La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1203 0
21 januari 1918
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 21 Januari. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/599z030g8j/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Lundi 21 Janvrer 1918 JOURNAL QUOTIDIESi -* Le Krumôro : 15 Centimes 5' Année. — W 1143 PRIX I J «wb(Mrr., mars), tr. 7.6ÇM moisir.) fr. 3.80. . d'abonnciMnl sont relues exclurt- i,Mr lu bureaux et '« tacuurs des postes. — I L^r'éelamatiom conce. nant les abonnement doi-nt I j^, ^ressiet exclusivement aux bureaux de poste. IMIIISTIATIO* ET REDACTION: | WOTUB"e-»tix-H«rbes-PoUa*r«», 31, Bruxelte». LA BELGIQUE *RI* OES ANNONCES Petite* annonces, la ligne, fr. 0.76. — Réclame* avant Us annonces, la ligne, tr. 1.75. — Corps du journal, la ligne, ir. 7.60 Faits divers, la ligne, lr. 5.00. — Nécrologie, la ligne, lr. 3.50 — Coin des Eleveurs, la ligne, lr. 1.50. Sureau» de 9 à 17 nouros. Direction et Administration : £ J.' 1? |J,'V8 "Ir" «OS flIORESSÉE. DIRECTEUR LA GUERRE 1 1,266' jour de guerre g Bien à signaler. Q" Négociations de paix Dee deux séances que la Couléronco de Brest-Lllovak a tenues, le malin et l'après-midi du 18 jan- |a viar, nous n'avons douné Lier, en tete do nos ^ déptohes, qu'un résumé très succinct. En voici f quelques autres détails qu'il nous semble utile de ! consigner ici : M. von Kiihlmann a répété que les Puissances •"entràles sont d'accord en principe quant au ra-f nairiement des réiugiéa ec dos évacué®, dont il ee- v/ ! Sait bon do ctiarger la commission qui s'occupe . l vie l'échange dos prisouniers civils. Concernant les modalité® du re.crendum à or- va i tfaniaer dans les riions auxquelles la Kussie re- qu ! _onna!t le droit de décider de leur 6ort, lea dêlé- m, l -uée allemands objectent que le relorendum ne se no E. concilierait pas avec l'état actuel du développe- ^ I ment des populations. M. Trouki ayant dit alors . | que la délégation russe s'en tena t à sa proposi- iai I tion, M. von Klihlmann a répondu qu'il s'eu te-| oalt'à la sienne, qui vise simplement le maintien I de l'ordre dans les régions en question pendant i la période de transition. La discussion sur ce , ' point est ensuite ajournée. i Concernant l'étendue des territoires auxquels ^ I doit être appliqué l article 2 ds la proposition ger- IO] 5 niano-austro-hongroise, M. Trotzki fa.t remarquer DU i que les territoires situés au sud de Brest-=-Litovsk rG I n'ont pas été indiqués sur la carte dressée par le pc I général Hoffmann. — Or, dit-U, l'Oukraine n'a pas pris encore, ■ concernant son sort futur, une décision assez nette I pour quo l'on puisse considérer la séparation de I la nouvelle République d'avec la Russie comme I chose faite. Aux termes du principe admis par le pr I gouvernement russe, il y faudra l'intervention d'un I vole exprimant la volonté des masses profondes des ft populations intéressées,et d'un accord entre la délé-I gation russe et la délégation de l'Oukraine sur les B points de détail. Le président de la délégation austro-hongroise Di dit qu'il voudrait savoir si les questions relatives aux territoires occupés par les troupes austro- ^ hongroises devront être négociées avec le gouvernement de Pétrograd ou rien qu'avec la déléga- * tion de l'Oukraine. M. Trotzki n'ayant pas ro- * connu à la délégation de TOukraino le droit de 1 traiter seule cette question, le comte Czernin en ■ réserve la discussion jusqu'à ce que la question W de compétence soit fixée. M. von Kuhimann ayant demandé en quels .,. ♦•rniee la Caucase se tcouve avec le gouvernement 1 de Pétrograd, M. Trotzki a répondu que La ar mi inéee du Caucase sont placées eoua le commande- C& moût de chefs absolument dévoué* au Go use A dec • ar commissaires du peuple. ■ Concernant la qu<'_ùon dos îles Aland, M. von m: Ktlhlmann en a souligné l'importance au point de ^ vue de l'Aileir.agnc, puissance co-aigna£a.:re de ^ l'ancien traité. 11 y a lieu d'abord d'etre tixô sur le point do savoir si la question d'Aland continue k être du ressort du gouvernement de Pétrograd „ ou s'il faut reconnaître à la République dt Fin- ^ lande le droit de s'en occuper. M. Trotzki répoiiu que la proclamation ce l'in- ■ ■j dépendance de l'Etat de Finlande peut avoir pour ^tiet de déplacer !a question des lies Aland. M. von Kiihlirann dit que dans le traité do paix, l'Allemagne stipuiera comme condition, rcla r tire/nent aux fies. Aland, la recomiaiâsn<tco des W droits reconims à l'industrie allemande i ar l'an- g* cien traité. Elle a l'intention Cjî conférer à cet ti f effet avec les nationalités habitant le* tiflofcS liml le «replies de la Ba tique, et avec U Suède, ci de \ leur faire signer lr. .?eonûaJ.*sa!.ce f,c ois diolis. P" t H a, dit-il, des raisons de «loîro que Lien quo là , tSnède iic tAJ'.t pas »epréseatée à Hieït T. tovsk, ses ^ i .. désirs sont orientés en oe sens. ra AL Trotzki se réservo de faire connaître .plus ar I l*rd eoa avis à cet fgard: Cf • * • SU P'trogriui, 19 janvier : e * Du iiîietsch", oui s'appelle aujourd'hui ■i !• „Wjok: — A l'Institut Sïnolny on prétend qu'une a | mÀmion s'est pj^duiile à. Bi«esï-LitovSk au « «ein de la ctél%aii0.'i rusa^,. Mjvi. K^aienef 1* Joife, aiii^i que il lu© Bitscheiùco, eeraient ■ (3'avis que les catiditions de paix de 1 Al-B JonÂg^e ne «ont pa& absoluiutMii, inaceepta-m Ws«» tandis que les autres déléguas, ©ntre an*r©s M. *Pawlawitech et les exp©it' raili-B estimeraient qu'il n'est possible | d« les accent®. * ♦ * M, Ureat-Litovsk, 19 janvier i Uï] Lo (XTires|>ond^nt de l'Agence Téiégra- mi I phique de Vienne a été re;u le 15 janvier 00 f par l*î oam(e Czeroin qui lui a dit : ^ai ■ ' —1 n(sgociationa avec les iex>r6sentanta | des gouvernements de - Potropvul et de 811 Kiew lîattent leur plein. Ëiles sont loiignes I et actives. J'e^xre, et quant à nous j'en proû'îti 1 enga^tîmei t, qu© ia paix n;éo'iouera pl jaa {Mur des vi6.îes (ie conquête. Je ne r&-tJre ^8 un mot ce ce que j'ai dit et dô-\ ^ j'ai fixé le pi*ogramme de paix P®1 I ? «a n^narchie austro-hongroise. Nous ne t ^ la Russie hi " cession de terri- ^ guerre. Notre but est or' de oi6er entre voisins des rapports amicaux ^ I «ulule* et ejmpreints d'une confiance réci-I proque et durable. Brost-Litovsk, 19 janvier : / fcfli La Commicsion économique austi^o-hon- ^ Çoisr-aUemande adéUWre aujoind'hui avec tui économiques russe et °°] Ces daib^Wona ont donné ZTr.5 I'^«faisants. Les (Mibéral.ioii« I » ï ? de caractère pclitiiiuc avec la ■ délégation d, lOukraiiio contiiiuenf. mc » * • f01 B"rlin, 19 janvier : pp ; ~J? C"m!f PodowH5' "ûinistre d'Eiftt bava- ' I a iM> rojuaujmirf'hai par le cbanc<y 061 f ■Cw'f,i5" a,"eo «r les tr»vaU3: ^ '• <te Brest Litovsk. att — Les événements de Russie | Pétrograd, 19 janvier : Du ^Djeû'' • — Ijb comitS central du Conseil pan. en Jtos a demandé au Soviet le transfert d» la l'o Ok^l 0 unpériala de Tobolsk à Cronstadt. M, tpmmom/.niei't, les membres «te la famille ad I W ?oman?f «mt encore en liberté eo- pe iSonna'iro ^ déf6ré* à trih.irjal réro- ta Pétrograd, 19 janvier": ~ : ».i. délé?"é» du" comirfs de l'armée ont mi parvenir au Conseil cJes aonunisaaicea pri ^peuple de vive, prote.taoms «ont™ 1, ma : pp°rt^ aveo intention dont le ren- M. , aes troupe» en eongà. Le „Dpv?' (Ut la ^ masimalistes, devenus les rel 1 armée l'ont désorganisée à cor atKiSl"1 nombre dtB oftoiers n/y sot no^L^f, TS ,'2 4 *> !«"•« e-'ectii cir les riicT" ■ ^ ™ soldats pressurent infc T oou,sl hn't81tu6e* à dk» front et bla riu ™ . "1 Btove danger pour la «'«eu. ( ■ U JiïiyL P*" 4 300 0)0 le I I* oonimisœT1 "J™ oomposeat. 1', !S*Jrs du gouvernement russe » adi I w'n ^loe <jni a'ocouipe delà pai I de reBvq^eg^i^1''® ,Ilâte P" mi' I mm ™ ®°laat" «1 congé, ils mour- voi I .rvivSam^r, ^ia « i» > le r«iv„ L A P*r 1» faim, envahiront sa<! i v*g£y oonmettpoiit ^irréparable» ra- ttoi •• 1U Berlin, 19 janvier : Le „Berhi!n€r Lokal Anizeigetr'^ apprend de source autorisée que l'armée russe est en pieine dissolution; elle n'est plus ootm-manctèo et le» officiers ont perdu twute influence. fin outre» toutes les imhistries de guerre ohônwnt. Toutefois, les véritables raisons de l'état lamentable de l'armée, o'est que les soldats en ou<t assez die la gjuejre. A présent, les Russes ont déjà évacué deux cents kilomètres die leur front. * • • Pans, 19 janvier : On monde de Pétrograd à l'Agence Havass Des soldats ont -pillé la bibliothèque de la capiuile. Ils y ont enlevé un exemplair© du Coran d'une valeur inestimable. * * e Berlin, 19 janvier : De la „ Gazette de Vos#* s — Des dJivemgouces de vues se sont élevées entre M. Lénine et M. Trotzki, dont les rapports se tendon t tous les jours davantage. Les amis de M. Lénine disent qu'il a l'intention de se retirer pour permettre au Congrès des soviets de se prononcer entre lui et M. Trotzki. Dans l'en-tretemps, M. Léniue est rentré d!e Finlande.» ♦ * Londres, 19 janvier : On mande de Péfa-ograd: à l'Agence lieuter. 1—(M. Pourischkevitch, ancie®. ministre, a oté condamné à quatre années de travaux forcés. Lui accordant les cTrconfctances atté. n mantes, le tribunal a décidé qu'il serait remis en liberté an bout d'un an s'il prenait rcngagiaonont de ne plus combattra Ice maximales tes. * *. * Pétrograd, 19 janMer : L'Assemblée constituante a èlui président provisoire M. Tchcmof par 244 voix oon- tre 151 donnâtes à Mime Spirid&nwa. * ». • Stockholm, 20 janvier : On mandée die Pétrogradi aif t,Stookholms Dagbladi" : D'importantes manifestations en faveur de la paix ont eu lieu dans la capitale à 1Joccasion de 1a réunion de l'Assemblée constituante. • * ,, .« • Londres, 19 janvier : On mande de Pétmgracl à l'Agencé Reuter : — Quelques heures avant l'ouverture de l'Asscffïibdèe constituante, des troupes maxi-maliûtes 'ont assailli le cortège de la Fédé-rition des d^fesuoeuis de l'Assemblée, en ont arrûchô le® (iraf^aax et ont ouvert un few de mitirailleuses qui a tué pluâeurs nianifes- parmi lesquels M. Bqjpanot, membre du Comité ex'eiïtir dem dJélôig-u1'? de paysans. ♦ * ♦ Londres, 19 janvier : L&S maviroalistes evit saisi le solde créditeur d*> l'État roumain à la Banque d* l'Empire. ♦ * * Stockholm, 19 janvier : Le Bureatt es^iortien installé ici a dit au ccrrecpondomt d!e l'Agence Wol'ff qu» si le général ru^Se Krvleiko a «interdit la création de troupes najjonales, o est parce que les maximalises — l'expérience lear ayant ' prouvé qu'il» ne peuvent' compter sur eae troupes — veulent s'en tenir au système de constitution de l'arméa rtusse de ja-is.Le raj;oel eu Estonie des tioupes d) diverses armea composées de soldats ejthonians et la Croatie il d'una arjmée esthonieeine se poursuivent méthodiquement. * • • Tokio, 19 janvier : Le ministre dtc la marine annonce qu'il a envoyé un ^navire de guerre à Vladivostok. DÉPÊCHES J)IVERSES L*AFFAIRE CAILLAI/* Paris, 19 janvier : De l'Agence Havass : MM. Démangé et Cecoaldi', défenseurs dé M. Cail]aux,> ont adressé à M. Olomenceau uue lettre de protestation contre les informations publiées par la presse au soijet du contenu du coffre-fort de Florence. Il est faux, disent-ils, qu'il renfermait pour des millions de titres; quant aux information sur la valeur dlas bijoux, elles sont tout aussi inexactes. M. Caillaux a déclaré 1 en-tièrerfjé de sa fortune au fiso et d-m indelui-m%ne que son avoir et oelui de sa femme fussent fixés par des experts. Les défenseurs de M. Caillaus: terminent par ces mots : — Dans l'intfrât de la paix intérieur® et de la juîsticii, nous e»p<îroinS que vouls ordlônnerez que désormais les étroite die la défen3o soient zniaux garantis.'' * • * Paris, 19 janvier : M. Caillaux a repu la visite de son défenseur et ami le député Ceccalii, ainsi que <Aa M. Doyen, chargé d'expertiser sa fortune. U'admiinistration des prisons a accordé quelques faveurs à M- Caillaux, qui a re^u un faulie'uil commodb et des couvertures chaudes ; _ m outre, il a été dli^jwisé de nettoyer lui-même sa cellule. Les documents trouvés à Florence dans son coffre-fort sont arrivés à Paris et seront publiés prochainement. Trois ou quatre celliules situées près de celle de M. Caàllanix viennent d'être amé. nAg^iai, d auw^s détenus politiques étant attendus à la Santé. Enfin, on annonce que M. Renaudeï demandera vendredi après-midi à la Chambre que le gouvernement fasse dé nouvelles déclarations au sujet de l'affaire Cajllajux. • m m Paris, 19 janvier : I/„H33ure?* dit que le document oneWant «n cause le président die la R<?<publique que l'on a découvert dans la coffce-'ort loué per ^ Florence est un télégramme adressé par M. Poincaré au Vatican à titre personnel et à l'insu <5u gouvernement. Le but de M. Caillaux était probablement de démontrer que M. Poincaré préparait un nouveftu concordlat avec le Vatican : le t&e-gramme auiait (bailleurs été déchiffré au ministère de l'intérieur eè n'aurait été supprimé que récemment du dossier à la cfe-mandc d« M. Piohom«_Gr&ce à oe document. M. Caillarar était à même do montrer que le crima dont on l'accusait d'avoilr ou relations eecrèfceg ave® le Vatican avait été commis er\ réalité par M. Poincaré en personne, pour qui sa situation constituait une circonstanica aggravante, la Constifcufcïan interdisant au Président une initiative semblable.Quant aux autres documents trouvés dans le coKre^ort intéressant M. Clemenceau, 1', Heure" dil qu'il s'agit cTuoi rapport adressé au moment de t'aâairo -du Panama, par le directeur de la Sûreté générale, au ministère Waldeck-Roussieaui au sn^et d'un, voyage de M. C!epnenc«au on Angleterre, et f^'un autre rapport de M. Camibotn, ambaa-sa^our de Franc® à Londtea, sur les reftfc-fiong que M. Clemenceau entretenait avec le gouveenemont anglais à la même époque. ' e m m , Paris, 19 janvier : r°i Le juge d'instruction a repris le dossier le^f du „Bonnet Rouge" et a interrogé aujourd'hui MM. IIlumbéL et Pertin. Il a inter- Oc rogé aussi M. Paul Wertheimer, fabricant tn de parfumerie et principal actionnaire du mi journal „Le Pays", lui a demandé no- rei tamment sur quelles bases financières repo- po sait cette entreprise. M. Werthedmer a dé- de claré que M. Caillaux n'avait jamais suLsa- de diê „Le Pays" et n'avait jamais été en Ti rapport, avec le groupe qui le commandite, la il a surtout insisté sur ce dernier point en es entrant à oe propos dans nombre de dé- de tails. • •• . t-c Pa-ris, 20 janvier : 3 qu Le ,, Figaro" annonce <yie M. Caillaux sû est inculpé de haute trahison. _ ■, qu pâ Pans, 19 janvier : \l( L« texte du discours proaoucé j)ar M. Cle- ^ menceaai à ia Chambre n'a pûs encore été vc publié. On annonioe touttetfois que le prési- diamt du Conseil a mis sur le môme pied ci] bonapartistes, royalistes et républicauis ré- ac formistes, méoonteatant ainsi les députés de ei gauche, dont la plupart se sont abstenus au Yote. L Paris, 20 janvier : De 1 Agence Havaa : — La Chambre a discuté l'interpellation de M. Poncet, député socialiste, relative a l'œuvre de secours creée par l'„Action française" sous le titre : ,,La paît du guei-rLer". M. Ponce* estime que cette œuvreest fer illégalje et porte atteinte au pre^ge de la a République. _ M. Pugliesi-Conta attaque violemment les ^ socialistes. Le ministre de l'intérieur dit qfoe le gouvernement sévira avec umo e>: trôme rigueur contre tous eemx qui fomentent la guerra oivila. U exiKjso les mesura* que cem^to n( prendre le gouvenaoment pour la surveil-lance des couvres de bienfaisance^ Lemipis-tro interdit à quiconque de lui prescrire quoi que ce soit en matière d'aide à donner aux soldais. L'Etet ne négligera rien pour améliorer leur situât' >n. Au cours de la discussion, M. Pugliosi- ^ Conti coUftiinue à- inveodiver le» socialistes. er] Le président lui retilre la parole et suc^peus ^ la 6-_jjinco« cji Lar3qjue les députés rentrent eu s^mee, ior la CLamU'e vote l'ordre du .jour déposé par u '..M. Faisant, approuvé j>aç le gouvernement, et conçu comme suit : — La Chambre . "or.damne les manoeuvres royalistes et les m priées ayant potur but qo r; déchaîner la guerre civile, et de cerner la q désunion dans le pays devant l'ennemi et, confiante dans l'éx^rgie quia mettra le gou-vern^mont à les réjurimer et à protéger le* mstitutiaps républicaines par une application rigoureuse d^es lois, p»a^^3 à l'ordie du jour. ' Fin. déclarant accepter l'ordre du jour Faisant, M. Cleme'ïceaa dit — Le gou\iernèai0nt est decadé à réprimer ui toaltos lc3 manenavres antiréfidj' io in es, ia qu'elles soient bona^>artistes ou monar-liistes ou qu'elles soient J'eeuvro à'une personnalité qjui pourtsuât un. a\antago personnel en complotant contre la sécurité de lo République." . 10 la partie de l'ordre du jour exprimant sc> la confiance de la. Chambre dans le gouver- ^ nemer.t a éfee votée par 404, voix côntre 1. £ La séance a eié ensuite levée. " , tu * qi Paris, 19 janvier : co J.a Comité du parti socialiste et le Co- 0jj .'mité executif des socialistes minoritaires ont |Q pris une série de décision» importantes. CQ Le Comité du parti convoqtfe un Congrès tr; national pour le 1T février à Paris. A l'or- te, dro du jou.: figurent entre autres la nomi- to; nation des délégués à la Conférence socia- vr liste internationale du 20 février, la _ dis-cussion de P attitude à prendre vis-^vis de ■j.a politique intérieure et extérieure du gouvernement. * MM. Longuet et Renaudeï représenteront le parti à la Conférence du Labour Partgr qui se tiendra le 20 février à Noîtingham. Ije Cclmité des socialistes minoritaires a décidé de réunir une Conférence spéciale le UI1 16 février. ^ ♦ * * pa Genève, 19 janvier : Q" I^e bruit courait lundi que des troubles t01 avaient éclaté à Lyon et que les autorités ^ avaient été forc'es de réquisitionner la ^ troupe pour les réprimer. Les soldats au- ie£ raient tiré et L y aurait eu des blesses.On se croit que les • ouvriers des usines travail- sui lant pour l'armée ont l'intention de se mettre en grève pour obtenir une impor-tante majoration do salaire. * * ♦ 19 Londres, 19 janvier : * Ca Parlant à une conférence des d''légués des no Trade Unions réunie aux fins de discuter J}P les propositions du gonvemememt reLativei ^ aux contingents de l'arm^-e, il. Ldoyd George a dit concernant les buis de guèr e: — Nous n'avons, pour obtenir les effee- me tifs nécessaires, le choix qu'entre ces deux lits moyens: ou bien reculer la limite d'âge su] du service obligatoire jusque 55 ans, ou na' bien continuer à renvoyer sans relâche les blesse au feu. Si nous ne sommes pas vain- ^ queua-s, il nous sera impossible d'obtenir do l'Allemagne les conditions de paix rai- tin sonnables et modérées inscrites dans le pro- sa gramme des traue unionistes : jaanais elle tua ne consentira, sauf qu'on l'y force, à accep- n€1 ter même ies conditions de paix les plus F1® afcténuees qu® l'orateur anglais le plus pa- ( ciîiste pourrait formuler."- ™a M.Lloyd George a rappelé alors le pro- «iia gramme des buts de guerre qu'il a exposé bri au nom du gouvernement et que M. Wil- me son a confirmé peu après, a dit l'accueâl les oui y a été fait en Allemagne et a ajouté: Vit — Si l'Entente ne viqpé pas à bout d&l'Allemagne, cel'te-ci dominera demaih le monde «ntier. Y art-il qu/olqu'un qui connaisse un { moyea honorable et acceptable de mettre ^ fin au conflit t Je l'adjure au nom de Dieu œti do me le faire connaître, Mais non, il n'y en mu a point : ou bien nous continuerons à noue vie battr0, ou bien nous serons vaincus." coi Une question lui ayant éfri posée par un délégué, M. Lloyd George y répond eu ces tannée : * 68 — Les Allemands seront toujours c&spo- ^ sés à conclure la paix au prix fixé par mo eux, mais ce prix que nous n'avons jamais 191 songe à leur payer jusqu'ioi, noue ne »om- gu* mes pas davantage disposés à le leur payer maintenant. Je veux croire que c'est là mi£ aussi ?avis de ©e pays." Des délégués ont demandé à M. Lloyd George s'il n'estimait pas que la meUleure jçg manière de connaître l'opinion du peuple siti fcUejmanfi était de la leur faire demander à do Stockholm ou ailleurs par des délégué» des 1 puissances de l'Entent», autorisé® p^r elles à faire paille démanrche. M.Lloj^George î?" leur a repondu : — Vous ne devez pa» perdre de vue que lea diélégTi^e du peuple allemand seraient {('■•ignés par le gouvernement allemand." lut L» quwtioii de l'ouverture d'une conté- J dai ^nce ouvrière internationale ayant été sou-jvée, M. Lloyd George a déclaré : — J'ai déjà développé à la Chambre d» Communes les objections qui s'élèvent con-re pareil projet. Après de longues et de lûres délibérations, les différents pays inté-eseés ont décidé à l'unanimité que les ourparlers qui doivent un jour s'ouvrir ievront être menés par des représentants :ca gouveauemeots de chacun de ces pays, "él est l'avis de M. Wilson qui représente i plus gronde démocratie du monde, tel st aussi l'avis de la démocratie française, te l'Italie et du gouvernement anglais." — A quelles conditions pensez-vous, a--on encore dlemandé à M. Lloyd George, lu'une Conférence de la Paix pmsSe iVflie-ir 1 — Mon avis personnel, a-t-il répondu, est [u'il n'est pas désirable cf entamer des pour-larllers de paix avant que l'on ait l impTes-îon qu'il peut en sortir des résultats satis-aisants. Je suis fermement oonvaincu, à ^oir l'atUtupie des chefs du gouvernement illemand, qu'on ne pourrait arriver à. au>-nyn. résultat qui puisse correspondre à u» iccord basé réel liment sur la justice si-l'on întamait d^ maintenant des pourparlers dt vaix La situation, loin de s'ainéîiorer, no éraiti qu'empirer. < EN AMÉRIQUE Washington, 19 janvier : Le projet de loi relatif à la création! d un ribulnal supérieur composé do ttroiai càvilfc b été approuvé par la Commission militaire diu Sénat e>'o sera soumis Icodi aiu ûpngrès. & I.ondres, 19 janvier : On maude dq Wasliington au „Times" : —- La dfeis1 on die M. GarfielJs deralion-îer le charbon a provoqué une telle irrita, ion que, si elle n'est pas rapportée, les •épublicains auront la majorité aux élec- ions parlementa Ues du mois de (novembre. • * * New-York, 19 janvier : D'accord avec les milieux financiers intéressés à la question do l'approvisionnement >a ccwnbufsî'ble, les frères Morgan ont fait les déclarations pessimistes. Us sont d'avis ]ue cette question peut poser lourdement à )ref délai sur la via économique des Etats-Jnis.• ' 4> * Berne, 19 janvier : La légation dos Pays-Bas dlment cat'-go. -iquement la nouvelle de l'ac]ia^,,de sla Guyane néerlandaise par les Et us-Unis. EN ITALIE Rome, 19 j^civier : I^e généralissime Diaz assistait aux deux fernièros séance* du Conseil de guerre, ainsi .qu'ail .OoEjseil dès ministres tenu .undi. .* * * * Lugano, 19 janvier : On mande do source autorisée : — A la Conter an ce soc'alista qui s'est entua à Montecitorio, M. Turati, chef des ■ociabstes officiels, a déclaré qu'un accord .tait intervenu entre les socialistes anglais, rançais, américains et italiens en vue l'e- OrCT une action commune dans la ques-ton de la paix. Il est presque certain in'une Conférence socialiste interalliée sera :onvoquéo ; • elle aura ,p°ur Emission de rechercher s'il est poesiiblo de mettre d'accord e pr^jrramme de paix de M- Wilson el les ondilions formulées par Ie® Puissances con-raies a Ere t-Litov»k. Si un terrain d'en-ente pouvait êtro trouvé, leb socialistes de ous les pays alliés mettraient tout en œn-to pour forcer les gouvernements à le rendre en considération. PETITES NOUVELLES L'Â3iGLET£R?3E ET L'IRLANDE Les journaux anglais viennent de publier tn avis officiel du upostma3ter général„ qui rouve que les autorités anglaises sont loin >être à leur aise, malgré la tranquillité ap-larente qui règne en Irlande. L'avîSi en uestion rappelle notamment au public que mt colis postal destiné à l'Irlande, et dans equel on aura trouvé des armes, dos muni-on^ ou des matières explosives, sera remis l'autorité militaire compétente en Irlande; îs oxpéditeu.-s de semblables colis s'expo-ent à être poursuivis en vertu de la loi ir la défense du royaume. IN KOUVEL GHG^SKE INTERNATIONAL Les journaux hollandais annoncent quo Io 9 janvier il a été procédé, à la Fondation 'arnegie, à La Haye, à la constitution d'un o.uvei organisme qui sera incontestablement ppelé à contribuer beaucoup à la reprise es relations internationales après la guerre. Jet organisme, qui sera intitulé "Institut itermédiaire international», se donne comme Lche de fournir à tous ceux qui en expri-îent le désir, _ sans distinction de nationa-té, des renseignements exacts et complets îr des questions concernant la législature ationale ou internationale, tant de nature sciale qu'en co qui concerne le droit pu-lie de même que sur tout ce qui a trait l'économie, à la statistique, etc. Les fondateurs du nouvel Institut ont es-mé non sans raison, que la Hollande, vu a situation^ géographique ainsi que la si-tation politique qu'elle occupe, comme Etat entre, au milieu do tant de pays actuelle-ient ennemis, était tout indiquée pour s'at-ler h cette t;\che grandiose de servir de-tain d'intermédiaire entre les ennemis d'hier, a liste des adhérents à l'Institut intermé-taj#e international est on ne peut plus rillante. Outre plusieurs ministres, parle-icntaires et bourgmestres, nous y trouvons s nom3 les plus connus de la finance, de industrie et du commerce hollandais. L'INVENTEUR OU « TANK » Quoique 1|l tttank? — ce char de combat 3 l'antiquité remis en honneur pendant »tte^ guerre — ne figure que dans les communiqués anglais, voici quo les Français tennent revendiquer la gloire de l'avoir jnçu dans sa forme actuelle. En effet, eorges Montorgueil s'attache à démontrer ma l'aEclair„ quë l'inventeur du "tauk„ it un Français et que c'est par la faste du îuvernement français que les Anglais ont n faire leur bénéfice de l'invention de ce on6tre moderne. Lorsque, vers la fin de >14, la guerre do mouvement dégénéra en isrre det tranchées, l'ingénieur français oirault s,'adressa au présiuep^ de la Com-ission des inventions, M. I^amlevé, et" lui >nmit une idée qu'il exposait comme suit : L'appareil permet de detruire les barrages i fil de fer, d'attaquer les tranchées, de s franchir et d'attaquer à revers les potions ennemies à l'aide de mitrailleuses et > canons montés sur l'appareil.„ L'appareil de Boirault est le "tank, doitf s Anglais ont repris et perfectionné l'idée. . Painleré s'intéressa beaucoup à l'itfvcn-3n et voulut l'introduire dans Varmee fran-dse. Il se heurta à certaine® résistances dut finalement cédfer J'idéo & M. Lloyd corge, qui, avec sa' vivacité connue, réso-t den faire a<*n profit et sut l'introduife uw l'armée hHtannîajle. | Communiqués Officiels ' Communiqués de» Puissance* Centrales. Berlin, 20 janvier. — Officiel do ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Dos navires ennemis ont bombardé Os-tende.De violents combats d'artjllerie se sont livrés jusque tard dans la nuit dans la boucle que forment nos positions au nord-est d'Ypres. Sur les deux rives de la Lys et sur le canal de La Bassée, ainsi qu'entre Lens et Saint-Quentin, les opérations sont devenues plus actives. Les Anglais ont bombardé toute la journée, avec une violefice particulière, nos positions établies au sud de la Scarpe. L'artillerie française a été active dans peu de secteurs seulement. La canonnade a augmenté momentanément de violence dans la région do la Meuse, ainsi qu'au nord et au sud du-canal du Rhin à la Marne. Théâtre de la guerre à l'Est. Rien à signaler. Sur le front en Macédoine et sur le front en Italie, la situation n'a pas changé. * * * Berlin, 19 janvier. — Officiel du soir î Violente canonnade dans La boucle d'Yprea. Sur les autres fronts, rien à signaler. « * » Berlin, 17 janvier. — Officiel : Un de nos sous-marins, commandé par le capfi taine^-limtenant Eckmann, a coule riv cémment six vapeurs, presque tous armes, jaugeant 33,000 tonne* brut en chiii're rond. La plupart de ces naviirs ont Été torpillés dans la mer cFIrlande, s~it lorsqu'ils voyageaient isolément, soit hors de convois puissamment protégés. Parmi ces navires se trouvaient un vapeur jaugeant environ 12,000 tonnes, doni le profil était celui du type ,.Afric". ^ ^ Vienne, 19 janvier.— Officiel de oe midi: Rien à signaler. • • Sofia, 17 janvier- — Officiel : Sur le front eu Macédoine, à l'ouest du lac cl'Ochrida, dans l.i boucle de la Czerna, sur 1« Dobropoljo-et dans la région de ia Moglena, la -canonnade a été plus violente par intermittence- Dans la région de la Moglena, engagements entre patrouilles. Près du village de Dobropoi;e et ui nord eu lac de Tahino, notre canonnade a mis en fuite plusieurs importants détachements de reconnaissance œmemis. Sur ie front de la Dobroudsclia, armistice. Communiqués aes armées alliées Paris, 19 janvier. — Officiel de 3 heure» : Pendant la nuit, actions d'artillerie assez vives en Champagne, dans ia région d'Au-berive ti sur la rive droite de. la Meuse au nord die Bezonvaux. liifen à signaler ailleurs.• _ * * Paris, 19 janvier. — Officiel d« 11 heures : Rien à signaler en dehors d'une activité d'artillerie au nord du Chemin des Dames et sur la rive gauche de la Meuse. # * * * Londres, 10 janvier. — Officiel : L'ennemi a vainement tenté d'attaquer à diverses reprises la nuit et à l'aube nos tranchées établies prés do Neuve-Chapelle et au sud' de Lians. Par ailleurs, rien à signaler. . „ * * ■ ^ . * * Rome, 19 janvier. — Officiel : La nuit du 17 au 18, l'ennemi a tenté cî'attaqber le secteur de la tCte de pont de Oapo Sile. La rapide intervention de notre artillerie a fait échouer cette opération. Les détachements qui avaient réussi à atteindre nos obstacles en fil de fer barbelé ont été décimés par le feu de nos canons, de ne» fusils et de nos mitrailleuses. Hier, canonnade plus violente sur les deux rives "d>o la Brenta et dans le secteur situé h l'est du Montell-). Sur le haut plateau d'Asiago, nos détachements de reoonuaiS3ancQ ont mis en fuite des avant-postes ennemis et se sont emparés de matériel de guerre. Jla guerre navale Paris, 2o janvier : Du ,,New-York Herald'' : — A la suite du torpillage du vapeur américaiu ,,Toxas'% le gouvernement am rie-air. a déclaré ■ aone de guerre toute la côte de l'Atlantique. * . * * Paris, 19 janvier : On mande de New-York au*' ,,Herald' : — La liste of/icielle des navires torpillés en décembre comprend les noms de dix-nouf bâtiments américains. Dépêches Diverses Berne, 17 janvier : Le ,,1'cn er Tagwacht", journal eoctar lista ententophile, apprend c!e Londres, par voi3 directe et privée, que l'Uniion des ouvriers métallurgistes de l'Angleterre et de l'Ecosse a posé un ultimatum au gouvernement anglais. L'Union le menace d'une .grève générale révolutionnaire, s il ne convoque pas une Conférence générale de la paix avant la fin du mois. La presse bourgeoise est évidemment indignée de cette menace, dont la mise à exécution air Cte rai t toute la machine de guerre et paralyserait la construction de.s navires, la fabrication des munitions, des aéroplanes, etc... Au Parlement, sir Auckland Goddes a déciari que les exigences de ces ,,représentants antipatriotes" de l'industrie métallurgique menaçaient d'attirer sur eux les malédictions do toute la nation et les exposait à l'intervention, plus efficace eucore, des mitrailleuses. ^ • Londres, 19 janvier : Le „Darly Chronicle" annonce que *ir Georges Buohanan, ambassadeur de Grande-Bretagne à Pétrogjcad, est» arrivé à Tahi-dres.^ ^ Londres, 19 . janvier : On dit imminente l'inauguration des cartes de ravitaillement à Londres et la fixation d'un jour sans viande. • ^ Rome, 19 janvier ; Le ,,Piecolo'' approuve l'intention du gouvernement roumain d'envoyer une délégation dans le» aapitales de l'Entente poui^ défendre ses buts de guerre. D'autre paç^ il dit que l'aidé Militaire des Etats-JU^is no oompensera jamais la défection ia Russie, ce qui ne veut pas dire qrffc l'Entente sera vaincue, mais ce qui impose de modérer ses buts de guerre. Le ,,Vi.ocolo" demande quo lea jusqu'au* boutiste» de tous lea pays tâhé* se mettent d'accord sur un programme minimum dont la réalisation sera potyr<wivie aveo la plus grandb énergie. >• Turin, 19 janvier : On manôe de Rome à la „Stampa" : — Lx» Roumains, le» Serbes et les Grecs sont très mécontents de» déclarations dé MM. Lloyd George et Wilson, 1 Entente n'appuyant pas suffisamment leurs pr tentions. Hier,,les gouvernements 6erbe et roumain ont prié l'Italie de défendre leurs intérêts à la Conférence interalliée de Paris. Une délégation roumaine arrivera prochainement à Rome. « • * Lisbonne, 19 Janvier : La nuit dernière, des rafles ont été faites dans les quartiers populeux de Lisbonne, ou de nombreuses armes à fou ont été saisies. * Le» clubs des partisans d'Affonso Costa sont toujours formés• Chronique Bruxelloise Des choses sérieuses, j'en al plein le dos 1 Et vouai* Dieu I que c'est long î Les pourparlers de Brest, les piétinements de l'Entente 1 Ces Américains î... Comme digressions, 11 y a le roman du joune homme oauvre qui gagne 500,000 francs ; il y a, ma foi l le théâtre, môme varié, uuquel nou3 convient des papiers multicolore», affichant des titres de circonstance. Mais rien ne vaut la revue des étalages avec les prix ! La cordonnerie tient le haut du pave ; elle a tous les éléments capables de fairs la fortune d'un auteur comique et celle d'un auteur dramatique à la fois. Ses bonds formidables seraient une inépuisable mine de lyrisme p<5ur fou Victor Hugo, qui songe à s'en reveiller, le poète par excellenco do l'antithèse,, qui no chantait lo pauvre quo pour exalter le riche et le riche que pour diviniser le pauvre. La cordonnerie connaît enfin les prix grandiloquents ! Dans telle rue voisine des galeries Saint-Hubert, à 1' étalage où je m'arrête pour me donner le petit frisson tragieo-comique, ligure une paire do chaussures do damo. Elle est faite d'un rien : à la pointe, un bout de cuir large comme le pouce ; une semelle fine comme 10 carton aune boîte de dragées de baptême, un Uilon, comme tous les talons, et pour le reste tout est tissu, peut-être excellent, mais enfin tissu tout de même 11 est vrai qu'aujourd'hui tous les tissus sont d'or ; on dira dans les contes de fées du temps de la guerre, pour symboliser les plus heureuses vies : des jours tissés^ de laine et de coton î Donc, en disant tissu, 11 ne faut pas oublier que le tablier noir de l'écolière coûte aujourd'hui 60 francs et le costume classique du chauffeur de locomotive et du mécanicien, blouse et pantalon de toile bleue, 40 francs. Et plus à trouver un morceau pour lee réparations 1 disent les ouvriers. Mais revenons-en à nôtre chaussure. Ce n'est pas même une bottine, ce n'est qu'un soulier ; le vendeur n'est pas un chausseur, mais un fabricant à la centaine ; le soulier n'est pas pour le pied d'une élégante, mais pour une ucrQtjc„ blonde et bien pommadée de Ta rue Haute® Eh l bien, tel quel : 125 francs ! . Cette cho&e vulgaire pour ce prix rare» voilà du comique à la Shakespeare ! C'est suggestif com^o lo crAne d'Yorick sur lequel Hamlet philosophait. Je monologuo à mon tour "sur ceci : Peu^on admettro que, # malgré tout son génie, malgré vingt siècles de christianisme et plus de cent mille ans d'industrie, l'humanité — et les plus jolies femmes i>"cc elle — en serait réduite a courir pieds nus, n'était le bœuf ? Fst-co vrai r1 Défaut de génie de l'humaine caboche ? Et dire quo M. Poincaré, de l'Académie Française, dans uno récente séanoe de la classe dos sciences, a félicité lee savants de leurs découvortos ! Progrès, compliments, et noua allons noue voir nu-pieds f Toutes les forces de la civilisation travaillent pour la guerre avec une abnégation digno d'une cause moins préhistorique. La civilisation ? Grattez un peu, et toute l'humanité, depuis ceux qui n'ont jamais fréquenté l'école jusqu'à ceux du cénacle ds3 quaranto fauteuils, sont, h plein ne*, la cavoruo 1 » • • En Belgique, où no sévit pas l'industrie de guorre, on aurait eu le temps de s'ap-pïiquer à quelque chose d'utile, un succé-d*:;é... La crise du cuir est générale, nous a-t-on fait observer. Il ne faudrait donc pas accuser nos sociétés chimiques et physiaues belges d'avoir manqué A leur devoir industriel plus que lus autîee. Mémo lea pays oû l'on ne s'est pas eroi»é les bras un seul instant n'ont rien trou\é. Lo cuir est uio-nooolo de la vache et du bo»uî. Et le cuir de porc ? L'animal ne manque pas absolument. Ce*t un cirir épai», d'une belle couleur fau^e, à grands pores. Serait-il impropre? Je poseède une malle centenaire, recouverte de cuir de sanglier, aveo le crin noîr, et malgré les ans V»t les voyages elle n'a pas sa pareille. On fait d'admirables reliures en peau do ' truie. Vous deinondoz dans quoi donc l'on enfermerait dorénavant les jambons et les quartiers de lard si bien clos dans leur solide ot dorés Culotte naturelle ? Mais on pourrait peut-être leur trouver uno autre cnlotto l Scandalisés par 2é0 francs demandés pour une bonne paire de bottines d'homme, des gens qui ont du foin dans leurs bottes do l'an dernior ont juré, par bois et bal au, qu'ils n'en passeraient jamais par les fuun-ches des cordonniers ! Un membre émlnent du personnel enseignant ae propose, dit-on, do taire un jour une entrée sensationnelle dans l'un des établissements dépendant do sa haute direction, Son t»as bruyant sera un peu lourd et attirera 1 aiientkm. C'est lâ-dessus qu'il compte pour attaquer un discours do propagande : "Oui, messieurs, j'âl mie les sabots de mon jardinier î etc.* L'exemple venant de haut frapperait peut-être, et lo lendemain l'on n'entendrait plus quo le uclac-clac„ des eabots. Do proche en procho, un coup d'Etat ! A en croire certains, le cuir aurait, lui aussi, se*> accapareurs. cause en partie du malheur général qui va nous rendre tous pareils aux' ânes, lesquels, dit-on, périssent par les pieds. Mais — quel bonheur ! — des prophètes nous promettent pour bientôt du cuir de Russie ! Pourquoi n'en serait-il pas de cet article comme actuellement., pour le thé et le caviar qui, depuis l'armistice, ont baissé de prix en Hollande ? Jours do Cocagne, quand reviendçez-voiîs V a * Ce propos gourmand et très anticipé me remet en mémoire une remarque des Parisiens & propos doe petits choi.x do Bruxelles. Vous savez que no3 voisins adorent ce légume délicat et mignon, qui jouissait chez eux de la réputation d'exotisme Indiquée par son nom. Eh ! bien, la détestable guerre aura porté un rude coup A la réputation du polit chou. Les Parisiens, -toujours pleins d'esprit pour nous damer le pion, Se sont dit, ces murs-ci î "* — Tiens, tijeus I ces fameux petits choux do l>ruxellc% \ Comment «donc y eu n t il sti^ tous nos marchés ? Et autant qu'on veut ! gyils venaient réellcmort de feru-xolle^,.^l c'est trop logique. En revanche de leui; bon mot, j'ai aussi une petite histoire PCyfr répondre aux Parisiens, eux qt;i nlmeut jKnt â nous plaisanter sur H contrefaçon. ' Ma graud mère maternelle était Française et pour ello il n'y avait que Jtôltera, sa ville natale, et Paris. Habitant Bruxelles elle allait fou3 les printemps à Paris taire un voyage pour s'approvisionner de bottines pour son anii^e. Une saison, le cordonnier ne put la satisfaire. Dés quo ma grand-mère eut fait sou entrée aunueUe clans le magasin, elle crut s'évanouir, elie, la passionnée des articles de Pari-», quand le commerçant lui dit : — Vous arrivoz an peu tôt, Madame. Nous n'avons pas encore reçu les chaussures de Lierre., RltY HYST.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes