La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 29 Maart. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/h707w6bj24/
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I)imav<;he M1> mars 1914. — Edition A CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR TOUTE LA' BELGIQUE 4LT<s année, — Rît> SB LA CHRONIQUE "BUREAUX 5Aet 7, Galcrio du Roi-(Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration ; N* Rédaction N1 140H a ABONNEMENTS : FONDATEUR : RÉDACTEUR EN CHEF: ANNONCES . 4* page : 30 cent. la petite ligne. - Réclames (après les spectacles), \ fr, la ligne. ~ Faits-dirers (corps), 3 fr„ Bruvp-li.ks : 12 francs par an; — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. nui**** la ligne et faits-divers (fm), 2 ir. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d insertion. La. Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. VÎCtOP (1C 1(1 HESBAYE JCcffl (1 ARDjïNNE La publicité commerciale est exclusivement renie à !' Agence-Réclame Godls, 2. place de la Bourse, a Bruxelles. Teleph. A. 3599 Te®s pays do l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçue* »»«x bureaux du journal, 5 et 7. Galerie du Roi^ —KWir- «. ■USEHni3n£B3iaHYinnX*«BMZaHin>MKUBB»HaB I La plue k demaii par M. Paul Bymans —membre de la Chambre des représentants ■™5.— _____ —.H La Belgique a connu à m ai ni es reprisas des moments •difficilea. Edile les a heureuse-—ment traversés. Elle n'a jamais eu- que d'as-sez médiocres sacrifices à isMmposer. Elle s'est contentée longtemps d'une petite ar-73— mée, spécutont sur la -fortune, ia vertu des traités el IVdmilié .des voisins. Elle s'est trou-—we' un [jour nantie d'une colonie ' immense, qui ne lui a coulé (jusqu'ici que peu île chose. . EHe est encore, malgré 'la création récente de nouveaux impôts, le pays 2e moins taxé 88.-! de Û'Etnx>peJ Grâce à ice concours de chances diverses, eî'le s'est merveilleusement déve-88^ lop-p-ée, très confiante en elle-même, et par- îfa item eut insouciante rie l'avenir. sl'Z L'avenir, cependant, il serait sage d'y son- ~ — ger. Car -il est gros de lourdes difficultés, et 36*1] de difficultés parlicullièrement .désagréables t\ un 'peuple .de ce» tempérament. Elles se jjjj résument, en (définitive, dans une énorme question d'argent. Cette question id'argent, on a 'réussi, par tô.oO une .politique d'expédients, par une politique de savant éleetora'lisme, à la dissimuler et ii .r-ajourner. On l'a vu poindre depuis deux 3^ ou trois ans. EHe /commence h se profiler ..C raelteanent. •Défense nationale, Congo,', chemins de fer II! belges et -coloniaux, dettes à payer, dettes à contracter,, enfin, loi/s sociales qui grève-l'JZ ront à la -fois l'Etat, les salaires'et l'indus-trie ; voilà le programme des charges de demain. ♦ * * J JJ Sans doute, il y aurait maladresse et mes- quinerie à désespérer de notre entreprise "*3 africaine. Sans doute aussi, le bugdet de Ha colonie ne se confond pas avec celui de la [•— inétropole. Mais ce qu'on appelle rautono-ij «mie financière du Congo n'est qu'une fiction, 'jjjj Ce seront les deniers ibélges, et c'est le crédit ;1 i»eilge qui feront vivre le Congo pendant la - période, assurément longue encore, où iï ne ~ pourra se suffire à lui-même. «Et, d'autre part, tout le monde a conscience ,'3 de la nécessité de lui donner des hommes et •i-| des outils qui coûteront cher. [-2 \ 'La décentralisation est à la fois une ques-f tion d'hommes et d'argent. Et le programme d'outillage économique se traduit par une *;Zj ' colossale évoilution de dépenses, un iiniMiaixl, •—y peut-être'. Et il faut agir, car, de nos ijours, .une ' I ^Europe attentive .veille jalousement Ci Sa «triete application de "la loi du produclivisme. .'I -Et l'incapacité d'administrer et de -produire peut avoir pour conséquence la proclamation ;I de l'incapacité de posséder. * ** Z La question de la défense nationale n'est 7 pas résolue par la loi qui a Institué le service ! général. Le corps des officiers n'a jamais été - plus mécontent, plus inquiet, iplus découragé. ™ Ce n'est point Jù une affirmation de eircons- - tance, dictée par l'esprit d'opposition. Non seulement 'j'ai entendu de tous côtés dans les milieux où Pon s'intéresse aux choses militaires, courir ces bruits, mais j'ai moi-même I reçu de la bouche d'officiers, très éloignés de la politique, des aveux impressionnants de cet état moral. i On dénonce dans l'administration de la ' guerre une 'véritiaiMe anmïjhie. Jït- 1"interpellation ide M. Deivèze, qui n'a pas, au mu-J ment niême, produit sur la Chambre autant d'impression- qu'il aurait fallu, — parce que ; I te Chambre est distraite, fatigué© et n'est . 8 plus bonne à rien entendre — l'interpellation ^ f lie M. Devèzc a révélé sur l'état de notre . ! adiillerie, de nos forteresses, de notre arme-| ; ment, des faits précis, d'une évidente gravité. La discussion de la Question se pour-suivra mardi, et je ne sais ce que dira M. de Broqueville, mais s'il n'apporte lias des démonstrations suffisantes, il restera que la défense du pays offre, malgré tant d'avertissements, tes pîus inquiétantes lacunes. (Et, enfin, la place d'Anvers est loin ■d'être achevée, -urinée, et voici huit ans que les plans ont été arrêtés et les dépenses votées ! * * * Le déficit des ohemins de fer sa creuse. On proclame que le matériel est insuffisant. H y a d'énormes travaux à accomplir, des lignes à dédoubler, une ligne nouvelle à créer vers l'Allemagne, des lignes inachevées à terminer, et l'immense opération de la jonction, à peine amorcée, îi exécuter. Des loi's sociales vont imposer à 'la Belgique dos sacrifices nécessaires, .mais considérables. Los pensions de vieillesse et d'invalidité pèseront d'un poids sensible sur le budget, sur les frais d'exploitation, sur le prix de revient, sur toute la vie économique de la nation. 'Enfin, il y a le passé à liquider. Dans l'ensemble, la Belgique verra, d'ici à peu de temps, se dresser devant elle un formidable problème financier. Et l'on se demande comment l'envisagera ce pays, à, qui on n'a rien dit, l ien fait prévoir, il qui on a tout caché, t'i qui on a menti, pour l'endormir et le tenir ainsi à merci- PAUL HYMANS. LES AVALANCHES DANS LES ALPES — De Ghamonix, le 28. — On annonce qu'une nouvelle avalanche descendue dans la journée d'hier aurait complètement anéanti un hôtel au col des Montets et plusieurs habitations situées près du village de Trelecliamp, à rentrée des Montets qui relie la vallée de Chamonix à celle de Vallorcènes. Une autre avalanche, dénommée la Verte, qui est particulièrement redoutée,parce qu'elle part de l'Aiguille Verte, dont la hauteur dé-(passe 4,000 mètres, est aussi descendue TTier, dans la direction du glacier d'Argentières et du village de Chozaleto, brisant sur son pas sage une quantité considérable de sapins, en-I doirimageant une maison au village de Laro [ sière. Le bruit était si fort,disent les habitants, qu'il semblait que la montagne entière descendait. Le déplacement de l'air était d'une telle violence qu'à Argentières, situé â plus de -1,500 mètres, on ne pouvait se tenir debout dans les rues. L'avalanche de la Frasse a détruit une granide quantité de forèts.Elle s'est arrêtée contre les murs des habitations du village. La ligne du chemin de fer du Montenvers est également endommagée. Trois chalets qui se trouvaient sur la route muletière du Montenvers, au lieu dit Les Plansaiids, ont été emportés. On estime JrrS.OOO francs les dégâts produits par cette avalanche. Il est à craindre que d'au-.tres avalanches ne se détachent encore, car il y a plus de 2 m. 50 de neige fraîche sur les hauteurs. Fort heureusement, on ne signale jusqu'à présent aucun accident de personnes. Le beau temps est enfin revenu. — >-mmç raiiS FAITS, PROPOS HENOS CHOSES D'ALSACE Il se prépare là-bas, en Alsace-Lorraine, dans la jolie ville de Colmar, un de ces pro-que les civilisés suivent avec un inlérôl ironique et souvent désabusé; il s'y juge moins un homme qu'un système, une civilisation, une justice. Les spectateurs ont le regard ainsi fait, qu'ils voient volontiers dans les juges des gens à juger. Le dessinateur Ilansi est accusé d'avoir, dans une brasserie, mal parlé, à voix un peu haute, des ojliciers allemands. On l'accusait d'abord de gestes symboliques el peu courtois, quoique purificateurs : ce griej n'a pas été retenu. Restent les propos... Ils peuvent valoir à Ilansi de passer le printemps à l'ombre. Je ne sais si ce journal sera lu piur quelqu'un des maîtres ou des juges de l'Alsace; j'éprouve, cependant, le besoin de dire que je crois Ilansi incapable d'injurier « en bloc », c'est-à-dire sans prendre une responsabilité directe, les officiers allemands ; au contraire, s'il a quelque chose à dire à quelqu'un, il le lui dira en [ace, parlant à sa personne el non en l'air, dans un ca\é. Nous avons vécu quelques jours avec Ilansi, à Colmar; nous l'avons vu chçz lui, en promenade el dans cette brasserie où se serait 5passée la scène incriminée; nous l'avons revu: à Paris; ce qui nous a frappés (à part, évidenvmctU, son talent et son esprit alsacien), c'est le tact, là mesure, la décence avec laquelle il parlait des Allemands, des soldais allemands. Il n'avait pas, vertes, à se gêner avec nous. Je dois dire, pourtant, que tant de dignité nous fit plaisir. Une scène nous édifia plus complètement, et nous crûmes y voir l'indice d'une même tenue, d'une même courloisie chez les officiers. C'était à une fête donnée dans le jardin public de Colmar, le soir, sous les arbres illuminés. Nous étions attablés avec Ilansi, des officiers étaient à une table voisine, ils ■parlaient à un quidam en bourgeois qui vint à nous, parla à Ilansi. Ilansi nous expliqua : — Ils veulent me connaître. Il alla vers eux, je ne dirai pus avec enthousiasme, nous suivions la scène sans entendre : poignées de mains, conversation visiblement courtoise, puis on se quitta après des saluls courtois. Ilansi nous revint. Il ne nous dit -pas ce qui s'était dit; nous ne l'interrogeâmes pas. Peu après, les officiers se levaient el quittaient la fête, lis y avaient trouvé peu de Colmariens à qui parier. Petits scèhe, qui fixait pour nous, pholo-r/raphiquemenl, un aspect de la question d'Alsace. Celle-là, el d'autres du même genre, aideront, sans doute, ù former la conviction de ceux qui auront ù juger un homme qui est un grand artiste et un grand cœur. L. S. ——v-o <$><«»-< Au jour le jour U POLITIQUE \ous avions hier, ici même, la satis-faction do voir la Presse, d'Anivers, l^\j réduite -aux plue curieuses manœu-vres pour expliquer comment la charité èvangélique consiste ù maltraiter son adversaire dans sa personne, sa .réputation, •ses moyens d'existence. Toujours, l'hérétique que l'on brille dans son propre intérêt. Comme tes émigrés d'il y a cent ans, les cléricaux n'ont rien oublié ni rien appris. ■Dams le même article, nous disions que nous aurions bientôt un nouvel accès de fanatisme aigu ù relever dans le journal icougréganiste : nous l'avons aujourd'hui même... C'est ne pas attendre beaucoup, on l'avouera. Et nous n'attendons pas pour rien ! Il s'agit d'apprendre aux gens que « la chariié chrétienne doit se montrer méfiante (?!) si die ne veut pas être exploitée par ceux-là .même qui visent à la ruine des principes sacrés ■». Pourtant, on ne peut faire de cette abstention haineuse une loi générale. Mais il faut le moins possible « abandonner le pied dans le camp adverse ». ■Nous 11e chercherons pas qui est ce pied... Comme le rédacteur ne .s'abandonne pas, ce ne peut être de lui qu'il s'agit ici... ilï.n terminant, la .Presse souhaite que sa polémique ait. servi « ù l'édification des catholiques ». lESle édifiera aussi les autos, elle en peut être certaine. Tout 'le monde verra que les cftrîc iux se séparent de tous, même sur 5e terrain sacré du bien, et ne voient que des ennemis à détruire dans ceux qui ne sont pas des leurs. On nfe saurait voir campagne plus démoralisante. PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 29 mars 1889. — Achèvement de la Toui Eiffel (300 mètres),commencée le 2S janvier 1887 Un dernier mot au « XX0 Siècle ». Les accès de banquisme suraigu dont souffr* le « XXe Siècle » se multiplient chaque jour, il est à croire par moments que le brillant or gane clérical en perd jusqu'au pouvoir de ce savoir-lire dont Villiers prétendait qu'il n'étaii l'apanage que de trois personnes par génération, s'agit-il d'étiquettes de pots à moutarde, Le « XX0 Siècle » essaie de nous mettre en contradiction aveG 1' «"Etoile » : peine perdue : Voici quelque quatre mois que nous avons donné notre opinion sur M. Caillaux, opinion dont ne rougirait pas M. Louis Maurice, le spirituel correspondant de 1' « Etoile ». 1.1 est difficile, môme au « XXe Siècle », de soutenir que nous avons jamais été indulgents à M, Caillaux. Quant au drame du « Figaro », nous avons eu trois opinions, en effet : M1»® Caillaux a commis un crime ; M. Calmette, une erreur de tact ; quant à M. Caillaux, sa politique financière était d'une démagogie néfaste. Cela esl moins simpliste peut-être, mais plus équitable, que de faire porter à une seule peisonne une série de fautes collectives. Ceci dit une dernière et définitive fois, nous dédaignons de nous occuper davantage des crises de neurasthénie du « XX® Siècle », lequel pourrait être soupçonné d'un manque absolu de documentation, si sa... méthode douteuse d'interprétation n'était actuellement passée à (l'état de dogme dans les milieux de presse soucieux de vérité et d'impartialité. <5=^9 Pour leurs câbles et fils électriques. Administrations publiques, sociétés de traction et d'-éictairage, usines, charbonnages s'adressent â J.-C. HIR0UX & Ci0, 7, square de l'Aviation. La meilleure qualité au plus bas prix Le torse modèle On vient de lancer à Paris le torse modèle, i] s'agit d'un buste de femme parfait, classique, sur lequel les grands couturiers devront se ré gler pour les toilettes de l'avenir. Cette invention ne nous dit pas grand chose qui vaille. Car le goût change et les femme* ont toujours eu le don de s'y assimiler de la façon la plus singulière et la plus inattendue, Au XVI° siècle, la femme, idéale était grande et forte, des déesses à la Rubens ! Le type, --dit rubénien, — se retrouve jusque dans le; toiles des maîtres italiens. Les Précieuses étaient minces, la taille en corbeille. Sou:-Louis XV, on n'était pas ennemi d'un certain embompoint et d'un peu de laideur piquante Les Merveilleuses du Directoire étaient élancées; élancées à ne plus en finir î Résultat eu rieux à une époque où l'on venait de raccourcir tant de gens. Nos albums de famille contiennent encordes daguerréotypes et des photographies des femmes aimées par nos pères. Il y a aussi les portraits des célébrités du Second Empire, C'étaient d'assez singulières personnes, au dos rond, grasses, menues, avec la taille en boGine Après, elles se sont toutes changées en sphinx, en femmes esthétiques, avec des bandeaux rou ses ou jaunes et. un corsage en zig-zag ! Le femme a quelque chose du caméléon : elle prend la forme de l'objet sur laquelle efie se pose. Une fois le nouveau torse lancé, vous verre; qu'elles s'y adapteront toutes, le plus naturel lement du monde. En attendant, on ne ferait pas mal d'inventé] un torse modèle pour nous, les pauvres mâles Un torse blindé, ça va de soi... Un cruel souvenir. Le Sénat belge n'a pas la majesté du Séna' romain. Le local est maussade, meublé avec ur mauvais goût parfait. C'est un peu comme une salle d'attente de première classe d'une gart construite par un architecte prétentieux. Il > a surtout le plafond qui est une lourde horreui bariolée d'écussons et dorée dans tous les coins. Autour de l'hémicycle, des portraits historiques montent la. garde. Un Clovis d'image d'Epinal, un Pépin-le-Bref et ainsi de suite jus que Marie-Thérèse. Un Charles-Quint noir at tire le regard; il est un peu mieux campé que les autres, encore qu'il ressemble à on ne sai quelle copie. Vendredi, tous ces personnages, ducs (te Bourgogne et de la maison d'Autriche, sem blaient attentifs. M. Carton de Wiart, l'apteui de la « Cité ardente », parlait. Rien de très irn portant. Il s'agissait de la situation juridique de la princesse Charlotte. Mais ce qui sonnai étrangement, dans cette paisible assemblée c'était ce titre prononcé plusieurs fois : Se Majesté l'impératrice du Mexique. Quelle évocation dans ces simples mots ! Or revoyait le portrait de la princesse enfant brune, intelligente et vive. Puis, le Second Em pire, les crinolines, les beaux équipages, les fêtes des Tuileries. Le départ pour le Mexique L'expédition française avec Bazaine. L'expédi tion belge. Le drame de Queratero ! Une au tre photographie, qui est dans les archives d: notre petit musée militaire et sur laquelle or voit Maximilien, les yeux vides,- la bouche ou verte, chaussé de grandes bottes, couché dan: son cercueil... Si les portraits du Sénat ont des oreille: (puisqu'ils sont accrochés au mur!), ils on: dû se dire : « Le sang, la guerre civile, les cri mes politiques, c'est de tous les temps! » Les mystères de récriture. Notre .distingué collaborateur Gérard Haïr; nous envoie une série d'errata patiemment ro levées par lui dans son dernier article sur h « Secret professionnel ». En décharge à no typos, il note que son « hiéroglyphique écri ture » mérite d'être qualifiée « désespoir de typos » en imitation d'une fieur exquise bap tis'ée « désespoir des peintres ». C'est un tra vers de grand homme. Notre atelier n'a pas ou blié un article de Camille Lemonnier, dont deu; lignes sur trente, â peu près, purent être d; chiffrées. De là, les errata que, du reste, nos lecteur auront rétablis d'eux-mêmes. iSo'js-eltas à la Kiain Entre amis. — Eh! qu'est-ce que tu as, Marius, tu es ton pâle? — Je viens de m'effrayer moi-meme en m racontant une histoire de revenant! AU CONSEIL COfYliVIUNjlL I>E La Bourse a fait les frais de la séance spéciale tenue, hier après-midi, par le conseil communal de Bruxelles, sous la présidence du plus sympathique des bourgmestres. •Avant d'aborder cette question, M. l'échevin des travaux publics (fait part au conseil de quelques précisions qu'il a obtenues de la part du gouvernement au sujet des grands travaux de Bruxelles. M. Lemonnier. — Pour le Mont-des-Arts, les travaux ne seront pas entamés avant longtemps. En ce qui concerne la jonction Nord-Midi, les travaux coûteront 25 millions de plus que les prévisions. M. Dassonville. — Mon médecin vient de me garantir que je vivrai jusqu'à cent ans. Malgré cela, je crois que je ne verrai pas l'inauguration de la gare centrale l (Hilarité générale.) LE REGLEMENT DE LA BOURSE On sait que le conseil a discuté, au cours de la dernière séance, les neuf premiers articles du nouveau règlement sur la Bourse des fonds publics. Un échange de vues s'engage à ce sujet entre MM. Hallet et Poelaert. M. Poelaert fait remarquer, à propos de l'article 7, que, si on n'impose le cautionnement qu'aux nouveaux agents de change, on va créer deux classes. Les anciens, qui en sont exemptés, seront les plus favorisés. Il y a là une injustice. J'appuie donc la pétition des délégués qui protestent contre cette résolution. M. Max. — Cette pétition est tardive. Quelque fondée que puisse être votre thèse, nous ne pouvons revenir sur la décision du conseil. Le conseil passe ensuite à l'article 10, qui détermine les cas où le droit d'admission au parquet et aux salles de liquidation pourra être retiréeJdèfinitivemelnt ou momentanément, aux agents de change. M. Hallet. — M. Levêque propose de renforcer le texte qui nous est proposé et de transformer en obligation la faculté d'exclure qu'il contient. Cela parait dangereux. Chaque cas particulier mérite, en effet, d'être examiné par la commission. M. Levêque. — Mon amendement peut paraître sévère. Mais il faut que la commission soit débarrassée dés sollicitations des délinquants à punir. M. Paul Hymans critique, lui aussi, la largeur des dispositions de l'article 10. Cet article a trop de souplesse, puisqu'il « permet » à la commission de suspendre, dans le cas de manœuvres malhonnêtes, de forfaiture, de condamnations, etc. Il faudrait rendre la peine obligatoire et la proportionner au délit. M. Paul De Mot n'est pas de cet avis. Il faut laisser aux juges le droit d'apprécier... M. Paul Hymans. — Mais si le fait est jugé? M. Paul De Mot. — Elle peut suspendre ou retirer... M. Paul Hymans — C'est, ce que je critique : elle. « peut », elle ne « doit » pas. M. Paul De Mot. — On n'a jamais interprété cet artice de cette façon : on l'a toujours entendu élans le sens que la rommission a le choix entre les deux peines. Mais elle doit l'appliquer...Après quelques observations encore, l'amendement de M. Levêque est ade>pté, et l'on adopte l'article 10 dans la forme ci-dessous : 1.'admission au parquet et aux salles de liquidation et, par suite, le elroit de coter, «seront» suspendus pour un ternie d'un jour à un mois, ou définitivement retirés par la commission : A toute personne convaincue d'avoir sciern-, ment fait annoter un cours faux ou le cours d'une opération fictive ou d'avoir forfait à l'honneur. Elle « pourra » appliquer les mêmes peines à toute personne qui aurait manqué à ses engagements, ou qui aurait encouru une pein-e criminelle ou correctionnelle, ou dont la conduite serait une cause de trouble ou de désor-elre.Toutes décisions sur ces divers points doivent être motivées. LA MONTAGNE DU PARC On adopte rapidement les articles il et suivants.Ce débat est interrompu pour .permettre de revenir sur la question des avant-corps de la • Montagne du Parc. M. Hallet. — Le conseil a une première fois voté la disparition de ces avant-corps. Une seconde l'ois, elle en vote le maintien. Mais • nous sommes devant un fait nouveau. La So- • ciété Générale nous écrit que la conservation , des avant-corps sera un obstacle au plan de reconstruction générale ele ses locaux. Cela serait désastreux pour ce quartier. M. Max. — J'insiste pour que le conseil maintienne sa dernière décision. Il va de soi que • la Société Générale désire nous vendre très • cher remplacement de ces annexes. Mais si . vous changez une fois encore, vous allez re-, tarder l'exécution des travaux de transforma-! tion en cours. M. Hallet — Et dans vingt ans, nous devrons exproprier à un prix considérable ! 1 M. Max. — J'ai reçu de la Société centrale d'architecture et de la Société d'archéologie, ele , Belgique des requêtes en faveur du maintien des avant-corps. M. Huisman-Van den Neste. — Nous avons voté oui, nous avons voté non. Qui nous dit que le vote qu'en nous demande sera définitif i M. Hallet. — Mais la loi ! M. Max. — En effet, ceci est l'arrêt définitif ' On passe au vote, et Tes fameux avant-corps ! sont maintenus ipar 19 voix contre 18. Le bon goût et le respect du passé triomphent !... ON REPREND . ..'la discussion des articles du règlement. Nous voici là l'article 19. Cet article règle les . attributions de la commission d'appel institué^ pour examiner et juger les recours, intro duits par les personnes fra.ppées à raison des fautes spécifiées aux articles 7 et 10. ' M. Huisman-Van den Neste critique la coin - pétence attribuée à cette commission pour sta 1 tuer souverainement sur les décisions que le 5 collège déférerait à sa censure. . Après une dissertation technique de M. Hal lot et une réplique, également technique, <i> M. Huisman-Van den Neste, l'article i9 es - adopté avec une légère modification. En voie - le texte : ^ La commission d'appel examinera et se pre noncera souverainement sur les recours intre duits : 1° Par les personnes dont la demande de frt quentation du parquet et des salles de liqu dation a été repoussée ; 2° Par les personnes frappées d'une pein d'exclusion soit temporaire, soit définitive ; 3° Par les intéressés ou un groupe de di L agents de change au moins contre les décision relatives à l'admission ou au refus d'admissio 3 ou à la radiation de1 valeurs, à la cote. Elle est également compétente pour statue souverainement sur toutes décisions prises par la Commission de la Bourse, que le collège des bourgmestre et echevins croirait-devoir déférer à :;a censure, L'article 22, relatif à l'admission des valeurs à la. cote, est adopté, après une brève discussion. Le voici : La demande d'introduction d'une valeur a la cote est adressée par écrit à la Commission de lu Bourse. Elle est accompagnés d'un spécimen des tiues, de. l'indication du taux d'émission et, pour les sociétés, des statuts et élu bilan approuvé d'un exercice complet de douze mois au moins. 11 devra, en outre, être justifié de l'accomplissement des formalités prescrites par les articles 36, 40, 82, 85 et 106 de la loi sur les sociétés commerciales. Les prescriptions ci-dessus s'appliquent aux valeurs étrangères connue aux valeurs belges. Les titres sans valeur nominale ne pourront, en aucun cas, être inscrits à la cote avant que la société n'ait justifié de l'approbation du bilan d'un exercice complet, faisant suite à celui dont question ci-dessus. Quant aux valeurs étrangères, elles ne peuvent être admises à la cote que si elles le sont, dans leur pays d'origine et s'il est justifié de la régularité des actes qui les concernent. En outre, il leur sera fait application des dispositions édictées par l'article 174 de la loi sur les sociétés commerciales. Pourront néanmoins être admises à la cote des valeurs étrangères non admises à. la cote dans leurs pays d'origine et qui, en l'absence de bourse officiele locale, font l'objet de cotations régulières au marché financier de leur région. Pour ces valeurs, il faudra, en outre, Justifier : 1° de deux bilans se rapportant à des exercices complets de douze mois ; 2° de toutes les garanties exigées pour les valeurs belges. Les dites sociétés devront donner le nom des établissements de crédit ou de banque chargés de faire leur service financier dans leur pays d'origine. L'admission à la cote d'une valeur entraine l'obligation de faire, à Bruxelles, le service financier tout entier, sans restriction et sans frais, de cette valeur. La demanele d'introduction indiquera donc la maison chargée de ce service. Les décisions relatives à l'admission ou à la radiation des valeurs à la cote ne seront, exécutoires qu'après l'expiration du délai d'appel de quinze jours. On expédie rapidement les articles 23 et 24, qui sont d'ordre secondaire. L'article 25 fait l'objet d'un amendement de M. Huisman-Van den Neste. Il est, en conséquence, rédigé comme suit : Ne peuvent être admises à la cote, ni les actions de sociétés dont le capital est inférieur à un million de francs, ni les obligations émises par ces sociétés. Les actions et obligations émises par les sociétés dont le capital est divisé en parts sans désignation de valeur ne peuvent être admises à la cote que si le derhîer bilan mentionne un capital d'au moins un million de francs. Ne peuvent être maintenues à la. cote les actions et obligations de sociétés dont le capital sera réduit à un montant inférieur à un million de francs, pour tout autre motif qu'un remboursement de ce capital par répartition de bénéfices. II. en sera de même des actions et obligations des sociétés dont, le capital est divisé en parts sans désignation de valeur, si leur dernier bilan mentionne un capital inférieur à un million, à moins que la réduction de capital ne provienne d'un remboursement par répartition de bénéfices. Cet article est. applicable tant aux valeurs étrangères qu'aux valeurs belges et n'aura pas d'effet rétroactif. Les articles 26, 27, 28 et 29 stipulant quelles seront les sanctions des dispositions précédentes ne donnent lieu qu'à un court débat. Us sont adoptés ainsi que. les articles 30 et 31 relatifs au délai de liquidation du Comptant. On passe au vote sur l'ensemble du règlement. Il est adopté à l'unanimité des trente-sept conseillers présents. POUR LES CHOMEURS M. Solau développe une proposition tendant à allouer,au fonds intercommunal de chômage, une somme supplémentaire de 5,000 francs, à raison de la crise qui sévit en ce moment. Sur un discours de M. Camille Huysmans empreint d'une réelle émotion et d'un bon sens indiscutable, on accorde d'urgence une somme de 2,000 francs. La. séanere est levée. Le conseil se constitue en comité secret. COMITE SECRET Au cours de cette réunion, le conseil a désigné-les nouveaux membres du conseil des hospices. MM. .lean Van Langenhove et Frison, tous deux sortants, ont été réélus. Pour les mandats vacants par suite du décès de M. Ver-lieven et du départ de M. Delbastée, on a fait choix de MM. Hubert Brunard et le docteur Ca-part.r — LA COURSE OXFORD-CAMBRIDGE (De notre envoyé spécial) C'est aujourd'hui, sur la Tamise, que s'ost disputée, .entre les deux équipes des universités d'Oxford et de Cambridge lu 88e course annuelle de ce genre. Depuis déjà plusieurs semaines, les deux équipes s'entraînaient sur le fleuve, sous las .veux de ïoules énormes, qui attendaient avec impatience la course pour laquelle presque toute la population anglaise a lait des paris. On se posait des questions angoissantes : Oetto année, quelle équipe sera victorieuse? Nul ne le sait. Mais, toutefois, on peut s'at.ten-.ire, sans crainte de déception, à voir la victoire iavoriser l'équipe des Liglit Blues de l'université de Cambridge. L'entraînement a. prouvé sa supériorité notoire sur l'équipe des Dark-Blues par une régularité surprenante, maintenue pendant tout le parcours. La semaine dernière, > Cambridge a même battu son propre record précédent et établi le record total du parcours en parcourant lii distance de Putney et Mortlake • et retour en .19 m. 19 sec., soit 1 m. 11 sec. de - moins que l'équipe adverse. î A quoi doit-on attribuer cette différence entre les deux huit d'étudiants? Les Oxford ont eu la malchance d'avoir à changer, pendant leur ' entraînement, trois hommes de leur équipe, il est à noter également que leur chef de nage n'a I encore jamais concourru, alors que le champion i correspondant de Cambridge a déjà conduit plusieurs matches. Les pronostics sont donc en faveur de Cambridge, qui, fort probablement, va gagner et par plusieurs longueurs pour le moins. E. D. CAMBRIDGE BAT OXFORD De Londres, le — Le match à l'aviron e entre les équipes d'Oxford et de Cambridge s'esl disputé aujourd'hui. ^ Cambridge a. pris la tête dès le début de 1;: s course et a gagné facile m eut sur Oxford pai II -1 longueurs et demie. Le temps était superbe et Ja foule énorme. L: r durée de la course a été de 20 minutes. ' —— LE SCANOALE CAILLAUX-ROCHETTE GRAVES DISSENTIMENTS A LA COMMISSION D'ENQUETE De Paris, le £8. — La commission d'enquête de l'affaire Rochette s'est réunie ce matin, à 9 heures et demie, pour discuter les conclusions. Une discussion vive et confuse s'est gagée, paraît-il. entre ies membres présents. De fréquents incidents se sont produits entre députés voulant ajouter ou retrancher des membres de phrases. Un incident entre MM. Jaurès et Delahaye Voici comment on raconte un incident qui s'est produit ce matin à la commission d'enquête : M. Delahaye lut un article de 1' « Indépen^ dant des Pyrénées Orientales », dans lequel plusieurs personnalités étaient mises en cause au sujet de l'affaire Rochette. M. Delahaye demanda que l'on convoquât l'auteur de cet article.M. Jaurès fit observer que les députés aï-3aient bientôt partir en vacances, et qu'il était impossible de retarder les conclusions de la commission d'enquête. M. Delahaye insista. M. Jaurès prômit a-'lors d'interroger officieux sement, dans les couloirs de la Chambre, s'il le rencontrait, M. Emmanuel Brousse, député! des Pyrénées Orientales, dont Je journal était ainsi mis en cause, pour savoir ce qu'il avait de fondé dans les déclarations de cet article. Fna'lement, M. .Jaurès mit aux voix la. propo-sition d'ajournement de la discussion des conclusions jusqu'à l'audition de ce nouveau témoin. Aucune main ne s'étant levée en faveur de l'ajournement, M. Delahaye se leva alors et partit en déclarant qu'il enverrait sa démis* sion. M. Jaurès interprète le mouvement de M. Delahaye comme un simple geste de mauvaise humeur, tel que le député de Maine-et-Loire en avait déjà eu lors cîe la première réunion de cette commission. CV1. Jaurès fait observer qu'il un est tout a fait impossible de donner satisfaction à .M. De-; lalhaye, l'auteur de l'article déclarant lui-même qu'il n'est pas encore en état de fournir (des renseignements complets. La commission se réunira cet après-midi, à 3 heures. D'autres démissions s'annoncent La commission d'enquête, poursuivant l'exa* men ele ses conclusions a vote les paragraphes concernant le rôle de MM. Monis et Caillaux. Elle a discuté la partie relative à, l'action de Rochette et à l'intervention de M. Dumesnil.1 Elle abordera lundi le rôle de la magistra-* •tûre et des gouvernements successifs. Les conclusions seront soumises jeudi à ia Chambre. iM. Delahaye n'a pas assisté à la séance de cet après-midi. Toutefois M. Jaurès n'a pas reçu sa lettre de démission. M. Georges Berry aurait également l'intony tion de démissionner. — HORS FROMTiÊEES Samedi, 28 murs. Il esl impossible de rester indifférent à ta déposition de M. Pierre Mortier. Ainsi donc [les laineuses lettres « Jo » avaient élé proposées à certains journan., réactionnaires : ; malgré leur haine contre M. Caillaux, ces journaux, plus timorés ou plus scrupuleux !qu}e le Figaro, avaient cru devoir refuser ces documents voies. De )>lus en plus, M. CalmeUe semble avoir, gravement compromis sa répula.tion de galant homme. Pair à sa tombe ! Mais le forfait i de Mmo Caillaux esl assez eff royable sans qu'on cherche à l'aggraver par des considérations élogieuses sur un acte que la loi n'atteint pas, mais que réprouve la délicatesse. * * * L'on reste surpris devant la faiblesse de la. commission d''.enquête. Eh, quoi ! MM. Monis cl CaiHuur sont donc coupables de jorfttUnre ? Pourquoi donc essayer de les faire disparaître en ne les désignant que d'une manière vague ? L'opinion publique saura bien les reconnaître el leur infliger la punition la plus terrible à une époque démocratique : le mépris, de la nation'. Le drame du <( Figaro » La déposition de M. Bernstein De Paris, le 28. — Dans sa"déposition devant le juge d'inistruction, M. Bernstein a déclaré qu'il était impossible que M. Calmette ait proposé à Mme Estradère de le mettre, moyennant 30,000 francs, en rapport avec Mme Gueyjdan, première femme de M. Caillaux. M. Calmette aurait pu, en effet, s'il avait voulu entrer en relations avec Mm° Gueydan, recourir soit à M. Bernstein lui-même, soit â d'autres personnes, "notamment M»® S..., qui étaient des amis intimes de Mmo Gueydan et de M. Calmette. M. Bernstein a ajouté que le jour de la publication de la lettre « Ton Jo », M. Calmette avait écrit à un commun grand ami de Mn,° Gueydan et de lui-même pour prier cet ami de ipiîêsenter à M010 Gueydan ses profondes excuses pour le chagrin que pouvait lui faire cette X>ublication et pour Ja prier de prendre en considération le soin extrême qu'il avait pris de ne rien laisser pairaitre qui ne fût strictement politique. M. Calmette savait donc à qui s'adresser pour entrer en relations avec M11"» Gueydan, et il est. hors de doute qu'il n'a jamais fait à M^c Estradère la proposition que celle-ci a rapportée. M. Bernstein a terminé sa déposition en déclarant que M"» Estradère n'avait à aucun degré la confiance de M. Calmette. Il la fuyait littéralement. La déposition de M. Gaillard M. Boucard a entendu au début de cet après-midi le dentiste de M™ Caillaux, M. Gaillard. Celui-ci a confirmé au magistrat les déclara* i tions de l'inculipée à savoir que rendez-vous avait bien été pris, contrairement à ce qui

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