La chronique: gazette quotidienne

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04 januari 1914
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s.n. 1914, 04 Januari. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5h7br8qn8j/
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Dimanche 4 janvier lOl l. — Edition A ■■ - CINS CENTIMES LE NUMERO POUR TOUTE LA BELGIQUE 47e année. — IV" 3 LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et 7, Galerie du Roi-(Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES % Administration : N* 7 88Il Rédaction : N* 1408 ft ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 îfancs par an;. — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. La Province k 15 francs par an ; — 7 fr. 50 pour six mois ; — 3 fr. 75 pour trois mais. Tous pays'tle l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. mm w i lii rirlima ni miiiiniîi i iiiTnnm —n m ■riiimm n« miirri^i"~-r"-''7~ ~~ 1 1 —- FONDATEUR : Victor de la HESBAYI RÉDACTEUR EN CHEF r Jean d'ARDENNE ANNONCES : 4e page ; 30 cent, la pelilo ligne. — Réclames (après les spectacles), 4 fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont rççups aux bureaux du Journal, 5 et 1, Galerie du Roi. — Wl III I II IIIHIM Mil ■lllllllliîïïïïlrw illll ■■lllilMI M—III LES DISCOURS DU ROI par M. Fulgence Masson membre de la Chambre des représentants Le Roi ne s'esi. pas borné aux compliments |y d'usage, à -la réception du jour de l'An. Il a k .parlé des choses actuelles, rjui préoccupent ■ tout l)on citoyen; .il a montré le souci qu'il ■ ■éprouve devant des divisions intérieures qui ■ (prennent un caractère de plus ea iplus aigu, Bipaîs iil <a indiqué l'effort là faire, 3a marche ù ■ suivre pour vaincre les difficultés coloniales. I la tangage qu'il u tenu à la délégation du ■ Sénat lest à ret/êiiir : il précise très jfien dans ■ quelle mesure tes (partis sont, nécessaires : S >i La via .politique d'un pays engendre d'iné- ■ vit'abics compétitions id'intérûts et. de partis. I 'Apparaisst>«nt comme lia libre expression du ■ sentiment, \pçtblic, «es compétitions assurent, ■ aux affaires de lia nation, un contrôle néces-S saire. '» I Mars iil fait ressortir avec ctairvoyence à quai moment et sur quels points les dissenti-JM raffuts deviennent nuisMas : [ «iMais 11 est désirable que la -rivalité des ■ partis, 'qui doit avant tout créer une saine H et loyaile émulation .pour (la sauvegarde du ■ bien public, ne -,pénètre pas à ce point les ■esprits que l'ordre et la paix en soient trou-Mîilés et que les citoyens de ce payis se trou-.'»Tcnt, .irréductiblement divisés dans des do-■mainos où tout indique qu'ils devraient. <res-73. ter unis. 'Dans un pays, il ne doit y avoir que ■des enfants d'une même patrie. Craignons de ■itomclrer, '.messieurs, dans iles controverses | des partis, à ce patrimoine commun de tom-qnjraimenls et de langages, patrimoine de tra-' dit,ions qui fait lia 'force du peuple belge.C'est 3ù que se trouvent déposées les acquisitions prejmides de notre race, que l'on doit éviter 1;'| ide. heurter, ou de compromettre. « I Oui, il y a ce .patrimoine commun de tem-■npérainents et de langages, qu'il faut respec-- . ter, sous peine de déchirer profondément le pays. Que ceux qui n'ont point de préventions dans la question des langues s'inspi Mirent de cet avis salutaire pour écarter le» excès, d'où qu'ils viennent. En pareille matière, la 'modération est la raison. I Qu'on prenne garde aussi de .licurter trop (violemment le 'tempérament national; on veut le courber et l'éteindre sous une domination implacable; il .finira bien pas' 6'exas-Bê.rer un jour. * * ♦ : Devant la délégation de la Chambre, la Roi a. formulé un programme de législation Coloniale. A vrai dire, il a paillé au nom du .gouvernement, mais on devine et. on sent que l'inspiration est la sienne. A ceux que la ■crise présente pourrait décourager, le Roi .«adresse des paroles réconfortantes : il rap-■pelle qu'il a parcouru ia colonie, et il ©teste Iqu'.alile est .digne de note sollicitude et. de no-tre orgueil. 1 Quant au programme colonial, il île résume en ces termes : I « Comme je l'ai déalaré ù différentes reprises, .il est indispensable de .constituer sur place, à l'exempte de tous les pays colonisa-Btcurs, un gouvernement qui reçoive formellement du 'législateur métropolitain un- pou-[voir vraiment effectif. La tutelle intensive que la métropole fait actuellement poser sur l'administration locale ne peut pardurer. » Fort bien! Qu'on modifie et qu'on perfectionne l'instrument, puisqu'il est établi que ■celui qu'on a forgé n'a .pas .rendu les servi-qu'on en attendait. Mais qu'on se garde bien de toucher aux garanties du décret de Berlin, que M. Wiener rappelait si opportunément au Sénat, dans l'a séance du 23 décembre, et .dont il semble que, par certains tÇûtés 'au moins, on voudrait s'affranchir. Ces garanties seront d'autant plus .précieuses qu'on veut constituer sur place un pouvoir plus considérable, pouvoir qui séria nécessairement concentré dans tes mains d'un seul tomme. Tant vaudra 'lihomune, tant vaudra ,1e système.• 'Que sera-t-il exactement, ce système? 'Le Roi n'ia .pas précisé davantage; il s'est borné •;\à annoncer' un 'projet de loi qui s'inspirera ■de ta pratique des réalités. *** ■ 'Si la .résolution est .bonne et louable en soi, mettons-nous en garde contre l'application. 1 Il s'est .produit au 'sujet des mesures à prendre au Congo des opinions qui ne tendent à rien moins qu'à procurer aux missions une situation privilégiée, à. .leur donner une autonomie et une .puissance rivales de l'autorité |»civile. , Nous tenons îes missions pour respectables dans leurs œuvres, niais on ne peut aid-■mettre fltfétles 's'arrogent une puissance destructive de la tutelle de l'Etat. Paint de restriction, ni d'entrave non plus, fo la liberté de conscience- La presse .officieuse n'hésite pas à .déclarer « que fa guerre décilaréc aux missions par II la franc-toaçonnerie, et en particulier la •i création de loges 'maçonniques au Congo, " sont des crimes contre la civilisation, con-» tre la colonie, contre la patrie même! » Nous ne parlerons pas de cette légende de la guerre faite aux missions; il en a été fait 'justice; mais les cléricaux apprécient trop ses avantages .pour d'abandonner. Mais nous signalons à tous les partisans de ia liberté 'de conscience l'entreprise qu'on poursuit. Assurément, dire que c'est un crime de s'affilier à. une loge maçonnique, c'est nffmmer qa il faut interdire pareille abomination et châtier ceux qui s'y livrent! ■Si le projet de révision de la charte coloniale portait la marque de celle fureur d'intolérance, s'il touchait ù une parcelle de la liberté de conscience, si, enfin, par quelque moyen détourné, on cherchait ù assouvir la liaine de ceux qui poursuivent au Congo la ipol;ii<jue sectaire qu'on applique en Belgique, le devoir serait de résister à une entreprise qui, bien .loin de consolider la colonie, no tendrait a rien moins que de la Compro-mettre et- de la livrer à toutes les convoitises. F. MASSON. MENUS FAITS, PROPOS MENUS CONCLUSION Cette joconderie — essayons ce modeste néologisme — nous instruit de plus en 'plus. El, .puisqu'elle est finie, retenons-en une leçon peut-être (pratique, une conclusion ad usum primeipis, je veux dire à l'usage de la démocratie. La Joconde revient d'un voyage à Vétranger, qui s'est terminé à la satis[action générale. Elle a, en somme, contribué, dans lu mesure de ses moyens, à raffermir cette paix dont on parle dans tous les discours officiels et qu'on consolide au moyen de baïonnettes... Elle n'a pas commis, dans sa tournée, la moindre gaffe; elle s'est bien tenue, elle n'a rien dit de compromettant. Dites donc; si les peuples qui veulent se faire des politesses s'envoyaient désormais des ambassadeurs (ou. ambassadrices) du genre de la Joconde. Précisément, Ilolbein a peint des ambassadeurs (ils sont à lu National Gallery). Voilà des diplomates germains qui ne seront jamais mal embouchés. Hélène Froment — bien rose, bien ferme, bien dodue, — serait une ravissante représentante de lu Belgique. Bourncy et Im Tour ont créé des Anglaises et des Françaises lyriques.Envoyons des chefs-d'œuvre à l'étranger, chefs-d'œuvre représentatifs, qu'on promènera, honorera, et ce sera la forme de la grande courtoisie internationale. Un chef d'Etat s'en va toujours duns la capitale voisine pour manger, en grand uniforme, du saumon sauce verte, et prononcer sur un ton sybillin des paroles d'un creux sonore.Celte corvée pompeuse l'amuse-Mie? J'en doute. Et puis, il peut avoir mal aux dents, se prendre le pied dans un tapis, être atteint de broubelage subit et radical; il peut avoir un nom comique. Qui dira le succès singulier de Haakon, roi de Norvège, ou de Chu-iatongkorn de Siam? Il peut être comique. Le petit roi d'Italie, sous un grand, casque, malgré toutes ses qualités, ne provoque pas l'admiration.Au lieu de ces militaires couronnés, promenez Rembrandt, Rubens, Léonard... Ce sera plus sûr, plus beau, moins coûteux... Bob. Au jour le jour LA POLITIQUE On ne saurait trop insister sur le cy-' nisnie des missionnaires et de leurs organes dans la quostiou du Congo. iLa Presse, d'Anvers, un de leurs organes, vient précisément de donner à ce sujet une sorte d'ultimatum qui dépasse tout ce qu'on peut révar!... Voyez plutôt. Interpellant le Journal de Bruxelles,qu'elle qualifie non plus d'officieux,mais d'officiel (?), lia Pressée le somme de répondre à une sorte de questionnaire, et de donner, entre autres, des explications "au sujet .des sanctions attendues depuis un an contre les magistrats tristement célèbres ; Muncli et Leclercq, îi cause de leur conduite dans la machination ourdie contre le P. Cambier, sanctions que les catholiques désirent assez fortes non par vengeance, mais pour ertlover à tout, jamais aux F.-. M.-, t'envie de recommencer. » Comment trouvez-vous le ton et la chose? Déjà le XX" Siècle s'était chargé de préciser le crime de ces magistrats, « coupables, disait le pieux journal, de traiter un religieux accusé comme un simple voyou des Marelles ». Nous avions allors protesté que nous demandions, avec la Constitution, qu'il ne fût fait aucune différence entre aucun prévenu. C'est pourtant cela qu'il s'agit de châtier... Et comment? « De façon à enlever à » tout jamais aux F.-. M.;, l'envie de recom-»> nieneer ». La guVoline, alors?... Ou le bûoher?... Du ■reste, comme on brûlait autrefois les hérétiques pour leur bien, nos bons dévots protestent qu'ils n'agissent pas par vengeance... 'Les bonnes gens! Remarquez cotte façon de s'exprimer : les « catholiques »; les catholiques vè'iient, demandent, exigent. Il ne s'agit plus de citoyens. 11 s'agit des catholiques et de leurs prêtres, deinand'an.l| que l'on ôte « « tout jamais » ù leur adversaire l'envie de les combattre... Et c'est pour cela que les .amis des missionnaires projettent de supprimer l'indépendance de la magistrature au Congo, et entendent rendre celle-ci autonome, pour 1a mieux livrfer aux « Pères »... PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 4 janvier 19jll. — 'Une violente secousse sis-mkjuo ressentie dane le Turkestaii fait de nombreuses victimes. Parsifaiiana. L'un est un Monsieur très connu à Bruxelles, où il occupe une haute charge publique. L'autre fait partie du théâtre de la Monnaie : ce n'est pas un acteur, ni un musicien, ni un directeur. C'est plus ! Car, directeurs, musiciens ou acteurs passent, et lui demeure éternellement : il fait partie de l'Administration. Et il est presque aussi connu que le premier Monsieur ! Or, celui-ci vint assister,vendredi soir,— nous voulons dire vendredi après-midi, — à la répétition générale de « Parsifal ». Et le dialogue suivant s'engagea. — Content de Ja location ? — Enchanté. Location magnifique. — Tant que ça . — Encore plus. La huitième est. louée. Nous commençons la neuvième. — Bravo ! Mais l'autre réfléchissait. Et, comme son interlocuteur insistait pour connaître sa pensée, il eut un geste de souveraine confession : j — Et dire que ces gens rie savent pas ce qu'ils vont venir voir! Surfemmes ! j Les revues nous apprennent que, grâce à la [libéralité de la -célèbre milliardaire Anna T h orner, on vient d'entreprendre, dans les environs de Philadelphie, une curieuse expérience éducative. Le but de l'œuvre est, — d'après la femme qui la fonda, — d'élever et d'instruire quinze petites filles, de façon à en faire de véritables sur-femmes (superwomen) ! Pour obtenir ce résultat, on leur donne toute l'éducation en plein air : leçons en plein air, marches et sports en plein air, repos en plein air; sommeil et nourriture, à la vérité, dans une maison, mais dans une maison où de larges baies non fermées remplacent portes et fenêtres ! Ceci par toute saison. Il est évident que les jeunes filles qui auront résisté à. ce régime .seront, physiquement, supérieures à la généralité des femmes. Et, comme l'instruction qu'elles reçoivent est très approfondie, celles qui auront pu se l'assimiler pourront plus ou moins aspirer au titre de surfemmes. Mais on se demande ce qu'elles feront, une fois lancées dans la vie : un homme ordinaire, un homme normal, un homme enfin, n'osera jamais unir son existence à celle d'un pareil être d'exception. On demande des surhommes ! Affaire urgente. Bonne récompense. <F=^=9 Grandeur et décadence. Un pauvre homme, vaguement voleur, est arrêté à Paris. Son nom : Enguerrand de Ma-rigny. Comme le fameux ministre de Philippe le Bel ? Parfaitement, et c'en est un descendant authentique. Les agents, qui « sont de braves gens », en ont eu la preuve indéniable. Mais ils ont dû écrouer ce porteur d'un nom historique comme ayant essayé de voler « le réticule d'une cuisinière ». Les cuisinières ont des réticules, à Paris; c'est au mieux. Il est fâcheux, seulement, que des gens qui viennent de servir au Maroc puissent avoir le choix entre mourir de faim et voler, bêtement, rien que pour être arrêté et faire constater la. honte irrémédiable d'un vieux nom superbe. Cr=^> Lettres de Nouvel An. Nos grands-parents se souviennent des lettres qu'on leur faisait écrire ide façon très so-lenne-ille, à il'iocca/skHi idoi nouvel an. Bien des drames 'étaient amenés par les fautes que les mains enfantines laissaient échapper dams ie maniement de la plume, de l'encre, du « vélin », ide lia « poudre d'or ». iC'àtiait les .restes .d)un protocole qiui, remontant ù. d'antiqnité par les scribes du moyen âge, fut fixé aux XVII« et XVIII0 siècles. On nous disait laJloTS : « Il faut écrire îles ilattr-es-- proprement, sans aucune effaceure, sur du fin papier, doré et musqué si l'ion veut, et avec de belles imaiges... Cachetez vos lettres soit avec de la soye et eire d'Espagne, soit autremeait. Mais quand on se sert de soye, il ifaut .qu'elle soit de couleur .convenable à celui .qui écrit, et noire si on est en deui'l. j> iComme cela est loin du iméchant papier des écritures de machine... .11 est vrai qu'il y a les dactylographes, bien souvent jolies, mais dont la beauté .ne profile .pas 'à celui qui reçoit la' lettre. Elections. Grand branle-bas de combat à l'Académie françai'se.Trois fauteuils se trouvaient vacants; la mort, en enlevant Jules Claretie, vient d'en laisser vide un quatrième. Et l'on prépare activement les élections. Elles se font dans les couloirs du Parlement, elles se mijotent dans les salons mondains, on en parle quelque peu au Palais de Justice. Il n'y a guère que le monde littéraire qui n'ait sur elles aucune in-lluence.Le jour venu, on votera. Et comme on vote par bulletins secrets, le petit jeu d'influence pourrait bien amener, au dernier moment, des variations inattendues. Or, savez-vous qui institua ce scrutin ? Le « Figaro » nous l'apprend : c'est Charles Perrault ! Avant lui, quand 11 s'agissait de remplacer un académicien défunt, un membre de la compagnie proposait simplement un candidat, présentait ses titres, et, comme on s'était rallié sur le nom de ce candidat avant la séance, il était admis sans autre formalité. Mais Perrault sut persuader à ses confrères « qu'il faudrait, dorénavant, élire par scrutins et par billets, afin que chacun fût dans une pleine liberté de nommer qui il lui plairait ». Perrault, Perrault,conteur aimable,charmant écrivain,que n'avez-v.ous écrit un «Peau d'Ane;» de pins, au lieu de vous occuper de la réforme électorale, — déjà ! A l'instar de l'instar. - Après avoir longtemps passé pour la terre classique de la contrefaçon, la Belgique st (paye le luxe de se faire copier à l'étranger. On sait avec quelle attention on avait suivi chez nos voisins, les curieuses expériences de iraction canine, qui se sont poursuivies pendant des mois, à la section do mitrailleuses du régiment de carabiniers. Lorsqu'il fut prouvé archi-prouvé, que l'idée de substituer des mâtins aux chevaux, pour traîner à travers r.ou tes et labourés les lourds engins de mort, étai" tout simplement géniale, on décida en ha-u-lieu de procéder à l'achat d'un nombre suffi sant do molosses pour les services à organiser. Nous avons dit : « O.n décida en haut lieu... » mais on connaît la rapidité d'exécution de ce* décisions-là... En attendant, on imite un peu partout no; carabiniers mitrailleurs, et déjà les marchand? étrangers se répandent dans nos' campagnes e y raflent tous les plus beaiux produits... Gloire moderne. Nous avons ou déjà .la surprise de voir le por •trait de ce chanteur comique, tué par son père exposé,à la vitrine de différents magasins,dan; un cadre ide crêpe noir. Comme les susdites vi tri,nés continuaient à posséder un étalage d< chansonnettes aux effigies grimaçant es,le pau mort semblait demeurer au café-concert jusqu 'dans l'au-delà... A Paris, ce f ut mieux : 'les disques «le phone graphes fixant sa diction se sont enlevés d telle sorte que, le lendemain du drame, il n'e: restait plus à trouve?.Et que le pauvre dispar Semblait 'chànter à la fois dans d'innombrafcle ixjg-mwfcf aum—Biiiwnimi tua famiilles. C'est bien june gloire moderne, aussi bien par l'homme que (par la façon de cette gloire... (s===S> La musique et les peuples. « Parsifal » fait couler des flots d'encre. A ce propos, on raconte dans un journal parisien ceci : « Au fond, il n'y a peut-être pas de peuple musicien. La musique est une fermentation de l'esprit, une fièvre qui signale les moments troublés de la vie nationale. Les peuples chantent, comme les poltrons, pour se donner du courage aux mauvaises heures. On dit que les Allemands ont le génie des sons. Mais quelle histoire a été plus atroce que la leur ! » C'est signé Henry Didon, et cela continue sur ce ton. Un peu plus loin, il y a : « La musique est un signe, et ce signe n'est pas heureux. Elle s'élève sur les pays qui se dissolvent, et les peuples chantent leurs propres funérailles!... » Tout cela paraît bien téméraire et... peu fantaisiste. Chez nous, ce sont les Wallons qui chantent et qui se réclament de leurs aptitudes pour la musique pour répondre aux Flamands, qui vantent sans cesse leurs grands peintres. Voilà, d'après M. Didon, leur supériorité par terre ! Si jamais un flamingant tombe sur cette étrange théorie, il en rugira de joie. Il est vrai qu'on n'a pas dit quelle est la mentalité des peuples qui... rugissent. Nouvelles à la m&la — Ça marche mal, les ministères en Turquie? — Oui, on prend: qui on peut : Ta bat. Dje-mal...— On peut-dire que ça va de Djemal en pis... HÙRS FRONTIERES Samedi 3 janvier. II. {av.dra, attendre, avant d'avoir une im pression d'ensemble sur l'accueil fait par le: chancelleries à la note Iriplicienne, que le période de fêtes soit va peu passée. NiUmmoins, il apparait que l'opinion, sur (oui, en France, se montre au moins réser rée. Certains organes officieux vont jusqu'l accuser lu Tr'vplice de vouloir manquer à se.' engagements antérieurs, et, poursuivant U politique de liaison, rejeter sur l'Italie la res ponsabilité du statu quo en- cas de non-eva citation des îles. Notons d'ailleurs que i( presse anglaise montre,plus dloptimisme oi plus de sang-froid. El concluons en reela rncml,de La patience : nous sommes d'ailleur: cccrctîs à la pratique \/c cette vertu. '*** En (oui cas, un [acteur, ou plulùl un in dice assez fissurant, permet d'augurer [a rorablcmenl de l'année, qui mil. On parle w peu partout de visites de ch'ejs d'Etat. M Poincarc s'apprête ù. repartir en Russie,mai. cette /ois comme président de la République Le roi de Danemark vieiulia en France. E comme jamais deux sans trois... Voici ce que les puissants de ce mondt n'auraient pu ou. ose faire en. 1913. * * * .Votons ta fréquence des noies optimistes de source berlinoise, sur la solution à inler venir dans la question Liman von Sanders Interprétons cela comme un désir de l'Aile magne de voir se dissiper le nuage qui em bruine l'horizon, du eole de la Vistulc... * ♦ * L'emprunt hellène est prêt, à sortir : on ei a choisi, le type, les modalités tle remOonr sèment, les gages. Il n'y a plus que tes sous cri.plcurs qui manquent. C'est le voyage di M. Venipetos qui tranchera celle question encore plus importante pour Athènes qui celle du. « Sultan-Osman ». Dans la Méditerranée Sur ta question von Sauciers, Berlin est optimiste De Parts, le 3. — On mande de Berlin aï « Temps » : « Ou espère une solution de la dil ftcaKé îiusso-aUemande relative à la missior Sanders. Elle donnerait pleine satisfaction £ la dignité et à l'intérêt des deux parties. Le problème ottoman Changements de ministères De Constantinople, le 3.— On donne au suje du.prochain remaniement ministériel les ren saignements suivants : ;l,e .grand vizir conserverait son poste.Talaat ûey prendrait le portefeuille de l'intérieur; En ver bey, celui de la guerre, et Djavid bey, le: finances. Djenia.1 bey quitterait les travaux pu blics pour la marine. Les portefeuilles de la justice et de l'instruc tion publique reoeivraient de nouv.ea.ux titulai res, mais on ne donne encore à ce sujet au cune indication précise. On espère connaîtr dans la soirée lu composition du nonveau mi nistére. La question des Balkans Ce que sera l'emprunt hellène D'Athènes, le 3..— L'emprunt de 500 million dont le projet est soumis à la Chambre des di! , pu tés sera à 5 pour cent d'intérêt annuel paya ble par semestre. Il sera remboursable en cir quanle années.L'émission en sera faite au pri. , minimum de 87 trois quarts avec commissio d'iun demi pciur cent. •Comme garantie du service de l'emprunt, 1 ministre des finances est autorisé à céder lo plus-values des revenus affectés à la taxe a.dd tioii.nelle sur le tabac et les recettes de certa îles douanes du royamme. Dans Je cas où le dites, recettes seraient insuffisantes, le budg( de l'Etat ferait la différence. Le ministre des finances a déposé un proji établissant un tarif conventionnel qui rédu ' de moitié les droits d'e-ntrée sur diverses dei ' rêes telles qiue le sucre, le café, le riz, le tir les conserves alimentaires et sur des produi' ' comme la benzine, etc. Crise moxicaine ? Les const!tut!onnahste3 battraient en ratrai i De New-York, le 3. - Selon une dépêche c i ! Presidio, a^rè;. un combat de quatre jours. ! ï J r&belle's se sont retirés hier a Ojinaga en a'tte dant des munitions de Chihualiua. Les pertes T i*es rebelles seraient plus élevées que celles des I, fédéraux, qui n'auraient perdu qu'une centaine * d'hommes. BULLETIN TÉLÉGRAPHIQUE d'aï AFRIQUE DU SUD ^ La crise ouvrière du Natal serait en voie Eg d'arrangement li De Johannesburg, le 3. — A la suite des dil'Ié- cje rends qui séparent les mineurs du Natal et les coc employeurs, les chefs des syndicats ont l'in- ^ tention de proclamer la grève générale le 7, si, ja à ce moment, les difficultés n'ont pas été apla- (^u| nies. ]lU j\ ALLEMAGNE j'ei Les manœuvres impériales se feront fin septembre a ' nie De Berlin, le.3. — Les journaux disant que, chi contrairement à l'usage,, les manœuvres impé- lée: riales de 1914 auront lieu dans la seconde moi- sir tié de septembre. Cet ordre a été donné par de l'Empereur, eu égard à l'agriculture. i'I i lioi FRANCE ^ Un incident antiallemand éta Du Mans; le 3. — Dans une brasserie, une ,e,1j douzaine d'ouvriers allemands ayant refusé de se découvrir pendant l'exécution de la « tvlar- me' seillaise », des Français protestèrent. Des in- p()1 jures furent échangées. Une mêlée générale fut évitée, grâce à l'intervention de la police, qui procéda à l'expulsion des consommateurs. ma Visite probable du roi de Danemark un De Paris, le 3. — L' « Echo de Paris » dit que cy. le roi de Danemark fera une visite officielle à qiu Paris, au printemps ou l'été prochains. ci-a M. Poincaré referait cette année, en Russie, mais comme président de la République, ,j son voyage de 1911 paj De Paris, le 3. — Le « Matin « dit qu'il est infiniment probable que M. Poincaré ira en Russie en 1914. La nouvelle sera officielle avant PI1C le printeinps.Le président ne fera aucun voyage ^ à ^étranger avant d'avoir rendu visite au j Tsar. La visite aura lieu eu mai, pendant les ^ vacances parlementaires. Elle sera- entourée de (.j0 tout l'éclat possible. Une partie <le l'escadre de sor la Méditerranée et toute la division des « Dan- ma ton » l'accompagneront. M. Poincaré aurait ex- |.n( primé le très vif désir d'assister aux manœu- gi\ vres de l'armée russe. La visite du Tsar en France est également prévue, car il a témoi- qui gné à maintes reprises le désir de revoir l'ar- soi mée française.. - ... . !Ï S a.j CONTRE LE SATURNISME g •lia CERUSE ET BLANC DE ZINC fes DEUX POISONS EGALEMENT OANGEREUX Spl — nia Les maux engendrés par l'emploi de la cé- fèr ruse- chez les ouvriers, et ceux mêmes qui étaient seulement exposés à certains contacts habituels, ne se comptent plus. La volonté de _;u ( combattre ces dangers" ne trouve plus d'ativer-. saires. C'est tout au plus si l'on diffère sur les moyens , à employer. Des affiches émouvantes, ^ . présentant les photographies ' de ' victimes du ^ saturnisme viennent de rendre cette préoccupa-lion actuelle. Nous avons reçu, à ce propos, d'un fabricant de cérûse, une communication , qui présente de l'intérêt, même pour ceux qui 1 _ n'en admettent pas le point de vue initial : va: « On montre depuis quelque temps des por- vit traits de paralytiques atteints de saturnisme. H' En admettant que la chose soit exacte, ces ma- a'll] 'f lades ne peuvent être que des victimes d'un 9n' ' ancien régime, désormais disparu. En effet, depuis que la loi sur la réglementa-tion de l'emploi de la céruse en peinture, du 20 août 1909, est entrée en vigueur, il est près-que devenu impossible aux peintres de s'into- ,([0] xiquer encore, pourvu qu'ils exécutent con- f.ei, sciencieusement les prescriptions édictées. de L'industrie de la. peinture comportait plu- oui sieurs opérations, à transformer : le grattage la et le ponçage se faisaient primitivement à sec, ou au papier y erré et à la pierre, et produisaient no une poussière abondante qui était directement d\ aspirée par le ponceur et son entourage. Cela ajl constituait donc une manipulation dangereuse. ( A présent, cette opération se fait à l'eau ou à C?J l'huile, et n'offre plus aucun risque d'intoxica- x. " tion, la poussière étant complètement suppri- ' . niée. fG( ^ Une des nombreuses causes d'empoisonne- c0" ment chez les peintres, résidait dans l'ÏÏabi-^ tude qu'avaient les patrons possédant «de bons ouvriers (qu'ils ne voulaient pas renvoyer pen-. dant l'hiver, saison morte), de l'es occuper au c(u ' broyage des couleurs à. employer pendant la PG campagne nouvelle. Ces ouvriers manipulaient jîv les produits du plomb avec une insouciance 1|°' extraordinaire de leur danger, dans des instru-ments des plus rudimentaïres et des plus défec- . * tueux; c'étaient donc lés meilleurs ouvriers qui ^ étaient intoxiqués. Cette opération est, à pré-sent, défendue. ci0 On s'est indigné, à juste titre, contre ceux ]a qui avaient prétendu, erronément, que le sa- m furnisme se confondait avec l'alcoolisme.Cette pi assertion n'est pas défendable. Ce qui est vrai, lii c'est, que l'ouvrier alcoolique est un terrain tout pf s indiqué pour le saturnisme. çp Le cabaret n'est pas seulement pernicieux à - ce point de vue. Il a été une cause directe d'in- *a - toxication. Ici. comme dans beaucoup de do- . ç maines, la réglementation a produit des effets C-L i heureux. Les circulaires ministérielles, iriter- disant l'emploi des vases, tuyaux et autres ré- j.: e cipients en plomb, zinc; fer galvanisé (c'est-â-s dire fer recouvert d'une couche de zinc) dans i- la brasserie et autres industries alimentaires, i- en défendant l'emploi, dans les débits de bière, u>( h des tuyaux de plomb et de zinc, ont été une des é: :t mesures qui ont contribué à la suppression du ii saturnisme général. <p :t Depuis que les détracteurs de la céru3e, eux- l-f it mêmes, ont été obligés de proclamer que si la i- céruse était un poison, le blanc, de zinc en v j, était un autre ("voir « Annales parlementaires » s du 9 juin 1909, page 1,565), il s'est produit un ri fait ijbuveau, dont le législateur devra Tenir j, compte : il s'agira d'étudier si on substituera un poison à un autre poison, et, dans cette ^ éventualité, quels seront les avantages et les ^ désavantages qu'il faudra en attendre? c -e Dans le moment actuel, il ne peut être ques- (-Ie tion d'une 'suppression aussi radicale que v -s celle qui eot propocée. Tel est, clu moins, l'avis r. ll- de plusieurs intéresses. A. V. » ■a grande pitié des églises... DE BELGIQUE I. Maurice Bairrès publie en ce moment, îs la Revue des Deux Mondes, une série r-M-ches destinés certainement à former jm unie sous ce titré : La grande pitié des ises de France. t y commente la loi de séparation, trace savoureux portraits de ceux qui y ont pâré, puis, dans des morceaux lyriques, ►effile la sy.mpaMiie publique sur les églises France déluissées, abandonnées parfois à malveillance de paysans brutaux, chez l'antioléricailisme n'est qu'une forme de grossièreté et de Ja sottise. u cout-s de quelques voyages à bicyde.ttie, i ai vu quelques-unes, de ces églises de i-nee qui nienacenl ruine. Ce n'étaient pas, ïluipai-t «d'entre elles du moins, des mon liais bien précieux pour l'histoire de faif-tecture : celles-jlà sont, classées, sur-veS- . >, défeiiidiies; mais .c'étaient de jolies con-ictions du passé, pleines de charme et pWtio.res.qtie, le pivot du village, et, certes, l'est pas un homme de goût et d'éduca-î, quelles que soient ses opinions, qui eùfe liai té les voir disparaUre. Seulement,dans i- misère, dans leur denii-âhandon, elles ient infiniment pilus touchantes qu'eu1 ips de leur splendeur. e me souviens île l'une d'elles, dans le .ois, si miséi'aiMc qu'on n'y voyait que des iibles de bois Manc et qu'au-dessus de feu île, les ca/rreûux d'une antique verrière ;vâient pu être j^aivs. La poussière ail ajccmnu'lée sur l'appui à. ce point qu'un gnil'ique plant d'Jioilies y avait poussé, jant à une antique statuette de la Vierge berceau de verdure où se jouait le soleil, tail. déHicieux et. d'un fort joli symbolisme ■ je livre aux poètes catholiques, et spé- [ement à M. Pieyre Nothomb. * ** es églises de Belgique, 'elles, ne lomhenf,' ; en ruines. Elles sont toutes soigneuse-nt restaurées, réjointoyées, repeintes; "s ont un petit air neuf et cossu qui sent la; •apérit-é. Beaucoup d'entre elles sont neu-, d'aililéurs. Car, dans nos petites villes, ique communauté religieuse — et Dieu l s'il y en a, — possède la'sienne; elles il, alors en briques ronges, avec un beau' iher pointu très médiéval. Mais comme le* t'S pratique, d'ans notre .pays, ne perd jais ses droits, elles sont éclairées ù. l'élec-;ilé et elles ont le chauffage central. Les nids architectes- de l'école Saint-Luc, les' 'amis disciipjles de MM. HcUepntte et 01 o-"t leur ont donné tous leurs soins; elles it nettes, confortables, propres et... hbrri-s. . ycs vieMes au^siont été envahies par nt-.Lu|c,dû reste. Pasune.de nos vénérables' lïôdi-ailes qui n'ait été nettoyée\.rejointoy-éc, hampie,-peint.uiiluréé et dorée à. neui'^par funestes baribouilleurs of/lciels. Un luxe f et vulgaire s'y étiale. Ce lie sont que tons, ce ne sont qu'astragales; lés endeurs rinbéniennes du style jésuite s'y rient bizarrement- avec les splendeiirs aus-t?s et bariolées d'un, moyen âge de paco-Toutes les statues de saints sont neu-les meilleurs l'abrieants de M al in es, irt-rai et antres lieux ont fait de chaque et une .pièce d'exposition, et, devant tant' richesse accu imitée, on se demande si ce st pais des églises de Belgique qu'il l'au-iil avoir grande pitié, pour ce qu'elles sont ueiWement «envahies par ces marchands \ jadis, Jésus chassa (tu temple. * * * .'an dernier, à pareille époque, je me f rou-s, par hasard, à Paris, ville de perdition, e d'impiété, coimue chacun sait. Comme llanais par les rues, en compagnie d'un,-' i curieux de foules choses humaines,nous 'rames dans quelques églises, au hasard ; la .promenade; des églises qu'on ne visite ire et que nos gotliioailleurs considèrent nme .peu religieuses : Saint-Hoch, Notre-me des Victoires, Saint-Louis en l'Ile, int-Sulpice. Toutes étaient pleines ou à ni pleines, et nous fûmes frappés de la veur de ces fidèles, de leur recueillement gravité, de cette atrnosiplièiiMî religieuse in qui se.dégage d'un cu'lle vivant.N'ayant foi ni l'un ni l'auIre, bons mécréants' plus moins solidemenl assis dans l'incroyance, js convenions qu'il y a quelque chose .diminatyle dans une religion qui canalise Lsi les forces de vénération .d'un peuple., )r, ce jour de Noël, me sentant désceu>virv, nme il convient un jour de fête, l'idée.me: it d'aller faire un lou-r à l'église de-mit roisse, une de ces 'églises toutes neuves i semblenl avoir, été un .magasin de contions. Oh! il y avait du monde aussi,beaa- np de moude. Mais quel monde! *** D'abord, les famililes bien pensantes du artier, en grand arroi : monsieur avec sa tisse et sli « buse » de cérémonie, madame ec son chapeau neuf et son manteau de itre, les enfants boudinés dans leur toilette s dimanches, tous fort occupés à surveil-• leurs voisins et à .se tenir sur son « quant soi ». Puis les patronages : un patronage, ux patronages, trois patronages. Je les vu arriver, les garçons sous la conduite quelques jeunes abbés-, les fillettes sous conduite de quelques bonnes sœurs; tous archaient militairement, en bon ordre, l'aient militairement et en bon ordre. Ett-i, tout au fond, les pauvres, de misérables uvres d'église, de ces pauvres fonctionnels li ont l'mir d'être faits pour être pauvres, qui, ici, visiblement, n'étaient là que pour ire nombre. Et, dans cette foule J.rop parée, dans cette -lise trop con l'oit aille, nuL recueillement* ille ferveur. On sentait très nettement que, >ur ces braves gens, la messe, c'était un le des jours de fête, comme la tarte à la ômeetila visite à la tante à héritage. Aussi* cérémonie, bâclée avec sécheresse, dans temple sans mystère, avait-elle l'air d'un te administratif. On sentait que,élans cette jlise banale et riche, remplie d'un public différent, et docile, la religion n'était, plus l'une force sociale, organisée, où les hdè-3 jouaient leur rôle avec un mélange de isignation, de -respect et de goguenardise, éritables gardes civiques de la foi. Une ree sociale? Pas môme. Une force électo-ille! Car, c'est cela que trente ans de gou-Drnemenf. clérical ont l'ait de la religion, en elgiqueî Voilà pourquoi c'est peuI-être des églises e Belgique qu'il faut avoir grande pitié, ours desservants s'apercevait un jour que est 1res dangereux pour une religion l'exercer la puissance âleclorale.-- Mieux aat' mille fols la persécution... du moins mime en F'ronce. vllmort.

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