La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 03 Mei. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/154dn41819/
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DimanchA 3 m»! 191 41. — Bdltlon C CSNQ CENTIMES LE NUMERO PDtTH TOUTI C® EEIIGIQCI ST« année, • Ws iao LA CHRONIQUE bureaux 5 ©t 7, Galerie du Roi (Passage Saint-Hubert] BRUXELLES GAZETTE QU OTIDIENNE I LjrjJrxiUiN iîib Administration : N* T 9 91 & Rédaction : N* 140§ a ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 francs par an; — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN CIIEr: Jean d'ARDENNE ÉNONCES . 4* pago : 30 cent. la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Faits-dirers (corps), 3 fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. !a ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion, i publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agencc-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 1. Galerio du "Roi. iti- I te I éli. I Bruxelles : 12 francs par an; — 6 fran La Province : 15 francs par an; — 7 f I Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. - I MIS I : Les Dignes prmanent ^ I par M. Maurice Wilmotle 3 i professeur à l'Université de Liège T I On a dit : Sa fonction crée l'organe; et 1 E j I mot a fait fortune chez les .pédagogues et le c,lî" I amateure de sociologie. M. de Broquevill i'adr'" I aura Je «Mérite, devant l'histoire, d'avoir in R'v' I venté une nouveiie foi-mule, et c'est ceite-ci X11GG I La fonction crée Q'thomme politique. 95=5 I Les /lecteurs de ila Chronique n'ont assuri ■ment ipafe ouMié te lettre fameuse, adressé IS0H° I par le chat du cabinet à MM. de Crawliez c I Braconier de Ilamricourt, dont ies candida ■ (ures hutoises inquiétaient ses amis walMons on.d» (cette lettre, reeor.naissaTit implicitement le eu & I tort» du régime actuet à l'égard d'une moi no du I tjé (tes Belges, (proposait à ces messieui M : I unedélégation (permanente... en vue d'éta I |W:r un contact régulier et permanent aivec 1 I gouvernement ». C'était revêtir .deux honora I Êtes inconnus d'une fonction qui en fuisai i® tl« 1 des hommes politiques cd& première impor jicado I Lncc S I ' Remarquez que, pour ma part, je n'y ver SO,000 I rais nul iivcoavénieat. La Wallonie a ét I 6j maS et si ipeu défendue daàî nos assem vE I j)iies délibémintes qu'elle devrait plutôt s Coin. I féliciter de trouver e<n dehors d'elles de: 12m. I avocats, jouissant id'un autorité qui à près r"™ I que toujours manqué à ses mandataires m <£ I Ceux-ci. libéraux ou socialistes, aussi btei I que catlioliqTies, n'ont cessé d'être vinculé. ■a «n i par toi programme dont l'un des prhicijpau: 8-1110 I articles consiste dans cette soi-disant égalit u ~ I des langues, lia plu's grande absurdité qu'o! S' I oit jamais imaginé dan3 notre Béotie. * * * eoieut I >taim I 0r c-cst de jà, ot de lia seulement, qu'es I venu tout le mal. Nos lois d'enseignement l'de justice, d'administration, etc. sont toute: lerce I paiement viciées, depuis quelque trente ans iix-de- I par li'une ou D'autre application pratique di I oc principe d'égalité enitre un idiome de îiauîi » par I tatlure et d'extension universelle et ce qui 19,000 I jej jnàmc, appelé jadis une langu» d< IPt I teoon,:'c classe. I Donc, pour que nos mandataires publia ' I jmériteat la confiance de leurs mandant: 5 par I Wallons, ils devraient répudier courageuse 52,oo<J I «nent ce dogimo insensé, et je doute qu'a'ucui is, de I j'eux île fuise «ans être déclaré traître tu on 1P"1"1' «PÛ l'honoce «le sa confiance. Le temps 9-14.lt I fo'ast pas encore venu où les classification; I !pc,cliques d'usoge «ctuel subiront un rema >, rue I niement, conditionné .par les intérêts et Ws t, rue appétits de race, si nettement opposés elle: : nous. Dès dors, pourquoi des hommes nouveaux '"taire» libres de tout engagement de parti, indifïé renis aux objurgations des comités éleeto Taux et aux excommunications des conseil: généraux de droite ou de gauche, ne se con utii,m certerasent-ils pas pour, la défense.d'une par -Gcrv, lie des Belges qui se prétendent Jé'sés dan: îtiarcs leurs droits historiques ? C'est ce qu'avaien 'V'iOO pdmiraMement compris des flamingants d'i ' d'an- ? a ml dejiii-siècle. Au lieu de recruter leurs ivoir : dirigeants .parmi ùes hommes politiques déj< îvriei'; compromis par des <vo4es et des actes con tr;lires aux tendances intransigeantes di ,B" mouvement, ils ne craignirent pas de, s'adres et© do ser à des littérateurs, à des journalistes, ; des employés, à des 'maîtres d'école, ù tout! c cna- cette année démocratique des petits élcc j tous, qui, .peu â peu, dans les -association.' munir politique?) constitua, ie noyau des légions ac libre) twfes, força la main aux mandataires pu "'rm ')"c3' '^'•U'T' arracha des engagements, de: promesses, des votes, des propositions de loi. Iles, „ * * * C'est exactement le contraire qui a eu lieu en l«D*à .Wallonie, et je doute qu'on puisse s'en féli-' citer. Des mandataires publics y ont pris _ f'initiative d'un mouvement d'eusemWe, que 'CE îtes ligues wallonnes, excellent outil de pro-lisset' Pagande, avaient négligé jusquerlù. L'As. m" <lô semblée walitonne a été, en majeure partie, Boon- composée de sénateurs, de députés, de con : oon- sciliers provinciaux et communaux dont le ^-433 Ni était entaché de torts graves envers !o —— Wa-ionie. La plupart d'entre eux ont vote y 22 flamingantes, et leur repentir me -isso déliant. J'ajouterai — et c'est une au-: tre tare de ce rasseantoiement — que, parce rentes que poîitique avant tout, il a éloigné île lu: n 11110 et do son œuvre, les représentants d'un de Ms trois grands partis, celui dont la collaho-'( fj ration aurait été la plus efficace, pour des Jette î4*011* qu'à aérait presque puéril d'exposer ie jus- X-1433 Mns !a composition de l'Asseantolée wai- «m» prêts à 'bien d'autres critiques. De. qui di, 22, Ks Membres tiennent-iis leur mandat? D'eux-foômes. Nul ne les a désignés dans un aru-!:n ouvert, démocratique, dûment contrôlé. renl«9 Jo suis donc bien forcé de sourire lorsque n uno j apprends, pa.r les journaux que l'Union des femmes de Wallonie et qualques autres poupements liégeois de cette importance ôlec-* Ç '«raie se sont émues de la délégation pro.po-à MM. de Crawliez et Br'aconnieir-.de 'Tient "™ricourt, et se refusent à confirmer le et <lu m:|ndnt de ,>08 messieurs. e, siso One représentent ces groupements eux-deus mêmes ? Rien du tout. IA^ jour où nos grandes associations com- 2-i^t j^rciales et industrielles des bassins de - de Charleroi, etc., où les barreaux des illes, P'i'Jes villes waitonnes, où les sociétés mé-tça!?s des quatre provinces de l'Est, où diversité de Liège, où les syndicats d'ins-a par ;';i'-eurs, où les fédérations ouvrières socia-Eru- '5'es et catholiques, etc., etc., auront pris ®c'5 : :' ::'ude et désigné, dans les formes voulues, QU ■'* délégués & une Constituante wallonne, ' iwr-Vi, j'estimerai qu'en effet, les nobles îii'""! "Ij ide M. de Broqueville peuvent se le tenir e g j i'1»" d:,t et abdiquer sans phrase. >1,000 'sis jusqu'au jour où ce beau spectacle n 1 sera offert, je me demanderai, ma fol, J : jjJWhent tel député connu, qui a voté d'en-[eniii. ."iisiasme les pires provocations à la Wal-:X J'11! serait, parce que membre de l'Assem-io!{X)0 '' WitWhûe, mieux qualifié que ces deux \il?i ■ "ssiem-s pour crier casse-cou à M. Hetle-H: et à ses collègues. NNEMENTS: 2s pour six mois ; — 3 francs pour trois mo r 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois ] - Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 f iENUS FÂITS.JBOPOS MEKl L'AUTEUR GAI Pauvre diable ! il était projessionneltemt gai, il gagnait sa vie à faire rire les aiUr ei comme tous les auteurs gais, il avait s de tristesse• C'est Gavâùlt, qu'il s'appel il est aujourd'hui directeur de VOdëon et c' - semis doute qu'on n'a pas voulu lui con{ s la Morgue. 2 Nous sommes à peine revenus de la s pèiur où nous plongea la déconfiture de l ' lustre Antoine. Un vrai deuil national; i loine consolait sa patrie de la perte de de provinces et la stupidité majeure de M. L)( mergue, Antoine fais ait de la mise en scc ^ supérieure, il faisait ça dans la solitude, p sonne n'y allait voir. Mais, enfin, croyons-car c'est un article de foi, la sublimité de mise en scène d'Antoine ; je veux bien. ( Antoine trébucha, Antoine chut, le voilà % terre, qu'il est grand! répétons la paroi » je ne l'avais pas cru si grand. » Mais, t {in, il n'est plus, et Gavault se présente, i l'air de la Marseillaise : Il entrera dans carrière, quand son aîné n'y sera plus, il trouvera sa poussière cl la trace de ses v tus (bis). Vertus et déficit... C'est sublime; pour reste, Gavault « Non moins jaloux de lui survivre Que de partager son cercueil... » (Cercueil pour Odéon) Gavault le comiqi est sublime, selon le programme : s'ils to bent, nos jeunes héros, la terre en produit nouveaux... (C'est toujours dans la Mar&i Jiaise.) Notez que ce Gavault, que l'éloquent 1 viani enterre tout vif, dans le mauso odëonim, aurait pu casser des cailloux-, bo de l'eau de Seine, entrer à la trappe, épou; une négresse dans une chambre tendue ' noir, se faire croque-mort. Il a préféré ce qu'il y a au monde de p. : lointain, de plus crématoire, de plus née ■ phagique, de plus lugubre : VOdéon. Après cela, il ne lui reste plus qu'une cht à faire : siéger parmi le comité qui lit les f ces d'auteurs belges : Ah ! Us sont gais, quand Us s'y mettent, auteurs gais ! BOB >-«+•-< Au jour le jour LA POUISOliE « Le, boiâ mort, suprême espoir JfT» suprême pensée. » C'est en ces tern îTvj que la Patrie (de Bruges) conimeni une pdléanique avec nous à .propos i derniers aiilicHes de ia Chronique sur ie c; tel. Et, dans son émoi, la vénérable gaze oublie qu'ill suffirait d'enlever l'articte, tête, pour obteftir un passable alexandrir La Pairie nous reproche, en prose, de fa. appel au nombre, lequel cependant contin de nous paraître avoir quelque impoi'lûr dans une élection... Puis, sans crainte c contradictions qu'elle pratique depuis loi temps, éîle nous reproche de faire une laj iliss'âde pour avoir dit que c'est par la ge die libérale, surtout, que se peut renvçrs la droite : il y a aussi la gauche sociaiiis cependant, bon confrère, ne l'oubliez pa Après avoir constaté que le « bois mort ail bien être du côté dn manche », la Pal se demande « si le bois mort tapera dans panneau ». Cette série d'images, plutôt ce tradictoires. nous semble cacher mal u certaine inquiétude... Plus les cléricaux reprocheront inaladr temer.it sa sagesse, au parti libéral, ptus lui donneront de chances auprès de l'opink lassée par les aventures d'un ciérica^.isi passé îi l'état rabique par suite d'un tr long séjour au pouvoir. PETITE~CHP,ORigUE Regards en arrière 3 mai 1848. — Ouverture de i'Assemblée cc stituanto en France. Les revues et Ses souverains danois Graoud .bra^r.e-bas de. combat au cabinet n nistéiïi-elr, dans les bureaux et dans lies éta majors : nos troupes, parait-iil, n'ont pas suJ samenent d'effets de grande tenue peur la ; vue d,u 20 courant. On s'en aperçoirt ... un p> tard : pas de tuniques pour nos troupiers, p de tenue définitive pour nos officiers. Alors, dare, idars-, des ordres ont été lanci les chefs de corps convoqués,de grandes con renées ont eu lieu. Il en résulte que tous 1 fonds de magasin seront « rafistolés » ; on t père pouvoir habiller tant bien que mai moitié-de nos compagnies... Puis, après toi on parviendra toujours à cacher nos miser sous des capotes. Mais où ces mauvaises plaisanteries pre nent des ailurss vexatoires, c'est à l'égard d officiers. On sait que, depuis deux ans, les 1 reaux somnolent sur des projets de transit mations de tenues que l'on a fait expérinvc 1er... Devinez par .qui? Par les officiers du c biiuet. ,du ministre pour leurs ébats d'un ron de-cuir sur l'autre, et tout cela a gratis p Deo » ! Et voici qu'au milieu de ces -doux loisirs si vient une visite de sooîveraiin étranger. ATo; on s'affole : vite, une dépèche ministérielle et non un arrêté royal : donc encore du pro' soire, — l'ordre est donné aux officiers d'ave à se pourvoir, pour le 20 courant, d'une no velîe tenue... C'est là une façon vraiment .par trop cai lière d'occasionner des frais aux officiers 1 principalement, aux nouveaux promus, qui sont fait habiliter suivant les dernières pr< criptions. MalJieureusejneait, celles-<ci sont te jours provisoires, et les malheureux se voie astreints à de nouveaux frais. Si bien qu'après l'ére.intement systématiqi sous forme de sen'ice intensif, les officiers s hissent réredntement des bourses modesti C'est complet comme esprit de justice! Le danger des images Le vénérable « Courrier de Bruxelles » < (fuisse un portrait-charge de M. AnseeUe, q renferme tie-s images trèâ audacieuses ! ■ Jugez-en : FOÎÎDATECR : nois. Vielor de la HESBAYE r. par an. JC « iLe citoyen Anseele est l'homme de Be.1gi-que qui se anet le ipllus de plumets sur la tête. 11 s'<en orne tous des [jours, sa tête en est couverte comme celle d'un Cacique. Est-ce le si-gne 'du vrai mérite,? C'est /certainement la L?,v' preuive d'une vanité déhondante. C'est un homme qui croit avoir inventé toutes îles cho-6 ; ses «dont il use, y compris la poudre. En même .temps (qu'une vulgaire vanité cela montre un ier gros défaut d'intelligence ; s'il aArait plus d'esprit a serait plus modeste. » Ainsi les journalistes cléricaux qui généra-it- lement affectionnent ces formules modestes : Lîi- « il nous plaît... », les ministres cléricaux qui nx a .permettent » ou ne permettent pas tel ou tel )U- geste à l'univers entier « montrent un gros ne défaut d'intelligence ». 3r- Mais iil y a mieux. Le « Courrier de Bruxel-le, les » annonce que M. Anseele « croit avoir in-la venté toutes iLes choses dont il usef y compris )r, Ga poudre ». Que veut dire le journal cfi-érical, iar et prétend-il que le fondateur du « Vooruit » » ; assassine «un patron à chacun de ses repas?... m- n est dangereux d'user d'images sans un sé-Ur rieux doigté ! la y Pour leurs câbles ej'fils électriques. ,,Vm Administrations publiqujjif, sociétés de traction et d'éclairage, usinai charbonnages s'a-dressent à J.-C. KIROUX £ Cl°, 7, square de l'Aviation. La meilleure apalité au plus bas prix. La mare stagnante est aurifère. Ce n'est pas sans une certaine gaîté qu'on lit dans jiombre de journaux français le texte d'une affiche adressée aux électeurs de sa com-m~ mune par le maire de la Ferté-Bernard, petite de ville du fief électoral de M. Caillaux. Ce brave alcade pince la corde de la reconnaissance. Il rappelle à ses administrés que, i7i- grâce « au puissant appui » de M. Caillaux, la lée commune a touché 117,500 francs sur les fonds ire du pari mutuel, réservés en France,' comme on :er le sait,- aux œuvres d'assistance et d'hygiène. de II leur apprend qu'elle touchera, bien avant son tour, et cette année même, une importante us subvention de la même caisse.* Il ne leur permet rû_ pas d'ignorer que si la commune peut se livrer à des travaux d'adiduction d'eau, c'est toujours lse grâc.e au ploutocrate démagogue qui a hâté en jV haut lieu 'l'approbation des devis. Il les conjure enfin de se souvenir que, si « Jo » n'avait . pas été un peu là, la Ferté-Bernard n'aurait ja-' mais pu obtenir un délai de cinquante ans pour l'amortissement de son dernier emprunt, les délais maxima accordés étant de trente ans. L'amitié d'un grand homme étant un bienfait -des dieux, M. le maire adjure ses administrés de faire de M. Caillaux un grand homme jusqu'en 1918 et de conserver ainsi son amitié. ...Ou qui pourrait s'intituler : « Petit chapitre additionnel aux « regrettables abus "d'influence » soumis à la commission Piocliette. » C'est beau, la mare stagnante ! Les e Ibsen et la critique. |es Quand .LugnëïPoë révéla, à la France, i'œu-IT_ <vre de Henrik Ibsen, l'intuitif et nerveux pu-[lc biic de « l'Œuvre », «d'abord déconcerté, eut en tôt fait de reconnaître le génie, et de s'enthousiasmer. Par contie, de nombreux critiques 6e re contentèrent de rai'Jler, avec line lourde pé-,"Ii, idanterie; M. Jules Lemaître, notamment, fit prewe — en cette occurrence — d'une parfaite ^ incomiDrôhensi'on. Les grands pontifes des let-T très allèrent jusqu'à prétendre qu'Ibsen avait démarqué le bas-^leu enflammé qu'était Mma ltl' Sand, et aussi le pontifiant et artiftcieH D,uma? u" fils. Georges Bra'rJdès, aani dévoué d'Ibsen, s'é-^r mut <de -ces inepti-es ; mais, de Christiania, il'ad-•c] mira.ble dramaturge- flui écrivit : s ■ a 1° Je jdôclare sur mon honneur n'avoir jamais ne. 'lu, ni dans ma jeunesse, ni pTus tard, aucun *ie lh'i'6 de George Sand. J'-avais commencé <de 'e lire une traduction Ide « Consueile », mais je >n" laissai .ce roman, où j'a.i cru reconnaître une ri,-i philosophie de (dilettante, non l'œuvre d' « un véritable écrivain ». Peut-être me suis-je oi- troanpé, n'ayant lu que quelques pages du li-ils vie. •n, o) 2° Je ne -dois absolument rien à Alexandre ne Dumas, .quant à la forme dramatique, sauf que op ses pièces m'ont appris à éviter certaines fautes ei terreurs grossières, assez souvent commises par lui. » Mon sincère remerciement pour la peine que vous voulez prendre en rectifiant ces fantaisies françaises. » Fantaisies !... Ibsen était courtois. Chaussures tragiques. On nous avait raconté déjà comment un bâtiment entier venait d'arriver d'Orient ramenant u" un chargement de projectiles ramassés sur '.es ■s" champs de bataille balkaniques. Ce plomb, ce a' cuivre, qui avaient tué, allaient devenir cap-*e' suies et collerettes de bouteilles 4e champa-ya gne.., as Maintenant, c'est un chargement de souliers arrachés aux morts et qui vont reparaître sous !G» la forme de chaussures « américaines >\ trot-tant sur nos boulevards, aux pieds de nos frin-es ?antes ouvrières... Nous nous échauffons l'cs-iS' prit bien à tort, sur de tels contrastes. Il n'est-l'd pas qu'Hélène, dont les pieds blancs ont trempé rt. leurs talons dans le sang; la nature entière ne es fait (le la vie qu'avec la mort et, seule, notre pensée peut s'affranchir du meurtre formant la n- base horrible de l'ordre naturel-es (^=^9 u' « L'églantierken »• ,r" Le « XX* Siècfle » cite une circulaire dans la-r'" qu-elLe une association flamingante excommu-a" nie M. de Broquervi.l^e, a propos de sa lettre " aux candidats MM. Crawliez et Braconier; vous r0 savez bien, celle pour laquelle te baron irrita • ble n'admet, pas de questions ! La circulaire ne ir" laisse pas d'être curieuse, ne fût-ce que par ce ton d'épi'éipsie montrant le genre de « politi-que » pratiquée par les .flaaningants, même en-vers des « chefs » cléricaux. Eu enregistrant -r cc symptôme général, nous nous refusons à ie u' .prendre au tragique : il est évident que M. de Broquerviflfle. ne saurait être mécontent de ceux a" qui tendent à faire prendre au sérieux ses avances aux Wallons, sacrifiés par les' cléri-3î! eaux seflon la plus urgenie et la plus désas-'s~ treuse tactique électorale... Ceila suffirait à ex-u ,paiquer pourquoi le « XXe Siècle » reproduit cette incongruité en première page. Nous ne nous refuserons ,past du reste, à constater une IG» fois de plus les dangers d'un' état d'esprit que u" les cléricaux réussirent à pousser jusqu'à de ÎS- tels accès rabiques... ù. ïa ÎÏÏS5.ÎB !S- —M. Gberrie, lo naturaliste dé la mission Rco_ jjî saveîfc on Amp^onie, .prétend qu'il ne iit jamais vovage aussi dur. — Cnofrie, va! il ne faudrait pourtant pas-... clierrer ! HOIRS FRONTIÈRES Samedi 2 mai. La liquidation balkanique approche de la {in, ou, pour être prudents, disons plutôt que nous assistons à la liquidation d'une période de la question d'Orient. Les problèmes 'terri-loriaux sont à peu près réglés ; reste maintenant la question financière. Nul ne conteste, étant donné que la Délie ottomane est une institution d'intérêt européen et en quelque sorte indépendante de ta Porte, mais soumise aux diverses chancelleries, nul, disons- nous, ne conteste la nécessité d'imposer aux puissances annexant des territoires ottomans une coopération au service des intérêts de la Dette, coopérait ion proporlio-nnée à la productivité fiscale des territoires annexés. Jl est néanmoins à considérer que les puissances intéressées contesteront fortement la ■part contributive à elles imputées. Mais il est à croire que ces protestations seront, purement formelles. En somme, on ne réclame aux puissances balkaniques qu'un cinquième de la Dette ottomane, ce qui n'est pas exagéré. Ici encore, on discutera... et on s'entendra.Notons, en passant, le tour mauvais, mais légitime, joué çar la Porte à la Grèce qui se voit infliger les trois cinquièmes de la part ballcanique de la Dette : la rançon de Salo-nique.* * * Tout a l'air calme : le calme qui précède la tempête: L'on verra les projets d'augmentations d'effectifs et de réorganisation d'armement élaborés outre-Rhin. Ceci est beaucoup.U ij a plus : les manifesta lion s de Berlin contre la légion étrangère et la surexcitation de l'opinion allemande contre le jugement de Perm. * * * M. Caillaux provoque M. d'Aillières : il a beau dire et beau faire, la commission Rochelle n'en a pas moins jugé déplorables certaines accointances et Calmette est mort. Mais M. Caillaux s'inspire de Danton . « De l'audace... » etc. Le drame du « Figaro » M. Boucard a sa conviction faite sur l'emploi du temps de «Vt^ Caillaux De Paris, le 2. — M. Boucard, juge d'instruction, a reçu de nouveau aujourd'hui MM. Cec-caldi et Caillaux. M. Ceccaldi s'est borné à protester contre les commentaires faits par 1' « Echo de Paris » sut sa déposition d'hier et à demandé à être confronté avec l'auteur de ces commentaires. M. Caillaux a remis à M. Boucard une liste de témoins pouvant attester que c'est bien à 4 heures que Mme Caillaux s'est rendue au Crédit lyonnais. M. Boucard a déclaré que sa conviction est maintenant faite d'une façon définitive et qu'il ne croit pas utile d'entendre de nouveaux témoins.M. G. Dreyfus dément M. Ceccaldi, qui s'excuse... M. Ceccaldi avait parûé au juge d'instruction d'une personne,qu'il n'avait pas voulu nommer, financier bien connu, ayant des intérêts au « Figaro », et qui avait renseigné M. Pain,levé sur la date de la publication des lettres intimes. Cette personne se fit connaître aujourd'hui. C'est M. Gaston Dreyfus, qui se présenta au cabinet du juge d'instruction. Il déclara au juge qu'il connaissait MM. Calmette et Caillaux, mais que,contrairement aux déclarations de MM. Painlevé et Ceccakîi, il n'avait jamais parié de lettres intimes que M. Calmette avait a'dntention de publier. Son, rôle s'est borné à parler de la publication du rapport Faibre. Le juge a entendu ensuive M. Dubarry, également' iujS en cause par M. Ceccaldi, au sujet de la puiUi.cation des lettres intimes. A sa sortie du cabinet du juge-, M. Dubarry se renie nna dans Je mutisme le plus complet et annonça qu'il' ferait un procès à tout journal qui publierait sa déposition. La crise mexicaine Scrait-ce l'armistice général ? De Washington, le 2..— Une dépêche de Mexico annonce que le gouvernement a ordonné :a suspension des hostilités durant la médiation. Un armistice aurait été conclu par les représentants des Etats-Unis, des fédéraux et des insurgés. Le général Carranza ne veut pas neutraliser Tampico De Washington, le 2. — Le générai Carranza a télégraphié au président Wilscn pour lui déclarer que ies insurgés ne consentiraient pas formellement à l'établissement d'une zone neutre autour des puits pétrolifères de Tampico. Le général ajoute que .pour ce qui concerne lej rebelles, les compagnies peuvent reprendre leurs opérations sans crainte d'être molestées. Dans ies Balkans Demandes par la Serbie de rectifications de frontières De Belgra-de, Je 2. — Le gouvernement serbe a fait connaître aux puissances les avantage* que présenteraient au point de vue des reia tions serbo-albanaises, deux légères rectifications de frontière. L'une de ces retouches se placerait au sud-ouest de Prizrer.d; il s'agit de'restituer à lo Serbie un défilé par où l'on accède à cette ville, et par où des bandes pourraient être ton tées de passer si les autorités serbes n'étaient en mesure de le surveiller. L'autre retouche devrait être faite au norc de Dêbra : elle permettrait de remettre en Ser bie quelques villages dont la population, en'Jè rement serbe, serait en difficultés continuelles avec les Albanais, si on la rattachait à l'Albanie.La Russie et la France sont favorables à ce* rectifications, aussi modestes que justifiées. I y a lieu de croire que l'Italie les accepterait ;S : 4« pago : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les s ^e et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. ia Ii té commerciale est exclusivement reçue à l'Agencc-Réclame Go licité financière, les petites annonces et les nécrologies sont rc.c Quant à î'Autriche-Hoilgrie, après les paroles conciliantes que le comte Berchtold adressait, mercredi dernier à la Serbie, on voit mal comment elle s'y opposerait. Le problème se présenterait d'une manière très satisfaisante. Cette fois, les Epirotes tiennent Kolonia De Durazzo, le 2. — D'après des télégramme? parvenus au gouvernement, Kolonia aurait été , pris par les Epirotes rebelles, qui disposent de nombreux canons et mitrailleuses. La gendarmerie étant partie de Kolonia pour se rendre à Koritza dans le but de renforcer la garnison, Kolonia n'avait qu'une petite garnison qui n'a pu résister à l'assaut. Des télégrammes parvenus dans l'après-midi au siège du commandant de la gendarmerie annoncent que les rebelles, après avoir pris Kolonia, auraient assassiné des femmes et des enfants et mis le feu à la ville. On dit que les rebelles continuent leur marche en avant. La nouvelle a produit ici une vive agitation. Des cortèges ont parcouru les rues de la ville en signe de protestation. Des discours patriotiques ont été prononcés dans lesquels l'on a protesté violemment contre ces événements. Des cris ont été proférés contre la Grèce. On annonce pour demain un grand meeting de protestation contre les cruautés exercées sur les Albanais. Quelle est la part des Etais balkaniques dans la Dette ottomane ? De Constantinople, le 2. — On annonce que la Porte a transmis au gouvernement français dans le but de les faire distribuer aux délégués étrangers de la commission internationale pour les affaires financières balkaniques, des tableaux indiquant la part revenant à chacun des Etats balkaniques dans la dette publique et autres dettes de la Turquie, y compris la dette flottante. D'après ces tableaux, 14,315,406 livres turques reviendraient à la Grèce, 4,075,590 liv. t. à la Bulgarië, 4,451,473 liv. t. à la Serbie, 1.0U0.G85 liv. t. à l'Albanie et 151,040 liv. t. au Monténégro.Les délégués ottomans ont aussi préparé une liste des réclamations pour dommages causés pendant la guerre par les Etats balkaniques à des particuliers ottomans. BULLETIN TÊLÉORÂPHIQUE ALLEMAGNE On prépare le fusil automatique De .Berlin, le 2. — La « Gazette Nationale » a annoncé hier que la hausse des actions des fabriques d'armes était provoquée par la fabrication du f-usifi automatique. Au ministère de la guerre l'on dément ce bruit, tout en reconnaissant qu'un modèle de fusil automatique esrt adopté et est prêt pour la fabrication. On peut prévoir une augmentation des effectifs De Beriin, le 2. — A la commission du, budget, un membre du centre catholique s'est plaint avec amertume de l'agitation que la Ligue de H'armée répand dans tout le pays. « Au lendemain d'un sacrifice considérable, a-t-il dit, voilà que l'on demande au peuple allemand une nouvelle augmentation de l'armée, comme si le contingent des recrues n'était pas entièrement levé. » iLe ministre de la guerre a défendu la Ligue de l'année. Elle a iparfaitement raison de dire que la matière du contingent n'est pas épuisée, puisque, ceitte année même, 36,000 jeunes gens valides n'ont pas été appelés sous les drapeaux. Le ministre de la guerre a assuré à la vérité qu'une nouvelle loi militaire n'est pas en préparation au ministère de la guerre, mais ii a refusé en même temps de se prononcer en ce qui concerne l'avenir, et même en ce qui concerne l'avenir immédiat. Tout dépend des circonstances, a-t-il dit, et des progrès techniques. D'autre part, on parle beaucoup du service d« trente mois pour l'infanterie. FRANCE Trois aeronautes allemands échouent en France De Nancy, le 2. — Trois aéronautes allemands, allant de Sarrebrtick à Metz, ont franchi ce matin la frontière, leur ballon étant poussé pair un vent violent. S'apercevant de leur erreur, ils ont aussitôt déchiré l'enveloppe du bailoai et l'aérostat a touché terre près du village de Labiy. L'atterrissage s'est effectué brusquement. L'un des passagers s'est fait une entorse. Les deux autres se sont contusionnés. Le sous-ipréfet de Priey, les commissaires spéciaux et les gendarmes se rendirent aussitôt. sur les lieux. Les aéronautes possédaient l'autorisation d'atterrir en terre française. iLe ballon a été transporté à la gare de Con-flans, dk)ù il siéra expédié en Allemagne. L' « Adjudant Réau » est détruit De Verdun, le 2. — On. annonce que l'enveloppe du dirigeable « Adjudant Réau » a été détruite pendant 1e gonflement. Il n'y a pas ou d'accident de personne. L'accident serait dû à une rupture du filet et à l'éclatement de l'enveloppe. RésuStats définitifs du premier tour des élections De Paris, le 2. — Il est possible de donner aujourd'hui le résultat définitif du premier tour de scrutin des élections législatives, toutes rectifications ayàïït été faites, et les commissions de recensement s'êtant prononcées. Ont été élus : conservateurs, 32; Action libérale. 27; républicains progressistes, 54; républicains de gauche, 52; républicains radicaux, 27; rafdiCaux socialistes, 11; radicaux social!istes unifiés, 89; républicains socialistes, 17; socialistes UïiiMlés, 40 : total, 349. Dans la deuxième circonscription de la Martinique, le résultat de l'élection n'a pas été proclamé, et le dossier sera transmis à la Chambre des députés. Il y a 252 ballottages répartis entre 78 départements. dont 1 algérien et 2 coloniaux, le Sénégal et la Cochinchine. Les conservateurs gagnent 5 sièges ; l'Action 'libérale gagne 4 sièges et en perd 3 ; les progressistes gagnent 7 sièges et en perdent 8 ; les républicains de gauche gagnent 12 sièges et en perdent 10; les républicains- radicaux gagnent 2 sièges et en perdent 7; les radicaux socialistes gagnent 4 sièges et en perdent 3 ; les radicaux sôciaistes unifiés gagnent 12 sièges et en perdent 15 ; Tes républicains socialistes perdent 3 sièges ; et les socialistes unifiés gagnent 5 sie-ges et en pextient 1. pcctacles), 1 fr, la ligne. — Faits-dirers (corps), 3 fr. jne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. Jts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. À. 3299 ues aux bureaux du Journal, 5 et 7, Galerio du"R6l. Un duel sensationnel : M. Caillaux contre M. d'Aillières De Paris, le 2.— M.Josepih CaiOIaux a adressé ii M. d'Aillières, qui a été son concurrent a;ux élections de Marnera, • deux témoins : MM. le -général Dalstein et Ceccaldi. M. Caillaux reproche à M. dAillières d'avoir, dans une affiche, insulté les élect eurs de Ma mers, en di->ant que ses propres électeurs s'étaient refusé de se faire les complices d'un crime et de se solidariser avec un ministre compromis avec un escroc. D'autre part, nous apprenons que M. d'Aillières a constitué comme témoins le duc de Doudauvilll.e et le comte Ferry de Ludre, député de Meurthe-et-Moselle. Les témoins se sont réunis samedi soir. AU CONSEjLCOLONIAL Le conseil colonial, réuni le 2 mai après-midi, sous la présidence de M. Renkin, ministre des colonies, a successivement approuvé à runa-aimité : Le rapport préparé par M. Galopin, sur lo projet de décret attribuant à là mission des PP. Capucins un terrain situé à Banzyville; Le rapport préparé par M. Morisseaux sur un projet de décret approuvant l'octroi de permts spéciaux de recherches minières au Katanga; Un projet de décret approuvant l'octroi par le comité spécial du Katanga de diverses concessions de terres; rapporteur, M. Dubreucq; Un projet de décret relatif au renouvellement de permis spéciaux dé recherches minières au Katanga; rapporteur, M. Morisseaux. Le conseil a ensuite continué l'examen du projet de décret définissant le nouveau régime des entrepôts de douane, amendé par M. Galopin; ce projet ainsi amendé a été approuvé à l'unanimité. M. Galopin rédigera le rapport. initie lier» Samedi. Sur la proposition de M. Van Regemorter, MM. Leclair, Ad. Dumont, Van den Wijngâert et Arens, conseillers provinciaux comme,M. Van Regemorter lui-même, ont exprimé le désir que le gouvernement fasse voter, au cours de cette législature, l'annexion à Anvers des territoires que les communes d'Eeckeren et d'Austruwel consentent à céder à la ville (cession qui a été approuvée par les conseils communaux compétents et par le conseil provincial), et que le ministre des travaux publies termine au plus tôt les pourparlers avec la ville d'Anvers au sujet de la reprise par celle-ci des nouvelles darses creusées au nord des installations maritimes du Nord. M. le baron Vaii de Werve et de Schilde, gouverneur de la province, a promis de transmettre à M. de Broqueville la requête de M. Van Regemorter et do ses amis de la gauche libérale au conseil provincial.*** La nouvelle de la mort du docteur Vander Vôrst, mort tout à fait inopinée, a produit une douloureuse sensation en ville, car il comptait beaucoup d'amis, autant parmi ses confrères que parmi ses clients. Il avait été médecin-adjoint aux hôpitaux et il présidait le Cercle médical. Il a travaillé jusqu'à la dernière heure, pour ainsi dire. Il y a deux ans, il avait été victime d'un accident d'automobile et ne s'était pas complètement rétabli. Il s'était remis à la besogne cependant et s'était surmené. Le docteur Vander Vorst laissera d'unanimes regrets.*** Jadis, les courtiers et agents maritimes étaient fort partisans des élévateurs à grains parce qu'ils activaient le déchargement des navires et rendaient ceux-ci disponibles plus vite, c'est-à-dire qu'ils pouvaient reprendre du fret tout de suite. Les négociants en grains semblaient moins férus de cette rapidité pour des raisons à eux personnelles et d'ailleurs tout à' fait respecta-bles. Depuis lors, une entente était intervenue et l'on travaillait de commun accord. Or, il se fait qu'un capitaine de navire a refusé d'autoriser le déchargement des grains' par élévateurs et qu'un autre capitaine a imité cet exemple. Cela change singulièrement la situation respective des parties. Aussi, MM.Louis Dreyfus et Ci0 et MM. Samuel, Friedberg et Landau, deux des plus importantes parmi les firmes de céréales, vienhent d'adresser une lettre à :.L Albrecht, échevin du commerce, pour l'informer du fait « afin d'éviter, disent-ils, la propagation de la légende que le travail par élévateur dépend du bon vouloir du réceptionnaire ». *** , Lo, < Journée de .la tuberculose », la grande fête de bienfaisance organisée pour le '17 courant,s'annonce comme un succès. C'est en nombre plus considérable encore que lors des fêtes analogues antérieures que des jeunes gens ont offert leur collaboration pour la vente des insignes.D'autre part, rien n'est négligé en vue de créer de d'animation dans les rues le jour de la fête. A signaler aussi la véritable émulation qui se manifeste parmi les commerçants.Divers restaurateurs, pâtissiers, cafetiers, abandonneront une partie de leur recette du 17 mai, d'autres organisent spécialement des five-o'clock. De nombreux commerçants ont déjà commandé des insignes, par centaines, pour orner leurs étalages. *** M. Hclleputte s'est longuement entretenu, ce midi, avec MM. De Vos, Strauss, Cools, Franck, Royers, Gyselynck et De Winter. Plusieurs questions délicates ont été résolues. Des questions techniques ont été renvoyées à l'examen du personnel de l'Etat et de la ville. On semble marcher vers un accord satisfaisant pour les deux parties dans la reprise par la ville des installations maritimes du Nord. * * * A propos de l'expédition de cartouches dont j'ai eu l'occasion de vous parler, un avocat mêlé à l'affaire a eu un mot épique : « J'admets que l'envoi doit être « doublé », lui dit un magistrat, mais il semble résulter du luxe de précautions prises qu'il s'agissait de cartouches destinées à -des révolutionnaires Y — Des révolutionnaires ! Mais nos grands-pères étaient des révolutionnaires aussi, monsieur ! On leur a élevé un monument à la place des Martyrs, à Bruxelles !... Qui vous dit que mon client n'aura pas son' monument un jour sur la Grand'Place de Constantinople ?... » E. H.

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