La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 28 Maart. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4x54f1qr9f/
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Samedi Si» mars 1914. — Edition C ■ _j 1 _ CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR TOUTE LA1 BELGIQUE 47» au née, — NI» 8S LA CHRONIQUE / ' BUREAUX ? 5 et 7, Galerie du Roi'(Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration ; N* 7*181 c. Rédaction ; N» MOS» ABONNEMENTS ; Bruxelles : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province •; 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. <5 pour trois mois. Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an.— Hollande et Gran»l-Duclié 'le Luxembourg, 20 fr. par an. macaaKianaatMrwagMatamintsmimBammr\ m\ FONDATEUR : Victor de la HESMYE RÉDACTEUR EiN CHEF: Jean d'ARDMNE ANNONCES : 4« page ; 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), 1 fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — .Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclaine Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du journal, !> et i. Galerie du Rot» m . ■11MIMIM.1M "^«^77; ,.7V"-W» TÎi^i«-r—fâi-ïrwrîw—■" l m i3wwyww»««nOT""™'Ma"1*"—— SECRET PROFESSIONNE Il s a donc encore quelque chose de sacr saint, d'intangible, en ce monde : le secr professionnel. ii Périssent tes colonies plutôt qu'un .pri: .cipe », disaient lies rigoristes de la Révol' lion. Périsse la vérité plutôt que le secr professionnel m, is'exclaime iMe Maurice Be niard au cours d'une de ces enquêtes où l'c voit 'l'admirable iF'rance 'sonder encore ni (ois ses <pl«ies là 'fond .pour s'en guérir, sat cure des injurieux jugements de certain» nations « [vertueuses » qui se laissent silci cieuscment ronger par les leurs plutôt qt de les avouer publiquement. L'éminent avocat parisien tient ce dernii «not de la douloureuse énigme qu'il s'ag d'éclaincir, dans un ■vital intérêt d'assaini sement national. Sa conscience lui défend c Je livrer. lEJte est tenue pa r un article de coi moral,, si inflexible, parait-il, que lui se ne souffre pas d'exception. Sans doute, elle pouvait invoquer des pi-cèden-bs nombreux et fameux. iLes intim* de M0 Démangé, premier avocat de Dreyfu affirmèrent toujours qu'il sut que son cliei avait été irrégulièrement condamné sur d< « pièces conftdemtieliles », qui n'avaient é soumises à lia vérification et ù l'a contradi lion ni de l'accusé ni de son défçnseu' Plutôt que de trahir le secret professionne en divulguant ce terrible déni de justice, laissa dégrader et embarquer pour J'Ile-di Diable Je plus grand mai lvr du XIX° sièçl comme il l'eût 'laissé fusiller, si la comrm talion de peine n'était pas * intervenue, « comme il laissa l'Affaire, qu'un mot de li eût conjurée, bouleverser, des années di raiit, la France et une bonne partie de l'Ei r ope., il y a une douzaine d'années, l'intérêt pi Iblic d'ut de même suscité en Angleterre p; les scrupules d'un médecin qui s'interdit ( révéler à une compagnie de chemins de fi les intermittentes crisos épilopliques d'un i ses employés, préposé aux signaux. L'a Treux mal pouvait plonger son client dar l'inconscience et l'impuissance totale, o moment même où il s'agirait de préveno par le jeu des signaux, quelque effroyab collision et une sanglante hécatombe. La d nonctnlion de l'épileptiqire risquait ampl. ment de faire perdre son emploi à un m: Jade et d'être appréciée dés avantage usemef pav les confrères du médecin. N'importi L'obsssrâafem de la loi de 'discrétion avav tout. * * * Je ne certifierai pas que cet esculape ai glais poussa le fétichisme du secret jusqu' se le taire à lui-même et à prendre un aboi aiernent personnel de voyage menacé p: l'épileptique occupant, d'une calcine Saxb; Pas plus que je ne garantis que le défenseï do Dreyfus se fût infligé aussi stoïqucmei la fidélité a l'obligation du silence, l'homme qu'elle vouait au déshonneur et a bagne eût été son frère. Ce qu'il est permis d'affirmer c'est i'-atn cité du débat qui doit tourmenter des âme délicates devant ce dilemme cornélien : vioh wne consigne légale, ou une tradition profoi dément respectable eu soi, ou rester sont à un instinct supérieur de justice, ou d'hi inanité. Ce déchirant conflit intime torlui indiciblement la. conscience de Gaston Ca mette — il le proclama sous sa propre sigh'i tune au moment où il eut à opter entre 1 complicité du mutisme et la publication d'ui lettre privée qui devait attester, sans dén galion possible, la duplicité d'un des princ paux dirigeants de son pays, et le d.angi d'être prévenu par Janus. On ne sait qi trop comment celte « tempête sous un crânc <ie dénoua; commeut, au risque de quclqi procès ruineux, ou d'un duel mortel (Ce mette n'avait jamais manié d'armes et cel qu'il dénonçait est une « lame » redoutabl il ifinit .par s'interdire 'la satisfaction de si -scrupules -et le souci de sa .tranquillité pe sonnette pour n'écouter que le devoir le pli ihaut. Il ilui en coûta la vie, mais par la seu voie que n'eût pu prévoir un gaJant homm par 9a voie d'un browning qui, manié p un malhabile enfant, eût encore atteint s rement Un homme, dans la véritable sou cière qu'était l'exigu cabinet directorial de rue Drouo't. Mais justement, le prix dont vient d'êt. payé une infraction généreuse à .certaii tradition ou habitude, -n'est pas fait po encourager les dépositaires des confidenc ,ù desceller les lèvres, fût-ce autour d'u grande cause ou pour la démonstration d'u: •vérité utile à tous. . * . * ^ .Pourtant, on doit bien convenir que tout 'principe qui prétend au privilège de l'inflexibilité se réclame de cet Absolu que l'expérience philosophique et pratique a fini par condamner, .en un monde où la relativité de foules choses fut. proclamée dès 'le jour où naquit cette fonmule nécessaire : Summum ■jus, summu injuria. "■Il n'y .a de règle absolus que celle de la mort, et encore celle-'tà dépend-elle de la signification arrêtée à un mol que d'aucuns déclarent simple synonyme d'évolution de la matière. t .El, pour ma part,, si je plains les fétichistes du secret professionnel, 'le jour où il est en (balance avec quelque vaste intérêt Social, je ne puis songer à ces hommes que leur rigide conception de l'honnêteté pousserait ù laisser périr l'univers plutôt que de dire le mol rédempteur, sans que ne surgisse devant ma mémoire la symbolique figure du policier Jaivert, des Misérables. Vous savez bien : Jsvert, « Brulus dons Vidocq », le limier -juste, vertueux jusqu'à la férocité; pénétré de l'infaillibilité de la lettre du devoir, au point d'en ignorer l'aspect « traquant pourchassant, martyrisant .son bienfaiteur lui-même, par obéissance à une règle qui ne y doit se re'l'dc.hei"juinais...» Plutôt que de trahir j le secret confessionnel, il se fût laissé cr-u-li ciller. Après tout, il avait les intentions pures et .une -conscience Spartiate, — -l'épilogue ide son histoire en témoigne. .Mais, au dire de 0_ Hugo, son évooateur, il avait le crâne étroit et le front assez bas. GERARD HARRY. J MENUS FAITS, PROPOS WEMU$ ASSURANCES ie -, . , . ia Une danseuse russe, jolie, jolie, jolie, s est >g brisé ta cheville. Pauvre enfant! pauvre i_ jolie chose! Non seulement elle ne dansera ie plus, mais Vobscure misère va descendre sur le frêle objet pailleté qu'elle c lait... Non! i], n'allez pas si loin ! ne pleurez pas tant ; Anna Pawlomna, victime du susdit accident à l'Odcon de Saint-Louis, avait largement as-suré ses pieds; chacun de ses pieds pour cinq , cent mille francs. ' L'aut/re jour, l'illustre chanteuse Z... s'est réveillée avec un chat dans la gorge. Quel chat! messeigneurs. La bizarre idée qu'avait eue un chat de se loger en ce conduit sacré-s Et il /wt indélogeable, indéracinable, inœmo-'' vible. Jja chanteuse était condamnée à son l( chai à perpétuité. ;S Quand elle ouvrait la bouche pour émel-,e ire <les serns, il n'en sortait que des cris de j" chanoine en mal d'enfant,- ou de locomotive violée par un Turc. Tout l'auditoire pâle, !» terrorisé, d'un geste unanime, cherchait un bouchon. Pauvre chanteuse ? Allons, remettez-vous ; la gracieuse can-y-> tutrice avait assuré son perluis pour la 1" somme de W,000 livres sterling. On peut grassement noujiyir un chat, et même deux, 11 pour ce prix-là, et garder suffisamment de mou de veau pour se sustenter sei-même. Nous voilà donc tranquillisés sûr le sort de A/»* Z... Ainsi la prévoyance humaine déjoue, un lV à un, les coups du sort et les pare succèssi-lo veinent dans toutes leurs ingéniosités de dé->r tail. 'c Un violoniste a assuré sa main; un jour-i_ nalisle ses ciseaux; un député son Larousse; lS une danseuse orientale son nombril, et le u plus {ëcond des romanciers beiges son ca-l'i non... Nous narguerons le destin, et [orl du don paHiculier que nous a accordé la divine pro-vidence, nous en vivrons même si nous le l" perdons... Mais, que diable a pu assurer Mm0 Liane '■ de Pou g y (je puis la citer parce qu'elle ap-f partienit à l'histoire), ou celle de ses petites sœurs... BOB. t An jour le jour '.j LA POLITIQUE _ On se l'appelle une brochure qui fit beaucoup de .bruit, tantôt, au coiii-mencement des -débats sur lé projet J" Poullet. ,s. Elle examinait ce projet, tout spécialement au point de vue ides instituteurs laï-tl ques employés a-ux écoles «i libres », congré-ganisles, et demandait certaines mesures propres à taire arriver les subsides de l'Etat j plus directement aux susdits instituteurs.' l. Il était facile de lire entre les lignes que a l'auteur, .resté .énigmaliq-ue, de cette >bro-lC clrure craignait que'd'une .façon ou d'une au-i tre Hes énonnes subsides attribués aux écoles i. congréganistes n'allassent .point à leur per-sT sonnel, surtout .laie, dans l'a mesure voulue ,e par le projet de loi- » Et voici qu'une séance tumultueuse de la le Chambre semble nous prouver, qu'en effet, ,1- les écoles « libres » <!?!), abusent de leur ai personnel et n'accordent à celui-ci les fonds e) réguliers que d'une façon plus ou moins :s illusoire. Il semble encore que le ministre r- ne trouve pas excessif que la. congrégation is pèse sur son personnel pour le faire conseille tir 'à des arrangements de .dupes. CI Tout, cola est fort triste, mais bien dans "' la logique cléricale. 11 demeure certain que ù- les dirigeants ne se soucient pas de leur pei'-•i- sonnel, mais veulent seulement que l'argent la de tous arrive plus ou moins indirectement, plus ou moins légalement, aux caisses noire res. Déjà un organe clérical fait remarquer lie qu'il ne faut pas moins d'argent aux éeoles îr catholiques, par la toi projetée, mais que les ss fidèles doivent redoubler leurs aumônes îe malgré le budget acquis. M De l'argent à tout prix!... Mais qui serve u aux couvres ■» et non au bien-être d'un personnel, trop payé déjà de servir la bonne cause... PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 28 mars 1706. — Cliarette, chef vendéen, est fusillé à -Nantes. Ironie involontaire. Les journaux qui sont dans le secret,des cuisines mijotant aux casseroles que l'on sait, nous annoncent un prochain numéro sensationnel du « Bulletin antimaçonnique ». On y trouvera les discours de trois députés dont les [deux premiers, qui son»t MM. de Broqueiville et Woeste, ne doivent guère se réjouir du troisième voisinage qu'on leur impose... Tant pist ils l'ont voulu ! Et le tout s'achèvera par une réfutation des « calomnies maçonniques ». •Etant donnée une mésaventure non oubliée du susdit organe, ces mots « réfutation de calomnies » prennent, dans ses colonnes, une saveur d'ironie à ravir Anatole France... r. Juge et plaideur, t, Le « Patriote » s'est senti depuis quelque rr 'temps pris d'une vive sympathie pour M. Tib- îe haut, député de Termonde, éternel candidat au portefeuille des colonies, et, spécialement, à la succession non ouverte de M. Renkin. Ceci explique cela ! Le « Patriote » publie des extraits de ce qu'il appelle « l'intéressante brochure de M. Tib-ibaut ». L'extrait d'hier débute ainsi : Au lieu de se faire juge entre les mission-naires qui se plaignaient, en alléguant des faits nombreux, et les agents qui, naturellement, essayaient de se disculper, M. le ministre s'est fait plaideur. M. Tibbaut ■n'aime donc pas qu'on soit à la .di fols juge et plaideur. oi Pourtant, l'été tlernier, en fin de session, j': lorsqu'on discuta l'atrgimentation des droits a: sur le papier, .M. Tibbaut entendit couvrir sa fa voix par le tu-multe de toute la Chambre, parce di qu'il (plaidait/pour les fabricants... après avoir rc commencé par déclarer qu'il avait ides intérêts p: dans une importante fabrique ! Vérité en deçà de .l'Equateur... ce Se Desinit in piscem On nous donne assez peu de renseignements, c( dans les journaux cléricaux, sur les incidents C( universitaires de Louvain. A quoi bon, en ef- d, fet? Les évêques n'ont-ils pas rappelé que « le T€ principe d'autorité » est la base morale dont ,p7 les étudiants, doivent avant tout, s'inquiéter. je Ce doit former leur plus réconfortante nourri- c( ture morale, et peu importe dans quelles cas-seroles on la leur sert. Quelques vagues rémous se manifestent en- ^ :ore avant le cttlme définitif; mais celui-ci ne ^ se fera pas attendre, on en peut être certain. Ki Le « Patriote » raconte une réunion d'un mi'- m ier d'étudiants où « deux avocats de Bruxel- n-, les, rédacteurs d'un journal estudiantin », pro- ai voquèrent les protestations des partisans de a, l'autorité; car il en est déjà, et -beaucoup... v< Ceux-ci allèrent acclamer le «vice» !... « Quan- tum mutati » !... Et comme toujours, dans ce m mouvement de réparation, on oublia le pau- u vre homme de Blauwput, qui n'eut pas la ((, moindre acclamation, alors qu'on lui devait \v bien cela... Malgré de si bonnes dispositions (ou à cause d'elles) on annonce le renvoi de « plusieurs » étudiants : « Une quarantaine, » dit le « Peu- pie ». Dans toute autre université, la jeunesse ,i, serait' solidaire et ne permettrait pas l'ex'écu- h tionl... Mais ces belles chevaleries n'appartien- j, nent pas à ceux qui « respectent l'autorité ». pi <5=^9 Les poètes en déshabillé- S Lamartine était loin d'être dans l'intimité ^ ri l'être ét-liéré que l'on se figure : il faisait souvent usage dans la conversation des f... et des ^ b... C'était chez lui des locutions passées en j habitude et dites aussi naturellement que dame 1 parbleu ! cor bleu ! Ces locutions se trouvent jusque dans ses lettres. Dans ses mouvements d'impatienice, de vivacité (et ces mouve- 0 ments n'étaient pas rares), c'étaient des jurons plus accentués, qui désolaient sa mère. 11 Sans doute cela détonne un peu sur le carac- J? tère général de sa poésie ; mais, comme dit Pascal, tout est contraste dans le cœur humain.N'est-ce pas le chantre des « Méditations » v qui "disait un jour : « Je me f... de la gloire ;c plus que de toute autre chose ; de tous les s néants, c'est le plus néant ? » s Ah l les grands hommes diffèrent souvent *a de l'image que nous en donnent leurs biogra- ^ plies conventionnels ! Notre César Franck. j: Il faut espérer que, nous nous efforcerons de 1 plus en plus et de mieux en mieux d'affirmer ila reconnaissance nationale envers le père vé- 2 ritàb'le de la musique moderne. Si la figure ti- d tanesque de Wagner domine la production du XIX® siècle, on peut dire que l'influence de Cé- fl sar Franck dirige un avenir dont nous ne P voyons pas encore les limites. Or, nous n'a- ^ vons pas fait beaucoup jusqu'ici pour la mé- r moire de ce igranid Belge... Nous sommes dé- 3 passés de loin par Paris. Au square Sainte- Clotilde, en face de l'église (moderne, hélas !), V dont le maître fut organiste, s'élève un monu- e ment qui, pour être parfaitement laid, n'en té- f: moigne pas moins des meilleures intentions. " Aujourd'hui, on nous annonce qu'une plaque va être placée sur la maison du boulevard 1 Saint-Michel, où le maître belge Jiaibifa si long- 11 temps. Cette initiative prend une valeur nou- vetle d'être idue à Adrien Mitliouard, le poète f méconnu et formidable du « Pauvre Pêcheur », 0 qui ne dédaigne pas d'être conseiller munici- 1 pal, cumul bien moderne en son ironie bienfaisante... Allons-nous profiter de l'exemple ? Le sport. ( tLes journaux reproduisent' une sorte d'anec- c dote qui vient de se dérouler aux environs de 1 Montpellier : il s'agit d'une chasse soumise à c l'inspection d'un garde-chasse et d'un garde I particulier ; ces deux « autorités » se trouvent < en conflit et prennent un plaisir singulier à se ï dresser respectivement procès-verbal... C'est. I pour eux un sport. Pendant ce temps, fait-on i observer avec raison, les braconniers s'en donnent à cœur joie. Cela rappelle une anecdote célèbre de la rue parisienne. Deux cochers se disputent. L'un d'eux voulant atteindre le confrère cingle les clients de celui-ci qui s'exclame : « Ah ! tu abîmes mes clients ! Je vais t'arranger les tiens ! » Et de faire comme il l'a dit... Dans bien des cas, il arrive que les préposés à une quelconque fonction, fussent-ils même procureurs généraux en France, préfèrent leurs querelles à celle dont le public les chargea. Nouvelles à la hqusAsx Au restaurant. — Garçon, vous avez les mains bien sales. — Bien snles.9... Eh bien! qu'est-ce que vous . diriez de celles du cuisinier... LA a CHRONIQUE n EST EN VENTE ♦ A Avignon, à la bibliothèque de la gare. A Lille, à la bibliothèque de la garé. A Maubeuge, à la bibliothèque de la gare. A Cannes, à la bibliothèque de la gare. A Saint-Quentin, à la bibliothèque de la earc. A Menton, à la bibliothèque de la gare. A Roubaix, à la bibliothèque de la çare. A Nice, à la bibliothèque de la gare. A Revin, à la bibliothèque de la gare. LA BELGIQUE 12IV 1830 i conférence de M. Pau! Ihmai: à l'Université de Bruxelles On sait le grand attrait qu'exerce la paroi : M. Paul Ilymans. Les journaux français e it parlé, en une occasion récente. Ici mênn ii tenté de le définir, lors de la conférenci rant pour sujet l'éloquence parlementais ite par le député, de Bruxelles à la demand î Jeune Barreau. J'ai tenté d'indiquer les ci •Ctèr&s de cette éloquence si particulière, f trticulièrement à l'image de celui qui s'e Tt : toujours stricte, souple, élégante ( mine rasée de frais. On pouvait craindre que cette éloquence v t à conquérir le public de l'Université de Annales ». Non pas qu'on pût prévoir pour 1 mférencier un succès trop minime : bien a ►ntraire. .Ce, public n'est pas le grand publi îs théâtres. Ce n'est pas le public tout à fa: stréint, composé d'artistes. C'est le publi 'ôt à toutes les incompréhensions, à toute s pâmoisons, capable de toutes les ignorai s et de tous les snobismes. C'est le public de ms du monde. Or, l'instinct du conférencier le porte fre lemment à s'adapter à Ta mesure de ses aud urs. Certains parmi les plus grands n'y r< itent pas. M. Paul Hymans, très heureust ent, ne versa pas dans ce travers. Il fut lu ême. Je n'oserais pas dire qu'il amena se iditeurs à l'être aussi. Mais il les intéress ' sujet traité, leur en fit saisir approximat ment la portée : et si, à plusieurs reprise; » applaudirent le plus intempestivement d onde ; si, d'autre part, ils laissèrent échappe i ou deux mots charmants, on peut être il îlgent et mettre cela sur le compte du suj< aité : nos ancêtres en ont vu bien d'autres ! LE SUJET « Un j)cu d'histoire avec des illustration îrbales. » -Un temps qui est à la fois très prè ;, nous et t-rès loin. En 1880, Rogier et D n.erne, .appuyés l'un sur l'autre, enoblissaiei ; leur présence le Cinquantenaire de l'ind< întfance.fîuis,'l'habitude,la lassitude s'épaissr nt autour de ces gloires anciennes. Une Be que aouvelle se crée, se cherche,. C'est, pot •endre le mot de Donnay sur Musset, la « pi ode de démodage». Elle est temiinée aujourd'hui. « 1830, c'e: ï l'histoire, du passé, classé et classique, ous y puisons. Nous remontons aux orig ?s, à ce monde si réellement, si prodigieus; ient éloigné de nous. On lisait, on écrivai n s'iiabillait, on se coiffait, on vivait autr ent qu'aujourd'hui. Presque pas de jou aux, pas de reportage à fracas. Mais dans etit inonde où l'on s'occupait de la chose pi lique, il y avait du zè.le, une passion grave. L'INDEPENDANCE Et voici le premier tableau. Bruxelles, peti ille de province, exilée de la vie brillante d< mtres hollandais, coulant une existence pa ibe entre les boulevards qui l'enserrent, Bielles subitement réveillé au bruit du cano: ux sons de la « Muette de Portici » ! Ur rusque tempête, une petite guerre de rue, su ie d'une campagne meurtrière, l'apparitic 'une question belge : enfin, l'entrée d'un Et ouveau, indépendant et neutre dans la vie p tique de l'Europe. Maintenant, de l'Histoire, en trombe, i t septembre 1S30. quelques jeunes gens dé< ent d'organiser la Révolution. Us instituent liôtel-dc-ville une commission administrati ui a pour mobilier une table de bois blar our luminaire deux chandelles fichées da pux bouteilles, pour trésor de guerre dix 11 ns trente cens ! Ne riez pas : la Belgique )rtir de là. Le 28 septembre est formé le gouverneme rovisoire. Il établit des collèges ministërn utre lesquels il répartit les directions des ; lires, convoque l'Assemblée nationale ch; ée.d'élaborer une Constitution. Le 3 novembi i.OOO Belges élisent 200 représentants, qui munissent dans l'ancien Palais des Etats i éraux : c'est ce Congrès qui va tout créer, é' lir des institutions et des principes si sol'id [U'ils n'ont, depuis quatre-vingts ans, pas f hi, pas bougé, qu'ils forment encore l'arn .ire de notre édifice législatif et social ! Quelles figures se détachent de ce group lieyeux blancs, le « père Gendebien », ce ui, siégeant en 1790 aux Etats généraux, av ne première fois tenté de réaliser l'indèp< lance belge ; le baron Beyens, l'ancien pré: e l'Empire, l'ancien membre des Cinq-Cen ommes mûrs, Surlet de Chokier, de Gerlacl e Stassart, Charles' de Brouckère, celui de -éopold Ier disait : « C'est un homme sans [ue<l il n'y a rien â faire;» jeunes gens déjà nu •our la gloire, Rogier, Vandeweyer, Lebe; 'élix de Mérode, Vilain XIV, Nothomb, le p nier âgé de 31 ans, le second do 25 ! DANS L'HISTOIRE Ce sont ces jeunes gens, cultivés, lettrés, libliothécaires, archivistes, avocats, journa es, — dont les talents seraient sans doute î és « en puissance » sans cette crise qui me isa les volontés et fortifia les âmes; ce sont é [ui vont faire la Révolution; une révolut ans haine ni violence, une révolution qui aisse après elle ni sang ni remords, mais fendre de la vie féconde et bienfaisante. Encore de l'I-Iistoire, de l'Histoire bousci: •t prodigieuse. Fin décembre : le Cong Lborde la discussion publique de la Const ion. Discussion close le 6 février, — te idopté sans vote le 7, — promulgation le £n deux mois, après tant de, labeurs réali: a loi essentielle a été discutée, votée et i nulguée. « Quelle leçon, — ajoute M. Hym m milieu des rires, — pour les Parlements : dernes ! » U manque quelque chose au pacte const tionnel : un nom,—un homme au pays : un I Belge ou étranger, Mérode ou Ligne, Nemc ou Leuchtenberg. Puis, c'est le choix du du< Nemours, l'intervention de l'Angletçrre, le fus du Roi des Français. C'est l'apparition Léopold de Saxe-Cobourg, qui vient de di neï* la couronne de Grèce. — « 1a. Grèce e délivrée des Turcs et toute resplendissante core du lustre des Orientales », — et, le 21 ; let, après l'interrègne de Surlet de Chokie] Roi prête, à l'église Saint-Jacques, le serment constitutionnel : la période héroïque est close. LEURS FIGURES Je n'ai résumé que la partie la plus sèche de la causerie de M. Hymans, — et la plus résu-mable. Car, depuis cet endroit, l'orateur s'est complu à faire revivre des figures un peu ou-.8 bliées, à les situer dans leur cadre avec un soin d'archéologue, à les animer avec un art de portraitiste. Nous avons vu, quelques instants, les hommes de 1830, et nous les avons vu vivre leur vie, — s'il est permis de donner à e cette expression un sens que les héroïnes d'ib-11 sen n'aient pas trop discrédité. — Il serait vain ' de tenter ici le même effort, même en reflet. D'abord, un grand coup de lumière sur une ' figure sérieuse aux longs cheveux blancs : Sur-e let de Chokier, qui, après avoir connu toute la ; popularité, tous les honneurs, sans les avoir i jamais cherchés, n'est, plus guère rappelé au-1 jourd'.hui à notre mémoire que par un boule-1 vard et une. place publique; qui. quittant le trône provisoire où il s'était assis cinq mois " et demi durant, retourna, Cincinnatus du pays s de Liège, administrer son village de Ginge-e loin, y cultiver ses terres', y soigner ses mou-1 tons mérinos dont il vendait la laine ! c Les détails évocateurs, touchants ou plai-t- sants, abondent dans ce portrait, dans cette vie c simple, fuyant les honneurs; dans ce langage s mêlant les citations latines aux grosses plaisan- - teries flamandes; dans ce train d'existence di-s gne et modeste; dans ce bons sens, cette probité, cette grandeur civique et patriarcale. - Puis, en demi-teinte, Nothomb et Vande-vvever, nos deux grands diplomates (ensemble, ■- soixante ans !), représentant la Belgique, ce-lui-ci en Angleterre, celui-là en Allemagne; No . thomb répondant à Surlet de Chokier qui lui s disait : « Vous êtes bien jeune pour être di-1 plomate. — On voit tant de choses de nos . jours. Vous êtes, monsieur le baron, régent de Belgique! »; Vandeweyer auteur de ce petu L1 traité de morale et de politique, dont le titre r seul est un délicieux programme : « Il faut sa- voir dire non. » t D'autres, d'autres toujours défilent : Félix de Mérode notamment, ce noble, rude et bon enfant. qui fut nommé au Congrès par trois arrondissements à la fois; qui refusa la régence _ et fit supprimer, lui, comte, l'emploi des titres s ù la Chambre. — Seul, notre Sénat a conservé g ce lustre ! LEUR ŒUVRE Quelques mots d'une des dernières discus-5. sions de la Constituante : elle portait sur les 1- formes du pouvoir. République ou monar-r chie? i, ,Si cette dernière fut adoptée, ce fut pour des raisons essentiellement pratiques, d'opportu-jt .nisme pqlitique, — mêmë~par des partisans „ théoriques de "la République. Seules, s'obstinè-rênt quelques irréductibles, dont M. Hymans signale « l'emphase rappelant les plus beau.N t temps de la Convention » et « cette obstina-(ion sereine et bornée que donne la pratique [•_ de Hdéologie ». e II nous cite à cet égard quelques extraits sa-2_ voureux de harangues « radicales ». L'une ex prime la crainte que les courtisans du pouvoii monarchique vivent « dans l'odeur des anti chambres ». Une autre certifie que « la Répu e blique est le triomphe des capacités et de la ,s ivertu ». (A ce moment, les auditeurs, donl i_ quelques-uns, malgré tout, lisent les journaux ont souri — bruyamment.) i, * * * ie Cette œuvre d'« hommes nouveaux », de jeu j. nés gens ardents et sagaces; cette œuvre qu n fut à la base de nos destinées présentes, M ^ Paul Hymans venait de la résumer avec une 0_ précision, une documentation, volontairemen itenue dans l'ombre, une « actualité » remar ,e quable. 11 nous avait montré en quoi elle nou: .j. intéressait. .Et de longs applaudissements, pro y longés bien après qu'il eut quitté l'estrade tre coupèrent ses dernières paroles, — qui résu c> ment, d'ailleurs, sa « manière » parlementais is et professorale : o- « J'ai tenté de faire vivre devant vous ce: ,-a origines illustres. Nous venons d'une grandi époque, grande par les événements qui l'illus nt trèrent, grande par les problèmes qui s'y agi ls tèrent, grande par les hornîhes qui surent af ur. fron.ter les uns, résoudre les autres. Pouvoi: ir- regarder un noble passé, c'est être encourage •e, à vivre, et à bien vivre. » se C. G. Mm iwsoie e , L'Association libérale a tenu hier son assem uj tolée générale .statutaire. M. Jean Gevers prés: idait. Il a prononcé un discours vibrant de pa ,n_ trio tique colère. Sa péroraison a été émoi •e{ vante. Jugez-en : « Peuple chrétien, debout ts. 'Piétinez le serpent infernal. Le .talon sur cett ie' lâche engeance, écrasez-la ! » ,nJ Voilà, dit M. Gevers, le cri de guerre de cléricaux. irs :M. Gevers termine en exprimant le plus fe: m, me espoir dans l'avenir du libéralisme. i*e- Ont été réélus membres du comité central •MM. Paul Baelde, Albert Van Nieuwenhuy» Jean Gevers, Gérard Oedenkhoven, Robert O terriéth. . * ^ Il y a, en ce moment, de l'agitation dans camp des instituteurs. Il faut nommer un d recteur de l'enseignement de la gymnas-tiqu iLe corps professoral demande que ce dire on teur .soit pris dans son sein. L'honorable écli V]e vin de l'instruction publique désire nomme en dehors du personnel, M. Delawe, profe seur libre. Et des palabres se tiennent... * lue * * rès U se pourrait qu'à très bref délai il y eut d< 1l(_ modifications dans le collège. On en parle dai xte tous les milieux. îî « . * Ainsi que je vous l'ai écrit, la Reine ass: m)'. tera à l'une des représentations -de « Par: ans fal », avec M. Van Dyck. Seulement, la da -no- "de cette représentation n'est paô encore ch< sie, et la souveraine viendra dans le plus «tri [tu- incognito. tni * * * urs On avait dressé procès-verbal à un autoir • fi(. biliste qui, roulant à l'allure réglementai: re- avait éclaboussé un agent de police ! ! ! de Sur la spirituelle et très juridiquement e îcIî- cumentée plaiidoine de M° Fernand Bosmai itln le fils de feu M. l'avocat Bosmans, l'éminc en- échevin de la ville d'Anvers, le tribunal d'i ui!- pel a acquitté l'automobiliste. \ le MARC GREGOIRE Triple assassinat à toi Un ingénieur serbe égorge trois personnes Un triple assassinat a jeté ce soir la consternation dans le quartier populeux de l'Heir-nisse. Rue du Saumon, 25, dans une maison d'apparence bourgeoise, habite M. Gustave .Bontinckx, âgé de 45 ans, dessinateur, attaché au service de la traction des chemins de fer, marié à une dame Marie De.cock, âgée de -ii ans, et mère d'un enfant de 20 mois. M"1 Bontinck a deux sœurs, dont l'une a) épousé le sieur Dimitri Nitikitch, âgé de 33 ans, d'origine serbe, ingénieur civil et électricien, domicilié à Saint-Gilles, faubourg de Bruxelles. Tous-les vendredis, Mme Bontinck mère, âgée de 74 ans, vient chez sa belle-fille permettre à celle-ci de faire le marché et l'assister en même temps dans ses occupations ménagères. LE DRAME Vendredi soir, vers 6 heures, Dimitri Nitikitch vint sonner à la porte de l'habitation de son beau-frère Bontinck. La femme de celui-ci, tenant son bébé sur le bras, vint ouvrir. Une courte altercation eut lieu entre eux» Dimitri Nitikitch lui réclama une somme de 5,000 francs, qu'il lui avait prêtée il y a plusieurs mois. Mm.e Bontinck, ne pouvant donner, suite a. sa demande, Dimitri Nitikitch sortit un rasoir de sa poche, se rua sur la ma-lheureusa et lui trancha la gorge. Il fit subir le même sort à. l'enfant. Au bruit causé par la chute des corps, ûa g.rand'mère, qui vaquait à ses occupations .dans la cuisine-cave, gravit les escaliers. A peine avait-elle fait un pas dans "le corridor que l'assassin se précipita sur elle. Assoiffé de sang, il lui coupa également la gorge. Le cadavre alla rouler au bas de l'escalier.ON POURSUIT L'ASSASSIN L'assassin, ses forfaits accomplis, prit la fuite dans la direction de la commune de Mont-'St-Amand. Un colporteur l'ayant vu sortir de la maison du crime, lui donna la chasse. Le bandit, tout en continuant sa course folle, jeta l'arme du crime et un mouchoir tout ensanglanté dans le Rietgracht. Puis, à la faveur de l'obscurité, il parvint à disparaître. Dans l'entre-temps,. des voisins, ayant entendu des bruits insolites dans la maison, vinr rent sonner à la porte. Personne n'ouvrant, une femme prêta une clef et on pénétra ainsi dans la demeure où l'on se trouva en présence d'un spectacle terrifiant. On prévint la police. De son côté, le colporteur avait ren'ô'ntré un agent en bourgeois qui, au moment du passage d'une voiture des tramways, près du pont Lousbergs, et allant vers la gare du Sud, reconnut le malfaiteur sur la plate-forme. Les deux hommes coururent â.toutes jambes et parvinrent à ra&trapper l'assassin élans la gare de Gand-Sud, où il avait déjà pris son coupon pour Bruxelles. L'ARRESTATION L'agent Van der Steichel s'avança vers Dimitri, juste au moment où celui-ci se préparait à entrer dans un compartiment de 2e classe. Le policier, qui n'avait pas été reconnu par l'assassin, grâce à ses vêtements civils, sortit un revolver de sa poche et le braqua sur l'individu en lui criant de lever les mains. : Dimitri s'exécuta. L'agent l'empoigna. A ses ' appels, deux gendarmes accoururent, A ce mo- ■ ment, Dimitri mit dans la poche droite de sa 1 pelisse sa main, qu'on saisit à temps pour . • l'empêcher de se servir d'un browning de gros • calibre, chargé de sept balles, qu'il tenait ca- ■ clié. ! ^Conduit aussitôt au bureau de la 7° division, il fut soumis à un interrogatoire, en présence ; ,du parquet, prévenu d'urgence. Il a prétendu, ; au cours de cet interrogatoire que, dans ces ■ fderniers temps, il avait fait une perte de qua^ ■ rante mille francs, que, devant le refus de sa - victime de lui restituer un prêt de 5,000 francs, il n'avait pas hésité à commettre ses abomi-i natales crimes. 11 s'était rendu à Gand, armé d'un browning et d'un rasoir, dans l'intention bien arrêtée de tirer vengeance du refus qui pourrait lui être opposé. A dix heures du soir, l'assassin a "été écroué à la prison de la Nouvelle-Promenade. Le docteur Gillis, qui avait été appelé pour secourir les victimes, n'a pu que constater la mort de Mmc Bontinck mère et du bébé. Tous 'deux avaient l'artère carotide complètement tranchée et étaient exsangues. Quant à Mme Gustave Bontinck, elle avait .le larynx coupé. I Après les premiers soins, elle a été transportée e d'urgence à l'hôpital. Son état est désespéré, et elle ne passera pas la nuit. s Quand M. Bontinck rentra chez lui à 6 heures et demie, revenant de ses occupations à la gare de Gand-Sud, il apprit l'affreux malheur qui le frappait. Le pauvre homme faillit . en perdre la raison. Le corridor de sa maison , ruisselait de sang. Le sang avait coulé jusque dans la rue, où une foule énorme stationne, retenue par la police. AU PALAIS DE JUSTICE QUERELLE TRAGIQUE iLe 19 septembre dernier, le jockey Thomas 5! Coulthurst; dit Donny, rencontrant dans la forêt de Soignes, à proximité du champ de courses de Boitsfort, l'un de ses collègues, Anglais ;s comme lui, Richard Entroilst, eut, au sujet du ls cheval que céluiici montait, et dont il revendiquait la propriété, une violente discussion. A u,n moment donné, Coulthurst tira un brow-s„ ning de sa poche et fit feu sur Entroilst. qui ; j. tomba sur le sol grièvement blessé ; le meur-te trier, son forfait accompli, prit la fuite avec >i- le cheval dé sa victime. et Arrêté peu de temps après, et bientôt remis provisoirement en liberté, Coulthurst, poursuivi uniquement pour coups et blessures vo-o- 1 ont ai res ayant occasionné une incapacité de ■e, travail, et port (d'anrne prohibée, était cité pour comparaître, hier, devant la 8e chambre cor-lo- rectionnelle, invitation à laquelle il négligea is, de se rendre, préférant sans doute rester dans nt son pays que de venir s'expliquer devant la tp- justice belge, qui l'a condamné, par défaut, en ordonnant son arrestation immédiate, à un ail et quinze jours de prison.

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