La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant

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03 oktober 1915
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s.n. 1915, 03 Oktober. La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gf0ms3m622/
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i lere Année.—No. 19 Dimanchs, 3 Octobre 1915 La Belgique Aouvelle ABONNEMENTS : Continent. 1 an 15 fr. 6 mois 10 !r. 3 mois S fr. On s'akonne : 43, CHANCERY LANE, LONDRES, W.C. Tout ce qui concerne la Direction ou la Rédaction doit être adressé au Directeur. Téléohone : Holborn 212. ^ -jjl V . "Plutôt mourir de franche volonté Que du Pays perdre la Liberté." Le Numéro Hebdomadaire: Royaume Uni, 2 Pence; Continent, 20 Centimes (Belgique, 10 Centimes). Registered at the G.P. 0. as a newspaper. ABONNEMENTS: Royauma-Uni. 1 an. 12 sb. 6 mois 8 sh. 3 mois 4 sh. On l'abonni: 43, CHANCERY LANE, LONDRES, W.«. Tout ce qui concerne l'Administration ou lei Annonce» doit être adressé à l'Administrateur. Téléphone : Holborn 212. Un débarquement... "Encore une attaque qui échoue"—dit le communiqué allemand. Voici quelques-uns des 120,000 hommes perdus par l'ennemi au cours de cette "attaque qui échoue," traversant Southampton en route pour les divers camps de prisonniers. L'aube victorieuse Semaine de gloire, semaine de réconfort, semaine d'espérance retrempée ! Cette fois les optimistes sont récompensés. C'est leur foi, basée sur la logique, qui a eu raison des incertitudes, des anxiétés, des dépressions morales engendrées par l'ennemi chez les esprits qui ne savent pas la valeur de la patience. Les Alliés viennent, depuis une quinzaine, d'accumuler les victoires. Ils dominent nettement, irré-cusablement, la situation. En Russie, l'offensive a succédé à ce mouvement de recul que les circonstances nécessitèrent, et qui inspira tant de doutes injustes. Combien, en effet, autour de nous, perdirent confiance en la qualité de ces armées russes qui, en cédant du terrain, infligeaient pourtant à l'ennemi de si terribles pertes, sans jamais se laisser prendre dans ses formidables traquenards ? Aujourd'hui, en Galicie et en Pologne, le reflux se manifeste irrésistible, sur un front de trois cents milles, et nous voyons là-bas se dérouler les péripéties d'une action comparable à la bataille de la Marne. Guillaume II a sur la conscience nombre de télégrammes historiques. Il en est un toutefois qui mérite une célébrité spéciale, c'est celui qu'il adressait récemment à sa sœur, Reine des Hellènes, lors de l'évacuation de Varsovie. Il commençait par cette phrase homérique : " Mon glaive destructeur a écrasé les Russes." Ecrasés ou non, les soldats du Tsar lui ont pris depuis un mois dans les environs d'une centaine de mille prisonniers, sans parler d'une respectable collection de pièces d'artillerie de tout I calibre, et sans compter le territoire récupéré. C'est j le moment de rééditer les vers connu : "Les gens que vous tuez se portent à merveille..." Et cela continue... Cependant, dans l'Ouest, où depuis tant de mois, les positions semblaient immuablement " clichées," un mouvement offensif général des Alliés vient d'avoir les résultats extrêmement brillants que l'on sait. Une avance notable, vingt trois mille prisonniers, des canons capturés sur plusieurs point du front. C'est le bilan de deux jours. Déjà l'on annonce que l'ennemi va précipiter des renforts sur les points où il a été mis en échec. Peut-être soutiendra-t-il l'assaut, peut-être même rempor-tera-t-il des avantages partiels. Mais quoi que nous réserve demain, la preuve est faite. L'attente, que déploraient les esprits à courte vue, l'attente qui, dans ses mornes heures fut cependant marquée par une si belle dépense quotidienne d'héroïsme anonyme, 1 attente aura été féconde. Les Alliés du front occidental attendaient d'être assez forts pour être les plus forts. Ils attendaient, confiants dans les réparations du temps qui, dans ses balances, combine 1 équilibre justicier, l'instant où leur puissant élan jurait raison d'un adversaire sur lequel la démoralisation devait fatalement exercer son action lente et sûre. Les faits d'hier attestent qu'on avait raison de penser que les barrières seraient brisées le jour où le flot vengeur pourrait se ruer sur elles avec son , maximum d'intensité accumulée. Rappelons-nous ce que disait, il y a un an, M. Bergson, de la force qui augmente et de celle qui diminue... Et maintenant que nous voyons l'exaltant fantôme de la victoire planer sur la tranchée fumante, nous voici tentés de souhaiter que les temporisateurs d'hier n'aillent pas trop vite, et que la tragédie du rachat ne coûte pas de trop démesurés sacrifices... En ces jours où la poitrine se gonfle dans le sentiment de la délivrance plus visiblement prochaine, il faut penser aux braves qui nous la préparent. Chaque heure ajoute une page inoubliable à l'épopée. Les petits troupiers que nous avons vus défiler, ceux qui répondaient à l'appel des recruteurs de Trafalgar Square, les gas de chez nous à qui naguère nous serrions la main dans les tavernes, les " poilus " de Joffre, les lointains soldats du " petit Père," ils sont tous occupés à la grande œuvre du salut européen, ils forgent dans leur sang l'histoire des renaissances. ' Et combien d'entre eux, hélas, gisent déchirés après ' l'attaque où s'immola leur jeunesse résolue... Que nos cœurs soient avec eux;, que notre enthousiasme < reconnaissant les anime : grandissons-nous dans ' l'admiration de cet obscur héroïsme innombrable ' dont s'alimente la victoire ! , Les victoires d'hier auront une opportunité morale 1 considérable. Leur retentissement sera immense. ^ Dans tous les pays alliés, elles auront été accueillies 1 , avec un sentiment de soulagement profond, cependant <■ qu'il est aisé d'imaginer la stupeur qu'auront causée, 5 de l'autre côté du Rhin, les aveux mitigés contenus \ dans les communiqués teutons. Comme on l'a fait remarquer, les succès de l'Ouest, acclamés par les neutres, impliquent l'abandon pour les Allemands, de tout espoir de concentrer dans l'Est assez de renforts pour y tenter d'atteindre ( une des métropoles Slaves : Pétrograd, Kiew ou ^ Moscou. Car c'est vers le Rhin qu'il va falloir agir... c Cependant, ces signes précurseurs de la débâcle c définitive ont dû donner à réfléchir abondamment y aux diplomates du doigt mouillé qui, du côté des É Balkans, s'attardent à épier d'où vient le vent. En Bulgarie, où les incidents des derniers jours montrent $ les gouvernants préoccupés d'assurer une aide plus ^ ou moins fructueuse aux projets malfaisants des f puissances du centre, on doit, pour l'instant, se demander si l'on n'a pas trop montré le bout de l'oreille. v Aussi bien, les triomphes des défenseurs de la civi- c lisation auront, chez ces nations comme ailleurs, | ii galvanisé l'opinion des démocraties. En réalité, la h seule cause populaire, c'est celle des Alliés. Cette popularité de sentiment et d'instinct, que de sordides e calculs peuvent momentanément paralyser, les succès 1 d'hier, si magnifiquement impressionnants, l'auront 0 certainement renforcée dans des proportions incal-culables. Et les conséquences des actions de Flandre, l' de Champagne, de Pologne et de Galicie, ne tarderont pas à se manifester de façon intéressante... jtfC-râre au courage, ch^z les nôtres. Prtçle Sffiyitpjir de la sagesse, l'heure est ouverte aux plus splendides espérances. Figures du Pays Le Général Jacques Quand, dans la sécurité de la patrie reconquise, nous rassemblerons nos souvenirs de la grande guerre, il est certain que nous éprouverons une sorte d'enthousiasme religieux à saluer les hautes figures qui se sont et se seront héroïquement illustrées, dans l'épopée de la délivrance. Notre pays s'honorait d'avoir produit des savants, des artistes, des hommes d'action ; désormais une galerie nouvelle s'ouvre dans son Panthéon pour y recevoir les soldats exemplaires, ceux qui ont exalté par des exploits surhumains l'idée du devoir défensif. Parmi eux, il faudra faire la place belle au Général Jacques en qui, dès avant la guerre, nous étions accoutumés à admirer déjà une magnifique incarnation du courage et du sang-froid qui font l'autorité des chefs. Il n'est pas de caractère plus loyal, plus virilement insouciant du danger, et en même temps plus humain que celui de ce vaillant. Tous ceux qui touchent à l'armée connaissent sa mâle physionomie, rude et cependant foncièrement attirante, car elle allie la finesse de l'esprit wallon à l'empreinte d'une bonté profonde. Sous le masque de cette volonté sans peur et sans reproche, il y a la sensibilité secrète et sûre de sa race... Le Général d'hier fit autrefois au Congo une longue et brillante carrière : un passé qui répondait de l'avenir. Parti, pour la première fois, en 1887. comme Lieutenant, après être sorti un des premiers de l'Ecole militaire, il séjourne d'abord à Borna, où il est adjoint à la direction des transports, travaux publics et marine. Désigné ensuite pour explorer les districts des Bangalas, il y trouve avec van Kherkhove, Dhanis, Ponthier et Milz, dans la reconnaissance des territoires et l'organisation de la colonie, la satisfaction de son intrépide esprit d'aventure. Rentré en 1890, il repart l'an d'après pour la côte orientale *comme chef des expéditions antiesclavagistes de Belgique. Comme tel, il prend part à la campagne contre les Arabes, et se dépense avec un inlassable héroïsme. De cette époque date la réputation extraordinaire de bravoure de ce soldat exceptionnel. Jacques a été vraiment l'âme de cette campagne fourmillante en épisodes dramatiques et meurtriers. On cite notamment l'épique résistance qu'il opposa, durant des mois, à un ennemi nombreux, audacieux et perfide. Revenu en 1894, il regagne de nouveau le pays noir en qualité de commissaire général du district du Lac LéopoldlI, qu'il a reconnu et organisé. Enfin, en 1902, nouveau départ pour le Katanga où il dirige une mission spéciale ■ pour l'étude d'un chemin de fer. Il rentre en 1905... C'est ce guerrier d'élite que nous retrouvons à la tête du valeureux 12e de ligne au moment où la guerre éclate. Il va pouvoir donner la mesure de son âme indomptable et chaleureuse. Galvanisant ses troupes qui ont pour lui un véritable culte, il s'imposera parmi les plus purs des héros de la résistance. Il faudrait pouvoir narrer en détail les prouesses accomplies sans forfanterie, comme la chose la plus simple et la plus naturelle, par ce merveilleux entraineur d'énergies. Il faudrait compter les combats de Haecht et de Pervyse, où il étonne les plus braves par son courage paisible et sa gaîté dans le pire péril, et cette sublime et désespérée défense de Dixmude, belle comme un chant d'Homère, où l'invasion des hordes teutonnes fut à jamais brisée par la splendide résistance, prolongée dans les pires affres d'un bombardement sauvage, qu'opposèrent nos Lignards, aidés par les Fusilliers marins français de l'Amiral Ronatch. A I laecht, la bataille fait rage, Jacques attend impatiemment le moment d'agir. Enfin, l'ordre arrive de charger. Sa 101.1 est délirante et il ne peut s'empêcher de la manifester en trépignant sur la route. Et l'élan du chef se communique aux brtives qu'il commande. Tandis qu'il s'écrie : " Allons mes enfants, enfonçons la canaille, c'est pour le Roi et la Patrie ! " il les entraine, comme autant de lions, sous la mitraille... A Pervyse, c'est son régiment qui soutient et repousse les derniers assauts allemands. A Dixmude, le mot d'ordre est de " teyiir jusqu'au bout." " C'est évident !" s'écrie Jacques, qui ne comprend pas qu' on recule Et les nôtres, sous l'avalanche, tiendront jour et nuit, avec une incroyable constance. C'est qu'ils ont à leur tête un chef qu'ils ont à cœur d'égaler. Sa présence est un réconfort et un exemple. Blessé deux fois, il reste à son poste, il se j-romène au bras des soldats qu'il aime, au milieu de la plwe des obus. " C'est idiot de se terrer, dit-il, il n'y a que ceux qui se cachent qui sont atteints." Il refuse de quitter l'hôtel de ville demeuré à peu près intact dans la ville s iccagée par la méthodique furie des canons allemands. On tient, et c'est invraisemblable, malgré la fatigue et les blessures, contre les assauts incessants. Mais comment ne tiendrait-on pas là ou Jacques com-mand ! Il n'a pas son égal pour stimuler les vaillances —-en payant de sa personne. Un jour, dans la tranchée, sous le le cré-, 'itement des balles, il constate que ses hommes tirent trop haut, et sans efficacité suffisante, parce qu'ils ont crainie de se montrer. Il bondit sur le parapet et s'y prom ne impassible et souriant. " Allons, dit-il n'aye pas peur, levez-vous pour tirer plus bas. Vous voyez bien que les Allemands ne savent pas se servir de leurs armes, puisqu'ils n'arrivent pas à me toucher ..." Et tous de se lever, électrisés, et de commencer un tir rasait qui déblaie les alentours, tandis que Jacques len-lenteijent rentre dans la tranchée en fumant sa pipe. Il sait comment on conquiert les hommes. Il va visiter les siens aux postes les plus dangereux. Un jour, il surprend au poste de repos un caporal un peu.... ému. Il le prend dans ses bras, le porte dans son auto, le conduit dans une ferme et ne l'y laisse que confortablement installé et endormi sur une botte de paille. A Dixmude, sachant que l'ordre est de mourir pour arrêter l'ennemi en attendant du renfort, il invente un ?tfbhme. il entretient le courage de* défenseurs fiarmTies' en leur annonçant que le secours e*i ptoene. Et, sûrs de leur chef, ils se prodiguent avec une bravoure renouvelée, malgré Vinfernale horreur dans laquelle ils vivent depuis des jours. Jacques a certes réclamé du renfort, mais il n'est sûr de rien. Or, voici qu'il arrive, à point nommé, comme si le destin avait voulu donner raison à l'héroïque imposture... Cette histoire du 12e de ligne pendant les journées du 19 au 26 Octobre 1914 à Dixmude, comptera dans les fastes de la gloire militaire, tant elle fut enragée et tenace. Qui dira les péripéties affolantes de cette défense d'une ville fumante et croulante ? Qui dira la grandeur tragique Le Général Jacques de la scène où, dans la salle des Pas Perdus de l'Hôtel de Ville, les officiers inclinaient le drapeau du régiment sur la dépouille du vaillant commandant Pouplier, qui, depuis Liège, fut avec Jacques de tous les combats ' Pour que sa voix domine le fracas des explosions, le prêtre doit parler haut. " Pas de larmes, dit Jacques, en s'éloignant, mais vengeance ! " C'est l'oraison funèbre du frère d'armes. Aujourd'hui, le Colonel de Dixmude est Général. Le Roi qui honore d'une sympathie particulière l'héroïque enfant de Vielsalm, et converse avec lui durant de longues promenades, lui a confié le Prince Léopold pendant son passage au front. Avant que la délivrance de la patrie soit un fait accompli, certes Jacques aura encore accru la liste des prouesses qui l'ont mis au premier rang de nos figures militaires les plus justement glorieuses. Et son nom s'inscrit dès à présent parmi ceux que les anciens citeront avec émotion aux tout petits émerveillés, lorsqu'ils raconteront au coin du feu ce qu'ils ont vu, pendant les jours douloureux, de la grande épopée libératrice.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1915 tot 1916.

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