La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 04 Mei. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rn3028r59v/
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Lundi -4 mni t914. — Hdittnn B-C CINQ CINTtMES LE NUMERO POUR IDUTl ES EILGÎQD1 année, - M» 1»1 LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et 7» «Galerie du Roi-(Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QTJ OTIT3IEJNTNE TÉLÉPHONES Administration s N* If 9 91 & Rédaction : N* 1408 * ABONNEMENTS : Bruxellf^ : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La PrO'/ncb ; 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous p'<ys de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché do Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF: Jean d'ARDEME ANNONCES ; 4« page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), -1 fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. !a ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts, 2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3599 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 1, Galerie du Roi. ÇA ET LA CHRONIQUE BRUGEOISE. — L/ DEFENSE DU FRANÇAIS. Hier, en sortant de 'la gare de Bruges, -chose qui (m'est arrivée quelquefois, — j'en lirai, comme -d'itabilude .et ù l'imitation d< i £a plupart .des-vi-siteurs de l'illustre cité, l'ai îèi'0 qui sïiutiluile d'abord rue Sud-du-SuMo' ipour s'-appefler ensuite rue des Pierres e .aboutir à J-a Grand'Placo (en idiome 'local Zuidzaud istraa.t, ISlteen ist-raut, Groote iMurkt. Arrivé en face du majestueux Beffroi, sui cette place si ibien -faite pour que rien ne fù .érigé au icen-tu'c et qu'on a stupidement gâtéi en y mettant deux bons hommes sur un pié i ^lestai, — je rencontrai quelqu'un qui 211e d-ir sans préambule : — Veus ne savez pas-?... On va BUjpjprihrei les noms français sur 'nos .plaques de voirie, [jour ne Baisser que les noms flamands. — Vous plaisantez... — Je ijjla.isau.te eft peu que je vais vous don iïcr ([uniques détails isur ll'-opération eu pe-rs 1 pective. Nos dtHicieux flamingants ont ima gmé ça et 'IravaHé en conséquence, avec l'apimSteete et l'obstination qu'iiis détiennent I en commun avec les Anes, si bien que ils inesque unanimité du conseil qui siège il l'hô ilal-d'i-vïlilo est décidée 'aujourd'hui là le-ui donner satisfaction. L'union de tous tes par-! lis s'est opérée enfin sur cette question, pat Buflerachère électorale. Sur vingt-neuf conseil-fers communaux, un seuil'regimbe:.. — ,Afh, nommez-le ! Celui-là mérite bien ! qu'on Itui fasse cet Iwuoeur. — Je n'y vois pas d'inconvénient : c'est M. [ 'Alphonse Jacqué... .Bref, voilà ou nous en ' sommes à Bruges. Devant celle .documentalion, j'étais bien forcé ide (prendre la nouvelle au sérieux. Vraiment oui, ils en sont .là, à Bruges. Celte étape dans la marche du progrés à rebours est à noter. Les flamingants brugeois, que (l'on avait quelque raison de .croire moins hôtes que -les autres, précisément :à cause de la renommée spéciale de leur viffle, des visiteurs .de toutes îles nations qui y .affluent, des littératures iqueMe » inspirées, de tout ce qui contribue là. lîui donner ce caractère de cosmopolitisme, correcteur .de to mesquinerie locale et de fétroitesse d'esiprit, — Iles .flamingants brugeois, dis-je, ont trouvé ce supplément à ajouter A lia ibêtisÈ de Ileuirs congénères des autres lieux de Flandres. * * * S'il est une cité où la .défense de ia langue française contre lia ibarbarie flamingante est particulièrement indiquée, c'est bien celle-ci. La iLigue nationale consacrée à cette défense possède une .section à Bruges. .Celle-ci a vainement essayé de mettre obstacle au joyeux projel dont •l'exécution est prochaine et qui mijotait, .depuis longtemps -déjà ; en décembre dernier, te .président -de .cette section — je puis le nommer : c'était 'M. .Mauric'o Renard, actuellement -auditeur militaire à Mous — avait adressé à ce sujet une protestation au .consteil communal. Démarche inutile, comme on voit. Et les noms depuis longtemps consacrés par l'usage, qui seuls sont connus non seu-leanent à l'étranger mais dans notre pays même, vont disparaître des plaques municipales. A leur place s'étaleront d'étranges vocables, d'aspect .rébarbatif pour les non-initiés et compris des seuils naturels ,de l'endroit; le reste du monde, rien que pour arriver à les prononcer, devra commencer par apprendre & (mâcher des clous. Je .pense qu'il s'en abstiendra. iLes .Brugeois actuels ont l'air .de considérer ce reste du monde comme négligeable; ils élèvent des barrières qui les séparent de lui. Peut-être comptent-ils sur la voie iriari-fine pour établir d'autres communications : ils ont feu-r .port. Parlons-en ! — Ou, plutôt, n'en parlons -plus; ça vaudra mieux... J'ai levé les yeux et contemplé la grande tour, le monument 'caractéristique .clu Bruges d'autrefois, qui -raconte sa grandeur passée, symbolise celle puissance municipale, cette haute prospérité, tout ce qui concourut à faire de la cité médiévale 'la reine de l'Occident... Ce lut une -rapide- -envolée-, un souvenir vivace qui empruntait à l'objet encore présent à mes regards une force extraordinaire d'évocation. 'Quel-lé dégringolade en mon -esprit, lorsqu'il me 'fallut revenir à l'actualité bru-geoise-l...* * * 'La défense du français !... Devant l'invasion flamingante (poursuivie avec 'l'entêtement, victorieux à la longue de tous les obstacles,-dont je partais tout à l'heure, elle réclame de nouveaux efforts. Une brochure lient de paraître, qui arbore carrément ce titre : On n'enseigne pas la langue française dans nus Athénôes (I). 'Elle est -de M. Jean Chaton et dit les choses avec netteté, clarté, concision, qui sont Iles qualités du style français : « \os ^collégiens -n'étudient pas la langue ; ■lis en retiennent ce que l'on parle autour ô'eux. Etudier-la langue, ce n'est .pas étudier ia Fable, le discours, la narration, qui appartiennent à toutes les langues. II faut aborder séparément ci franchement l'étude du français. Blïe en vaut la peine. » Et l'auteur montre, par l'analyse .des programmes, que la prétendue étude du français, toile qu'elle est comprise dans les écoles belges, pourrait s'appliquer à n'importe quelle 'langue ; c'est, surtout, une étude de iit'-érahifér générale. Le remède ? « D'abord qu'on nous donne un programme sincère, qui ne 'soit pas d'un bout à l'autre "n mensonge pédagogique. Que la littéra-t>iie généra® y ait une place.à -part-On m'objectera que.l'horaire est déj/i. irop encombré, le vais vous dire ce qui l'encombre : le cliait-cre rongeur de notre -enseignement, c'est le flamand obligatoire. Dans chacune des trois Motions, l'élève, pendant sept années d'études, reçoit 1,080 heures do flamand obligatoire, -et oe nombre doit-ètre doublé si l'on y (1) Liège, Ch. Desoex, éditeur. ajoute les leçonis et devoins à domicile correspondants. C'est effrayant ipour une idngue qui e&t plutôt .d'isolement .que .de communication. » 1 <i iLes Français se sont bien gardés de rendre obligatoires ou -même facultatives dans Iles lycées -deux .langues plus importantes ' d'urne m aniline absolue et plus in-lénes-santes ' que Ile fkunaaïd, le basque et 1I0 breton. Au ■ contraire, la loi défend l'usage de ces lan-' gues dans les écoles publiques, et, avant la 1 séparation, elles étaient môme interdites au - catéchisme et au prône. Ce sont aussi des : langues 'd'isollement. Que deviendraient les 1 .pauvres écoliers français s'iîs devaient apprendre -en- oui-ne la langue d'oc des Cév-ennes et .de Provence, le flamand d-u n-ord-oue-s-t, l'allemand de l'est, 1-e gascon, l'italien et le corse ? i» Conclusion : « Supprimiez en Belgique l'enseignement du- flamand. Au (moins, .rendez-le facultatif; iresi'redgnez-ile dans î-es limites qu'il! n'aurait jamais dû franchir et que cette malheureuse politique a élargies -d'année en année. » C'eisit (parll-er, com-mo.il faut. Mais, cette parole étant il'expression de la vérité -mftme, elle risque fort — pour n-e pas dire qu'elfe est-certaine — ide n'être point écoutée. De H'qpu'scule de 'M. Jean Chalon, je ne veux prendre aujourd'hui que ce qui concerne le fléau gatloph'obiqu-o dont nous souffrons : le flamirrgarjtisme. La langue française, .la nôtre, sans "bal-giames, a bien d'autres -ennemis, .don-t -l'auteur signale les funestes .conquêtes, en cette ère de progrès. .Les Brugeois, avec leurs noms d-e rues flandricisées, ont du moins le mérite -tle rompre toute .relation avec le français et de ne point clTendhcr à introduire leur vase dams sa limpidité. Jean d'ARDENNE. —; raus fâits,^propos mms L'EXPIATION La bonne, la valable, la péi'emploire excuse du couple CaUlaux, s'appelle la folie des grandeurs. Mais, aucun avocat ne la fera valoir parce que, sou# une étiquette anodine. elle vous mène sa victime, du simple contentement de soi, à la paralysie générale par le chemin éventuel de menus assassinats' C'est aile excuse terrible pour celui en faveur de qui elle intervient, mais c'est une excuse. Il suffit d'avoir vu et .entendu Cail-laux une fois pour cire convaincu,, qu'il la mérite, &t sa femme aussi à cause de la contagion.Dans un pays où il n'y a pas de roi un minisire est entouré d'honneurs invraisemblables. C'est magnifique, comique et douloureux, l'entrée dominicale d'un minwtjre français dans une bonne ville de provinoe, avec cloches, canons et soldais. Pour y résister il faut y être préparé dès longtemps, c'est pour cela, je crois, qu'on tire de suite le canon ù un petit prince nouveau-né dès qu'il passe\ la tète à lu lucarne de la vie... De nombreux grands hommes de la République ont sombré dans ta folie : Us n'&rit pas résisté à l'épreuve 'des grandeurs. La sage Eglise met, à l'occasion, ses pontifes cl ses, princes à plat ventre (c'est dje bonne hygiène préventive), devant un seul homme qui, lui, est tellement vieux que sa grandeur n'a plus d'importance pour lui-même. Evidemment, Mmo CaUlaux a jugé que Cal-mette blasphémai, elle a ■proportionné la gravité de l'offense à l'ineffable grandeur de l'offensé. Oui, et elle a puni, en conséquence, i et maintenant voilà qu'un juge, qui lai veut, manifestement le moins de mal possible, la confronte avec son chauffeur, sa cuisinière, la dimclnce d'un bureau de placement, sa femme de chambre, avec des espèces, de la valetaille, avec ses gens, ah fil fi! Avoir rêvé d'être présidente de la République et aboutir à ça ! Halluciné CaUlaux tranche et règne toujours, il est plus « avancé » que sa femme... Mais elle, la malheureuse, qui a du discuter des ragots d'antichambre ou de cuisine, quelle expiation n'a-t-elle déjà pas subie ! Je pense qu'on peut la condamner ; le reste n'a plus d'importance. BOB. ->—*♦•-<? Au jour le joiir LA POLITIQUE Os— « La gauche tremble sous la cravache «a" de F.-. Vandervelde. » C'est le Patriote qui le dit et, dès lors, il est impossible d'en douter un instant... On pourrait s'étonner que M. Vandervelde, .qui né fait pas d-e cheval, se serve .d'une -cravache, alors que les plus authentiqué! gens .de cheval n'en usent pas. Mais, ne chicanons - pas notre d-év-ot confrère sur les images sportives que l'indigou-■tion lui inspire, selon '1-e mot de Juv-enal, plus ou moins accommodé à la moderne. Etonnons-nous plutôt, de voir 'attribuer aux -cléricaux deux attitudes si .parfaitement dissemblables.Il y a quelques temps, tes journaux cléricaux n'avaient pas d'assez longues colonnes pour dénoncer la « grande colère » non pas .du n .Père Duchéne », mais des libéraux .ayan-t l'audace de dénoncer le cartel. Avec te plus sunprenan-t .intérêt pour notre cause, (les bons cléricaux nous avertissaient que rompre une alliance toute tactique était nous perdre à jamais. Maintenant, ils nous annoncent avec la -même sincérité -que nous sommes perdus parce que nous ne pourrons jamais'rompre -avec les socialistes. Encore une fois, nous n'avons pas à .rompre avec ■eux, par-ce que nous n'-avons pas conclu ■d'union. Nous nous sommes bornés à nous -entendre en vue d'une -bataille pour laquelle les 'deux assauts se .trouvaient agir parallèlement. Nous avons'lutté ensemble comme tas Français -et les Anglais en Crimée. Cela ne nous a pas unis et ne .pouvait pas nous .unir. En revanche, les élections françaises nous -montrent des évèques faisant voter pour les socialistes, .des curés faisant campagne pour eux. Cela, en vertu -du naturel accord qui se forme toujours entre les partis extrêmes. Cléricaux ultras et ultras socialistes sont •faits pour s'entendre. ... Et pour être rejeté tous deux par de bonj sens 'belge. PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 4 mai 1910. — Un tremblement de terre détruit la ville de Cartago (Costa-Rica), 1,000 'victimes.<r^===S> Le monument Janson. (Le choix n'on est .pas encore arrête, non. plus que >remplacement déftnitf. Mais la presse en parle, -parce que deux projets de statue sont ■exposés en ce moment au palais de justice de •Bruxelles, au vestiaire des avocats. 11 serait injuste d'étudier dès maintenant ces projets : car ils :ne sont pas, ils ne doivent pas être les seuls. Us sont dus à deux artistes qui ont pris l'iriitiat'ivie de les exécuter, mais d'autres peuvent faire de même avant que se fixe le choix du comité. Tels qu'i'ls &e présentent, .Tes préférences générales vont au projet -de M. Mas'cré, très ressemblant-, évoquant um Paufl Janson familier, l'a robe 'ouverte, le bras .nerveusement replié, tête portée en avant -comme pour donner un suprême coup de boutoir. Le Janson que tout le monde a-connu au palais, surtout dans les diix dernières années de sa vie. L'autre représente un Tribun, 3e Tribun,tous les Tribuns... sauf Paul Janson. Il est entendu que, .dans .un portrait ou une statue, Ha ressemblance n'est pas tout. Mais elle vaut bien quelque chose. Ici, elUe est .nu'Re. La seule chose ,qui rappelle Jan&on, c'est la toge : encore ■est-elle longue, et fermée jusqu'au sol, ce qui n'advint jamais de celle du grand avocat. 'Reste à voir ai le premier projet, exécuté en grandeur nature,vne perdrait pas de son caractère. On pourra en .juger sur la maquette qui va être faite, et aura iles dimensions du monument définitif. Le château d'Elewyt. De r « Eveiutaill' » •: « La demeure seigneuriale de Rubiens, le château d'Blewy.t, .où le grand peintre vieililis-&ant vécut avec sa jeune femme Hélène Four-menit, subsiste, on lie .sait, à peu prSs intact. Non seulement les restaurations ont jusqu'à: présent respecté l'archichecture du château, I Haspeict intérieur, non seulement des souvenirs sont pieusement conservés dans certaines 'salles, mais, ,ce .qui est plus extraordinaire, le décor environnant s'est peu modifié : du parc d'Elewyt on découvre dans la campagne brabançonne certains des paysages .que Rubens peignit là. Depuis quelque temps le château. d'Elewyt étaiit à vendre. -Et ceux qui ont gardé le respect de nos grands souvenirs éprouvaient de l'inquiétude; on s'était même demandé s'il ne conviendrait pas .que ,l'Etat -acquît le domaine pour le conserver; on. disait M. Garton de Wi'art U'ttentiif à cette idée. •Le château vient d'être vendu., et il sera respecté. L'acquéreur M. De Becker-Riemy, sénateur de Louvain, est décidé à n'y rien modifier. Et l'on pourra continuer à évoquer, dans (le décor où iils vécurent, 5a grande et émouvante ligure de Rubens vieux, .la rayonnante et un peu énigmatique figure d'Hélène, sa si jeune femme. » Simple resnarque. Nous nous sommes parfois étonnés de certaines séances de cour d'assises, dans ce beau pays de France.Elles scandalisaient notre idée de justice, car nous n'avons pas l'habitude de prendre tant de familiarité avec la dame aux yeux bandés. Dans ce mystère de Landerneau — l'affaire Cadiou — on n'en est pas à une surprise près. ; Vodçi que M. Gloareic, député de Morlaix, mis: en cause, ne répond pas à .la convocation du ; juge d'instruction, sous le prétexte que les nécessités de sa campagne électorale l'obligent à différer sa comparution. Il ferait bel à voir ! qu'un député de ohez nous fit pareBle réponse j à un juige d'instruction qui le prierait de se présenter devant lui. 'Mais le piquant de (l'aventure, c'est -que M. Cloa.rec> qui se dérobe pour des raisons aussi graves,s'empresse de communiquer à la Presse une lettre dans laquelle il! explique et précise son intervention dans cette affaire.- De sorte que le juge n'aura qu'à lire cette lettre ipoui* connaître ce qu'il désirait savoir. ■Cette façon de comprendre la justice qui est courante dans cetrains milieux français choque notre 'mentalité bien autrement respectueuse et déférente de la justice foeilge. Antoine 11 ! On a été plutôt étonné de la nomination du successeur id*Antoine à l'Odéon. L'étonnement ne contenait rien de ^ésaigréable pour celui qui en était l'objet. Mais on se fût attendu à beaucoup de choses imprévues, avant de s'attendre à voir M. Paul GarvauB à l'Odéon. Certes, on ,1'y vit jaidis. Mais c'était comme auteur (d'une pièce antique. Et c'était loin, très Coin ! Même comme auteur, le créateur de a M11® Josette ma ifemme » et de la « Petite Chocolatière » n'avait plus tenté la fortune sur la rive gauche. Il cultivait la rive droite, — et avec fruit. Les littérateurs, certes, lui repro-cliaient de manquer de littérature ; les ratés, d'avoir du succès; et dans l'un et l'autre de ces girietfs, iï~ylïïvaîit quelque chose ïae fondé. Mais enfin, c'était un auteur, et un auteur du Boulevard I Aujourd'hui, tout cela disparaît : il n'y a plus,qu'un directeur, et un directeur odéonien. Après cette transformation à.vue, l'affluërrce même dii public à l'Odéon sera un fait insignifiant.La race des auteurs, des auteurs purs, après avoir envahi tous les monldes, toutes les .carrières, tend du reste à disparaître. Paul Ga-vault devient directeur de théâtre la sema ima où Alfred Ca/pus et Robert de Fiers acceptent lia rédaction en chef du « Figaro », la semaine où Richepln a failli être élu député. ■Décidément !l-"art dram.ati.que diminue. Si au moins le ca.bot-inage décroissait dans lia même proportion ! <2=5=9 Le bon juré. De cette ironie à la fois amusante et un rien tragique où i! excelle, le dernier dessin d'Abel Faivre : Je rêve de M--3 Cailiaux. Douze juré:, écoutent la plaidoirie du défenseur : et ces douze jurés ont tous, avec des expressions différentes, la tête de M. Thalamas. On sait que M. Thalamas est ce député ver saillais (député jusqu'au 26 avril dernier), car il vient d'être blackboulé dans sa circonscription), qui, jadis, professeur de lycée, « laïcisa » tumultueusement Jeanne d'Arc; qui, plus récemment, approuva hautement l'assassinat de Gaston Calmette. Or, en regardant le dessin, tous les lecteurs belges ont constaté que M. Thalamas, avec son lorgnon, son grand crâne poli, sa barbiche sar-castique, son sourire de Méphisto, figurait étonnamment un Vandervelde un peu épaissi; un Vandervelde sur la tête duquel on se serait assis pendant quelque temps. Il y a des ressemblances désagréables. Pourvu que les catholiques belges ne fassent lias campagne électorale contre M. Emile Vandervelde en répandant le dessin d'Abel Faivre par milliers d'exemplaires et en représentant le chef du parti socialiste comme celui qui approuva « tle geste de Mrao Caillaux. » Ils ont entrepris déjà, en temps .d'élections, des-tachés plus audacieuses que ne serait celle-ci ! <5=^ Victime de la romance. C'est une romance qui a traîné un peu partout. Elle a voltigé sur les lèvres rieuses des petites ouvrières et chanté au cœur des midinettes iqui, le dimanche, en rupture d'atelier, sentimentalisent dans la forêt de Soignes. Par les sentiers remplis d'ivresse, Allons ensemble à petits pas. Je veux t'offrir, û ma maîtresse 1 Le premier bouquet {le lilas. ■Ce n'est peut-être ipas du lyrisme de premier choix, mais l'intention y «tst, et (le éœur -aussi, j EU! if-aut croire «qu'illis sont légion, des amou-[ reux de vingt ans iqui .ont écouté (l'appel de la j chanson, car iles vieux murs des rues -silen-| cieuses ont vu bien des assauts secouer leurs briques (branlantes et-, partout, où une touffe vagabonde franchissait la muraille, une main avide s'en -est emparée. Que Ide branches cassées sauvagement I Il semble «que le lilas avec ses thyrses lourds et parfumés est une invite à la cueillette brutale du passant, comme si c'était sa destinée d'être volé (pour ailler fleurir et embaumer le corsage d'une -belLle enfant. (Les lilas des venelles connaissent tous ces attentats, tous ces pillards amoureux, iqui saccagent leurs touffes et (brisent leurs branches.- , Ce sont eux, les victimes résignées de la romance dont Jenny l'Ouvrière -se gargarise avec tendresse'. <5===5> Dans l'industrie sucrièrc. La Société des fabricants de sucre et la Société technique et chimique de sucrerie de Belgique. . viennent. _de- .Xûier..le ..23s. anniversaire d'entrée en fonction de M. l'ingénieur François Saehs qui, depuis un quart de siècle, assume la direction du journal « la Sucrerie belge ■». Au cours d'une fête intime, les deux sociétés ont offert au jubilaire un objet d'art en témoignage des services considérables qu'il | a rendus à l'industrie sucrièrc. Woqvalles à la main Un.paysan, qui venait d'être condomnô pour avçir traité » d'ânes » deux commerçants, s'écria : — Il est donc défendu do traiter d'ânes des messieurs ? — Vous en avez ia preuve, répondirent les juges. —r Mais si l'on appelait de vrais fines « messieurs », serait-on puni (.également? — Non, assurément, fut la réponse. — Alors, au revoir, messieurs! repartit le paysan. >-«»♦«—< UNE DÉMONSTRATION DES AVIONS MILITAIRES LE LCJNDI 1« JUIN Le ministre de la guerre vient de donner son autorisation à . une fort intéressante démonstration des avions militaires, et qui aurait lieu à Spa, le 1er juin, lundi de la Pentecôte. C'est le comité liégeois, organisateur du congrès de la presse, qui aura lieu à Liège les 30, 131 mai et 1er juin, qui a eu cette idée. Il en a immédiatement tenté la réalisation avec le concours de l'Aéro Club de Liège-Spa et de l'Automobile Club liégeois. D'une part, les aviateurs militaires ont accueilli le projet avec enthousiasme, heureux de renouveler les exploits qu'ils réalisèrent au cours des dernières grandes manœuvres dans l'Entre-Sambre-et-Mcuse. D'autre part, l'autori-rité militaire s'est montrée favorable à une démonstration qui n'est pas sans utilité au point de vue stratégique, la surveillance de l'Ar-denne et spécialement du plateau qui domine Spa, Staveiot et Verviers, ayant tout récemment retenu l'attention de l'état-major général. Ce serait donc un essai de reconnaissance vers la frontière, qui serait esquissé en un raid auquel prendront part trois escadrilles venant de Kiewit, d'Ans et de Braesscliact. Huit avions -participeront à la manœuvre. Ils arriveront à Spa, le lundi 1er juin, vers 4 heures de l'après-midi. Ils seront précédés par les camions automobiles remorqués par le camion-atelier, par le matériel des tentes démontables et par une section de télégraphie sans fil. bref, par tout le matériel nécessaire au fonctionnement utile d'un service de reconnaissance par aéroplanes. C'est à Malchamps, là où se donna jadis le premier meeting d'aviation en Belgique, que débarqueront les aviateurs et qu'auront lieu les expériences de montage d'un camp de télégraphie sans fil et peut-être de tir de mitrailleuse en avion. Le terrain sera remis en état par les soins de l'Aéro Club et de l'administration communale de Spa. Des enceintes seront réservées aux membres du congrès de la presse belge, aux membres de l'Automobile et de l'Aéro Club, enfin d'un certain nombre d'invités, au public. En tout cas, il n'y aura aucune entrée payante. Un service d'ordre sera, simplement organisé pour laisser aux aviateurs un champ suffisamment vaste. Est-il nécessaire de dire le très gros intérêt que présentera cette superbe démonstration de l'aviation militaire belge et toute la sollicitude dont il faut l'entourer ? Li VIS A BRUXELLES 1 flETOUR DE LUXEMBOURG. — LA BELGIQUE LUXEMBOURGEOISE. — L'ESPRIT BELGE ET LES GRANDS HOMMES.— FAMILIARITE NATIONALE. — L ETIOUETTE A LA COUR. — LE PROCHAIN SALON. — LES ARTISTES ET LE JURY. Les Bimaftois, relour do Luxembourg, sont -enchantés, ceux qui se sont contentés de tore 1-es Sar-tictes, ceux de Jean Noël ci -les autres, consacrés il la réception du Roi et de ta Reine, n-e le sont ,pas moins. Gela est fort juste. T-ou't s'est très Jjisn passé. On a -acf o'ianné nos souverains — où ne les acctaime-ra:t-on pas ? Ces fôtés ont révélé aux Bellges, qui -auraient pu les ignorer, les sympathies naturéSIles que les Luxembourgeois, anciens frères, ont pour ta Bal-gique; elles ont été cor-i diailes, aimables, le temps s'est mis de la partie : tout est au mieux. Et voici, p-ou-r que-!-que temps, la Befljgiique é.pcrdûmen't luxembourgeoise.« Ah ! l'adorable fiays ! répète-t-on. Des mont-agnes, mais -point trop hautes, où il y o, des ascensions pour podagres ; du ipillo-resque, mais -po-int de sublimes horreurs, un gentil petit pittoresque à la portée de tout le .monde. Et airelles bonnes gens, cordiaux, bien-ve-iil-tants, tout simples, qu'elle gentli-le petite Cour sans laste," quel brave homme de premier ministre' sans pose, et quelle armée, surtout K L'armée idéale, l'armée do l'avenir, l'armée avec kiqueïe il est absolument impossible de l'aire la. guerre ! Ah ! le bon pays, le pays idéalement « gempUich ». où l'on trouive tout le cha-nne d'une apére-tie allemande, sans qu'on -puisse avoir & craindre Je cas-que à pointe qui Bâte aujourd'hui l'opérette .aHlcniBn-d'e. Oieu .me garde de refroidir cet enthousiasme ! Mais, tout de môme, -i-l n'est peut-être ipa-s très bon pour la Belgique d'être trop luxembourgeoise. Ce goût, que nous avons -pour 3a.bonne petite vie-sans .danger des bons petits pays sans gloire, auxtpie-is personne ne fait attention, n'est que trop nature* A beaucoup de Belges.-Ce n'est, qu'une manière co-m-me une autre de proclamer leur passion du -moindre effort, et cette espèce de timidité nationaite qui alterne assez Conidque-men-t -ohez nous a:ve,c .des accès de mégalomanie. La mégalomanie est plus ridicule, mais telle est ,-pe'U't-ôire moins dangereuse-. Les « grands Bellges » de l'école de Léoipold II ont, somme toute, rendu plus do services au ipajis quo lies «petits Belges» de l'école luxembourgeoise.*** -Nous voici de nouveau dans la lièvre wag-■nérienne. A -peine les dévots de celle religion sont-ils réunis de leurs émotions de Pars i [al qu'on leur donne toutes les grandes- .pièces cîu maître, -avec des chanteurs aiileimands, illustres et par-faits. Si Bruxelles n'est pas le Lourdes wagnérien, c'en est du moins une très bonne contrefaçon. 1-1 y _a eu incontestablement, de lu part de la direction de -la Monnaie, cette année, un effort d'art auquel on ne sa'urait trop rendre hommage. Mais la façon dont te pu-bl-ic à n ma-rehé » n'en est pas moins significative. Bruxelles est wagnérien, éperdùment wagnérien. Il suffit, pour -s'en rendre compte, .d'entendre. parler avec quelles mines, à la fois scandalisées cl apitoyées, du joli petit scandale dont la faœiffle Wagner donne, en ce marnent, le sp-ectacite. Ce lavage du linge sale d'un grand ,homme et d'une remarquable femme d'affaires eût excité, s'il se fût agi d'autres personnages, un rire universel ou d'une unreensaîte mine de dégoût. *** — Quelle fa-ngo ! disiait-on, il y a peu,quand on .racontait .tes histoires de femmes qui entourent l'affaire Caillaux. Mais ici, comme il s'agit de Wagner, 011 jette sur l'aventure le manteau de Japhet. cette dévotion ù un grand homme, à. un grand artiste, a qu-ellque chose d'admiralble, et .môme, si l'on ne compte pas pamni les w-agnérisants les plus distingués, on doit s'indl-in-er devant le talent qu'eut ce diable -d'homme, d'imposer ses passions, ses fantaisies, ses caprices à la -postérité comme à ses contemporains. *** -El qu'il ait imposé ce respect, à un public bëtge, oetla confond vraiment l'imagination. Il n'est pas de public moins respectueux du grand homme que le nôtre. Nous .voulions bien afd-mirer un grand poète, un grand orateur, un grand pollïtique, un grand artiste, anais ù condition qu'il soit très accessible, à condilion que nous puissions le .blaguer et -mémo le mépriser un peu pour certaines faiblesses, nuances essentielles e't assez spéciales de notre esprit égalilaire. Nous adunel-itons bien le génie, mais à condition que nous puissions l'iiwifer à aller prendre un verre. .Nous avons, du reste, le même goût de la familiarité avec les puissances. iOn s lest souvent étonné de ce que le feu roi UéGpold I-I, très sans-façon en voyage et dans ses relations avec l'étranger, au point de recevoir dans s-on c-abinet, tout, de go, gants présentation, des hommes d'affaires américains, qui venaient frapper à sa porte en veston et en souliers jaunes, tint extrêmement à l'étiquette quand il- s'agissait de ses sujets. Ce n'élait nullement par goût, par vanité, par orgu-eCl, macs par raison, et par iradi-tion. Son père lui en avait fait connaître la nécessité. ' Quand il était, arrivé en .Belgique, LéopoM I"1' avait, naturellement, les grandes manières familières et simples des vieilles races princières, habituées au respect des pewptos. M-ais il y trouva un p-e-upe qui, depuis longtemps, no connaissait plus ses souverains ; M n'y trouva pas do Cour. La noblesse mit qil1-:'1.que temps à se ralltier à la jeune monarchie, el, quant au à ministres, aux fonctionnaires qu'e la n'ai ion .donna comme entourage ou souverain, aucun n'avait l'usage des Cours- Les hommes de premier plan, ■qui avaient fondé la Belgique, les Rogic-r, les N.otlioimb, les Vian de Weye-r étaient trop m-lettUgerits, trop fins pour ne pas s'adapter à toutes tes situations. Mais tes autres... ? iL-e Roi compris vite que s'il ne prenait pas ses préicaniions ses1 sujets eussent vite fait de lui taiper sur te ventre.Les premières fêtes de l'a Cour de Bruxelles eurent l'air d-e kermesse de viV.age, et .Léo-pold Ier, compris bien vite la nécessité de défendre'sa dignité et anême son neipos contre la familiarité bienveillante de son peuple. C'est alors que fut fixée l'étiquette, assez stricte, qui régna longtemps au Palais"ét qui y -règne encore en ! principe. En principe, car elle s'est beaucoup relâchée depuis qu'Atberl Ior est monté sur le trône. Par nature, il ne tient, nullement au .protocole, .la .reine non plus, et, au surplus, en quatre-vingt ans une tradition suffisamment respectueuse et même courtisanesquo a eu le temps,de s'établir, ♦ * * Le peuple remuant et divers des artistes ■est en émoi, le .Salon se prépare et s'organise [dans l'ombre et le mystère. Mais dans •une ombre et un mystère qu'il est llafcilc do percer. Or, c'est un mystère redoutable, un-■mystère inquiétant. Ayant écouté te public de l'art et la. critique qui gémissent périodiquement sur la' médiocrité de tous les s-aions en général et des salons officiais en particulier, le jury a décidé d'être- sévère, .très sévère et il paraît q-u'il l'a été. Cinquante pour cent des toiles ont été refusées. D'où grandes colères, en perspective. A chaque exposition, les artistes avec qui l'on cause, avoue que l'on a été trop indulgent, que 'l'ensemble du salon est médiocre, que l'on eu dû se montrer impitoyable pour les .œuvres sans intérêt. Mais il est bien entendu que cette sévérité ne doit s'exercer ni sur eux ni sur leurs amis. S'ils en pittissent, .ils protestent, crie à l'injustice, à la cabale, au passe-droil, partent de casser la figure à teil- ou tel membre de la commission qu'ils -suspectent, à tort ou à raison-.Tout fini, ,d-n reste, par s'arranger. On repè-ch'e, au dernier moment, -quelques .toiles des plus récalcitrants, et. le Salon n'est ni meilleur ni pire que devant. Les organisateurs d'expositions finissent toujours par devenir les plus sceptiques, les plus -indifférents des philosophes. .Darne ! Au bout de quelques années ils ont, généralement, été pour 1-e moins aussi injuriés, aussi vilipendés qu'un ministre. MiM. Verlan, Maas, Cordon, Jean De Mot, Frérens-Geivaeri., sont probablement, de tous les Belges, 'les hommes les plus complètement blasés sur les vanités d-e l'a- popularité é;t de l'impopularité. ERGASTE. >-—♦•-< LA CAMPAGNE ALLEMANDE CONTRE la Légion étrangère Des journaux allemands et français révèlent et coanmeinteiit des iniciidents qui se sont produite, à Berlin, et qui se décomposent comme suit : 1° Le 29 avril •dernier, des déjputés bourgeois du Reic-listag ont accusé la France d'entretenir en' Allemagne des racoleurs pour la légion étrangère et demandé la suppression: pure efc simple de ic-e corps. Mais cette manifestation a. été atténué*» l.e même jour par un discours de M. Ziimmermanm, .sous^ecrétiaix© d'Etat aux affaires étrangères, qui a déclaré qu'i1: n'y. avait pas de racoleurs pour La légion, et qu'il désapprouvait la campagne qui, seOon lui, lait à rencontre du but .poursuivi ; 2° Le -lendemain, 30 avri/l, on donnait au Palais de Glace de Berlin une grande fête de charité au bénéfice de la Ligue' contre la légion. Des représentants des ministres de la guerre, de la marine et de la justice y assistaient officiellement. Un peloton de soldats de la garde, en tenue de campagne et commandé par un sous-officier, jouait lie principail- rôle- dans la pantomime patriotique et anitifrairiçaise qui comstituiait le.« -clou » ,de cette soirée ; 30 Le 1er mai, la « Gazette de rA'iliemagjie du Nord », dont on connaît le caractère officieux, publiait un entrefilet confirmant ces derniers faits et se félicitai-t de- ce qu'un si grand nombre de îonctionnaitres et de militaires eussent bien. vouEu honorer cette fête de leur présence.(Cette même « Gazette de 'FAllemagne du NoirJ » publiait «un assez long compte rendu de cette soiirée) faisant l'éloge des buts poursuivis pan.' -les organisate.ursrTTont le principal, disa:it-a'.le, iéàt la lutte contre Je racola.ge. Le président Ue la Ligue explique les faits Le,« Beirliner Tageblatt » repr,oduit une lettre de M,. Sommer, présiident de la Li^ue contre lîa 3«égiom étrangère, dans laquelle iL^st dit : « 1° Le numéro de cette soirée intitulé « Die Waclit om Rhein », et auquel par.lûic.ipère'nt dès militaires du régiment de la garde Empereur-François, n'avait a-ucun rapport avec les tendances. de la Ligue contre la légion ; 2° Ce n'est ni1 un soldat français, ni un légionnaire iqui a été fusillé, mais bien un déserteur sans uniforme défini, n'ayant pas la moindre ressemblance avec aucun des uniformes de l'année- française; 3° (La Ligue contre la légion n'a jamais pensé à froisser ies sentiments du pe.uple français. » 40 Mais elle estime -avoir d'autant plus le ,droit de s'opposer à. l'entove dés Allemands dans la légion étrangère que les incursions de racoleurs français en Allemagne deviennent ide plus en p-iius fréquentes.» Le « Berliner Taigeiblatt », après avoir reproduit cette lettre de M. Sommer, écrit, non s ans .sévérité : « En présence du fait que toutes les infor-nnations publiées ces temps derniers au sujet •de l'activité des « raeo'leurs français pour la 'légion étrangère » ont été démenties et qu'il a été prouvé qu'elles étaient absolument fantaisistes, -on ne -peut que souih-aiter que la Ligue apporte pi.us de modérati'oni dans ses tendances. » ILa « Post, » écrit, .à ce. propos : « Nous ne comprenons pas que les journaux français puissent y voir un manque de tact. iL'Allemagne a le droit d'avertir les jeunes gens de son peuplé par tous les moyens, qu'ils •nie doivent pas prendre' du service dans une armée étrangère ..Ce qui. est un -manque de tact, c'est d'envoyer des recruteurs de la légion étrangère jusqu'au cœur de notre pays allemand, dans le but d'y exploiter l'inexpérience ele nos jeunes gens et de les en^rainer dans les . colonies françaises. » Ce qu'aurait été la pantomime incriminée d'après le « Matin » Lai pantomime en question n'avait aucun rapport avec la légion étrangère,-elle représentait une. guerre entre la France et l'Allemagne, se déroulant dans un pays parsemé de sapins et, par conséquent, du côté des Vosges. Son titre, d'ailleurs, l'indique. Le soldat qu'on a fiïsil'ô, d'après le témoignage "de Français qui sè trou-

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