La chronique: gazette quotidienne

1199 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 02 Mei. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/nv9959dx7s/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Samedi ï mal 1914. — Kdltloa A CINQ CENTIMES CE NUMERO PÛDH IDOT» ES BÏCGIQO» 47» année, — No 11S> LA CHRONIQUE BUREAUX S et 7, Calorie du Roi (Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration ; N* ? 881l Rédaction : N* 1408 a ABONNEMENTS : Eruxrlles : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Provincb : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois, Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE BÉDACTEDK EN CHEF: Jean d'ARDENNE ANNONCES : <4® page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), 4 fr, la ligne. — Faits-dirers (corps), 3 fr. la ligne et faits-divers (Sn), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. !a ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2. place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3199 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 7, Galerie du Roi. La Comédie de la Uert Ces orangistes de l'XJlster, jntfloduisai dans teur province, à dejni-révttUOe, 70,01)0 fi sils el trois animions de cartouches, au nez < ù la barbe des autorités, ont évidemment, k rieurs de leur côté. L'entreprise a dû èliv préparée avec un précision et une irainu'tie qui confond l'imag nation. Le plus ipetli-t détail avait été prévi et isi le Ih'asaird a seiwi Iles conspirateurs — s'en est ïaillu d'.un rien que les projecteur d'un ides navires, surveillant la côte, n'éclo rassent toute l'entreprise, ils n'en «ont pa moins .digues d'admiration pour avoir 'su s bien en profiter. Le débarquement imù.ne s'est effectué dan un anerveSieux sÏÏMice, niais s'est le tram-port des armes surtout qui fut une merveill d'organisation. A chaque carrefour ides vo Iontaires étaient on faction qui, silencieuse ment, indiquaient aux véhicules la route < suivre. Des relais étaient établis sur diffé rents points pour venir en aide aux automo Ci'les qui auraient pu rester enp anne. Ui corps .volant de «mécaniciens étaient prêts i donner les premiers 'secours à. toute machin, endommagée, et des dépôts d'essence avaien été installés le long des différents itinéraires Vraiment, c'est lïà .de la bcille ouvrage, et juoi qu'on pense .du home ruile et de l'égoïsmi orangiste, cette conspiration mérite d'être îdmiiée, ne fût-ce que pour .l'amour de l'art, former aine taimêe, ll'équjper, l'exercer, pré. jarer ouvertement la guerre contre le g,on «ernement, se moquer des gendarmes, des nagistnats, de la force publique tout entière, :eila -emporte, évidemment, la sympathie de ous ceux qui ont toujours pris parti pour 'olichmeffle .contre le commissaire. Le gouvernement de M. Asquith fait figure Jâ-de-lans du bonhomme Cassaadre, ;ou de Bar-hoto lui-même. * * * Si 'cela s'était ipassé en France, il n'y au-ait ,pas eu par toute l'Europe assez de gor-[es chaudes, et tes Français eux-mêmes iiiraient ifait, pour blaguer Heurs ministres, ;urs députés et leurs généraux, les plai'san-eries les plus ingénieuses. Quant aux gens érieux, Ss 'auraient tronvé-tlâ de nouveaux rgumentis contre ile négiime partementaire i les gouvernements d'opinion. Comme cette histoire a ^l'Angleterre pour tïéûtre, on est plus pruident et plus discret. I y a si longtemps .que la sagesse politique ng.lai.se, ta perfection des institutions an-llaises, il'haMleté, 'la dignité des hommes '■Etat 'anglais sont des dogmes .pour les his-orieàs et tes politiques continentaux que îux-ci n'osent ipas trop s'étendre sur les mé-«ventuires de l'actuel gouvernement ha-itan-ique et qu'on ne s'avise pas trop que cette (faire est. au fond ïa fois plus comique et lus fâcheuse pour l'autorité légitime que ne i fut le légendaire fort Chabrol. Comme aventure du fort Chabrol, celle de l'Ul'ster ent l'opérelte, ou du moins la comédie, fais, prenez garde d'en rire inconsidéré- îent : c'est la comédie de la liberté. *** ■Evidemment, ces •chosefs-ià ne se passe-lient pas en .AMamagne ; ni en AiÙ&magne, ien Russie. 'Dans ces pays-là, quand le gou-emeanent a ip'aiùé, on o;béit, .et si, d'aven-rre, une certaine catégorie de citoyens s'avi-aient de ne pas obéir, ils saunaient bientôt ? qu'il- en coûte. On .pourrait interroger à ? sujet les Alsaciens-Lorrains, les Polonais, ■9 Danois du Schleswig ou l'es Finlandais. . supposer que dans ces provinces, on eût lit passer dsis caisses de munitions sous le| ez des douaniers et des gendarmes, ce qui 'a rien d'impossible, on eût immédiatementj rocédé ii des visites domiciliaires, 011 eût j ifiprisorïné des centaines, peut-être des mil-! ers de suspects, on eût proclamé l'état de :ège, fait (fonctionner les tribunaux d'ex-^ption, et probabileanent fusillé quel-quels ré-Bdcitrants .pour commencer. En Angleterre, comme en France, en pa-cas, le gouvernement hésite, tergiverse, ompese, fi'semble avoir peur deisa force, il •> montre désarmé devant n'importe quoi abeille, iil a une peur feue de -verser le sang, u môme de faire de la peine à un pauvre et-i't conspirateur ou à une suffragette en )lie. -Les gens qui croient nécessiarre le prin-ipo d'autorité s'empressent de dire : <c C'est idicule ! » ■Et, en effçt, «le igrave premier ministre, le aut 'magistrat, Ohi-str-e général dont une an.de de grévistes,, de journalistes ou d'agi-atetrrs qudlconques compromettent la ma--sîe et 'l'activité, est évidemment assez ridf-Mois, dans cette résignation au ridi-'d!e' L' y a une oertaine grandeur. Ces gou-ernonients libéraux -se résignent au ridicule arce •Que, mallgré l'exercice du pouvoir, ils nt une certaine foi, un certain respect pour ?urs principes, à ces principes à quoi nous evons, somme toute, une vie (publique infirment plus douce, plus agréable et plus ■Wttaane, que celle de ces grands Etats où wt marohe avec régularité, avec autorité, 'a scHla-gue. * * * Cesf. entendu. Les gouvernements libé-au*, les gouvernements d'opinion, sont, ans un grand nombre de cas, en état d'inié-!or;i'é manifeste vis-à-vis des gouverne-'!l;nts d'autorité. Ils n'ont ni leur collés ion II leur vigueur. Pris entre leurs principes et néeessités du pouvoir, iî leur arrive fréquemment de donner ila comédie au monde. n-'eur désobéit au nom de leurs (propres jr.nes, et leurs adversaires leur eanprun- a unies îles 'plu,s dangereuses. Elle " souvent la joie du monde, .la comédie de a'-berlé. Mais ;'i tout prendre, i.I vaut beau-•°up mieux vivre dans .la comédie de la li--8 que dans le drame du despotisme. L. OUMONT-WILDEN. pIMENUS FAITS. PROPOS U LES HEROS Il y a en ce moment de bra ves garçons qt it juchés ,sur des bécanes, {ont le tour de i_ Belgique. 11$ y récoltent gloire cl jriofil... 1 >t vont, ils vont, de passage à niveau en pa s sage ù nioeau, par .les roules encombré' d'un pays, sans doute, trop dense pour tel e sport et déplorablemenl sillonné de chemii . de fer...; ils vont; ils tournent; ils tourna même un peu plus que ne comporte un vn .j Tour, car la Belgique est trop petite pot leur ,programme. Les lurons la boiraient c 3 un jour... Alors, ils vont d'Ostcnde à Anvei par Poperinglic, Cincg, Termonde, Soignk '. et Maesegck. El tout cela c'est parlait ; j ■ne sais pas si cela développe l'intélligenc des masses, si même cela contribue à l'ami s lioralion de la race, mais cela vaut mieu - que d'aller au calé... i Or, un des meneurs du jeu, un des poss - bles triomphateurs s'arrête, il laisse roule - sa machine dans le jossé, et même U pleun i il. ne peut plus aller plus loin... spectacl - grandiose. Pourquoi me le gdte-t-on en m - donnant une explication : Isidore Machin i des luroncles mal placés... i L'euphémisme n'est pas sans grâce : ma î placé est vite dit, tout ça dépend... Enfin . soit, un cxjclisle peut avoir un furoncle su le nez, sur la main, sur la cervelle; il n'em ploie guère ces parties de son individu. C. [ n'est pas là ce qu'il a de plus précieux.. L'essentiel de son individu n'est pas là; mai, bien là où ces satanés furoncles... Certes, pour être cycliste on n'en .est pa: moins homme, on a tout ce qu'il faut pou, nourrir des furoncles à bourbillons volcani qiiaes, mais est-il bien indispensable que ce: furoncles soient ainsi mis dans le domaint public. Ce n'est pas une pudeur délicate qu me fait parler ainsi ; en un temps où les mé decins envahissent les journaux et disser tent en belles pages et en longues colonne: de l'importante question de la constipation, nous en avons vu bien d'autres... Mais, je voudrais laisser aux héros le bé notice du doute. J'imaginerai qu'un hnvisibU ennemi, un géant imperceptible à nos sens l'a arrêté .- vaincu; que les dieux se som conjurés contre lui et qu'il demeure leur glorieuse victime. Ces furoncles sont intempestifs pour le prestige. Saint-Paul s'est arrêté sur le chemin de Damas, c'est un ange, dit-on, qui l'arrêta. J'ai maintenant des soupçons■ Paul aurait-U en un furoncle « mal nl-acé »? BOB. Au jour le jour LA POLITIQUE ^ Nos lecteurs trouveront, d'autre part, une lettre ouverte de M. Buyl au mi-nistre de la .guerre, insistant sur ses premières accusations, démontra ni l'absolu bien-fondé de celles-ci. Deux officieux, requis de défendre île patron, se sont aussitôt a'brités derrière les prétextes que l'on sait : Isl s'agit de fournitures urgentes et dont les objets ne se peuvent rencontrer chez :le's fournisseurs beilges. Piétines excuses, et dont les précisions » fournies par M. Buyil ne .laissent rien subsister. Nous engageons nos lecteurs à étudier - soigneusement les révélations de celui-ci ; ils verront que c'est complet. Nous comprenons mieux encore auia.'nte-nant le but de la .campagne contre M. Buyl. Elle est, ipeut-on dire, le ty.pe de toutes coiMes que .!es gouvernementaux, quels qu'ils fussent, ont menées contre les censeurs indiscrets. 'Car, si -peu k aristocratiques » ouf soient nos aristocrates, ils n'en affectent pas moins, surtout en ces derniers temps, un extrême dédain pour les gens de peu. Pareille attitude n'est que plus maladroite, aifcors que les élections approchent. Elle, s'explique par jJa nécessité d'écarter, là tout prix, ceux qui peuvent faire des -révélatiens dangereuses. 1 De là, .les lourdes grenailles des organes con-gnéganisies devant ce député -qui est assez « peuple »-pour travailler selon l'argent qu'il touche. L'autre jour, nous redevions ce moi malheureux d'un clérical ràiliant l'idée que le s «petites gens » se font de leur mandat. Un mandat, pour les gens du bel. air, cela rapporte, mais n'entraîne aucun travail sipécial. surtout oui puisse mettre un ministre dans •l'embarras. Mais p-our en vouloir tant, -au seul député Buyl, les cléricaux sont-ils si certains que ce/la que lui seul puisse dénoncer !eur .façon d'administrer île bien de tous ? En ce cas, ils se tromperaient rudement ! Nous mêmes avions reçu, sans les avoir demandés, les plus étranges détails sur ^indulgence d'une administrat'ion envers ses fou'. •liseurs. Oli ! rien qui puisse eniûcher l'iion-neuir de ".personne ! Ma: s il faut bien que des fournisseurs ennuyés trouvent auprès des journaux cette aide bienveillante qu'un gouvernement habile ne refuse pas ù ses amis. PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 2 -ma: 1813. — Victoire de Napoléon Ier f Lutzen sur les Russes et les Prussiens. Etal tampon. .Le « Temps » d'aujourd'hui, à propos des toasts échangés à Luxembourg, par -la Grande-Duchesse et le roi Albert, dit : « Ces deux allocutions, qui respirent le même sentiment d'indépendance, marquent assez une volonté, la même, de ne se prêter à aucune entreprise d< nature .-ï changer le rôle d'Etat tampon, précieux dans une Europe troublée. » Le théâtre belge. Nous avons fa.it cette semaine-ci urne asscî jolie découverte. Remarquez bien. Je cite u? texte : « La pièce a, été applaudie. Il y avait là quel que-3 scènes qui promettaient au pays un au leur dramatique. M. X... fait un second drama q On .va, sans doute, s'y porter .eu .foule ; on vou ^ dra voir au moins si l'auteur tient ses promes ses, s'il a fait mieux, de môme ou pis. Hélas iil n'en esit rien. Les loges sont désertes, lt parterre Clairsemé. — Mais la pièce ne val ai ^ rien; vous voyez, elle n'a pas réussi. — Mai* qu'en sa.viez-v.ous d'avance? Soyez de meilleur: s_ foi, dites ce ,que j'ai vingt fois entendu dire « Ah ! .une pièce d'un Belge; çe sera embêtant ,s" » j'y vas pas. » O nationalité! » 11 (De .qui est ce texte ? Devinez ! De quelle pièce ls s'agit-ïl? Je vous le donne en milil-e. Non! vous ne-le trouverez jamais. Eli bien! voilà, il s'agit 11 de « Jacqueline de Bavière », de M. Noyer, I -créée en, « 183 6 ». Quant au texte, il esi, d'un II (certain M. Baron et figure dans u.n petit vo-ilume : « Chroniques Belges », publié en 1837. s C'est tout à fait encourageant, c Un poète. x Les journaux annoncent la mort d'un hom-l me qui semble, dans .une vie assez courte : 46 r ans, avoir atteint à 'la gloire des martyi's d'au-, itrefois. Il se nommait Lucien Colonges et se ^ ta-ouve aivoir écrit (ou signé, parce que, pour c ices choses, on n'est pas encore sûr des pater-j nltés) plus de douze mille chansons de café-concert... En veine de statistique, des gens ca/l-^ culent que 1' « œuvre » du pauvre homme s'é-Hève à plus d'un million de ve<rs... L'intéres-• san,t seraii't de savoir s'il y eût 'là-dedans un seuil vers autlTentique !... Enfin, on cite des ti-^ très : « Derrière les p'tits soldats. », et « Bonsoir, Ninon! .. Hâtons-nous de relire ces titres ; que nous allons pouvoir ouMier... Car avec ta ' mort les rôles vont changer, et l'on oubliera ce vague producteur, comme on commence, au ' jour noir, de se rappe;ler le nom du poète damné... maiis immortefl ! (5=^=9 ; La France chez nous. Un mouvement de curiosité. Une grande artiste vient nous visiter. Et son nom s'enlève sur l'affiche, avec, semble-t-il, un bruissement léger de rires, de sanglots vite réprimés, de joie mélancolique et de passagère doutleur... Réjan-e Vu venir. Réjane... C'est « Froufrou », .c'est la « Douloureuse », c'est « Madame Sans-Gène », c'est' la « Course-au Flambeau »... .Un talent unique et multiforme, passionné et délicat, fin et profond, — 'et, avant tout, français, exclusivement français. Et., comme pour montrer que sous ce nom pimpant, c'est tout l'art français que nous allons applaudir, a/vec son émotion e.t sa douleur, au-dessus de ces trois syllabes joyeuses s'en détachent trois autres", à la sonorité plus grave, plus étouffée, plus profonde : r Alsace »... <5^=9 Terrible nouveauté. Il n'y a pas que 3a guerre que ,1a science rendra bientôt impossible ; H y a aussi la littérature.Vous connaissez la fameuse phrase du jeune premier : « Oh ! mon .adorée-, je donnerais tout le sang de mes veines pour toi ! » Cette phrase n'a plus aucun sens depuis que ! MM. Watticih et Levaidiiti de l'institut Pasteur, j s'en sont mêlés. En effet, ces savants se sont, demandés si l'opération, souvent- pratiquée en cas d'anlémie, de la transfusion sanguine n'est pas dangereuse entre personnes donc, les humeurs et les cellules ne compatissent point., — s'i l'on peut dire. Ils ont examiné, tn se servant de la méthode de l'agglutination des globules rouges, un -certain nombre de couples au point de vue de leurs réactions sanguines réciproques. iRésuiltattrès souvent le sérum du -mari agglutine les globules rouges de la femme et- inversement. Parfois le phénomène est si intense qu'on pourrait provoquer, si l'on pratiquait 'la transfusion,des accidents redoutables. -Moi alité. — Ne dites pflus : « Je donnerais mon sang pour toi, etc. » Car vous pourriez-vous attirer cette réponse : « Ton sang? Eh! va les porter ailleurs, tes sales humeurs ! Que vaux-tin que j'en fasse ? » Avec tout cela .'1 va f-adloir supprimer, à la foire de Bruxelles, une des plus émouvantes peintures du célèbre musée d'anatomie. Basse-cour urbaine. Nous avons conté, jadis, l'histoire de cette dame charitable visitant un malade, dans un quartier pauvre, frappée par -'innommable odeur qui régnait dans la chambre, et finissant par découvrir, sous le lit, une tête de cheval où grouillaient les asticots ! La malade, en ses ! jours de bonne santé, pratiquait le sport de la pêche à la ligne... L'histoire que voici, pour paraître moins invraisemblable, est tout aussi authentique et. originale. Un grand industriel, américain a puissamment perfectionné son outillage et amélioré les conditions de travail de ses ouvriers? Certains de ceux-ci reçoivent des salaires qui feraient rêver les mieux payés parmi les nôtres... Par contre, le patron tient à ce que ces salaires soient intelligemment employés, au bénéfice moral, physique, social de celui qui les reçoit. Il ne veut pas, par. exemple,.qu'une économie excessive empêche, l'ouvrier et sa famille d'habiter Je logement salubre qu'ils seraient à même de prendre en location. Or, un de ses contremaîtres gagnait près de 2 livres par jour : pas n'est besoin d'insister sur l'importance du chiffre. Malgré cela, il habitait avec sa femme .et ses deux filles uri appartement- composé de trois petites pièces, dans une rue étroite, mal aérée. Un inspecteur vint examiner le logis, visita les chambres. La plus petite contenait une baignoire... et la baignoire contenait trois canards, vivants ! On a mis 1e contremaître en demeure de louer une maison pourvue d'un jardin, — ou de renoncer à l'élevage des canards, — ou encore de quitter l'atelier. ' I.I a opté pour le premier parti, au grand bénéfice de l'hygiène, — et des canards. — Mais l'histoire n'est-elle pas typique et ne valait-elle pas d'être contée ? Nouvelles & la mai» — Cet homme est si vilain qu'il -est toujoun pressé. M[ - — Mais oui, c'est le dernier des laids. : Encore les irrégularités DU MINISTERE DE LA GUERRi ON COMMANDE DIRECTEMENT, SANS ADJUDICATION PUBLIQUE, POUR QUARANTE-HUIT MILLIONS DE 'M. 'Buyil, dont ile zèle (documenté embarrass< extrêmement les défenseurs du ministère, rtou communique cijaprès le texte de la nouvellli lettre,ouverte qu'il vient d'adresser au minis tre délia guerre : « îMonsieur le ministre. » Jusqu'à présent, vous n'avez pas cru de voir répondre à la lettre ouverte que je me suis permis de vous adresser Ile 17 .de. ce mois "» Tout au plus, votre département a-a-.il faii paraître, dans deux de vos journaux, uni couite note dans laqueflle on s'efforce de justi fier, en partie, les abus que j'avais signalés. .» Je constate ,que, dans .cette note, on ne con teste .pas : 1° qu'au cours de .ces trois dernières années, lie département de lia guerre a confié de ila main à la main 2Zé entreprises de travaux et fournitures comportant une dépense de .plus de 48 millions de trancs ; » 2° Que, &ur cette somme, plus de 15 millions et demi ont été soustraits à «l'industrie nationale pour être remis à des'firmes étrangères ; » .3° Que, parmi les firmes étrangères favorisées par des marchés de gré à gré, on en rencontre 'qui, dans des moments difficiles, sont venues au secours du ministère des finances, en Jlui prêtant de l'argent à court ternit •j) Je prends acte de cet aveu implicite. ♦ * * » Vos journaux prétendent que votre département se conforme strictement aux prescriptions des articles 21 et 22 de la loi sur la comptabilité publique. Or, tandis que -cetteloi exige que tous les marchés au nom de l'Etat soient faits avec concurrence, publicité et à forfait, sauf dans des cas tout à fait exceptionnells prévus à îl-Varti'Clie 22, notamment quand.il s'agit de. commandes ou travaux ne dépassant l'as 10,000 francs, les .marchés de la main ii la main sont devenus, pour vous, presque la règle générale. » Et pour donner un semblant de justification à ces ilfliégaUtités, l'on invoque presque toujours le prétexte fallacieux qu'il s'agit de spécialités ou bien de fournitures ou travaux qui. à cause de l'urgence, ne peuvent -pas subir les déliais be l'adjudication. ? En ce qui concerne les prétextes d'urgence, à. qui fera-t-on accroire, .par exemple, que des travaux de terrassements ne peuvent .subir les délais d'une adjudication lorsqu'on accorde à l entrepreneur favorise un délai de plusieurs mois pour exécuter-îles travaux? •» iCe .qui aggrave les irrégularités contre lesquelles je m'élève, c'est que certaines commandes passées de gré à gré à .l'étranger et se chiffrant par des sommes extrêmement considérables, auraient pu être faites en Beilgique avec 50 pour cent de rabais. C'est le cas, notamment, pour cinq fournitures de fusées commandées en Ajllemagne et s'éleva nt à une dépense totale de 1,344,732 francs, fusées payées à raison de -fr. 19.10 et 15.30 la pièce, alors ■qu'il résulte d'un renseignement officiel qui m'a été donnié par le département de la guerae (lui-même, que, si .l'on avait voulu, notre école de pyrotechnie, établissement de. ;i'Etat belge, aurait pu nous les fournir .à fr. 7.26, soit plus de 50 pour cent meilleur marché, ce qui nous aurait .permis de réa/LiSer une .économie de plus de 700,000 -francs. » C'est en faisant aillusion à un gaspillage de ce genre qu'un député catholique -a pu écrire récemment dans un document officiel : « On » a, dans un département, fait une commande » de 5 millions ; on a découvert qu'on pouvait » avoir des choses absolument identiques avec » un rabais de G0 pour cent, et meilleures avec » Un rabais de 50 pour cent. » * * * » Dans ta note parue dans vos journaux, l'on invoque le fait de l'absence d'observations de da part de la Cour des comptes, pour prétendre .qu'on observe ,strictement les dispositions légales. Je me permets de faire remarquer .que ce haut collège ne se montre guère sévère vis-à-vis du gouvernement-, et que dès l'instant où un ministre, pour justifier la remise d'un marché de ta main à ;la main, invoque, même sans motif plausible, l'une des exceptions prévues par l'articfle 22 de la loi sur la comptabilité, il déclare devoir ^s'incliner et de ne pas pouvoir refuser son visa. » Et elle agit de même pour les départements ! » 'C'est ainsi notamment que, dans son cailler d'observations pour 1912, lia Cour des comptes n'a pas soufflé mot, par exemple, de l'abus que voici : Le 12 janvier 1912, on a confié, de Ta main à la mait?, la reconstruction .d'un pont pour le prix de 170,000 francs, — il ne s'agit certes pas !'à d'une spécialité; il fut accorde \ l'entrepreneur un délai de douze ■mois, — il serait .d if fie iîcd'invoquer -l'urgence, je pense; d'autre part, il était alloué une prime de 2,000 .francs par jour de réduction de ce délai. Ce .qui a permis de payer Je travail deux fois .attendu .que l'entrepreneur a touché 170,000 francs de (primes, pour .a/voir terminé le travail avant l'expiration du diélai. » Autre exemple typique : Le 3 février 1912. on confie, de la main a la main, un travail comportant une dépense de 583,000 francs. On invoque l'urgence pour ne pas procéder à une adjudication publique, alors que l'on donne à l'entrepreneur un délai expirant le 1er janvier 19.15, c'est-à-dire près de trois ans, pour achever l'entrepris 3. » Pour un- autre travail confié également de la main à "la .main tous prétexte d'urgence e-1 cette fois-ci à une firme étrangère, comportant une dépense de fr. 54,527.17, on accorde un dé lai de d'eux .mois, en ne prévoyant, qu'une retenue de 5 francs' par jour de retard, soit. 15( .francs par mois, ce qui devait permettre à l'entrepreneur de aie pas trop se presser pour -exécuter des travaux aussi urgents ! *** •» Contrairement aux dénégations de ï-a note officieuse à laqueffle je réponds, je mainti-em iC[ue le gouvernament se moque de l'article î( de la loi sur "la comptabilité publique, en taic-ant pas connaître aux deux Chambres lé •gisTatives'les marchés ' supérieurs a 1,000 fr. conclus au nom de l'Etat par dérogation à il; règle de l'adjudication publique. Il se -borne i déposer au greffe, une note manuscrite absolu ment incomplète, pour ne pas me servir d'uni . autre expression. ' » En effet, d'une part, les documents de 1; Cour des .coprptes attestent que les marché: supérieurs à 10,000 francs, passés de gué à gn par le département de la guerre et considéré-comme afférents aux exercices 1911 et 1912 parce qu'un premier acompte a 'été soldé pendant ces annéts, représentant une dépense de plus de 38 millions, at-ors que, d'aube part les notes ministérielles déposées au greffe de la Chambre n'accusent qu'une somme de onze . millions et demi, y compris même les marchés conclus antérieurement, mais exécutés en 1911 et 1912. » -Il m'est impossible de faire ila comparaison en ce qui concerne l'exercice 1913, attendu que > jusqu'à ce jour, 29 avril! 191 i, te'greffe de m Chambre n'est encore en possession d'aucune •note ministérielle relative aux commandes"fai-' tes au cours de cet exercice. >» Ce qui prouve à toute évidence que les renseignements fournis au greffe de la Chambre au sujet des marchés de gré à gré sont manir [festement inexacts, c'est qu'en additionnant les marchés de la ima.in à la main avoués par votre département depuis 1909, c'est-à-dire depuis cinq ans, l'on arrive qu'à un total, de fr. 23,669,055.22, alors qu'il résulte des documents de la Cour des comptes que, pour les deux seules années 1911 et 1912, ces dépenses se .sont élevées à plus de 38 millions. » J'ai donc le droit de dire que le gouvernement viole lia loi, non seulement en ne respectant pas les règles de l'adjudication publique, mais encore.en cadrant au Parlement et partant au pays, la désinvolture avec laïqudlle il gaspille les deniers publics, tout en sacrifiant notre industrie nationale. » Veuillez agréer, M..., etc. » AD. BUYL, i» Membre de la Chambre des replis entants. »: (Ixelles, le 29 avril 1914. » ji é ni LE I"' MAI A BRUXELLES illier,, vendredi' 1er mal, Bruxelles a vu, comme tous lies ans, défiler le traditionnel cortège socialiste. Formé à remplacement des bassins comblés, ii parcourut, avec un ca'.lme parfait, des principales rues de la ville. On- vit ainsi se dérouler, de 3 à 5 heures, un long ruban écartate, formé par- de nombreux drapeaux, de fanions de. bannières et de banderoll'es, sur lesquelles étaient inscrites les revendications socialistes. Et parmi les groupes, très calmes et très dignes des manifestants, on remarqua de nom-breux enfants et des femmes. Le cortège — précédé de quelques chefs socialistes — -parcourut successivement- 'le quai du Commerce, le boulevard d'Anvers, la rue de Laekeui, les places Sainte-Catherine et du Vieux-Marchéraux-Grains, les rues des Chartreux, des Six-Jîgtons, Van Artevlede, d'Ander-lecht, (de Soigrjies, boulevard du Hainaut, place Fontainas, boulevard Anspaclr, rue Fossé-aux-Loups, place de la .Monnaie, rues au Beurre, .du Midi, Lombard, place Saint-Jean, rue de l'Hôpital, place de la Justice, rue- Le-beau, place du GrandiSatolon, rue Joseph Siemens.,'VrriiVé.à la Maison du Peup-le, i-1 se disloqua. La foule se massa devant les balcons, d'où MM. Deil,porte et Huysmans adressèrent à leur auditeurs les discours tradiîionnefl's. A ANVERS Le cortège du 1er mai comprenait surtout des diamantaires, des dockers, des marins, des ouvriers du bâtiment et des métallurgistes. Il y avait aussi un groupe, — peu nombreux, — d'ouvriers municipaux. AU BORINAGE La fête du travail a été célébrée par toute la population ouvrière de la région boraine. Elle s'est, déroulée dans le plus grand calme et, nulle part, il ne s'est produit d'incident. De nombreux meetings ont eu lieu dans la matinée afin de permettre aux ouvriers de participer, l'après-midi, aux festivités organisées partout, même dans les localités où l'administration n'est pas socialiste. A CHARLEROI TJn cortège composé des groupes de Charle-roi, de Jumet-Boux, de Gosselies, de Fontaine-l'Evêque, de Seneffe et de Châtelet, précédés de drapeaux et de tableaux de la Fédération socialiste, s'est formé au faubourg, place du Nord. Après avoir parcouru quelques rues importantes de la ville, il est arrivé à .la place de la gare du Sud, où a eu lieu la dislocation. Un meeting a été donné par les députés Van-dervelde et Destrée en faveur du S. U. A LIEGE Le Parti ouvrier a fêté le 1er mai par une manifestation, un meeting, et diverses festivités. Un cortège a parcouru, daris la matinée, le centre de la ville. U comptait environ 3,500 manifestants avec une grosse centaine de drapeaux, une douzaine de corps de musique et de nombreux cartels. Beaucoup de femmes et d'enfants dans ce cortège, chantant des couplets de circonstance. Un meeting en plein air. a eu lieu ensuite place Verte, devant la Populaire. Les orateurs sçicialistes ont parlé de la réforme électorale, des trois huit et de la nécessité de se syndiquer.On a chômé partiellement dans les charbonnages et usines du bassin industriel. Nul incident.EN ESPAGNE De Paris, le 1er. — On mande do Madrid at « Temps.» : Les manifestations ouvrières di Jor mai ont eu, cette année, une importanc qu'on ne leur avait jamais connue. Aucun in cident fâcheux ne s'est cependant produit-. Le* hymnes socialistes chantés par les manit'es tante ont été acclamés au cri de « Maura, non!» A midi, une dé'égation ouvrière a été reçue: par le ministre .de l'intérieur. E-ile. lui a présenté les aspirations des syndicalistes. On télégraphia de Barcelone que la manifes » tation dn lor mai n'aura pas toute Timportanci • qu'on lui accorda tout d'abord par suite de: ! divergences survénucs entre certaines asso mations ouvrière etleo partisans de M.Leroux 1 C'est ainsi que des feuilles formulant, de gra-i ves accusations contre le leader radical ont été - distribuées par la ville. C'est, en résumé, la î confirmation que la popularité de M. Leroux, si compromise depuis les élections, continue à t décroître. LES FETES INAUGURALES DU PORT DE BRUXELLES Nous approchons du gros événement que constituera l'inauguration du Canal maritime. J3t les grandes fêtes auxquelles cette inauguration donnera lieu seront, ainsi que nous l'avons dit déjà, le digne pendant de celles qui marquèrent, en 1561, l'ouverture du canal de Wi.'llôbroe'Ck. Pour les organiser, nous avons dit qu'une commission, .avait été fontn.ée : et c'est à la solennelle installation de cette dernière que nous avons été conviés hier, à l'hO-tefNde-vi'Die de BruxeMes. La cérémonie a e:u. lieu dans la salle Maxi-âniiienne. qui, avant l'ouverture de la séance, présentait déjà un aspect des plus anilines. Parmi les nombreuses personnalités qui faisaient partie de la briEante assistance', se trouvaient naturellement les plus anciens promoteurs du vaste projet que l'on» réalise aujourd'hui .- ceux-ci rappelaient gaî'ment les difficultés qu'ibs curent à surmonter pour mener h bien la grande tache qu'ils avaient juré de mener à bien. « H nous fallut pas mal de courage et beaucoup de persévérance disait à ce propos, — et non, sans une certaine fierté, — une de nos plus sympathiques personnalités bruxelloises. Nous eûmes à lutter, surtout, contre certaines autorités officielles, — dont on. n'a pas oublie les noms, — et qui mirent tout en œuvre pour faire échouer notre grand projet maritime. -Malgré leur opposition et les quolibets du début, nous avons tenu- bon et n'avons r.ien négligé pour amener îe public à se mettre de notre côté. C'est alors que l'on nous .vit commencer notre propagande dans les cabarets et les vieux estaminets de Bruxelles. Au risque de- -déranger,Ta partie de cartes des paisibles habitués de ces établissements, nous montions sur une table et cherchions à intéresser les consommateurs au plan que nous avions formé ! Puis ce fut le premier meeting... Et nous eûmes bientôt l'opinion publique avec nous. •Enfin, nous touchons au but : ?es mauvais Jours sont, passés ! » * * * Oui ! les mauvais jours sont- passés, mais Bruxelles n'oublie pas la reconnaissance due aux créateurs de sonjîort .maritime. C'est M. Téchevin Jacqmain qui, au cour s de ûa séance d'hier — qu'il, présidait avec M. Té-cheviri Sûeems — eut l'attention de rendre aux promoteurs « encore vivants ou disparus de la grande oeuvre marit,ima>>. tout, l'hommage qu'ils méritent. •M- l'echevin Steens prononça ensuite un très beau discours, dans lequel i:l rappela les fêtes de TôGl. n exposa ensuite à l'assemblée les moyens dont dispose déjà le comité, à l'heure actuelle; et après avoir, cité les noms des délégués charges de représenter les pouvoirs publics dans la commission, organisatrice des fêtes maritimes, il annonça qu'elles auront lieu entre le 20 et 30 septembre prochain. iL•assemblée1 s'occupa ensuite du programme des fêtes dont on eounaiU les grandes lignes : On décida en principe l'organisation d'un cortège nava.l, bateaux de guerre étrangers, yachts de. plaisance, bâtiments de- 1' « Ibis », avec revue navale dans l'avant-port et les bassins du port. M. Van ELewyck -proposa de faire figurer dans le cortège des navires de commerce avec pleins chargements. On décida, encore ,l'organisation d'un cortège historique, représentant l'histoire de la ville de Bruxelles, e(& dont 3a dépense probable est estimée à trois cent mille francs ; d'un concours d'hydravions, — les villes allemandes cosn.tribueraient au coût de cette fêté à concur-. rence d'une centaine de mille francs; de concours de bateaux giisseurs et championnat cycliste; on organiserait un longe ha m p fleuri, une fête vénitienne avec feu d'artifice, des régates. On donnera une ou deux fêtes à la Monnaie et un banquet; on-frappera une médaille comnrémorative; on formera un comité d'honneur, comptant parmi ses membres les promoteurs survivants de Bruxelles port de mer. Divers comités et sous-comités furent constitués pour s'occuper de la réalisation de ces vastes projets. Et l'on décida de se. réunir à nouveau vendredi prochain, à 10 heures dans la saïle Ma-ximilienne. Pour le monument Paul Jauson 2° liste. Report de la première liste, 7,076 francs. MM. Hubert prunard, sénateur, 250 francs; Goblet d'Alviella, sénateur, 100; MosseJman, sénateur. 100; Edouard Brunard, 100; Grisar, 3.00; Fincœur, 10.00; Hanman, 20.00; • Coenderaet, 5.00; Macs, 10.00; Yves 5.00; Winand (Mons), 10.00; W. Leynen, 50.00; Mmo !.. Leynen, CO.uu. Total de la 26 liste, 7,789 francs. Les souscriptions peuvent être envoyées au secrétariat du comité (chez M. Simon-Sasse-rath, 51, rue du Trône, à Bruxelles.) AU PALAIS DE JUSTICE JUSTICE MILITAIRE Les officiers dont les noms suivent sont désignés pour faire partie du conseil de guerre du 1 Brabant pendant le mois de niai : Section française : président, M, d'Hcspel, major au lor régiment de guides. A:ioef;aeurs, MM. les capitaines-commandant Iïublet et de Caliatay, dos grenadiers, et M. le lieutenant Termote, de l'artillerie. Section flamande : président, M. le major Du-1 jardin, dé l'artillerie. Assesseurs. MM. les fipi-- laines-commandants Bruyneel, du 2e réginient de carabiniers et M. ?o lieutenant Van Ovcrs-traeten. de l'artillerie.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes