La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 30 Juni. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6w9668b25z/
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Mardi SOjuin 1914: — Edition A CINQ CENTIMES LE NUMERO. POUR .TOUTE LA' BELGIQUE 4Ï'« année. — ivo i?y LA CHRONIQUE r *' f ' ""'btjkBaux f / 5 et 1, Galerie du Roi-(Passago Saint-Hubert ' «RUXCL.LE» G-A ^TCTTTC QUOTIDTENNI TÉLÉPHONES Administration : N* Rédaction o N* 1>508 » ABONNEMENTS : Bruxkllks " 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois, La. Province * 15 francs par an ; — 7 fr. 50 pour six mois ; — 3 fr, 75 pour trois mois. Tous pays de l'union pof.kale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. pr.r an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉD ACTEUR EN CHEF : Jean d'ÂRDEME ANNONCES ; 4e page : 30 cent. la petite ligne. — Réclames (après ies spectacles), \ fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 Ir. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. —' On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agencc-Réclame Godts,2. place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 7. Galerie du Roi. VAINES ALARMES? Le penchant naturel à notre tempérament national est l'optimisme, et dans l'ordre des affaires extérieures, le pacifisme. Cela se conçoit. A donner et à recevoir des couips nous avons beaucoup plus à perdre qu'il gagner.. La guerre, aux yeux de nos bourgeois, parait uu jeu crueil et désuet, un peu comme le duel; celui-ci a le don de l'agacer infiniment, quand on veut leur expliquer Ifïs m affaires «llhoimeuir a>. « Voilà ! On n'a içfu'là s'expliquer vigoureusement. On finira bien par s'arranger », jjenseint-i'is. iLe fait est que, idans le \privé, une franche tet même énergique explication couperait cour; ù 'beaucoup -de -ces vaines parades, où ie j-idiicuJ.fi n'est évité qu'il raison du risque ipfi -plané même sut tes plus anodines rencontres;.Si g 'esquisse ici ce léger détour... psychologique, .c'est qu'il ane purmet de mettre le doigt sur l'erreur dans .laquelle versent tant ide iBelges quand fls .ramènent les causes d'inimitié existant, par exemple, entre Allemands et Français, Ci de quelconques et futiles prétextes. S'il en était vraiment ainsi, il serait incroyable que jnôme .la plus obtuse des diplomaties n'eût pas trouvé une formule acceptable d'entente. Non, elle n'y parvient pas,- parce que, avec la meilleure volonté du monde, elle n'en .voit pas le moyen, pour 'l'instant au moins. Aussi devrait-on s'abstenir de -traiter de fâcheux « s'en va-1-en guerre »> ceux qui sans cesse dénoncent cette taire constante de .ta politique in-teirna-ïjon-al'e et qui demandent qu'on en prévienne Ses effets éventuels et sûrement désastreux pour la Belgique, fût-ce au prix des plus Sourds sacrifices. * * * Qu'on ne vienne pas dire que toutes ces dif'licultés .pivotent uniquement autour de Sa question d'Ateace-Lorreiine, dont la .pl-afe, -après tout, est beaucoup moins saignante que naguère... Avec le temps... la .résignation... l'oubli... 'Mais Tanger, Aigésiras, Agadir, le Congo, 'n'ont rien- ù voir avec Metz et «Strasbourg, mon plus que le iprotetetorat catholique, de !a France en Orient, ou sa situation privilégiée en S-vrie. .Sur ces points et sur d'autres en-: care,la Frarace est sans trêve ni merci battue en 'brèche par -l'Allemagne et notamment, à propos du Maroc, i-t n'a tenu qu'a ' un fit que il-a guerre n'éclatât entre les deux [ puissances. i Nous sommes donc bal et bien avertis du wractèrc général de l'antagonisme franco-nKemand. L'Alsace-iLorrainc n'en est que la pièce la plus visible et aussi la- plus symbolique. .En réalité, il parait insupportable à beaucoup d'Allemands que la France, la vaincue d'hier, moins pc-uipllée et moins in-! dus-trieuse que -l'Allemagne, occupe cqpen-! riant, sur te planète, une .place 'tant plus importante qu'elle, et, par l'Afrique du Nord, au moins, tant .plus .riche d'ajvenir. iQu'on le 1 commente comme on veut, tel ' est 1-e 'fait. Tant qu'il subsistera, ceux qui paieront de l'apaisement certain et prochain des aniniosités ifranco-aliem-andes m'auront tout l'air de prendre teurs désirs pour des -réalités, ou de se cacher la tête dans .le saibte, tout comme fait l'au-truclœ ù l'approohe du danger.. ^ ^ Les yapnrs du Haut-Eoogo De LÉOPOLDVILLE à STANLEYV1LLE en 45 heures La marine du Haut-Congo va s'enrichir d'une nouvelle unité; il s'agit d'un bateau dénommé « Rapide », qui sera destiné à assurer 3es communications express entre Léopold-yille -et Stanley ville. Ce bateau, dont le matériel a été embarqué sur le vapeur qui a quitté Anvers le 26 courant pour le Congo, a comme dimensions 15 mètres de longueur, lm40 de creux et 2m80 de largeur. Il est actionné par trois moteurs « Abeille », de 80 chevaux chacun, non compris les moteurs auxiliaires pour les différents services du bord; il est muni de trois hélices sous eau. Sa grande particularité, c'est qu'il filera 20 nœuds, soit 37 kilomètres^ l'heure, et qu'il est muni de projecteurs puissants lui permettant de voyager la nuit. A cette vitesse, Stanleyville ne se trouvera plus qu'à quarante-cinq heures environ de Léopoldville, alors qu'actuellement le bateau le plus rapide met environ une vingtaine de jours. Voilà un sérieux progrès. Ce bateau pourra transporter dix personnes et 1,000 kilos de bagages. Si les résultats sont concluants, il est bien possible qu'un service régulier de bateaux rapides sera créé sur le haut fleuve par un organisme privé. I.e Roi, ainsi que le ministre des colonies, qui était accompagné de M. Denvn, son chef de cabinet, ont visité ce nouveau bateau avant qu'il n'ait été démonté pour son expédition au Congo. K. -— _ Dramatique tentative fle suicide DA1V8 UIV HOTEL Un particulier convenablement vêtu se présentait, dimanche soir, dans un ïhôted de la true Montoyer, à Ixeflles, et s'inscrivait sous le nom de V..., .demeurant à Forest, demandant une chambre pour passer la nuit. En se levant, .lundi matiin, l'hôtelier fut 'pris à -la gorge par une violente odeur, de gaz. Elle semblait venir de la chambre de V... inquiet, il frappa A la 'porte, mais .ne reçut ■ 'de réponse. Appelant à l'aide, l'hôtelier enfonça la cloison, mais il recula aussitôt, épouvanté. !Son client étendu sur le lit râlait ' sourdement en se tordant .dans d'atroces convulsions. Le bec de gaz était grand ouvert, et ! 3- atmosphère de la ipièce était irrespirables On ferma le bec, tandis que quelqu'un courait , chercher un médecin et prévenir la .police. Bientôt 'M. Vanholder, officier de police, ar-j. Avait et procédait aux formalités d'usage. Le! médecin constata que le désespéré avait d'a-j bord avaflé une forte dose de .poison, puis, | Pouvant, sans doute, que la mort était trop| ;)«G*uroeaaâ36s»diHmxxare5oamraEaa»!mE*ma!WHiKza«roz« lente à venir, il avait ouvferfc le robinet d gaz... M. V..., car l'enquête a établi .qu'il ç'éta: inscrit sous son vrai nom, a été transporté l'hôpital communal. On ne conserve pas d'e: poir de le sauver. On .ignore encore îles motifs qui ont pu pouf ser le malheureux à attenter à ses jours. MENUS FASÏS. PROPOS REFLEXIONS OBLIGATOIRES Voilà donc un archiduc non avenu. IL subi à son dam les'risques du métier va quoi ce métier est ennobli. Car si lu proie: sion de wi perd chaque jour de son prestigi n'étant plus que celle de sanctionaires met cmieux, quoique supérieurs et ponctuels ( loyaux, peu majestueux quoique étiqueté majestés et dont la splendeur n'est plus fait que du doré de leurs chambellans et du vei nis de leurs carrosses, qu'est-ce que c'est, j vous le damande, qu'est-ce que serait plutû qu'un héritier présomptif, s'il n'y avait pou le désigner à la gloire le fusil et le pistoh d'un assassin? Rien moins que rien, les modernes dai pliins, dîneurs, danseurs, rêveurs, peu coin pirateurs, pamsites du trône, empêchés d't tre quelque chose aujourd'hui par ce qu'il doivent Mm demain, se préparant toujours un avenir• qui peut-être se dérobera, ils lier nervt un rôle absurde et ingrat, ayant Jeu horizon limité par l'inauguration d'un hôp lai à droite et la bénédiction d'un buste Qauchc. Seulement, il appert du fait de Sarajevc qu'en allaint à un banquet Us risquent leu vie; de par là, il devient sublime d'aller un banquet, le drapeau à enlever est rem placé par le potage à conquérir : poHrin offerte aux balles. Et c\es't tout ce qu'aura démontré cet ai chiduc de qui on attendait ou redoutait tan de choses : la guerre, un empire slaive, l démembrement de l'empire, le triomphe d l'uUraniomtanisnie et des choses,et des chose en sus. Sans compter qu'on guettait le de nouemmt de l'aventure qui privait de la coi ronne la femme et les enfants de ce Çésair. Il y avait là une femme, ambitieuse vra scmblablement, qui avait une rude partie jouer. Elle n'a gagné, à la loterie de la des tinée, qu'un très bel enterrement. Réflexions à \la portée de tout le monde François-Joseph compris, étonne sans dont d'être vivant (mais il en d, je crois, pris l'ha bilude) et qui, il faut l'espérer pour lui, po& sède la belle indifférence à laquelle ont dro\ les octogénaires. BOB. An jour le jour U POUJiOUE foy. Nos lecteurs ont sans doute, comm JÈT» la plupart des Bruxellois, par tic i>p dimanche à .'cette émouvante visil des écoles de la capitale. Mieux qu par aucune description-, i'is ont pu. voir quel! œuiwie ;a;dmii'aiyie constitue notre enseigne ment public. iCet enseignement constitue un des prine paux enjeux de nos luttes «politiques. Voilbù. ce que les -cléricaux veulent « sabc ter », anéantir, livrer aux congréganistiïh VoM des écoles .faites pour tous e-l où tou peuvent être accueillis. L'argent de tous est ''eiinplové de .façon à donner le plus de pre fit ipossihle à. la communauté. Chaque dé pense d'argent et. de zèle» y produit le max muim «d'effet utile. De ce voulloir collectif ri suite un enseignement national, attentif c. caractère de notre raice, à ce caractère sei: lement. iC'iest ce que les cléricaux, à l'aide d'un loi ique le pays répudia queiliq.ues jours aprô sa -sanction, veuHent remplacer par .des écc les d'il verses, imprégnées d'idées sectaires soumises à des 'préoccupations hostiles le unes aux autres. Pour eux, le pays n'est ja mais assez divisé, puisque ces divisions do: vent fortifier leur puissance... .Ils ne veuleu pas seulement ila division entre les citoyens iP la leur faut à .l'école, pour les tout-petits! Voilllà les volontés antipatriotiiqucs que con damnent des spectacles comme ceux qui nou furent donnés dans ce jour des écoles, qu nous espérons inscrit, désormais, parmi le grandes dates bruxelloises. PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 30 juin '1G83. — Bombardement d'Alger pa l'amiral Duquc&ne. (s==^=£) Les points sur ies i- N'est-ce pas une vérité admise par tous, qu les Belges appartiennent à deux races distinc tes ? Comme il y a des Flamands en France -les électeurs de l'abbé Lemire à Hazébrouch par exemple — il y a des Latins en Belgique les Wallons — puisqu'il faut les appeler pa leur nom — pour que notre subtil confrère, 1 x XX0 Siècle » comprenne. Peu importe que les uns soient de nationa ité française et les autres de nationalité belge [a frontière qui sépare, d'une part, les Fia nands de France et les Flamands de Belgique — et. d'autre part, les Latins de France et le Latins de Belgique, cette frontière sera tou iours artificielle au point de vue racique. C'est, à n'en pas douter, la pensée qu'a tra luite en termes élevés M. Renard, le distin ;ué auditeur militaire de Mons, parlant su [a tombe de Max.ime Lecomte, sénateur di S'ord et vice-président du Sénat français, qu ;ut un ami éclairé de la Belgique. Mais, si la frontière qui sépare deux tron ?ons d'une même race ne saurait être qu'uni frontière artificielle au point de vue raclqu — car rien ne saurait empêcher qu'il y ait de, Flamands et des Latins des deux côtés d. ?ette frontière — cela ne porte nullement ai :einte à l'intégrité nationale. Les Latins de Belgique, c'està-dire \Vai rrr T^fr-!'f03KaKm.'tmfimfxm.vrvKaeifVKxœtSK]Mai)nsVi".-.VUm!9amMHiXS^ j Ions, sont d'aussi bons Belges que les Fia mands du Nord sont de bons Français et le t uns et les autres s'inspirent d'un patriotism 'i dont, en ce qui concerne les Belges, tant Fia mands que Wallons, la « Chronique » est l'in terprète fidèle quand elle demande que la dé . fense nationale soit assurée de la façon la plu efficace possible. Voilà malheureusement ce qu'il semble qu le « XXe Siècle » ne puisse comprendre. Euphémisme. Avez-vous apprécié comme il convenait le comptes rendus plus ou moins « inspirés » qu a plusieurs juornaux cléricaux nous donnèren /■ du dernier conseil des ministres ? On s'y es occupé, disent-ils, de trois points : « L'applica | t&n de la loi scolaire, les atteintes portées ai !' crédit de la Belgique et les .excès de fatigu< imposés aux soldats ». 't Si vous envisagez chacun de ces points, i s semble des plus futiles; au bout d'un momen e de réflexion, vous comprenez... L'application de la loi scolaire consiste i e trouver un joint pour supprimer l'obligation e , le 4e degré. Quant aux « atteintes portées ai ' crédit de la Belgique », c'est ici que l'euphé ' misme arrive aux degrés sublimes. Vous appre 't nez que ce crédit ne fut pas entamé par la ges tion cléricale et les expédients qu'elle amena - mais par les critiques que l'opposition fit di tout cela. Derrière ces fantaisies verbales, vou i, constatez simplement que le conseil des minis s très étudia les moyens de sortir de l'inextrica . ble gâchis financier où il se débat. Enfin, le a excès de fatigue imposés aux troupes seraien arrêtés par un geste du ministre, si tous s'; r mettent, croyez qu'il s'agit simplement d'em i- rayer le plus possibl l'effort patriotique déplal à sant aux petits vicaires. Un simple retour aux abus du cléricalism | aigu, voilà ce que trouve le gouvernement au: ' abois; il estime que sa chute n'est pas asse: ! prochaine. Un banquet. c Parmi les souvenirs de 1814, iiicessammen rappelés, il en est un curieux entre cent au ires, odieux ou tragiques : celui d'un dîner se l lennel à Londres : « Le dîner que la corpora ^ tion des marchands de Londres doit donne c à LL. MM. l'empereur de Russie et le roi d j.- Prusse sera magnifique. Il n'y a point de gi - bier dans cette saison : cependant, le tiine - sera du meilleur style. La souscription n'es que de 30 guinées par tête (750 fr.), pour deu: _ cents couverts (ce qui fait 150,000- fr.) ». (« Moi •( ning Chronicle »). C'était un beau dîner, mais peut-être pa exagéré encore, étant donné ce qu'il f ail ai avoir d'estomac pour l'absorber avec plaisi 'n en pensant au sang répandu comme tout au ^ tour... , L'origine de l'aviation. ■Savez-vous qui est, en -fin de .compte, .le véri table précurseur de l'aviation ? Vous .ne le de vineriez 'jamais : C'est la punaise 1 Voi-ci. comment le docteur Horwart'h, de Bu dapest, explique «la chose : « On a commencé par se demander commen l'humanité .avait hérité de l'insecte connu pa les savants sous le .nom de « Cimex lectu.la rius », -appelé -vulgairement punaise des lits Le fdocteur Horwanh a résolu Ta question C'est aux chauves-souris que nous devons c e fléau. .C'est sur ees animaux, — des mono ^ plans vivants, — ique lés punaises ont d'abort ^ vécu en ..parasites. Puis, les dhauves-souri ayant rencontré lMiomme, dans les caverne 3 et dans les maisons primitives, les punaise-ont renoncé aux « aventures aériennes » e.i échange d'une demeure plus sédentaire... » Cette explication est tout de même un pei vexante pour nous, qui croyions avoir invent du neuf. Puis il y a cet 'homme des cavernes ,qu • nous a laissé un vilain .héritage. .C'est à vou 3 dégoûter idu culte des ancêtres. ■ 6=^=3 Pronostics tJu Vieux-Général. 'Nous recevons, pour le mois de jui-llet, il - quatre-vingt-huitième bulletin météorologiqui - du Vieux-Général. Voici ce qu'il nous an i nonce : « Du lor au 9, 'fortes chaleurs ; Du 10 au 17, chaleurs sénégaliennes, suivie c d'orages d'une 'violence réellement extraordi s naine ; Du 18 au 25, ondées, rafraîchissement de 1; température ; s Du 26 au 31, grosses chaleurs, temps sec. » Nouvelle à la main ; ŒiUji. — Vous allez croire que .je suis un par fait imbécile? Elle. — Oh! non... Personne n'est paiifait " vous savez... ^ — 3 CES BONS TOUTOUS Fox, épagneuls, car-lins, caniches, Les chiens sont à l'ordre du jour. 'C'est bien le moins qu'ils aient leur tour, .Eux à qui l'on fait tant de niches ! r Défenseurs et souffre-douleur iDe l'homme qui les tarabusté, Toujours à la peine, i.l est juste Qu'ils soient quelquefois à l'honneur. Oh jet de faveurs délicates, Voici que sous l'œil des jurys •Leurs délégués logés, nourris, ; .Sont traités en aristocrates. Sans doute ce plaisant destin Durera des heures trop brèves ; Mais quoi ! respectons tous les rêves, Fussent-ils rêves d'un ... mâtin 1 Danois blanc et noir, colUeys' fauves, ' Griffons à poils frisés ou ras, 5 Maigres sloughis, Iving-Charles gras, Chiens de ferme et bichons d'alcôves, Pas un qui tire vanité De sa malice ou de sa force ; Pas un qui sous son humble écorce ( Ne cache un cœur plein de bonté ! Séculaires gardiens de l'âtre, Toujours b'attus, toujours contents, , Ils nous servemt depuis des temps... , O chers toutous qu'on idolâtre, . On vous dorlote et l'on fait bien : , L'homme, despote abominable, Qu'exècre même son semblable, N'a qu'un ami, qu'un seul : le chien ! PQLICHE. : LE IIME MRMO On croit à un complot serbe ' On s'apprête à sévir contre les Slaves COMMENT L'ARCHIDUC ANNONÇA LE PREMIER ATTENTAT AU BOURGMESTRE ; DE SARAJEVO - De Vienne, le 28. — La « Nouvelle Presse li-t bre » donne les détails suivants sur la tragé-t die de Sarajevo : A l'hôtel de ville, le conseil municipal, avec le bourgmestre à sa tète, re-î çut l'archiduc héritier et sa femme. Le bourgmestre voulut prononcer une allocution et, 1 comme il se préparait, l'archiduc lui dit à l haute voix : « Monsieur le bourgmestre, en arrivant" à Sarajevo, pour faire une visite, on i m'a lancé une bombe. C'est indigne 1 » Après t une pause, il ajouta : « Eh bien, maintenant, 1 vous pouvez parler ! » " ■ Le bourgmestre prononça allors son allocution, et l'archiduc héritier lui répondit. iLe public, qui avait entre-temps appris l'at-^ tentât, éclata en bravos à l'adresse de l'arcfhi-^ duc .héritier. Après avoir visité l'hôtefl-de-<vîl?le . pendant urne demi-«beure,l'archiduc Fe-rdinand - voulut se faire conduire à l'hôpital militaire, 5 où se trouvent le lieutenant et le colonel t blessé's par la bombe: Comme l'archiduc héri-7 t-ier était arrivé à l'angile de la rue François-" Joseph et de l'a rue Rudolf, sur la Grand'- Place, un jeune homme correctement vêtu, Grëvililo Prinzip, de nationalité senbe, se pré- * cipita hors de la foule et tira .rapidement deux ) coups de revolver. Le premier coup transperça la, paroi de l'automobile et pénétra dans le côté droit du ventre de la duchesse. Le deuxième coup atteignit l'archiduc hériter à la t gorge et transperça l'artère carotide. La duchesse s'évanouit et tomba sur les genoux de son .mari. L'aichiduc perdit aussi, .après quelques secondes connaissance. A vive aJllure, l'automobile se rendit alors au Iîonak. Dans la voiture se trouvait, en plus de l'archiduc et de sa femme, le commandant du corps d'armée de la région et le comte Harrach, le-t quel conduisait .l'automobile, ainsi .que le chef . du cabinet militaire de r archiduc, le colonel . Bardorff et un commandant. Tous les secours furent inutiles; les deux 5 blessés expiraient bientôt. t LE PREMIER ATTENTAT BLESSA l ONZE PERSONNES De Vienne, le 23. — L'archiduc François-Ferdinand et sa femme étaient arrivés ce matin môme de Ilisze. Une magnifique réception leur avait été préparée à Sarajevo. C'est non ■ loin de la gare que fut lancée la bombe. Onze ■ personnes parmi la foule ont été blessées : six grièvement et cinq légèrement. LES DERNIERS DETAILS t De Sarajevo, le 29. — Le corps de l'archiduc . et de la duchesse ont été embaumés dans la . nuit et leur .visage a été moulé. On n'a pas encore fixé le moment où ils seront transportés à Vienne. D'innombrables couronnes ont i été déposées sur les cercueîls. Au sujet du premier attentat on donne, de l source autorisée,les renseignements suivants : 5 D'aibord sur le quai de la gare, on avait lancé ; du trottoir de droite contre l'automobile de • l'archiduc un petit projectile qui avait détonné j faiblement, et qui passa derrière le dos de la duchesse. Aussitôt après tomba une bombe , qui explosa au moment où l'automobile sui-i vaut passait. Dans la voiture de l'archiduc on ne savait nullement ce qui était arrivé [ lorsque l'automobiiie suivant s'arrêta.Ceux qui ; se trouvaient dans la voiture descendirent, et l'automoibile de l'archiduc s'arrêta aussi. On rendit compte de l'incident à l'archiduc. Arrivé à l'hôtel-de-VIlle,^l'archiduc exprima > som indignation au sujet de l'attentat. La ré- > ception fut très brillante. Entre-temps, la nouvelle de l'attentat s'était, répandue dans le pu-blic. Quand rarcliiidirc appai'ut avec sa femme au portail de l'hôtel-de-ville, il fut salué par . des hourrahs frénétiques. Malgré le préfet qui l'en dissuadait, l'ai-chiduc voulut absolument continuer sa promenade pour aller tout d'a-L bond rendre visite à l'hôpital militaire au lieutenant-colonel Morezzi qui avait été blessé. Dans (l'automobile était également assis le préfet, M. Petiorek,qui avait la figure tournée vers l'archiduc et sa femme. Le comte Har-raoh s'était placé sur le marche-pied de l'automobile pour protéger de sa personne l'ar-ohiduc contre de nouvelles attaques éventuelles. Celui-ci fit au comte une remarque en plaisantant. A l'angle de la rue François-Jo-seph, où l'automobile fut obligé de ralentir un peu son allure, partirent alors les deux coups de feu morteils. Le préfet eut au premier moment l'impression qu'heureuseimenit personne n'avait été .touché, parce que l'archiduc ainsi que la duchesse étaient restés assis droits et calmes dans l'automobile. On donne d'affreux -détails sur le meurtre. On dit notamment que le sang des deux victi-jnes se mêla dans la voiture, offrant urn spectacle effrayant. L'archiduc mourut sur le coup, mais son cadavre resta figé et droit dans la voiture, tandis que sa femme se mourait sur ses genoux.Le lieutenant-colonel Morezzi qui, lors du premier .attentat, avait été blessé à la nuque, est hors de danger. I.e comte Boos-Walideck n'a que des blessures insignifiantes, mais son automobile a été fortement endommagé, .ainsi que celui du comte Harrach dans lequel se trouvaient l'archiduc et sa femme. Les personnes qui ont été blessée dans le public ne sont pas en .danger de mort. Toutefois la femme d'un conseiller au département des forêts et un prieur ont été gravement atteints. LES DERNIERS MOTS DE L'ARCHiDUC De Paris, le '."J. — D'après une dépêche de Vienne au « Temps », l'archiduc Fraiiçois-Fedinand, quand il se sentit mortellement atteint, adressa à .sa femme ces mots qui furent ses' derniers : « Sophie, tu dois vivre pour les enfants ! » LES PRESSENTIMENTS DE L'ARCHÎDUC De Vienne, le 29. — D'après ies journaux viennois, François-Ferdinand aurait, au cour; i| de ces derniers temps, exprimé à (.les intime* de son entourage ses pressentiments qu'il ne mourrait pas d'une mort naturelle. Il avait pris ses dispositions pouf que sor enterrement n'eut pas lieu dans le caveau de] la famille impériale, mais à Animstetten, où il a fait construire un caveau pour lui et sa | famiMe. L'IMPERITIE DU GOUVERNEMENT De Vienne, le 29. — On rend .ici le gouverneur de Sarajevo responsable de la catastrophe. Après le premier attentat, la duchesse, qui était très émue, ne voulait à aucun prix monter dans l'automobile à côté de son mari. Mais le gouverneur Potiorek lui affirma, que maintenant tout était fini, qu'il n'existait, pas un autre meurtrier à Sarajevo, et qu'il n'y aurait plus que des manifestations de sympa* thie. LES ORIGINES DES ASSASSINS De Sarajevo, le 28. — L'interrogatoire de Prinzip a établi que :1e jeune homme avait étudié pendant quelque temps à Belgrade. D'autre part, CabrinovTc'a déclaré que la bombe qu'il avait lancée lui avait été envoyée par un anarchiste habitant Belgrade et qu'il ne connaît pas. LEUR PERSONNALITE ■De Berlin, le 29. — Voici .les détails reçus de Vienne par la « Beil.iner Tageblatt » : « Ca-brinovitch, qui lança la bombe, #st le fils d'un hôtelier de Sarajevo ; il appartient à un groupe d'anarchistes. Il s'est rendu à Belgrade il y a quatre mois? et il a travaillé à l'Imprimerie nationale. J'1 était de retour à. Sarajevo depuis quatre semaines. Il était revenu de Belgrade très exalté pour la cause serbe. Lors de son arrestation et de son interrogatoire, il refusa d'indiquer les motifs auxquels i'1 avait obéi. 11 assura qu'on lui p/vait fourni les bombes à l'étranger, mais ne voulut pas indiquer exactement leur origine. La bonube était remplie de clous et de plomb haché, et ressemblait à celles qui furent employées au Monténégro en J 907. Le second assassin, Prinzip, fut arrêté aussitôt après son attentat par des officiers et des policiers ; la foule le frappa jusqu'au sang. GevriHo Prinzip, qui a fréquenté plusieurs années le lycée de Belgrade et est de retour en Bosnie depuis septembre 1913, déclara -• « Je suis un adversaire de l'impérialisme autrichien. L'archiduc héritier incarnait cet impérialisme. C'est pour cela que je .l'ai frappé.» TOUT PORTE A CROIRE A UN COMPLOT DONT L'ASSASSINAT N'EST QU'UN EPISODE.îDe Sarajevo, le 29. — Le premier attentat a eu lieu exactement à 10 heures 10 du matin ; ie second, à 10 heures 55. La police est convaincue que l'attentat était préparé de longue main. Elle croit savoir que Belgrade était le siège du complot — car on parle ouvertement d'un complot. Une bombe a été trouvée à l'endroit où a été consommé le deuxième attentat. Prinzip a déclaré qu'il avait préparé cette bombe pour le easj où ses coups de revolver n'auraient pas porté. On a trouvé dans la chambre qu'occupait Prinzip une forte somme d'argent Détail très important, l'archiduc devait partir par la gare de Bistrik, localité située derrière le palais du gouvernement de Bistrik. Il devait gagner par «la voie ferrée la gare de Sarajevo, distante de 2 kilomètres. Or, sur cette voie, entre Bistrik et Sarajevo, on a trouvé plusieurs bombes. iCette découverte est extrêmement importante, ,car elle prouve que si les différents attentats avaient échoué pendant le séjour de l'archiduc à Sarajevo, des mesures étaientl prises pour l'atteindre pendant son voyage en chemin de fer. D'AUTRES ATTENTATS ETAIENT PREPARES .De Sarajevo à la « Gazette berlinoise de Midi », le 29. — Un troisième attentat était préparé au cas où .les deux premiers auraient écihoué. Deux étudiants, apprenant le meurtre.-s'écrièrent publiquement : « Tant mieux, çi nous épargne cette vi"aine besogne 1 » LE GOUVERNEMENT SERBE AURAIT PREVENU LE GOUVERNEMENT VIENNOIS DE L'EXISTENCE D'UN COMPLOT. De Vienne, le 29. — )n dit couramment ici que la semaine dernière, peu avant le départ de l'archiduc héritier pour la Bosnie, le ministre de Serbie à Vienne, M. Jovanovitch,avait déclaré au ministre des affaires étrangères que le gouvernement serbe avait eu connaissance d'un vaste complot dirigé contre Parchi-duc héritier. Ce dernier aurait cependant insisté pour que le voyage s'effectuât d'après les plans arrêtés Ceux-ci étaient déjà trop avancés pour être modifiés. Une grande partie de la ville de Sarajevc avait pavoisé hier aux couleurs nationales ser bes; sur l'intervention des autorités, les dra !>eaux avaient cependant été retirés. ON CROIT A UN COMPLOT SLAVE De Vienne, le 29. — On mande de Sarajevc que le gouvernement aurait été prévenu di danger que courait l'archiduc à Sarajevo, i la suite de la fermentation des esprits dans ia jeunesse serbe de la province. C'était hier uru grande fête nationale serbe et le journal «Na rod», ultranationaliste, avait paru le matin à Sarajevo encadré du drapeau tricolore serbe De nombreuses arrestations ont eu lieu à Sa rajevo. On est convaincu qu'il s'agit d'un com plot qui a des ramifications à Belgrade. DES MESURES RIGOUREUSES VONT ETRE PRISES CONTRE LES SLAVES De Berlin, le 29. — On mande de Vienne ; la «Bêrliner Tageblatt» que l'on croit être sui la trace d'une conspiration. On dit que des me sures rigoureuses seraient prises contre les Slaves en Autriche-Hongrie. | ON CRAIGNAIT DES COLLISIONS ENTRE ALLEMANDS ET TCHEQUES De Brunn, le 28. — En même temps que 1( 13e concours de tir de Moravie, avait coin mencé une fête organisée avec la participa tion de 25,000 Sokols et l'on redoutait, pour c( soir, de graves collisions. On sait que dès qu< la nouvelle de l'attentat fut connue, les fête: furent interrompues. La plupart de ceux qui > participaient sont déjà repartis. L'ETAT DE SIEGE SOMMAIRE EST PROCLAME De. Sarajevo, le 29. — L'état, de justice som maire a été proclamé dans la ville et dans i< district de Sarajevo. L'ON COMMENCE LES PERQUISITIONS IDe Sarajevo, le 29. — Après l'attentat, d nombreuses1 perquisitions dimiciliaires on été faites à Sarajevo chez des individus suspects. Plusieurs de ceux-ci, ayant .essayé de fuir, ont été arrêtés. MANIFESTATIONS ANTISERBES De Sarajevo, le 29. — Les démonstration^ antiserbes se sont renouveléès avec plus d'intensité. Des jeunes gens croates et musulmans, suivis d'une grande foule, ont parcouru les rues précédés du portrait de l'Empereur. Ils ont chanté l'hymne national et- poussé des vivats en l'honneur de la monarchie et de la dynastie. Des cris hostiles aux Serbes ont été poussés. Les vitres d'un hôtel situé près de lai maison de l'Union intellectuelle serbe et de* l'école serbe ont été brisées, ainsi que les devantures de plusieurs maisons de commerce serbes. LES MANIFESTATIONS NECESSITENT LA PROCLAMATION DE L'ETAT DE SIEGE De Sarajevo, le 29. — Les manifestants que la police et les troupes dispersaient au cours de la matinée $e réunissaient sans cesse sur d'autres points de la ville et la population s'était jointe à eux. Ces manifestations prenaient un caractère de plus en plus menaçant. Les magasins serbes étaient pris d'assaut et pillés. Vu le caractère inquiétant de ces manifestations et la surexcitation croissante de la population, l'état de siège a été proclamé et annoncé à 3 heures de l'après-midi par des roulements de tambour et par. affiches. Tous les points de la ville sont occupés militairement. Un jeune homme a jeté ce matin une bombe, qui a fait explosion, au coin d'une rue. Seul un musulman a été légèrement blessé. L'auteur de cet attentat a été arrêté. L'ARCHIDUC ET SA FEMME ETAIENT ENCHANTES DE L'ACCUEIL QUE LA BOSNIE LEUR AVAIT FAIT. De Vienne, le 28. — Les journaux ne paraissant pas le dimanche soir ont publié, à 5 heures, des éditions spéciailes sur l'attentat de Sarajevo. Une grosse émotion règne parmi les rares promeneurs qui se tiennent, dans les rues de la ville. Une grande partie de la population était partie, en effet, à cause de la forte chaleur, dès la matinée, pour les environs, et ignore encore la nouvelle. Demain étant jour férié, les journaux quotidiens ne paraîtront qu© mardi matin. Selon les nouvelles publiées par les journaux d'hier et de ce matin, l'archiduc et sa femme se montraient enchantés de l'accueil qu'ils avaient reçu partout en Bosnie. , Les enfants de l'archiduc sont restés au château de Konopischt, où l'empereur Guillaume fit récemment une visite. Les trains de banlieue rentrent à Vienne bondés. Partout, les théâtres .et les concerts ont interrompu leurs représentations. La consternation est générale. Déjà, de nombreux drapeaux noirs sont arborés dans les rues de Vienne. L'archiduc François-Ferdinand, quoiqu'il se mît peu en avant et fût peu connu des grandes masses, imposait confiance parce qu'il avait une intelligence éveillée et ouverte à toutes les questions intéressant l'Etat, ce qui était rassurant étant donné l'âge avancé de l'Empereur. Sa femme, la duchesse de Hohenberg; née comtesse Choteck, était d'origine tchèque et possédait de grandes sympathies en Bohême. Aussi, la consternation était-ella générale à Prague. LA SERBIE A PRIS LE DEUIL De Belgrade, le 29. — A la suite de l'attentat de l'archiduc François-Ferdinand, tous les divertissements publics ont été interrompus hier soir, à 10 heures, par ordre àe la police. Les cafés ont été fermés. Les garnisons, ont été consignées dans les casernes. L'EMPEREUR ET LES ENFANTS DE L'ARCHIDUC RENTRENT A VÎENNE De Vienne, le 29. — L'Empereur est arrivé, en parfaite santé, avec sa suite, à 11 h. 10 du matin. Il a été reçu par l'archiduc Charles-François-Joseph. Il s'est, rendu en voiture découverte au château de Schoenbrunn, acclamé par un public nombreux. Les enfants de l'archiduc François-Ferdinand et de la duchesse ont été ramenés, par ordre de l'Empereur, de Konopischt à Vienne^ où ils seront logés à la I-Iofburg. LA POPULATION VIENNOISE SE SERRE AUTOUR DU VIEIL EMPEREUR De Vienne, le 29. — Lorsque l'Empereur s'est rendu de la gare au château en traversant les rues de Schoenbrunn où flottaient des drapeaux cravatés de crêpe la foule nombreuse qui s'était rassemblée ne put. s'empêcher de pousser d'enthousiastes vivats en agitant chapeaux et mouchoirs. François-Joseph fut profondément touché par cette manifestation. Dès' l'açrivée de l'Empereur au château, les dignitaires et les diplomates se présentèrent à lui pour lui apporter leurs condoléances. Le président de la Chambre des députés, M. Sylvestre, a adressé au comte Sturght, président du conseil des ministres, une dépêche dans laquelle il le prie au nom du bureau de la Chambre actuellement prorogée d'être son interprête auprès de l'Empereur et de lui exprimer la vive douleur éprouvée par les députés à l'occasion de l'attentat de Sarajevo. LA DATE PROBABLE DES FUNERAILLES De Vienne, le 29. — Les obsèques auront lieu probablement le 10 juillet, puis l'Empereur retournera à Ischl. L'archiduc François-Ferdinand et son épouse seront probablement inhumés dans un caveau de famille édifié récemment près d'Amstetten, • sur la route de Linz. LE KAISER ASSISTERA A LA CEREMONIE FUNEBRE De Berlin, le 29. — L'Empereur, en grand deuil, a quitté.Kiel aujourd'hui, avec l'Imnéra-irice. et est arrivé à Postclam cette après-midi. Toutes les réjouissances officielles en Aile-1 magne sont suspendues jusqu'aux funérailles. L'Empereur compte aller & Vienne avec le kronprinz. L'HERITIER DU TRONE ; De Vienne, le 28. — Le nouvel héritier du trône, l'archiduc Charles-François-Joseph, est âgé de 27 ans. Il est neveu du roi de Saxe. Il est marié à la princesse Zita de Parme. L'archiduc a déjà conquis des sympathies partout, auprès de l'élément civil comme auprès de , l'élément militaire. Il est lieutenant-colonel d'infanterie. II fit ses études de droit à Prague et parle l'allemand, le tchèque, le hongrois et le français. Le sentiment général est celui d'une pro-: fonde pitié pour l'Empereur. On craint que

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