La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 12 Juli. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3b5w669r0d/
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LA CHRONIQUE * ""bureaux ï: ' ' g et 7, Galerie du Roi (Passage Saint-Hubert) F BRUXELLZft GAZETTE QTJ OTIDIENNE TÉLÉPHONES ~ ' v« •v Administration : N* ISSlc, Rédaction N* 1408 a . ™vn ATrrm RtfnAPTFïTR FN CHEF • ANNONCES : 4« page : 30 cent, la petite ligne. - Réclames (après les spectacles), 4 fr, la ligne. - Faits-diters (corps), 3 Ir. ABONNEMENTS, FONDATEUR. ■« ' ' la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. •—Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. Li'pRomj.1? 15air1ncsarr«;aû"T M^ou^siTmîisT - s'fr" Tpcur toi? môi3. VÎCtOr de 1» HESBAYE JeÛIl d'ARDEME L, publicil» commerciale «s. «durement reçu» à l'ARenre-Réclam» Godls,5, plaça de 1, Bourso, iBr^ellesIéléph.AS*)» Tous pavs cîc l'union postale, 30 fr. par an. - Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. rilblicilé 6"»e, les pettt» annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du journal. S et 7. Galene du Bol. ... — t RÉFLEXIONS par M. Maurice Wilmotle professeur à l'Université de Liège 'Depuis quettques jours îles journaux for d'ironiques -aH'Usions à des déclarations qu M. de iBroquevîlle aurait faHw à Turntooù 'A ■eu croire la presse,te dhéf idu cabinet aura dit, ilù-bas, exactement le contraire de ce qu lui (prêtait, -peu de 'temps «vaut tes élection; une interview qu'il n'a jamais démentie. Voîlïi un tieau tllième .pour nos rédacteur politiques. La versatilité id'mn amnistie, d'e près tes uns, son (machiavélisme, selo d'autres, expliqueraient ces attitudes contr; dictoires. Comme Don Juan s'aidressaat tac tôt & d'une des deux paysannes qu'il icoiirtis ét tantôt là l'autre, et lleulr coulant dans l'< reille de d'eux propos où s'affirmaient d trompeuses préférences, M. ide Broquevill aurait, en sonnne, 'berné successivement 1 Wallonie et la (Flandre. Je pense qu'il est d'élémentaire iprudenc d'attendre une conftnmation de ces fàioheu fruits. On a si souvent dénaturé, coriscierr ment ou non, le langage de nos hommes p< iitique's qu'il n'est que juste de leur faire '; crédit d'un supplément d'enquête. Ce qui saimblle déjà ressortir du discours a tribué à notre Premier, si on le rapproch d'une lettre qui, jadis, fit beaucoup de .brui' c'est qu'il a, comme ses collègues, une ni tion plutôt ivague des griefs walllons et de griefs flamands, * * * Ces griefs ne se ressemblent guère, et semble que, de plus'en plus, ils doivent s'i carter les uns des autres. Les Flamands vet lent surtout qu'on enseigne et qu'on pari 'leur langue; les Wallons formulent des r< vendicaisons d'ordre fiscal, administratif < économique. .Dans lia bouclie des Flamand on entend, sans cesse, le in Vlaanderv vlaamsch. Je ne sache pas que nous soyon incommodés d'entendre charabier le néei landais 'à 'Liège, à.Naimnret dans le Hainau Comme le disait un jour spirituellement Ji les Destrée, rappelant le mot d'un curé a confessionnal : «< Nous estimons que parle flamand n'est pas un péché, mais une dis grâce naturelle. » Nous avons un isentiimei si net et i sûr de la supériorité de notre eu ture qu'il nous prend envie de sourire, lor que nous lisons, dans les programmes d ii is partis p.'jt''îi,'Mi.es, cette iiiéptlè coustiti tionnolle : Egalité des langues nationales. Que M. de iBroqueville soit donc d'aecor avec M. Huysjnans pour dédoubler tes cou: de l'Université de Gond, .il n'y aurait pas i? en somme, de quoi nous émouvoir si ce ci doublement ne devait constituer une simp étape et préparer la déchéance de l'enseigni ment 'français. tes élèves étrangers, ay.u de choix entre tes deux langues, n'hésiterai pas, et pour cause, à préférer la nôtr«. .Parn les nationaux, à part une minorité de fils .d sectaires et de petits ambitieux et candidat: fonctionnaires, qui donc optera pour une lai gue de faible circulation, et dont tout le von; Maire technique n'est qu'un travestissi meut du nôlre? J'ai siégé, pendant vingt ans S. la commission des examens d'entrée l'Ecole militaire, et 'j'ai pu constater qu'e dépit d'avantages trop certains, rarissime étaient, chaque année, les candidats qui d. mandaient, comme c'était leur droit strict, rédiger leurs copies en néerlandais. Sur tro: cents jeunes gens, ils étaient une douzaine et, généralement, de la pius outrageuse nu diocrité. Les Flamands bien doués préséi taieut 4e français comme langue principal' et plus d'une fois ils se classèrent avant ne .Wallons., * * * Car, ije ne puis trop souvent le répéter, l'S tellectualité flamande, dans ses é'.ôiutui <juintescenciés, n'est nullement inférieure J'intel.lectua'lité wallonne. Nos deux élites s valent, et peut-être, si l'on voulait y regarde de près, la (balance pencherait-elle en favei des Belges du Nord et du Nord-Ouest. Qu îa moyenne soit plus instruite .et .plus policé en Wallonie, .cela me semble incontestablt imais à quoi en revient le mérite, sinon è 1 ■possession d'une langue qui a été, est et re: .tara un admirable instrument d'échange là teîlectuaî'? Les Flamands, accoutumés d'ei ifance à manier cet instrument, en ont s tirer un .parti au moins égal, et ils ont donn aux ' lettres européennes, aussi bien au XV-XVIC qu'au XX" siècle,des oeuvres qu'u heureux mélange de sensibilités a rendue ipius séduisantes et plus-agissantes que le créations, 'toujours plu's ou moins anièvre: du g'énie wallon. En ce sens, et en ce sens seulement, le «((imcs-belgistes» étaientdansle vrai,lorsqu'il préconisaient,à !a suite de M.Edmond P:can i!n alliage de facultés et de qualités devar constituer une individualité 'littéraire et a tistiqiue, distincte de celle que• l'imita tion c (Paris a 'conférée 'à quelques-uns de .nos écr vaine et ide nos peintres et sC'Ulpteivrs.tln Fît mand qui parle français, qui bénéficie <3 l'apport celto-latin, est assurément le produ 1e plus achevé dont puisse s'enorgueill notre .jeune culture. Un Wallon aura bea faire, il gardera tout juste l'êtiage menti ■d'un .Lorrain ou d'un Normand habitant s province; il .devra s'exiler, se déraciner pot donner sa plénitude et, tout en gardant, l'or ginolité native, perdre l'accent local, au m rai comme au (physique. » * * Le bienfait d.u régime actuel est donc c favoriser des contacts également néceissaire aux deux races, et si nous n'avions pas d< raisons patriotiques pour modérer nos vue sur la question, maintenant posée, de la s paration «dmfaistratiwe, un scrupule inte lectuel suffirait à armer notre défiance. Qi serait, la Wallonie, isolée de l'autre moitié i pays? Un 'organisme dont les puissances e.i dilatoires se trouveraient suspendues, ou d moins ralenties. La Flandre serait plus gr; veinent atteinte encore. Car les vertus il croisement mental, qui depuis sept à liu siècles opèrent en elle, cesseraient bienti d'être actives, et ce n'est .pas le fla.mar marmotté du liaut de quelques 'chaires qi ^ lui assurerait te compensation de culture e le supplément d'éducation générale dont ell est redevable à son bilinguisme. M, WILMOTTE. >-»♦» < An jour le jour • u pgjTtique ■' u II faudra opter entre 'la vie qui dur 2 ira consel,ve et la moi't qui s '' (PVj caohe idtenrière le nom spécieux di progrès et d'innovation sociale. •» s Voïjà au moins qiui s'appelle poser carré •" nient une question! 1 Evidemment, les tenues de ce problèmi ■" sont nettement intervertis. Nous ne savion " pas que c'est la vie qui conserve et la mor e qui innove. Nous icroyions que la nature en tière nous enseigne le .renouvellement cornu,i e loid'iexistenice... Détrcumpez-vous : c'est ains 0 que l'on marche au cataclysme. Il faut s'ini 3 mobiliser pour durer... Le Courrier de Bruxelles, qui nous présenti e cette philosophie inattendue, en orne d'é'logi x d'un prince récemment et tragiquement dis ■' paru, qu'il nous donne comme appartenait « à la lignée des grands conservateurs don 0 l'histoire enregistre les magnifiques restau rations »>. ■' 'Nous connaissons celles-ci; nous somme: e imêmo amené, par les éphémérides séculai '■> res, à létudier cette ■« Restauration » tou court qui rendit à la France (dans tes four s gons de l'étranger) des conservateurs,encore qmi « n'avaient rien appris et rien oublié ». Le Coiatôer i(coanme ses lecteurs) est dan [.] ce cas. Aussi lermine-t-il en conseillant « d reprendre et de iralire tel 'livre de Joseph D _ Maistre «. e Vous vous raippelez la phrase typique di <i tel livre m : le ïourreau est la clet' de voût ![ de l'ordre social ». 3 Vraiment, ils n'ont rien oublié, en effet! 1 petite chronique Regards en arriéra >lj2 juillet 111910. — L'aviateur Holls so tue L1 Bournemouth. r Vengeance. 'l Emu par la plaidoirie de l'avocat, le Jury i ^ prononcé .l'acquittement. Il s'agissait 'd'une îba nale affaire de meurtre sur simple soupçon d'à dultère. On a lu le détail ^dans tous les jour t naux- ■paitp&iÈng : 1.» m-iri, croyant que Se r femme le trompait avec un de ses amis, tut celui-ci à coups de revolver. ^ L'épouse a comparu comme témoin. « Non •s a-t-elJe 'dit, jè n'aimais pas mon mari ; mai'! je >ne le trompais pas non plus. ■» Et l'auditoin a vu dans ces paroles, qui pourtant excl-uen la (duplicité, >un mensonge insupportable. Aus î- si, quand, les détbats teiTOinés, la femme i il -quitté la salle, tous les maris, qui avaient ap it pLaudi l'avocat plaidant pour le maître' le droi i; à l'assassinat, se sont-ils rués derrière elle or e hurlant l'injure. Personne n'étiait là pour le«ur dire : « Qu< !.. celui iqui n'a jamais péché lui jette .la pre L. mière pierre ! » Et chacun se baissait espéran trouver le caillou «qui aurait permis de frap ; per sans grands risques. ;t Quelqu'un qui assistait à la scène murmura n « Voudraient-ils venger sur celle-ci qu'ils n< connaissent pas tout ce qu'ils ont support* sans résignation de celles .qu'ils connaissent ? : La vengeance indirecte est souvent moini onéreuse I (5==^) Les morts vont vite. ^ Cette femme âgée de 110 ans, Mmo Rebeccc Clark, qui vient de mourir à Londres, était dé ■' cidément une personne originale. ° A ceux qui lui demandaient comment il îal lait faire pour vivre longtemps, elle répon dait : « Faites comme moi ! » i- Vers la fin de sa vie, elle fît une promenade •j en automobile. Elle fut si enivrée de granc à air et de vitesse qu'elle exprima le désir d'êtn c conduite en automobile à sa dernière de r meure. ! Et ce desir a été exaucé, hier la défuni< o ayant été conduite en moto-car de W.ood-Greer e an cimetière d'Oving. Cet événement réalise enfin la prédictior q de •l'expéd'itlif Othello, qui déclara si froide ment, le jour de rexécution de Desdémone « Les Maures vont vite 1 » A propos de corset. n Lo grave « Journal des Débats » nous assun 0 gravement que îles femmes ont porté des cor x sets de toute antiquité. Que voilà donc un n Ibelle 'découverte ! ,Ne nous apprendra-t-il pa •s aussi demain qu'elles «étaient aussi femme s du temps de Sésostris qu>e de nos jours ? >î Cependant «qu'il nous 'fait l'histoire du corse à travers les âges, que ne r.emonte-t-il à l'épo s que kles cavernes ou môme des huttes aérien s nos où nos 'grar.d'guenons maternelles ber 'i çaient nos aïeux sur leurs genoux velus? I ^ est probable qu'elles se «ceignaient déjà la poi tripe d'un corset de jonc ou de paille pou courir plus vite à travers l'es ramures de géants.de la Forât primitive... Il estivra'i que les femmes de notre époqu e c «qui- courent », comme dit Mme Deulemaiia il ont plutôt une tendance à l'ôter. (5=^-5) u La chaleur et le grenadier, il Et voilà les c'iialeurs revenues. Cela n'effray< a pas nos soldats qui continuent à s'entraîne r avec une belle ardeur pour les grandes ma nœuvres. y L'après-midi il n'est pas rare de croiser su son chemin des officiers qui reviennent di quartier, couverts de «poussière, sabre au côté revolver à la ceinture. 8 Hier, dans ce joli quartier de la Porte d iy Namur, le public admirait de la sorte un gi g gantesque grenadier arrêté sous les arbres di boulevard. Avec son immense colback et ses longue moustaches .blondes, le capitaine avait un as pect héroïjque et débonnaire. Il achetait ei 0 souriant une 'botte de roses. Cela faisait per '• ser ià l'héroï'aue Hector rentrant dans Troie après une terrible sortie, pour se reposer au: u côtés de sa ifemme et de son fils. Un détail encore, notre guerrier avait 1 u front liumide, perlé de sueur. Vous pensez, e '' plein juillet, avec cette peau d'ours sur 1 it. têtel On avait envie «de lui crier : « Mais er d levez-le ! » Mais 'c'eût été inutile. Les gre ii nadiers sont fanatiques de leur colback. corr l me (M. de Bergerac l'était de son nez : « Il 3 ne l'enlèvent jamais ! (f==^) Littérature officielle. Un journal parisien «fait l'éloge du « Souv£ nir-programme » — nous aimerions autan « Programme-souvenir » — pour la revue d U juillet. Ce programme est illustré d'un dessin int tu-lé « la Charge ». XI porte en exergue : « Lon » que, monstrueux ihérisson, le régiment de 3 » (boulera, ses piques abattues avec des hurle J » ments de victoire, vers 'l'apothéose des glc [ » rieuses moissons. » iD'après le journal le dessin est très bier Mais quelle est cette langue ? Faut-il voir 1 une conséquence néfaste de la pratique tro intensive des sports ...ou un résultat fâche u: de l'Entente-Cordl'aie ? Ou bien possède-t-on e: ! France des 'écrivains officiels qui valent c ' que valent «les écrivains officiels de tous le pays? ; Ce .hérisson qui déboule avec des hurlement 1 de victoire vers l'apothéose des glorieuse " moissons... nous fait plutôt penser à une ca ricature « made in Germany ». «Cela vaut ai : moins un an de prison 1 Le poulet phenoniene. i Ceux du Midi ne peuvent jamais se teni [ tranquilles. Ils veulent toujours faire plus for que n'importe qui. Voici qu'ils annoncent ai ■monde étonné qu'ils ont un poulet phénomène ; Ce poulet appartient au fermier Faucher . liaibitant près de Nîmes. L'intéressant volatil j. est pourvu de quatre pattes et de trois ailes La troisième aile, presque aussi développé que les deux autres, est placée à la naissanc d'une des pattes antérieures, ce qui n'empê , die pas la petite 'bête de se nourrir avec au ' tant d'appétit que ses autres compagnons d J basse-cour. Le 'journal qui annonce la cîhose demànd si ce poulet deviendra aussi célèbre que 1 1 sardine qui boucha le port de Marseille? 3 Té ! en voilà des -histoires pour une vulgair curiosité de la nature. Nous autres, Belge? nous avons un poulet ministre des srience et des arts, et nous n'en parlons même pa^ Nous sommes des gens calmes .. Nouvelle à la main i Chez le coiffeur. — Monsieur désire-t-il de la poudre de riz? — Merci. Je n'ai pas confiance dans la poi dre de « riz qu'est à la houppe »!... Le graaâ jkl aérien i C'EST L'ÀTwewrcmri* LE PREMIER SUR MORANE-SAULIER i Le départ C'est samedi qu'a eu lieu le Grand Derb d'aviation Londres-Paris-Londres. C'est à l'aérodrome de Hendon que ;S«e dor 1 nait le départ. Le temps est très favorable. Il y a à l'hor izo un© brume légère. Une brise assez forte soufli . à une certaine hauteur. Le départ, qui devait avoir lieu à 6 h. 30, es ' retardé d'une heure. Orr annonce que la cours ne comprendra que quatre ou cinq concurrent: Le premier départ est donné à 7 h. 1/2. ^ Hearn, avec une passagère, roule sur le s( • à une distance d'environ deux cents mètre sans pouvoir décoller et reste en panne. ' Rénaux prend normalement so i vol à 7 h. 3! Prennent ensuite le départ : Noël, à 7 h. 40 lord Carbury, à 8 h. 12. Les abandons ? Hearn a abandonné ; Rénaux, après trois k 1 loHTètres d'e vol, est revenu à son point de d< • part, à cause de la brume épaisse ; Broock e; ; passé au-dessus d'Epsom à b h. 50. On signal le passage de Garros à Croydon. Noël a atterri à Rye, à la suite d'une avari d'appareil. L'arrivée à Suc De Bue, le 11. — Trois aviateurs, partis d Hendon, on atterri à Bue. Ce sont : 1. Brocl à 11 h. 13 nr. 7 s., ayant accompli le trajet e . 3 h. 33 m. 24 s.; 2. lord Carbury, à 12 h. 4 m. 2 s 3. Garros, à 12 h. 10 m. 34 s. Les trois pilotes ont été félicités par les pe; sonnes présentes. Broock et Carbury ont d« ' claré qu'ils avaient fait un «excellent voyage ' Garros, au contraire, a eu des démêlés avec so ; appareil. Les concurrents disposant de deux heure pour se reposer, à Bue, Garros va en profite pour changer d'hélice et de magnéto. ' Il comptait sur une moyenne de 145 kilom 1 t.res à l'heure, mais n'a pu dépasser 105 kil< mètres. Il compte, au retour, regagner ur i partie de son retard. Depuis le départ .de Londres, il a été pou . suivi par une série d'incidents ; il est considéi domine parti à 2 h. 10 m. 34 s. Il n'a réellemei pris le départ qu'a 2 h. 35, c'est-à-dire avec u nstard de vingt-cinq minutes. On signale que Rénaux .est, passé à Boulogr ' ù 11 h. 42. U est attendu d'un moment à l'ai - trie. Ii perd toutefois les 2 h. 2.1 m. du liandica , qui lui avait été accordé, mais néanmoins est encore dans res délais pour arriver à Hei ' don avant 10 heures du soir, heure de la fe ; mature du contrôle. Rénaux «et sa pasisagère, M110 Unwill, ont m t 7 h. 14 m. s. pour couvrir les 400 kilomètre séparant Hendon de Bue. Rénaux s'est égal à différentes reprises et a dù atterrir trois foi En Angleterre et au-dossus de la Manche, il ■ été très gêné par le brouillard. Ce n'est qu'e 1 France qu'il a trouvé un temps clair. Il n'a pi . eu de vent pendant tout le trajet, mais il a é . très gêné par les remous de chaleur qui l'en plaqué à plusieurs reprises. Il est arrivé 3 2 li. 49 m. 50 is. Rénaux compta repartir après ses deux lie î res d'arrêt ; mais, étant donnée l'heur? tardiv il ne veut pas tenter, la nuit, avec une pass ' gère, une nouvelle traversée de la Manche, s'arrêtera à Calais, rl où il repartira elemai.i. M"° Unwill est allée se reposer dès son ari vée. On ne la réveillera qu'au moment du d î part. Le départ cJc Bue Broock est reparti pour Londres à 1 h. 18 r 24 s ; Carbury est reparti à 2 h. 4 m. Lo retour à Hendon : Broock premier 1 De Londres, le 11. — L'Américain Broock a • rive premier à l'aérodrome de Hendon, à 4-18 m. > Les vainqueurs L'aviateur américain Broock est proclamé c 2 ficiellement vainqueur de la Coupe Londre Paris-Londres. Le voyage a duré 7 h. 3 m. 6 La vitesse moyenne a été rie 71 milles à l'heur • Garros est arrivé à Hendon à G h. 25, mai " comme il a manqué un contrôle, il est obi i; i de revenir en arrière pour passer ce contrôl - Finalement, il arrive à 6 h. 33. Son temps a. é de 8 li. 28 m. 47 s. Il serait ainsi gagnant e second prix, mais la çonflrmation officiel manque encore. Lord Carbury est tombé à la mer ] Une dépêche de Folkest^ne, parvenue à il'E rodrome de Hendon, dit que l'aviateur lo Carbury est tombé à la mer, au milieu de • Manche, qu'il a été recueilli par un vapeur ■ transporté à bord du dreadnought « Saii .- Vincent ». 5 JOIES TÉLÉPHONIQUES (Cinquantième édition) • Nous avons déjà signalé les excellentes 1 tentions de M. Segers, «ministre des postes, té iiêgraphes et télôpihones. Il est philanthrope. Il sait que 'le rire (-ons titu-S, le meilleur remède à 'la neurasthénie. I veui procurer une doucë gaieté aux detn^sel " Iles lu téléphone. .C'est (d'un too.n patron. De plus, e ministre ide la marine «teceMe t moi „er — c'était indiqué — des 'bateaux a r?c- • abonnés. i M Segers s'est pourtant vu obligé de loca •* lise/; ,les services 'humoristiques de .l'adminis v tratun téléphonique. A Bruxelles, capitale, oi 1 -eut. trop ré'j.iamé.Entrela Belgique et l'étranger 2 cela î i-quait de créer des •complication < intei i nationales. Tout ià fait en province, dangei'èU: également : il faut ménager la province. 3 Aussi, c'est dans une charmante petite loco 5 lité jouxtant l'agglomération bruxelloise qu " sont. installés les fonctionnaires chargés d' I «verfer quelque joie au cœur 'des citadins : tou humor iste, désormais, doit s'installer là Rhede Saint-Genèse et s'y raccorder au téléphone. Il passera, devant son appareil, des heure exq ises. Par ices températures accablantes tandis qu'au deliors il verra ses concitoyen se remuer, parler, ruisseler au soleil et risse 1er i- Tornibre, — Qui demeurera immobile, dé.l: ciei^ement : il aura demandé une commun: cation urgente et, paisible, l'attendra, le cor net rivé à l'oreille, une heure, deux heures troi- heures... « Deus illi hœc otia fecit : Deu ' , c'est M. Segers, modeste. * * * Ceci n'est rien, — «de la monnaie courante Mais êtes-vous 'homme de lettres et avez-vou besi m de papier de copie ? Vous demande la communication avec .une importante fabr que'de !a localité : à l'autre bout du fil, un g> née >4ogue distingué vous répondra qu'étar : au uitième mois de votre grossesse vous n'E ' vez j absolument rien à craindre, mais eju 5 Vou, de\rez prendre un bain bien chaud tou • les 'ours. Par contre, si. votre femme, malade, demar de : on médecin, elle s'entendra annoncer qu 150 .kilogrammes de papier timbré ont été e: péd'.és le matirr à son adresse. Pour peu qu voul ayez été «précéd'emment menacé de poui '* cuites par un créancier exigeant, vous imag nez.le saisissement éprouvé, au reçu de cet] nou /elle, par la pauvre créature. V.'ilà deux exemples pris sur le vif, enti cenf, et parmi ceux qui révèlent le moins 3'ir j gén.'osité vraiment fertile elont déborde, — s' ■4 ' { . - , 'Tygfc"*? nnne pis.wvinj.Qi» — réseju de Riliode. jDu reste, «les personnes qu'offusque un ami y semenf. imprévu peuvent pa rla ftcm en t O'bteni: sans, accroc, la communication avec la pe i- sonne demandée. On nous a du moins suggéi le moyen; nous l'indiquons sans en avoir v« II riflé l'efficacité. Le voici : de Paris, vous di c mandez Rhode. On vous le donne. Parlez. t C'est un moyen assuré. Il coûte un «peu che: e mais que voulez-fvous ? on ne l'emploie qu >• dans les cas d'extrême nécessité, et on n'en pas trouvé de plus rapide. Camille GUTTENSTEIN. LES PERCEURS DE COFFRES-FORTS Auflacieiix vol rue i Strolf it e Précédant les ouvriers, samedi matin, e 7 lieures, le contremaître de la fabrique e cartonnages dirigée par Mrae veuve De Tou nay-Catala, rue du Boulet, à Bruxelles, enti ° dans l'immeuble et se rendit aux bureaux s |j tués au premier étage du bâtiment de de . rière. Il vit avec surprise que la porte du c. binet de la directrice était ouverte. Il entr; ■ feirt inquiet, car ii savait parfaitement qt î- m 110 De Tournay se trouvait en villégiatur II constata, alors que les cambrioleurs avaiei '* pénétré pendant la nuit dans les bureaux. Le s malfaiteurs s'étaient attaqués au coffre-for sahs succès d'ailleurs. La plaejue recouvrai la' seiTure du meuble avait été arrachée. -- l'aide dune foreuse très puissante, plusieui trqus avaient été percés dans la porte. Tout c fois, celle-ci avait résisté aux efforts des m: laidrins. Tout était en désordre dans la pièc. é les tiroirs étaient ouverts et leur contenu épa lit pipé sur le sol. Au second étage, un auti " coîfre-fort avait été forcé et les valeurs qu' coitenait avaient naturellement disparu. Le }c libres de comptabilité et les papiers d'affaire p allient été jetés dans tous les sens. ii )oués d'une audace déconcertante, les v< 1- lerrs s'étaient ensuite introduits dans l'hab ta ion principale et avaient visité les chan lu}s du rezrde-chaussée; ils ont. essayé êPen I*? perter l'argenterie ornant la salle à mange miis ils ont abandonné dans le corridor «->. b»tin de grande valeur. Sans doute, cela fo a miit-il un paquet trop lourd et trop volurn ,1! ni u x ? 1? Les fils des sonneries et même les fils téîi ^ p oniques avaient été coupés. Aucun indic à ni été relevé par la police; Mmo De Tourna a été prévenue télégraphiquement. C'est à so >■ rtour qu'on pourra établir exactement l'in 2- p rtance du volç jj Les audacieux cambrioleurs, qui ont « trs v illé » avec une sûreté de. main peu con i- rune, ne doivent pas en être à leur cou é- cessai. \— ' CHJTEMI O'iROENNE C'est une grande vogue décidément. Nous J" lions cette semaine, par hasard, incité à v. Ster l'ancien domaine royal par l'une de ce iblles journées dont nous sommes heureuse f- lient gratifiés depuis quelques jours, s- Il y avait là de nombreux châtelains des er s- ironèj venus qui en auto, qui en mail, ' c" château vraiment avait grand air. j.,-' .Dimanche dernier ce fut la cohue, grâce a anquet organisé par l'Automobile Club eh-té rdennes françaises. 1,1 Ce dimanche aussi ce sera la foule; car déj; îc ombre de familles bruxelloises et anversc (es ont retenu leur table. C'est, en somme, à l'automobile que l'c é- ort cette vogue étourdissante; grâce à elle, r(1 l'y a plus de distance et c'est un charme, vra ^ nent, après une ballade d'une centaine de (■ omètres tout au plus, de trouver à l'éteo )onne table, bon gite... et le reste, parbleu!! L.EL Ministre Se Russie à Belgrsâe tueiïi't stil>it.emeiiit CHEZ LE MINISTRE D'AIITMCSIE 1 IL SERAIT ALLE LUI RENDRE VISITE AU SUJET DE LA DEMARCHE DE LA THIPLE-ENTENTE ASJPRSS DU i GOUVERNEMENT SERBE ' ©e Belgrade, le 11. — VendreMi soir, à 9 lieu-re£> M. de Hartwig, ministre de 'Russie, dont " la 'femrtïe se trouve actuellement à Constanti-" nople, alla rendre visite au baron Giessl de 1 Giesslingen, ministre d'Autriche-Hongrie. iLe baron Giessl l'introduisit aussitôt dans son cabinet de travail et l'invita à s'asseoir : sur un.canapé alors que lui-même s'asseyait en istee de lui dans un fauteuil. Une conver-' sation très cordiale s'engagea. Tout à coup ' M. de Hai'tv.-ig porta la main à la poitrine, sa } tête se pencha et il s'affaissa sur le sol. Le I ministre d'Autricilie-Hongrie se précipita «son ' aide, le releva et l'étendit sur un canapé. Le personnel de la légation appelé aussitôt s'em-' pressa autour de M. «de Hartwig. Cinq minu-' tes après un médecin arrivait, «mais déjà M. 3 de Hartwig a«vait rendu le dernier soupir. «Deux autres médecins, qui avaient été égale-•" ment appellés, ne purent que constater le * décès. La mort du diplomate .russe serait du<3 * à une attaque d'apoplexie. La fille de M. de ' Hartwig était accourue, mais on put la recon-'• duire aussitôt JDiôtel de la 'légation, les médecins lui ayant assuré qu'il ne s'agissait que d'un évanouiissement passager. s L'on n'est pas d'accord sûr 'es motifs 7j de la visite «Deux versions sont données sur le motif de - la visite de M. de Hartwig : D'après la p.re-t mière, qui se (base sur l'offre de l'ambassa- - deur de «Russie à Vienne, M. Schébéko, d^ap e puyer la démarche prochaine de l'Autriche à s Belgrade ; le ministre d'Autriche à Belgrade, baron 'Giessl, informé par le comte Berchtold, i- entra en rapports à ce sujet avec M. de Hart-e wig, qui avait reçu des instructions de l'am-bassadeur à Vienne. D'après la seconde, M. e de Hartwig s'était rendu chez le baron Giessl, •- revenu de Vienne le soir même, afin de s'en-i- tretenir avec lui, ainsi qu'il l'avait dit à son e> entourage avant son départ, des bruits répandus par certains journaux autrichiens, bruits *e : suivant lesquels le ministre de Russie n'aurait i- pas fait mettre en berne le drapeau de la lé-il gabion à l'annonce de la nouvelle de l'attentat p de .Sara",leva. La r<mveit.-,i-,ipn._fut tr s cordiale. Los condoléances officielles i- Dès qu'ils connurent la .nouvelle de la mort subite de M. de Hartwig, le prince héritier et p M. Pashitch se rendirent à la légation de Rus-i_ sieau cours de la mîiit dernière. M. de Stardt-, mann, premier secrétaire de la légation, assurera l'intérim jusqu'à nouvel ordre. Touf5 , la ville est en deuil. Les drapeaux sont en ' ibernp. e a Qui était M. de Hartwig La personnalité de l'éminent diplomate était extrêmement intéressante. D'abord ministre _ de Russie à Téhéran, il était à Belgrade depuis 1909. Il passe pour avoir été l'un des inspirateurs des traités serbo-bulgare, serbo-monténégrin, grâce auxquels les puissances balka- 1 niques purent vaincre la Turquie. iMême il aurait été loin d'être « persona gra-ta '» à Vienne, où on lui reprochait une aus-trophobie excessive. On Ta'cc.usait même d'être à le pivot de la politique extérieure serbe ... comme si les exagérations de la monarchie L"- n'avaient aucun contre-coup sur ses voisins a slaves ! i- En tout état de cause, la perte que fait la L'" Russie est très grande. En effet, M. de Hart-1_ wig, de par ses 'fonctions, était l'un des hom-i. mes les plus au courant des possibilités ren-e fermées dans les zones de l'influence slave, * aussi ibien en Asie qu'en Europe orientale. ii i HORS FRONTIERES > Samedi II juillet. J* j La disparblion de M. de Hartwig a({eclerc pénîbb&m>ent i tous les milieux diplomatiques e danvs lesquels la personnalité de ce âvplomak i! hors liq<ne iou.i>ssaU d'une extrême influence. !S {Sans \prélenû)\e qu\elhe aurait quelque in-s ftuenee sur les 'alliances de l'Europe orientale, Von peut ioul de même redouter un re-). Idclwnwnt quelconque dans les liens qui unis-i- sent Slaves, Roumains et Hellènes et, par-i- tant, ime ,vupMiom de Véquilibre balita-nique. i- Il u aura, en tout cas, un soulagement cer-\ tain à Vienne : mais Vienne ne réfléchira e pas que les Hartwig peuvent mourir sans que ■ • la Russie disjmrais&c. Le Poiil-des-tJhantres »' enverra à Belgrade un autre ministre et toul sera dit. * * * e U ne Jaid poinl s émouvoir outre mesure D des nouvelles qui nous représentent l'année grecque comme bombardant Korilza. Rome a toujours eu la phobie de l'hellénisme en L. Epire. i- Que des volontaires grecs se soient m&-p lés aux Epirotes révoltés, soU. Mais que ie gouvernement grec soit intervenu oljicielte-ment, cela parait bien difficile à croire. Pareille altitude serait en complète antinomie avec la prudence bien connue de M. \ eni-zelos.Après Sarajevo f " 3 La Russie appuie les démarches de l'Autrche à Belgrade. De Belgrade, le 11. — -L'ambassadeur de h Russie à Vienne, M. Sohébéko. ayant offert d'annuyer les démarches que l'Autriche fera :i nrochainement à Belgraide, l'ambassadeur s d'Autriche à Saint-Pétersbourg en a avisé le comte Berchtold. i, L'on a, d'autre part, appris l'issue tragique i- de l'entrevue qui eut lieu entre le ministre d'Autriche et.celui «le Russie. II ., ... et sera elic-meme assistée des autres puissances de la Triple-Entente i- Suivant la « Neue Wiener Tageblatt », qui ie dit le tenir de source bien informée, on confirme la nouvelle d'après lacjuelle les puissan ces de la Triple-Entente entreprendraient, par l'intervention de leurs ministres à Belgrade,, «une démarche amicale auprès du gouvernement serbe pour lui signaler la nécessité de mesures appropriées à prendre contre les éléments anarchistes. Cette démarche de la Triple-Entente serait imminente. Il y aurait des raisons de croire que les ministres de la Triple-Entente .à Belgrade donneraient aussi à la Serbie le conseil amical de faire en sorte que les mesures prises par elle puissent contribuer à tranquilliser l'Autriche-Hongrie. L'enquête! maintenant terminée, établit le complot De Vienne, le 11. — L'enquête que le gouvernement autrichien a faite au sujet de l'attentat de Sarajevo est maintenant terminée- Dix-huit personnes ont été auteurs ou complices de l'assassinat. Neuf ont directement participé à l'attentat, une dixième, Basitz, ma-hométan, a pris la fuite. On sait que la bande venait de Belgrade et qu'elle a été amenée à Belgrade, par des voies détournées, par Prin-eip, Cabrinovitch et Grabès. Selon leurs propres déclarations, ils avaient emporté de Belgrade six bombes, quatre revolvers et des munitions, une quantité considérable de sian-cali. A Sarajevo, ils cherchèrent des complices, principalement parmi les élèves de l'école moyenne de Sarajevo qui avaient échoué à leurs examens. A l'exception du mahométan. tous sont Serbes et, pour la plupart, ont eu la tête montée par des idées panserbes. On dit avoir découvert également à Sarajevo une association secrète d'élèvesi de l'école! moyenne, inspirée d'idées réveftutionnaires. La crise albanaise L'armée grecque se serait jointe aux révoltés épïrotes De Durazzo, le 11. — Le préfet de Koritza, rélugié à IBérat, a adressé au gouvernement albanais «un télégramme dans lequel il dit : ,« En proie à lia plus vive émotion, je tiens à vous informer que Korit-za, après un combat acharné qui a duré trois jours, est tombée aux mains des Grecs insurgés qu'i nous avaient attaqués d.u côté de Starova et de l'armée régulière grecque qui a bombardé furieusement la ville. L'ennemi a eu finallement raison de nos troup.es, malgré leur résistance désespérée. Je suis arrivé à Bérat avec tous les fonctionnaires de la préfecture et trois cents personnes qui ont fait preuve d'un grand courage patriotique. « Le télégramme «ajoute que les habitants, au nombre ide cinq mille, se sauvent dans toutes les directions, affolés et dénués de toutes ressources. .Le préfet prie le gouvernement alba-| nai-Sjdff nrendo'p des mesures urgentes pour réparer- ce iîes'asTre- qmi s'a'bat de nuuVeaul sur l'Albanie déjà trop malheureuse. L'armée grecque, d i tJiil, continue d'avancer. Le prince a aussitôt convoqué les ministres des grandes «puissa«nces. Il les a mis au courant <d© îa situation en Epire et leur a demandé de prendre des mesures pour porter remède à la situation. Dans les Balkans M. Zog»;ap«!os est débordé par ses troupes De Vienne', le 11. — On mande de Valona ït la « Corresilu.'râa-nce politique » : « S'aip-puyant sur les accords de Corfou, la commission de contrôle a pr.'o.+8sté auprès de M. Zo-grapîios, président du gouvernement provisoire, pour .l'Inmneur de l'aire, contre îa marclie en avant des Epirotes ei. la viola.ti.on de la zone .neutre convenue. M. Zo^raphos a déclaré que ces agissements .aivaieni' eu lieu contre sa v.oïoaité, et qu'i.l avait déjà! donné contre-'oHilre. . BULLETIN TÉLÉGRAPHIQUE^ ALLEMAGNE Hansi se serait réfugié en France De Berlin, le 11. — La « Gazette de Huit Heu* res» «publie une dépêche de Colmar annonçant que le dessinateur Hansi aurait passé la frontière française. Hier encore, dit le journal, il , avait déclaré qu'il viendrait se présenter aujourd'hui pour subir sa peine d'un an de prison. Dans le courant de la nuit,un télégramme est arrivé au tribunal de Colmar. Ce télégramme avait été déposé à Belfort et était ainsi libellé : « Tu m'as vu » en allemand. Le dessinateur aurait été vu à Belfort ce matin encore. Les suicides dans l'armée «De Berlin, Qe 11. — Pour justifier les affirmations de Mmo Rosa Luxembourg que les casernes de Prusse sont le théâtre de drames-quotidiens, le « Vorwaèrts » publie une statistique étaib'iie, dit-il, d'après des chiffres officiels, selon «laquéUtle, de 1870 à 1910, il y a eu dans l'armée allemande 10,315 nrorts par suicide, 2,655 tentatives de suicide et 30i mutilations volontaires. Dans la marine, de 1885 a 1893, le journal cite i0 cas de suicide. La moyenne par rapport à la totalité des effectifs est, de 1876 à 1893, de 6.07 pour cent dans les effectifs -prussiens, de 8.11 pour cent dans les effectifs saxons et 8.05 pour cent dans les .corps d'armée du Wurtemberg, soit une proportion générale de 6.33 pour cent pour i'ensiemibile de l'armée allemande, contre une proportion de 12.53 pour cent dans l'armée autrichienne, 1.7 pour cent dans l'armée italienne et 3.33 pour cent en France. Parmi les suicidés, il y a en parucu'.ler Î98 adjudants ou sergents-majors et 2,101 sous-officiers.Le « Vorwaerts » cite, en terminant, le « Mij flitâris'ches Wochenblatt », qui reconnaît que les suicides dans l'armée allemamde sont presque le dou;Me «de ceux de ia population çi vile, alors qu'en France, la proportion n'est que de 1.3 pour cent par rapport aux personnes du même âge dans le civil. FRANCE A J.A CHAMBRE Le budget De Paris, le 11. — La Chambré discute la loi de finance et supprime, par 249 voix contre 221 l'impôt de la licence seulement pour les débits de boissons qui ne vendent pas d'alcool.Précédemment, la Chambre avait supprimé l'impôt de la licence pour tous les débitants. Le Sénat l'avait rétabli. La Chambre vient de prendre une mesure intermédiaire qui exonère environ 11,000 débitants en France. Répondant à un orateur qui demandait la 15Î juillet 1914; «« Edition C CINQ CENTIMES LB NUMERO P.OUH IT;QÏJ"Ï3 C® ME'®?!?» -, ——— '■.-.--■ir-~- 4Ϋ année. » Rio 18»

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