La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 16 Mei. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7h1dj59z9h/
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Samocl» 16 mai — Edition B CINQ CENTIMES LE NUMERO P-QUR TOUTE LTB BELGIQUE <4î'c année. - Xo ia:t LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et 7, Galerie du Roi (Passage Saint-Kube bruxelles GAZETTE QUOTIDIENNE: TÉLÉPHONES Administration: N* 788I& Rédaction : N* 1408 a ABONNEMENTS î Bruxelles : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an; — 7 fr 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. i- t : „ 1 "ft <•», n r. __ «t A>»o»wl Tiii/»V>/ /I f\ T .il "v o m h a 11 y rr 90 f r n.nr an FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN C1IEF: Jeaa d'ARDENNE ANNONCES . 4® page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), 1 fr, la ligne. — Faits-dirers (corps), 3 fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrolçgics : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agencc-Réclame Godls,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téleph. A. 3299 lOUS * u"'^" — -«• i'— — LES JOYEUX BBDIELLOIS Bruxelles ost uno ville calomniée et n connue. C'est une mauvaise habitude ipri: Des voyageura illustres, Victor Hugo, Bt ! ddlaire, Octaire iMirbeau- S'ont accablée eowa'ames, et nos inteffleetuels affectent de méprisai-! « Aucun oaxactère! — disent-i j — te m'est que ,1a .capitalle comique 'do l'ù tar... el la ipatrie de .M. Beutanians. » •Ces dédains sont inexp'licaibtes, ù moi ! qu'ils ne le soient trop d'après te cœur J',homme, car (jamais cité ne fut plus liosi ■lalière et plus accueillante. Tous tes pre crits du siècle dernier, proscrits de Sa po ! tique, de ila guerre et ' du génie, y vmre chercher un calme refuge. « Depuis quinze ans — 'écrivait en 1830 i pirhliciste, M. .Baron, établi il Bruxelles, «Ile que jtiabite est le irendez-vous de toi les bannis de la terre ; un champ d'asile ui verse! ! Les minorités révolutionnaires d'. I mérique, de Portugal, de Najples, de Piômo I y ont leurs représentants. « L'article dont ces lignes sont extraites, s'a 1 cupe de beaucoup de personnages célèbr et est rempli ide curieuses notations, il y f des portraits, 'tracés d'après nature, du gén rai Zalidivar, de Guillaume Pepe, l'agitatei najpolitam, de San-Marten, le libérateur c Pérou. Ce dentier, noir, beau, basané, co: ducteur de nègres et de mulâtres, vrai m dèle pour une toile de jeune peintre romani quel Puis ce sont les colosses foudroyés do Convention : Qhazal, Ramel, .Barère, Be lier; un Cambacérès qui, coiffé d'une pc raque ronde, vêtu d'un habit marron, ailla ù l'église de Sainte-Gudu'le suivi d'un va'! de pied portant un gros livre d'heures. * ** \otre autour raconte des choses fart, il pressantes surîtes « Vieux de la -Montagne qu'il a vus de près et qu'il a fréquentes. Ji Pressantes surtout ipour ceux qui ont ilu I< Dieux ont mil d'Anotoile France... ! En effet, Baron parle id'une certaine 1 ! geitde qui effrayait fort les jeunes filles c son temps. Dans les milieux bien-pensant on contait que les régicides étaient dévore j ipar île remonds. Des cauchemars de s'an [ hantaient tour chevet ; des furies orastienne «les poursuivaient. Or, les Merlin, Barèn tailler, Chazail menaient, en uéallité, une vi paisible, partagée enlire l'étude et la îpixxmi nade... On 'les voyait au spectacle ou, resp rant l'air frais, dans les <ûiécs rectitignas d Pare. I David avait lo visage défiguré par un cou de fleurai reçu dans sa jeunesse. Mais pou les dévotes sa mâchoire enflée était un sign évident de malédiction divine ! Le ipein'tre n". (pensait guère et continuait son rêve d'artist amoureux de l'antiquité. Sa mort fut près que sublime de cailmie, pathétique comme se grandes compositions, un peu froides, mai remplies de nobQes'se et de slyle. Quelque heures aivant sa fin, il s'occupa encore d'un gravure de Li'onidas exécutée par Laugiei U demanda un crayon pour retoucher un figure tpi'iil trouvait ipapiilotée. Bien loïi d'être 'troublé par le souvenir de la révolu lion, 9 en .partait avec enthousiasme à tou ceux qui 1'aipprochèrcnt pendant sa maladie De ce gigantesque 'bouleversement, il n'a voit retenu que les cérémonies et îles cor tèges : les libertés irahuéos sur des chars les jeunes filles en cMamyde, les enfant de l'Ecole de Mars, les guerriers coiffés i la romaine, les hymnes de Lebrun, de Me M et de Rouget de l'fsile. Nous voilà loin d Gamète. * * * En 1820, Bruxeita était -déjà unie vôritabli capitale, possédant de belles avenues, d< beaux spootades, des promenades superbes ùes monuments fameux, des salons où les Orangers traînaient leur spleen à la Werthei où à la lond Byron. Il est possible que h chemin de fer, en nous rapprochant de Paris, cil diminuant les distantes dans un pays où 's grandes villes sont entassées l'une sui t'aurait en •môme•'temps.diminué son rôle de métropole élégante. €e qui est certain, c'esl lue ses rivalles, Anvers, Liège, -Gand, mettait Beaucoup de temps à reconnaître son hégémonie. Puis, l'hospitalité de Bruxelles a été elle-même une des causes, la principalle, de l'immense 'ingratitude, de r«hosti3>Éé .qui J'encoure. Par une singulière destinée, Bruxelles a '■'"jours abrité une foude de gens avides de célébrité ou lais de trop de gloire ! Nos cadets de lettres y viennent chercher •rtune dams il'e'spoir d'arriver ensuite à Çaris.C'est une preanière étape. Mais, comme i;J la d fassent rarement, leur esprit, las J'atterodre, se remplit de rancœur. Ail-ors, u maudissent l'endroit qui les a retenus par 5,n charme tranquille, sa bonhomie un peu formante, sa vie facile et paisible. manque de reconnaissance des bannis ^plus acceptable. La plupart sont venus ici ïa®cus, tombés du faite des grandeurs omme des idoles renversées. Pour la phi-'art jl s'agissait d'oublier la France, de trou-"îrde quoi la remplacer; tous regrettaient patrie et sourvent môme -la jeunesse per-; Alors, ils vécurent parmi nous, dans •tristesse et l'impatience. Bruxelles n'était ,,;ir eux qu'une prison. Or, nul- n'a jamais son cachot. Beaucoup de pages, amères 'nielles, ont été dictées par ces sentiments :oP humains1. ^xelles est non seulement .une vi-LIe ca-fliiiice et méconnue, c'est encore une ville ,!nprise. Ceux qui viennent vivre dans ses ne se donnent 'pas la peine de pénétrer :: inie joyeuse et débonnaire. l'is s'arrêtent : ^'-cor. Quand i'is ont vu le ibou.levard, ;' niio Louise et la Grande Harmonie ils --Savoir tout vu. •"pend-ant, ;A existe tm vieux Bruxelles l!aun tout autre caractère. Une cité claire, *^rée de vertes colilines et dont le cœur avec Ile carillon de l'ancienne Ha;Me-aux-C'est la vi/l'le des maisons dorées, de km-Pis, de la bière capiteuse, des sociétés et des mystificateurs extra- vaganls dont on parie dans les vénérables somptueuses brasiseries. ' La zwcinze, pc 'l'appeler par son nom, est une chose qu'il, faut pas trop mépriser. JEi'le a sa signifu il ion. J'en eus l'intuition lors de mon prem; lf-" voyage à BruxeJliles. C'était en 1889. ;e- XI y avait .un grand cortège historique. Po ■u" corser la fête, on .aviait fait venir tous l ['° géants et tous les Omineyœnck du paj !a Druon Antiigon, d'Anvers, aillait en téte, ci ls> que, ibaa-bu, comme un Agamemnon dessi s' par Ruibens, le Doudou de Mons, le ohe\ lia yard' et Op Signorkc, de Malines, enfi une suite d'effigies imoiTstrueuses et barl :i;- rcs, sorties des vieil'les tours de G-and, )i_ liruges, de Liège, d'Ath, d'Ypres, de Coi tuai, ide Louvain et cVailleurs. Tout cefla p: isait dans un grand tumuilte : cris, fainifiaix pétarades de chevaux, escortes de ca-vailie vêtus et casqués de 1er. Soudain, la fou in attentive se mit à rire. On criait : « Voilà 1 Bruxellois ! » Et nous vîmes surgir Jaune, 1S et Mieke, gros bébés souriants, et les Cha a" sc,urs de Pnnkèràs, qui défilaient au pa (C'était comme une leçon. Bruxelles metia ^ dans la cavalcade des symboles farouche sa note sceptique et un peu goguenarde. To c" de reste était d'un sérieux un peu puér beaucoup trop moyenâgeux. La capita;le a prenait au vieux terroir à rire, à sourir anieux encore à rire de soi ! ce qui est commencement de l'esprit. Si j'étais Bruxellois, et sî l'on me disait « Vous êtes du pays de M. Beùileman's... Je répondrais •: « Mais... justement. )) HORACE VAN OFFEL 1 iElUS FÂITS_PROFQS MENU it LA FOt il Vous soiivbe.nt-il d'un illustre guértsscu qui avait inventé un instrument miraculeu, qu'il appelait, sauf votre respect, le puis x. conn. ,5 Nous vîmes le portrait dudit guciissci i_ sur tous les murs, ù la quatrième paye c ,s tous Les journaux. Une publicité, admirabl ment [aile, (it la fortune du pulsoconn cl c ». son inventeur. Le pulsoconn, je Le vis enh c les mains dyun honnête homme, qui s'en d clara.il salis fait. C'était une application nu s gis traie de la légendaire mécanique à doi g ner des coups de pieds au derrière. On poi s voit, d'ailïewrs, se t'appliquer dans le do. >, Ça vous donnait une dégelée de coups c e poing. C'était charmant. D'antiques rhtunu .. lisants s'en trouvèrent guéris et bénir et . Macaura (ainsi s'appelait le guérisseur), qu j de son côté, ayant encaissé la forte sommt les bénit. ) Or, aujourd'hui, il y a maldonne; la jystic r française condamne Macaura, et le traite e c simple farceur. C'est fui peu tard. Commet réparer... les vieux rhumatisants guéris pa 2 le pulsoconn, vont-ils reprendre leurs rla - matisnies, Macaura va-l-il rendre Vargen s Ce serait la vraie solution, au vœu de la fin s lice. s Car, enfin, il y eut des guérisons, irrégi 2 Hères, illégales, mais il y en eut, j'en connut Les juges arrivent trop tard, ils peuver, } démontrer qu'on ne guérit pas un rhum.at i sant, si doux de cœur soit-il, en lui donnât\ - une série de coups de pied au derrière. Le -, fails démontrent le contraire. Et ce /arceu . de Macaura perpétrait ses miracles en plei - cirque, devant 3,000 personnes. C'est qu'il sut immrer, par les moyens le , plus commerciaux, la foi. ht la foi, non sou > lenicnt transporte les montagnes, mais, éver, i tuellement, guérit les rhumatismes. En conclusion pratique, instruites par c ; personnage funambulesque, la justice et L faculté devraient bien, elles aussi, s'efforcer désormais, d'inspirer la foi. BOB. y ■«T'— ' ' Àu jour le jour Là PûlITiûOE C'est plaisir que d'avoir parmi se; adversaires une personnalité dans li genre de celle du Bien public, carréi par la base et n'ihésitant jamais pou: les plus impudents aveux... On .se rapjpeîe que le susdit journal elérica eût, dès l'eibord, la plus vioUente antipathie pour il"a loi des assurances sociail.es, san< doute trop démocratique encore ii. son gré Il fît, contire elle, une campagne furieuse, lt £roujvant, sans doute, favorable aux ouvriers. Mais les ministiériols, sachant ce que le part d'ériicail pourra un jour ou l'autre tirer di celte loi pour dominer les miftttalifés, n'écoutèrent point te journal gantois. .Si bien que, dans sa colère contre une lo: votée malgré lui, le Bien public nous accorde les plus utiles aveux : « ...La Chambre, sous la,.poussée des deu> gauches, auxquelles s'étaient joints cinq dé-puitlés de droite, a voté la clôture de Ja discussion générale à un moment où le délwt était à peine engagé. •» ...L-a Oha.mJb.re a volé, sans même savoii ce qu'ielile votait, un système obligatoire d'as-su rancesjma1adie et d'assurance-invaHidifé Cfui ne résiste pas à un examen sérieux; mais elle a pris la précaution de retarder la mise en •vigueur de ce système jusqu'en 1919. o) ...Le Sénat, seflon toute probabilité, ne ratifiera pas ce système absurde et il remaniera le projet de fond en comble, e! le projet remanié reviendra devant la Oharn-bre dan?-; ut. ou deux ans. u F;t, fidèle à une é-lémeniaire tactique dévote, le Bien public espère faire- passer ces aveux en reprochant aux deux gauches d'avoir repoussé la disjonction qui eût permis « de voter la pension des vieux ouvriers >: sans la loi des assurances sociales. Mais oliles voulaient un « vote à la bouscuilade »... ('omme si la droite n'était pas maîtresse des votes !... Ne retenez donc que cet aveu catégorique : a La Chambre a voté SANS MEME SAVOIR CE QU'ELLE VOTAIT, un système... nui ne RESISTE PAS A UN EXAMEN SERIEUX. >i Nous en sommes persuadés, ■ comme pour toutes les mesures cléricales ! n Si PETITE CHRONIQUE ii l: :a- Regards en arrière 16 mai 1871. — iLa Comrauue fait abattre, cr Paris, la colonne Vendôme,reconstruite en 1874 Campagne électorale. c'5 Elle diffère singuHièrement de la campagin s' électorale de 1912,celle qui s'est ouverte, che; lS~ /les cléricaïux, à l'oocasion des élections dt 10 191't. Et si les électeurs veulent se livrer i quelque méditation avant de voter, — ils va ni pou iraient 'Choisir un sujet plus suggesti: ;i~ que la comparaison entre les diacours dt ie Oeuis élus, à deux ans d'intervalle. r- 1912... C'est hier... <On se souvient de îa s- thèse Gliéricale. Elle se résumait en trois ar s, guments — si l'on peut dire ! rs Primo : .Bon.not-Garnier. Secundo : pas .le d'impôts. Tertio : pas de charges milita lies 2s Bonnot-Garnier, n'en parlons plus. Pas ur ce chef, pas même le moindre député catho s- Jique n'a .osé prendre à son icompte — à la s> Cliaimbre, protégé , par son parti, couvert pa-i :t, rimiunité parlementaire, — tes infamies stu-s, pides comportées par un torchon clérical e1 jt répandues à quelques centaines de 'milliers |.]5 d'exemplaires. 'Ge n'était, d'ailleurs, qu'un p. mo3ren de renfort — qui eut un succès ines-pér.é.iç (Restent la Joi militaire et les lois .financières.Pour rassurer -les électeurs, il ne reste plus )j à M. le comte Woeste qu'à leur dire que rien n'est changé de son programme antimilitariste : si on leur affirme qu'une loi militaire nouvelle a été votée, qu'ils n'en croient Tien ; ~ que M. de 'Broqueviilile l'a préparée ? illusion : p que lui-même l'a votée? chimère! **' En meme temps, M. Liebaer-t expliquera à son public préféré que notre édifice financier n'a pas varié ; que mos bons du Trésor sont '■ en nombre très restreint et souscrits à des ''' conditions ultra-avantageuses pour l'Etat; )' iqu'enfin -M. Levie était un .pince-sans-rire cpi'on a vite envoyé à garder des machines à vapeur, loin des caisses de l'Etat, avant c qu'il ait pu rien innover. Fantaisie ! tlirez-vous en. lisaart cela, 'e iMars si c'est une fantaisie, ce sera au pu-e blic de s'écrier, à son tour, en comparant ce i- qui fut dit en 1912 et fait depuis : « Fantai-i- sie l ». i- (. Maladresse. > Il est vraiment des maladresses excessives, c pour ne pas employer de gros mots. Un f_ journal eléricar rellève, .avec une gène qui m ,[ l'excuse pas, îles vives attaques du « Peuple » • contre «les « petits-frères .» si curieusement pinces à ILillle... Dans ce anauvais cas, uni- ' quement électol'ail, cependant, il riposte en évoquant le souvenir .d'un homme politique n socialiste de mœurs trop vives... C'est vrai-ment ti'op de maladresse : si 'le maiLheureux déi>uté en question aima trop les femmes, ce 1 qui iest une faute, Jes petits-frères... .ne les ai-" ment pas assez, ce qui est »un crime : ce qui • est -la suprême honte. Qu'on nous dispense d'insister et d'évoquer 'un abominable répertoire Ides assises du monde entier... / La petite émotion. > On rentre de voyage... On a plaisir à re-t voir, au passage du train, les vieilles bico-s ques à moitié démolies de .la rue de Brabant, r 'les quais enfumés, les employés grognons, i C'est la joie, 'la joie inexplicable du retour. Voici Bruxelles, pluvieu^, mouillé, — com-5 nie iorsqu'ion est parti. Rien n'a changé, ni le . ciel maussade, ni «les colflets relevés des par-. dessus. On est content tout de même. On se retrouve. o Et, tout 'à coup, queJique chose frappe le re-f gard : une petite lueur bleue, qui vient — si doucement ! — faire vibrer quelque chose ' dans le cœur avant même, semble-t-il, que «le cerveau ait compris... S'étalant sur les murs, h la devanture des cafés, onottant dans toutes nos grisailles sa tache azurée, 'l'affiche bleue annonce les qua- : tre représentations Ide <Mmo Sarah Bernhardt. j (Nous la connaissons si bien, cette affiche, ! et 'depuis si longtemps 1 'Combien de fois ne nous a-t-eLle pas apporté des rêves de poésie, de rythme, de beauté, de gloire, ei combien : de fois la réalité n'a-t-ejUe pas été magnifl-, quement suijiérieure à ce que ces rêves an-, nonçaientl Que de frissons inoubliés, que d'inégalabiles enthousiasmes résume pour nous ce simple morceau de papier ! C'est presque l'Art éternel qui vit en lui, — et c'est pourquoi, -quand nous (Le regardons, nous ne pouvons le regarder sans ferveur... Courtoisie. .Richard Strauss, l'auteur heureux et admirable de « Salomé », d' « Electra », vient de donner à l'Opéra de Paris un ballet de la « Légende de Joseph », permettant la plus admirable exhiibition du « ballet russe ». A l'issue clé la triomphale première, M. do Schoen, ambassadeur d'Allemagne à Paris, annonça au maestro, qui venait de conduire son œuvre, comment M. Do.umergue venait de le nommer officier de la Légion d'honneur.•C'est un rien!... Mais comme il forme une piquante réponse aux continuels actes de niaiiivais gré, dont les Allemands exagèrent pour à'instant- l'habitude à l'égard de leurs voisins. <5=^=9 Nul n'est censé ignorer la loi. C'est une histoire- 'évidemment «recommencée», -mais toujours amusante, que "celle de l'étudiant arrêté, au Jardin du Luxembourg (à Paris,naiurelllement), pour avoir embrassé une •« amie » assise à côté de lui sur un banc. L'étudiant protesta au nom de la loi naturelle,en quoi il eut raison. Le gardien dressa pnocès-verbal, arguant, sans doute, que cette «loi naturelle, excusant trop, ne prouvait rien. Par exemple,où nous cessons de comprendre, c'est devant ,!<a solution hybride du commissaire. 'Ccduitci mit en liberté l'étudiant, après qu'il eut « -fait des excuses au gardien ». VoM, par exemple, la seule chose que nous n'eussions pas consenti à faire ! L'étudiant e,n devait peut-être à >la -femme embrassée, certainement aux spectateurs devant lesquels il se permit pareil sans-gêne... Que devait-il à un gardien, auquel nous espérons qu'iil ne I pensait pas du tout en embrassant sa mie? Et qui n'existait que comme représentant d'une loi plus ou moins existante. ' u L'expérience utile. On vient de procéder, à Londres, à des ex .périences,ou plutôt à des leçons, qui ne man que lit pas d'intérêt. •x Un professeur a enseigné à des enfants.. . la manière /de traverser une rue! Le public a d'abord souri, Puis il a laiss: faire. Puis il a imité 1 (Dans les villes à circulation intense,coninn J .celles d'Angleterre, ou d'Amérique, le besoii ' id'-uine semblable éducation se fait sentir im ! périeusement. La rapidité nécessaire et l'a ■ hondance des transports engendrent des exi ; gences spéciailes. La voiture, l'automobile il'autobus, la motocyclette, voire l'humble bé ! cane, passent vite, doivent passer vite, sam ■que le conducteur se préoc-cuipe d'autre chosi que de ceci : conserver sa place réglementai re. D'autre part, le piéton, connaissant cette obligation essentielle imposée aux autre: usages de la voie publique, sait où ceux-c peuvent et doivent se trouver : il sait dom comment les éviter. Et, s'il est trop jeum pour le saivoir, on le lui apprend. A Londres.de nombreuses inscriptions, pla cardées bien en vue des passants, sont bon çues comme suit : Jtusqu^au milieu de la rue, regardez à votre droite; puis regardez à votre gauche. » (I! faudrait, écrire le contraire en Belgique, les conducteurs tenant la droite, ù. rencontre de ce qui se fait outre Manche.) Certes, nous ne songeons pas à assimilei notre existence relativement calme à la vie fiévreuse des pays anglo-saxons. Néanmoins, il faudrait se préoccuper plus qu'on ne'/le fait du problème, eles problèmes, de la circulation, chaque jour plus rapide, plus intense. La simple éducation progressive du puiblic éviterait bien des catastrophes.Et, à cet égard, l'exemple anglais serait utile, sinon à suivre totalement, tout au moins à adapter à notre pays. Hoavelles à i& main Au tribunal. Lo juge. — Où demeurez-vous? Premier vagabond. — Nulle part. Lo j uge. — Et voav>? Deuxième vagabond. — Ëii fac-e de lui. i» ç — Le Coup portugais révolté MESURES DE PRUDENCE AU CONGO BELGE Par suite de la révolte des chefs de San-Salvador, toute la région du Congo portugais qui s'étend en face de notre colonie, depuis Saint-Antoine, à l'embouchure du fleuve, jusque Kwilu, un peu en deçà du 6» parallèle, est en révolte. .La contrée serait, paraît-il, dégarnie de troupes, et des bandes armées de fusils circulent dans la région, en incendiant les factoreries et les postes de l'Etat portugais. Un négociant portugais aurait été tué à quelques kilomètres du poste cartographique du Congo 'belge, qui opère actuellement sur la rive portugaise, pour déterminer la base qui doit servir aux travaux hydrographiques du Bas-Congo.La maison Falgueras, le poste de Fetish-Rock, les habitations de Sumbo, Porto-Rico et ctes maisons en amont de Kissanga, sont devenues la proie des flammes, et il ne reste plus que les carcasses métalliques et des dé-■bris fumant dans la pdaine. ;Les employés du poste portugais de Fétish-IRock ont pu se sauver sur un bateau de la flottille du Congo belge, que le gouverneur général avait envoyé sur place(pour protéger •nos nationaux, c'est à ce-la qu'ils doivent de ne pas avoir été massacrés. Nos nationaux n'ont pas été inquiétés, et des chefs rebelles leur ont même assure qu'ils n'avaient rien à craindre; néanmoins, par mesure de prudence, ils ont été rappelés à Borna, abandonnant ainsi leurs travaux de triangula- uuii, un aueiiuam que i agiiauon sou un peu passée. J^e gouverneur général du Congo belge a échangé avec le gouverneur général de l'An-! go la des correspondances - télégraphiques au ! sujet de ces événements. K. LA DETTE BELGE La commission sénatoriale des finances s'est réunie vendredi matin. iM. illanrez, au nom de la minorité, a déclaré qu'il s'abstiendrait an vête sur le budget de la dette publique pour protester contre une politique financière qui aboutit à une exagération effrayante de la dette publique. D'après une réponse faite par M. le ministre des finances à M. Hanrez, la dette publique s'élevait, au 13 avril dernier, à 4 milliards 90,231,938 francs 09 centimes. iLa dette flottante atteignait la somme exorbitante de 575,590,500 francs. Le capital correspondant. aux annuités dues pour rachat de concessions de chemins de fer à 319,103,iOO francs, ensemble au chiffre formidable de 5,OH,929,833 francs. En dix ans, le budget ide la dette publique a augmenté ,de 57 millions. Les changes d-e la dette ne font que s'accentuer par suite de l'insuffisance des ressources de l'impôt pour couvrir les dépenses ordinaires du budget. L'examen du budget des dépenses extraordinaires pour 1915 montre que cette année le déficit dépasse 120 millions. Le fait même que les dépenses portées au budget extraordinaire se reproduisent régulièrement chaque année suffit, à démonirer que îles dépenses qui y sont portées sont des dépenses ordinaires.Dans tous les cas, il est incontestable que ces dépenses ne sont pas directement productives d'un intérêt en augmentation des .ressources ordinaires. Et ainsi il est facile de constater que les dépenses de cette nature, portées cha'que année régulièrement pendant vingt-cinq ans en augmentation de la dette publique, à partir de ce moment exigent un service d'intérêts équivalent au chiffre annuellement emprunté. De telle sorte qu'on ne fa.it que retarder le moment où il faudra trouver dans l'impôt le chiffre même annuellement emprunté..* AU SÉNAT LE H01E Â BON MARCHE » Séance du matin >• Le Sénat a repris, avec une louable ardeur, • l'aride discussion de l'aride projet de loi sur les ■ habitations et logements à bon marché. M. de Ruzette réclame le bénéfice de la loi . pour les marins pêcheurs non patrons qui y . ont. droit à tous les points de vue. | M. de Ro demande à ses collègues de faire le ! sacrifice do leurs amendements pour éviter le ' retour de la loi à la Chambre, ce qui occasion-' lierait de nouveaux retards. M. Hubert Brunard se joint à M. de Ro pour . que l'on vote immédiatement le projet tel qu'il : a été adopté par la Chambre. Il cite les faits , abominables que favorise la situation actuelle. Il indique ensuite que cette loi, dont l'urgence est criante, devrait s'appliquer aussi aux eni-' ployés et aux petits bourgeois. Passant en revue les divers amendements, il en dégage les défauts et qualités, mais conclut que, si vraiment, on désire en finir, il faut voter le projet tel qu'il est venu de la Chambre. M. Poelaert. — Dans son ensemble, le projet crée un organisme vraiment utile. Mais on y trouve des lacunes. On peut regretter que la Société Nationale n'ait, pas été autorisée à accorder des subsides directement aux communes. Je regrette aussi qu'on n'ait pas obligé le gouvernement à souscrire le quart du capital nécessaire aux sociétés locales ou régionales en formation. Mais, quelque incomplète qu'elle soit, la loi marque un progrès sérieux. Cette raison est suffisante pour que nous laissions de côté les controverses de détail. Dans ces conditions, on s'étonnera de voir la commission demander le renvoi ù. une Chambre qui ne se réunira pas avant six mois ! Et il y a vingt ans qu'on étudie ce projet ! Que le Sénat nous offre donc le spectacle réconfortant d'une assemblée unanime à voter un loi nécessaire â la vie, au développement et à la grandeur du pays. (Très bien.) M. Coppieters étudie, lui aussi, avec autorité le projet soumis à la Haute-Chambre et il conclut qu'il peut être voté à titre d'expérience. La discussion générale est close. La séance est ensuite levée. Séance de l'après-midi PAR ARTICLES... A 2 heures, la discussion des articles est entamée sans barguigner. Nos pères conscrits sont toujours très nombreux. M. de Broqueville et M. Poelaert insistent pour que le Sénat ne retarde pas le vote de la loi en adoptant l'amendement de pure forme proposé par la commission à l'article 1er. M. Des Maisières, rapporteur, déclare qu'il n'insiste pas à le maintenir. On repousse donc les amendements et la première disposition est adoptée. Un débat s'engage sur l'article 2, qui est relatif à la personnification civile de la Société Nationale. Après des observations de MM. Vandenpee-reboom, Hanrez et Magis, cet article est adopté. A l'article 3, on examine un amendement de M. Hanrez qui propose d'installer dans les habitations à bon marché des salles (le lecture, de réunion et de bains-douches. M. Vandenpeereboom combat cette idée; la location du rez-de-chaussée à des commerçants aisés permettra de réduire le prix des loyers de l'immeuble ! M. Poelaert et M. Hubert Brunard reconnaissent volontiers le caractère social de cet amendement, mais ils insistent pour que la loi ne soit pas renvoyée. M. Des Maisières appuie la façon de voir de M. Vandenpeereboom. M. Coppieters, convaincu que la droite veut renvoyer le projet à la Chambre, se rallie â l'amendement de M. de Brcqueville sur la loca-lion des rez-de-chaussée, à condition de le modifier légèrement* M. de Broqueville. — D'accord. Après un long échange de vues, l'amendement de M. Hanrez est repoussé. L'amendement de MM. de Broqueville-Coppieters est adopté. La loi devra donc retourner à la Chambre. Cela cn'lcve beaucoup de l'intérêt relatif de cette discussion .de textes. Les articles 3 et -i- sont votés. A l'article 5, on tourne et l'on retourne un amendement de M. Hanrez, qui veut que les communes créant" des habitations ouvrières soient aidées par le gouvernement au même titre que les Sociétés d'habitations à bon marché. Repoussé droite contre gauche.. VOTES On interrompt le débat pour voter la loi limitant la journée de travail des machinistes "d'extraction dans -les charbonnages et celle sur les pensions des mineurs. Elles sont adoptées à l'unanimité. REPRISE L'article G est adopté sans observations. On examine simultanément les articles 7, P. 9 et- 10. Le plan financier des prêts â consentir par la Société Nationale donne lieu à de vives remarques de la part do MM. Hanrez, Poelaert et Ed. Brunard, qui critiquent le taux élevé de ces opératiçns. Les quatre articles sont adoptés. Il en est de même pour l'article 11. Le droit d'expropriation prévu à l'article 12 fait l'objet d'une savante dissertation de M. Braun, qui montre qu'il y a là une disposition dangereuse entre les mains des spéculateurs. Et l'on décide de continuer mardi. La séance est lovée. f—im 1 LA « CHRONIQUE » KST EN VENTE : A PARIS, dalla tous les principaux kiosques des boulevards, chez notre dépositaire général, Mm0 veuve ENGLEBERT, rue de Maubeuge, 69, et dans les bibliothèques de ta ^are du Nord. 'A Lille, A la Bibliothèque de la Rare. A Maubeufie, ù. la bibliothèque de la Rare. A Avignon, i la bibliothèque de la gare. A Cannes, à la bibliothèque de la gare. A Saint-Quentin, à la. bibliothèque do la eare. A Revin, A la bibliothèque de la gare. A Monte-Carlo, à la bibliothèque de la gare A s*int-Baphaël,à la bibliothèque delà gare. I HQR3 FRONTIERES Vendredi 15 mu i. Bien plus encore que les précédentes, Uù dernière séance du Reichstag a précisé l'altitude de l'opinion allemande dans les grandes questions internationales. El, vraiment, celle attitude est curieuse. Si les socialistes font preuve d'un pacifisme réel et d'un désir sérieux d'entente avec les-puissances étrangères, joints à une connaissance réelle de l'état des esprits, il est loin d'en être de même pour les autres partis. Nous entendons tel membre du centre parler des sentiments pacifiques dont l'Allemagne a donné la preuve à la France : c'est sans doute d'Agadir qu'il s'agit. Il affirme aussi, cet honnête député, que la dernière campagne de presse germano-russe fut provoquée par les journaux mosco-vitcs : gageons que la Gazette de Coilogne ne s'inscrira pas en faux contre celte allégation. Nous serions, d'autre part, assez curieux de savoir comment une guerre douanière entre l'Allemagne cl la Russie serait plus préjudiciable à celte dernière : peut-être parce qu'elle ne serait plus envahie par■ les machines allemandes. En un mot, et à les regarder de près, l'on peut dire que l'Allemagne s'hypnotise sur sa vertu, sa bonne foi et son désir de la paix. Il semble qu'elle a été jusqu'à en perdre le sens des réalités : dan/jer considérable pour la bonne harmonie européenne. *** Huerta ne veut pas s'en aller. Et, cependant, chaque jour l'accule davantage. Souhaitons que son désespoir n'aille pas jusqu'à des manifestations déplorables pour les biens et. l/i, me d.p.s étrnnners résidant, m/. Mort mm Dans les Balkans La Grcce conseille la modération aux Epiroteo D'Athènes, le 15. — Les assurances données a M. Streit par les chefs de la mission internationale que des conseils de conciliation ont été transmis par les puissances aux membres de la commission internationale à Corfou,ajoutent aux espérances de voir les négociations aboutir. Dans certains milieux on estime quo quels que soient les arrangements définitifs, l'application et l'observation devront en être! certainement garanties par des mesures effectives internationales et non dépendre d'une simple décision du gouvernement albanais. On croit aussi ici, et la «Patrie» se fait l'écho de cette idée, que la Grèce devrait être invitée à donner son avis au moment des arrangements.La «Nea Himera» conseille aux Epirotes do se .montrer conciliants et de ne pas insister sur des demandes trop nombreuses. Le journal leur conseille de faire tous leurs efforts pour obtenir que de sérieuses garanties soient données aux privilèges qu'ils obtiendront. La crise mexicaine ■ i Les propriétés étrangères seront protégées De Washington, le 15. — Suivant une dépêche officielle du contre-amiral Maye,. le général rebelle Gonzalez a assuré le consul américain à Tampico que toutes les propriétés des étran-. gers dans la région de Tampico, y compris les puits de pétrole, seront protégées par ses troupes.Huerta ne veut d'aucune façon s'en aller De New-York, le 15. — Trois Mexicains bien connus ont suggéré au général Huerta, au nom des délégués mexicains à la conférence de Niagara, que ces délégués obtiendraient de meilleures conditions des Etats-Unis s'ils apportaient à la conférence la démission du général Huerta. Le président a rejeté énergique-. ment cette idée. Il a offert son pistolet à ses auditeurs en les priant de le tuer, et il a déclaré qu'il ne donnerait jamais sa démission. Comment la ville fut prise De Washington, le 15.— Le rapport du contre-amiral Mayo sur la prise de Tampico relate que les rebelles furent obligés de continuer la lutte jusqu'au cœur de la ville, et qu'hier, dans l'après-midi, juste au moment où l'on recevait la nouvelle de la chute de Tampico, aine fusillade violente se poursuivait sur la Plazza, tandis que les grosses pièces de siège continuaient de se faire , entendre.Le rapport ne mentionne ni les pertes en hommes, ni les dommages matériels. D'après certains agents des rebelles, les fédéraux battent en retraite le long de la voie ferrée, espérant atteindre Pachula et regagner ensuite indirectement la capitale. Les rebelles sont maîtres de la voie ferrée de Tampico a Mon-terey.Le département d'Etat a entamé immédiatement des négociations afin d'obtenir des rebelles qu'ils permettent aux étrangers de retourner dans la région des puits de pétrole. Le département dit également que le général Garcia Pena a remplacé 'le général M a as comme commandant des fédéraux à lu Vera-C.ruz, La panique des fédéraux après Tampico De la Vera-.Cruz, le 15 mai-. — Les troupes fédérales, commandées par le général Zaru-goza, ont éprouvé do très grandes portos; 3,000 hommes ont été tués ou faits prisonniers. Lorsque les rebelles commencèrent l'attaque, le général Zaragoza avait sous la main 5,000 hommes environ; 2,000 seulement ont réussi à s'embarquer dans les trains du Central Mexique, spécialement aménagés pour transporter, en cas -d'échec, les troupes à San-Lufz-de-tosi. Les constiluîionnalistes ont en eux-mêmes de 1,500 à 2,000 hommes de tués ou bles- ' Suivant les dernières dépêches, les troupes fédérales, qui ont réussi à quitter la ville, n'arriveront jamais à se réfugier en lieu sûr. On a coupé la voie à Cardenad, ville située à 70 kilomètres environ de Potosi, et les 2,000 fédéraux enfuis n'auront plus qu'à se jeter dans .'.a jungle s'ils veulent éviter la poursuite du général Eulalie Gutierrez, qui se trouve à

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