La chronique: gazette quotidienne

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01 januari 1914
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s.n. 1914, 01 Januari. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/kd1qf8kh81/
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Jeudi ! voyageurs avec bienveillance. Il en est i eux nui. issus des meilleures familles, ont [*té contraints par le sort de gagne? omme yon i^'est e; no - < 11 u ooinv,oi ^oins par un 'travail oa çirôit i Lain. is le voyageur par une ^Coove ou tard, si cite s'accompagne de l'unionaute'ur• Parsifal, triomph des chefs parlemeidaires, qui oui déjà, çt itll dieux ont laissé tomber dans ses flots et qui appar tiendra à celui dont le pavillon flottera en mat-Ire'des -colonnes d'Hercule à THellespon h *** A l'Occident s'ouvre une autre Méditerranée, à laquelle l'ouveal ure du canal de Panama donne toute sa valeur. Mais ne nous y trompons pas. C'est encore la nôtre «"[lu la coimnande. La civilisation a son loyer en Europe, et la mer des Antilles ne vaudra que pour autant qu'alliée ou sujette de la MéditeiTanéc. _ Et pourtant, quelles discussions autour de sa. maîtrise, pourtant relative ! La suspension des tarife du canal qui favorise les caboteurs américains a suscité la protestalion de l'Europe entière. Et si les Etats Unis entretiennent la guerre civile au Me xique, c'est pour la possession des puits de pétrole qui ravitaillera les Diesel de leurs steamers. Là aussi, la mer concentre toutes les energies et toutes les luttes dont la rumeur répercute .la soil des Dix Mille « Thallàsso ! Thalasso 1 ». Et vojià comment, sembie-t-il, doit, en ce moment, s'envisager le problème international. Ii n'a pas changé de forme, — ou si peu ! tout ou plus de nom, — depuis deux mille ans. Troie en flammes, Darius et Artaxerxès, Carthage « qu'il faut détruire », Actium, les croisades, Lépante, Toulon, la qaestion .d'Egypte, la question d'Orient, tout cela, c'est, toutel'Europe : et tout r.'r.-l la Méditerranée, la mer tranquille et furieuse, sans marées et presque sans issues, la Mer qui recèle dans ses fonds de coraux et de perles les Mères qui, Goethe avait raison, imposent au monde les Former et les Idées pures. Claude d'Avaux. ->-•♦«►-*- A NOS LECTEURS A l'occasion du jour de l'An, nous accordons un jour de congé à nos employés et ouvriers. Nos bureaux seront fermés jeudi, et la « Chronique » ne paraîtra pas vendredi matin. Au jour le jour LA POTJTIQUE Pendant le haut moyen Age, les scribes des abbayes forgeaient quantitéde faux actes de donation destinés àétablir les titres des propriétés dontdes moines avaient réussi à se rendre maîtres. Chaque jour encore, les savants d'aujMiird'huiont lieu de s'étonner de ces frau5 es.coup des missionnaires emanl sèdent des droits particuliers au Congo lève tout à fait de la même école. Et d'abord, comment apprécier ces citoyens belges évoquant un acte diplomatique pour échapper aux lois de leur pays ? On sait bien que les cléricaux ne s'avouent Belges que pour les .privilèges, mais repoussent les devoirs; comme l'esprit national. Pour eux, la patrie n'est qu'une sorte d'affaire qu'ils exploitent au profit de l'Eglise, leur seuite pairie véritable. On a beau en avoir eu mille preuves, cela semble toujours incroyable. Le.cas récent des miss vient établir une lois de plus celle attriscönstatation Le sénateur Wiener vient de citer le fameux texteinvoqué par les missionnairespour se créer au Congo une situationprivilégiée contre les lois belges et au déirde "leurs concitoyens. « Toutes les puissances Mauvaise querelle!... et inutile,car, dufait ou • i.. protection spéciale s'étend aux ,« m'fice» chrétiens », elle s'étend donc aux missionstantes nui sont di- rectement opposées à eagles #&s congrégations. Ceci suffit à montrer que : tif/ji concédée par l'instrument diplomatique ne p;o?f aller à cette » coopération » morale que nos (dnçjjonnaircs ne pourraient donner eux oathotiqùi?^ sang iTaccoroer aussi aux protestants qui les combattent. Pourtant, c'est ce que les missiOnhaiw tholiques exigent pour eux. En parlant de l'acte mij leur concède desdroits specJauXi 'es mifont, par l'interprétation, ce que leurs scribes du moyen âge* taisaient pa? Je faux en turc. PETITE CHRONIQUE Regards an arrière l,r.janvier 1911. — Arrivée n Papi^ .':,:capitaine Lux. évadé de Glâtz; il c*t reçu par II du la guoife. Le jour de l'An en famille. La salle a manger est chaude, un bon feu flambe dans l'une; le parfum amer et sucré du eafé embaume toute la. maison. Les parents sont a table. ,Les enfants descendant un à un. Us ont bonne mine. Car \a > on les a rovinne*, frictionnés à tour île bras'.Les chevsyx des garçons sont faîchement taillés ; ï;-- sont couronnées de bigoudis.Tantôt, il farudr*, ia> mettre sur son « trenteet-un », pour aller, rendre ^site aux oncles influents, aux tantes, à grand'mère^osz laquelle ,'iive;tousles ans, in même goutte ousavons signalé, hier, les amères doléances de l'industrieautomobile et le réquisitoire prononcé, au Sénat, par M. le due d'IIrsel. Aujourd'hui, c'est le comité de la Chambre de commeree d'Anvers oui condamne, dans son rapport annuel, la saignée maladroite pratiquéepar notre ministre iices. Résumant les critiques formulées par le tnerce et la finance contre les lois fiscales uouwHes, dit cet exposé, nous avons adresrié a VI. le ministre des finances une requête démontrant que ces lois constituaient une œuvre funeste pour notre avenir. » ...D'accordavec les Chambres de commerce de Bruxelles, Mon?, Gand, Liège, Bruges, Na* mur et Luxembourg, nous avons envoyé un mémoire détaillé au Parlement. Mais nous n'avons pas eu la satisfaction de le voir entrer dans nos vues... » Naturellement î... Pour frapper les contribuables, M. Levie n'a pas pris conseil nismes qualifiés pour le faire. Lu ministre clérical ne devait écouter que les abois imp< : de la meute des appéto Critique. drame nouveau de Tristan Bernard, et de l'ex- traordinaire impression que produit, dans le îôle principal de la pièce, M*» Sarah Bernhardt. Son apparition, sous les traits d'une humb.e panetière de province, constitue vraiment un • les moments les plus éclatantsde l'artdramatiqueà travers les siècles. On peut la ranger à côté des plus tendres soupirs de la Chàmpmesié, des imploratiorts les plus pathétiques de Marie Dorval; des plusbeliestrouvailles de Rachel. Nous ne résistons pas au plaisirde reproduire les lignes par lesquelles la grande artiste est appréciée par M. Pierre Mille, en des terdont la portée et la finléssé défassent singulièrement le niveau habituel de la critique dramatique contemporaine : Si vous aviez vu Sarah, toute droiteet raidie dans le deuil terrible de ses vêtements noirs, attendre, a la gare, l'arrivée des buis île justice ! le n'ai jamais vu jouet' comme ça. Je ne point pari • dc'est un mot qu'on a trop galvaude. Quand on parle aujourd'huide génie, ça veut dire qu'on est à peu prèsintéressant, qu'on a un peu de temperament. Mais que c'est beau 1' o intelligence ^! Avoircompris, et puis faire ce ! Bien qu'en ant un peu la voix, ou pu l'élevant h peine, ou par an signe de $te, ou par un silence, un simple et tragique silence,tout dire,et vous faire trembler! Lile ne portait pas lesvoiles rie Phèdre, ni les joyaux orgueilleux de Theodora, elle n'était ni reine, ni impératrice,cette Incomparable et unique Sarah : rien que:es misérables toilettés d'une petite bourgeoisequi fait elle-même son.maréhé, ou le deuil'l'une pauvre veuve. Paie n'avance qu'a petitspas volontai-, soutenue, portée, '. courageuse : et eue est belle de- toutela beauté qui peut illuminer un 6tre. -le n'ajoute rien : il faut la Voir; cela ne s'explique point. Voilé une. appréciation presque aussi belle,ne trouvezvous pas? que la .-eène et l'interprète appréciées*. El nous ne savons pas deplus ipour le crjtiQue comme pour la oraédienne. «Elle». ; ni les grands fails de l'humanité : ^:: e^ ci tes de sa, ùuum ,..ois- détail o ' oyage... -< Elle - ;i quitr, Mi- lan, après y avoir fail le bonheur de plus de iO.COO3 heures, hier niatin, ;i M"- dane, les Italiensen ont lai; h: remise solenneîlfi .i;tx Français. Ainsi,on nous raconte chai -tit muiiic.'U d'une grande date. i-:t ce quisemble uniquement de l'infoima-sive, a', si que très légitime; c'est si grave, un sourire de femme ! p{e,«r|s>.er.vûUâ, fleurissûz-vous î Les géranium^ ne )>eié-ajété. b'hiver, — et spéclrdenj""r.: : de janvier. — les voit également fleurir. Seulement, ce ne som nas lé lieues des champs en plantesde serre : il feu:,à ces végétaux, filsde Borée, un terreau spécial : les boutonnières et,ees. un u-u :■aostffquer qpslfi seront ii •'. C^iu aunee-ci ne manqpe pas auxprécédents 'd cet égai'4les devan- cières : et les prophéties de courir. Deux noms sont |îs, t-riisdeux lllus mais placés par la Fortune de la D. Moâ a#x ^effx|)0}itslie. On parlé d'uu .eranr[|}Je7M ;p Loti, dbril !e apra gares, a i < d'un commandeur : e'tfSt lr prix ^'nbej dv année, M. Charles Rlchf t. Ft l'on parle, enfin, d'une croix, d'fmç simple ;e d'ordinai ,;:s l'inspiration i,. v. du moment. l-:xcu>e7.-moi de voils adjoindre a nes correspoadïmts habituels. ,ie teferai avec totids qui vous sont dus. avec la conscience tres nétte de la supériorité d'un cheval comme vous sur de vulgaires bi- v? àes. Aussi bien requérez-vous impérieusementl'attention du chroniqueur. Celui-ci vous connaissait de longue date. 11 avait vu votre noms'étaler glorieusement dans la rubrique «Sporthippique», parmi les partants probables ou lesperdants certains. Et, s'il s'était enquis tic vous,de vos qualités, auprès d'un connaisseur, ilavait appris avec satisfaction que vous étieztout à fait racing-like, bien établi sur votre, devant, et que votre arrière-main étaitbuurimuscle.^j Ces paroles ne lui avaient peut-être pas donné une idé> très nette de votre académie, mais il les avait enregistrées précieusement, sentant que les entendre lui conférait, par une grâce mystérieuse, une soudaine nature d'homme de sport. Il s'était,des lors, intéressé à vous. Il avait joui de vos succès. Et il avait déclaré avec compétence, lorsque radminLstration des Haras nationaux fit, l'an dernier, pour un prix coquet, votre acquisition c « Voilà une excellente affaire ! » Eh bien! non, ce n'était pas une excellente affaire. C'est la plus mauvaise, la plus désastreuse affaire qu'on ait jamais réalisée : et votre aventure merveilleuse, ô « Amoureux III »! commence m. Charmant, jeum>, traînant tous les coeurs après vous, vous rappeliez, en quadrupède, l'IIippolyte de Racine. (Et vous n'apparteniez pas, — supériorité écrasante ! — à la ComédieFrançaise). Vous poussâtes plus loin la similitude : toutes les compagnes qu'on vous présenta, — il en était de charmantes, il en était d'illustres, -— s'appelèrent Phèdre "pour vous! Vous demeurâtes obstinément éperdûmeht vertueux, alors qu'on vous demandait de ne pas l'être, et qu'on vous avait même acheté pour ,,>:■-cord et la confiance régnent parmi rems, fi \e tant surtout parce que, la revision étant en marche, nos adversaires provoqueront l'oppositton, s'efforceront de susciter de sa part des violences qui indisposeraient contre nous l'opinion publique, qui murmuré aujourd'hui contre eux.» L'accord quasi-unanime des journaux libéraux montre çun l'on sent chez nous que la insistence au cléricalisme sera victorieuse, tôt animent lutté. J.^^-lUIlLl[LliL''ÜBI L^. |fW.WWW« EST EN VENTE : Cîi, A PARIS, dans tous, 'es principaux kiosquesfies boulevards, çfoea notre dépositaire général!M^ ve^Vô BXGLEBEHT, rue de Maubeuge. W ^ai! -t-e du Nord A Avignon, à la bibUotlare. la A Beaulieu-^ur^^ a la bml£othèqu« de gare, >, à la bibliothèque de ta gare. A Lille,à la. hiMi.otP/i gare, \ Vîi la CHbîîothèeju» do tu gare. A Maubeuge, a la bibliothèque de la p-are. A Menton, -'i' la biWioth^çri PARSIFAL IJl La signification philosophique de l'œuvre Il n'es! pas besoin d'insister sur tout cecrue i,potsme do Parsifal renferme d'humanité (profonde el de .pensée sublime. ; fort vers l'absolu s'y -trouve- exprimemême titre que dans le lltnrj ,- niais, tandisque l'idée do la Chute ci de la Rédern,domine la, Tétralogie lout entièi idée fondajTum fa le du

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