La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 01 Mei. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/251fj2bs35/
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j Vendredi I« mai 181<S. — Bdltlo» A. OINQ CINT1ME3 Cl NOMERQ POUH OCOTTI ES lIL'GIQtJl 4L"?* année, - K» 118 LA CHRONIQUE BUREAUX 8 et 7, Gulerio du Roi'(Passage Saint-Hubert) «BUXIU.I» GAZETTE QU OTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration: N* T> A.iM» n J* u « ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 francs par an;. — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an ; — 7 fr. 50 pour six mois ; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays do l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBi! ✓ s REDACTEUR EN CHEF: Jean d'ARDEME ANNONCES : <i« page : 30 cent, la poiftô ligne. — Réclames (après les spectacles), 4 fr, la ligne. — Faits-dircrs (corps), S fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agcncc-Réclamc Godts, 2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, i» et 7, Galerie du Rot ŒDIPE EMPEREUR 40~ WU Donc, à l'approche de la 85" aimée, la sani do François-Joseph, Nestor des monarcto ï- européennes; vient de triompher d'un mal ai quai eût succombé celle de maint persohnag iiioins mûri par le lumps et par .les tourmei les. Comme le nègre légendaire, l'emperei: iiiu d'Autiiahe, roi de Hongrie, continue, soit d sans ombre d'irrévérence envers celte doi tlenient auguste1 Majesté. Sïd.» .N'attendons pas, pour admirer ce îphém menai roc d'endurance physique, mentale ■ TC morale, que la nature lui ait livré son si iîf prime assaut. ■ Emerveiflons-nous, dès ù pri 4«û [ ispnl,' de sa résistance .non seulement a J- Knombre des œnmccs, puisqu'on vécut souvet 189!(o [ nonagénaire et, - parfois, centenaire, mais H» ' (la sunime effarante de malheurs qu'elle ■> contenus. Pour trouver quelque chose d pareil à cette existence'constamment houli versée, il faut retourner aux tragédies ai M* | tiques, par exemple à celle d'Œdiioe, roi cl I™ Tlitfbes, prédestiné au parricide sans Je voi : loir, ii îince«le sans le savoir, et nui finit pu se crever les yeux pour 11e plus voir i'too; ■C reur de son sort et fournir plus tard un nu (if.de magnifiques rugissements à Moune Sullv. * * • 86'.- ««capitulez les faits terribles de la vie pi Wiqac et de la vie de famiilite de Françora-Jc mZ sepli et vous saluerez en lui Œdipe-Empi •*> I reur, hien que les Euiméniides aient donné -|I [ ses supplices d'autres formes qu'à ceux doi ; djfes acca'Mèrcnl le fils dcLaïus et de Jooasti 21 ; le père de Pulynice et d'Antigonc. I! a 19 ans, en 1849, il ne règne .p'as d< «ij puis six mois que sa Hongrie se révolti [ s'érige en Répubiliique et l'oblige ;1 la plu i sanglante répression. Une décade s'écouJe < -il son année, qui a envahi le Piémont, se fa 6i- OcixUser par Français et Italiens, ù Magent ! iL.Solferino, et voilà ses Etats amputés d | la riche Lombard:e. Il visera des compens; 4^1 (.ions en aidant la Prusse à détrousser le D; -• nomark. Frustré de s'a part de butin, il pal JJ en guerre contre l'aïlièe d'il 1- nui lui poi'i — ; |j coup mortel de SaKlowa, entaille encore so ^ territoire, et c'est son prestige écroulé, < 1 85.- rsa place dans la Confédération germaniqu 1 jrduite à un état d'humiliant, vassolage, lai 1 Z' | <i:s"quït ririitérieur La condition de ses final 1 ces frise le krach et qu'il lui faut consent: ; ! « l'amoindrissement continu de son pouvo: ; — j poisonnel, par des concessions périodique ' aux revendications incessantes de ses sujet ) — i de Hongrie, de Bohème, de Dalmnlie, au . ®" .'Msoundissantes récriminations de- la Babi ! do langues et de races qu'est son héléroclit : £ ®Pirc-■ -« * * * i ZJ Qualiles nouvelles catastrophes l'attendent J — I)e pires, peut-être, qui atteindfont .autr j chose que son orgueil. Son frère, l'archiclu Maxiniilien, imposé au récalcitrant Mex s que comme Empereur, se débat vainemer I (ij contre une furie d'impopularité, cependan 0 » que sa beHe-sdkir, Charlotte de Belgique jjj £ . .'tppeUe vainement Sa.int-Cloud et Rome a iO m, ' secours. Et voici ce frère fusillé à Queretarc - jjj cette beillejsoeur devenant folle. ... François-Joseph a eu de sa fenime, Elizo ><j lietli de Bavière, un fils et héritier, Rodoijplif ÎD su dont il est fier et qu'il marie à la princess .0 Stéphanie do Belgique. Brusquement, autr jjj jii'i drame. Rodoiliphe est mort, lénélircusemenl iO aux côté.- d'une jeune maîtresse, dans la s" _ litude ensanglantée du pavillon de Meyci » - ling. L'Empereur n'a plus de fils, d'éver "0 "■ : tuetl continuateur, et pour le consoler rie! io (S), qu'une feimane enrant au loin comme un - -. ombre, — détachée de lui par sa faute, à lu: _ £ dit-on. Et voici qu'à son tour cette myslé - MO lieuse et mélancolique EJizâbcth tombe, as ~ Z. sitssdnée ipar .un fou, 'sur îles bords d'un pai _ W , sible lac suisse. _ 311 4 so fll * * 50 ffl C'est un acharnement inlassable d oèbii l'AiKtiike. Presque tout ce qui reste aiutou himU j de 'lui, cousins, neveux, parents à un degr. - - queicocque, «omble oié ipour le 'faire souffrir - " C'est tl'anchiïlue Salvaltjr, rompaw't avec ii .oufh : iiionaTchie, et -lisparaissont ipou.r loujjour 50 II B0UB llom plébéien de Jean Orth ; un au - -j fec, iLécipclid, répudiant iles obligations de si ~ 31. naissance et s'exipotriant ipour suivre, «ou: , W nom de paysan — helvétique : WoeCfli'.i: -—- - la fantaisie d'en ne. sait quel amour, tan 0" 1,- <l'-3 que i!a sœur de cet .archiduc Léopold gfi Louise-Antoinette de Saxe, divertit une cyni p'j, lue Europe par une série sans fln .de folk": y, 1/3 aventurés — j'en (passe, et entre outres, te ■ "m pcen'«® »t amères déceptions d'une nièci du vieil .Empereur — d'une nièce dont, un tri 3033! titrai de .Belges va approfondir i 3 3/1. ta:vlos des détresses que nous ignorons — gjaig ';m:s qu'il n'ignore pas, lui,, l'oncle, lui IIjin.pereu.r ! Sur toute l'étendue de ce lonj an',3 ! règne, lia révolution, lia guerre, la défaite, ai le !l" sang, du scandale, de la boue : Œdipe-Eni crie 1 [■psreur ! . * * * M'ètèri K: ienniraole glt .précisément là. :Cii!ui don (jl:inc9 c|e souverain et les affection: 5'- Ml'hoiame ont sulii de si incroyables rava ,£!110' | R';. ■ demeuré de fer. Il a 'laissé àil'Œdiip: et :l de h fiction grecque, .le monopole des yeus otr va crj.vis ; 51 n'a jamais été poussé par l'ex'cè: (le .V douleur à s'arracher tes .cheiveux et .1: »ur "I1 harbe,1'). l'imitialion du.siliakespearien roi Lear , vieil dont :es déboires furent presque puérils à. cûtt ellc-ci tes siens, il a cont inué à bien dormir; sou ap-ttie i"' ne l'a pas quitté; i! vaque à ses affai net. F f-S avec Has. aitur.es d'un bon patriarche que :l ve aurait comiblé 'de sujets de tranquille jsquej oimeotàneat iet. de douce philosoiphie. Le ; ,jiiaa t.wps a ridé sa {peau,', aucun désespoir ne ml"'. f'- eble avoir effleuré l'intimité de son être, jj cl.Ji 'I in l'une ,1a iperspective du déchiresneeït de pjuaue= *w empire en tombeaux, constamment pré-P01ir l'iheiirs de sa mort, parait laisser sa rtinej! ^rénifé intacte. joftw'1 &ke un prodige d'insensibilité, la mani-/uJct « wiat^a d'une de ces sèches indiftérences ,licicu~ '1J! vuirass.jnt parfois l'être et cûptw les-m et5 s briseiït, comsne 'des tances de bois, s leir ' s'!> u« formidables armes de .la \ ie et de 'Mort? Ou un exemple de stoïque sagesse, ^ue la prêchaient les anciens, c'est-d-itiri'l d'un héros accessible à toutes le» émotions mais toujours plus fort qu'elles ou, dans tous les cas, maître de son masque au point de ne jamais rien •laisser transparaître de ses perpétuelles tortures? Ou encore £ — .puisqu'il s'agit d'un Empereur très ca-s thoilique — est-ce le cas d'un esprit profon-!_ dément .religieux, habitué ù considérer les c pires désastres comme de négligeables et méjpiàsatoles 'petites anisères, en c.omparai-r son des infinis dédommagements d'u>i éter-ij net au-delà? Arrive-t-on t'i un aussi suMime délaicheiment, par matiive Impassibilité ou par la vertu d'un régime d'exercices physiques ou d'ali.me?itation spéciale, ou grâce à la •l posture d'âiine des dévots qui accordent aux [. éprouves teireistres la valeur d'un seul jour, aux joies ipostliuines la valeur de toujours?... j, 'Gomipe Œdipe-roi, Œdipe-,empereur a-t-il in-I terroj,"é,5e sphinx :pour lui arracher le secret, ^ phyilosoipliique ou .psychologique, de sa rési-a gnation ? Dans tous les cas devrait-on le e laisser dispijraltpe à jamais sans obtenir de lui «a merveilleuse .recette, au \proiil de tous ceux qui iptleute-rhU.se ilamentent, 'meurent, ou e se tuent pour la centième partie des maux qu'il it .si vietorieusement bravés, — et quel-r que fois .ùsu'r rien ? GERARD HARRY. CHENUS FAITS,_PR0P0S ŒHUS PARLONS TOUT HAUT i- Encore une visite de. souverain ù $<ni ve-i- vain proprement menée. Je cwi.s que cela ù a été 1res, gentil. Belges ei Luxembourgeois it ont renoué connaissance. J'ai tu, plusieurs >, (ois. aàtiïe, phrase curieuse : » Nous sommes des anciens frères », c'est un peu étonnant, i- mais le sentiment y est. -, Un reporter, étreint par mie mélancolie s léonine, incarnant en lui une Belgique désa-■I biisée : X a d Seigneur, vous m'avez jait puissant et soli-e [taire » l" dit des Luxembourgeois : Les seuls vrais amis que nous ayons en Europe. On comprend ce que parler vcui dire; on soupçonne l'amitié des autres, d'être aUeinte d'une boulimie territoriale. Anvers chausse-\ rai! l'Angleterre comme un gant ; la Walto-L nbe complélemit bien la France, L'Allemagne avalerait tout comme mie simple clwucwute, tandis que cet honnête petit grand-duché ne rêve pas du tout de s'annexer la Belgique... ^ A on ... bien sûr ... mais, mon cher con-" (rare, est-ce que vous, vous n'auriez pas en-~ vm d'annexer l'honnête Luxembourg à la ' Belgique? Est-ce que ce désir n'est pas à la base d'2 l'attendrissement général des jours e derniers. Alors, pourquoi ne pas le dire ! Certes, il n'y a personne qui voudrait ? (aire pleurer'La petite grand'e-duchese, son e cxceliieMe, maman, cl ses sent petites- sœurs, c en subtilisant le petit trôtrône:' Ce serait vi- - tain. ''■■■- • i • 1 La.Belgique n'a ni les moyens, ni les goûts t d'une 'nation de proie. Ses désirs sont lion-» nétes, ët, par-dessus le marché, la maihonnë-J tété n'est pas d'ans ses possibilités.Alors',pour-, quoi deux peuplés-voisins n'étudie fait-Us-pas ensemble, sur la proposition de l'un des deux, - les moyens de vivrte ensemble, de s'entr'ai-, der, en gardant, l'un et l'autre, sa personna- - lité, en maintenant cette horrifiante sépara- 2 tion administrative qui se trouve être un instrument d'union. Autant il est u'-rilleux pour l'avenir humain qu'un peuple dispose d'un autre par la force, autant il est rassurant que des peuples ordonnent leur vie selon leur goût, et leurs affections. Lié à l'Allemagne par l'accord douanier, le Grand-Duché ne serait-il pas plus rassuré s'il était lié à la Belgique... Ce que j'en dis là, vous savez... mais il esi amusant de dire tout haut ce que tes gens disent tout bas, quand ce n'est ni honteux, ni > méchant. BOB. Au jour le jour ! LA POLITIQUE -■ ■ ■ vfx •S0U3 avons longuement étudié, ici » a.nêmé, une documentation sur l'indu s- tx:e et le -commence de:s couvents. ! iMiaicntenant que -dos scimaincs, des. 5 mois ont (permis -tous $es' démeniis, toutes - les rec.i'iricalions, nous avons 3«a saliâfaction ■ de constater combien nous avions bien vu la 1 position véritable .de :la question. 'Noms avions admis la possibilité de nom-i breuses rectifications de déta-ji; nous avions • pensé rruc le fond demeurerait indiscutoble. I! en est bien ainsi. •L'a.uteur ayai-t kiit remarquer que-l'existence même des couvents, <e't, -bien jxlus encore, tout ce qui concerne leur situation financière-, s'euiveilop-pe d'un .mystère bien . Ru.r.prenian't .chez des gens crui se ruineni en ■ l>onnes œfnvros'. Tout Ile monde sriit que de couvent n'existe que pour ïeis 'pauvres et 'le : bien ù-ifa.'re. S'il so cache, c'est .pour mieux > rjBéir au priécGipte évangélique 'délenidant que la main- gaucho sache ce que donne la droite?... Aussi les couvents cachent-:!s ileur fortune, mieux -encore que tout le reste de leur existence. Et -il était évident que, de-van- ce mystère, les renseigciements in.comr }>le.s tpermeliraient de 'constantes rectification.-; de détails; nous attendions sans inquié- I uid'e. Nous étions non moins certaims de l'odieuse N'érité du fond. -Pour beaucoiiR"» deio'éricaux euxHtilômes, :;1 y a ii-à. une hon!e dont i.l convient que ie, parti se débarrasse le plus vite piioïsiblle. (Certains indices .permette?i-t de oroi-r-c? que c'est assez l'opinion du card:.na.l lui-diiOiuie.) Mais comment faire; le .parti vit de cette honte. ■Eh tout cas, l :s journaux'd'Angers rendent compte d'une ccnférence d'un dominicain, M. Rul'tcn, qui .passe', dans .les miTuieux spéciaux, pour sinjcèroment dévoué aux intérêts ip-qpuy.-aires.. (Es se trouvent d'accord avec nous pour admettre <( un fond de vérité » aux reproches que l'on adresse au travail d< couvents. D'après de » bon père » -ce soi surtout ceux qui* /portent sur le salaire di ouvrières employées dans certains « ouvroi religieux» (ces mots sont délicieux!), ain que « sur l'âge , auqudl les enfants sont a mis à l'apprentissage ». iLe •« bon père''» est bien bon! Iil l'est a point .d'Admettre que « des réformes sont organiser et qualités le seront ». No railLloi pas. Adanellrc'cela, c'-ost énorme, et sai doute Roitten -paiera cher d'avoir accep mémo ce minimum de réfomne. Il raipfpel que iles refiigieux peuvent gagner leur v coaume tout .le -monde (pauvre gens; bea coup mieux, môme !), mais avec ice .princii que '<( l'ouvrière jouisse d'un salaire suffis ai et voie son travail), contrôlé paa* les inspe teurs ». (N'en serait-iJ ,pas toujours ainsi « Il ne faut pas que l'on puisse même r procher aux institutions religieuises d'expk 1er leur entreprise dans un but exclusif f f.ucre -ou de bénéfice exagéré. » Les queitqm phrases du défenseur attitré des congrég -trions semblent. pEus significatives que iout Jiivre qui les affola. Le « père » ajoute que li grands coupables sont les industriels... Cel non 'pttus, ne saurait nous surprendre. C nous aibandonnera tout. -Je monde, sauf h véritables bourreaux des enfants, qui exe cent depuis si longtemps ! PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 1er .mai 1857. — Mort d'Alfred de Musset, V\ des trois grands poètes du XIX0 siccle. Pour la rosserie. Une nouvelle mode, anglaise, naturellemer nous'est signalée par les journaux mondain On -donne des « dîners rosses » où l'invitatic même vous met au ton qu'il faudra adopte sans se fâcher, bien entendu. Et on nous dom quelques exemples : « .M. X...,est prié de laisser ses pieds sous : chaise. » « Mmo Y... -est ipriée de laisser de reii.tromet ses voisins. » « MU1° Z... est priée de porter son âge vérit ble. » Quels .élégants des highlands, quels porche d'Irliande, quels rois du pétrole, de la bretel vulcaniisée ou de il'hu.ive à graisser .les portdcn Oieuveint s'imaginer que ces grossièretés < portiers (non parisiens 1) constituent des ro ser.ies, au mônie tiitne .que les mots ailés < « aiLgiriiitonnés » de Becque, de Mirbeau, ( Laurenit Tailihade? Ces gens qui, vers .cette ép que, vienn-ent donner des dîners dans le qua 'tier de .l'Btoir.e, le seul non français de Pari ignoi'ent-iils que 1-a « rosserie » fonne un di plus rares sacerdoces latins? La rosserie s'a pelait « rouerie. » au siècle du divin Marqua et sous'le mot différent,, à peine, c'était, bic la même chose qu'aujourd'liui : un exercit avant tout .de grâce féroce et amusait cornu •on vouHait iq.u'ailors fut t'oute lîia vie — et l'a mo même. Les gens de la guillotine purent s'ape •l'evoir souvent qu'aine rosserie bi'i'Llait mier que le couteau, et alors même que la tète qi •1-a conçut était déjà noyée au sang prodigu Choideir'los de Laclos fit des « Liaisons dan g reuses » le .lon,g- poème, en prose, combien su til, délicat et cruieî, de-la rosserie de parole d'action. ■ Erjcore une fois,que diraient les maîtres d'il au dangereux et déîiiicat comme cetui-mcn de l'escrime, en voyant les « jeux de vilains fies innocentes grossièretés de goujats, qui : \'eulent donner pour des rosseries ! Le baron. Vous connaissez l'incident, A une que.st.ic de M. iDestrêe, M. de Broquevi-Lle riposta : «. ne «puis admettre que ma correspondance pe sonnerie fasse l'.ob.je.t île questions! »'Et vo;i vous êtes, d.u coup, débattu d-ans une mer d'i: certitude, où des questions îles p^us divei's-i faisaient offl.ee de pieuvres -aussi tenta-cu-l ai in que possilbles. 'Une de vos .préoccupations éta de savoir .comment M.Destrée, un homme doi même ses 'adversaires honorent la haute cô r action, avait pu s'emparer d'une correspo': da.nice ipeisonndlle, comme un simple jouei de casseroles. Et vous avez fini par découvir : la corre ponidaccc ,per£orai'J' d-u baron»'c'est cette .le tre à deux candidats w-afîlans que tous les jou uaux ont publiée, et dont ils discutent fort î cara.-.-tère .étrange... Mais alors île baron oi tragé?... Il ne lie 'fut pas du tout! Seulemen depuis quelque temps, les Cléricaux font c •i' « intimidation.Ne vous rapperez-vous pr comment, 'î-ors des incidents de Saverne, ■ « XX® (Siècle » fut seu,! à louer la .beù'.c attitut des personnalités militaires on .cause ? €ola éprouverait, une .fois de. pi,lus, s'il éta nécessaire, que le. gouv-ernennciiit -clérical, e rapports suivis avec .Rome, ne sait rien c Bruxelles. Si M. de Broqueville, au (lieu d'al: mirer un. colonel trop fameux, fréquentait chc nous, il y saurait ce .que M110 -Beulemans ei tend -par un « stoeffer ». Cela .n'entache en rie l'honneur d'un 'particulier ; mais ce'a pen nuire à .un. 'homme politique qui entend rev nir aiux temps heureux,alors -que les croquau n'avaient qu'à saluer les barons. Et il on 'a rive à mettra les rierii-s dn côté des naïfs qi s'étonnent qu'on- ne leur soit pas poli, aloi qu'ils sont députés, ce qui n'empèclie pas d' tre honnêtes. Le jeune premier. On en -an^ai-t douté, comme de T iinvrad sem'bi ble, -st voici qu'il- paraît bien que ce fût vra malgré tout !... It s'est trouvé une femme, pc •tout à fait folle, à- moitié tout au plus, qi s'est tuée pour « Lui ». -Encore, comme excus •njoutons qu'elle accomplit ce..projet en m; (mai dé 191:'), un mois où les cas de maf!ad; mentalle foisonnent. Deux ans plus tOt, la pa vre(»!;?• avait rc!diigé un. -testament, déshéritai sa mère au profit de celui dont V « amour ■< : menait- a .lia mort. N'ayant pu empêcher :1e suicide, il était imd qué de renoncer an « 'profit » du test amen puisqu'on n'hérite point de ceux que l'on tu« même inivolontairament. Mais le « jeune pr mier » ne s'y'put décider: il plaide contre 1 mère pour garder J es biens de l'enfant. C'est à ce procès que nous devons la co> ; naiissaniee de -lettres et pages d'agenda, qui s | ront fort bien vernies' des romanciers com-n : des nécrologuq-s. Ces gens de métier constat | ront avec a'tupeur que cette ftilette qui s'a va -s qu'un « .jeune premier »' n'est pas jeune, qu'un it grand « amoureux » n'est pas amoureux ; que ;s l'acteur « se fait » sa^figur.e exiactement avec ;.s les « .horribles artifices » dont elle use ©lle-si même dans le même but, aima cet assemblage j. de f activité. Elle a aimé le « blanc gras », le noir .pour les sourcils, Je. rouge pour les lèvres, u dont elle sait- l'effet sur son visage, comme la ^ froideur, la passion, le détachement se>ntimeiir |S ta! également destinés excliusiv.cment à ,1'usage iS de la rampe. Qu'une, petite bourgeoise, venant pour la ^ première fois au théâtre, prenne 'le paysage de toiile -peinte pour du printemps, et l'acteur pour un amant, cela se peut admettre si elle est d'intdlligence peu développée ; qu'une ac-"j trice ayant joué elte-même se soit prise au II mensonge .du jeu, c'est ce que, seule, la conta-•" gion mentale peut expliquer avec, encore, •) l'aide de tous .les stupéfiants que l'on emploie pour faire mentir la v.ie sincère, réelle, et moins féroce encore que -les «jeunes premiers» 'û les plus mûrs, (5=^3 Modestie. !e >s Donc, d'.Vnnunzio est indisposé. Cet auteur ;i voluptueux qui se proclame, — lui-même, — n « l'amant partait », le Gabr-iele, Gabriell-imo ,s ou Gabrieluccio, d'innombrables quart-de-r_ mondaines, demi-mondaines, voire mondaines tout entières,— garde le lit, avec, comme seule compagne, la grippe.. Et le valeureux s'erijp-teur/dc romans passionnés, et de somnifères tragédies, défend, jalousement, sa porte à toutes les belles éiplorées... « U veut guérir rapidement, » assure son secrétaire dévoué, « et a besoin de calme. » Les journalistes eux-mêmes, III -r- « incredibile .di'ctu ! » — sont consignés. Jusqu'à nouvel ordre, le maître ne confiera plus, û quiconque, l'adresse de son bottier, la der- t nière trouvaipjle de son parfumeur, ou le nom ' de sa dernière conquête. Nos confrères sont n d'autant pl'us désolés que, — si lés interviews r .do d'Annunzio sont toujours amusantes, — la 1(J pénultième fut tout particulièrement savoureuse ! ,Un jeune homme, qui /poursuivait, pour .a une docte revue, une enquête sur les plus grands hommes du XIX* siècle, solflicitait l'o-.•t pi-nion du chantre du « Feu ». D'Annunzio se recueille, puis, inspiré, laisse a. tomber : «Trois : Pasteur... Hugo... » Un. long silence ; et, respectueusement, le ,s chroniqueur hasarde : e « .Mais .le troisième, maître ? n ,s Lors, d'Annunz'io, avec un effarement dou-pe loureux : s. « Quoi," monsieur, seniez-vous mon ennemi ? » r. N'est-ce pas que, .pour ce simple .mot, on don-j"e nerait volontiers « la Pisaneiic », et môme « le ChèvreleuiUe » ?... r_ •5, Un éloge de l'injure et de la diffamation. •s (Nous'retrouvons dans un ancien numéro de la « Revue Bleue » une «ét'ude sur les « respon-3' sabi'lités delà Presse»,» laquelle les récents in-'n cklents Cainaux-Calanette donnent un regain e d'actualité : 0 « Peut-être bien qu'eilles-mèmes — l'injure et 1 t la diffamation — ont parfois une manière d'u-l* tilite. Elles contiennent généiralement u-ne le-x çon ou un avertissement pour ceux ?i qui elles !' s'adressent. Dans l'article le plus violent, i.l est rare qu'il n'y ait point,' sinon uiie part .de vérité, du moins quelques indications" intéres-* santés. >• Voici un député ou un ministre, qui tous n les matins se voit accusé de -bassesses ou do [6 monstruosités. J1 bondit id'abord sous l'injure. u Mais s'il veut relire l'aiticle, il s'apercevra que .q le journaliste a pu être de bonne foi en le jugeant sur de 'fausses apparences ou, qu'étant de mauvaise foi, il a su exploiter des amitiés compromettantes, des complaisances fâcheu-ses, un propos regrettaible, une attitude impru- A dente. 'e » Pou i' peu que ce ministre ou ce député l3 soit philosophe, pour peu qu'il apporte dans ses jugements surTes liommes ou sur Tes clio-s ses, ce mépris bienveillant, dont parle -le déli-cieux auteur du « Mannequin d'osier », il attri-H buera l'injure à la fièvre des bureaux de Té-rt daction ; il mettra la calomnie sur le compte des hyperboles parisiennes et, faisant sur lui-lw même un retour sévère, il s'effoiy.era de cor-!r riger les .apparences mêmes et de donner, dans l'avenir, moins de iprise à la -malignité de ses 3. adversaires. » t- Sait-on quel -est le signataire de ces lignes r-' ironiques ? — M. Raymond Poincaré ! e i- t. Nouvelles k la main e Entendu aux courses : iS — J'ai, chai'^é vingt francs c» payant le 0 cliauffeur. Il.an.'u renda une mauvaise pièce. e — iFallait- regarder ta monnaie. — lPjiA 1a tftmns... mon l^nî< fnnv LES BOUQUETIÈRES 7, i- IPH-us de ciel' Iboudaur : on respire ! n Phœbus a reconquis û'empire it Sur iles Ibois, îles iprês, les guérets ; !- Anémones et primevère>s s rourn-issent aux -moindres trouvères 'Un piîétexit.e à vers gu'iillerets. li — ■s iP-ar. ,1a (fenêtre- grande ouverte i- Sous [la ramure «déjà verte Je vois Ces m aie bandes .de fleurs •Dont' lia troupe se dissémine Vers tous les points où s'achemine ^ 'Le flot béat des promeneurs. «Filles du peuple, peu coquettes, s En jupons -trop courts, en jaquettes. 11 Trop larges, en souliers à clous, EMes s'en vont, tanguant des hanches I ' Offrant .brins de muguet et branches e De liia,s : « ,M'sieurs, fleurissez-vous ! II » Fleurissez-vous ; faut qutOut l'mond' vive a- » Mes.h:ii'madam' ; rien n'enjolive iCo-nxine uu'Iicurelte à son ;corset ! » i- Ainsi raccrochant Ca pratique, w Tout le jour .le. chœur sympathique ?» Psalmodie1 en voix de fausset. a Et 'lia nuit, on Ce- voit qui rôde Dans lies it:ajveines à 3<i -mode i- Autour des Habites des noceur1... -- Joseph if ut Vendu par ces tfrère -, e Mais vous, ô igentcs bouquetières. =- Vous me s'inblez vendre vc£j cœurs ! it POLICHE. Les Fêles d'inauguration du Canal maritime ie Bruxelli INTERVIEW DE l L'ÉCHEYW STEENS DANS LA TOUR A l'étage de l'hOteUde-ville, dans la to même, existe une petite salle déliciieuseme décorée, -toute dans Ile goût du XVe sièc C'est de lit que les souverains voyaient se c l'ouler sur Ha Giianîd'Pilace îles cortèges clieis à '.nos ancêtres. Le futur Louis XI y ' 3'oinmegang de li56. iPhil'inpe II s'y trou avec son père Hors -du cortège fameux dans quel .figura un char sur lequel un ours jou; d'un orgue dont les tuyaux avaient été m placés par idos chats vivants sur. les queo: desqueil'lies fo .musicien .appuyait pour ipim quer des miaulements dont l'ensemble form une musique -étrange qui eut, paraît-il, fe d de faire aire -le morose- prince espagnol. . b.ert et- IsaibeiHe y vinrent souvent. C'est aujourd'hui Qe cabinet de M. Téche* de U'-éta-t-civi!!'. Mais ce "n'est pas au magistrat sans leqi on ne peut à. Bruxelles naître, ni se mari n.i jnourir que nous avons affaire en l'oco rënce, c'es t au, v.ice-p résident de - fia Soc h du Canal -et û d'un des présidents du com des-fêtes d'inauguration du canal niaritin UN MARSEILLAIS M. Steens est un des rares hommes de l'J tel-de-vil.Le q-ui, lorsque commença le mou' nient-en faveur du port maritime de Br.uxell comprit l'importance et eut foi dans le su ces de n'entreprise. En 1881, -in- en fit la pla fonne de- son élection et il fut de toutes : coanmissions qui aidèrent a la- mettre sur pii Quand, il y a environ un an et demi, la i rection des Installations nouvelles se pré cupa d'en fêter l'achèvement, il .exprima l'a qu'il .fallait faire grand et se iflt 'fort de réui les -sommes nécessaires. EL ne fut- guère i couragé, et quand il parla d'obtenir de gros: subventions du gouvernement, cent mi francs du commerce, une (participation < faubourgs, on lui rit au nez et on le traita Marseillais.'A vra-i dire, les précédents jui liaient .quelque peu certains scejpticdsmes. Or, à l'heure qu'il est, il a obtenu du g« verneme.nt, dont il alla «voir tous Tes ,jne bres, une subvention de 230,000 francs ; de ville, 200,000 ; des faubourgs, chose* absolunn neuve, 31,50.0; du conseil provincial, 50,0( de 2!a Société du oamail, 50.000; du commer plus de 150,000, et lia iliîste . de -souscripti n'est pas close. Cela tait trois quarts de n lion, auxquels iH faut ajouter 100,000 fran sans compter un nombre considérable de et pes, que l'Aéro Club et des municipalités étn gères consacreront au concours d'hyd-ro-aiô planes qui sera l'un des clous des fêtes. Ce Marseillais a fait de bonne besogne. Ne Ile savions et c'est pourquoi nous avons c pouvoir le soumettre aux joies de l'intervie Ajoutons qu'il garantit que les fêtes atti ront a Bruxelles un million d'étrangers. L'ŒUVRE A CELEBRER Rappelons que île canal a une profonde de 6 mètres 50, que sa largeur normale au f fond est de 25 mètres, que les écluses ont u longueur utile de 114 mètres et -une -largeur 16, que lie tonna-ge des bateaux pourra s'éle^ jusqu'à 3,000 tonnes. Voitcj, d'ailleurs, un chiffre qui a son é que nce. L'exploitation de d'ancien canal par la vi produisit, en moyenne, «pendant les cinq d nières années, 365,000 francs.Ce-produit s'élè' actuellement, à plus de 1,500,000. Que. sera-ce quand le canal sera achevé qu'on aura outillé l'aivant-port? Ce n'est p' dix lignes régulières de. navigation, m trente qui pourront s'y établir, le fret s< fortement réduit et tout le long du car s'élèveront des usines. D'autre part, le « pi de Bruxelles » sera relié par de belles vo navigaibies à Louvain et à la Campine. Une ère splendi/Je s'ouvre pour le comme et l'industrie de la grande cité bruxelloise. LES FETES DE t56l Quand, en 1561, grâce à Jean de Locqu ghien, le grand 'bourgmestre de l'époque, canal de Bruxelles à Witlebroeck fut livrté ù na.vigation, des fêxes -grandioses célébrèr cet heureux événement. Il y eut une so: tueuse entrée à Bruxelles des chambres rhétorique ; des bateaux arrivèrent d'An-ve de Ziertakzee, de Gorcum. d'Aîkmaar ; iil y : une messe solennelle a l'ég.llse Sa.int-Nicol un Oi'aniquet à il'hôtel-de-ville, des représer tions données par Ta. « Guirlande de Mari et Ha •« FDeiur de 'blé », des arcs de t-riomp' des illuminations et- des feux de joie. -Des prix nombreux fuwnt distribues, par lesquels un navire en argent tin avec tous agrès, propriété actuelle de M. Léon Grosje; LES FETES PROCHAINES C'est, en somme, ,1'œuvre de Locquenghi agrandie, mise en rapport, avec les.nécessi modernes pour une population décuplée, qi près 353 ans on s'apprête ù' célébrer. (La commission, nommée en defliois de t -esprit po-liitique et composée d'hommes ne mes à raison de leur compétence, de leur périence ou de .leur situation, en arrêtera programme. lEll'.e sera .installée au-jourd'l même. Parmi les projets qui lui seront,soumis li; vent le concours d'.hydro-aéroplanes dont n< -avons d-é.?â paiflé, -un '"cortège, somptueux présentant Bruxelles à travers les âges, i rctvue navale qui comprendra au moins qui; navires de guerre, des bateaux de pila-isai et de graiwls navires de commerce et qui si fertile, en surprises de toute, espèce. Elles auront lieu, a la d.manscledu comité commeice, à la lin du mois (le septeml: époque où. -a.fftuent surtcut les étrangers, ''on peut assurer, dès à présent, qu'elles ser-dignes de lia capitale-et de l'œ-iwre grandi dont teilles célébreront U'aelièvement et espoirs. A. S A LA CHAMBRE 30 ■M ON AVANCE PEU A PEU Le temps est lourd, gris et morne, comme les orateurs qui vont nous dire encore leur pensée — leur pensée électorale — sur les assurances sociales. M. Schôl-laert, qui n'est, jamais plus alerte et plus éveillé que lorsqu'une somnolence invin-U1* cible accable la Chambre, cause gaiement avec nt m. Paul Hyrrians, tout petit, tout fluet, à côté 'c. du majestueux fauteuil présidentiel. M. Gilles té- de Pelichy se livre à son éternelle correspou-*i dance. M. Berloz étudie. M. Borginon médite. • it M. Hoyois prépare un procès et..., les autres va sont distraits. le- lit LE PHOSPHORE BLANC n- ... On écoute vaguement M. Hubert, ministre es de l'industrie, qui dépose sur le bureau un pro- ro- jet de loi interdisant la. fabrication et la vente lit du phosphore blanc, ainsi que son emploi dans on la fabrication des allumettes. LES ASSURANCES SOCIALES ■ni ... Puis, ceux que l'éloquence de M. Hubert avait, troublés un instant se replongent, dans i>6j le nirvana. L'abbé Fonteyne se lève. M. Fonteyne. — Le projet du gouvernement J est une duperie. La vie des ouvriers tisserands 'k' est navrante. Elle n'est qu'une suite de priva-itô tions et de souffrances. Or, la pension que proie. met le gouvernement sera payée par 1 ouvrier lui-même. Ses charges vont, en effet, augmenter encore. A-t-on songé aux pauvres ressources, aux maigres salaires qu'il gagne? Si oui, îô- comment peut-on s'arrêter à une conception ;c- comme celle du gouvernement. IC* Après cette lecture, MM. Standaert et Golen- t£._ vaux, autres fortes personnalités parlementai- ,Pc res, viennent jeter un peu de lumière dans le 2' débat. di- M. Standaert se prononce pour l'obligation, / où il ne voit pas plus d'atteinte à la liberté que ;)S dans l'obligation de voter. Il se rallie à la pen- lir sion d'un franc par jour, que les députés ont m- promis avant le scrutin de juin 1912. :es Golenvaux se plaint de l'allure étriquée de lle la discussion. Il espère ceperuJant que l'on co'n- , . cillera toutes les opinions et se déclarc partisan ICb de l'obligation. de '^l* ... Et nous voici arrivés — la discussion géné-' raie étant close — â l'cplucliage des articles. rtl- m. ARTICLE PAR ARTICLE -a L'article premier est ainsi conçu : snt 10 ; L'assurance en vue de la maladie,'de l'inva-:e, lidité prématurée et de la vieillesse est oblig.i-on toire pour tous les'Travailleurs, employes ou dl- ouvriers dés deux sexes, occupés moyennant rémunération pour le compte d'un chef d'entre-prise, dans l'agriculture, l'industrie ou le coru->u- merce. m- Cette disposition s'applique aux travailleurs [-0- des entreprises publiques, à moins qu'... ils ne soient garantis d'une manière équivalente contre les risques dont il s'agit. us -Ne sont jias astreints à des versements obliga-ru toi res : w. 1° Les intéressés dont le traitement ou salaire [>e_ dépasse 2,400 francs par an et ceux qui sont, âgés de plus de 65 ans; 2° Les ouvriers à domicile travaillant "pour le compte de plus d'un chef d'entreprise. ur La commission spéciale demande radaTtion-;•). des mots « ûgés de seize ans » au. premier pa-ne ragraphe. . MM. Pécher, Feron et consorts ont déposé, -er de leur côté, un amendement ainsi conçu : • Sont obligatoires pour tous les travailleurs des deux sexes, âgés de 16 ans au. moins et; occupés moyennant rémunération pour le |.1€ compte d'un chef d'entreprise ou de tout autre 3r_ employeur : " 1° L'assurance contre la maladie et J'invaii-,e» dite prématurée", destinée:ù garantir aux bénéficiaires, la prestation gratuite des soins méui-eaux et- du service pharmaceutique depuis la survenance de la maladie, ainsi qu'une, iruic-.u-nité journalière de 1 franc, à partir du 5* jour 11S de la maladie au plus tard, jusqu'à guértsôn, et ra en cas d'invalidité, prématurce, une rente, aurai nuélle de 360 francs jusqu'à 65 ans; yS 2° L'assurance en vue de la vieillesse, desti-jes née à permettre aux assurés qui se seront conformés aux obligations résultant de la présente loi, de se constituer en régime définitif une :ce pension annuelle et viagère d'au moins 360 fr. M. Versteyleh, rapporteur de la commission, combat naturellement les suggestions de la gauche et justifie d'une voix indistincte, mais cn" en revanche monotone, le texte du gouverne-, ment. 1'1 Après quoi M. Peclier défend les amende-m-t ments de ia gauche. ip- de m. Pechcr. — Je compte que le principe de rs, l'obligation sera '-adopté pour les trois risques. Un autre point nous tient à cœur : la garantie " . des secours. Il faut qu'en échange de- leurs cotisations, les travailleurs soient sûrs que leur Ul" prévoyance n'aura pas été vaine. C'est une 2 » question de probité. (Très bien !) îe, Le projet du gouvernement ne fait rien pour un grand nombre de travailleurs qu'il laisse . en marge. Pourquoi ne pas assujettir à ses dis-mi positions toute ia masse ouvrière. C'est à quoi 3ÇS iend mon amendement. m. M. C. Huysmans plaide ensuite avec chaleur en faveur de son projet. }n< M. C. Huysmans. — On m'objecte que le coût tés de mon projet n'est pas fixé avec certitude, 'a- Pourquoi nous a-t-on refusé d'adjoindre dos actuaires à ia commission ? Au .reste, on a coutume de nous répondre — qu'il s'agisse de. la. >u* loi scolaire ou de la loi militaire : « On verra ni- après! ». J'en ai autant à votre service- Mon, sx- projet doit être adopté : il est le plus largo, le ]e plus équitable I 1111 M. ilubert veut avoir le dernier mot. Revenant à la charge, il soutient que le texte rlu >n" gouvernement est une pure merveille d'huma-,us n'ité. Ensuite, dans le'bruit, des comparses clé-' rc" ricaux viennent se livrer à des parades élec-in€ t orales. On passe, enfin, au vote ! ize ice VOTES îra iPar assis et -levé, on adopte'successivement les ,d..:verses parties de :l'artic3epremier du gou-du vernement. On y introduit un amendement du re, gouvernement rendant possibles des restric-et tions à la loi. mt .Un amendement de M. Pecher, étendant aux jse employés le bénéfice de la loi, est repoussé. Il les n'en est pas de même pour les pêcheurs maritimes.i. !La garantie du paiement d'un minimum de

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