La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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21 februari 1915
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s.n. 1915, 21 Februari. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fb4wh2fs83/
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Diin anche 21 Février .1915, N° 107 Dimanche 21 Février 1915 ---.-ynr- , ■ ■TT-T...-|^ ..w^.uviiai MJm il Ci Iti 1..I IM IJ BP? administration et rédaction j^u0 Montogne-de-ëioo, K, BRUXELLES Bureaiuc : de 10 à 12 et de 15 à 17 heures JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : IO CENTIMES i La petite ligne. . . fr. 0.40 1 Réclame avant les annonces ..... 1 .OO ANNONCES j Corps du journal 4.00 j Faits divers . . 3.CO { Nécrologie .... 4 S.00 LA GUERRE 202m* Jour de guspp® ■ ? Avant de reprendre demain notre analyse quoti-/iiîênne dés faits de gfuerre, nous avons on -cieverr à paai»—-de remercier avec effusion ceux de nos lecteurs qui, s'étant aperçus de notre désarroi «aoral momentané, n'ont pas hésité à nous prodiguer les témoignages de leur sympathie et leurs encouragements. Nous leur en sommes profondément v jeconaaissants. Certains d'entre eux nous ont au- ; torisé à faire de leur lettre tel usage que nous juge- j lions bon, et nous avons été sur le point d'user de cette autorisation. Pourtant, à la réflexion et en tenant compte de la surexcitation des esprits, nous préférons n'en rien faire et garder par devers nous le précieux dossier que nos amis viennent de constituer spontanément. Dossier de lettres signées par des Belges clairvoyants — et courageux — en regard duquel s'effondre lamentablement le maigre , tas de lettres écrites — par qui? — dans l'ombre lâ-£he de l'anonymat. * * » Ceci dit, nous nous bornerons aujourd'hui à placer dans leur .cadre nouveau les opérations engagées Jdans l'est de la Prusse orientale et dans le nord de jfla Pologne,"a"fa suite'des événements d'importance |considérable dont nos lecteurs ont eu connaissance | par les. communiqué officiels. Nous avions naguère montré les Allemands sur 'a , tvice-Gonionz, où une tête de pont protège le p|s-iage de la voie ferrée Lyck-Biallystock. D'Ossftr-wice à Bialystock, il n'y a guère que 60 kilomètres, :t comme cette dernière ville se trouve sur la grafde ligne Varsovie-Vilna-Pétrograd, ~ui constitue» la principale voie de communication des armées r^ses opérant en Pologne, on conçoit l'importance 'qui j'attache à la position fortifiée d'Ossowice, au iSord Je laquelle les belligérants ont été tout récemjpent lux prises. A partir du confluent de la Narew et du @obr, [a ligne fortifiée s'étend _de nouveau sans interruption [e long de la Narew, qui coule vers le sud-euest pour aller se jeter dans la Vistule à Nowo-®eor-jiewsk, forteresse très importante érigée en vijjé de rouvrir Varsovie à l'ouest. La place de Nowo-Georgiewsk, créée en lSOlIpar Napoléon I" — elle s'est appelée Modlin jusai'en 1831 — a été considérablement fortifiée jusqu'en! ces derniers temps. On l'a dotée de nombreux fprts Lvancés qui commandent un territoire suffisamitterft :tendu pour assurer la sécurité du passage d| la fistule et de son affluent la Narew. Entre N<J\vo-aeorgiewsk et le Bobr s'échelonnent successivement es forteresses de Zegrzc, de Sierok, de Pultuskï de Koshan, d'Ostrolenka et de Lomza, dont les deux dernières ont déjà été citées à plusieurs reprases ians les récents communiqués des belligérants. En résumé, de Kovno à Varsovie, les Russes se sont armés en vue d'une invasion possible de leur :erritoire par l'est et le sud de la Prusse orientale. Maintenant que les récentes opérations de leurs adversaires ont situé les combats à l'ouest de Kovno :t de Grodno, au nord d'Ossowice, de Lomza et défensive le long de la ligne Tflsitt-Insterburg-An- d'Ostralenka, ainsi qu'à l'ouest de la Narew suir là gerburg-Lyck. Or, ces événements ont eu pour con- ligne Plock-Bielsk-Racionc-Makow, la constatation séquence d'intervertir les rôles : il est établi en effet en est d'une évidente opportunité. (juc les Russes ont été forcés d'abandonner les posi- f bons qu'ils occupaient en territoire allemand, et à se * * replier au-delà de la frontière sur la ligne fortifiée P.-S. à M. H. L... — Avant de nous donner votre du Niémen. ^ opinion sur 1 opportunité ou non de la publication Cette ligne s'appuie au nord sur la place forte de de notre « Jour de Guerre », vous voulez savoir si Kovno, qui fait face à Tilsitt, et au sud sur la for- oui ou non il est exact que son auteur est un major teresse de Grodno, qui se trouve à peu près à hau- allemand auquel « La Belgique » est tenue de payer teur de Lyck. Entre ces deux positions vous trouve- 15,000 marks par mois. Puisqu'aussi bien nous • rez d'abord sut les cartes, au sud de Kovno, la tête voyons qu'il n'y a décidément pas "moyen de vous ; de pont d'Olita qui protège le passage sur le fleuve rien cacher, nous préférons vous avouer qu'il en est : de la voie ferrée de Wilna-Suwalki, et plus loin Me- bien ainsi. Nous vous confierons même que ce n'est retsch, qui commande le confluent du Niémen et de pas un major, mais un colonel allemand qui réditre ! la Meretschanlca, son maigre affluent. notre « Jour de Guerre ». Il ne se contente pas de 1 On remarquera que la ligne fortifiée Kovno-Grod- 15,000 mais exige 25,000 marks par mois Vous pour i 00, qui fournit aux Russes une excellente hase de rez du reste, si vous le désirez, le rencontrer dans reconcentration, se prolonge de façon ininterrompue nos bureaux tous les jours de 9 à 12 et de 14 à 17 « vers le sud-ouçst le long du Bobr. Cot affluent de heures. Vous pouvez être certain qu'il sera enchant- la iNarew traverse des terrains marécageux, particu- de faire la connaissance du ph&^mène nue vous •Kremenyîefavorables aux opérations militaires, et êtes, du Belge (?) assez niais pouF^ndre au sé- ] arTosejjfîs la partie médiane de son parcours Osso-, .lieux tka bouides paierie:. ' PRO DOMO vous attendez une explication. Elle» 00 sera pas ceille qu'avant-hier, quand nous vous r^vKXDo promise, nous pensions que; nous devrions vous donner. Nous avions dit : Il est des colporteurs d'infamies qu'il faut demasquer et que nous démasquerons. Vrve Dieu ! nous étions loin de compte. Ceux que nous avions pris à première vue pour de mailifaisants et immondes c^oimiiateurs nous apparaissent maintenant, après explication, tout autres. Ce qu'ils ont affirmé, et qui nous était dommageable h un point qui nous le fai-tait qualifier d'infamie, ils l'affirmaient honnêtement et de bonne foi. * * * Expdiqu ons-nous. Le 15 octobre, le 15 novembre, le 15 décembre, des fens d affaires, des capitalistes, des industriels, des commerçants qui se trouvaient dans le hall de la sue-cursaile à Bruxelles d'un établissement de crédit étranger, ont entendu — on a l"oreilie ouverte à tous les teints quand on s'impatiente à faire le pied de grue — *ppc*ler au guichet des ohèques en paiement : — La Belgique !... L'appel de ce nom a sensation. Il est crié telle-œen0 c.t si fort — e-t si mal, hélas ! bien souvent — dans ^ iura, et du matin au soir, qu'il s'est imposé jusqu'à penser à la foule qu'on ne puisse plus croire, quand * quelque part, qu'il s'agisse d'Une o $ no"fcre journal. dont tiot?*0', au dcs chèques de l'établissement Beli^W i parler, on a entendu appeler « La U F ~ ae se"s yeU2C ™ ~ encaisser par ^représentant d îceUe des sommes de plusieurs mil- pt. î ^nf's' 4e heauooup de milliers de francs ! ! ! » doute : la « Belgique » était un journal vendu, wyé-0n disait' °a ^ Et quai cynisme, te nôtre : cela ne nous avait pas éma3' A P*™* <****> ^ nous demandlionjs-nous j s il fallait faire mieux que hausser les épaules, quaiÀ un beau matin — il y a quatre jour3 — un copain se lit annoncer dans nos bureaux : — Eurêka ! e'avançait-il. J'ai la preuve 1 — De?... .9® 1V1. ^"son de la « Belgique >. Et c'est d'une ! simplicité! Je suis aâlé bonnement 61, ru© de la Ré- : gcncei, ce matân, faire viâte à son' secrétaire... — Son secrétaire ?... • Le secretaire de la « Belgique », société d'assu-rances qui a son siège social à cette adresse. Sur inter-peoiavion, 11 m a volontiers concédé que sa société a des comptes réguliers dans la plupart des grands établisse- ■ Ments de crédit d» Rruacilce, y comipris des établisse^ • men.i.s etirangars, et que dans un de ceux-ci son encaisseur avait touché le montant de chèques raprésentîut se« «aiitrate de réassurance passés en Altemagne. ] (jette déclaration na m'a que médiocrement ému et je vous la rapporte sans émotion. * * * i Nous l'avons accueillie de même. ^ * £ * * Peut-être esrt-eiEe toute-fois de nature à troubler lies i gens de bonne ioi et à confondre les coquins — qui • ' < ont coiporté l'histoire de la i Belgique » palpant desi i v?!UCf ^ s-uceur^ale d'une banque étrangère. < fernrera la bouiche^ aussi à ceux qui — de bonne a ici ou autrement s'abritaiemt derrière l'autorité di'un < pi'us eminenfs avocat bruxeûSois, qu'on représentait c comme 1 ennemi perso-muel àa la « Belgique ï». On était < ai«é jusqu a diro qu'il avait « en poche i> la preuve de i J.a trah^xjîii des rédaoteaiai3 de ce journal. Oeîa se raoon- < teib dans les boacgas, se colpo-Tihait dans lefe oafés, s tmanjspirait dans les cabarets et jusque — si îJon y penit transpirer — sur lee plateformes de© tnaanis. f L; auteur d& ces lignes est allé Itui-même, hier soir, j ^ cs"" avocat émiaent, lui deman'-dar ce qu'il e tapait penser die semblable allégation'. — En principe, lui a dit M9 X..., je suis hostile à la t publication par les journalistes belges, d'un organe ,p dans les conditions actuelles. Pour le reste, votre dé- c marche s'explique à peine : vous ave? l'air d'oublié^ que nous sommes en Belgique, le « pays du débinage 2. Jfous Êtes I>elge, n'est-ce pas 1 — Autant qu'on, puisse l'être : Louvaai.isibe' ! — Je n'insiste, pas. Ne me nommez pas : le nom d'un membre du barreau ce doit point être jeté m pâture aux curiosités de la foule. Mais si quelqu'un persistait à m'attribuer les pa-opos que vous me dites avoiif été tenus en public et qui tendraient à faire penser qi$e je prends les rédacteurs de la « Belgique » pour des fraî-tsres ou des vendue, de gi'âoa, envoyez-les moi. Je le| recevrai, envoyés par vous, pour leur dire... qu'ilslont menti. * * * Faut-il insister? Il y a quelques jours, dans un tramway bruxellois — le tram 29, pour préciser — quelqu'un déploie le nunféro de « La_ Belgique » qu'il vient d'acheter sur l'avenue. Son voisin le lorgne et brusquement lui dit : — Ne craignez-vous pas un blâme? Vous lisez un journal éminemment suspect, un journal qui, un journal q|je, un journal dont... \. (vous entendez d'ici le commentaire.) Soudain, dans le coin opposé de la voiture, quelqu'un se dresse — un de nos collaborateurs — et dit : — Monsieur, vous en avez menti! Le monsieur n'a pas soufflé mot II v a des partisans nombreux de cette plate manière : calomnier sans ver-1 gegne... et encaisser l'affront sanglant sans sourciller, c ^ Plus que jamais nous marchons droit dans nos sou- ; liers. a >. LES'«rm -mj-jotm- he baron d'Erp, depuis dix-neuf ans ministre de Belgique auprès du Vatican, confirme sa démicsion, acceptée par le gouvernement belge. Le Saint-Siège a donné son agrément à son successeur, M. Van den Heuvel. Cet événement est beaucoup discuté. On croit généralement que M. d'Erp>, ami intime du cardinal dcl Chiesa, était très attaché au Va-tican. Interrogé, il a dit qu;ii aurait pris sa retraite l'année prochaine et qu'il a anticipé. Le .baron d'Erp» quittera Roane pour la Belgique avant 1 la fin de ce mois. — Le « Berliner Tageblatt » reçoit une dépêche de Con fi-tantinoplè disant que lei croiseur I^>u Chavla est entr4 dans le port de Salonique avec un chargement de muni-H tioa-9 ■ ri? <te'"CU!i.Tons destifLeS" à la Russie. Les ministres | d'Allemagne et d'Autriche à Athènes ont pfoiesËe Uu-i près du gouvern M Le médecin aide-major Georges Bourgeois, fils^fle M. Léon Bourgeois, ancien président du conseilles ministres français^, grièvement blessé alors qu'il se trouvait en service à la frontière beige, eet actuellement en traitement dans l'un des hôpitaux militaires de Rouen. Son état s'est assez ©ensibleanen^.aig^^Ré-.efc.daô-. plus inspirer .^ D'après l'examen qu'il fait dans le « Génie civil' » des scpnd.iticrns de Ha gue-ixe navale, M. Beiluzzo. montre Cjue bL-.jirtfrp. contrêJea souis-marinG, les petits "tornil-leurs doivent jouer un tpM^mr-and' -rôis. L'amiral lord 'C. avait dé]a attire l^ttéïiîion sur ce point, à la clôture de la dernière réunion d'es naval architecte. Les. euira?sés doiy.e^t., èt^e lroté_ r/s par une flottille de ces petits nav.I-.rcc, qui déchargeront les équipages principaux de la recherche difficile des sous-marins, Lesqueils ne peuvent ê-tre déoelés que par leurs périscopes. Or, du; pont pou élevé d'un torpilleur, on peut plus facilemeno dccouvrir un périscope que du -pont d'un,"crîirasseT De plais, grâce à son faible tirant d'eau, le torpilleur c-st pratiquement à l'abri des torpilles que pourrait lui 'lancer un sous marin immergé. Enfin, la facilité d'évolution du torpilleur (lui permet d'attaqd'êr1 rapidement ^"'SuT"'Kçs^în d'ep-erénne.r le sous-marin aperçu, avant qu'il ait eu le temps d'agir ou de s'enfoncer.On peut donc dire que l'apparition des sous-marins n'a pas augmenté dans des proportions importantes le risque, pour las cuirassés, d'êbre détruits par des tor-pilk-s, s'ils fïont accompagnés eux-mêmes par des escadrilles de torpileurs montési par des équipage© vigilants. La France était autrefois une des nations possédant le plus grand nombre de torpilleurs, puisqu'elle a même, à une certaine époque, sacrifié la construction des cuirassés pour îx>sséoer une plus grande flotta de ces petits navires. Revenue de ces errements lors de l'élaboration des derniers programmes navals, qui ont assuré la construction d'une belle flotte de dread-noughts,' elle possède encore de nombreux torpilleurs dont le rôle de protection sera certainement dos plus sfficapcs. Une notewdfff'Trt5i^tère français die la guerre souligne .'importance de lJachevte>ment du chemin- de fer militaire îe Casablanca à Fez. ^'acoord» franco-al lernand de Î911 iièr' pea'meitait à.l^F'T^nce l'établiss^emcnt d'aucune voie 'errée au Ivlaroc avant que celle de Tanger-Fez ne fût nise en adjudication. A défaut de voies commerciales/, il-était possible d'établir des lignes purement militaires indispensables au -aviuaillement. C'est sur ces bases que le travail fut entrepris à la fois du côté die Casablanca et du côté de a frontière^ oranaise. Commencée en 1911, la construction a suivi les progrès de l'occupation militaire. Aucune difficulté n'a pu l'arrêter. Le résultats acquis aujourd'hui sont les suivants : Dans lo Maroc oriental, la voie ferrée- relie Zoudj-el-Béral, point terminus de la Compagnie de 1"Ouest-Algérien sur la frontière marocaine, à Oudljdia, résidence lu haut commiseairo de la République, T-aouri-rt. Guer-•if et M'çoun, ©es deux postes au delà, de la Moûlouya, pifc 214 kilomètres 500 en seirvice. Le dernier tronçon de ^tte artère M'çoun-Taza (33 kilomètres) est en cons-ruction et le rail atteindra Taza incessamment. Dans le Maroc occidental deux lignes sont déjà en ' xploi uation 1 1° La voie de Qa-sablac ca. à, Fez, de 344 kilomètres de ; ongueui-, qui dessert Rabat, Salé, Keniira, Dar-el-Ham-i et Meknès. 2° La voie de Casablanoa à Ber-Reohid, de 42 kilo-lètees, pouasée jusqu'a Meehra-bou-Louane, sur l'Oum- ' r-Rebia, où elle arrivera ce© joairs-ci, atteignant alors 27 kilomètres. Pour^ complé-ter ce réseau, deaix grandes lignes sont n projet, et leuT exécution sera entreprise dès l'achè-ear.ent des travaux en cours : 1° La jonction Fez à Taza (90 kilomètres) ; 2° L© prolongement de la» ligne Oacaiblianca-Mechra-on-Laouian© jusqu'à Marakech (130 kilomètres). On mande de Paris que M. Bertin, ancien directeur es conetruefciona navales a indiqué à ses collègues de Aeadbmie des scieneets la cause de la dérive des mines ?its-marijies et les moyens d'y reia^riTtririrfit^'1 :On sait qa^o lee mines our -{X^pilles. qui: constituent les champs de mines » destinées à protéger lesi abords des >tes et l'entrée des ports et dieè estuaires, sont géné-il ornent ancré as en des points déterminés au moyen 'une chaîne fixée à un contre-poids ou « crapaud » qui ïpose sur le fond. Or, il arrive: que la houle, en pro-uisiant des oscu'Jlations verticales de la torpille, provo-ue le soul-èvement du crapaud ; dès lors tout le système, béissant aux courants, s'en va à la dérive. Oa pJa'Cfe-tent est particulièrement redoutable d'a.-n'.q los mers, " >mme la Marsdie ou la mer du Nord, où les courants ' >nt rapides. 11 est heureusement atténué par la rencontre des hauita I >nlds ou des abîmes, où les mines flottantes rejsquc toujours par s'échouer en cessant d'être dian-creuses pour la navigation. M. Bertrn a émis l'avis qu'il y aurait lieu, pour éviter ' vut déplacement inopiné de© mines sous-marines, de prfeotionner leur système d'ancrage ou, tout au moins, augmenter beaucoup le poids diu crapaud. 1 COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués aïlamanâa Berlin, 20 février (Officiel de ce midi) ? Théâtre de la guerre à l'Ouest. — Dans les secteurs au nord de Perthes et au nord de Le Mesnil, les Français ont attaqué hier avec d'importantes forces. Tous les essais de l'ennemi de percer notre ligne ont échoué. A quelques endroits peu importants, ils ont réussi à entrer dans nos tranchées avancées. On se bat encore. Pour le reste, l'ennemi a été rejeté avec de fortes pertes. Au nord de Verdun son attaque a été repoussée. Près de Combres, les Français ont renouvelé leur attaque, après l'avoir préparée pax un violent feu d'artillerie. Le combat continue encore. Dans les Vosges nous avons pris à l'assaut la position principale ennemie sur la hauteur à l'est de Sulzem, sur une largeur de deux kilomètres, ainsi que le Reichsackerkopf à l'ouest de Munster. On se bat encore pour la hauteur au nord de Muhlbach. Metzeral et Sondernach ont été occupés par nous après combat. Théâtre de la guerre à l'Est. — Dans la région tau nord-ouest de Grodno et au nord de Sucliawola, pas de modifications essentielles. Au sud-est de Kolno l'ennemi a été rejeté dans les positions avancées de Lomska. Au sud de Myschinez et au nord-est de Prasnysz et à l'est de Razioac, il y a eu des combats, mais d'importance locale. * _ Vienne, 19 février fOfficiel de ce midi) : Au front dans la Pologne russe, il y a eu hier une plus grande activité dans les combats, les Russes ayant renforcé le feu de leur artillerie et de leur infanterie pour cacher leurs mouvements derrière leur ligne de bataille. C'est ainsi que, dans divers secteurs, la lutte s'est développée; nous avons chassé plusieurs détachements ennemis portés en avant. A l'ouest de la Galicie, nous avons repris l'offensive sur plusieurs parties de notre fron t et nous avons conquis quelques positions avancées de la ligne des tranchées ennemies. Dans leur secteur de combat, les chassetars impériaux tyroliens, par un assaut irrésistible, ont pris une localité fortifiée depuis des semaines et entourée de nombreux ouvrages de retranchements. Ils ont fait 300 prisonniers. Les combats dans les Carpathes se poursuivent avec une grande opiniâtreté. Au nord de Nadwoma et de Kolomea, nos troupes ont repoussé des attaques^ russes et ont occasionné de fortes pertes à l'ennemi. Les combats augmentent de violence. Au théâtre de la guerre Sud, les Serbes ont, dans ces derniers temps, bombardé à différentes reprises les villes ouvertes sur notre frontière. C'est ainsi que, le 10 février, 100 coups de canons de gros calibre ont été tirés sur Semlin. Ce bombardement a endommagé plusieurs édifices, entre autres le bureau principal de la poste; des civils <*t été blessés et 2 enfants ont été tués. Le 17 février dernier, Mi-trouwitza a également été bombardé par les Serbes. A la suite de ces faits, le commandant des forces balkaniques a fajit bombarder Belgrade, pendant quelque temps, par les gros canons. Un parlementaire a avisé le commandant supérieur serbe qu'à 1 avenir a un bombardement d'une ville ouverte serait répondu par un bombardement analogue. * * » Cons tan t inop le, 20 février (Communiqué du quartier général) : Ce matin les navires anglais et français ont Bombardé les forts extérieurs des Dardanelles. Ils ont tiré environ 400 coups de canon, mais n'ont atteint aucun résultat. Seul un soldat a été légèrement blessé à la jambe par une pierre qui s'est détachée d'un mur. ■ —-—_— . Osmmuniqués des armées alliées Paris, 17 février (Communiqué officiel de 23 heures) : Entre la mer et l'Oise, notre artillerie a dispersé d'importants détachements de troupes ennemies et a détruit des convois et des caissons. ^ Nous avons pris deux lignes de tranchées au nord çt'Arras. Nous avons repoussé ensuite de fortes oon-fcre-attaques.j Les avances que nous avons faites le 16 courant dans le secteur de Reims ont été maintenues, nous Sous y sommes fortifiés. I Toutes les contre-attaq.ues allemandes au nords cle Mesnil-lesT-Iurlus et de Beauséjour ont été ve-aoussées.En Argorme, nous avons avancé dans le bois dj la Gruerie et nous avons maintenu notre position; malgré deux vigoureuses contre-attaq.ues et un combat acharné. Une^ forte contre-attaque allemande a été repous-sée près du Four-de-Paris. Entre l'Argonne et la Meuse, nous avons avancé mi différents points. Nos aviateurs ont bombardé Fribourer-en-Briscrau ° fc> * * * Paris, 18 février (Communiqué officiel de 15 heures) : Entre la mei* et i Oise, rien de nouveau ne s'est passé pendant Lan uit. Il se confirme que dans l'attaque brusquée qui nous a mis en possession de deux rangées de tranchées ennemies au nord d'Atïas (au f aord-ouest de Roclinccuxt), nous avons pris plu-îieuxs minenwerfcr et plusierus centaines de bom-xs.Dans la vallée de l'Aisne, dans le secteur de Reims, il y a eu des combats d'artillerie. En Champagne, dans la région de Perthes, nous ; ivons maintenu tout le terrain que nous avions oon-juis hier et avant-hier. En Argonne, nous avons également conservé le errain gagné dans le focis de la Gruerie, au sud de .<ontaine-atK-Charmes. Nous avons, d'autre part, Fait quelques progrès dans la région de Boureuilles ;ur la hauteur 263. Entre 1 Argonne et la Meuse, nous avons pris possession d'un bois situé au sud de la forêt de Iheppy. Nous avons gagné, au surplus, 400 mètres ara nord de Malencourt, et environ autant de terrain au sud du bois de Forges. Il n'y a rien à signaler dans la région1 entre la Mieiuse et les Vosges. • * • Pétrograd, 18 février (Communiqué du grand état-major général) : Sur la rive droite de la Vistule, les combats con-| tinuent pour ainsi dire dans les mêmes régions et deviennent, à certains endroits, d'une violence extrême.Dans la région du Niémen, on n'aperçoit que des patrouilles ennemies. Il n'y a pas de changement sur la rive gauche de la Vistule. En Galicie, sur le front Khawa-Wykortsch, noua avons repoussé une attaque ennemie. Plus à l'est, l'ennemi a cherché à nous attaquer dans la région de Laubne-Studenne. Nous avons repoussé cette attaque. Sur le front s'etendant de Koziuwka au col de Wysckow, l'ennemi a entrepris une série de longues et violentes attaques, essayant de pousser vers Wyschkow. Toutes ces attaques ont été rejeitées. Il n'y a pas de changement en Bucovine. * * * Pétrograd, 19 février (Communiqué officiel du grand état-major général) : Au front entre lo Niémen, et la Vistule, les com< bats ont continué le 17 février. Ils ont atteint leur point culminant d'intensité dans la région d'Augus-towo, ainsi que sur la routede Sierpc à Plock. . U n'y a pas eu un seul combat srur la rive gauche de la Vistule Dans les Carpathes, nous avons repoussé un œi* tain nombre dë fortes attaques austro-hongroises sur le front allant de Swidik jusqu'à Koschiuka, JJukla, Senetschow, Wyschkow et Rlautschew.Nous avons entrepris plusieurs contn^attaques et arrêté les nouvelles attaques continuelles des Allemands.; Dans la Bucovine, nos détachements se sont retirés au-delà du Pruth. ^ Dépêchas dlvaress Pétrograd, 17 février : Lo port d'Arkaugel est rouvert Le vapemr Dwinï portant 690 iRtssagers, y est arrivé venant de New-Yort. * * * lj|ribourg.e3,J.ri«gan.. 17 février : après-midi, vers 2 1/2 heures, un aviateur ennemi 1? +r6-7^>0' -a JT" * ' kn ïï": ont en- f^mage le^toit d une institution do jeunes filles, Per-sonne n a éi/e blessé. Nisch, 17 février : Jt?eilCec ^f.vas annonee que les Albanais qui étaien.' entios en Serbie ont été refoulés au-delà do la frontière • # Milan, 18 février : On mande de Madrid à la « Sera i que le gonverne ment espagnol a protesté à Londres contre l'usare (t pavillon espagnol par des navires marchands anglais. _ » * * L/ondres, 1S février : A Folkestone, un Italien a été condamné à £ S d amende pour avoir essayé d'introduire en Anclete^Eo des lettres qu il avait cachées entre les semelles do ses bottmes. Paris, 19 février : Le général Eydoux, qui commandait un corps d'ifc; mee a la bataille de la Marne, a 6t5 chargé du oessi4-mandement de la place fortifiée (Se Dnnkerque^ Paris, 19 février : M. Georges Berry a _déposé à la Ohambne on projet de loi prévoyant l'institution d'une caisse de prêts eu capital de 500 millions de francs pour venir en aide aœc petits commerçants et aux petits industriels lésés par ' la guerre. * _ • # Berne, 19 février : 8OUV€rnemeDt allemand a fait eavoir an Conseil, fédéral que l'aviateur qui, le 2 février, a survolé le ter-, ritoire suisse près de Beurevesin et Ooeuvren, a ét4 puni après enquête. Le gouvernement allemand joint à ' cette communication l'expression de ses très vifs ro-grets.• N Amsterdam, 19 février : Depuis hier soir, 7 heures, aucun navire n'est plus arrive ici. On ne sait s'il faut en attribuer la cause an 4 mauvais temps ou au blocus allemand. - f. - -.r'-*- -waéMaatifcR Berlin^février : * # Pen<MÏ Ia'fSrte tempête qui a earfÉnWr février 1» £)erte du dirigeable allemand L 3, l</dirigeable L 4 s'est-également^ perdu. Il a atterri par suite d'avaries k son moteur-pr^s de 'fîlaavands-Huk, au Danemark. Onza hommes de 1 équipage ont été sauvés. Le commandant manque à 1 appel. / » * # At-hènes, 18 février : On mande de Saîonique quie la Serbie a envoyé d&wx.K batteries de montagne et cinq hataSion-s d'intauiteria \ pour renforcer ees_ troupes combattant contre iœ Alba- 1 nais qui oint ëfi^aEi le terri'tôire .serbe. Les .troupes ser-bca 'oîiifc'^our mission d-a refouler l'invasion, d'entrer en Albanie; et dJ en occuper les villes du nord pour ass-Tjrea: L lajjtégnté de la frontière serbe. * * * Berne, 10 février : Lee députés des parties de lia France occupées pair ton Allemands font des efforts pour pourvoir de vivree la population de ces réi^ioiiB. On prépaie en Frafloo la constitution d uin organisme enverrait dos vrec P^J',J^ejm6dia.ire de la Suissc/YLe gouverne» aient alfcciand' a '■■PSêse.raHtfë qué:œs envois so- pont exclusivement réservés à la population française. L expédition sur plaoe ainci que la répartition et la surverllance des vivres seraient confiées à dies Suisses. * * « La Haye, 19 février : On publiera incessamment une collection de docu-nents diplomatiqueig concernant la navigation dans la ner du ÎTora èt la Manche pendant la guerre. * ** Doberitz, 1S février : Quatre prisonniers russes se sont- échappés hier eoiar lu camp d-e prisonniers de Dobesitz. ■* * * Sofia-, 19 février : . Le gouvernement bulgare demandte un crédit d>- 5 œil-■ions d.s francs pour les grasdro manœuvres qui doivent «.voir lieu au printi'rapn dsco diveni districto ivjiiitaircs. Jes manœuvres amont poii-r objet l'application prati-juc des cEeeignements tirés de la guérie de 1012-1U13

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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