que se rallier à la tactique préconisée et suivie par Je général Pétain. On ne peu1 toutefois se détendre clJune douloureuse surprise en apprenant. qu'après trois ans de guerre l'ami .'e française, toujours sur la brèche, n'est pas encore suffisamment pourvue d6 matériel et qu'elle manque encore d'artillerie lourde ! La surprise en est d'autant plus désagréable qu'on sait à n'en pas douter que, tout au contraire, les alliés britanniques disposent de canons lourds presque en surabondance ! Sans d'ouïe, les Anglais se sont une fois de plus conformés au proverbe qu'ils affectionnent par Piculi■>renient : „ Charité bien ordonnée commence par soi-même.'' Mais sont-ils vraiment bien inspirés d'appliquer cette maxime égoïste alors qu'ils sont engagés dans une lutte implacable et dont sans contredit l'enjeu est plus grave encore pour eux-mâines que pour leurs alliés 1 ♦ ♦ * Dans l'Est, les événements militaires ont pris une mauvaise tournure pour les Eusses. Nous avons tout d'abord assisté cette semaine au déclin de l'offensive enfo-eprise le 1er juillet par-le général B roussi lof, contre toute attente et dans des conditions dont nous avons fait ressortir le danger. Menée au début avec une résolution dont on ne croyait plus guère l'armée russe capable, cetto offensive a constitué do sa part une manifestation de vitalité surprenante. Si le fougueux généralissime était parvenu à ses fins et qu'au lieu de succès locaux beaucoup trop chèrement pay£s il eût réussi en Galicie à infliger, aux Centraux une d;'f ite vraiment grava et entraînant la retraite d'une largo section de leur front, il est probable que d'autres armées' russes se fussent décidées alors à se jeter dans la m> lée, et peut-être eut-on vu surgir des événements capables de changer du tout au tout la face des choses sur ce théâtre de la guerre européenne- Mais le succès des attaques meurtrières Séclanchées par le général Brou3silof a été limité et éphémère, et ses effectifs en ont été éprouvés au point qu'il a dû se résoudre, lui qui passe à bon droit pour le plus terrible gaspilleur db vies humaines qui se soit révélo depuis août I9l4, à leur faire reprendre haleine et à les mettre sur la défensive. Dès lors, il n'avait plus grand'-chose à attendre des autres années russes, manifestement beaucoup plus disposées à faire la paix qu'à reprendre la lutte épui-Ranto qu'elles, soutiennent depuis troiis ans, en dépit de leur supériorité numérique, dans les conditions les plus précaires. En tout «as, ni en Volhynie, ni cfoins les Carpathes, ni eu Moldavie, et encore moins le long1 do la section septentrionale du front en K|us-eie, lo6 m v U'estations offensives fréquemment signalées par les communiqués ne se «ont muées en attaques sérieuses, de sorte qio l'offensive du général. B roussi lof, livré à lui-même, a fini par faire long feu. S'il n'en résultait pour la Russie que la douloureuse obligation de panser lies plaies nouvelles que cette offensive lui a infligées, il n'y aurait peut-être, si cruelles que soient ces plaies, que demi-mal. Mais le malheur pour ce pays si éprouvé veut qu'à peine les assauts de leurs adversaires enrayés, tel Allemands, qu'on #'évertuait à représen ter aux Eusses comme très affaiblis, ai point de leur faire interpréter leur langage 1 pacifiste oomme une preuve de faiblesse, on à leutr tour pris l'offensive en Galicie sui un large front. Du coup, ils ont enfonc< les positions russes eu'ire la Strypa et 1; Sereth supérieure, soit sur 20 à 30 kilomètres. Jusqu'ici, ils annoncent qui's ont ,ran chi triis zones de dépense profondes d'un quinzaine de kilomètres. Ce n'est toutefois qu'après avoir suivi pendant quelques jours la marche des événements qu'on pourra s( faire une idée nette des conséquences possi. bles de l'opération déclanchée en Gali&a J>aj le feld-marjchal von Hindenburg; Si toutefois ou n'en discerne encore qu'iin parfaitement l'importance au point) db vu< militaire, on n'aperçait que trop clairemen combien elles vont aggraver, au point de vue politique, les difficultés contre lesquelles se débat à Pétrograd le gouvernement provisoire : le moral de l'armée et de J a natio] qui depuis de longs mois réclamait la pais avec insistance, est aussi mal préparé que possible à l'annonce de nouveaux rêver* militaires. La politique intérieure EN ALLEMAGNE Berlin', 21 juillet : L'Empereur s'est mit présenter hier pou la première fois les chefs de parti. 11 squi i blc avoir pris celte décision brusquement car les invitations n'ont été lancées qu'liie à 1 heure. Le chancelier de l'Emp re, M. Mir chai 1 s, la secrétaire d Etat et les membre du Conseil fédéral étaient tous présents. D Reiohstag, étaient présents : M. lvaem.pl président; MM. Dove et Paasehe, vico-pu siàents; le? disputés Fehrenbach, Herold Eraberger et Mayer, dla Centre; von Payei Fischbcck et M<uUer Meiningen, el'ui part populaire progressiste; Schcidemàna, Ebert Sùde^um, David et Molkenbuhr, d!u part socialiste; le comte Westarp, von Heyde brand et Dietrich, du parti conservateur Schiffer, j/rine® de âolioiiaich-Carolath e Stresemann, du parti national-libérai, M.Ri cklin, dlui parti des Alsaciens; MM. [Ûereud et Waimuâi, du parti allemand, et M.Sayda du parti polonais. L'Empereur s'est £ai présenter tous les députés. Ii s'est entreten avec les divers groupes et a raconté des im pressions du front. Il a parlé des trouipe des diverses puissances belligérantes et d leur bravoure. D'une manière générale, l'Empereur n'j pas abordé de questions politiques précises On n'attache une grande importance poli' tique à cette réunion que parce que Ces la première fois que l'Empereur se faii présenter les représentants du peuple e parce que les députés socialistes n'en avaien pas été exclus. L'Empereur est arrivé à 5 h. 1/2, ao compagne d'une suite nombreuse. Les mi nistres et les parlementaires sont arrivés i G heures. La réunion, qui devait se termi ner à 8 heures, a seulement pria fin i 9 Heures. * ♦ ♦ Berlin, 21 juidet : Les journaux annoncent, au sujet de l'entrevue que l'Empereur a eu aveo les chefs de partis, au ministère de l'intérieur, que vingt-quatre députés et le président di lùeichstag, notamment tous les chefs départis, sauf ceux du parti socialiste iracllépen dant, ont pris part à, cette séance. D'après le ,,Vorwarts", étaient présents lea dléputé: socialistes Ebert Scheidemann, David, Mol-kenbuhr et Sudé'um. Diverses questions ont été discutées au cours de cet entretien# qui a duré trois heures. Le v,Lokal Anzeiger1' apprend de source bien informée que les discours ont roulé surtout sur le développement de la guerre des sous-marins, dont les résultats dépassent toutes les prévisions. ♦ * * Berlin, 20 juillet : Le bruit Court, au IReichstag que le baron von Kuhlmann, ambassadeur d'Allemagne à Constantinople, sera nommé secrétaire d'Etat aux affaires étrangères et rem. placé à Constantinople par M. Helfferich, qui connaît particulièrement) la Turquie en b qualité d'ancien directeur et administrateur du ohemin de fer d'Anatolie. ♦ * * Berlin, 20 juillet : Après avoir épuisé l'ordre du jour, le IReichstag, sur la proposition de son président, a fixé sa prochaine séance au 26 septembre prochain, à 3 heures de l'après-midi. En cas de nécessité le président a été autorisé à convoquer le Reiohstag avant cette date. Le discours du Chancelier COMMENTAIRES DE LA PRESSE Cologne, 19 juillet : De la ,,Gazette d1^ Cologne" : — Devant une Chambre comble qui l'é-coutait aveo la plus grande attention', le nouveau chanceilier a parlé pendant trois quarts d'heure, compris die tout le monde grâce à la netteté de sa. diction et aux temps qu'il ménage avec soin. Il a tsnt.ede trancher un problème difficile et, à eu juger par l'impression qu'a produite son dlis-oours, il y a réussi. 111 a dtt de la politique intérieure et extérieure tout ce qu'un homme prudent pouvait en d|ire On (enant compte des circonstances et en évaluant consciencieusement tous les facteurs qui étaient en jeu. Il s'en est tenu à l'exposé logique do la situation sans cher-cher ce qui ne semjble d'ailleurs pas son genre, à emballer ses auditeurs par la rhétorique d im discours éloquent, mais résolu à les convaincre et décidé avant tout à mettre dfaccord leurs opinions et leurs points de vue divergents." ^ # Francfort-sur-le-Mein, 20 juillet : De la „ Gazette de Francfort'-' : — La nation approuvera sans aucun doute l'attitude du chancelier. Etant donné la situation extrêmement compliquée créée par la retraite de M. von Bethmann>-Hollwet dont le grandi public ignore toujours les causes secrètes, il n'était certes par facile à un nouveau fonctionnaire tout frais arrivé au banc des ministres, de trouver le mot juste, et néanmoins son dliscoturs, empreint tout à la fois de prudence et de fermeté, a manifestement satisfait- la mn;orité du Reiohstag." * Zurich, 20 juillet : Le „Neu0 Zurclur Zeituug'' estime que te son discours M. Michaclis a adliérS à la poli tin lia suivie jusqu'ici et qu'il aurait pu ètrO tout aussi prononcé par M. von lîethmann-Hollweg. T.o nouvc.au ohancclici s est simplement ralli5 au passage de la résolution qui reje to le projet d'une guerre tomomique suco&tmt ù, la conclusion ctola paix, mais a gardé le silence sur le paragraphe où il est parlô des conditions de pais. De môme dan3 la question dij la démocratisation des partis, il a fait nue concession en disant qu'il fallait contrer les Jiautca charges ia V'Efot à 3?3 homuifti l jouissant die la confiance des grands partis mais en même temps il a insisté sur le fai qu'il était impossible d'aceepten' une lim] tation du droit que la direction dlo l'Em pj/e a de conduire les affaires." + * * Amsterdam, 2o %illet : De l'„Algemeen Handelsbladl" : — Le diisccius du nouveau chanceliot n se distinguo guère au fond d!e ceux de so: X>réd!écesseur. Il a fait le même éloge de l guerre eles sous-marins et la mêtme descrif tion de la situation militaire; il a les même conceptions concernant l'occupation des ter ritoires ennemis et la victoire finale; i traite avec la même indifférence l'atùtud des Etats-Un^s. Le passage de son discour où le nouveau chancelier dit qu'il approuv la résolution du Reiclis.ag est tout aus-s ocuifus que si von Bethinann-Hoilhveg l'a vait prononcé : impossible, après l'avoi 1 entendiu, éle dire s'il accepte la formula dé signée il y a un an par le président W il i son comme l'unique moyen possible d? fou der une paix durable, à savoir ni an nexious ni indemnités, ma^s indiemnisAtioa de la Belgique et de la Serbie." * 1 * * Cojenhagr.e, 2o juillet : l'e ,,rolitiken!' : — Après une lecture minutieuse élu dis coars c»t; nouveau chancelier on Se di» qoi M. vîic-haë'is n'a pas parlé «-etrem*<*. ;,u ne l'avait 'fait M. von Beththann-Goll',veg quand i) a fait connaît^ le 13 mai le condivionv: réclamées par les conserva a.r et les socialistes. M. Michaëlis s'est ralli à la réfcelution des parfis de la "joriU mais rien que dans le sens où il l'a cem prend, et de oo sens on a jusqu'à neuve ordre le droit de penser ce que l'on veut En ce qui concerne la nouvelle orientation die sa politique, le .discours diu chancelle, manque de précision et il en manque d!a vantage encoie en ce qui concerne l ins tau "ration d'un gouvernement parlementaire ej Allemagne." L - Les événeMeats de Kîsssû i t LA CRISE IVCINISTÉRIELL.E x Pétrograd, 20 juillet : Pondait toute la journée, le prince Lvo i président du Conseil des ministres, et d'au 3 très membres du gouvernement, ont teni des séances à l'hôtel de F état-major du jou verneur militaire de Pétrograd et ont éla boré clés mesures décisives en vue de ré-pri mer les troubles. Plusieurs unités militaire; . des environs do la capitale ont été envoyée; au Palais de Tauride, dans lequel se trou vait le Conseil des ouvriers, des soldats e ' des paysans avec quelques ministres, et qui la foule assiégeait. En se rendant au Palan de Tauride, les troupes ont été prises .soiu un feu croisé de mitrailleuses et de fusils e • ont subi des pertes très sensibles. L'arfille rie a tiré une s^lve et s'est bientôt frayi un passage. De violentes fusillades se son produites également rue Trtelaw et plu; tnrd à la perspective de Loteiny. La fouit armée a tenté de s'emparer du bureau d'informations militaires S'iiué quai de Wo. ans ky, mais elle en a été empêchée par le* troupes. Grâce aux mesures prises par 1( gouvernement,' la révolte est réprimée. Vers i le soir, le calme s'est- lentement rétabli u4ui< les rues, où les troupes du gouvernemen - ont désarmé îes automobiles et des groupes armés. Toutes les mesures nécessaires aam i. prises ; on procède à des arrestations e tous les ponts de Pétrograd qui relient le diverses parties de la ville ont été rendu; à la circulation. Le gouverneur militaire de Pétrograd a fait afficher un manifeste, dans lequel il eléclare que son devoir lui com-mande d'exécuter les orolres du gouverne ment. Il ordonne aux troupes de rétablir l'ordre publia- et demande à la population de ne pas circuler élans les rues afin d'éviter des incidents désagréables. En môme temps, lo gouvernement a fan connaître aux commissaires do l'Empire leg mesures prises à Pétrograd et les a invitée a les porter à la connaissance' de la population et de prendre les mesures né-ces-i. saires pour empêcher qu'en province des troubles analogues se produisent qui amène, raient une perturbation économique, enrra-veraient la récol e des céréales et pourraient rendre inutiles les efforts héroïque? de l'armée. * Milan, 20 juillet : • Le correspondant à Pétrograd du „Cor' nerre (Ma Sera" signale des attentats com. mis contre le prince Lwof et M. Kerenski, Des hommes occupant des automobiles blindées ont tente la nuit de s'emparer du président du Conseil et du ministre de" la guerre ; leur tentative a échoué, mais il n'a pas été possible de mettre la main sua les coupables. Quand M. Tsoheidse a voulu calmer la foule surexcitée, on a crié : „A bas les Soviets !" et l'un des assistants a tiré un coup de revolver sur i'orateur, qui n'a pa* été atteint D'après un autre télégramme reçu par le „Oorriere délia Sera", le parti des cadete a décide de ne plus autoriser aucun de ses membres à faire partie du cabinet de coa-Il tion. Le prince Lwof espire toutefois coi> server au gouvernement son caractère aotuel en eu faisant occuper l<s portefeuilles va-cants pan des représentant des autros parcs bourgeois. Le parti ttes Soviets, qiui dis. ijose de la majorité, n'a posé qu'une seule candidature : c : lo de M. Charles Tohaino-luski, qui deviendrait ministre dG l'instruction^ publique. Il rencontre de grandes difficiles pour trouver un ministre des finances, ni un libéral ni un socialiste ne voulant prendre ce portefeuille. t s Londres, 20 juillet :* On mandé do Pétrograd au „Cen;ra] News" : — Pétrograd et les principales villes russes sont occupées par des milliers de soldiats sibôrsns, par de» coaaques, des troupes d artillerie et des détachements dé mitrailleuses. Tout trafic dans l©s rues est interdit. 6 * * Pétrograd, 20 juillet : Pendant les. émeutes, le ministre dla la guerre, M. Kerenski, n'était pas à Pétrograd, mais on dit que M. Polowtzef a agi él'après Ses ordres. On ne sait pas encore qui a fait commander la salve d'artille ie. * * * Pétrograd1, 2o :uillet : A Plozk, des coups de feu ont été tirés sur M. Kerenskii, qui n'a pas été atteint. ♦ * * Pétrograd!, 20 juillet : M. Kerenski e3t rentré à Pétrograd. Avant l'arrivée d'un détachement de trou pce qui en a pris possession, les anarcîii les avaient quitté le palais Durnovo, devenu leur place-forte. La plupart ces ouvriers des usines de Pétrograd ont repris le travail aujourd'hui. ^ ^ Londres, 20» juillet, : On mande de Pétrograd à l'Agence Peu-ter que le ministre do la justice a donné sa rTrémiasiOri A «riia Si vil? o^+inrïirt f - , concernant MM. Lénine et Kosioxji. Toute t la journée d'hier, des légions de matelots, - de soldats et d'ouvriers ont été amenés au - quartier-général de l'état-major du district de Pétrograd, où ont été livrées aussi de grandes quantités de mitrailleuses, de fusils et de cartouches. Des troupes ont éti retirées du front pour venir à P/jtrogsract e assurer la protection du Conseil des ou-r3 vriers et soldats. i- ♦ * « Copenhague, 20 juillet : 5 On mande de Paris à ,,Pol^ik^eIl,•, que, . d'après des nouvelles de Pétrograd1, la com-1 tesse Panina Tchkovska'i'a prendre la suc-3 ce^aion dUi ministre du ravita llement. Elle i serait donc lo premier ministre féminin du 3 mondé. Jusqu'à présent, la comtesse était i chef de division au département en ques-. tion. * c » * Londres, 21 juillet : On mande de Pétrognad au „ Central . News" que le Conseil des ouvriers et sol-, états a etxigé, à une petite majorité, la des- ■ titution du général Broussilof. . * * * i Pétrograd, 20 juillet : ' De l'Agence Télégraphique : Les déléguas des roljelles qui occupaient . le quartier de Wassili-Ostrow, au delà de la 3 N'êva, se sont présentés à la forteresse et j ont dléclaré qu'ils faisaient leur soumission. * * * s Pétrograd, 20 juillet : L'Agence Tél.^graphique dlit que les auto_ ^ rités du district de Pétrograd! s'accordent à , considérer les troubles ' comme terminés.Tousi . les régiments ont assuré le gouvernement I qu'ils appuieraient ses efforts pour rétablir l'ordre. ♦ L * * Londres, 21 Juillet : On manda de Pétrograd à l'Agence Reu. . ier que SI. Lénine est arrivé à Cronstadt l déguisé en marin. * * • Turin, 20 juillet : Le correspondant à Pétrograd (Te la t ,,Stampa" télégî.'aphie que le mowvannent ' contre les garnisons russes de l'inlande prend de l'extension. Presque toutes les villes finlandlaises ont demandé au gouverneur général le retrait des trourpes russes, i ♦ * Pétrograd, 20 juillet* : l — On mande d'IIelsingfprs que les meni- ■ • breS du Sénat finlandais ont donné aujour- ■ d'hui leur démission en bloo à ia suite du vote ele l'autonomie de la Finlande par la * Diète. » A l'occasion de la déclaration de l'inde- ■ pendance de la Finlande, le drapeau natïo-t nal a été hissié aujourd'hui sur les bâti-5 menrs du Sénat et de la Diète, ainsi que ! sur tous l"s édifices publics d'ïïelsingfors. > * * w Amsterdam', 20 ■u'ilet : La Diète finlandaise a voté d'urgence, * par, 136 voix contre 55, le projet de loi ' sur l'autonomie de la Finlande. Avant le ' vote, elle avait rejeté, par 1(H- ' voix contre 1 86, une motion du d-put- Yalla c.omand!ant que lo projet soit soumis préalablement à ' l'approbation du gouvernement russe. ♦ * * | Pétrograd. 20 juillet : ' — La ville cl'Odessa est complètement au \ pouvoir des régiments révoltés, qui empêchent les troupes traversant ia ville d'aller i au front. Deux fonctionnaires du gouvernement provisoire ont été emprisonnés. Le * Comité local du Conseil d|?s ouvriers e; t soldiats est impuissant à maîtriser la situa-, tion. Les soldats rebelles eugagent les habitants à manifester en faveur de la paix et à destituer ie gouvernement provisoire, qui, af£irment-ils, est à la solde do l'Angleterre. D'es mitrailleuses sont postées dans 1a gare; le trafic vers le front eist interrompu.♦ * * i Lomîre3, 20 juillet : On mande de Pétrograd à l'Agence Renier : — Quatre mille soldats se sont em^irés de l'arsenal de KieL Le secrétariat cl-' Etat de l'Oukraine a aussitôt pris des' mesures onergiques; l'amenai a été évacué et l'ordre rétabli. * * Genève, 20 juillet : Le ,,Journal de Genève" annonce que des régiments russes, qui se trouvent dans les environs dé Jassy, ont tenté de détrôner le roi do Roumanie. Grâce à l'intervention d'officiers français, ce projet a échoué. ♦ ♦ » Londres, 20 juillet : On mande ce Pétrograd au „ Daily Mail" : — La situation de la Russie est désespérée, si M. Kerenski n'est pas en mesure d'intervenir efficacement. Les Alliés doivent tenir compte du reste de la Russie, dont la voix n'est pour ainsi élire plus entendue à Pétrograd. En renversant la dynastie, Pétrograd a perelu l'importance qu'elle avait autrefois. Le peuple met tons ses espoirs sur Moscou et attend le moment où le gouvernement provisoire quittera la ville maudite de Pétrograd. La guerra sous-marine Londres, 21 juillet : Après un combat de deux Jheuies, le vapeur britannique ,,Kiag David" a été coulé le 16 juillet par un sous*-inarin allemand'. * » * Copenhague, 20 juillet : Le ministère des affaires étrangères annonce que le vapeur danois ,,Vesla", se rendant du Jutland on Angleterre, a été coulé et que cinq hommes de soni équipage ont péri. Le reste de l'équipage, parmi lequel lo capitaine, a été sauvé. Le schooner danois ,,Emmanuel" et le chalutier finlandais ,,Axorn" ont été coulés.* * * Amsterdam, 20 juillet : On mande do Rotterdam que le rétablissement de la voie de navigation libre clans la mer du Nord n'est pas étranger au faic que les armateurs néerlandais' ont consent à effectuer des transports pour la Commis^-sion de secours belge. En ee moment, septante navires néerlandais attendent en Amérique l'autorisation de partir. Cette autorisation ne sera accordée que si les armateurs consentent à mettre des navires à la disposition des Allliés. Les armateurs néerlandais se sont montras disposés à effectuer des transports pour le compte du Comité de secours et à affecter les navires utilisés jusqu'à présent dans ce but, à dc« voyages . vers les ports français et anglais. La nouvelle voie de navigation sera quelque peu différente de l'ancienne. La situation en Grèce Athènes, 20 juillet : L-'Entente a fait savoir à la. GrÈca qufl se? petits naviraî de guerra lui «etout pro- COMMUNOQUÉS CosamucLiqués des Puissance» Centrales. Berlin, 21 juillet. — Officiel de ce midi : Thââtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-maréchal prince héritici I>upprecht d!e Bavière : En Flandre, le duel d'artillerie a diminué de violence à certains moments. En Artois, l'activité de l'artillerie est devenue plus intense dans la mat'née entre le canal de La Bassée et Lens et dans l'apres-midi. sur les deux rives de la Scarpe-Les attaques dirigées ces derniers jours par de forts détachements de reconnaissance ennemis contre plusieurs parties de notre front n'ont donné aucun résultat à nos adversaires. Armées du piinc© héritier allemand : I^e feu de l'artillerie n'a été violent que dans la partie centrale d'u Chemin des Dames seulement. Jusqu'à présent, les Français n'ont pas prononcé d'attaque. Par contre, le soir, des parties dl'un régiment westphalien ont pénétré dans la position ennemie, ont maîtrisé les troupes qui l'occupaient et. sont rentrées au grand complet ce matin dans nos lignes, ramenant une centaine de prisonniers ele leur hardi coup de main Près du fort de la Po.mpelle (sud^est de Reims) et sur le» deux rives de la MeuSe, d'es détachements de reconnaissance ont fait un assez grand nombre de prisonniers au cours d'assauts impétueux. Armées du feld-maréchal duo Albrecht de Wurtemberg : Pas d'événement particulier à signaler. Théâtre de la guerre à l'Est. Arm es du feld-maréchal prince Léopold de Bavière : Dans la Galicie orientale, notre* mouvement offensii' continue à s'exécuter suivant notre plan. Marchant sur les talons des forces russes, qui i-eculent précipitamment et dont des parties Seulement ont soutenu des combats d"'arrière-garde, nos troupes poursuivant impétueusement l'ennemi, ont franchi, sur un front de 40 kilomètres, la coûte de Sloczow-Tarnopol, des deux cjtés de Jezierna. Aux endroits où l'ennemi a résisté, il a été rejeté par die rapides assauts. De même que les ann-fe» précédentes, des localités en flammes et ele grandes destructions jalonnent la retraite d!es Russes. On s'attend à de nouveaux combats. Au nord die Brzezany, les i rompes àustro-hongroises ont repris, après un combat acharne,, les positions qu'elles avaient perdues le 1er juillet. Au nord du Dniester, des attaques russes ont échoué devant nos lignes. Au sud du fleuve, l'ennemi a été expulsé de Babin. Près de Novica, malgré la éléfense opiniâtre de l'ennemi, dl?s régiments allemands et austro-hongrois ont pris d'assaut les positions russes établies sur les hauteurs. Depuis- le Stochod jusqu'à la Baltique, Faction de l'artillerie est devenue plus importante à de nombreux endroits; elle a atteint une violence particulière entre Krevo et iymorgon et près de D-winsk. Front du générai-colonel archiduc Joseph : Dans la partie septentrionale des forêts des Carpathes, la violente canonnade a continué.Armées du feld-maréchal von Mackensen : Sur lai Sereth inférieure, les Russes et les Ttoumains se montrent plus actifs qu'ils1 ne l'ont été jusqu'à présent. Une attaque prononcée par nos troupes près du confluent du Rumnicul nous a permis dje faire prisonniers 80 Roumains et de capturer plusieurs mitrailleuses. Sur le fr.ont en Macédoine, la situation est inchangée. Berlin, 2-1 juillet. — Officiel d'hier soir : A l'Ouest, violents duels d'artillerie en Flandre seulement. A l'Est, nos troupes poursuivent énergi-quement, entre le Sereth et la Strypa, 1 ennemi qui bat en retraite. * * * Berlin, 20 juillet. — Officiel : t, Nos sous-marins ont encore coule 30,000 tonnes en chiffres ronds dans la Méditerranée. Parmi les navires coulés se trouvaient le vapeur, anglais armé et fortement chargé „Iiaigh-HalT' (4,809 tonnes), qui a été torpillé en plein convoi protégé ; un vapeur italien jaugeant environ 3,000 tonnes, le vapeur grec fortement chargé „Arion-go-Goulantris" (3,191 tonnes) ; le vapeur japonais chargé ,,Shinsani-Maru" (3,312 t.) et le vapeur français convoyé ,,Courbio" (2,388 tonnes). * * * Vienne, 21 juillet. — Officiel d'hier midi : Théâitre ele la guerre à l'Est. Provoquées par l'offensive ennemie, obtenue par les puissances de l'Ouest et les Etats-Unis contrairement à la volonté du peuple russe, les troupes coiilisées ont [>assé hier matin à la contre-offensive dans la Galicie orientale. A 5 h. 30 du matin, dans le secteur (xjmpt'is entre Zborow et la Sereth, les batteries allemandes et autrichiennes sont entrées violemment en activité. Dans la matinée, l'infanterie allemande s'est lancée à l'assaut, accompagnée de détachements impériaux et royaux autrichiens. Los troupes d'attaque victorieuses ont traversé trois lignes de défense ennemies fortement retranchées. Les Russes ont cédé en complète débandade, abandonnant sur le champ de bataille ce nombreux tués et des soldats grièvement blessés. Jusqu'à hier soir, on signale plusieurs milliers de prisonniers. Dans les autres secteurs du front de la Galicie, il y a eu une série de petites opérations fructueuses pour les armées coalisées. Près de Novica, au sud de Kalusz, d'es attaques russes ont été étouffées sous lo feu de l'artillerie des défenseurs. Dans les Carpathes, la canonnade ennemie a été plus forte que d'habitude à certains endroits. Théâtre de la guerre italien. Sur l'Isonzo, activité plus importante de l'artillerie de part et d'autre. * * * Constantinople, 20 juillet. — Officiel : Sur le front du Caucase, un de nos avions a bombardé efficacement) un hangar el'aviation ennemi. Sur plusieurs points, le t'eu d'artillerie a été plus violent de part et d'autre. Sui- le front du Sinaï, la nuit du 18 et ie 18 juillet, canonnade modérée. Berlin, 20 -juillet. — Officieux : Provoquées par les attaque* russe?, no£ troupes out prononcô le 15 juillet, au sud d* la Seretli supérieur, une contro-offensive qui a oomplètemen t réussi. Apr&3 uni» préparatton «l'artillerie qui, exCellonvmer.t appttyée pan ViVrtâLçiia austpo-hoB-grosl, avait comn.eacô au lever du Jouy et avait i , t-j-.1i 1iin4 o?*" /l/i (Mnllea OFFICIELS tions dans les positions russes, nos troupe* d'àa-saut ont, à 10 lieuros (Tu matin, conquis «t pj icq, au cours d un a&sanit irrésistible, ie tripla systètme de défense ruese sdtuP enlie la. supérieur et la Strypa. Dès 9 h. 30, la Sleta Gcra, haute de plus de 400 mètres, ûitu^a u» oord de Zborow, citait entre nos mains. L'attaque a été favorisée par un_ temips clair. formations russes, disffcvutcs, onfl recuJô en déroute. Leurs pertes ont été éxtraordinairemen* sanglantes, grâce à l'action de notre artillerie «6 an feu do nos troupes qui F® poursuivaient dans le terrain situé ù l'arrière. Peu de tesnpa après l'attaque, noue avons compta 3,000 prisonniers et 10 canons captur's. Des contre-attaques russes, qui devaient enrayer la percée du front russo. et qui ont éfcS prononcées des d^ux côt s de la Malastrypa et) près de Zaloeze, ont été reponssées. L ennemi a subi de fortes pertes. Notre aile gauche s est avancée le long du cours supérieur de la Sereth, région die lace mar-oa-ge'JCi, tandis que no-tre aile droit# a progressé des deux côtés de la voio ferr'"© Shorow-Tnmo-pol. Noua avons franchi la ligne ZaloS/,e-Cleji>w et percé le fronè russe sur une profondeur de 15 kilomètres. Plusieurs de nos iroupes d'et'aque out obtenu des avantages appréciables pr<e <îe „ Byszki et de Koniuchy, dans la ré'gion d» Br^e-zany et au sud ouest de Brody. Elles ont p'iié-tné dans la position ennemie et ont fait pawout un awsez grand nombre do prisonniers. Près do Sir.or. gon., dans 1 après-midi du 19 juillet et le 20 juillet-, dès les plrçmiires heures du jour le duel d'artillerie a été violent. Dons les CarpatheB, les opérations ont sensiblement augmenté d'intensité. Sur le front en ltoumauie, le feu de l'arîi'lc-rie ne s est rallumé que par intermittence. Notre canonnade a provoqué des i::eeu.'ûes dans ies gares d Indépendante et do Lietfoty. Sur le front à l'Ouest, en Flandre, le feu d» 1 artillerie ennemie a de nouveau atteint une tréa grande violence à- partir de" midi. La r'gion de Loibartzyde, de Bixschoote et de HooiieLe.ce, a et; bombarifée d'une manière particulièrement ,io~ 1 nt-. A différente endroits, des tranobéfes ennemies et des troupes quai étaient prêtes \ l'atta-qi © ont été prises sous notre feu destructeur, notamment à l'est d'Vpire^ et au nord d'A ^entières. En Champagne, dans un dépôt de muni, t'.ou^ eruienii, touché ea plein par un de r.oa projectiles, un grand incendie s'est déclaré. NbuS avons observé quatre explosions. Communiqués des armées aliîéea Paris, 20 juillet. _ Offickl de 3 heures : Dans la région d'Hurtebise-Craonne, la lutte d artillerie a continué très violente. L'ennemi a r^nouvcl • ses attaques jusqu'à une heure avanoée ce 1a nuit. Ver® iq n. \/ après une puissante concentration d'artillerie, l'ennemi a tenté de nouveau un assaut g«nerai, nieué avec des forces importante-, sur la. ligne de nos plateaux en avant de Craonne et de Vauclerc.. Des combats corps a corps se sont engagé sur toute l'étendue du front que nos troupes ont défendu aveo une magnifique vaillance. Leur r^. tance et leur ténaci.té ont eu raison des plus iurienx assauts. Partout, nous avons intégralement maintenu nos positions. Malgré les lourds sacrifices auxquels l'ennemi a consenti, il n'a réussi à prendre pied ni sur le plateau de Californie, ni sur nos positions plus à l'ouest. Le terrain ou avant de nos lignes, couvert de morts, moigne do la violence de \a lutte et dd la défaite sanglante de l'adversaire. Entre i® t plateau de Californie et le plateau d^i Casemates, les efforts de l'ennemi pour élargir le léger avantage qu'il avait obiena hier ont été également vains. Bien plus, les énergiques contre-attaques nous ont par-■uis _ de resserrer la poche où l'ennemi avait pénétré. Nous tenons entièrement la ©réte du plateau; l'ennemi se maintient encore sur un espace d£ 600 mètres environ veia le rebord nord dans nos tranchées de première ligne, complètement détruites par ie ix>mbai-dement. Nous avons fait une vingtaine de prisonniers de la garde. lin Champagne, un coup de main sur nos petits postes entre 1a ferme Navarin et la route ^aiutrililaiie~6aint.Souplet a tolioué sous nos feux. îàur la rive gauche de te Meuse, assez grande activité des deux artilleries ver* la côte 304. *. • * Paris, 20 niillet. — Officiel de 11 heures : Au sud-ouest de Saint-'4uenun, ac.iviu dea deux artilleries. Nous avons, au cour.,. de la journée, repris quelques éléments dt tranchées dans la région du MouLn-ds -Touvent. La lutte d'airtillenie s'est mainte nue assez vive au nord de l'Aisne. Entre Hurtebiee et Oraomie, l'ennemi, a[)irès Ol sanglants échecs qu'il a subis dans la journée d'hier et- dans la nuit, n'a pas renouvelé ses tentatives. Bombardements intermittents en Champagne, au sud de Moronvilliers et sur les dieux rives de la Meuse sans action d'infanterie.Journée oalme partout ailleurs. ♦ ♦ * Paris, 19 juillet. — Officiel de l'armé* d1'Orient : L/ aviation britannique a bombardié le» dépôts ennemis de Pctrick et y a provoqué des incendies. Combats de patrouilles dans le secteur d'u Vardar. L'artillerie ennemie a été active dans la région de Mou nastir. * * * Londres, 20 juillet. — Officiel : Cette nuit, nous avons prononcé plus i oui* heureuses attaques vis-à-vis de Gavrelle & au nord d'Yprès; noue avons fait des prisonniers.Au nord-ouest da Saint-Quentin et au sts> ouest de Lens, l'artillerie ennemie a éW plus active que d'habitude. Hier soir, nous avons repoussé un âéta* chement d'attaque ennemi au nord-est Iîargicourfc ; nous avons infligé des pertes aux Allemands. p En dehors de la canonnade réciproque h'v bituelle, il n'y a rien à signaler. /. a Eome, 20 juillet. — Officiel : Sur le MaSK>, nous avons repoussé dwa importante patrouille ennemie; nous «4 avons iiifligé des portes et avons fait quelques prisonniers. Le l'eu de notre artillerie a incendié «s boyau de mines ennemi sur le ool Brioo». En outre, nos batteries ont dispersé d£« soldats autrichiens qui tentaient de remettre en état la redoute que nous avons détruira hier sur le Potoce (monte Nero) €É ont e&. travé de3 mouvements de troupes ennemies près dé Santa-Luoia. L'artillerie autrichienne a tiré quelques coups de oanon contre no» positions établi dans lo bassin dé Plezzo, sur le Vbdice, sur lo Faiti et à l'ouest de Yersio. DANS LA MER DU NORD NAVIRES ALLEMANDS ATTAQUÉS Berlin. 20 juillet : Vendieii, au Bedchstag, M. Kriego, ^ recteur au ministère des affaire» étrangères a fait les déclarations suivantes : —• Dès qu'il a eu. connaissance de l'tau cidetnt, le gouvernement allemand & chargé lo consul d'Allemagne à Rotterdam depro-céfîr»p à n»rt annn'*t^ nui est déià tt^rmi: -^e:

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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