La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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15 december 1917
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s.n. 1917, 15 December. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 28 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/n00zp3xf10/
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Sarnsîî 15 Décembre 1917 JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : 15 Centimes 4a PRIX 0Ê9 ABONNEMENTS 8 môis (janvier, février, mars), fr. 11.40; 2 mois (janv., fév.), fi*. 7.60; 1 mois (janv.), fr. 3.80. i.Les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes. — Les réclamations concernant les abonnements doivent ftre adressées exclusivement aux bureaux de poste. ADMINISTRATION ET REDACTION: RdntacjsiQ-aux-Hlerbes-PGtagèr&s, 31, BruxeSSos. LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligno, ir. 0.75. — Réclama s avant les annonces, la ligne, ir. 1 t'Z5» — Corps dn journal, la ligne, Ir. 7.60a— Faits divers, la lune, ir. 6.00. — Nécrologie, la ligne, Ir. 3.50. — Coin des Eleveurs, la ligne, ir. "S .60. Bureaux do 9 à 17 heures. Direction et AdministfâÏÏonTft°Jg i?,Vàf?ù-rai J03 fifiORESSÉE, DIRECTEUR iiw m h mi ■ iiiii a m ii ■ i mu iini'n— li ar¥Mirtfii ""i~m LI GUERRE ; 1,230° j@u? de guerre ;/jj Œtien à signaler. <fr Poursuites contre M. Caillaux Paria, 12 déeembro : La lettre du gouverneur militaire de Paris 'demandant à la Chambre de suspendre l'immunité parlementaire de M. Caillaux est conçue comme suit : — Les instructions ouvertes par les tribunaux civils et militaires ont fait décou- ...vrir chez presque tous les inculpés un grand îiombro de lettres de M. Joseph Caillaux Qui no laissent aucun doute sur ses relations avec eux. L'examen de cette correspondance a nécessairement attiré l'attention de la justice. Il est déjà grave pour un homme d'Etat de l'importance de M. Cail-. laux, qui a occupé les plus hauts postes de l'Etat, a eu l'honneur de diriger la politique de son pays et s'aîfiehe volontiers comme chef d un grand parti, d'entretenir (les relations étroites et intimes avec des aventuriers tant français qu'étrangers qui, par leurs actes, leurs tendances et leurs manifestations, devaient, depuis le début do la guerre, paraître suspects même aux gens les moins bien informés. Certes, on com-prond qu'il - puisse arriver qu'un homme politique en vue noue de3 relations passagères PYCC quelqu'un dont il no connaît pas le passé et qui, abusant de sa confiance, se 'sert do son nom et de son influence pour risquer I03 pires aventures. Mais une pareille faiblesse, lorsqu'elle dure depuis des ' années et qu'elle entraîne l'homme d'Etat à commettre des actes * regrettables et compromettants, devient un danger public. Même dans le cas où. M. Caillaux serait à mémo de prouver qu'il ignorait la position exacte des gens avec qui il est entré en relations lorsqu'il les a nouées, il faudra qu'il explique pourquoi il ne les a pas rompues lorsqu'il a appris à connaître les gens qu'il avait imprudemment' honorés de son intimité malgré les avertissements de tout genre qui ne lui ont pas manqué. La correspondance saisie au cours de l'instruction Ouverte contro Bolo aggrave particulièrement son cas. Dans plusieurs des lettres qu'il a écrites à Bolo entre le 1er mai et le 26 juillet 1917, M. Caillaux l'invite à lui faire visite pour* discuter avec lut diverses affaires qu il dit. ne pouvoi? lui communiquer par lettre... Cet 'échange de lettres a continué avec la même allure, même après que Bolo eût été inculpé de haute trahison. M. Caillaux marque à l'accusé la même bienveillance dans des lettres qui témoignent qu'ils avaient, des affaires communes dont ils ne pouvaient s'entretenir que sur un ton confidentiel ët prudent très suffisant pour les rendre suspectes. Le 5 août 1917, quelques jours avant l'arrestation de Bolo, M. Caillaux lui écrit en-coro pour lui dire qu'il est indispensable do ..faire cesser la campagne qu'on mène contre lui.» Le gouverneur de Paris, parlant ensuite des relations de M. Caillaux avec M. Àl-ruereyda, à qui l'ancien ministre a gardé une certaine gratitude pour les services, d'ailleurs payes, qu'il lui avait rendus lors de son procès : — A la rigueur, dit-il, cela se peut concevoir, mais comment son patriotisme ne s'est-il pas révolté lorsque le Bonnet Rouge„ a commencé on 1915 la détestable campagne ^défaitiste qui faisait déjà prévoir sa haute !, trahison ultérieure ? La correspondance saisie continue toute l'année 1916 jusqu'à fl'heure de l'intervention de la justice on k917. M. Caillaux, loin de désapprouver la ; campagne de M. Almereyda, le félicite de ses ^articles et lui dit qu'il regrette qu'il n'ait pu envoyer à tous les députés^ et sé-• nateurs deux de ces articles, supprimés^ sans laucun doute par la censure. \Le 27 juillet 11915, M. Caillaux le félicite de son article : : "Ces Anglais.Le 6 août suivant,^ il lui transmet une lettre dans laquelle l'un de ses correspondants ordinaires parle de la ; réconciliation de la maison de Cobourg avec }Rome, qu'il estime être un fait important, et où il précise le sens dans lequel devrait être modifiée notre politique dans les Balkans.,, ' * ' L'acte d'accusation ajoute que les sympathies do M. Caillaux s'étendaient d'ailleurs à. tout l'entourage d'Almerej7da. On avait cru tout d'abord qu'il n'y fallait voir quo des imprudences regrettables, mais un fait nouveau les a fait apparaître sous un jour plus grave. Le gouverneur militaire rappelle l'affaire Cavallini. Cavallini avait été présenté à M. Caillaux par MM- Loustalot et Comby. Quelques jours plus tard, Comby et Loustalot étaient reçus à Lausanne par Cavallini et obtenaient par son entremise une au-dience du Khédive, auquel ils prétendent qu'ils venaient proposer un moyen de séparer la Turquie de la coalition austro-allemande. Vers la même époque, M. Caillaux, muni d'un passeport libellé au nom de José Eonouard, allait retrouver Cavallini à Rome. Ce voyage donne matière à réfléchir au point qu'il n'est pas possible d passer outre. Paris, 13 décembre : De l'Agence Ilavas : — A la demande en autorisation de poursuites contre M. Caillaux sont joints dos documents d'authenticité certaine qui se trouvaient dans les archives du ministère des affaires étrangères. De ces documents, il résulte que M. Caillaux est, en décembre 1916, entré en relations à Rome avec des personnalités suspectes à tous les points de vue, non seulement à cause de leur passé, mais encore parce qu'elles affichaient ouvertement des opinions neutres alors que leurs sentiments germanophiles étaient notoires. Ces sentiments les faisaient, dès ce moment-là, soupçonner do travailler au profit de l'Autriche et de l'Allemagne : ce soupçon a du reste été entièrement confirmé par la suite, puisque trois d'entre eux ont été arrêtés comme complices de Cavallini, D'autres faits plus graves ont été révélés à l'égard des conversations que M. Caillaux jenait à Rome. Il n'hésitait pas, même en présence de gens influents, à faire une propagande criminelle, assurait que le ministère Briand était à la veille de tomber et qu'il serait probablement remplacé par -un ministère Clemenceau, qui ne ferait que renforcer la volonté de continuer la guerre, mais Que la France, promptement épuisée par ce nouvel effort militaire, ne pourrait la prolonger au delà du printemps 1917 ; qu'à Ce moment-là, lui, Caillaux, reprendrait le pouvoir et signerait la paix ; que l'Italie devait donc s'apprêter à conclure une paix éêparée avec 1 Allemagne et que le monde «erait étonné des avantages que l'Allemagne consentirait à l'Italie et à la France, tous les frais de la guerre devant être supportés par la Russie et les Etats des Balkans ; 0ue la Serbie devait disparaître et que ce . ne serait que justice ; que la Roumanie disparaîtrait aussi ef que c'était un malheur, mais inévitable ; qu'enfin — cette conclusion suffit à elle seule à caractériser la gravité 'du cas et dévoile nettement le but poursuivi par M. _ Caillaux — aussitôt que la paix serait signée, la France ferait alliance aveo Tllalie, l'Allemagne et l'Espagne contro la - [Russie et l'Angleterre, qui sont leurs véritables ennemies. L'exposé des motifs do la demande de poursuites souligne l'émotion profonde que ces discours produisaient dans les milieux politiques, diplomatiques et militaires italiens et dans les ambassades de •Rome. On s'y est demandé s'il n'y avait pas lieu de prendre une mesure brutale et d'ezpulser M. Caillaux. Les ambassadeurs d'Angleterre ot de Russie ont avisé leurs, gouvernements. Les ministres de Roumanie et de Serbie ont poussé des cris d'alarme et la censure a du supprimer les violentes protestations de la presse. La demande d'autorisation de poursuites conclut ainsi : — De l'onsemble des faits exposés résultent des motifa fondés do soupçonner Joseph Caillaux d'avoir fait, au cours de la présente guerre, une propagande tendant à dissoudre notre alliance pendant que des opérations militaires étaient engagées* et d'avoir favorisé le succès des armes ennemies, crimes que la justice doit poursuivre en vertu des articles 76, 77, 78 et 79 du Code pénal. „ t * Paris, 13 décembre : M. Caillaux a fait, à la séance de la Chambre de mercredi après-midi, la déclaration suivante : — J'aurai bientôt l'occasion de faire table rase de : cet amas de bavardages complètement dénués de fondement. J'exposerai clairement. la politique que j'ai suivie avant et pendant la guerre. Le président du Conseil n'étant pas à son banc, je prie ses collè- fues do lui dire quo je le rencontrerai ientôt. „ La gauche a accueilli les déclarations de M. Caillaux avec une approbation bruyante, tandis que la majorité gardait un silence impressionnant. Dans la prosso, la nouvelle affaire Caillaux fait passer les événements de guerre è l'arrièrç-plan ; le texte des actes d'accusation remplit de nombreuses colonnes des journaux. ♦ * » Paris, 13 décembre : De l'Agence Ilavas : — La nomination de la commission parlementaire dans l'affaire Caillaux-Loustalot a provoqué une longue^ discussion, qui laisse l'impression que les députés sont en majorité disposés à autoriser les poursuites. M. Clemenceau a fait savoir à la commission qu'il lui fera vendredi matin une communication au sujet des poursuites : ce n'osl qu'ensuite qu'elle entendra MM. Loustalot el Caillaux. 3 Les événements de Russie Déclarations de M. Buchanan Berlin, 11 déeembro. — Voici, d'après l'Agenc.i Reuter, le texte des déclarations faites par M. Bu chanan, ambassadeur d'Angleterre à Pétrograd, au: délégués de la presse russe : — Nous n'éprouvons envers los Russes aucui sentiment d'inimitié et II n'y a rien de vrai dans les informations qui tendent à faire croire qu'ai cas où la Russie viendrait à conclure une paix sé parée,noua penserions 1 à phâtier la Russie ou à pren dre vis-à:vi8 d'elle des mesures çoarcitives quel conques." Lo fait que le Conseil des commissaire-du peuple a outamé des pourparlers avec l'entera sans en avoir au préalable délibéré avec les Alliés constitue une rupture des accords signés en sep tembro 1914. Nous pouvons nous en plaindre l juste titre. Nous no pouvons admettre un seu' instant quo le traité conclu avec le gouvernemen autocrate n'ait pas force de loi au regard du gou vernement démocratique qui lui a succédé. Parei principe, une fois admis, compromettrait en eîfe la valeur de tous les accords internationaux. Ce pendant, tout en repoussant la nouvelle doctrim que l'on voudrait faire triompher, nous n'q'nten dons pas forcer un allié qui ne veut pas rester i nos côtés, à nous continuer, en faisant valoir no: droits contractuels, son gide. Le gouvernement an glais, do même que la démocratie russe, désire uni paix démocratique. Les membres du Çonsei des commissaires du peuple so trompent s'ils croien pouvoir assurer celto paix en exigeant un armis tico immédiat qui serait suivi d'un accord. A l'ei contre de cette théorie, les Alliés désirent tout d'à bord arriver à un accord général, conforme à leur buts déclarés, et voir ensuite s'il y a possibilit< de conclure un armistice. Or, jasqu'à présent, -au cun homme d'Etat allemand n'a prononcé une pa rôle de laquelle on puisse conclure que les idéaL de la démocratie russe ëoit partagés par l'Em pereur allemand ou le gouvernement allemand. Il en résulte que les négociations relatives à Ui armistice sont engagées non pas avec le peuple al lemand, mais bien avec l'autocratie allemande. Est il vraisemblable que l'empereur Guillaume, lorsqu'i sera certain quo l'armée russe a cessé d'existe: en tant qu'unité de combat, signera une paix dé mocratique durable telle que la désire le peupli russe ? La paix qu'il projette est uno paix impê rialiste allemande. Si les Alliés ne peuvent envoyé: des délégués pour participer aux négociations re latives à un armistice, ils sont cependant disposés aussitôt qu'un gouvernement durable réflétant U volonté du peuple russe tout entier aura été con stitué, à examiner avec ce gouvernement les but: de guerre et à discuter avec lui les condition, éventuelles d'une paix juste ot durable. Jusqu'à c moment-là, ils donneront à la Russie le secours L plus officaco en retenant les formidables armées al lemandes sur leur front. > M. Buchanan a rappelé ensuite que sans la flott britannique et les armées britanniques, la Russi serait dès aujourd'hui la vassale de l'Allemagne et que l'autocratie régnerait en Europe. — Si, a-t-il dit, nous nous étions abstenus, i n'y aurait pas eu de révolution et pas do liberti pour le peuple russe. > Il a ajouté ensuite : — C'est un fait que pas un jour ne se pass sans que la presse russe dépendant du gouverne mçat actuel ne se livre à d'inexcusables attaque, contre la Grande-Bretagne. > * * * Commentant le3 déclarations do M. Buchanan l'Agence Wolff écrit : — L'Entente estime prudent, comme on voit, d faire à mauvaise fortune bon visage, et feint d' souscrire, pour obéir aux lois de la fidélité à se alliances, à toutes les libertés quo prennent ses al liés russes. En reconnaissant que le gouvernemei russe actuel puise sa force dans l'énergie qu'i consacre à faire triompher l'idée de la paix, elle i changé d'orientation on espérant que, le vent ve nant à tourner,, elle pourrait affaiblir l'influence di gouvernement russe et le remplacer le cas échéan pa» un autre qui lui serait plus dévoué. La ma noeuvro est cousue de fil blanc et il faut espère: qu'elle ne réussira ni à .enrayer lo mouvement qu s'est dessiné en Russie en faveur de la paix, ni i l'asservir aux intérêts do l*Entente. Quant à la suspicion jetée sur les autorités res ponsables allemandes en disant qu'elles sont oppo sées à la réalisation des conditions do paix russes il suffit do rappeler le discours dans lequel le Chancc lier a expressément déclaré que les principes proclamé par le gouvernement russe ne constituaient pas ui obstacle à la conclusion de la paix. > * * » Londres, 13 décembre : Cto mande de Pétrograd à I'Agono Reuter : — Le général Kaledlnô annonça qu1 plusieurs navires de guerre de la me Noire sont arrivés à Taganrog et ont dé barqué des troupes malgré la r-'sdstanO des cosaques, qui sont partis alors ver: l'embouchure du Don pour se rendre de h à Itostof. *% Londres, 13 décembre : On mande de Pétrograd à l'Agence Reu ter : — Un radiotélégrammo de Rostiof an nonce que Kaledine assiège la ville Le troupes maximal! stes sont appuyées par le canons die la flotte de la mer Noire. Prè de Belgorod, le violent combat continue Les deux partis subissent de forte3 pertes Pôtrogràd!, 13 décembre : Un décret, quiij feutre unmddiUtaimejnfc et vigueur, ordonne l'arrestation des ciheft militaires et civils contre-révolutionnaires, qui seront déféras aux tribunaux révolution uairos. En outre, le gouvernement maxime liste a invité les soviets à ©urved&er menées des cadets ayee les généraux Kalé diue et Kormlof. * * * Pétrograd, 14 décembre^: — La ,,Prav$a," déclare que les intérêts vi &iLx de la Russie exigent que la paix soi ooncluû aYen l5ennemi, que lésa Alliîa 5 participent ou non, pour le mois de janvier au plus tard. * * * Berlin, 14 décembre t D'après le ,,Lokal Anzeigefc", M. Trofczk aurait adressé aux gouvernements de l'En tente une espèce d'ultimatum lcui ûonnan Jusqu'au 12 décembre pour se prononcer ei faveur du programme de paix des bolche vistes. Lo ,,Temps" dit à ce propos qu les Alliés no répondront évidemment pas étant résolus à attendre que le pajye ai un gouvernement régulier nommé par ut/ Assemblée constituante régulière. * & Londres, 13 d^embre : On mande de Pétrograd à l'Agença Poeuter; — Les commissaires du peuple ont adress* un appel : uAuix Cosaques, no® frères !" Ils leur promettant* une vie libre et heu reuse, leur ex£>osent -que les généraux 11'on pas plus de droits que les simples soldat» les engagent à se rallier au nouveau gou, vernement du peuple et à constituer cte Conseils de cosaques, qui inommeicont de délégués. Les commissaires du peuple fon ressortir que de nombreux cosaques ne po» sèdent que quatre'ou cinq déciaitines de ter rain et que i® Conseil des ouvriers et de soldats e-t disposé à partager entre eux les grandes propretés foncières. L'appel _ fai prévoir un armistice immédiat et une pai: prochaïno et fait remarquer que, grâce au: efforts des commissaires du peuple!, les hos tilités sont déjà suspendues sur le fron russe. Enfin, il demande aux cosaques dj ai rôter et d'à livrer au bovie# les ^énéraù Ka-leàâne et Komilof, qui seront déférés a tribunal révolutionnaire. • Pétrograd* 14, décembre* : D'après la ,,Novoja Ohisni", M. E< rCnski t'ait partie du gouvernement sibérie ! en qualité (ê ministre des flinances. Le pr< inier aeiie du nouveau gouvernement slftx rien a été d'interdire l'exportation du W vers la Russie. • ♦ * Londres, 13 décembre t Lo rjMornïng^ Post" apprend de' Pétrc grad que la fcèssion dis l'Assemblée nalic nale, qui aurait dû commencer le 12 d< cembre» ne sera que de courte durée. Apré 'liquidation de la question de l'armistice 1 de la paix, l'Assemblée nationale ajournée Jusqu'au moment de la dAmobil sation dé l'armée ; ce n'est) qu'après oel qu'elle décidera de la forme cfea gouverna ment à donner à la Russie ot sur les loi fondamentales de l'Etat. • * Paris, Il décembre : On mande de Pétrograd çiue l'As^embl-' constituante russe s'est rtaie mardi après midi, à 2 heures, dans la salle d'os séancc du Comité révolutionnaire. |. , | * • * Vienne, 13 décembre : La nouvelle parvenue |cle Copenhague ai non^ant la démobilisation des a-rmecs ru* s63 est inexacte. Ce qui est vrai, 0 est qu le Conseil des commissafiires du peuple décidé, il y a quelques semaines déjà, ] renvoi On congé illlimité de trois, voii m&ne de quatre des classes los plus ar ciennes, mais depuis lors aucune me®ui n'a plus, pour autant que l'on sache, (A prise en vue d'une nouvelle réduction d* effectifs. D'autre part, le bruit de la nominatlo du général Teherbatchef au poste de gén< ralissime rufis© et la mission qu'on a pi^ tendu lui avoir été donnée d'ouvrir des n< gociations de paix attend toujours une coi firmation. • <> ♦ * Copenhague, 18 décembre : M. Francis, ambassadeur des Etalsv-Un: en Russie,\ a conseillé à tous les Su je américains de quitter Pétrograd. « * Pétrograd, 13 décembre : Les cadef-5 ont organisé hier devant Palais de lauridè une manifestation à 1; quelle ont pria part plusieurs milliers i personne». Une trentaine do manifeistan' ont pénétré dans le palais et s'y sont i] tronisés en qualité de membres de l'Assen bl'e constituante. L'Agence T èlêgraphiqi traite cet incident de peu sérieux et ue r dicule. * * « ( Londres, 13 décembre : On mande d'Helsingfors au ,;,Mornîn 1 Post" : 1 — La Diètje de Finlande a votié la pr< position du gouvernement déclarant que 1 j Finlande n'est plus en guerre et qu'elle ol - servera désormais la , neutralité à l'égai ; dés deux groupes de belligérants. «1 * « Paris, 13 décembre : # Contrairement à leurs informations ant< } rieures, les correspondants à Pétrograd d{ 3 journaux français télégraphient aujo-urd'hu 5 qu'il n'est pas exact que la Russie mér dlonale ee tourne sérieusement contre 1* t maxiuialistes. La soif do paix est généra] 1 oian? le pays-1t Paris, 13 décembre : » journaux annoncent que le Turkests et la région de l'Amour ont déclaré lea indépendance. 1 * * * 1 Stockholm, 14 décembre r On mande d'IIaparanda qu'à KieF corps des cosaques du siidkouê^t a formé r gouvernement, présidé par l'ancien memb; de la Douma Kha-rlamof. Ce gouvernera ei s a l'intention de publier une proclamatic l politique. Cette proclamation sera élabor d'accord aveo la Rada oukrainienne. 1 L'offensive ausfro-aileinandg en Itali i ———-: Berne, 14 décembre : Les journaux apprennent que Santa-M* î ria-dlell-Carminé, la célébré égalisa des Ca: > mciites à Florence, a été réquisitionnée ,ps t les autorités militaires. * ♦ * Lausanne, 14 décembre : La ,,Gazette de Lausanne'' apprend d . Modiane que, dans la nuit de mercredi, u effroyable accilont ce chemin de fer s'e< ■ produit dans un tunnel prés de Modane. U; î train bondé de permissionnaires français > déraillé. Les débris du train ont pris fei j On parle do 800 à 900 morts. On croit e . trouver en présence d'un acta do eabotag< * • » * Rome, 13 décembre j Les dattes de guerre de l'Italie s'éL vaient le 30 septembre 1917 à près c 26 milliards de lire ; elles atteignent vra semblablement 30 milliards actuellement, < qui porte à 45 milliards de lir© la dette t< taie de l'Italie, qui s'élevait à 15 milliard de lire au début do la guerre. La fortiui nationale de l'Italie cs>t évaluée dja 75 80 milliards de liro. * ♦ * Lugano, 14 décembre : 1/Univers^ de Padoue a transféré pr< ; visoirement ses eiours à raison de la sit,uî ■ |_tion militaire. Le Sénat universitaire e'ii . stallera à Pise, tandis que les professeur donneront leurs cours dans plusieurs au&as universités. * . * * 1 Paris, 13 déceimbrr : i On mande de Rome au nMatin" 1 i — On dit que de nouvelles arr^îai^osoa I sensationnelles qui se rapportent à 1 affaira Cavallini sont imminentes. 3 * t La guerre navale EDaugaSund!, 13 décembre t Hier, à l'ouest d;Utsire, on a ent^Snda 1 pendant pluMeurs heures le bruit d'un® ca- 1 5 nénnade. A Brande&und, eutra Haugeaund 1 et Bergenj, un contre-torpilleur anglais est 1 arrivé gravement avarié. Les détails rnanr t quent encore. , * * * ] Lisbonne, 14 décembre : j U!n sous-marin allemand a bombardé Fun» 3 chai et y a lancé une quarantaine c!e gro-, nades. Plusieurs maisona ont été détruite» et il y a eu des morts et des blessés. Des navires de patrouille ont poursuivi le soua-| marin, qui s'est échappé, ! EN AMÉRIQUE V — New-York, 13 décembre : 6 On mande de Washington au ,,New-<Yo!ifc Times'' : 5 Tenant compta des exigences de la guerre a mondiale, le gouvernement des Etate-Unia, d'accord aveo les puissances de l'Entente et les pay$ neutres, a Pintenliion d'adopter 1 or et l'argent comme étalon monétaira poyr ^ les transactions internaifiionalos. a ♦ ♦ * - Halifax, 13 décembre : ^ On annonce officiellement que 1,225 per-^ aonnes ont été tuées par l'explosion» En outre, 400 personnes ont disparu. * * • im Londres, 13 décembre : On mande de Naw^York à l'Ag'ence £ Reuter que la. Chambre des représentants A de Cuba a voté la déclaration de l'état de ^ guerre entre Guba et PAutriche-Hon'griô. 'i DÉPÊCHES DIVERSES 3 IBerlin^ 13 dj jcemhie : Une dépêche Reuter apporte le letxtfi delà répons©, faits. à la Chambre des Communes, par M. iBaltbur à un député qui lui avait 0 uémandô si le gouvernement britannique "" avait repu des offres de paix des Puissances 3 Centrales et si le gouvernement pouvait à ca sujet faire une déclaration. — Les commissaires du peuple à Pétrou grad ayant, a dit M. Balfour,, jugti bon d® " faire connaître un rapport conÛuientîiel du chargé d affaires russe à Londres, rien ne c s'oppose à ce que l'on sache que le a ^ou\'ernement de Sa Majesté britannique a e ctâ avisé en septembre 1917, par PAilema-c gne et à, l'intervention d© diplomates neu-très, que le gouvernement allemand ferait 8 volontiers au gouvernement britannique une à communication au sujet de la paix. Le gou-3 vernement, Ijritannique a répondu quil était disposé à j accueillir la comim'unica'fcion . que a >& gouvern-emeot allemand; manifestait le dlôair u c[e lui transmettre, et à en délibérer avec u ses alliés. Lo gouvernement britannique a mis alors les gouvernements français, ifca-lien, japonais et américa.in au courant de cette proposition et leur a fait connaître la réponse qu'il y avait faite. Les choses en sont restées là et nous n'avons plus re^u aucune communication officielle concernant 3 cette affaire." L'Agence Wolff fait à ce sujet cette remarque : , — Au début du mois de septembre,le gou- 6 vernement allemand a iO£,u, par le canal J" d'une puissance neutre, une demande d0 caractère diplomatique tendant à faire dé-' 3 terminer les buts de guerre poursuivis par > l'Allemagne. La communication do cette puis- - sance neutre était' telle que, sur la base des usages internationaux, la cer'it.'Me s'impo- L" sait que cette demande, transmise par une puissance neutre, se faisait au su et d'accord aveo le gouvernement britannique. On pouvait croire en outre, avec la plus grande S vraisemblance, que le gouvernement anglais avait tenu ses alliés au courant de ces dé-marches et qu'il avait, obternu d'eux, du a moins des plus importants d'entre, euix, un ^ plein assentiment. Le gouvernement allemand ^ étant en principe disposé à répondre à la question posée, pouvait faire cette _ réponse soit par voie directe., soit par voie indirecte. Une réponse indirecte offrait cet in-convénient radical que le point de vue aile-? mand unilatéralement exposé engagerait de } même unilatéralement, vis-à^vis do la polL l" tique allemande et sans aucune garantie en s ce qui concerne la position prise par la 0 partie adverse, la puissance neutre qui avait servi d'intermédiaire en l'occurrence. Il Apparut dès lors qu'il était plus opportun de faire parvenir directement, par un homme ^ de confiance, une réponse verbale à la de-ir mande. Les événements qui se sont produits depuis ont cependant amené 1© gouvernement allemand1 à se convaincre que, du côte de nos ennemis, aucune disposition n'avait 's été prise pour rendre possible une réponse II de ce genre* Le gouvernement allemand n'a ?e du reste eu connaissance di3 l'intention prêtée au gouvernement allemand par M.Bal-11 four quo par les déclarations môme? de '6 M. Balfour. Aucune autre démarche n'a été faite à ce propos par le gouvernement allemand.* ft * * * d Londres, 13 décembre : A la Chambre des Communes, M. Bo-nar Law, relevant la rumeur que les Alle-mands projeteraient une attaque contre Sa-v Ionique, a déclaré que les Anglais sont sur ,r leurs garde3 et que le roi Constantin ne rentrera pas victorieux en Grèce. Parlant de l'offensive britannique près de Cambrai, M. Bonor Law a affirmé que le maréchal e Haig n'avait pas eu l'intention de percer ^ le front allemand, it* * * • 1 Londres, 13 décambre : a M. King ayant demandé à la. .Chambre l. des Communes si les Alliés persistaient û d'ans leur volonté de ne violer, ni pendant j. ni après la guerre, l'intégrité territoriale, les droits fluviaux et les possessions coloniales des Pays-Bas, lord Robert Ceoil a i- répondu qui ni' pour maintenant ni pour [0 l'avenir n'exista la moindre intention de i- causer un préjudice quelconque à l'ind%>en-e dance de La Hollande et de sas possessions. >- Le projet d'ouverture de crédits étant [s venu en discussion, le m&me M. King a jq soulevé, par ses critiques oontre certains à chapitres du budget des affaires étrangères, de violentes protestations, mais a paru ne pas s'en préoccuper, si bien que lord Robert Ceoil a proposé à la Chambra de >- tenir une séance secrète. La huis clos a été u aussitôt dùcidé, mais il n'a duré que peu l-l^da tempa. COMMUNIQUÉS OFFICiELS Coiamuaiquéî de» Puissances Centrale». Barliiï, 11 décembre.— Oïfoial cto ce midi : Théâtra de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-maréchai prince héritier Etupipreclit de Bavière : En Flandre, la canonnade a été violente fllam peu de secteurs seulement. A refit de Bulleoourt, las Anglais ont iherohé à reconqjuérir les tranohées qu'ils >nt perdues; ils ont été repoussêa et ont jubtj dai pertefl sanglantes. A cei endroit, îouime aussi au cours d'une attaque prononcée par nos troupes au sud de Pron-Tiile, des prisonniers sont restes entre nos nains. Au sud de Saint-Quentin, nous avons infligé Cb fortes pCi*tes à l'ennemi ^ar ^e violente* attaques de lance-mines. Armées du prinoe héritier allemand • Une attaque d© reconnaissance allemande nous a valu des prisonniers au nord-est de Craonne. Arm^e* du feld-maréchal duc Albrechi de Wiutemberg ï Au nord de Saint-Mihiel, au nord eft à L'est do Nancy, ainsi que près du Hart-manneweilerkox^, l'artillerie française a ®*é plu» active. Théâtre de la guerre à l'Es*. L^ négociations pour la conclusion d'un Etrinisfciea continuent. Front macédonien. Riga de pajtioulier à signaler. Front italien. Entre 1* Brouta et le Piave, de peUte® opératious ont amené sur certain* pomi» de violents duels d'artillerie» * * * Bfidin», 13 décembre. OMoiei î Conformément aux conventions, la ueiie. gation rusâe chargée de poursuivre les né-s-ooiations pour la conclusion d'un armistice est arrivée le 12 décembre à Brest* Litovsk. La pmnlièra séance plénièpa a lieu le 13 décembre dans la matinée. • •• Beîrlin, 14 décembre. Officiel : Tandis qu« nos navires attaquaient _ lo trafio marchand au large de la côte orientale de l'Angleterre, des forces navales légères allemandes, commandées par îe oapi-tai-aie-11 eutenaait Hans Kolbe, ont de nouveau attaqué le 12 décembre le trafio que les convois effectuent entra Bergen et les îlea Shetland. Un convoi composé de six vapeurs 'jaugeant au total 8,000 tonnes brut — parmi lesquels un vapeur anglais armé, ain^i que le contre-torpilleur „Par-fcridge" eâ quatre na.vires aimés — a été anéanti au cours du combat. En outre, lo contre-torpilleur anglais ,,Peliew" a été avarié j il a réussi à s'enfuir. Nos forces navales sont rentrées sans avoir subi de pertes et ont ramené un grand nombre de prisonniers, parmi lesquels quatre officiers. * • * Berlin, 13 décembre. —* Officiel t Dana la Méditerranée, nos sous-marina ont encore coulé 12 vapeurs et 6 voilier», jaugeant au total plus de 50,000 tonnes. Bien qu'ils étaient puissamment protèges par des contire-torp illeurs et par des navires donnant la chasse aux sous-marins, ainsi que par des chalutiers à vapeur, là plupart de ces vapeurs ont été torpillés en plein convoi. La violente contre-aooion des navires chargés do protéger les convois n'a obtenu de résultat dans aucun cas. Le trafic marIMme vers l'Italie et vers lea théâtres da la guerre dans la Méditerranée orientale a subi de fortes pertes. Il a étfc notamment établi qu'un grand vapeur coulé transportait des troupes eu Italie et que quelques navires se dirigeaient vers Salo-nique. Parmi les navires coulés se trouvaient, en outre, les vapeurs anglais armés „Karana" (5,255 t.), ,,Kohistan'" (4,732 t.) et ^Cvid" (4,195 t.), ainsi qu'un croiseur-auxiliaire armé de huit canons au moins et dont l'équipage a subi des pertes au moment où le navire ooulait. ♦ • * Vieme, 14 décembre. — Officiel d'hier soiîr : Front de l'Est. Suspension d'armes. Les négociation^ en vue de la conclusion d'un armistice sur tous les fronts d'armée russes ont commencé ce matin. Front italien. Dans les montagnes do Vénétie, la neige et le brouillard ont empêché, ce matin, toute activité. Pendant les quatre^ jours de combat pour la possession de la région de la Me-lebba, les troupes du feld-maréchal Conrad ont, d'après les relevés faits jusqu'à présent, amené prisonniers 639 officiers italiens et 16,000 soldats. Le butin se compose de 98 canons, 237 mitrailleuses, 81 lance-mines eb beaucoup d'autre matériel de guerre. Sofia., 12 décembre. >— Officiel : Front macédonien ; Vive oanonnade dans la boucle de la Czerna, dans la r%ion de la Moglena et des deux- 00tés du Vardar. Un de nos groupes d:assaut, ayant pénétré dans les positions ennemies au sud de Gewgheli, en a ramené du butin. Sofia, 13 décembre. — # Officiel : Sur le front en Macédoine, à l'est du la« d'Ochrida, engagements entre patrouillas et violenta canonnade intermittente. Sur la Czervena-Stena, dans la boucla de la C#erna et au sud d3S villages de Stravina et de Gradesnic-a, violente canonnade. A l'e®t du Vardar, dans la valléo de la Strouma, quelques rapides feux roulants s© sont succédé. Nous avons repousisé plusieurs détachements anglais qui tentaient d'attaquer nos détachements de garde près da Kalemdra. Sur la front de la D'obroudscha, pas d'opération à signaler. Berlin, 18 décembre. — Officieux 1 En Flandre, le 12 di'ccmbre l'ennemi_ a plu® vSolemiDiCint bombardé nos positions, établies d&na la région da Dixmude. Entre les chemins c1© fer Boesiqglie-Stadon et Ypircâ-RtauicrM, nos lignes omi éjfé prises par intOtttmittânce Bous un violent feu d'artillerie, qui a aiuesi coittinlué à al vin lo soir, paiticuliikeaient autour de PaSiclvenidaele et au nord de Becelaexe. Noe aviateurs ont bombardé aviec 'tuno efficacité conetufo d<53 inetaila-tions de diejuiu de fer et des campa ennemis 'iabSie prèg d'Yiile^, et de& ba1f«ric& postées au 8ud-ouest de DUniude» ainsi q<vro le1? installation» militoircs de EiinJcCerque, die. Fumes. d'ElvCrcîtin-gou et de PoperiDgh'e. A l'ouest de Qambrai. nos troupes ' d'attaque ont enlevû aux Anglais, à l'oSt de Bullecot^rt, im système do tranchées snr un front d'onv'ron GOO mètres ; elles ont fait prisonniers 6 oflioiCrS et 81 soldiats anglûs et eo Sont empar es, sa outre, da 4 mitrailleuses et de 3 lance.min.es. Sur le front de, Cambrai, lo 13 d eembre, c'» puis 6 heures du ma/tin une violente canonnade s'es* dévaloppèe ; elle s'est aussi éie idnle sur le sectonjr avoisintatit. Sur plusieurs poinfa du fron* irangala à l'Ouest, des opirationa fructueuses nous ont valu des prisonniers 0t du butin> CommMniquéâ des armées alliées Paris, 13 décembre. — Officiel de 3 h. i. Activité moyenne, des deux artilleries sw* l'ea^emble du front. Nous avons rqyonssé un important coup de main tenti par l'ennemi dans le bois des Caurières. ♦ * a Paris, 13 décembre. — Officiel die 11 h. : Activité d'artillerie intermittente en quelques points du front, plus- vivo sur les deux rives de la Meuse. Un coup de main ennemi au eud de Juvincourt a. complètement échoué. Dans la journée du 12, des avions ennemis ont survolé Dunkerque eï ieté des bombes oui n'ont fait aucune victime. x * * * ... Londres, 13 décembre. '— Oiïiciol : Les rapports relatifs au comba.t qui a été livré hier dans les environs de Bulle-court signalent que l'ennemi a prononcé deux attaques à l'aube après avoir exécuté d'importants préparatifs. La première attaqua, débouchant du nord, était dirigée contre nos positions établies immédiatement à l'est de Bullecoiirt, dans la ligne Hindeu-burg ; la seconde, exécutée sur un front plus large, visait dé l'est et du nord-es# le saillant formé par nos tranchées au sudl de Eiencourt, prés de Cagniicourt. Ces deux attaques ont été repoussées, et l'ennemi a subi de fortes pertes. Sur ce dernier iront, une nouvelle attaqua a été doclanchée peu da tops après par l'ennemi," et des détachements allemands on* pénétré dans le saillant de nos lignes. Les qpelques soldats ennemis qui, sur d'autres points, avaient atteint nos tranché onS ébé tués ou faift prisonniers. La comba-s local a sévi tout le xong du jour et jusque tard dans la soirée dans un petit élément da tranchée où l'ennemi a pris pied sans que la situation générale en soit modifié©. La nuit dernière, nous avons repoussé un détachement d'attaque ennemi au sud-ouest do La Bass.'e et infligé des pertes aux Allemands. A l'est de Ziliebeket, aa cours d'engagements entre patrouilles, nou* avons tait quelques prisonniers. « • * Eome, 13 décembre. — Olficiel : Hier, à l'aube, la canonnade est releva-nue très violente de part et d'autre eutr<3 la Brouta et le Piave. Dans la matinée^ une contre-attaque prononcée par no» troupes dans le secteur du col Beretta nous a permis do nous emparer dfuna grands partie des tranchées que nous n'avions pa3 réussi à reconquérir la veille. Nous avouai fait prisonniers 1 officier et 58 soldats. Dans le val Calcino, nous avons re-, poussé d'une maniira sanglante deux attaque» ennemies acharnas. Vers midi, l'ennemi a repris ses puist-santes attaques à l'est de, la Brenta. La, combat a été acharnâ itoute l'après-midi dans les vallées qui descendent vers la Brenta des versants septentrionaux du col Caprillo, du col do Berebta et du monta Salome. La nuit, sous l'influence des pertes sîrietises qu'il a subies, l'ennemi a cessé lo combat; nous avons fait quelques prisonniers. Vers 8 heures de l'après-midi, une nouvelle ©t forte ati.aque ennemie dirigée dans le val Calcipo contire nos ouvra-ges de défense a échoué. ; Sur le monte Tomba et siir le Piave', près du ponte Friali, violente canonnade intermittente. Dans lo secteur du Monfenera,, nous avons capturé une patrouille ennemie. Dépêches Diverses Amsterdam, 14 décembre ; L« ,,Telegraaf" annonce qua le dirigeable anglais „N° 26" a atterri sans équipage, jeudi matin, à ? heure-, près d Eemnes (30 kilomètres au sud-est d'Amsterdam); l'épave est restée accrochée aux. toits et aux i'ils téléphoniques. Un des membres de l'équipage a (-uté trouvé dans un polder près da Dordrecht. Il raconte que le d'rigeabie était parti d'Angleterre la veille au matin, aveo cinq hommes d'équipage, qu'il s'est égaré dans le brouillard au-dessus du territoire hollandais et s'est rapproché à un certain mo-, ment du sol, ce qui détermina quatre boni- ' mes à sauter à terre. Le dirigeable survola plus tard Dordrecht où le dernier occupant sauta à son tour de la nacelle, profitant c&'un nouveau traînage. De là, le dirigeable gagna la région d'Eemnes. Les quatre an. tiss membres de l'équipagne ont Sé retrouvés au sud-est de Rotterdam. Paris,. 13 décembre : La ,,Victoire" fait prévoir do nouvelles poursuites contre des hommes politique^ connus. On cite un sénateur et uno s ri® de députés et de journalistes. * * * Paris, 13 déeembro : La Commission sénatoriale de l'armée a chargé MM. Lebrisse, Béranger, Michel C01-nély, Casseneuve et Camvin d'inspecter le corps expéditionnaire français en Italie. * ♦ * OBerlin, 13 décembre : Un journal pangermaiii avait demandé aa gouvernement pourquoi M. Schclidemann séjournait en ce moment à Stockholm. LQ ,,Vorwarts" annonce aujourd'hui que M. Scheid'emann a été envoyé à Stockholm par le parti socialiste pour travailler en-faveur de la paix. Lo gouvernement allemand' n'a donc rien à voir dans cette question.» * * Berlin, 13 déeembro : Le J i eu tenant-aviateur Boehme, chef de l'escadrille Boeioko, est tombé au champ dj'honneur après avoir remporté sa vingt-cinquième victoire aérienne. Athènes, 13 décembre : De l'Agence Hellénique : — La nouvelle que la suspension dermes s'étendait au front roumain semble avoir provoqué une grande consternation d'ans les milieux officiels d'Athènes. On craint que la conclusion d'un armistice définitif sur ce front n'cîntrainé les plus- graves _ conséquences, et l'on regrette que lea Alliés réservent toute leur attention à la situation pénible de la Roumanie , et! n'ont que de rares paroles pour la catastrophe dont les événements menacent la dora.nation de M. Venizeilos. On estime que l'armée d'Orient est menacée d'un grave darJ-ger, voire d'une destruction complète, et les partisans do l'Entente craignent que oette situation renforce l'action des pacifistes, ce qui pourrait amener la chute de M. Veniz-elos et réduire à néant tous le» succès qu'il a remportés si péniblement à l'aide des tjroupes alliées et grâce à l'appui des gouvernements des puissances de l'Europe occidentale contro les partisans d'une politique de neutralité et contire la _ majorité du DeUDle.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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