La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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15 februari 1918
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s.n. 1918, 15 Februari. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/xg9f47jg4q/
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|^^Bon^gn^»ux-H«rfrg*P at' ^ ^ iOS MOR Esa Éa^Di re ct eur Jlujourd'hui : DEUX pages. LA GUERRE 1,291" jour de guerre | Itien à signaler. li' TRAITÉ DE l_ffi L'OUKRAIHE f Un petit Etttt limitrophe de l'Autriche fut le |héu.re des premières hostilités ; un nouveau yoi~:n de la Puissance danubiennne est le premier à signer la paix avec la Quadruplice. guerre austro-serbe s'étendit bientôt à presque, toute l'Europe et se changea par la suite en-guerre mondiale. Verrons-nous la paix se pi °Pg ger de même d'un Etat à l'autre et devenir J& plus ou moins brève échéance, la paix cles-peupies?Le traité du 9 février envisage cetle éventualité, pmsque les signataires disent expressément flans leurs déclarations que cet acte constitue « le premier pas vers une paix mondiale durable et , honorable poar tous ». Acceptons-en l'augure et, bien que le oara-gfraphe 3 du septième article contienne une clause epp.icahte au cas où la situation ne serait pas liquidée avec oeraines Pu.séances avant L919, espérons que la paix mettra moins de temps à accomplir son œuvre que La guerre n'en mit à se propager. (Notons en passant qu'un peu plus de deux mo;s se sont écoulés depuis les premiers pourparlers d'a^iiistice ; les négociations de paix générale seront certes plus laborieuses. Nous en pou-Tons conclure qu'un assez long intervalle .séparera la cessation des hostilités de la reprise des rapports pacifiques.) * i * • Les intérêts en jeu dans le-conflit actuel sont 6i enchevêtrés que la liquidation définitive ne pourra se faire que lors d'un Congrès international. Les paix séparées auront nécessairement un caractère provisoire ; celle du 9 février prévoit, en effet, des modifications ultérieures. Elle n'en règle pas moins dans les grandes lignes les rapports entre les contractants; les expériences qu'on a recueillies ne seront pas sans Inliuence sur les négociations ultérieures. Eiie a, de œ fait, une portée qui dépasse le cercle des contractants et intéresse à divers degrés tous les belligérants. On a adopté le principe de la paix sans annexion ni indemnité. L'Autriche garde ses an-Bennes frontières limitrophes de l'Oukraine et celle-ci, en ce qui la concerne, les frontières de la Russie limitrophes de l'Autriche. La carte de l'Europe ne s'en trouve pas moins modiiiée, d'abord du fait de la reconnaissance de l'Oukraine comme Etat indépendant (établissement de relations diplomatiques et consulaires, art IV), ensuite par la démarcation Tarnograd-RaJ.n, etc., qui indique les frontières sud-onen-iftles possibles d'une nouvelle Pologne. . La clause de l'article II qui prévoit le cas où l'Oukraine aurait des frontières communes avec une Puissance de la Quadruplice autie que l'Au-"ïriche vise la question de la Dobroudcha, qui devra se régler entre la Bulgarie et la Rouman.e ; celle-ci pourrait avoir à se prononcer prochainement.JT Les conséquences politiques du nouveau groupement dépendront de Ja tournure des événements. En attendant, la presse est unanime a souligner l'importance des conventions économiques passées avec l'Oukraine ; elles font l'objet l'une réglementation dêtaillee et précise qui prévoit la reprise immédiate des relations et indique Cfue les Puissances centrales ont l'intention d en (Srer immédiatement parti pour leur ravitaillement en denrées et en matières premières. Des commissions réunies à cet elfet dès la signature du traité doivent fixer les quantités et la nature des marchandises à échanger. Le rapide aperçu publié dans notre numéro de lundi sur l'importance économique de l'Oukraine permettra d'apprécier les ressources dont peut disposer ce pays. Il est à noter que l'art.cle relatif aux rapports Économiques n'envisage pas le rétablissement tamédiat de la liberté .commerciale, mais réserve 'échange de certaines marchandises aux orga-îismes ou centrales créés par les contractants. Pareille mesure s'imposera plus tard pour d'au-res Etats jusqu'au jour où le ravitaillement sera Lssuré,-les échanges ayant repris un cours nor-nal.Jusqu'à la (inclusion d'un traité spécial avec l'Oukraine, le traité de commerce et de naviga-ion passé en 1894-1904 entre la Russie et 1'A.Ue-Eagne reste en vigueur. Les contractants s'en-jegent à n'apporter aucun obstacle à l'exj&rta-ion, à l'importation et au transit. Cette clause xciut l'hypothèse d'une guerre économique. Celles qui suivent formulent des réserves au ujet des avantages accordés par l'Allemagne et Autriche aux Etats qui auraient conclu ou diraient conclure avec elles une union douanière ; OUkraine renonce à en revendiquer le bénéfice. Le projet d'union douanière formé par ies Puissances centrafes reçoit ici une consécration ►ffic;elle, et les iecteurs qui se rappellent les manifestes de leurs hommes d'Etat n'en seront pas urpris. La guerre, issue de rivalités d'intérêts, ntraine de nouveaux groupements d'intérêts ; lie «pprime une partie des obstacles et établit ss rapports sur une plus large base. Des dispositions relatives au tarif des chemins le fer, a la protection des droits d'auteurs, au établ-ssement du droit public et privé, à échange des prisonniers, etc., complètent l'œu-re de Brest-Litovsk. • * * Dans les déclarations de principe qui servent 'introduction au traité de paix, les signataires ffinnent que leur but n'est pas seulement de lettre fin aux horreurs de la guerre, mais d'as-ixer la reprise des relations amicales entre les 1 Buples au point de vue politique, légal, économique et intellectuel. Ils essaient, laissant la spé-nlalion ^ux bolchevistes, d'atteindre ce but en ! î plaçant sur le terrain pratique et d'organiser jurs rapports en tenant compte des faits nou- ■ iaux et des intérêts réciproques. I^avegjy^Mwr9HgSi"M» J i la Chambre des Communès Un discours de M. Asquith. Londres, 12 février ; * ' ( Au cours de la discussion de la réponse au dis- , >urs du Trône, M. Asquith s'est exprimé oomme < —Depuis le début de cette armée, des événe- , ents d'une importance considérable se sont i oduits. Par l'organe du cbe[ du Cabin»t, une nivelle déclaration de nos buts de guerre'a été ite, et cet exposé est conforme dans son esprit dans sa lettre aux déclarations de M. Wilson i nom des Etats-Unis. s iprès avoir rappelé les déclarations de MM. i rl.ing et Czernin, ainsi que la reprise et l'abou- i sèment des négociations â Bresi-Utovsk, M. iqu ;ii en vient au discoure prononcé tuer par c ■ ■vilson et souligne plus particulièrement les s entre les ministres allemands c autrichiens. ï nous luttons pour obtenir une s' i TZ6 O»! soit ondée sur la É "°; lout auUnl que M. Wilson i ,L|' «r iSv 1!jng'umi>s 4"e la guerre perdu- si 1. U til de ao.ie devoir de mettre en œuvre , d; ,n nous **»»»* *> », i1e •» k mcop» g. 1- |. !-».<•..m.« ; mais au jwint de vue qi e, ne» .... s ; a u,, Je guj puisse du monde ébranler la confiance que la nation et > l'Empire ont placée dans nos admirables chefs - i-iaig et Robertson. Nous leur sommes redevables ■d'un grande reconnaissance et déclarons qu'ils continuent à. posséder notre entière confiance. Leur jugement et leurs décisions en matière militaire doivent prévaloir. En ce qui concerne l'extension de la compétence du Conseil de guerre des Alliés, nous estimons que le gouvernement peut se rallier entièrement ù l'extension proposée.M. Asquith désire savoir si une modification quelconque a été apportée au commandement E supérieur ou à l'état-inajor général, ou si une telle modification doit être entrevue. La Chambre manquerait ù son devoir si elle ne mettait un terme au doute et ù la méfiance qui se sont em-le parés du peuple au sujet de 1a conduite future de u ja gUerre. Il faut que des assurances formelles e~ uous soient données à cet égard. » nJf£ La réponse de M. Lloyd Georg^\ V m - - ~ & Répondant au discours'dé"'AV.'"Asquith^l. Lloyd s George s'est exprimé comme suit : — Mon ami, M. Asquith, a parlé longuement -- des derniers discours qui ont été prononcés au t sujet de la paix. Le gouvernement déclare main-3 tenir à, ce sujet les déclarations qi^ nous avons t faites au début de cette année, tant en notre nom personnel qu'au nom de nos collègues du gou- - vernement. C'est aveu un profond dé6appointe-0 ment que j'ai pris connaissance des discours du s chancelier Hertling et du comte Czernin t-n ré- ponse au discours de M. Wilson et aux déclara»-à tions que j'ai faites moi-même au nom du gou-e vernement. En cc qui concerne à tout le moins le ton adopté, il existe une différence très notable < entre les discours allemand et austro-hongrois. Je voudrais — et je le crois — que la différence - ne ■ éside pas seulement dans la forme, mois ■ qu'elle concerne aussi le fond des discours. Ce-• pendant, fi ne m'est pas possible de découvrir s cette différence. Le .ton amxal et la forme courtoise disparaissent dès qu'il s'agit de discuter ies exigences des Alliés.En effet, ils considèrent la t Mésopotamie, la Palestine et l'Arabie au même e point de vue que la Belgique. Ces territoires devront probablement être restitués aux Turcs ^ dans des conditions identiques à - celles auxquelles l'Adiemagne restituera la Belgique. Pour ' oe qui concerne des revendications italiennes, M. s Czernin déclare que des offres fermes ont été s faites avant la guerre et que ces offres ont été dé-s daignées. M. Czernin déclare encore, au sujet du sort des populations slaves de la monarchie da-s nubienne, auquel M. Wilson s'est intéresse, que s ces questions ne sont pas de notre compétence et- ne nous regardent pas. M. Czernin n'a effieuré L. aucune question déterminée que pour nous faire entrevoir son refus à discuter ies conditions qui <1 pourraient servir de base à des négociations. a Pour celui qui fit attentivement la réponse allemande, fi est difficile d'admettre que M. Hertling ^ ait pris au sér.eux ies revendications qu'il a dé-ie voloppées. En efiet, que répond-il aux conditions e_ si modérées des Ailiés 1 II part de ce point de vue S) que l'Angleterre doit faire abandon de ses sta-■j.! lions de charbon disséminées a traver sle monae i- et dont fi en cite nominalement une demi-douzaine. C'est la première fois que cette revendica-ù tion est produite, et je dois déclarer que l'Alie-c magne s'empressera eWe-raôme de la retirer. Ces stations de charbon, en effet, sont accessibles aux navires allemands au même titre qu'aux navires anglais, La marine allemande a toujours reçu le meilleur accueil dans oes stations. Au oours de l'année 1913, les navires de guerre ou de transport allemands ont fait relâche dans ces ports au nombre de cinquante ù soixante. Ils y ont été ravitaillés en charbon au même titre et dans les mêmes conditions quo les navires de guerre anglais. Il en a été de même des navires de commerce allemands. Au surplus, il existe dans ces 3 stations des firmes allemandes qui y font leurs x transactions commerciales dans les mêmes oon-, ditions que les firmes anglaises. J'ai donc raison s de conclure qu'une telle revendication produite e 1 pour la première fois dans la quatrième année e de guerre est la meilleure preuve que l'Empire u allemand, ou tout au moins ses dirigeants actuels, ne sont pas intentionnés d'entamer des né- - gociations de paix sérieuses avec les Alliés. Il y j a lieu de le déplorer. Les conditions émises ont été étudiées par nous avec le plus grand soin, dans l'espoir d'y rencontrer un indice quelconque qui puisse nous faire croire que les Puissances centrales sont résolues effectivement à nous fournir une base de négociations. Et je dois déclarer, à mon grand regret, que nous n'avons rien trouvé dans aucun des deux discours qui puisse nous donner dfette assurance que le désir de paix repose au fond du cœur de ces deux hommes d'Etat. Les fàçcns d'agir de l'Empire allemand à l'égard de la Russie démontrant clairement que toutes leurs déclarations au sujet d'une paix sans annexion ni indemnité n'ont au fond aucune signification. Aucune réponse formelle n'a été donnée au sujet de la Belgique qui puisse être considérée comme satisfaisante. Il en est de même de la Pologne et des revendications équitables de la France 'concernant la restitution de ses provinces perdues. Pas un mot n'a été prononcé au sujet du sort des populations italiennes d'origine et de langue vivant sous le joug autrichien. Pour ce qui regarde la Turquie, on ne trouve, ainsi que je le disais tout à l'heure, aucune indication, pas plus chez M. Hertling que chez M. Czernin, que l'Empire ottoman soit prêt à reconnaître les droits des Arabes sur ht Mésopotamie et l'Arabie. La méconnaissance ouverte de ces droits est un indice de leur intention formelle de maintenir ce qu'ils appellent l'intégrité de l'Empire ottoman.Je verrais avec plaisir qu'un membre de cette Chambre me montrât dans ces discours une seule phrase dont il appert que les Puissances centrales soient prêtes à conclure la paix à des conditions que nous serions en droit de considérer comme justes et raisonnables. Le gouvernement ne peut renoncer, dans quelque mesure que ce soit, aux buts de guerre qu'il s'est proposés et qui sont demeurés ies buts et les idéals pour lesquels nous oombaltons. Tout indique que la nation tout entière estime que ces déclarations sont justes et modérées, et si aucune autre preuve que celle qui est oontenue dans ies deux discours susvisés ne nous est fournie que les < Puissances centrales soient prêtes à ies prendre en considération, ce nous est un devoir doulou- ! reux de prendre les mesures nécessaires pour rétablir les droits des peuples dans le mopde entier. Mon ami Asquith m'a posé une question- au sujet de la Conférence de Versailles et il estime pouvoir y répondre lui-même. Il demande quelles ■ ont été nos résolutions à l'égard de nos.opéra- î lions militaires dans l'avenir. Il comprendra ( qu'il n'est pas possible de lui répondre dans cette enceinte aux questions qui m'ont été posées sans divulguer les plans des Alliés. La Chambre doit bien se rendre compte de la ( situation dans laquelle nous nous trouvons. Il ! est vrai qu'au mois de novembre, à mon retour de la Conférence de Rapallo, j'ai fait entrevoir à la Chambre que le Conseil de guerre des Alliés s'était prononcé au sujet de l'unité dans la con- 1 duite de la guerre et que les décisions de ce Con- ? stiil de guerre auraient force d'autorité. Que s'est-il produit depuis? La Russie entretemps a été 1 mise hors de combat. » 1 . Lloyd George s'occupe alors longuement -des délibérations du Conseil de guerre. Il y consacre nombre de phrases pour ne pas dire grand-chose. Tout ce qu'il est possible de recueilir de ce déluge de paroles, c'eit que le commandement "supérieur du front à l'Ouest sera dévolu à un général français. Il prie la chambre des Communes de continuer sa confiance au gouvernement et finit par décla- î rer que si la Chambre estime qu'un autre gou- 1 vernement serait en mesure de conduire ta a guerre d'une manière plus efficace, il ne dépend i que des députés de la nation d'appeler un autro c gouvernement au Douvoir. » (-| t COMMENTAIRES DE LA PRESSE > Amsterdam, 13 février: i L'Algemeen tiandelsblad croit que le disoour» do M. Lloyd George provoquera auprès des Puissances centrales le même désappointement qu'on! [ produit les discours de MM. Hertling et Czernin ; sur lui-même. Si l'on compare les déclarations ' de M. Lloyd George au sujet des points d'appui de la flotte anglaise au vœu de neutralisation que le chancelier Hertling revendique dans l'intérêt de la liberté des mers, on a la conviction de se | trouver en présence d'une diversion de principe ! que des discussions ne sont pas prêtes à résou-! dre. Tous ceux qui possèdent la suprématie de la mer sont en mesure de posséder des stations de charbon, points d'appui fortifiés, et en défendre l'accès aussi bien aux neutres qu'à leurs ennemis, et cette situation est en contradiction complète avec l'idée que se fait M. Wilson de la 1liberté de la mer aussi bien en temps de paix qu'en . temps de guerre. * * * Londres, 13 février : Du Daily News j — Après son discours, M. Lloyd George a quitté la salle, visiblement fatigué, et laissa ses collègues sous l'empire d'une profonde dépression. Déjà au début de la séance, on avait la sensation qu'une crise ministérielle était dans l'air. » Le journal ajoute : — Il faut que la situation soit éclaircie. La Chambre des Communes est consciente de la responsabilité qui pèse sur elle. Elle aura à décider entre les mains de qui le sort des armées anglaises sera confié, et si Haig et Robertson devront se soumettre au commandement supérieur d'un général français. Elie a le droit d'exiger, pour cette éventualité, d'autres arguments que ceux qu'a produits la conduite de la guerre par le général Nivelle. Dans une question de cette importance, il importe de ne pas recourir aux échappatoires. Si on nous répond qu'il s'agil d'un fait accompli et qu'une modication de la situation serait de nature a nous créer des difficultés auprès de nos alliés, nous répondrons qu'on va au devant de bien d'autres difficultés si le Parlement n'agit pas résolument et conséquem-ment. Si d'autre part, comme le fait entrevoir M. Lolyd George, l'usage de ses prérogatives doit conduire le Parlement à provoquer un changement de ministère, nous déclarons, quoique nous soyons prêts à tout pour écarter en ce moment une crise ministérielle, qu'il est d'autres préoccupations qui dépassent en importance celle de savoir par qui sera conduite la machine ministérielle. Il est de toute nécessité de démontrer, arrive que pourra, que l'Angleterre est gouvernée de Westminster et non de Versailles. » Du Nitiuwt van den Dag : — Los débats qui se sont déroulés hier à la Chambre des Communes témoignent d'une nefvo-Sité qu'on ne s'attendait pas à rencontrer auprè* des hommes d'Etat anglais, qui savent si bien maîtriser leurs nerfs. Négociations de paix Berlin, 13 février : De la „Germania" s — On sait qu'avant et être ratifié, le traité de paix avec l'O Ukraine doit être approuvé par le Reiclis&g. Il sera sans doute soumis au Parlement dès sa rentré©, soit le 19 février, et discuté en séance pLenière le 2l courant. On estime quej la discussion ne prendra qu'une ôàance et que le chancelier de 1 Empire prononcera un cisoours à cette occasion. A l'issue d'une conférence entre les chefs des partis parlementaires et M. von dem iiussche, M. le député Trimborn a félicité le chancelier de l'Empire et M. von Kùih-inann, au nom de tous ies partis, du succès de leur politioue. * * ♦ Berlin, 13 février : La ,,Gazette de l'Allemagne du Nord" annonce que M. ltadoslavof, président du Conseil des ministres bulgares, est arrivé ce niidd à Berlin. Il discutera avec les chefs de l'Empire la situation crôCe par la fin cies négociations de Brest-Litovsk. * * * Vienne, 13 février : La presse publie le commentaire officiel suivant : — La conclusion de la paix avec l'Oukraine a forcé M. Trotzki à déclarer qu'il considère l'état de guerre comme n'e îstant plus entre la Russie et les Puissances Centrale^. Après toutes les questions qu'il a soulevées à Bre-t-Litovsk, il lui était impossible de conclure la paix; or, retourner purement et simplement à Pétrograd les mains vides, c'était mettre en danger le pouvoir cliancelant des maximalistes. Toutefois, si M. Trotzki a 1 intention de lancer sa Garde Rouge con.re les Oukrainions, il ne doit pas oublier que les Puissances Centrales n'ont pas accepté de reconnaître que l'état de guerre n'existait plus entre elles et la Grande Russie et qu'elles ne permettront pas que le libre développement d'un nouvel Etat ami soit entravé. • S Vienne, 13 février : Lo gouvernement austro-hongrois a envoyé à Budapest une Commission», qui, aussitôt que la paix entre l'Oukraine Gît les Puissances Centrales sera ratifiée* partira pour Odessa à. l'effet de préparer l'expédition des stocks d© cérfc&les qui y sont disponible».* » » Londres, 13 février : L'Agence Reuter annonce que le gouvernement anglais ne se considère pas oomme engagé à reconnaître La paix conclue entre ies Puissances C enraies et l'Oukraine. * # * Paris, 13 février : On mande de Stockholm au „Matin" : — La Rada de l'Oukraim© a décrété la démobilisation immédiate de l'armée et a ordonné auix troupes russes d'évacuer le territoire de la République. * 1 • # Lemberg, 13 février : 1 Le secrétariat général de l'Oukraine prfc- ( pare la reprise des relations commerciales 1 normales avec l'Europe Centrale. Dès que 1 le t rai.té de paix sera ratifié, des communi- 1 cations télégraphiques seront établies entre Kief et Berlin. Lej service postal fonction- ' nera régulièrement le plus vite possible. On 1 compte que, d^s 1 été prochain, l'Allemagne 1 et l'Autriche-Hongrie seront en mesure de 1 fournir les wagons pour le transport de ' l'excédent de la récolte. D'ici là, on s«e ser- £ vira en première ligne des vapeurs qui se < trouvent dans la mer Noire. Dès que la £ situation sera re3evenue normale dans la c Russie méridionale, un service marchand '' régulier sera établi entre Odessa et Constian- ' tinoplo; les navires de la mer Noire suffi- I sent largement à l'assurer. £ c Les événements de Russie Pétrograd, 14 février : t Le gouvernement maximaliste a charge ( M. Dvbianko, commissaire du peuple poui e l'aiWje, de procéder à la démobilisation. M.Dybianko s est mis en rapport avec l'adjoint du généralissime Krylcnko et Lui a ordonné de hâter le renvoi dans leur3 foyers a d'"» diverses classes. Contrairement %ux & instructions précédentes, le» soldats licenv. ciés doivent remettre leurs armes j cette me-sure est prise pour tenter de mettre fin aux troubles et aux pillages. La déclaration de M. Trotzki déclarant unilatéralement la fin de l'état de guerre a été surtout provoquée par le rapport inquiétant fait sur la situation intérieure par M. Staniki, commissaire d)u peuple pour I Oukraine. Au Conseil général des commissaires du peuple, M. Staniki a exposé la situation de l'Oukraine; il a déclaré que le pouvoir croissant de la Rada l'a forcé à quitter secrètement l'Oukraine et à ga»-gner Pétrograd par des voies détournées. Tous les et forts qu'il a faits pour rallier la population à la politique des soviets ont échoué. Pétrograd, 13 février* La situation générale est lo'n d>a s'améliorer. A Pétrograd et ù. Moscou ■'règne l'-anarchie. Toutes les fabriques ont été Fermées et le» ouvriers bazardent lta machines pour se procurer des fonds. Les banques sont au pouvoir absolu des ouvriers. Les popes n'ont plus aucune influence sur le peuple et les églises ne sont pLus fréquentées. La. situation à Pétrograd est particulièrement douloureuse, La neige atteint dans les rues une hauteur de près de 2 mètres et 11'çst plus enlevée. Le® services de la voirie sont suspendus depuis des mois. Il n'y a plus moyen ce se procurer du pain et la sécurité dans les rues n'est rien moins qu'assurée. La police est exeroée par la Garde liouge, qm n'est pas même équipée militairement. Le prix dès ohoses a augmenté dans des proportions inouïes. Une bouteille die cognac est vendue jusque 120 roubles. Les prisonniers civils et militaires sont en proie aux affres de la famine. La situation se trouve encore troublée par .le finit que l'état de siège a été proclamé d'ans toute la Russie et que les communications avec les provinces ont été interrompue». « • ♦ Berne, 13 février : On mande de source russe au ,,Bund" *. — Les pourparlers engagés à Ekafccrinog-taf pour constituer une Fédération sud-russa île défense contre le» maximaListes ont abouti. Toutes les républiques de la Russie méridionale agiront ce commun accord contre les bolchevistes et constiperont une ermé.e commune pour purger complètement la Russie méridionale des maximalistes. * _ » Stockholm, 13 février : On mande d'Iîaparanda à l',,Aftonbla>-detf' : — Le terrorisme do la Garde Rouge con-tinue à sévir dans le sud de la Finlande. Des meurtres y sont commis tous les jours. Pour rendra les morts méconnaissables, on leur d 'chiquète le visago. A Karde, près de Helsingfors où s'est livré un combat, la Garde Rouge a emptché une ambulance de venir chercher les blessés. La Gard© Blanche dispose aujourd'hui d'un avion. Deux cents o ficiers russes avant offert leurs services au comte Mannerheim, celui-ci leur a dit qu'il ne pouvait en principe acceper l'enrôlement des officier"» russe® dans les troupes nationales finlandaises | et leur a conseille de s'engager comme soldats volontaires * * * Stockholm, 13 février : D'après des nouvelles reçues par la déléu gation finlandaise à Stockholm, la ville de 1 Viborg serait livrée depuis plusieurs jours 1 au pillage systématique des troupes russes, qui font valoir comme prétexte la recher- 1 che de vivres. ♦ * » Stockholm, 13 février : On mnnde de Wasa à 1',,Aftonbladef ', que le Comité du district de Helsingfors ayant invitrô toutes les troupes russes à appuyer la Garde Rouge, ]e général Mannerheim a publié une proclamation dans 1 laquelle il prévient que pour chaque Finlandais assassiné il fera décapiter trois Russes et que tout soldat surpris en vêtements civils sera fusillé comme es-pion. Un tribunal révolutionnaire a été institué à Helsingfors et a menacé de la peine r de mort les fonctionnaires qui ne feraient t pis leur service. 1 * * * 1 Stockholm, 14 février : < T e gouvernement exposera sans dowte dans le courant de caite Semaine, à la séance plénière de la seconde Chambre, la position qu'il compte prendre dans la question 1 de Finlande. { ♦ * * I Stockholm, 14 février : Une expédition est en voie d'organisation, la nouvelle étant parvenu© oue de% troubles ont éclaté dans les îles d Ala.nd et que des sujets suédois ont été l'objet d'une agrès- 1 sion à Signilaskaer. Un grand brise-glace ï part dès aujourd'hui. r * * * 1 Stockholm, 14 février : Un brise-glaces et le vapeur ,,Kuneberï" sont partis vers minuit, accompagnés p;;r 'e cuirassé /}Thor', pour les îles d'Aland. Us y recueilleront les Suédois et les habi- c tants dont la vie est menacée. c JLa guerre navale Berlin, 14 février : n II résulte des débats do la séance du s 25 janvier de la Chambre française que le © manque de tonnage réduit à rien l'aide en- 1 voyée par I3S pays transocôa.iiques à la a France. Le s-o-us-secrétairo d'Etat» Limer a 0 dit qu'en réponse à sa décision die réduire û rlisiblement le taux du fret pour les voyages n cie France en Algérie, les neutres avaient répondu en suspendant l'envoi d!e leurs na- A vires, qrn n'ont plus rien rapporté de l'Ex- 11 :rCane-Orient. Le trafic avec l'Indo-Chine &e n réduit à un seul vapeur par mois, et encore P >e navire ne déparse-t-il plus Port-Saïd, d'oà s: A rebrousse chemin après avoir chargé les v marchandises amenées dans ce port par des v lavires japonais ou neutres. le Un député, M. Baussenot, a révélé qu'à k fin 19,17, près d'un million de tonnes de d Marchandises, dont des vivres et du mate- ti fiel de guerre pour la moitié, restaient im- p nobilisées dans les colonies faïute de pouvoir ai Hre expédiées. Un autre député, M. Buisson, ei i pris violemment à partie l'armement fran- ri jais, qu'il accuse de soustraire ses navires d< lu service de l'approvisionnement par crainte p le les perdre et de ne pilus pouvoir faire, P iprès la fin de la guerre, les brillantes af->iires qu'il projetas. Cette critique du débuté Buisson a d'autant plus de poida qu'il 1 été dans l'entretemps nommé commissaire I les transports maritimes. o< • • • h Pari» 13 février : le On mande de Br®st au „Petit Parisien": p Le navire de patrouille ,,^Clouque" a k ouché fond dans le brouillard et a sombré. t( Quatorze hommes de l'équipage ont été p ►auvés. ♦ * • Paris, 13 février : On mande de Santander qu'un voilier g< méricain inconnu, ohargé d|e gazoline, a m ombré au large de Suanof*. i v< Madrid, 14 février : Le vapeur „Seferino', de Barcelone a été toripillé a 500 milles de Punta ddla Orohilia. Un sous-marin a remorqué au port quatre canots contenant 87 naufragés. • * * Batavia^ 18 février : Les navires indo-néerlandais sont autorisée à #nbarquer 12,000 tonnes de riz à Rangoon, à condition qu'ils transportent mensuellement 12,000 tonnes de charbon de Calcutta à Colombo. On continue à discuter 1 emploi d'autres navires néerlandais jaugeant au total 25,000 tonnes. EN ITALIE Milan, 13 février : , , Du „Corriere délia Sera' t M. Miliani, ministre de l'agriculture, décrétera demain la mobilisation agraire englobant fous les hommes de 16 à 60 ans non astreints au service militaire. Le ministre espère, grâce à cette mesure et à d'autres encore, arriver à faire face à presque tous les besoins intérieurs du pays. . • * » Lugano, 13 février : La première séance de la Chambre italienne a amené des scènes d'une violence telle que le président a brusquement levé la séance. DÉPÊCHES DIVERSES Paris, 13 février : Le» ministres se sont réunis hier sous la présidoace do M. Poincaré et ont discuté la situation diplomatique et militaire créée par la suspension de l'état <Jq guerre sur le front à l'Es®. Berlin, 13 février : L/\,Echo de Paris" annonce que la Conférence interalliée tenue récemment k Paris a modifié le traité de 1914 relatif à la paix séparée. • * * Berne, 14 février L'Agence Télégraphique Suisse aipprenc de Pari s que le département de la guerre vient d'envoyer à tous les commandante de regi-ment une oiroulaire dans laquelle il est dit que, jusqu'au 1er mai, les agriculteurs servant dans l'armée française doivent être envoyés en oongé dans la mesure la plus êfendue, car il est indispensable pour la France que la superficie cultivée soit agranr c'iiç si l'on ne veut pas que dos mesures restrictives plus sévères soient prisas. * * ♦ Paris, 14 février : U Association socihliste du département de Seine-et-Oise s'est ralliée au programme de paix adopté samedi par la minorité radicale. Jusqu'à ce jour, le département dtô seine-et-Oisie était aoquis au» vues ue la majorité. • • * Parts, 14 février : Le Conseil des ministres qui s'est réuni mardi' a décidé la fermeture complète de tous les magasins débitant du choco'.at et- des biscuits et l'interdiction de la consommafion du beurre, du pain et du fromage dans les hôtels. Le froment ne peut être employé qu'à la panification. D autres arrêtés encore entreront en vigueur sous peu. Le ministre : u ravitaillement a proposé de défendre aux restaurants de servir encore dos repas entre les repas principaux. * * ♦ Londres, 13 février : On mande de Jassy au „Times" : — Le Cabinet constitué par le général Averescu aura pour tâche de faire face à la situation qui vient d'être créée à la Roumanie.^ Il est constitué do personnalités qui l'ont joué aucun rôle politique jusqu'à présent.* * * ! . ! ' i Pans, 13 février : ; j | , Du ,,Matin" : Les mi iistr<5S de l'Entente à Jassy ont nis le gouvernement roumain en garde contre les graves conséquences qu'entraînerait une défection de la Roumanie. Le nouveau ministère s'est borné à enregistrer cette déclaration.* » * Londres, 14 février : D après la „Morning Poat", les eommu-ijcations télégraphiques entra la Roumanie 5t la Grande-Bretagne sont suspendues depuis midi. Paris, 13 février : ' i On mande d« Londres : — Le bruit court que lord Derby donn©. ^ait sa démission. On s'attend aussi à la •elraito de plusieurs officiers de l'état-major, nais on croit toutefois que le général Ro-;ertson, chef de l'êtal^major, restera à son poste. ^ * Zurich, 13 février : D'une lettre de Londres au ,,Neue Zùr-her Zentung" il appert olairement que, lans les populations ouvrières en Angleterre-me opposition très vive se fait jour contre es projets de recrutement du gouverne-aent. Les ouvriers exigent que le gouvei-leinent se déclare prêt à accepter comme iens les buts de guerre atu Labour Party t ne s'oppose pas plus longtemps à la réu-ion d'une conférence ouvrière des pays lliés. Ils menacent de faire grève au cas ù des garanties ne seraient données d'à-lorcer les négociations de paix, contormé-aent aux vœux du prolétariat anglais. U épidémie bolcàeviste gagne l'Occiaentet I. Henderson, le leader du Labour Part., e s'en dissimule pas le danger. 11 a de-îandé au gouvernement d'entrer en pourparlers aveo les corporations ouvrières et imultanément a adressé un appel aux ou-riers qu'il conjure de s inspirer de la gra^ ité du moment et leur mettre sous les yeux j danger d'une grève générale pcxur obtenir i conclusion d'un armistice et l'ouverture 0 négociations avec les Puissances Cen-•nlcs. L'ouvrier anglais, continue le Corres-ondaat, comprendra parf.ûbanent ce qu'on ttend de lui. Rien n'empêche les ouvriers 1 les leaders socialistes de travailler à la ■alisation de leurs plans, d'autant plus que fyà se remarquent un peu partout les signes rècurseurs d'une prochaine dissolution du arlement. ♦ . * * Londres, 14 février : A la Chambre de» Communes, M. Bonar .aw a déclaré qu® le colonel Repdngton, i jllaborateur du ,,Morning Post", sera im- i lédiatement poursuivi, conformément à 1a >i sur la Défense nationale, pour avoir ublié le 11 février, sans autorisation de ! t Censure, un article commentant de pré-îndues décisions du Conseil de guerre su- l érieur de Versailles. < Londres, 14 février : 1^9 „Daily Cllronijoîe,, annoooe que le >uvernement anglais émettra au mois de < ars un grand emprunt do guerre qui s'éle- , ara à 40 milliard# de shilling». ( Communiques Officiels I Communiqués des Puissances Centrales Berlin, 14 février. — Officiel de ce midi | Théâtre de la guerre à l'Ouest. Les Anglais et les Français ont poursuivi L leurs opérations de reconnaissance sur d# nombreux points du front ; elle3 ont amené de violents combats au nord de Lens et oa Champagne. Au sud-est de Tahure, les Frai* çais se sont fixés dans un saillant de notr» Sosition. En Flandre A sur les Hauts de euse, notre infanterie a fait des prisonniers. Rien do particulier à signaler sur les autres théâtres de guerre. Berlin, 13 février. — Offciel du soir : Rien de nouveau à signaler des différents théâtres de guerre. Berlin, 14 février. — Officiel : En détruisant 33,000 tonnes brut, nos sous» marins ont infligé au trafic de transports de nos ennemis, dans la partie orientale de la Méditerranée, une perte sensible. C'étaient surtout dos transports à destination de l>Orient. La part principale de ce succès, qui a été obtenu^ malgré les mesures de défense de l'ennemi, revient au capitaine-lieutenant Sieff. Cinq vapeurs ont été torpillée dans des convois et deux autres tout prè» du port d'Alexandrie. Au nombre des autres navires coulés se trouvaient le navire à moteur ^ " Glenumey „ (7,2G9 tonnes brut), qui n'avait été lancé qu'en 1916, un vapeur chargé de coton à destination de Marseille, comme le prouvent les inscriptions de nombreuses balles de coton qui flottent sur le» lieux du sinistre, et trois voiliers anglais, 1' u Apostoles 1' " Andréas „ et le ^ To-xiarchia „. . **♦ Vienne, 14 février. — Officiel de ce midi i - Rien de particulier signaler. Constantinople, 12 février. — Officiel : ^ Rien de particulier à signaler sur les difT férents fronts. Communiqués des armées alliées Paris, 13 février. — Officiel de 3 heures « Assez grande activité d'artillerie dans la région de Pinon et au nord ouest de Reims. , Nou3 avons réussi plusieurs coups de main à l'est d'Auberive et dans les Vosges et ramené dos prisonniers. A l'est d'Ember-mesnil, une tentative ennemie sur un de no» Detits postes est restée sans succès. Nuit » calme partout ailleurs. Aviation : Des avions ennemis ont lancé chaque nuit plusieurs bombes sur Nancy. Trois personnes de la population civile ont été tuées et cinq blessées. # * • Paris. 13 février. — Officiel de 11 heures: En Champagne, aorès une courte préparation d'artillerie, nous avons exécuté un * large coup de main dans la région au sud-ouest de la Butte-du-Mesnil. Sur un front de 1,200^ mètres environ, nos détachements ont pénétré dans la position emiemie jusqu'à la troisième ligne, bouleversé ies défenses de l'ennemi et détruit de nombreux abris. Le chiffre des prisonniers faits par nous dépasse la centaine. Pans, 12 février. — Officiel de l'armée d'Orient : Actions d'artillerie à l'embouchure de la •Strouma, à l'ouest, do Doiran et au nord de Monastir. Les aviations alliées ont bombardé aveo succès Savjak (nord-ouest de SérèsV Cos-tova, sur la voie ferrée Stroumitza-Doiran, et les campements bulgares de la vallée de la Czerna. ♦ * * Londres, 13 février. — Officiel : Hier soir, nous avons efficacement attaqué les tranchées allemandes établies au sud-est d'Hargicourt ; nous avons fait 11 prisonniers, parmi lesquels 1 officier. La nuit, au sud-est de Lens, nous avons intli«ro des pertes à l'ennemi, au cours d'un engagement entre patrouilles. En dehors de 1 activité de l'artillerie en-neimif, dans les environs d'Epehy et au nord- est d Ypres, rien à signaler. * * * Rome, 13 février. — Officiel , Dans la vallée de (?), nos batteries ont dispersé des patrouilles ennemies. Sur le 1 asubio, nous avons endommagé* les positions ennemies en faisant sauter des mines. Dans la vallée de l'Astico et à l'ouest du haut plateau d Asiago, duel d'artillerie plus violent. Dans le# secteur du col Caprile, i infanterie rnnemie a exécuté une attaque après une violente prénaration d'artillerie ? la bravoure de nos trounes et notre canonnade immédiatement déclanchée ont enrayé cette opération ; quelques prisonniers sont restes entre nos mains. A 1 est de Oonegliano, des aviateurs anglais ont incendié deux ballons captifs ennemis.EN AMÉRIQUE Paris, 14 ferler : Le_ „M»tin'' annonce que II. Wilson a inyite les puissances alliées à part.eiper à une conférence pour fixer les conditions dn paix. » * * Washington, 13 février : , M. Wilson recevra .à partir de demain les. sénateurs et les député» qui kont les cijc's des partis au Congrès pour conf» rtr avec eus sur toutes les questions iclathea à la législation militaire. On voit dans colla décision du Président le désir qu'il a da gagner la confiance des memures des deux partis - et de faire participer activement le» républicains à la politique de guerre. Un projet Se loi non encore voté autorise la Président à fixer les prérogatives du pouvoir executif ; on croit que Te vote s» heurtera à une vive opposition, mais il sera discuté le premier. * * * Paris, 14 février : Le ,,Journal des Débats'' annonce qu'oa a repu à Washington un appel urgent da gouvernement italien qui demande qu'on tisse # tous les efforts possible pour fairo 'parvenir des Vivres en Italie. * * * New-York, 13 février : Les sans fil et les câblogrammes relatif* à la paix séparée avec l'Oukraine el à la fin de l'état de guerre avec la Grande Russie ont provoqué lundi à la Bourse une panique qui a pris les allures de catastrophe. De» scènes indescriptibles se sont déroulées dans le grand hall du Stock-.Exchange et dans Wall-S'breet. Tous les titres qui ont une attache quelconque aveo la guerre, notamment les valeurs anglaises et françaises, les deux einprunts de guerre américains, les actions de chemins de fer, de compagnies de navigation, des aciéries, des Poudrières Dupont ejt toutes les valeurs de sociétés travaillant pour 1 arm/e, onit baissé d'une manière foudroyante. La livre sterling, la lire et le franc, à l'exception du franc suisse et de la je-eta, ont baissé tandis que le rouble, le mark et la couronne autrichienne ont commencé à monter lentement grâce à des achats discrets. Les vieux boursiers disent que le lundi II février a été l'un des plus mauvais jour» que la Bourse ait connus depuis le oéièbre ,,Vendredi noir" d'il y a une quarantaint d'années.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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