La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 29 Juli. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 18 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/zk55d8pf0g/
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Mercredi Siî> juillet ) S)1 — Edition C CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR TOUTE LA BELGIQUE sM : * 47° année. — ï*° YO/"*' LA CHRONIQUE BUkkATJX I et 7, Galerie du Roi-(Passago Sùnt-Huber BRUXH.LI* A rsTcrrrVTC< OTTOTT'DTENNE > TÉLÉPHONES Administration* N* ySSIt Rédaction ' N* 1-41 ©fi ■> ABONNEMENTS t Bruxelles * 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays de l'union postale., 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Ducbô de Luxembourg. 20 fr. p:;r FONDATEUR : Yictor de !a HESBAYE RÉDACTEUR EN fiUEf : Jean d'ARDENNE ANNONCES . 4« page : 30 cent, la petite ligne. - Réclames (après les spectacles), i Ir, la lltfoe. - Faits-divers (corps), J fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. - Nécrologies : 2 fr. la ligne. - On ne garantit pas les dite. d'n*er'10"-La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts.î, place de la Bours^ ruxe es. e p . . i.a nuhlicité financière, les netîtes annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du journal c . a r * FXIT IDE I ïïmm lllJMiil ^M^CK/KJ M. V 4. ■ VI V JU Vi par M. Rsdc Vauthier MEMBRE DU CONSEIL COLONIAL Le 25 de ce mois, te Conseil colonial a tenu sa dernière séance avant d'entrer en vacances. La tàtclie qu'il a accomplie au cours de la session aijounci'diui close a été particulièrement laborieuse. Associé an gouvernement, envisagé comme législateur colonial, il a approuvé, c'est-à-dire étudié et revêtu d'un avisj motivé de nombreux et importants projets de décrets. Les questions les iplus diverses ont été soumises à son examen, les, unes touchant au droit public, les autres, uu droit privé, civil ou commercial, sans -compter son intervention en matière de c.oncessious de terres, voulue et déler-Wir.ée par la charte coloniale. Pour juger de l'efficacité de son rôle, il .suffit de .procéder à l'énuimérutioa des principaux objets auxquels il a consacré son activité. Citons, notamment, le régime nouveau des entrepôts de douane, la réduction des droits d'entrée, mesures instamment réclamées par le commerce, la refonte de iM'inpôt indigène, la réorganisation de la, ïorce puiblique et, ,par-d<wsus tout, les remaniements profonds apportés. ,à la législation minière du Ka-tanga, Instituée pas; le décret du 16 décembre '1.910. * * * Voilà, n'est-il pas vrai, un ensemble de matières qui répond à des ordres d'idées l)ien distincts. A supposer que les solutions ëtahoijées de concert par le gouvernement et par le Conseil répondent vraiment aux nécessités coloniales, on admettra que la •charte n'a .pas eu tort de déléguer à un col-3ège spécial une partie du pouvoir législatif. 11 y a des chances sérieuses, du reste, ipouï- que le Conseil fasse œuvre utile et profitable paaice qu'il apporte à ses délibérations tin esprit tout objectif,. complètement libéré «io soucis politiques et spécialement électoraux. Le Parlement est un organe, d'une sensibilité. ; incomparable, pour traduire Mes mouvements, les sentiments et finalement les volontés de l'opinion publique. Mais il a le défaut de ses qualités. Il cède parfois à ites entraînements généreux qui, après couip 'seulement, apparaissent comme irréfléchis. 'A certains moments, iil est dominé par des intérêts de parti, au point qu'il perd la notion du bon et du mauvais, de l'utile et du nuisible, à l'égard d'une colonie lointaine. On reste conXondu, par exemple, à l'occasion de la discussion du budget, de la différence énorme qu'il y a entre le pouvoir de contrôle et de ,direction presqu'illimité que possède le Parlement., e"n théorie, et le peu qu'il en exerce en fait. « Parlez et nous agirons », telle est la règle qui négit les rapports entre te gotwer-ïiement et lui, dans la plupart des pays co-léuisofceurs. Et c'est pourquoi il importe que le pouvoir -exécutif, à peu près omnipotent, puisse douMer son autorité de celle d'un conseil averti. «.* * Pour remplir sa mission avec fruit, il tau1 que le conseil se montre attentif, nous ne voulons pas dire aux bruits du deliors, mais ià tout ce qui est l'expression des désirs e des 'besoins légitimes, colonialement .parlant Il y a un instant, nous citions la légis-la ttion minière; c'est ce qu'il a su comprendn en cette occasion. Saisi par le gouvernemen de quelques mesures réformatrices, notant nient en matière de redevances et de répar itition de bénéfices, il a remis le décret d< 1910 en bloc sur le chantier et, sans en rom ■pre l'économie foncière, il en a remanu profondément de .multiples dispositions. Pour faire cela avec méthode, il a nommé parmi ses membres, une commission qui d'autre part, s'est abouchée avec le Comi.tt spécial .du Katanga, en même temps qu'elli main,tenait un contact étroit aivec le gomver mement. iPas moins de vingt et .une séances ont éti consacrées par 1a. commission à la disons sion des points soumis à son examen. L< résultat a été la rédaction d'un décret, qui l'espériemce montrera, encore sujet à des re touches, sans .doute, mais qui, tel qu'il non: est présenté, forme un ensemble complet bien agencé eit commenté de la .façon 1; plus judicieuse par son distingué rapporteur •M. Dupriez, et, qui mieux est, donne satisfac .{ion aux principaux intéressés. Il y a lieu d'insister sut ce dernier poin parce que, dans un conseil, il arrive qu'oi fabrique d'excellents textes, mais que ceux ri ne servent à rien. Do même que dans ni Parlement on est idébordé par le flot des pa rôles, dans un collège plus étroit de spêc-ia listes, on risque d'être su/bmergé par le pa iiier. Ici comme là, la phrase polie et repoli tient parfois trop de place. C'est pourquoi rien ne , vaut le contact di rect avec la concrète réalité — avec 1 troupe, dit-on dans l'année — avec les hotn mes et les faits sur place, pourrait-on ajou ter, en parlant du Congo. Vous pouvez fit ne un rédacteur émérite e n'être qu'un piètre administrateur colonial ou même un médiocre appréciateur des mil! et une contingences de la vie coloniale. * * ■Une division- toute naturelle s'établit en tre les différents su-jets susceptibles d'ètr réglés -par la loi. Pour la législation générale applicable la colonie : régime des biens, statut des pei sonnes — Européens en particulier, — svs itème douanier, on conçoit aisément qu'il nr porte assez peu .de savoir où siègent les oi; -vriers de cette œuvre. Un professeur de 1 métropole sera, le cas échéant, le conseille le plus compétent, comme aussi le mie. renseigné. II en va assez différemment de la légisî tion spéciale, qui doit être adaptée aux h bituides et aux besoins de la popuJatii de .la colonie, et, toute législation éta réservée, vie son administration. On ifegar plus aux actes alors qu'aux écrits, et fc j us'tement. A ice point .de vue, le conseil colonial t aussi ignorant, mettons que le Parlemiei des conditions' propres, morales et matiéri les dans lesquelles se poursuivent les affi ï-acî rlip fia ml finie. * * * Pour remédier à cette grave lacune, il fs dnait ou bien que le conseil colonial! siège: au moins temporairement, au iCongo, ou bi ifûit associé plus intimement à sa geste journalière. IL'exaiinein du budget, avec .tous les terrai et aboutissants de celui-ci, serait un acher nement vers ce rôle fi fia fois plus icons'ck et plus concret. Débarrassé des -préacctrç fions électorales qui assaillent majorité opposition en permanence, — Hé aienouvel ment partie1! des Chambres, tous les de ans, est idêploralble sous c,e rapport, — gouvernement ci le conseil auraient Ibïen fait 'de se mettre d'accord sur le plan d'< Semble, financier et économique qu'il devii urgent d'instaurer au'Congo. C'est cala qui presse, en ce moment, bi plus que tel ou tel texte de loi. En effet, sous l'empire de la dépression < ;se manifeste dans tes |affîaires colonial comme dans toutes Ses autres, se- produit, singulier affaiblissement dans l'élan natioi qui a suivi l'annexion. Il semblerait, à » tendre certains, que toute lia. colonisation Congo tint dans un dividende immédia ment palpable. Ou suppute bénéfices et p les, avant -même que île pays ait engagé i mise sérieuse. A défaut de -cette dernlè dont il serait impossible au colonial (e p éprouvé de préciser ta rémunération, échéance fixe, il n'y a pas giiand'chost espérer. Un fai-t est sûr et -certain : qui ne ris< rien ne gagne rien. Et, «l'autre part, pour un pays comme nôtre, ce n'est pas trop risquer que de c sentir les dépenses nécessaires à la mise valeur du Congo. Ce qui a été tait jusqu'ici, avec des moy-relativement (aibles„ n'est pas-si loin de qu,'»r>-.dor'Qfie ce-lie surtout si l'on dispose de moyens plqs pi sants. Que chacun, dans sa sphère, sache ft ■u-n effort, tout est là. Il nous a paru, à ce- point de vue spéc que 'les travaux idu Conseil colonial ne 1; sent -pas d'être intéressants et dignes de tenir l'attention publique. RENE VAUTHIEI VOIR EN 2me PAGE L'ACQUIT! RUENT DE M"10 CAILLAUX. BAESUS FÂITS, PROPOS «5EJ3 LE DROIT A LA LIBERTE Un jour, 'l'empereur François-Joseph cV i riche envoya un ultimatum à un petit p (le ses voisins. Sous le prétexte de corn limité de race et de langue, ce petit pays [retenait unie agitation constante dans cl des provinces annexées à l'empire d'Aï 1 cive. Il reçut très mal l'ultimatum et ce la guerre. •Et il battit François-Joseph et l'Autr '■ qui 'perdit les deux provinces annexées [' lus\bemenl à son empire. Ce petit pays syappelait le Piémont; ' deux provinces la. Lombardie cl la Yénàt Vieux, i5-c sachant atteint du mauvais ' François-Joseph, 'le pehdeur des patri italiens, veut recommencer ïhistoire. Le battu des saiivcrains qui fat jamais, e , plus plat, pubs qu'à peine battu, il accepta , marcher dans le sillage de qui l'a battu, i ! devenu le souverain entre tous Généré p< '■ qu'il a eu des malheurs exceptionnels,et < ■ est très vieux. D'autre part, les procédés serbes ne : missent pas louloms — appliqués à Bely\ . ou à Sarajevo — extrêmement recomma, ) blés, sans qu'on sache jusqu'à quel poi\ ; îaut en rendre toute la Serbie rcsponsal Mais qui •donc, speclajieur désinléress ; impartial, se refusera à prendre parti } ) la Serbie, simplement parce que c'est un i lit pays en /ace d'un grand, une petite , tion qui veut être libre et elle-même en . d'une nation qui n'est faite que de l'as oissement et de Vannihilement de vingt I très nations? j Mais, faut-il croire encore au miraclt David rossant Goliath; peut-on espérer? T. ^ tout de mênve : si cette Serbie rossait ( Autriche; celte Serbie facilement anfipt que et celte Autriche qui possède vn si g us.te souverain. Quelle foie, quels -rires!... C'est que cette Serbie trop jeune avec barbaries de la jeunesse et de la force ? santé, nous la sentons plus près de nous cette 'Autriche, si vieille, avec le majnqu pitié de la vieillesse et dont les mors sont dangereuses parce que ses dents carrées. C'est que nous arrivons à celte * ceplion qu'un peuple qui défend sa race ' liberté, sa personnalité, a tous les droit que tous les moyens sont bons contre vieux empires de proie, régis par ces chroniques imbéciles qu'on nomme les pbomales. A côté de cela, ce qui fait le fond de la relie serbo-autrichienne a peu d'importa A la veille de sa mort, François-Joseph r, sacreur de son peuple avant d'en êlr 1 père, démontre péremptoirrement que i défaite, ni le deuil, ni la vénération des ses, ni tant d'expériences personnelles i pu lui apprendre ce que: c'était que la ii\ d'un peuple et le droit qu'un peuple co ci 1 libre per fas et nefas; ^ «ï '1 Au iour le jour a- " » il POLiïSQUE le rl y-, 1a crise « sociale » (il vaudrait nueu fil dire socialiste), qui menace le clér „t i\, calisme. se développe avec une sùi lenteur. »l! L'organe des syndicats chrétiens de l'a ii_ 'rondisssament de Bruxelles l'Action dém< cratique (joli titre!), ayant écrit : « C'est force irrésistible du syndicalisme qui fait c-r quer les cadres de la société actuelle », c< u- paroles étranges sont l'objet des commenta lt res les plus ingénieux... en ILe Bien Public se distingue. Il déclare qt jn s'il falflait juger du « syndicalisme » de l'A lion démocratique par cette découpure, < ils serait « du. syndicalisme verbal (sic), de ri- rhétorique sonore... tout simplement ■». nt Eh! eh-!, voillà qui n'est pas déjà si sii: ià- pie! 'et Car enfin, étant donnée la façon dont le- moindre organe clérical se trouve surveilil ix examiné par les messieurs prêtres (et su le tou-t les organes « démocratiques »') la rhét tôt. rique de VAclion démocratique prouve ; n- moins l'a. violence des pensées et des par ■nt les offerts à la démocratie .chrétienne... C'est beaucoup et ce n'est pas tout! en En effet, le Bien Public nous expose q l'« idéal économique du- confrère en .queslio [ui se résume dans le droit plénier, pour 1 :s, syndicats de posséder et de faire le coi un nicnce de manière à réunir dans les mêm ia-1 mains le capited et 1-e-travail ». Le -piei :n- journal explique, ensuite, que cette réunit du peut se réaliser u sans faire craquer qu-te- que ce soit » et qu'elle est, du reste, peu ut eu- aux travailleurs. ne On ne saurait mieux dire... Mais cornr re, nous comprenons que le « Saint-Père » t lus condamné a leur-» syndicalisme!... Et conyï - à nous comprenons qu'« ils » aient peur, d a à. tre part, d'avouer aux démocrates-ciirétie qu'il s'agit de se laisser désarmer ou « rc [ue 1er », si on peut s'exprimer ainsi... PETITE CHRONIQUE Regards on arriéra lia 120 juillet 1900. — Assassinat de Humbert 1 r.: roi d'Italie. lis- « Quoi qu'il arrive, la Belgique saura rester elle-même. : are Sous 'ce titre 'que 'nous aimons u reprouu ia] parce qu'il rencontrera l'adhésion unanime c liis: Belges, le « XX« Siècle » publie une série re- considérations dont le sage patriotisme se approuvé 'de oliacun. Un seul passaige vaut , commentaire : celui où il parle de « Belges * égarent l'opinion allemande en se faisa dans leur pays, les fourriers de- la France... Ede « 'manœuvriers » qui, « dans les salles rédaction, dans les anti'cham'bres (?). à Bourse,murmurent que «nous n'aurions,en ( de .guerre, .qu'à nous rallier à l'a France — Pour notre ipart, nous n'avons rencontré 1 ™ « manœuvriers » ni dans une salle de réd S8C* rton, ni ailleurs. Nous croyons qu'ils ne 1> vent pas sévir, parce qu'ils ne seraient pas lérés par le patriotisme belge, très calr mais •a'bsolu, quoi qu'on dise. C'est pourquoi, les .Belges de tous les pai Au- répéteront ces .mots .de notre confrère cléric ii,,s < Nous in'a/vons à nous allier avec pers-on nv. Celui de nos voisins qui nous respectera s< en_ notre allié baturett. Contre 'celui qui nous pur laquera, tout nous sera permis, tout devi dra légitime. » r , Voilà la formule de rattitu.de belge ; on peut s'y tromper ni Chez nous, ni chez r ■ . voisins. m~ Victoire belg< lcs Evidemment, il ne .faut rien exagérer. Pa ;e que Tihys a gagné 'le Tour de France, nt u'ailoïKi pas conquérir V Europe en oit s de e \ ' Qagration .générale. Bt nous avons eu un T1 au Congo, qui, pour .le renom belge, a b j111* valu le Thys id'Andei-Ieoht ! ; '[ Pourtant 'cette victoire belge de 191 i — pétée de celle de 1913 — est uno belle victoi es^ Elle ne prouve pas Uhiquement que la Be ircc que fourbit des hommes dotés de « d'oui tu il Rxûàoles ». iGar un nxioine est en honneur d; le monide sportif, et se vérifie dans tous •pfl" 3'poiits j •« On gagne plus de courses avec 'ade tête qu'avec ses jambes ou ses bras. >, . rda- or, icelia est vrai cette fois-ci encore. Evidt U. il ment Thys, cui-de-jatte, n'aurait pas .triom) le... dans .la grande randonnée cycliste. Mais :: cl a gagné, c'est par son énergie -morale aut tour que. par sa force physique, par son inte pe- gence auitan-t .que par son énergie. •na- 'Cette année-ci, comme la précéidente, i facc résisté .à la tentation de s'épuiser en gagn ser. éiapo .sur étape. Il a seulement pris soin au_ .-e inaiatenir en tête dans le classement gc rai, —. puis, une .fois l'avance acquise, de , <:onse.rver visjà-\ris de ses •.concurrents les 1 Vîtes dan,Sereux- , Aussi, malgré la déveine survenue, mal .C une pénalisation « in extremis », inattenc 1 11 ' ci, .qui aurait eu raison des courages me a'u bton treoupés, Thys .n'a rien perdu -de son me ni. de son énergie. Métiiodiiquement, i sistiiblemenit, il a, dans ce parcours de l l>es de 5,000 mètres,triomp'hé par une avance d' tais- ;-ninute cinquante seconde?. — comme (lue dernier, sur un parcours similaire, il a-' de triomphé -par une avance de six minutes. ires Répétons-le, c'est du bon sport 1 s0>'' con- Pacifism \ sa On se rappelle ce « Bulletin antimaço s e que », revue spécialement affectée à la'r ^ chardise, avec l'appui moral (?!).des plus ma~ tes autorités catholiques. Il publie un d rï'" njpnt authentique ou non (on 11e sait jai avec de telles gens) et établissant que « QUP~ idées pacifistes sont celles de la maçonr ncc. universelle ». Le « XX° Siècle », qui manie lias- choses (il y a des gens qui ne sont pap 3 le coûtés), ajoute : « Pour venir d'un prix Ni \i la l'aveu n'en est pas moins intéressant. » nas- Ah ! ça, est-ce que le journal clérical tr l'ont \e pacifisme une honte ? Nous ne nous rerté ^es jamais privés d'estimer le pacifisme 'être généreuse candeur. Mais il nous semble, . tre part, que tout le monde aujourd'hui s fB. que plus ou moins de pacifisme et que les t s'excusent de faire la guerre ? Le pacifisme ne j se confond pas .avec l'antimilitarisme, il nous | semble, et l'amour de la patrie, sa défense ja-1 louse, n'oblige pas de vouloir abîmer celle j d'autrui... [ A ce propos, une remarque amusante : h; t ^ Patriote » fait montre, on le sait, d'un paci-xj Asme ancien et toujours éperdu. Cela ne 1 em-i-i pêche pas d'être le seul peut-être à approu\er •came note comminatoire que l'Europe, et on j p ut dire le monde entier, viennent de blâmer [•J comme le plus scandaleux abus de la force... ). | Le pacifisme du « Patriote » est aussi curieux [ que les « dénonciations » antipacifistes du .< XXe Siècle ». ' <5^=3 Respect. î_ En vous racontant comment les orateurs chargés de ;présenter î\ la duchesse d'Angou-10 iiême, à Vichy, les hommages des villes de " France, se trouvaient parfois muets à force ;ô d'émotion, un journal nous cite un mot amu-l'u sant. L' « oraiteur », aphone, n'avait su que tomber à genoux. 1_ iMadame lui dit d' « une voix émue » : « Pourquoi regrettez-vous de ne pouvoir ma parler? Que 'pourriez-vous me dire de mieux? * l'i Elle-même, vraiment, n'eût su mieux dire non 1- plus que ce mot .qui montre la même Ame 0- chez les princesses ou les amoureuses : l'âme iu charmante de la femme. O- (P=5=^) Le comédien et la mort. C'est une des plus belles gravures de l'an-,û flenne école allemande, celle qui représente n- .c la Jeune Fille et la Mort » enlacés pour un -'s flirt dangereux. Le .fait-divers parisien de tan- • >- t-ùt nous iprésente, dans la même attitude, avec es en plus L'horreur du réel, le comédien qui • ^ se suicidaithier.il était'.jeune,bëau.narquois et )n tendre. Mais les directeurs sont surchargés. m Tout .le monde veut jouer un rôle ••• au théâ-,1c li e, même 'sur les petites slcènes, et les imprésario, trouvent tant de mauvais acteurs iqu'ils ie n'ont -pas à en cheither de .bons. La même ,,ii[chose s'était déjà produite voici longtemps ne! pour les artistes femmes, qui durent résoudre u J ce problème curieux : payer cinquante 'louis 1 llsî d'amendes sur des -appointements de dix... Il aJ 11e paraît pas que les comédiens puissent trou-j ver aussi facilement la solution de cette jt ruelle énigme, eut .dit l'auteur du « Démon \ de Midi », avant son entrée dans l'église laï-\ que. t « Nouvelle à la maiu ! !M. Ci-ottcbolle est en voyage. On vient de cr<; ra nchir la frontière suisse. «ç M Crottebolle. — Hortense, passez-moi 1-e •v--. vu.«. C"' ^ l îc 3cci3eart. ■ I Crottebolle. — Ooh Ood, Zidore, je, m'ai [trompée de livre; j'ai pris celui pour aller en ) j'Holiande! re J M. iGrottebolle. — Donnez toinjours, ŒEor-cs | tense. Qu'est-ce que ça peut faire? Tous les rï' Jpays se ressemblent un petit peu . l'a | — —^ŒÇi—î': d f,E JîïfiEMEIT »; nu g^îmAirirc ïêssî M Si 1ST »* yu «siuitHni la as SEPT COKDAMNATIONS l'c- :u- Ainsi qu'il avait été annoncé, lc-s magis-t°" trats Ue la 9« cliamlire correctionnelle, après le. un délibéré «l'une dizaine de jours, ont rendu hier matin leur jugement dans cette retentis tis santé aflairé. il: Tous les prévenus, à i'exception de Waech ir'- ter. malade, sont présents. 'ra M. le président De Le Court donne Jecturr at- .les considérants longuement motivés du ju-?n- ge-ment, très sévères pour les sept inculpés, qui sont tous condamnés. ne Voici comment se résument les condamna .os tions ; Mestoi- Wiimart, dix ans de prison iet 3,000 fr. d'amende; Gaston Rasquin, sept ans de prison et 2,00(J ;i-° francs d'amende ; ,us Alfred Waechter, quatre ans de prison eî >n- 2,000 francs d'amende ; lys Paul Ithier, trois an's de prison et 26 francs ien d'amende ; Charles Demaret, trois ans de prison et 2C ré- francs d'amende ; re. Henri Dethier, trois ans de prison et 26 fr. gi- d'amendé ; fes Albert Van Hentenryck, trois ans de prisor ins e.t 26 francs d'amende. ,e3 Voici te détail des peines : slil Nestor Wiimart, convaincu de controfaçoi et d'émission de titres de Gand-lerneuzen e "m' de faux dans les bilans de cette société est con !.h*' damné à deux peines chacune de cinq ans di 5 u prison et à deux amendes de 2,000 francs. 1,1;t Gaston Rasquin est condamné, pour contre iUi" façon de titres, à quatre ans de prison et, pou faux en écritures, à trois ans et deux foi ! ;l 2,000 francs d'amende. »»• Alfred Waechter, convaincu d'émission d titres faux, est condamné à quatre ans e 2,000 francs d'amende. !:l Paul Ithier et Charles Demaret, pour contrt 'l,s façon, sont condamnés chacun à trois ans t 26 francs d'amende. Enfin, Henri Dethier c g"' Albert- Van Hentenryck, reconnus coupable lje' d'émission .desdits titres, s'entendent alloue '"s chacun également .rots ans et 26 franc 'a|' d'amende. n'é Wiimart est condamné, en outre, aux 25/r llus des frais: Rasquin aux 8/50; Waechter au Jlie 6/50; Ithier aux 3/50; Demaret aux 2/50; Dethic a" aux 2/50 et Van Hentenryck aux 4/50, récupi ,-aif rabtes, sauf pour Waechter, qui bénéficie d l'âge, en cas de non paiement, par la coi I* * ' * Ainsi se termine, au moins provisoiremen car appel sera interjeté par les sept condan ion- nés, ce procès, dont les débats, commencés îau R juin, tinrent dix-sept audiences- de la mai ocu- née et onze de l'après-midi, jusqu'au 18 ju nais let, date de leur clôture. les L'arrestation immédiate de Rasquin, Waec ierie ter, Ithier, Demaret, Dethier et Van Hente ces. yyck, que ce jugement semble avoir anéanti dé* requise par M. le substitut Pholien, n a p )bel, été ordonnée par le tribunal, lequel estima que tous les inculpés s'étant présentes ! duvc cours de l'instruction et aux débats, ainsi q 5om-| l'avaient fait valoir Mos Sand. Limoge, Hm unej mans fils et Thomas Braun? il n'y avait p i'au-j crainte qu'ils essayassent de se soustraire e pi-J l'application êtes peines qui leur sont infligé, pires! L'audience est levée, à .10 .heures et demie. LE SORT EN EST JETE te i![ va couler Non, la dépêche qui, hier soir, nous contraignait à présager la déclaruliêii de gwin n'étant pus fausse. Non, mcdheureusemenl C'est la guerre, pour le moment limitée »ntre l'Autriche et la Serbie. fte.tera-f-.atte localisée? Souhaitons-le de toutes nos forces. L'Angleterre qui continue à agir énergiquemeivl dans le sens de la paix espère qu'il n'y a pas lieu d'envisager une aggravation réelle de la crise. Des conversations auraient été engagées directement entre Vienne et Pétersbourg. On pe-nse donc qu'il n'est pas trop lard pour circonscrire le fléau. El cependant, chaque gouvernement se prépare, tout en le combattant, à être en mesure d'en enregistrer honorablement les conséquences. Ici même, en haut lieu, l'on se préoccupe fort de prendre toutes tes précautions nécessaires. L'on doit applaudir à tous les efforts faits pour maintenir la paix tout en se préparant, avec sang-froid, à envisager toutes les éventualités, voire les plus tragiques. LA SITUATION Des dépêches qui nous sont parvenues mardi, il faut retenir que : La guerre est officiellement déclarée. La Russie mobilise 14 corps t!:armée. L'Allemagne prend les premières mesures mi iitaires. La France est prête à mobiliser. L'Angleterre tient prête sa flotte. L'espoir de localiser le conflit persiste. C'EST LA GUERRE! LE TEXTE DEJLA_ DÉCLRRATIOÎ De Viennerie 28 - Officiel: Le puuvex.u ment austro-hongrois a notifié officielleniei à la Serbie la déclaration de guerre, à 4 hei res 23. L' « Officiel », dans une édition specialc publie le texte de la déclaration de guerrf qui est ainsi conçu : t « Le gouvernement, royal de Serbie n ayar pas répondu d'une manière satisfaisante a 1 note qui lui avait été remise par le ministi d'Autriche-Hongrie à Belgrade, à la elate d 23 juillet 1914, le gouvernement impérial < royàl se trouve dans la nécessité de pourvo. lui-même à la sauvegarde de ses droils et e ses intérêts et de recourir à cet effet à la "fore des armes. l'Autriche-Hongrie se considei donc dès .ce moment comme étant en état d guerre avec 3a Serbie. » Le ministre des affaires étranger* d'Autriche-Hongrie, » Comte BERCHTOLD. » L'ACTION MILITAIRE L'AUTRICHIEN MRCHE Le passage du Danube et de la Save De Berlin, le 28. — Le « Local Anzeigei » a nonce de Vienne que la mobilisation généra était prévue pour aujourd'hui. On s attend a passage immédiat du Danube et de la Sa' par les troupes autrichiennes. Des combats ont été livrés sur la Drïna De Berlin, le 28. — La ■ Gazette de Voss annonce «le'Vienne que des combats ont eu lie sur la Drina, rivière de la frontière serb autrichienne. Des volontaires serbes ont for sur plusieurs points le passage du fleuve. L troupes de la frontière autrichienne ont i posté. ... t.a dépêche ajoute que la mobilisation l'armée serbe se fait très rapidement. On ! gnale d'importants mouvements de troup ' dans le sandjak de Novi-Bazar. Le roi Nicolas est parti avec le gouverneme ' vers Podgoriiza. Les hostilités seraient commencées , Vofci deux .dépêches dont il convient, sei . ble-t-il, d'accueillir le texte sous toutes rés*. 1 ves. Nous les .donnons il titre documentaire , ' 0e Londres, le 27. — Le « Daily Mail » i t produit une (dépêche .de Vienne qui aurait t aldressée à -un journal allemand, dépêche pi . tendant qu'une armée autrichienne aurait j t nétré tn Serbie -par la frontière oue--t. çht t sant les .troupes serbes. -La flottille autnchk s ne, sur le Danube, aurait capturé deux i 'r .peurs serbes, .faisant prisonniers quelqr s senbes. De Berlin, le 28. — On télégraphie de Vieil d au « Lokal Anzeiger » : Les troupes aut x chiennes ont. francilii la frontière et. en m r chant par Mttrovitza, ont atteint les poil désignés par le plan .d'opération. Partout ' ç. Seiibes ont -été repoussés. !- Les nouvelles idu commencement des host tés ont été accueillies avec enthousiasme. Les premiers prisonniers '■ De Nisch, le 28. - Le vapeur Serbe « D grad » est retenu par les Autrichiens à C l hava ainsi que les passagers. Les Autrichi J ont bissé leurs couleurs et remplacé les c leurs serbes sur la cheminée par les coule austro-hongroises. Un remorqueur autncli , qui emmenait déjà le navire serbe » Mora\ s et plusieurs chalands, l'a pris à la remorç x, Lfi RUSSIE EN AMES 1 ' La Russie mobilise quatorze corps d'arm. as D? Londres, le 28. — On mandé de Saint à tersbourg au « Times » que le Tsar est p :S. hier soir pour la Finlande. A la fin du grand conseil die samedi le ' a dit : « Nous avons supporté cet état de choses pendant sept ans et demi; c en est assez. » Sa Majesté donna alors des ordres pour la mobilisation partielle limitée aux quatorze corps d'armée situés sur là frontière autrichienne. En même temps, 011 fit connaître à l'Aliema.-gne que la mobilisation allemande gérait suivie immédiatement par la mobilisation' du re&îe de l'armée russe. Le\« Times », commentant ces actes et ces paroles, exprime l'opinion qu'ils doivent avoir nu un^ guande influence sur la situation internationale'.Que fera Sa Russie ? De Paris, le 28. — Le correspondant dur - Temps » à Berlin a interviewé un fonctionnaire du ministère des affaires étrangères.qui lui a déclaré qu'il ne pouvait croire que la Russie intervienne militairement. Les mesures prises à la frontière russe sont .sans doute dues à l'Initiative de Cfueique commandant de corps d'armée. Au premier" pas de la Russie contre l'Autriche, l'armée allemande assurera la défense de son alliée. D'autre part, le « Temps » publie la dépêche suivante de Sa i nt-Pétersho urg : « ls puis assurer que la décision du gouvernement rus* se est, a'bsolue. Toutes les mesures .que la situation -comporte sont prises. Le Tzar fait appel au ca!me de son peuple De Saint-Pétersbourg, le 28- — On publie Vti communiqué officiel suivant : t Les nombreuses manifestations patriotiques fiui se sont produites ces derniers temps, tant dans la capitale que dans d'autres villes de l'Empire, prouvent que la politique ferme et paisible de la Russie a trouvé un écho sympathique dans ïa population. Le gouvernement espère, toutefois, que cett.e expression des sentiment'* du peuple ne sera nullement considérée comme teintée de tfefaveur à rencontre des puissances avec lesquelles la Russie vit en paix et dé sire vivre en paix immuable. Tout en puisant sa force dans l'élan de l'esprit populaire et en . invitant ses sujets à conserver la ré.serve et le calme, le gouvernement impérial continue à veiller à la dignité et aux intérêts de' la Rus' sie ». La flotte anglaisa se tient prête De Londres, le 28. — Les journaux anrpûn-* cent que 29 cuirassés, 4 croiseurs-cuirassés et 9 autres croiseurs de la première flotte, qui s'o trouvent à Portland, font du charbon. L'opé-* ration continuera toute la nuit. Ces naviros prennent aussi des munitions de guerre et des. vivres en quantité suffisante pour plusieurs semaines. Aucun congé ne sera accordé jus-qu'à ce que la situation internationale se soit ixi7>Ocmx>i ô"6. I t Comme il est d'usage, lorsque les affaires i- internationales sont considérées comme criti-\ ques, la liste ordinaire des mouvements des vaisseaux ne sera pas publiée par l'amirauté. On a informé hier les représentants de la i presse que ces mouvements seront gardés se-a crets. On croit que la première flotte partirai e pour un certain point de la mer du Nord. ! L'Angleterre se rangerait aux côtés de la Russie et de la France 1 De Paris, le 28. — A en croire le « Matin » e de Paris, l'Angleterre, dont l'Allemagne semblait ces derniers jours escompter l'abstention, 6 aurait fait savoir hier à Berlin et à Vienne qu'au cas d'une guerre européenne, elle serait aux côtés de la Russie et de la France. LES !V1ESURES_ALLEIWANDES De Luxembourg, Te 27. — On a appris que les jeunes Allemands installés dans le pays — efc ils sont nombreux — ont reçu l'ordre de rejoindre leur lieu de mobilisation. Jusqu'ici, deux classes sont rappelées : celles de 1911 et de 1910. L'émigration a commencé ce matin. Aux grandes usines qui ont un personnel en majorité allemand, les hommes rappelabies ont reçu leur congé. a" D'autre part, à la frontière, on est très ému. le Dans les églises de Lorraine, qui sont voisines, ,u on a tenu, aux messes dominicales de diman-e che, des sermons patriotiques. Les prêtres ont entretenu les fidèles de la possibilité de la guerre. Ils les ont conjurés de faire tout leur n devoir. Puis des prières ont été dites publique-u ment pour la patrie allemande. 0_ Aux portes des mairies, des placards, rédi-gés dans le même esprit, sont affichés. Des jeunes filles ont. été convoquées à des réunions où on leur a fait signer des déclarations par lesquelles elles s'engagent- à se tenir à la disposition des autorités militaires soit ;i_ comme ambulancières, soit autrement. L'inventaire des chevaux a été revu depuis dimanche. Tous les propriétaires ont reçu la nt défense formelle de vendre leurs bêtes ou de s'en séparer!usqu'à nouvel ordre, afin qifelles soient prêtes à tout instant pour une réquisition possible. Enfin, les garnisons de Trêves, de Metz et de r" Thionville — toutes trois à toute proximité de : la frontière luxembourgoise — sont consi-e" gnées. Les officiers et les soldats qui étaient on permission- ont dù rejoindre leurs corps e" d'urgence. ié- L'Allemagne et la Russie achètent du chas-bor» n" De Newcastl'e, le 28. — Le marché des char- a" bons a été troublé à la nouvelle que l'Allema- 05 crriR -faisait des commandes du meilleur charbon pour navires à vapeur livrables en trois 116 semaines. D'autre part, la Russie a demandé lvi" par télégraphe qu'on achevât l'exécution des "ir" marchés en cours- its e S L'ATTITUDE DE LA FRANCE ili- ! La France est prête à la mobilisation De Paris, le 28. — Tous les officiers supé-sli- rieurs ont. rejoint leur poste. ro- M. Gauthier, ministre de la marine, rentré ;ns d'urgence à Paris, a conféré avec le che! ou- d'état-major de son département et les chefs urs de ses principaux services. On a travaillé sans ien arrêt, depuis samedi soir, il la préparation a » d'une mobilisation possible. ue. Les hauts fonctionnaires que la mobilisation pourrait concerner restent en permanence à leur poste. La situation militaire française i0 est satisfaisante Pé- De Paris, le 28. — La sous-commission nom-art: mée par le Sénat et la Chambre pour foire une enquête sur la situation du matériel di- guerre fsar s'est ajournée sine-die. Son enquête a démon*

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