La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 01 Mei. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/xd0qr4qg1h/
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LA CHRONIQUE BUREAUX S et 7, Galerie du Roi (Passage Sai^t-Hubert) BRUXELLIft TÉLÉPHONES Administration ; N* 78§1l Rédaction : N* 1408 a ■> SDCCtaclcs). 1 fr. la liene. — Faits-divers faArniiV 3 fr. GAZETTE QUOTIDIENNE ABONNEMENTS : FONDATEUR : RÉDACTEUR EN CHEF: ANNONCES : 4« page : 30 cent. la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), 1 fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 fr. Bruxelles: 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. nnonivn I J» 1 nnniTUTri ïa et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. îa ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La Province : 15 francs par an ; - 7 fr. 50 pour six mois; - 3 fr. T5 pour trois mois. VlClOf (le 13 UEtSIlAlb J6&0 (1 AKDIillIM La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agencc-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3î99 Tous pays de 1 union postale, 30 fr. par an. Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. La publicité financière, les petites annonces cl les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 7, Galerie du Roi. ŒDIPE EMPEREUR Donc, à l'approche de la 83' année, la santi de François-Joseph, Nestor des monarchie I européennes, vient de triompher d'un mal au I quai eût succombe celle de maint personnagi moins miïri par le temps et par tes touranen les. Comme le nègre légendaire, l'émïpereui I d'Autriche, roi de Hongrie, continue, soit di I sans ombre d'irrévérence envers cette dou I Mement auguste Majesté. N'attendons pas, pour admirer ce phéno ! ménail roc d'endurance physique, mentale e I morale, que la nature lui ait livré son sn I prôme assaut, Emerveillons-nous, dès 6 pré-I sent, de sa résistance non seulement au | nombre des années, puisqu'on vécut souvenl I nonagénaire et, parfois, centenaire, mais i I lia somme effarante de malheurs qu'elle a I contenus. Pour trouver quelque chose de I pareil à cette existence constamment itoule-I versée, il faut retourner aux tragédies an-I tiques, par exemple à celle d'Œdàpe, roi de I .Thèmes, prédestiné au parricide sans 3e vou-I Soir, à l'inceste sans le savoir, et qui finit par I se crever les yeux pour ne plus voir i'hor-| reur de son sort et fournir plus tard un mo-I tif 6e magnifiques rugissements à Mounel-I Kiitv. ! Récapitulez les faits terribles de la vie pu-I Mqueiet de la vie -de famiilile de François-Jo-leeiph et vous sailuerez en lui Œdipe-Empe-I reur, bien que les Euménides aient donné I ses supplices d'autres formes qu'à ceux dont I elles accaibièrent le fils de «Laïus et de Joeaste, I le père de Polynice et d'Aniigone. I 'Il a 19 ans, en 1849, il ne règne p'as de-[ (puis six mois que sa Hongrie se révolte, ■s'érige en République et l'oblige à la plus [sanglante répression. Une décade s'écouiLe et Ifiou année, qui a envahi Je Piémont, se fait I lieraiscr .par Fonçais et Italiens à Magenta lot Sol'ferino, et voilà ses Etats amputés de lia riche Lombardie. Il visera des compensa-■ lions en aidant la Prusse à détrousser le Da-Inémark. Frustré de sa part de butin, il part [en guerre contre l'Apulée d'hier qui lui porte Ifoeou-p morteil de Sadowa, entaille encore son territoire, et c'est son prestige écroulé, et sa place dans la Confédération germanique iaeduite à un état d'humiliant vasselage, tan-I dis qu'à l'intérieur la condition de ses finan-lees frise le krach et qu'il lui faut consentir [ù ra.moindr:ssemen't continu de son pouvoir 13>er!sonaie'l, par des concessions périodiques aux revendications incessantes de ses sujets de Hongrie, de Bohème, de Da'lmatie, aux assourdissantes récriminations de la Babel rdo langues et de races qu'est son hétéroclite empire.. *** Quotles nouve-liles catastrophes l'ait endort t ? De pires, peut-être, qui atteindront autre chose que son orgueil. Son frère, l'archiduc Maxim illien, imposé au récalcitrant Mexique comme Empereur, se débat vainement contre une furie d'impopularité, cependant que sa bele-sœur, Charlotte de Belgique, pppeMe vainement Saint-01 oud et Rome au secours. Et voici ce frère fusillé à. Queretaro, ce^to belle-sœur devenant folle. 'François-Joseph a eu .de sa feamne, Eliza-beth de Bavière, un fils et héritier, Rodolphe, pont il es-t fier et qu'il marie à la princesse Stéphanie de Belgique. Brusquement, autre ftraane. Rodolliphe est mort, ténébreusement, siux côtés d'une jeune maîtresse, dans la so-îilude ensanglantée du paviïlon de Meyer-iing. L'Eirijpereur n'a plus de fils, d'éventuel continuateur, et pour le consoler rien qu'une femme errant au loin comme une ombre, — détachée de"lui par sa fa.ute, à lui, ri:t-on. Et voici qu'à son tour cette 'mystérieuse et mélancolique Elizabeth tombe, assassinée ipar un fou, sur îles bords d'un pui-sil>lo Qac suisse. 4c * * t "C'est un acharnement inlassable de l'Ananltâ Presque tout ce qui resté autour ['■- lui, icousins, neveux, (parents à un degré f|no'conque, semble -né .-pour Je -laire souffrir. -• -s^ il'•archiduc fSalvator, romp-an-t avec la nonarehie, et disparaissant pour toujours ious le nom plébéien de Jean Orth ; un au- I"?, iLécipald, répudiant Iles obligations de sa nssance et s'expatriant -pour suivre, sous 1 nom de paysan —• helvétique : WoeMing la fantaisie d'on ne sait qiiei amour, tan-s ^ue (la sœur de cet archiduc Léopold, 'Ufee-An-toinette de Saxe, divertit une cyn> 16 'Enrono par une série sans fin de folles 'eutures — ij'en ipasse, et-entre «autres, les 8 wii'les et amères «déceptions d'une nièce , vieil 10m.pe.reur — d'une nièce dont un tri- r i'Jnal arbitral de Belges va approfondir à " Pu-dos des détresses que nous' ignorons — ^ P^s qu'ji n'ignore pas, lui, l'oncle, .lui, , fîmperôurl .Sur toute l'étendue de ce long ! ^ 'la révolution, (la guerre, la défaite, clu , l!l"i du scandale, de la boue : Œdipe4£m-Icreur ! *** C !'•' lenuinacle glt «précisément là. Caîui dont r ■'* fiirtés de souverain et les affections s hoirjme ont subi de si incroyables rava- I; | - ■ st demeuré de fer. Il a 'laissé & «l'Œdipe c * la fiction grecque, rie monopole des yeux ij eye3 ; .il n'a jamais été poussé par l'excès o - s'arracher Jes •che.veux et .la 1; a' l'imitation du,shakespearien roi Lear, d 011 :'-'s fl^hoires furent presque puérils à côté Ci '^••■ns. il a continué à bien dormir; son ap- i, ' ■ ' ne I a pas quitté ; il vaque à ses affai- v |Si avec Iles allures d'un bon patriarche que p 'aurait comblé de sujets de tranquille li 'lîeinent iet de douce philosojphie. Le ti a r;dé sa ipeau, aucun désespoir ne t'n«'•voir effleuré l'intimité de son être, \-j'K'Jne ,1a (perspective du déchirement de o '' '-iiip;re en J a m beaux, constamment pré- v : Pour l'heure de sa mort, paraît laisser sa n PfHité intacte. c: un prodige d'insensibiilité, >la mani- h ia ion d'une de ces sèches indiftérences d irisent parjfois rôtre et contre les-•'^ise ibriisent, coirinie «des ilaiïceg de bois, ci ^^fomiKlahleB armes de -la Vie et de M Ou un exemple de stoïque sagesse, ci i^rçue !a prêchaient les anciens» c'est-à- ip " fait d'un héros accessible à toutes les n »)■—> WMfl—IBIIII III11 | HWll»I.Qff M*llWlfag3P3»llllHIII —un ■■ I lll' émotions mais toujours plus fort qu'eHcs ou, dans tous Qes cas, maître de son masque au point de ne jamais rien -laisser transparalr tré de ses pe>*pétueiles tortures? Ou encore ; — (puisqu'il s'agit d'un Empereur très ca-. tholique — est-ce le cas d'un esprit profon-. dément .religieux, habitué à considérer les , pires (désastres .com-me de négligeables et . méprisables petites misères, en comparai-. son- des infinis dédommagements d'un éter. • neJl au-delà? Arrive-t-on ià un aussi sublime . détachement, par «native impassibilité ou par ia vertu d'un régime d'exercices physiques . ou d'alimentation spéciale, ou grûce à 4a posture d'àime des dévots, qui accordent aux épreuves .terrestres la valeur d'un seul jour, aux joies posthumes la valeur de toujours?... Comme Œdipe-roi; Œdipe-empèreur a-t-jl in-terrogé Ue sphinx .pour lui arracher le «secret, philosophique ou psychologique, de sa résignation ? Dans tous les cas devrait-on le laisser disparaître à jamais sans obtenir de lui sa merveilleuse recette, au (profit de tous ceux qui pleurent, se ilamentent, meurent ou se tuent .pour la centième partie des maux qu'il a si Victorieusement bravés, — et quelque fois pour rien ? GERARD HARRY. MENUS FAITS, PROPOS MENUS PARLONS TOUT HAUT Encore une visile de souverain à souverain proprement menée. Je crois que cela a été très gentil. Belges et Luxembourgeois ont renoué connaissance. J'ai lu plusieurs fois celle phrase curieuse : a 'Nous sommes des anciens frères n, c'est un peu étonnant, mais le sentiment y est. Un reporter, étreint par tme mélancolie léonine, incarnant en lui une Belgique désabusée : « SeUjneur, vous m'avez lait puissant et solidaire » dit des Luxembourgeois : les seuls vrais amis que nous ayons en Europe. On comprend ce que parler veut dire: on soupçonne l'amitié des autres, d'être atteinte d'une boulimie territoriale. Anvers chausserait /.'Angleterre comme un gant ; la Wallonie compléterait bien la France, l'Allemagne avalerait tout comme une simple choucroute, tandis que cet honnête petit grand-duché ne rêve pas du tout de s'annexer la Belgique... Pion ... bien sûr ... mais, mon cher confrère, est-ce que vous, vous n'auriez pas en-vis d'annexer l'honnête Luxembourg à la Belgique ? Est-ce que ce désir n'est pas à ta base d .■ l'attendrissement général des jours derniers. Alors, pourquoi ne pas le dire! Certes, il n'y a personne nui voudrait faire pleurer la petite grandc-dvçhcsc, son excellente maman et ses sept petites sœurs, en subtilisant le petit trûtrûne. Ce serait vilain.La Belgique n'a ni les moyens, ni les goûts d'une, nation de proie. Ses désirs sont honnêtes, et, par-dessus le marché, la malhonnêteté n'est,pas dans sis possibilités.Alors,pourquoi deux peuples voisins n 'étudierait-Us pas ensemble, sur la proposition de l'un des deux, les moyens de vivre ensemble, de s'enlr'ai-der, en gardant, l'un cl l'autre, sa personnalité, en maintenant celle horrifiante sépara- : lion administrative qui se trouve être un ins'l ru m en .t d'union. Autant il est périlleux pour l'avenir humain qu'un peuple dispose d'un autre par la force, aulant il est rassurant que des peuples ordonnent leur vie selon leur goût, el leurs affections. Lié à l'Allemagne iiar l'accord douanier, 's Grand-Duché ne serait-il pas plus rassuré ; s'WStaii lié à la Belgique... Ce que j'en dis là, vous savez... mais il est ' Imusant de dire tout haut ce que les gens lisent tout bas, quand ce n'est ni Iwnteux, ni ' méchant. BOB. , Au jour le jour LA POUJIÇUE ; Nous avons longuement étudié, ici < Ri • anime, une documentation sur l'indus- 1 tria et le commence dets couvents. ( Maintenant que .des semaines, des * nois ont permis tous tes démentis, toutes c es rectifications, nions avons ia satisfaction le constater combien nouis avions bien vu la r losition véritable dû 3a question. 1 •Nous avions admis ta possibilité de nom- 1 •reuses ractifïeaticcis do dét-aà! ; nous avions n ensé que le fond demeurerait indiscutable. ' 1 en est bien aintsi. •L'auteur avait fait remarquer que t'exis- 1 înce même des couvents, et, .bien .plus eu- " ore, tout ce qui concerne leur situation li- 11 undère, s'onveflopp-ent d'un mystère bien n urprentint chez des gens qui se ruinent en T„ onnes œiiivres. Tout lie monde sait que le t ouvotlt n'existe que pour les 'pauvres et le ien è taire. S'il se cache, c'est pour mieux béir au précepte éyangélique défendant que i. main gauche sache ce que donne la roîto?... Aussi les couvents cachent-ils leur >rtune, mieux encore que tout le reste de ij •ur existence. Et. il était évident que, de- " ant ce mystère, les renseigaernenb incom-le i s permettraient de constantes rectifîca- s ons de détails; nous attendions sans inquié- ' cde. Nous étions non moins certavis de l'odieuse " 6rité du fond. Pour beaucoup do oléricaux jx-i'nésnés, il y a là une honte dont il çon- n' sent que Je parti se débarrasse le plus vite >ssible. (Gertains indices permettent de ■oire que c'est assez l'opinion du cardinal :i-ontene.) Mais comment faire; le .parti vit ^ cette honte. n. En tout cas, Ses journaux d'Anvers rendent m impte d'une conférence d'un dominicain, .. Rutten, qui .passe, dans les milieux spé- n: aux, pour sincèrement dévoué aux intérêts rc gouïaires. Ils se trouvent d'accord avec de 3U3 pour admettre » un fond de vérité » aux rc "WwwffifcinM»-—1■■■■nfnwiiiiiumni umiii'i un—n imn reproches que l'on adresse au travail de couvents. D'après le » bon père » ce son surtout ceux qui portent sur le salaire de; ouvrières employées dans certains u ouvroir. religieux » (ces mots sont délicieux!), ains que n sur l'âge auquel les enfants sont ad mis à l'apprentissage ». iLc « bon père j> est bien bon ! It l'est a\ point d'admettre que n des réformes isiont ; organiser et quéïles le seront ». Ne million! pas. Adimettre cela, c'est énorme, et. san: doute M. Rutten paiera cher d'avoir aaoepti mémo ce minimum de réforme. Il rappel-lf que les -refligieux peuvent gagner leur vit comnne tout le monde (pauvre gens; beau coup mieux, mùmel), mais avec ce ,princip< que xi l'ouvrière jouisse d'un salaire sufflsan et voie son travail contrôlé par les inspec leurs ». (N'en serail-W pas toujours ainsi f « H ne faut pa.s que l'on puisse même rc procher aux institutions religieuses d'expjloi ter leur entreprise dans un but exclusif d< lucre ou de bénéfice exagéié. » Les quelques phrases du défenseur attitré des congréga ■lions semblent plus significatives que tout k 'ivre qui les affola. Le « père » ajoute que les grands coupaMes sont les industriels... Cela, non 'pflua, ne saurait nous surprendre. Or nous abandonnera tout, le monde, sauf les véritables bourreaux des enfants, qui exercent depuis si longtemps ! PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 1er mai 1857. — Mort d'Alfred de Musset, l'un des trois grands poètes du XIXe siècle. Pour la rosserie. Une nouvelle mode, anglaise, naturellement, nous est signalée par les journaux mondains. On -donne des « dîners rosses » où l'invitation même vous met au ton qu'il faudra adopter, sans se fâcher, bien entendu. Et on nous donne quelques exemples : « M. X... est prié de laisser ses pieds sous sa chaise. » Mmo Y... est .priée de laisser de l'entr^met à ses voisins. » ° Mme Z... est priée de porter son âge véritable. » Quels .élégants des liighlanids, quels porchers d'Irlande, quels ro'Ls du pétrole, de la bretelle vulcanisée ou <Je .'l'huile à graisser les portières [peuvent s'imaginer que ces grossièretés de portiers (.non parisiens 1) constituent des rosseries, au même titre .que les mots ailés et « aiigirilliioiinés » de Becque, de Mirbeau, de Laurent TailHiade? Ces gens qui, vers -cette 'époque, viennent donner des dîners .dans le quartier de .l'Etoile, 'le seul non français de Paris, ignorent-iils que la « rosserie » forme un des plus rares sacerdoces latins? La. rosserie s'appelait « rouerie >• au siècle du divin Marquis, et sous le mot différent, à peine, c'était bien la même c.liose qu'aujourd'hui : un exercice avant tout -de grâce féroce et amusant comme on voulait .qu'adors fut toute i!a vie — et la mort i même. Les gens de la guillotine purent s'aper- ! revoir souvent qu'une rosserie brillait mieux j que le couteau, et ailors même que la tète qui l-a conçut était déjà noyée au sang prodigué. Chodiea-los de I/rclos fit des « Liaisons dangereuses » le long poème, en prose, combien sub-t-il-, déliicat et cruel, de la rosserie de parole et l'action. Enicore une fois,que diraient les maîtres d'un int dangereux et délicat comme celui "même le l'escrime, en voyant les « jeux de vilains », es innocentes grossièretés 'de goujats, qui se rc oient donner pour des rosseries ! (5=^=3 Le baron. Vous connaissez l'incident, a une question le M. iDestrée, M. de Broqueville riposta : « Je le ipuis admettre que ma correspondance per->onnetle fasse l'obje,: .de questions ! » Et vous i'ous êtes, du coup, débattu dans une mer d'incertitude, où îles questions les plus diverses 'aisaient office -de pieuvres aussi temtacu-laires |uev possibles. Une de vos préoccupations était le savoir .comment M.Destrée, un homme dont nême ses adversaires honorent la haute cor-"ection, avait pu s'emparer d'une corres,poi> la.nice 'peisonneine, comme un simple joueur le casseroles. Et vous avez fini par découvir : la corres->ondance ,i;ersomie!!le du baron, c'est cette ,let-re il deux candidats wali'lorts que tous les jour-laux ont puliliée, et dont ils discutent fort le aractère étrange... Mais alors le baron; ou-ragé?... ri ne île -fut pas du tout! Seulement, le,puis (jualque temps, les Cléricaux font de « intimidationNe vous rappelez-vous pas omment, lors des incidents de Saverne, le XXe Siècle » fut seul .à louer :1a .be^e attitude es (personnalités militaires en cause ? Cela éprouverait, une .fois dé plus, s'il était ■écessaire, que le gouiveirnememt clérical, en apports suivis avec .Rome, ne sait rien de ruxe'Mes. Si M. de Broqueville, au (lieu d'ad-îirer un colonel trop fameux, fréquentaît chez ous, i.l y saurait ce que M»° Beu.lcmnns en-md.par un « -toeffer ». Cel'a .n'euta:che en rien honneur d'un 'particulier ; mais ce'a peut uire à un 'homme politique qui entend reve-Lr aux temps heureux,alors que les croquants 'avalent .qu'à saluer les barons. Et il en lar-ve à mettre les rieûfs du côté des naïfs qui étonnent qu'on ne leur soit pas -poli, alors u'ils sont députés, ce qui n'empêche pas d'ê-e honnêtes. Cr=5^) Le jeune premier. On en avait douté, comme de Tinvraisembla-le, et voici qu'il paraît bien que ce fùi vrai, aigré tout!... Il s'est trouvé une femme, pas ut à fait folle, à moitié tout au plus, qui est tuée .pour « Lui ». En core, comme excuse, joutons qu'elle a.cçomip'Jit ce .projet en mai îai de 1912), un mois où les cas de maladie emtale foisonnent. Deux ans plus tôt. la. pau-clice avait rédigé un testament, déshéritant t mère au profit de ceîlui dont 1' « amour » la enait à la mon. N'ayant pu empêcher le suic'.de, il était indi-Jé de renoncer au « profit » du testament, îisqu'on n'hérite .point de ceux que l'on tue, ê.me .involontairemen.t. Mais le « jeune pre-ier » ne s'y put décider: il plaide contre la sre pour garder les louis de l'enfant. C'est à. ce procès que nous devons la con-Lissance de lettres et pages d'agenda, qui sent fort bien venues .des romanciers comme s neurologues. Ces gens de métier constatent avec stupeur que cette fillette qui savait i qu'un « jeune premier » n'est pas jeune, qu'un l grand « amoureux » n'est pas amoureux ; que j l'acteur « se fait » sa^figure exactement avec 5 les « .horribles artifices » dont dFie use efl.le-• même d'ans le même but, aima cet assemblage . de factivité. Elle a aiané le « blanc gras », le noir pour les sourcils, le rouge pour les lèvres, t dont elle sait l'effet sur son visage, comme ia L froideur, ,1a passion, le détachement sentimenr tal, également destinés exclusivement à l'usage ' de la rampe. ' Qu'une petite bourgeoise, venant pour la première fois au théâtre, prenne le paysage ' de toile peinte pour du printemps, et l'acteur ^ pour un amant, cela se peut admettre si elle est d'intellljgerice peu développée ; qu'une actrice ayant joué elle-même se soit prise au mensonge du jeu, c'est ce que, seule, la contagion mentale peut' expliquer aved, encore, l'aide de. tous les stupéfiants que l'on emploie pour faire mentir la vie sincère, réelle et moins féroce, encore que les «jeunes premiers-» les plus mûrs, <r^=5> Modestie. Donc, d'Annunzio est indisposé. Cet auteur voluptueux qui se .proclame, — lui-même, — « ramant parfait », le Gabriele, Gabrielilimo ou Gabrieluccio, d'innombrables quart-de-mondaines, demi-mondaines, voire mondaines tout entières,— g aide le lit, avec, comme seule compagne, la grippe.. Et le valeureux serip-teur de romans passionnés, et de somnifères tragédies, défend, jalousement, sa porte à toutes les belles éplorées... « Il veut guérir rapidement, » assure son secrétaire dévoué, « et a besoin de calme. » Les journalistes eux-mêmes, — « incredibile ,dictu ! » — sont consignés. Jusqu'à nouvel ordre, le maître ne confiera, plus, u quiconque, l'adresse de son bottier, .la dernière trouvaille de son parfumeur, ou le nom de sa dernière conquête. Nos confrères sont d'autant plus désolés que, — si les interviews de d'Annunzio sont toujours amusantes, — la pénultième fut tout particulièrement savoureuse ! ,Un jeune homme, qui,poursuivait, pour une docte revue, une enquête sur les plus grands hommes du XIX* siècle, sollicitait l'opinion du cliantre du « Feu ». D'Annunzio se recueille, puis, inspiré, laisse tomber : «Trois : Pasteur... Hugo... » Un long silence; et, respectueusement, le chroniqueur hasarde : « -Mais le troisième, maître ? » <Lors, d'Annunzio,. avec un effarement douloureux : « Quoi, monsieur, seiiiez-vous mon ennemi ? » N'est-ce pas que, pour ce simple mot, .on donnerait volontiers « la Pisanelle », et même « le Chèvrefeuille » ?... Un élogo de l'injure et do la diffamation. Nous" retrouvons dans un ancien numéro de la « Revue Bleue » une étude sur les « responsabilités delà Presse», à laquelle les récents incidents Cairiaux-Calmetie donnent un regain d'actualité : « Peut-être ibien qu'elles-mêmes — l'injure et la diffamation — ont «parfois une manière d'utilité. Elles contiennent généralement une leçon ou un avertissement pour ceux à qui elles s'adressent. Dans l'article le plus violent, il est rare qu'il n'y ait point, sinon une (part de vérité, du moins quelques indications intéressantes.>» Voici un député ou un ministre, qui tous les matins se voit accusé de 'bassesses ou de monstruosités. Il bondit d'abord sous l'injure. Mais s'il veut relire l'article, il s'apercevra que le journaliste a pu être de bonne foi en le jugeant sur de fausses apparences ou, qu'étant de mauvaise foi, il a su exploiter des amitiés compromettantes, des complaisances fâcheuses, un propos regrettable, une attitude imprudente.» Pour peu que ce ministre ou ce député soit philosophe, pour peu /qu'il apporte dans ses jugements surles Îiommes ou sur les choses, ce mépris bienvei.lkmt 'dont parle le délicieux auteur du « Mannequin d'osier », il attribuera l'injure à la fièvre des bureaux de rédaction ; il mettra la calomnie sur le compte des hyperboles parisiennes et, faisant sur lui-même un retour sévère, il s'efforcera de corriger les apparences mêmes et de donner, dans l'avenir, moins de prise à la malignité de ses adversaires. » Sait-on quel est le signataire de ces lignes ironiques ? — M. Raymond Poinearé 1 Nouvelles à la main Entendu aux courses : — .J'ai chargé vingt francs e.n payant le chauffeur. Il m'a rendu une mauvaise pièce. — "Fallait regarder ta monnaie. — Pas le temps... mon louis était faux. ; C LES BOUQUETIÈRES Pilus «de ciel (boudeur : on a-espire ! Phccbus a reconquis l'empire Sur lies Ibois, les prés, les .guérets ; Anémones et primevères Fournissent aux moindres trouvères 'Un prétexte à vers guillerets. Par la. fenêtre grande ouverte Sous fla ramure déjà verte Je vois lies marchandes ,de fleurs Dont lia troupe se dissémine i Vers 'tous les points où s'achemine ■Le flot béat des promeneurs. •Filles du peuple, peu coquettes, ' , En jupons trop courts, en jaquettes. Trop larges, e.n souliers à clous. Elles s'en vont, tanguant des hanches Offrant brins de muguet branches De diras : « M'sieurs, fleurissez-vous ! » Fleurissez-vous ; faut qu'tout l'mond' vive : ' » Mes bell'madam'; l'ien n'enjolive « Comme un'fleurette à son corset ! » Ainsi raccrochant fa pratique, T-out le jour le chœur sympathique Psalmodie en voix de fausset. : ■— R Et l'a nuit, on le voit qui rode c ■Dans îles iavern.es à la mode t Autour -des tàijks des noceurs .. 1 Joseph lut vendu par ces frères, c ^îais vous, ô pentes bouquetières, Vous me s^mblez vendre vos sœurs ! e POLICHE. Les Fêles d'inauguration DU Canal maritime fle Bruxelles INTERVIEW DE I. L'ÉCHEVIÏÏ STEENS DANS LA TOUR A l'étage de l'hôtel-de-ville^ dans Ha tour même, existe une petite salle idéliciiaiisement décorée, toute dans le goût du XVe siècle. C'est de là que les souverains voyaient se dérouler sur la Granld'Place les cortèges si chéris à ino's ancêtres. Le futur (Louis XI y vit 3'ommegang de 145G. Philippe II s'y trouva avec son père Hors du cortège fameux dans le-quel figura un char sur 'lequel un ouïs jouait d'un orgue dont les tuyaux avaient été remplacés par des chats vivants sur les queues desquelles le musicien appuyait pour provoquer des miaulements Uont ; l'ensemble formait une musique étrange qui.eut, paraît-il, le don de faire rire le morose prince espagnol. Albert et Isabelle y vinrent souvent. C'est aujourd'hui He cabinet de M. Téchevin de U'état-civil; Mais ce n'est pas au magistrat 3hns lequel on ne peut à Bruxelles naître, ni se- marier, ni mourir que nous avons affaire en l'occurrence, c'est au vice-président de il a Société du Canal et à l'un «les présidents du comité des -fêtes d'inauguration du canal maritime. UN MARSEILLAIS M. Steens est un des rares hommes de l'hôtel-de-vil,le qui, lorsque commença le mouvement en faveur du port maritime de Bruxelles, comprit l'importance et eut foi dans le succès de l'entreprise. En 1881, il en fit la plateforme de son élection et il fut de toutes les commissions qui aidèrent à la mettre sur pied. Quand, i.l y a environ, un an et demi, la direction des Installations nouvelles se préoccupa d'en fêter l'achèvement, il exprima l'avis qu'il .fallait faire grand et se iflt'fortde réunir •les 'Sommes nécessaires. Il ne fut-, guère encouragé, et quand il parla d'obtenir de grosses j subventions du gouvernement, cent mille ! francs du commerce, une (participation des faubourgs, on lui rit au nez et on .le traita de .Marseillais. A vrai dire, les précédents justifiaient .quelque peu certains scejpticismes. Or, à l'heure qu'il est, il a obtenu du gouvernement, dont il alla voir tous les membres, une subvention de 250,000 francs; de la ville, 200,000 ; des faub'ourgst chose absolument neuve, 31,500 ; du conseil provincial, 50,000 ; de la Société du canal, 50,000; du commerce, plus de. 150,000, et la'liste de souscription n'est pas close. Cela l'ait trois quarts de million, auxquels il faut ajouter 100.000 francs, sans compter un nombre considérable de coupes, que l'Aéro Club et des municipalités étrangères consacreront au concours d'hyclro-aiéro-planes qui sera l'un ide> clous des fêtes. Ce Marseillais a fait de bonne besogne. Nous île savions et c'est pourquoi nous avons cru pouvoir le soumettre 'aux joies de l'interview. Ajoutons qu'il garantit que les fêtes -attireront a Bruxelles un million d'étrangér». L'ŒUVRE A CELEBRER Rappelons que le canal a une profondeur de 6 mètres 50, que sa largeur normale au . fond est de 25 mètres, que les écluses ont une longueur utile de 114 mètres et une largeur de 16, que le tonnage des bateaux pourra s'élever jusqu'à .3,000 tonnes. Voici, d'ailleurs, un chiffre qui a son élo- < quence. L'exploitation de .l'ancien canal par ,1a viue ' produisit, en moyenne, pendant les cinq dernières années, 365,000 francs.Ce produit s'élève, i actuellement, à plus de 1,500,000. Que sera-ce quand le canal sera achevé et ] qu'on aura outilitè. i'avant-port? Ce n'est plus dix lignes régulières de navigation, mais i trente qui pourront s'y établir, le fret -sera 1 fortement réduit et tout le long du canal s'élèveront des usines. D'autre part, le « pays de Bruxelles » sera relié par de 'belles voies navigables à L ou va in et à la €ampine. Une ère splendide s'ouvre pour le commerce • ot l'industrie de la grande cité bruxelloise. LES FETES DE 1561 Quand, en 1561. grâce à Jean de Locquen- i §hien, le grand -bourgmestre de l'époque, le i canal de Bruxelles à Willebroeck fut livré à la navigation,, des, fêtes grandioses cé'iélu'èrent i cet heureux événement. Ils y eut une somptueuse entrée à Bruxelles'des chambres de rhétorique ; des .bateaux arrivèrent d'Anvers, 1 de Zierilokzee, de Gorcuin, d'Alkmaar ; .il y eut □ne messe solennelle à l'église Saint-Nicolas; ( un 1>anquet à l'hOtel-de-ville, des représenta- ] tions données par la « Guirlande de Marie » < -t Oa « Fleur de blé », des arcs de triomphe, les illuminations et des feux de joie; Des prix nombreux furent distribués, parmi | Lesquels un. navire en argent fin avec tous ses t î'grès, propriété actuelle de M. Léon Grosjean. LES FETES PROCHAINES C'est, en somme, l'œuvre de Locquenghien, îg.ramidie, mise en rapport a.vec les nécessités ' nodernes pour une population décuplée, qu'a- j ?rès 353 ans on s'apprête à célébrer. (La commission, nommée en deliore de 'tout 1 ïsprit politique et composée d'hommes nom- '<■ nés à raison de leur compétence, de leur ex- 1 >érience ou de leur situation, en arrêtera le 1 >rogramme. EKe sera installée aujourd'hui nême. j Parmi les projets qui lui seront soumis flgu- £ eut le concours d'hydro-aéroplanes dont nous .t Lvons déjà parlé, un cortège somptueux re- .i )résenbant Bruxelles à travers les âges, une t evue navale qui comprendra au moins quinze lavires de guerre, des ihateaux de plaisance t de grands navires de commerce et qui sera e.rtiile en surprise^ de toute espèce. 1 Elles auront lieu, à la demande du comité lu v ommerce, à la fin du mois de septembre, g poque où affluent surtout les étrangers, et t 'on peut assurer, dès à présent, qu'elles seront lignes de la capitale et de l'œuvre grandiose e ont elles célébreront l'achèvement e.t ies r spoirs, t A, S, A LA CHAMBRE ON AVANCE PEU A PEU... Le temps est lourd, gris et morne, comme les orateurs qui vont nous dire encore leur pen-I sée — leur pensée électorale — sur les assurances sociales. M. Schollaert, qui n'est jamais plus alerte et plus éveillé que lorsqu'une somnolence invincible accable la Chambre, cause gaiement avec M. Paul Hymans, tout petit, tout fluet, à côté du majestueux fauteuil présidentiel. M. Gilles de Pelichy se livre à son éternelle correspondance. M. Berloz étudie. M. Borginon médite. M. Hovois prépare un procès et... les autres sont distraits. LE PHOSPHORE BLANC ... On écoute vaguement M. Hubert, ministre de l'industrie, qui dépose sur le bureau un projet de loi interdisant la fajjrication et la vente du phosphore blanc, ainsi que son emploi dans la fabrication des allumettes. LES ASSURANCES SOCIALES ... Puis, ceux que l'éloquence de M. Hubert avait troublés un instant se replongent dans le nirvâna. L'abbé Fonteyne se lève. M. Fonteyne. -- Le projet du gouvernement est une duperie. La vie des ouvriers tisserands est navrante. Elle n'est qu'une suite de privations et de souffrances. Or, la pension que promet le gouvernement sera payée par l'ouvrier lui-même. Ses charges vont, en effet, augmenter encore. A-t-on songé aux pauvres ressources, aux maigres salaires qu'il gagne? Si oui, comment peut-on s'arrêter à une conception comme celle du gouvernement. Après cette lecture, MM. Standaert et.Golen-vaux, autres fortes personnalités parlementaires, viennent jeter un peu de lumière dans le débat. M. Standaert se prononce pour l'obligation, où il ne voit pas plus d'atteinte à la liberté que dans l'obligation de voter. Il se rallie à lu. pension d'un iranc par jour, que les députés ont promis avant le scrutin de juin 1912. M. Golenvaux se plaint de l'allure étriquée de la discussion. Il espère cependant que l'on conciliera toutes les opinions et se déclare partisan de l'obligation. ... Et nous voici arrivés — la discussion générale étant close — à l'épluchage des articles. ARTICLE PAR ARTICLE L'article premier est ainsi conçu ; L'assurance en vue de la maladie, de l'invalidité prématurée et de la vieillesse est obligatoire pour tous les travailleurs, employés ou ouvriers des deux sexes, occupes moyennant rémunération pour le compte d un chef d'entreprise, dans l'agriculture, 1 industrie ou Je coiu-merce.Cette disposition s'applique aux travailleurs des entreprises publiques, à moins qu'... ils ne soient garantis d'une manière équivalente contre les risques dont il s'agit. .Ne sont pas astreints à des versements obligatoires : 1° Les intéressés dont le traitement ou salaire li passe 2,400 francs par an et ceux qui sont ilges de plus de 05 ans; 2° Les ouvriers à domicile travaillant pour le •onipte de plus d'un chef d'entreprise. La commission spéciale demande l'addition les mots « âgés de seize ans » au premier pa-•a graphe. MM. Pocher, Feçon et consorts ont déposé, le leur côté, un amendement ainsi couru : Sont obligatoires pour tous les travailleurs les deux sexes, âgés de 16 ans au moins et iccupés moyennant rémunération pour le ïoinpte d'un chef d'entreprise ou de tout autre unployeur : 1° L'assurance contre la maladie et l'invali-litr prématurée, destinée à garantir aux béné-iciaires, la prestation gratuite des soins médi-' :aux et du service pharmaceutique depuis la iurvenancc de la maladie, ainsi qu'une, indem-îité journalière de 1 franc, à partir du 5" jour te la maladie au plus tard, jusqu'à guérison, et m cas d'invalidité prématurée, une rente an-luclle de 360 francs jusqu'à 65 ans; 2° L'assurance en vue de la vieillesse-, desti-îée a permettre aux assurés qui se seront con-ormés aux obligations résultant de la présente oi, de se constituer en régime définitif une pension annuelle et viagère d'au moins. 360 fr. M. Versteyien, rapporteur de la commission, :ombat naturellement les suggestions de la îauche et justifie d'une voix indistincte, mais ni revanche monotone, le texte du gouverne-nent.Après quoi M. Pocher défend les amende-nents de la gauche. M. Pecher. — Je compte que le principe de 'obligation sera adopté pour les trois risques. Jn autre point nous tient à cœur : la garantie les secours. Il faut qu'en échange de leurs :otisations, les travailleurs soient sûrs que leur névoyance n'aura pas été vaine. C'est une [uestion de probité. (Très bien !) Le projet du gouvernement ne fait rien pour m grand nombre de travailleurs qu'il laisse 'n marge. Pourquoi ne pas assujettir à ses dis-iositions toute la masse ouvrière; C'e^t à quoi end mon amendement. M. C. Huysmans plaide ensuite avec chaleur ;n faveur de son projet-. M. C. Huysmans. — On m'objecte que le coût le mon projet n'est pas fixé avec certitude. 1ourquoi nous a-t-on refusé, d'adjoindre des et uait es à la commission ? Au reste,, on a cou-uine de nous répondre — qu'il s'agisse de la oi scolaire ou de la loi militaire : « On verra .près! i». J'en ai autant à. votre service. Mon irojet doit être adopté : il est le plus large, le lus équitable ! M. Hubert veut avoir le dernier mot. Révélant à la charge, 11 soutient que le texte du ;ouvernement est une pure merveille d'huma-wté. Ensuite, dans Je'bruit, des comparses clé-icaux viennent se livrer à des -parades élec-orales. On passe, enfin, au vote ! VOTES (Par assis et. levé, on adopte successivement diverses parties de l'article premier du gou-ernement. On y introduit un amendement du ouvertement rendant possibles des restric-ions à la loi. •Un amendement de M. Pecher, étendant aux mployés le bénéfice de la loi, est repoussé. Il l'en est pas de même pour les pêcheurs mari-imes.La garantie du paiement d'un minimum de m Veirlredi mal 1»14. - Edltiou B HNJJ CINTIHI3 El NDMHD EEOH ffOUTI ES ÏIEGIQUl — <*"?> année. • Ko US

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