La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1801 0
29 oktober 1915
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1915, 29 Oktober. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 02 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/s756d5qz52/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Vendredi 29 Octobre 1915 A N° 348 Vendredi 29 Octobre 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION Si fy[oiiisi,&n3-&-ax-Her~bes-]Pcta.gères, BUXJ^KEZjLiES BUREAUX : DE 9 è 17 HEURES Jos. MORESSÉE, Directeur JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO ! lO CENTIMES ! Petites annonces. . . i . » la ligne, tr. 6.À.0 Réclame avant les annonces . — 1.00 Corps du journal — 4.00 Faits divers — 8.00 Nécrologie — 200 LÀ GUERRE 452° jour de guerre Les dépêches relatives à la guerre dans l'Ouest ne nous apportent plus que le rccit monotone do quelques épisodes de la guerre do tranchées. Sur tout le front russe, les secteurs nord-ouest de Dunabourg et ouest de Ozu-rforysk sont les seuls où l'activité se maintient. Dans l'un, l'année von Below poursuit ses attaques opiniâtres sur la ligne asti di'Illuxt et de Carbunowka ; dans l'autre, l'année von Linsingen paraît décidée à rétablir sur la Stjyr moyenne son front do bataille récemment refoulé en arrière vers Kuklo par les Russes. Elle est à peu près arrivée à remétere les choses en l'état. D'après les communiqués de Rome et devienne, on s'aperçoit que la troisième offensive générale des Italiens, si ol'le n'est pas déPiniuivement enrayée, connaît cependant un temps d'arrêt. Aussi bien sur l'isonzo que dans le Tyrol et dans les autres sections du front, il n'est question dans ces documents que d'événements purement locaux. * u # Les Serbes restant livrés à leurs scup.es / forces, on ne s'étonnera pas do voir l'invasion du nord' de leur pays par les .Austro-Aliemands prendre urne ail tare plus précipitée. A l'ouest, l'armée von Ivovess a atteint la ligne Val jevo-Topola ; elle l'a môme dépassée vers le centre, où elle s'avance vers Gorn-Milanovacz, qui est située à 90 kilomètres au sud de Belgrade. Sur la Mo-rawa, Les Allemands ont atteint le secteur Ratscha-Swilamafo. Plus vers l'est, dans la vallée de la Pek, Nereznitza a été occupée par les troupes von Gallwife, tandis que dans l'extrémité nord-est du territoire serbe, entre les monts Krana et la frontière serbo-roumaine, les Austro-Allemands et lo© (Bulgares ont opéré leur jonction entre Milano-watz et Negotin à l'ouest de Brxa-Palanka. .Bien qu'aucune voie ferrée ne traverse la Krana et que les routes ,y soient peu nombreuses et difficiles, cette jonction, qui établit déjà une première communication directe entre les puissances centrales et leurs alliés des Balkans, constitue certes un événement militaire d'importance notable, surtout qu'elle assnro déjà auzx puissances centrales le libro passage du Danube. Kilo rend de plus en plus difficile, si pas intenable, la position de» troupes serbes qui combattent encore au nord du royaume entre la Morawa et le Timok. Elle no saurait plus guère empêcher la liaison. entre Austro-Allemands et Bulgares do devenir de plus en plus étroite, en attendant que les communications entre ces derniers arrivent éventuellement à s'effectuer par la grande voie Vienne-iBelgrad'e-N isch-Sof i a- Oonstuiiti-nople. Il est manifeste que seule une intervention énergique et rapide des Alliés pourrait encore contre-carrer l'établissement de cette grande voie de communication entre les puissances centrales et l'Orient. Il est dès lors intéressant de savoir comment lord Lansdowne vient de s'exprimer à la Chambre des communes à propos de ceste intervention : — Il ne s'agit pour le moment, a-t-il déclaré, que d'une expéd'iton de forces peu importantes, en attendant qu'il soit possible d'en envoyer do pluts considérables. NOus continuons à préparer l'expédition do troupes nombreuses ot nous organisons égalo-, ment le transport d'3 ces soldats au nouveau front. Nous avons dû procoder avec la plus grande hâte, car il est de la plus haute importance que la Serbie soit dégagée ; ce n'est qu'en agissant très rapidement que nous pouvons arriver à co but. „I1 convient cependant de faire remarquer que l'utilisation de nos forces sera subordonnée à la situation du moment où elles seront prêtes à agir. Les événements se sont précipités dans le sud-est de l'Europe, Deux de ces événements viennent de provoquer u-n changement- radical dans la situation militaire. 11 s'agit tout d'abord- du changement d'attitude du gouvernement grec. }ui prétend que la Urèce n'est pas obligée par son traité avec la Serbie de venir au secours de cetto-ci dans la crise aetueUe, dont les conséquences peuvent &re incalculables. En# second lieu, je suis obligé de Jéclarer avec infiniment de regrets que la campagne on Serbie septentrionale prend une tôt le tournure que les troupes serbes ne pourront vraisemblablement plus résister longtemps à l'attaque des Autrichiens, des Hongrois et des Allemands, alors que les Bulgares les attaquent à revers. •VEn tenant compte de toutes ces circonstances, les puissances de la Quadruple-Entente sont- convaincues que la question de l'intervention do nouvelles,, forces demande à être étudiée avec prudence où réflexion ; on délibère encore en ce moment sur les mesures à prendre à cet égard. Sir Charles Monroe soumettra le plus vite possible un rapport au gouvernement sur cette question.,,Quant au Cabinet, il ne se laissera pas entraîner dans une opération précipitée qui no s'appuierait pas sur des bases sérieuse» st qui ne pourrait obtenir qu'un résultat restreint." DANS LES BALKANS Athènes, 27 octobre : Los milieux politiques considèrent la situation comme extrêmement critique. La réponse grecque à la note de la Quadruple-Entente est unanimement approuvée. Quelques journaux cependant estiment quo l'attitude du gouvernement pourrait avoir des fronséquences dangereuses, le*? minisircs de la Quadruple-Entente ayant déclaré que les troupes ne seraient pas retirées et que les débarquements soi aient continués malgré les protestations de la Grèce. Londres, 27 octobre : On mande d'Athènes au ,,Times" : Lo combat entre Krivollaz et Strouirmtza s'ont terminé vendredi soir. Les trouves fraDçai?»es et serl>os ont été repotissées et sont poursuivies par les Bulgares, Londres, 27 octobre : < M. Paschitsch, président du Conseil des i ministres serbes, a envoyé au „Times" , l'appel suivant : — La Serbie fait des efforts surhutmains pour défendre son existence, d'accord en ^ cela avec les désirs de ses puissants alliés. Les Autrichiens, les Allemands ot les Bulgares nous ont condamnés à mort, et nos ennemis communs tentent déjà depuis vingt jours de nous anéantir. Malgré l'héroïsme do nos soldats, notre résistance ne peut pas être illimitée, et c'est pourquoi nous prions l'Angleterre de faire l'impossible pour que nous soyons assurés que ses' troupes nous rejoignent à temps et nous aident) à défendre la cause commune, qui est si sérieusement menacée." \ Lo roi Constantin a fait la communica- ■■ #on suivante au correspondant de l',,Asso-liafed Press" au sujet de la réponse faite f jar la Grèce à la Serbie, qui lui deman-^ (|ait d'intervenir : | — La Grèce a mobilisé ; elle ne menacej jjforsonne, mais elle ne peut permettre que* les événements .deviennent une menac/3 pou rj: L*Intégrité du pays ou pour sa liberté. Ie est do mon devoir de préserver la Grècés (Tpj. la destruction qui la menacerait si ell4 intervenait dans la guerre européenne. Quo| qu'il advienne, je remplirai ce devotir au? tant qu'il me sera possible de le faire." t " S'.-ria, 27 octobre : Les forces grecques à Salonique ont encore été renforcées par deux divisions. L'ambassadeur anglais a proposé à M. Saï-mis de soumettre au Tribunal d'arbitrage do La Haye la question de la participation dte la Grèce à la guerre contre la Bulgarie. Le président du Conseil a déclaré qu'il n'entendait pas discuter pareille proposition. Athènes, 27 octobre : Le gouvernement grec a prié ses ambassadeurs à Londres et à Paris de transmettre la réponse de la Grèce à la note de l'Entente et de déclarer verbalement que la Grèce suivra strictement la ligne de conduite qu'elle a adoptée jusqu'à présent. Les ambassadeurs ont pour mission de faire ressortir que de nouvelles négociations seraient inutiles si les exigences de la Grèce n'étaient pas remplies. Sofia, 27 octobre : Des nouvelles de Serbie font prévoir que lo roi Pierre quittera prochainement lo pays par Pristana pour se rendre en Italie. Sofia, 27 octobre : M. Einstein, agent spécial de- l'ambassade américaine à Coiistantinople, a été nommé chargé d'affaires à Sofia. C'est le premier représentant pormanent que les Eltats-'Çfïiis envoient en Bulgarie. Jusqu'à présent, ils avaient un représentant diplomatique commun pour la Roumanie et la Bulgarie. Sofia, 25 octobre : Le général Petrow„ ancien min'ijstre de la guerre et ancien président du Conseil, qui était chef de l'état-major pendant la première guerre des Balkans, a été détar ché au grand quartier général bulgare. Athènes, 26 octobre : Des aviateurs alliés ont de nouveau bombardé Portor-Lagos et Dedeagatsch. Genève, 27 octobre : On mande de Paris que certains journaux ont été avisés avant-hier que la Grèce aurait été confidentiellement pressentie sur lo point de savoir si elle accepterait d'intervenir pour amener la paix entre la Serbio ot les puissances centrales. ''Sofia, 27 octobre : f La Sobranié, qui devait se réunir après- • demain, ne so réunira quo lé 28 diécembie. / Sofia, 27 octobre : D'après l'Agence télégraphique bulgare^ les autorités bulgares ont pris possession de la ligne do chemin de fer Dedeagatch-Oktchilar.i a même agence annonce que les troupes bulgares ont remporté des succès considérables auix environs de Khnajevac. Elles ont occupé cette ville et pris d'assaut l'importante position devant Erenova Glava, qui constitue la clef du secteur fortifié do Pi rot. Sofia, 27 octobre : On affirme que la nouvelle d'après laquelle la Russie aurait déclaré la guerre à la Bulgarie ne serait par exacte. Lo représentant de la Quadruple- En tente à Sofia, lo consul général do Hollande, n'aurait pas encore été chargé de faire une déclaration formelle à ce sujet. Cetoo attitude expectative de la Russie s'expliquerait peut-ôtre par un télégramme adressé de Paris aux journaux danois, d'après lequel le projet d'un débarquement russe sur la côte bulgare de la mer Noiro serait définitivement abandonné. Milan, 27 octobre : Les envois rite munitions au Monténégro Sont rendus difficiles par la présence de fous^narins ennemis qui croisent devant la côte ihonténégrme. C'est pour ce motif que le Monténégro a dû refuser une aide efficace à la Serbie, comme l'Entente le lui avait demandé. Bucarest, 28 octobre : Le journal ,,Dimineata" apprend) de source diplomatique que l'attitude de la Roumaine no se précisera que lorsque la situation générale sera éclaircie dans les Balkans. Paris, 27 octobre : D'après des dépêches d'Athènes aux journaux parisiens, lé gouvernement bulgare a adressé une protestation amicale au gouvernement grec contre le débarquement de trempes . frajico-arugladses à Saloaiviquo. La Turquie prépare une note du même genre. Salonique, 27 octobre : Le bruit court que lo commandant du port aurait remis au commandant en chef des troupes alliées une note d'après laquelle le gouvernement grec ,,s?attendrait" au départ des troupes anglaises et françaises de Salonique avant le 6 novembre. Sofia, 27 octobre : Les sujets' français, anglais, italiens et russes, aussi bien que les Serbes,, sont laissés en liberté. La Société des Tramways do Sofia ot la Société de l'Eclairage électrique 10 la ville, toutes deux entreprises belges, t'ont pas été placées sous séquestre par le gouvernement bulgare. Athènes, 27, octobre ; La divergence de vues qui s'est mani-èstée entre le ministre des finances, M. Dra-joumis, et M. Vonizelos au cours de la séance d'hier à la Chambre, au sujet de la rétrocession des immeubles turcs à leurs propriétaires, a été réglée par déclarations réciproques. Le Cabinet n'a donc pas dû [>osor la question de confiance. Athènes 27 octobre : Le roi Constantin va se rendro à Salo-lique pour assister aux fêtes qui auront icu pour commémorer la prise (Je la ville. 11 passera la garnison eai revue. Bucarest, 27 octobre : Le journal „Dimineata", qui a des attaches gouvernementales, écrit quo les négociations diplomatiques entre la Bulgarie et la Grèce ont abouti à un résultat favorable. D'autro part, les négociations entre la Bulgarie et la Roumanie, qui ont pour but do faire disparaître l'antogonismo existant entre les doux Etats, touchent à leur' fin. DÉPÊCHES DIVERSES Paris, 27 octobre : Contrairement aux nouvelles publiées par. divers journaux, le Conseil des ininiistres [io s'est pas occupé aujourd'hui de la nomi-i nation du successeur de M. Deloassé. ' Une décision définitive est cependant imminente; ❖ # * Paris, 28 octobre : La nouvelle liste d!es membres du Cabinet a été signée mercredi par le président de la République et sera publiée aujourd'hui jeudi. ♦ ♦ » Stockholm, 27 octobre : L'ingénieur suédois N'ormelli a invente un nouvel explosif à base d'ammonio-ui-trate, dont la force explosive serait dja 25 p. c. supérieure à celle des explosifs actuellement utilisés. Il conviendrait spécialement pour le chargement des mines eo a été baptisé du nom de „noimellit", * # Londres, 27 octobre : Lo „.Daily Teiograph" annonce qa-f M. Asquith examine la question de savoir s'il est possible de réduire le Cabinet à dix porteteuilles au lieu de vingt-deux. Fe» raieut partie du nouveau Cabinet : le pro. mier ministre, le ministre des affaire* 6troivgtrva, lo pifcoraiîSi' loisi çio • U'~>- le ministre de la guerre, le ministre <ies munitions, lo chancelier du Trésor, le mi-; ntsire dos Indes et des colonies. A ces huit ministres, on en ajouterait deux autres plutôt pour des motifs personnels que pouui des motifs administratifs. * * £ Wellington, 27 octobre : Lo gouvornemeait fait procéder à un nou| veau recensement, afi'n d-établir le nom^ bro d'hommes qui pourraient s'enrôler. * * Christiania, 27 octobre : M. Bryggosso, ministre des cuiltcs, a donné sa d'émission, qui a été acceptée. M. Loevland, président du Storting, lui sucaèdie. * * * Copenhague, 27 octobre i Le ministère de l'intérieur a été sollicité d'interdire l'exportation et l'utilisation industrielle de l'orge. Après avoir demandé l'avis du Conseil de l'agriculture, il a refusé de prendre ces demandes en considération.* * c Rome, 27 octobre : La „Gazeïta. TJfftciakf' publie un décret qui ordonne la fermeture des tribunaux italiens de Misurata, de Sieta, do Beni-UlS et de Yeffren-Gadames. Lo tribunal de Tripoli est chargé des affaires "que jugeaient ces> tribunaux. * * * Londres, 27 octobre : Une douzaine d'aviateurs français se soift rendus en Angleterre pour aider leur collègues anglais se défendre contre les attaques des zeppelins. * * * Madrid, 26 octobre : Les partisans du ministère assurent quf la transformation du Cabinet n'exercera a lacune influence sur la politique générale. La réouverture des Cortès a été remisfc an 22 novembre. On no pense pas que 1$ budget soit approuvé. Les libérauK croient» que la chute du ministère conservateur sui-i vra de près la réouverture du Parlementé « * # Rome, 27 octobre : M. Bfigbut, qui avait été dernièrement-nommé ministre do Hollande près dut Vatican, vient dfo mourir. * * * Manille, 26 octobre : Gn typhon a fait d'énormes ravagées dans la partio méridionale de Luçon. Dettx cents persoimos ont été tuées, huit cents blessées, lyos récoltes de chanvre ea de riz sont gravement endommagées. * * * Amsterdam, 27 octobre : L'„Al.»-emoen Handelsblad" rapporte que la Compagnie hollandaise de construeUonb navales ' ot les Chantiers de l'Escaut ont torn deux reçu commande d'un croiaonr. Chantiers Feyenoord sont chargés de la construction do trois sous-marins ; au* Chantiers de l'Escaut, on en construit un quatrième. * ' # Paris, 27 octobre : Là „ Croix" apprend de Rome que la convocation du Consistoire a été ajournée jusqu'au 29 novembre. Un Consistoire public sera ensuite tenu lo 2 décembre pour !a consécration de nouveaux cardinaux. * «: * Copenhague, 27 octobre : Des informations de Pétrogïad annoncent qu'il est question do créer un ministère spécialement destiné a s occuper du sort des réfugiés. * * * Londres, 27 octobre : A la Chambre des communes, M. Ter,-nanfc a déclaré que les troupes britanniques en Grèoe opèrent de commun accord aveo les Français sur la frontière gréco-serbe. M. bioyd George a annoncé que M. A£> quain, premier ministre, est compiexemem» rétabli et fera, le 2 novembre, une déclaration sur la guen-e. * * « Genève, 27 octobre : Les dernières dépêches arrivées de Paris annoncent que lo Cabinet Viviani est fortement menacé. Les entretiens que le président du Conseil a eus ce matin avec M. Poincaré ont montré l'existence de divergences de vues profondes entre le président de la République et ses ministres. Les Comités spéciaux des partis du Sénat et de la Chambre ont été convoqués en toute hâte. On estime qu'il est possible que le Cabinet tout entier -donne sa démission aujourd'hui.* » * Paris, 26 octobre : Le député radical-socialiste Franklin^Bouil-lon a déposé une demande d interpellation sur lo danger qui résultée pour la defense nationale du retard apporté à nommer le nouveau titulaire du portefeuille des affaires étrangères. , La situation politique en France Lo désaccord gouvernemental, dont la retraite do M. Delcassé fut la première manifestation, est l'objet, dans la presse française, de noltes discrètes mais significatives.Voici ce que le ,,Temps"- déclare dans son éditorial : ,,L;heuro des résolutions viriles a sonné. A-t-on entendu cet appel dans bi camp des alliés ? Nos amis les Ang.ais, du moins un certain nombre d entrp eux, assurent que le sens auditif de leur gouvernement est affaibli par une atonie g^aié-rale et' proposent un traitement énergique. La nation souffre quand son ministère esb malade. Aussi l'opinion britannique ajppel e-t-elle de ses vœux une reconstitution, ministérielle qui serait, ditf-on, prochaine. L'analogie est assez frappante entre la situation gouvernementale de l'Angleterre et celle de la France. Ici et là, on peut! se demander s'il no porto pas en lui un vice congénital, qui paralyse ses facultés agissantes. Enfin, do part et d'autre, la retraite d'un ministre est venue aggraver un malaise dont il serait puéril denier l'exis-tenco."Le «Figaro" ajoute quelques précisions : ,,Depuis ht-brusque ouverture de la crise Ix.lkaniquo et le déjart de. M. Delcassé, on . dirait '•V-ne. dan* la ohère -du pou voir, une sorte _ de pari**»- _ m c,i v„> consultait l'opinion, elle JFaife unanime & sommer le m'misera do se reconstituer en gouvernement, &ir ces deux termes, qui- devraient étno identiques, no le sont plus chei nous depuis un temps immémorial eD -'là, peut-êtr^ est la cause profonde de diverses imperfections du régime." Lo ,,Gaulois", de son côté, dit avec une modératlo^T" aês&zf explicable : ,,Do parti pris, et parce que nous ne saurions oublier les exigences de l'union Sacrée, nous nous sommes scrupuleusement absienuj?, jusqu'à présent), do tous commentaires sur la situation politique^ dont la retraifla do M. Delcassé n'a certes1 pas adouoi les aspérités. Antiparlementaires irréductibles,nou-i no pouvons toutefois aller jusqu'à libérer le Cabinet de toute espèce de contrôle; tout au moins faudrait-il, pour nous amener à lui donner un blanc-seing, un gouvernement qui gouvernât. Il nous déplairait d'autro part, do paraître vouloir fairie couvre do parti. Voilà pourquoi, jusqu'à prér sent, nous avons, en silence, attendu la solution de la crise ministérielle. Car il y a une crise ministérielle,'dont on s'entretient, depuis quelque temps déjà, môme on dehors des milieux parlementa ires, et dont la tournure nous contraint, quoique nous ne voulions, à en pnrlor à notre tour. (Ici un blanc.) S'il; faut en croire le ,,Temps" — et il y a cent raisons de lo croire—iCI.^Vi-viani se proposerait de „ s'al léger d'impedimenta reconnus", et], ea outra:, ,.d'harmoniser sa combinaison en vue d'actions énergiques devenues urgentes". Voilà, sans doute, un programme prés2nté sous une forme des plus séduisantes. Fidèles au devoir que nous dicte l'union sacrée, noutf en •attendrons' l'exécution pour l'apprécier en toute impartialité; mais, dès maintenant, une crainte! nous hanto : c'est qu'on ne nous apporte, à l'heure où s'imposerait un ministère national de compétences, une combinaison do dosages parlementaires. Et nous n'oserions pas affirmer quo cela su'fira pour améliorer la situation militaire dans les Balkans." Le sang-froid d'un Ecclésiastique L'épisode suivant s'est déroulé sur le front anglais, en France ou en Belgique ; l'endroit exact n'est pas indiqué. Huit lanceurs de grenades, appartenant à un régiment bien connu, avaient quitté leur tranché3 un soir et n'éfcaiient pas encore de retour au matin. La nuit avait été obscure ot froide, comme dans lo Nord ; la pluie avait sévi sans interruption,, comme sous les tropiques. Ivorsque le jour se lerva, leurs compagnons se montrèrent anxieux du sort do ces braves qui, peut- ôtTe, gisaient quelque part, blessés ou mourante, attendant du secours. Eu pleine lumière maintenant, on ne pouvait songer à sortir do La- tranchée, les tireurs d'élite de la tranchée adverse étant tous à leur poste. 4.1ors, un prêtre catholique romain qui se trouvait parmi les soldats anglais demanda l'autorisation do partir en reconnaissance, pour tâcher au moins de retrouver éventuellement les cadavres et de les identifier. Sa demande fut accueillie après quelque hésitation, ot le prêtre, revêtu do ses habits sacerdotaux, sortit de la tranchée, le crucifix à la main. Les soldats anglais, à l'aide du périscope, suivaient de loin ses mouvemjonts. Ils 1e virent s'approcher de la ligne allemande. Pas mi coup de feu ne fut tiré. Soudain, on vit le prôfcro, à deux pas des fils barbelés allemands, s'agenouiller et prier. Après quoi il revint vers les lignes anglaises d'un pas calme et assuré. Il rapportait quatre plaques d'identité et dit que les Allemands lui avaient montré quatre casquettes, donnant ainsi à entend ro que les quatre autres lanceurs de grenades avaient été faits prisonniers. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands (Berlin, 28! octobre. — Officiel de miili : Théâtre de la guerre à l'Ouest Rien d'Important. Armées du maréchal von Ilindenburg : Au nord-est de Garbunowk.a, le terrain gagné est resté en notre pouvoir, malgré les attaques des Russes. Le cimetière de •Szaszali est de nouveau occupé par nous ; deux officiers et 150 soldats russes ont été laits prisonniers. Au sud de Garbunowka, notre artillerio a empêché une attaqua ennemie de déboucher. Années du maréchal prince Léopold de Bavière : Près de Schtscherssy (sur le Niémen, au. nord-est de Nowo-Grodek,), une forte attaque des Russes a échoué. "* Armées du générai von Lmsingen : A l'ouest de Ckartorysk, nous avons pris Rudka. Dans les Balkans. Les armées des généraux von Kovess et-von GaDiwita continuent à progresser, depuis le 23 octobre, l'année du gênerai, von Aiaihvite a capturé 2,0i>i prisonniers! et plusieurs mitrailleuses. L'armée du général Bojadjeff a conquis >Zajcjcar. Au nord; de Knjazevac, lo Timok ji été pasné sur une granfcle partie de son v&ours. 'I Knjoizevaç est au pouvoir des Bulgares. ^Plusieurs canons ont été capturés. | La hauteur de la Drenova Glava (à 25 km. au nord^ouest de Pirot) est occupée. * * * ' Vienne, 28 octobre. — Officiel d hier : Front russe. . A l'ouest de Czartorysk, nous continuons à refouler les Russes malgré leur vive résistance. Ailleurs, rien de nouveau. Front italien. Dans le territoire du littoral, l'offensive italienne n'a plus été poursuivie hier avec la môme intensité et des forces aussi considérables que les jours précédents. L'enae-jni a hésité à engager ses réserves. ; Plusieurs tentatives d'attaque dirigées contre notre position du Krn ont écuoué dès le début. A la tetô (le pont* vlo Toluittln, îwuo avons, comme d'iiabitude, repoussé plusieurs attaques. Le secteur de Plava a été exposé, par intermittence, au feu accéléré de 1 artillerie ennemie. Près de Globna, nous avons • repoussé une attaque. Près de Plava, lin- • ■ l'anterie italienne n'a plus- pu avancer. Dans le secteur méridional de la tête de pont de Gorz, qui est encore caiiiourbéo Violemment, l'ennemi a pénétré l'après-midi .dans un petit morceau de tranchée qu'il a perdu cependant pendant la nuit suivante. 5 | Le feu do l'artillerie dirigé ccatro le plateau de Doberdo, a beaucoup diminué d? intensité. f Sur le front des Dolomibos, les Italiens 'doutmuent à attaquer. -■ Au col di Lana et au Siof-Saittel, des forces importantes ont assailli en vain nos j outions. L'ennemi a bombardé notre hôpital de l'o\ credo avec des obus à poudre tri-spùte.Front du Sud-Est, F A l'est do Visegrad, nos troupes ont enlevé à l'ennemi les hauteurs situées des deux côtés du village-frontière do Dobrunj. L'armée du général von Kovess a rejeté l'ennemi dans les montagnes a.u nord de Gni Mi'lanovac. Des forces austro-ihon\grot-sos l'ont chassé à la ba/.onnette de ses positions des hauteurs de Topola. L'armée allemande qui opère des deux côtés de la Morava, a pris les hauteurs du E!id et progresse en remontant la Mlava. Les troupes venant d'Orsova sont entrées à Brza Palanka. I A Kladôvo, nous avons capturé 12- calons serl>e3 de gros calibre, do grandes Quantités do munitions, do vivres et de fetoments. % Des détachements appartenant aux forcer liulgares qui combattent à l'ouest de Nego-tln, sont entrés en contact avec les forces jjbi.stro-hongroises et allemandes. f Hier, les troupes bulgares qui attaquent fKnjazevac ont livré combat dans le quartier /est de cette ville. « » * Sofia, 27 octobre. — Officiel des opérations du 25 octobre : L'offensive continue sur tout le front. A Negotin, nous avons découvert) de grandes quantités de fa'rinos et d'avoine. Dans lo port' de Knoriak, sur le Danube, à l'ouest do Prahowo, nous avons découvert 4,000 gile'.s d'hiver, 3,000 capuchons. 2|,OCO bonnets de police et 3 caisses do munitions. Près do Knjaschewatz, nous avons pris 4 canons de campagne et 6 caisses de mu niiions et nous avons fait prisonnier 1 capitaine et 30 soldats. Dans lo district de ICossowo, la papula-lion albanaise commence à combattre les Serbes les armes à la main'. Au noitl d'Uskub, sur la route do Kats-chanik, on a découvert les cadavres do 28 Bulgares, qui avaient été relâchvô de prison et tués par Ifo Serbes. Do différentes villes de la Mnc'-dniiie, 300 Bulgares ont été également amenés à Katschamk. Les Serbes ont tué un très urand nombro de Bulgares qui, au moment do monter en wagon, s'occupaient do leurs bagages. Do nombreuses familles serbes, parmi lesquelles les familles de plusieurs officias serbes sont restées à Uskub. Les représentants o3s autorités et certains officiers supérieurs serbes ont conseillé à la mission américaine et à d'autres étrangers de >:o hâter de quitter Uskub, les Bulgares étai t, affii-maiont-lls, un peuple do barbares, qui les assassineraient. En même temps, ils laissaient leur propre famille à Uskub, en leur disant quo les Bulgare*? étaienb des gens do bonne éducation, qui ne leur feraient aucun mal. • * c Constai'tinople, 2S cto-H'o — Officiel du griiul quartier général . Sur lo fromt des Dardanelles, j>rès d'Ana-forta, nos pati'ouilles, en s'approcluijit des tranchées ennemies, ont décime, à i aule do grenades à main, une partie des soldats ennemis qui travaillaient aux travaux de retranchement. Ils ont empêché le rétablissement de ceux-ci et ont enlevé, comme butin, les Pis do fer barbelés de quelques tranchées ennemies. Près (FAnaforta et près d'Ari-Burnu, il y a eu un combat entre notre ariilloi ie et les batteries de terre do l'ennemi et ses canons de marine. Des colonnes ennemies do ravitaillement, qui avaient été observées près du débarcadère d'Ari-Burnu, ont été dispersées par notre artillerie. Près, de Seckfo-uWBahr, l'cnmemti a lancé, sans obtenir de résultat, environ 700 gre-uades et bombes contre nos tranchées de l'aile gauche. Sur lo front du Cauca't3, sur l'aile droi?e, après un combat entre nos patroui>le& et ;es compagnies ennemies, l'ennemi a été forcé de se retirer. Pour le reste, rien do nol®eau à signaler. Commimsqués des armées aîliées Pari.^, 27 octobre. — Officiel de 15 heures : Au sud de Loos, nous avons repoussé et disporsé par notre feu de fortes patrouilles ennemies. En Champagne, l'ennemi a tenté, au cours»de la nuit, une nouve le attaque contre nos tranchées de la Courtine. Cette attaque, immédiakimoniJ enrayée par les tilrs d'infanterie et de nos mitrailleuses, a complètement échoué. .Nuit calme 6ur le reste du front. » * * Paris, 27 octobre. — Officiel de 23 heures; Apres avoir fait exploser, aux abords de la route d'Arras à Lide, au sud-est de Neuvi'lie-Saint- V'aast-, mie série de puissants foirneaux de mines qui ont bouleversé les tranchées et réseaux ennemis, nos troupes en ont aussitôt occupé les entonnoirs. Elles s'y sont installées et maintenues, malgré un bombardement très violent et plusieurs contro-aitaques ; nous avons l'ait une trentaine do prisonniers. A l'e4t de Reims, l'ennemi a renouvelé, SUr le Il/OUl Ou lit Uos MarqaL&c^ ti Pi'o-snos, ses tentatives d'aitaque avec emploi en masse de gaz su»focauts. Nous avens pu nous protéger efficacement contre les nappes gazeuses vonue-j des tranchées ennemies. Nous avons brisé net, par des barrages do feux d'infanterie et d artilLer.e, 1 effort des assaillants ennemis qui ont été partout et complètement repoussés. Do vifs combîtts à la grenade se sout poursuivis pendant toute la journée, sans déplacement appréciable, dans les tranchcos au nord de Ville-sur-Tourbe. Ç * « Londres, 26 octobre. — Officiel de l'Amirauté : Le transport „Marguetto" a été torpillé dans la mer Egée. * * c Rome, 26 octobre. — Officiel du grand quartier général : Dans lo val di Ledro, nous avons complété la conquête de la rive gauche du Ponale, en occupant, le 25 octobre., dans lo courant de la journée, les localités de .Mezzo Lago, do Molina et do Biacesa. N'ous avons fait quelques prisonniers. Au sud de l'affaissement du Ivoppio, l'ennemi a dirigé hier, du monte Creilno ot des ouvrages de Riva, un feu d*artillerie ininterrompu contre le monte Casina et lé miynto Ramit, tans arriver à ébianler la résistance de nos troupes. Dans le Cordtovole supérieur et dans le Ilieiiz supérieui', nous avons continué à exercer une pression sur les lignes ennemies.Dans la vallée do PonSobbana, notre poussée nous a permis d'atteindre -la crCte du Rosskofel, où nous avons endommagé les ouvrages de défense ennemis. Le long du fronti de l'isonzo, l'activité de notre artillerie a continué, tandis que l'infanterie fortifiait les nouvelles positions conquises. Nous avons repoussé hier do pétri-us contre-attaques dans lo secteur de flava et sur le Karst ; nous avons fait 39 prisonniers. Le 24 octobre, nos avions ont bombanîé avec efficacité les camps ennemis établis sur les hauts plateaux de Bainsizza ot sur le KarSt. Un avion ennemi a été attiaqué par un do nos aviateurs à l'aide dJo mi-tra&leusets et a été forcé do so l'otii'er. Tous nos avions sono rentrési indemnes dans nos lignes. » * Pétrograd, 26 octobre, — Oificiel du grand état-major général : Sur la rive gauche de la Dvrina, au sud d'Uskul, les Allemands ont tenté, par une attaque faite sans préparation d'artillerie, de s'emparer d'une do nos tranchées, mais ils ont été repoussés par notre feu- Près do Lindau, svir la Dwina, en aval do Fi ledrichstadt, ciinonnade et fusillade. Sur la rive gauche de la Dwina, à l'ouest do Jakobstadt, violents duels d'art-iliorio. Dans la région à l'est d'Illuxt, unenour vello attaque dos Allemands est r>st'.o sans résultat. Ixi combat près du village de Woinjhny, à 7 kilomètres à l'ouest du lac do Boginskoje, s'est terminé par l'occupation dé co village par nos troupes. Plus au sud, jusqu'au Pripet, rien â'im. portant à signaler. A 13 kilomètres au nord^-ouest do Rafa-lowka, sur la rive gauche du Styr, nos troupes sont entrées dans lo village de Wolka TTolusia, ont pris des mitrailleuses et ont fait des prisonniers. L'attaque do l'ennemi confcro les villages de Miedwiezo, à il kilomètres au nord-ouest de Czartorysk, a été rcpou6séo. L'ennemi nous a attaqué avec d'importantes forces près du village de Kukle, au nord de Kolki. Après un violent comïxvt, nos troup/es ont pris l'ennemi en fia ne. l'ont repoussé et oni fait prisonniers 7 officiers et plus de 200 soldats.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes