La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 30 Juli. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 15 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/k93125r469/
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Jeudi 30 juillet 1914: ^ Edition C CINQ CENTIMES LE NUMERO EOtH TOUTE LA BELGIQUE 4>« aimée. - M» SOtt LA CHRONIQUE - «p f " j BUKJKA.TJX vr* 5 ®t 7, GiJorie du Roi'(Pas s âge Saint-Hubert} ■Ruyjruit GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES , Administration: N* 6 ' | P4d»(*.t.inn : N* 140§ & ABONNEMENTS s Bruxelles : 12 francs parr an; — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 franc/, par an; — 7 £r 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pay6 de l'union pos tale, 30 fr. par an. — Hollande f>t Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR: j RÉDACTEUR EN CHEF: Victor de la KESBAYE j Jean d'ARDENNE ANNONCES . 4« page : 30 cent, la petite lifrne. — Réclamos (après les spectacles), 4 fr, la ligne. — Faits-dirers (corps), 3fr» la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agcnce-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 7, Galerie du Rof. WWIHII I ■. KilJt.LiaUUWTftatWTiTray J:WTW7V1K-,.wmtrrir POUR SAUVEGARDER l'iMëgrité DU mmw. RRi.fiï •Mercredi midi. La situation texfcérieiuire s'est trouvée, mer ered'i malin, ■aggravée depuis la "veille, en ci tiens iju'une inieiiveution de la Russie dan: le c oui lit .Euïstro-senbe semble à redouter e ijue si elle se 'produit, elle déclanclierait près que faPal'jment — pair le jeu des 'ailli'aiïcei qui lient 'les nnes aux autres les puissance: de 'la r.i%lo-/VHi'amice, id.'une part, et de l'a Tiri ple-<Eiileulc, d'autre part — un conflit franco allemand. 'Or, 'c'est <lvune guerre entre nos 'deux puis sauts voisins de l 'Est et du Sud que peuven naître pour nous les pire?, dangers. La Russie imobiîifee 14 corps d'ainmée, re présentant 50(1,000 soldats qui vont être eon centrés à lia. ïrontièm autrichienne. Jusqu'à, ',présent nous n'avons pas appri: que l'Allemagne ait — pour répondue à k demi-ttiobilisation russe qui est, sans aucui douta, destinée 'à peser sur l'Autriche — dé eidé» ià son tour, la mobilisation de Varmé< allemianide, — ce qui entraînerait fatalemen la ^mobilisation de l'armée française. Puisse cette double mobilisation ne pat à'rc ordonnée. Mais l^AIlemagrie et la France, sans mobi User, prennent des précautions qui son •sy.mptoinatiques. -On signale à nos frontière: (J'importants 'mouvements de troupes. Il es' -certain que les deux puissances concentrer!, des ifon-ces iconsi'déraihles pour parer à toutî attaque brusquée. Dans ces conditions le devoir du gouvernement belge était tout tracé. Personne ni pourra lui reprocher de parer à toute éveil tualité; il .aurait, au contraire, mérité do gra ves reproches s'àl ne l'avait pas fait. Le rappel de trois classes ordonni Le rappel de trois classes de mi-lice, celle-î de 19d2, 1911 et 1910, déjà, envisagé 'depuis (plusieurs jours, a. -été ordonné. Mardi soir, le -conseil -des ministres avai 'autorisé M. de Broqueville à prescrire et rappel 'dès qu'il, «le jugerait utile. Le ministre 'de fia guerre a conféré mer -'cred'i matin av>ec ses collègues des affaires étrangères et des finances. Après quoi il ï reçu le lieutenant général dhevalder de Sel liers de Mo ran ville, chef d'état-major de l'aimée. C'est à la suite de cette dernière -conté ronce que Je ra<ppel «des trois classes de mi lice a été -décidé. L'arrêté a été ïimnédiate an-e-nt soumis à 'la signature du Roi et l'-ordrc 0. C, i i sP 'i ' i 1 a. été lancé ù midi. Toutefois, les opérations de la mise d( l'armée -sur pied .de paix renforcé, telles que nous les avons décrites a.vanMiier, ne seron .pas exécutées; seule, 'la '.renl.rée des classes de mi'lilce ci-dessus -désignées sera effectuée les officiers de réserve ne sont donc pas ra-p pelés. On ne réquisitionnera pas encore les che vaux et les voitures nécessaires. Toutefois, les commissions >de remonte sont depuis pttu sieurs jours déjj'à sur place, prêtes à fonc iionner. I-es forts do la Meuse mobilisés «Déjà, auparavant le gouvernement aval-prescrit la. mobilisation des -forts de Liège e. de Namur, dont une conférence .des généraux de Sd'liers de Moranville, -chef d'étaUmajoi île l'année, Léman, commandant la 3® cLiivi sien d'anmée à Liège e-t Michel, -comman d-ant la 4° division 'df,armée» à. Naîmur — con îérence tenue à Bruxelles — avait démon-tri la nécessité. A -pairtiir d'aujourd'hui- 'les services de chacun des for!s de la Meuse, -tarit ceux dés têtes de «pont de Liège que ceux de Namur, y compris da surveH'la.uce. fonctionneront coanmc en te-nups de guerre. * * * ILe génie a foré des chambres de mine dan; Ses ipiles des iponts de la Meuse à Liège el du pont du Vial^Benolt, suir lequel passe k chemin de fer d'Allemagne. (On raippeille ù ce prqpos que les tunnels de la Vesdire et le viaduc de Dolhain sont minés depuis longtemps.. La poste, le téléphone et le télégraphe Voici 'les mesures prises pour que les communications p os laites, télégraphiques et téléphoniques militaires soient assurées en toute éventualité : La correspondance militaire sera distribuée dès maintenant, îles dimanches et les jours (fériés, comme les jours ouvrables; les plis urgents ne (porteront que la mention « exprès » et seront admis sans étire accompagnés des réquisitoires exigés en temps or-diani/re.Pou-r le service (militaire, le bureau postal de iBruxeMes-Cenlre et le bureau télégraphique de la rue de Lou-vain resteront ouverts tous 'les jours, nuit et jour; dans -tout le pays, les «bureaux télégraphiques des localités siè^ ges de garnisons ou de dépôts et chefs-lieux de districts de gendarmerie, seront égalemen! ouverts nuit et jour. Au.cas où les commandants de district auraient ù transmettre la nuit, des -télégrammes -à leuirs -commandants de -canton, ils les feronl •déposer au bureau télégraphique par un s ou*-ordre, lequel attendra jusqu'au momeni où l'employé des télégraphes pourra lui èjne que tous les destinataires ont été -touchés. Enfin, dans les brigades de gendarmer.e. des mesures ont été prises pour que toute communication .téiéphoniquè puisse être reçue pendant la nuit. De môme que toutes les troupes se trouvant .au oaunp de Beverloo ont rejoint leurs garnisons, la campagne d'exercice du oamj-de Brassehaet a été suspendue jusqu'à nouvel ordre. Le Koi et le gouvernement Le Roi a eu, mercredi après-midi, au Palais de Bruxelles, une ''longue conférence avec les ministres de la guerre, des affaires étrangères et des finances. Le chef d'éliat-mia.jor général de l'armée as sistait à cette conférence. * * * Voici le communiqué officiel que le ministère de la guerre a fait à la presse, mercred à 5 heures ; « Les alasses 1910, 1911 et 1912 ont été rap pelées. Les écoles régimentaires de l'infan terie rejoignent l'ètat-onajor de leur corps e-L seront dissoutes, h a Ce .renforcement ne; constitue aucunement une mesure préparatoire à la mobilisation de l'année. 11 a uniquement pour but de | donner à nos divisions d'années et à la division de cavalerie des effectifs analogues à | ceux des coips entretenus normalement dans leurs zones frontières par les puissances voisines. » Le renchérissement des denrées La crise a provoqué un renchérissement de ; certaines .marchandises, que l'on attribue à | des achats considérables faits dans notre ' pays par •l'Allemagne. Le gouvernement s'est préoccupé de pr.en- | dre d'énergiques mesures pour y mettre fin. * * * ■La Bourse des grains ù Anvers a été fort, agitée et on y a enregistré une nouvelle - hausse de 50 ii 75 centimes sur les prix payés ' ! la veille. Les transactions avec Berlin pour les • grains deviennent très difficiles. Les Allemands refusent tout papier. On a assuré hier à un et demi pour cent contre i les risques de guenre s'appliquent aux va-i peurs partant ipromptement. i En icilôt-ure on a mis en circulation le bruit - qu'un conseil de ca-binet était réuni à Vienne. : De ses délibérations sortirait la paix ou la : guerre. Ce bruit venu on ne sait d'où a été discurlé avec une vive agitation. L'émotion à Bruxelles et en province L'émotion, un peu irréfléchie, avouons-le , (mais laifouiie ne'raisonne pas), se manifeste , plus encore en province qu'à Bruxelles. La Gazette de Cfihrlemi signale que beaucoup de Carolurégiens ont fait d'énormes provisions de bouche. Très justement, notre confrère (ait reirnarquer que c#tte exagération de pru-. dence a s an hou côté et demande, comme la Mandée Libérale,que le gouvernement prenne toutes les mesures u.tileis dans cet ordre d'idées. i iPouir la panique financière, elle est générale, partout, et les banques sont a-ssaililies ' ipn'r leurs clients dont les ordres, si l'on pou-1 vait les exécuter, causeraient les pires désastres. Aussi faut-il approuver la fermeture des Bourses, enlevant un élément très im-pressionnaible à l'inquiétude générale. Il est évident que cette panique .financière est sans ' objet aucun et ne résistera pas ù la réflexion. 1 Sur le littoral, la fuite est curieuse. Les : trains de départs sont encombrés. Les Au-' trichiens ont ouvert la marche, suivis, bien-' tût, par' les Français e't les Allemands. Ce .serait un désastre pour nos 'villes d'été, si un heureux changement ne venait, comme il fûiit l'espérer, permettre à nos licites de reprendre leur villégiature. fAiriheuReménit. rn.fpr-rompue.Un coup de théâtre ! L'a situation paraissait grosse de menaces, mencredi, vers 5 heures de l'après-midi, lorsqu'une dépêche Havas apporta la nouvelle qu'un télégramme de Saint-Pétershourg au journal le Temps, de Paris, — que nous reproduisons plus loin — annonçait que •l'Autriche aurait infonmé le 'gouvernement, russe qu'elle :respecterait l'intégrité du territoiiro Serbe et que, môme, elle ne désirait pas occuper Belgrade. C'était, semble-t-.il, l'anc-en-ciel illumin-an'c brusquement le ciel après lva bourrasque. Mais, à 7 heures du soir, un auia-e télé-gramme de Sain<-Péteirslbou.rg annonçait — au conditionnel, il est vrai — que les Autrichiens bombarderaient Belgrade. iGe fut une désillusion. lEn y rôtléchissant, toutefois, ces deux télé-gi'amanes ne .sont /pas contradictoires. En effet, l'Autriche peut, avoir notifié à Saint-Pétersbou.rg qu'elle faisait une guerre de représailles et non une guerre de conquête. .Mais on lira plus 'loin ces divers télégrammes eticeux qui les ont suivis. mm FAITS, PROPOS KEN us DEpyiAIN .. Les heures aingoisscmles passent ; enlen-(brans-nous Uiiitôl sonner L'heure terrible? Mais celle-là passera aussi et les autres non moins terribles passeront, Laissant notre Europe gorgée de sang, notre terre plus grasse, et les blés plus drus el plus égayés de coquelicots aux prochains messidors. El œ que nous, les fétus dans la tempête, ' la poussière dans Vouragan, nous aurons appelé la plus •terrible des catastrophes, le cataclysme lie plus épouvantable, ne sera plus qu'un point, im point rouge, puis une date dans la mémoire des hommes, puis un préieMe à controverses archéologiques, , el, enfin, v\n thème a opéreUes .pour les Meiihac et Halévy, comme est devenu le siège de Troie qui, pour ceux qui Vont vécu, fut la plus terrible des catastrophes, le cataclysme ■ le plus épouvantable. Une guerre, si importante pour les individus, c'est un petit détail dans Vhis'loire collective millénaire de la terre et des hommes. Mais nous vivons de plus en plus, intense- ' ment d'une vie individuelle; nous sommes ; nous d'abord et le reste du monde ne vient qu'après; il nous faudrait nous hausser fus- 1 qu'à participer à la conscience , collective d'une race, d'un pays; alors nous pourrions nous je 1er allègrement dans le gouffre de flammes d'où doit jaillir l'immortalité de la patrie : En avant ! tant pis pour qui tombe, La mont n'est rien; vive la tombe ! Quand 1-e pays en sort vivant. En avant ! chantait le bon Déroulède! (( Elevez vos esprits et vos âmes... » toni-trliait GunibeUa. Tout de même, hein! quitter ce fauteuil, ces panlovj'les, ce jardinet, c'est déjà bien dur; et que pensent ceux qui ont femmes et enfants ? La femme s'indigne parce qu'elle limite volontiers l'univers à son toit et à sa nichée... Mais le vieux levain guerrier qu'on retrouve au fond du bourgeois le plus g ras? Et puis,mon ami, si tu ne te grouilles pas tu verras un jour à la porte des soldats qui parleront un langage étranger au tien; ils auront des fu-. sils; ils seront les maîtres de ta cave, de ton jardin el de ton lit; Tu pouiras leur crier : k Vive la paix! » el les assurer que tous les; oeuples sont frétés,mais songe que c'est peut-j être en nous assurant qu'il n'y aurait plus de. rjuerre, que c'était trop odieux et trop bêle, la guerre, qu'on nous a menés où nous en sommes, les peuples voleurs et affamés étant urompls ù entendre le bêlement du mouton jui ne veut pas se battre... 0 flots ae pensées contradictoires! abominable guerre! vertus surhumaines des guerriers! paix splendide el bénie! boue fatale ou i'enlisent les peuples heureux, que souhaiter, 'lue désirer, que croire? Où esl le devoir, où ?sl l'honneur? Ah! ici au moins la guerre amène la paix ians les drues inquiètes. Le devoir, chacun le nous saura peut-être demain matin où il 3SÎ. Par la bonace, sous le ciel calme, on peut retourner et discuter les idées les plus consacrées par l'usage. Demain, ce dilettantisme serati fini, au moins pour tous ceux à qui 7ne patrie assigne une place, si modeste soit-?lle... Le fatalisme chrétien du « Fais ce que iois*.. » agirait avec tout son charme puissant.Et, sans doute, pendant que la guerre, au son du tocsin et du canon, vociférerait au rouge horizon la paix, la plus étrange paix régnerait dans les cœurs résolus. BOB. SOUSCRIPTION NATIONALE pour le Monument Léopold II .Le Moniteurspuiblie 'la deuxième liste des sousicriiplions .pour le monument de Léopold II. iLc montant de la première liste s'élevait à 491,835 -francs. Le totaU de la deuxième j liiste est de if-r. 122,740.88. ILa souscription nationale a donc ^produit; j u squ 'à. paé s e n-t 1 a. s o m me de f r. ' G14,575.88. Au jour le jour Lk PÛUJlÛiiE La situation est grave. Nous croyons » pouvoir di»re qu'ell'le trouve l'opinion lâ\>, belge ab'sdluanent unie. Trêve à nos dissensions (politiques ! L'heure n'est .plus aux polémiques sur les questions qui nous divisent. Le gouvernement doit ipouvoir compter sur le concours Iccrtil -A.-.:., .-.v ...U- pour .faire face aux périls qui pourraient menacer notre ipays. iDes libéraux, 'tant les journaux que les hommes politiques, lie failliront pas à ce devoir palniotique. .Nous pensons qu'il ne doit plus y avoir de 'partis chez nous dè's que l'intérêt national est en jeu. •Un de nos confrères de province lie rappe-' lait très 'justement; ces sentiments patriotiques iformenit une -tradition 'libérale, et en 1870-71 nos aimis d'alors se sont ralliés autour du gouvernement sans tenir compte de sa nuance. La politique doit disparaître pour cette heure, n,s laissant plus régner que le patriotisme : lui seul! 'Le. 'R»i ' incarne la patrie et sa défense. Serrons-nous 'autour -de lui et de son gouvernement qui n'est ran's, à nos y-eux, -qu'un gouvernement de sécurité nationale. Est-ce à dire que la crise grave qui menace est certaine? En aucune façon. Est-ce à dire -[ne s.i la crise européenne éclatait, nous y serions fatalement englobés? Pas davantage. 11 nous faut seulement être prêts ù tout. Ceci entendu, le .calme île plus complet, la continuation paisible de notre vie nationale s'imposent comme la marque de cette belle santé physique et morale dont se constitue essentieil'l-eimeirt le'tempérament beige. Vive la Belgique ! PETITE CHRONIQUE Regards en arriéra 30 .juillet 1870. — L'empereur Napoléon III prend 'le comm'andement de l'armée du ŒtMn. <3=^2 Au Passage. Le passage Saint-Hubert reste toujours le jentre de l'animation bruxelloise. Surtout par :e temps incertain^ il a présenté, dans cette iournée de mercredi, qu'on peut espérer avoir lté le dernier moment critique du conflit, la physionomie la plus curieuse ! Vers midi et demi, la « Chronique » affichait >ur tableau noir la nouvelle du rappel de trois classes. Aussitôt, des groupes nombreux se Armèrent devant nos bureaux. Ils devinrent plus nombreux encore quanti. ?2U après, la Grande Librairie Dechenne at-îcha « sous toutes réserves » la nouvelle alar-j nante do l'ultimatum russe à l'Autriche. ; Cette affichette fut retirée vers le soir. Les nêmes promeneurs qui la virent disparaître jurent saluer d'un soupir de soulagement le :ableau noir par lequel nous communiquions; m public la dépêche d'un journal français an-; lonçant les assurances pacifiques de l'Autri-j ïhe à la Russie... Une heure après, nous en ion nions une autre remettant tout en ques-:ion !... tîne fois de plus, le passage avait vécu sur-;out de grandes heures bruxelloises. Le départ de la garde. Grande émotion, hier matin, aux environs le la c-aserne des grenadiers. -L'aspect de la rue rappelait une de ces vieilles gra-vures sur hois représentant Jes beaux jours ide l'Empire. En dessous on aurait pu Écrire .en une belle ro-nde calligraphiée : « Préparatifs de .départ de la Garde Impériale ! » En effej, le .bruit courait que nos grenadiers faisaient leur paquetage et salaient leurs vivres de 'campagne. 1.1 n'en 'fallut ipas plus pour bouleverser le cœur et les traits de mainte beauté du .voisinage. Que voulez-vous, les grenadiers ont du « physique ». et plus d'un emporterait, si réellement le départ avait lieu, an cœur dans ses bagages. Devant la grille du quartier une foule anxieuse se pressait parmi laquelle circulaient les bruits les plus pessimistes et les plus extravagants « C'est la 'guerre ! » expliquaient, les bonnes gens, t Pourquoi? on vivait si bien.! » Plus loin, un fieillard? évadé d'une toile de Grôuze;embrâs-| sait. &on fils; des bonnes s'essuyaient les yeux arec le coin de leur .tablier. Pour dire la vérité,les grenadiers semblaient plutôt prendre la chose du ibon côté. .C'est toujours glorieux de tenir le premier grand rôle et de .se sentit aimé. Espérons néanmoins que le petit tableau restera un joli -petit tableau de genre, qu'on pourra rappeler plus itard en souriant. IL est certain que .nos troupiers feraient leur devoir. Mais .mieux vaudrait que nous n'en passions pas à ^expérience. Byzance. b.-ux hommes fort graves discutent au café, (J#; ant une -bavaroise et u-ne tasse de lait. Lens tètes penchées ,se touchent presque. Ils ont l'attitude des apûi^es qui possèdent .la vérité et qui l'apportent au inonde. il), quoi parlent-ifls ? Des graves nouvelles qui' ont déterminé l'affolement de la foule. Ib prennent évidemment les résolutions définit; es qui régleront pour toujours les destinée -, de l'Europe. ^ I s garçon, qui, lui aussi, est curieux, comme tout le monde, use d'u-n stratagème profes-sioj nel. Il va passer ie torchon sur une table voisine et tend l'oreille. iL -s deux clients reoliercihent la solution d'u/- pro'blème tort important : « Le marxisme est-il une méthode ou une doc'ri ne? » Oh! Byzance 1 <5=^=9 Dans la rue. I ;i transformation -de l'aspect de nos rues, dej, jis ces heures de malaise européen, es! vraiment impressionnante. Ceux qui savent voir, qui sont sensibles a l'aspect intime des êtres et des choses, ne croiraient plus se trouver dans la patrie paisible de M»0 Beulemans Sur de nombreux trottoirs, des groupes ar rêteot la circulation : des agents de change ont 'fait coller à la vitrine de leurs .bureaux des dépêches que la foule lit avec fièvre. Ces dépêches, par lesquelles on voudrait évidern-meiit calmer l'émoi général, ne sont cependant pas toujours choisies avec adresse dans ce but. Les détails, qui ne donnent .rien de catégoriquement pessimiste, arrivent, à inquiéter par i'accumulation du doute la menace renouvelée .de partout. Dans les tramways, aux « terrasses » des cafés, une seule espèce de conversation nous envoie ses lambeaux surpris au hasard : « L'Au-triCie, la France... La déclaration de guerre... Je tais partie de la classe de 1912... Moi de 1911 .. » E. -c'est une angoisse très grave, très sage, nés- consciente qui change — pour comoier de lemps ? — Thumeur si charmante de notre bon te ville. Apres le verdict. On a beaucoup parlé, -hier, au Palais — où le mauvais temps a interrompu des vacances officieusement commencées — de l'acquittement le M"16 iCailllaux. ■Sur ie verdict même, les opinions étaient très partagées : les uns tenant pour la femme du ministre, les autres pour le journaliste, — beaucoup ne connaissant rien du fond de l'affaire.Mais l'opinion s'exprima unanime, sur les débats : .ils 'furent navrants. Rarement on vit un -président et un représentant idu ministère .public tenir leur rôle avec une aussi flagrante insuffisance. Rarement on vit une discussion dévier de ■la sorte, des témoins déballer avec une si naïve vanité ou une animosité si -ouverte toutes 'leurs petites affaires intimes. 'Deux hommes ont rempli «dignement leur mission (c'est un magistrat qui nous le disait hier, .et qu'on ne peut accuser de déformation professionnelle ) : 'les 'deux adversaires, Me Chenu et .M® Uabori. Chacun a défendu les intérêts qui lui étaient confiés avec autant d'adresse et de loyauté que d'éloquence. Tout au plus '.peut-on leur reprocher un peu trop de •nompe, mais pa.r ailleurs les débats en offrirent si peu! Mais comme tout cela est ahurissant,est loo'n de nousl (5==^ Appréciation. II faut s'attendre à voir les journaux c.léri-aux, par une de ces généralisations dont ils ont le secret, montrer dans le pays de Mmc Caillaux la « république pourrie », chère à M. Gielen. I! sera à peine besoin d.e répondre à de pareils ragots. Ce ne sont ni douze jurés, ni un -président, _ni -un procureur général, ni que-lques témoins, qui représentent la France : et celle-ci demeure l'inépuisable réservoir d'héroïsme, de bravoure, de dévouement et de noblesse que nous connaissons tous. Entre l'étroit prétoire où, hier soir, la .foule criait : « Vive Caillaux ! » ou « A bas Tassas-sin! » — et la route triomphale par laquelle M. Poincaré, mercredi matin, gagna l'Elysée, acclamé, porté par une vague de patriotisme irrésistible, — on fera le départ sans difficulté. Et on saura aisément si c'est ici ou -là, que battait le cœur de la France. <s=^=9 ie lutrin. C'est un peu la lutte héroï-comique du « Lutrin » qui vient de s-e dénouer à la Bibliothèque -royale par la démission du conservateur en chef, un éminent bénédictin, dom 'Urs-mer /joli nom !) Berlière. Son prédéeesseui avait pris Ha situation la-u trafique, et il en était mort... Tant il peut s'amasser de forces belliqueuses entre (des rayons chargés de vieux bouquins ! Toujours la querelle entre savants et admi nistrateurs. Notre bibliothèque est dirigée pai une sorte de duumvirat : un administrateur y balance 'le .pouvoir du conservateur... Et c'est celui-ci même qui (fut 'balancé, ou plutôt, se précipita lui-même de 'son siège. 'Car le « Journal de 'Bruxelles», qui avait pris très nettement parti pour .lui, reconnaît qu' « on a eu des torts de part et d'autre ». En ce cas, il nous semble qu'il ne reste qu'à se les pardonner — chrétiennement — et réciproquement, et à ïembrasser... Mais cela doit être difficile à des bibliothécaires, l'accolade ? Et nous . ne -la voyons guère dans ce milieu de choses mortes et de haines vivaces. Nouvelle à la main Une jeune provinciale reçoit une do se: bonnes amies : — Tu as l'air toute radieuse? — Il y a de quoi ! Nous allons passer uiif quinzaine à ^Bruxelles. — Ça s'est décidé bien vite? — Papa a été mordu hier par un cliiçu, e-nous l'accompagnons à l'Institut Pasteur. La Crise européenne POURPARLERS ET COUPS DE CANON Vous nous trouvons en présence de deu.: lails en apparence contradictoires, en réalilt .parfaitement concHiablos : d'un côté les coup, de canon gui pieuvraient sur Belgrade, d< l'autre les assurances données à la Russb par l'Autriche que serait respectée l'inilégriU territoriale de la Serbie cl' que Belgrade m serait pas occupée. Au premier regard, celte affirmation sem ble devoir comporter la paix. En xj réfléchis sant, elle marque seulement, une hypocrisie infernale dont Vienne, depuis quelques jours donne des marques innombrables. Oui, oi respectera le territoire serbe, mais quand E-t les coups de canon de nous répondre « Après la guerre! » Aujourd'hui, — « qui veut noyer son chhei l'accuse de la rage », — le Frem-dentilaii re proche à la Serbie de n'avoir point défér dans les délais aux revendications autrichien nés. Et quels délais? M plus ni moins que l temps écoulé entre le drame de Sarajevo e la remise de la noie. Autrement dit, il jallai la réponse avant la question! La responsabilité autrichienne demeure en Hère; elle s'affirme même encore davantage La conscience universelle condanrnera sévi rement celte nation qui ne fait oublier se crimes anciens contre la liberté que par d nouveaux forfaits contre l'humanité. LA SITUATION Des dépêches qui nous sont par venues mercredi il faut retenir que Les Autrichiens ont attaqué les forces serbe à Belgrade. Les Autrichiens bloquent Antivari. L'Autriche a déclaré à la Russie qu'elle n violerait pas l'intégrité du territoire serbe. Les ambassadeurs des grandes puissances s sont réunis à Vienne. (Voir en Dernière Heure. L ACTIUN MiLIlAlKt SUR LE TERMINEE LS GUERRI De Vienne, le 29. — Les Serbes ont fait sai ter. à 1 h. 30 du matin, le iîont de Semlin, Belgrade. L'infanterie et l'artillerie au tiri chiennes, appuyées par des monitors du Da nube, ont bombardé ensuite les positions sei bos, au delà du pont. Les Serbes se sont ret.: rés après un court combat. Nos pertes son tout à fait insignifiantes. Hier, un petit déta chement de pionniers, aidé de gardes doua niers, a réussi à s'emparer de deux vapeur serbes chargés de munitions et de mines.Aprè un court, ntais violent combat, les pionnier et la garde douanière ont réussi à maîtrise l'équipage serbe, supérieur en nombre, et on pris possession des vapeurs serbes ainsi qu de leur cargaison. Les vapeurs ont été emme nés par deux vapeurs autrichiens du Danube Les Serbes auraient marché sur la Bosnie De Vienne, le 29. — On mande de Semlin la « Deutsches Volksblatt » que les Serbes coi: centrent surtout leurs forces contre la fror tière de Bosnie. Ils auraient l'intention d prendre l'offensive dans cette province. Los Autrichiens bloquent Antivari De Durazzo. le 29. — Les Autrichiens on bloqué le port d'Antivari. On bombarderait Belgrade De Saint-Pét-ersibouTg, le 29. — On annonci que les Autrichiens bombarderaient Belgrade Le pont se trouvant sur le Danube aurait éti dynamité. L'ACTION DIPLOMATIQUE ON CAUSE ENCORE Il y a eu un échange de télégrammes entre le Tsar et le Kaiser De Rerlin, le 29. — On confirme que le Tsa-: a adressé un télégramme à l'empereur Guil laume, et on ajoute que ce télégramme s'es croisé avec un télégramme de l'empereur Guil Laume au Tsar. François-Joseph aurait écrit au Tsar -De .Sa int-,Pétiers'bo u rg, le 29. — 'La « Novo.ii Vremiia. » publie un article disant que Fran çois-Joseph a écrit une lettre au Tsar, lettr qui tendrait à aplanir les difficultés et à rien dre inutile la iconférence proposée par si: Edouard Grey. Le comie Berchtokl aurait refusé à l'ambassadeur de Russie à Vienne la suspension des hostilités iDe Vienne, le 28. — L'ambassadeur de Rus *ie, M. iSche.be.ko, a eu, mardi après-midi, un entrevue de deux heures avec le comte Berc-h told. Il a demandé la suspension .momentané des hostilités. Le comte 'Berchtold a re-fus-d'accéder à cette demande. Les entretiens de Saïnt-Pétersbourg De Saint-Pétersbourg, -le 29. — On attacha une grande (importance, dans les milieux po lltiqu.es européens, à lia continuation des en tretiens à Saint-Péterslbourg entre M.S'asonoff ministre des affaires étrangères de Russie, e M. le comte Szapary, ambassadeur d'Autri che-Hongrie. On estime .que, de ce fait, rien n'est encor. compromis. Dans les mêmes milieux, on pense que l'Au 1 triche voudra obtenir à tout prix une satisfae lion. Cette satisfaction doit être l'occupatio! passagère de Belgrade. On croit que la Russi accepterait cette éventualité. Les entretiens de fvl. Sasonoff et du comte Szapary rendaient inulièe la proposition Grey de médiation De Londres, le 29. — Il convient d'examiner et de préciser dans quelles conditions la proposition de sir Ed. Grey, tendante à la réunion des ambassadeurs des quatre puissances ' à Londres, n'a pu avoir de suite. LGrsque, dimanche dernier, cette proposition i'ut transmise à Saint-Pétersbourg, déjà à co moment M. Sasonoff .a eu un entretien avec l'ambassadeur d'A-utriche-Hongrie. Il apparut donc qu'une première procédure ayant déjà été engagée entre Vienne et Saint-Pétersbourg, on ne pouvait en instaurer une seconde, ce qui fait que le gouvernement de Berlin, tout en reconnaissant le principe de la conférence de Londres, fit remarquer que la conversation directe entre les gouvernements russe et autrichien avait à suivro son cours. On s'accorde à rendre hommage ù. l'auteur - de cette proposition, qui fait le plus grand - honneur à sir Ed. Grey. Au surplus, si les puissances le voulcient, la proposition tendante à la réunion des aro-i bassadeurs à Londres serait admise au mo« > ment opportun. Retour de l'ambassadeur de Russie à Berlin De Berlin, le 29. — L'ambassadeur de Russie 1 à Berlin, qui avait pris un congé, est rentré " ici dans la matinée. Avant ou après la guerre? ? De P-ams, le 29. — Le « Temps » reproduit / une dépêche de Saint-Pétersbourg .disant que, l vers midi et demi, le gouvernement russe a été informé 'Officiellement :q.ue l'Autriche respectera l'intégrité du territoire serbe et qu'elle désire même s'abstenir d'occuper Belgrade. PLAIDOYER AUTRICHIEN LES TRQISJÎÉLAIS : Tartufferie viennoise s De Vienne, le 29. — Le « Fremdenblatt », eiï présence des nombreux commentaires de la presse internationale d'après lesquels un grand service aurait pu être rendu à la cause e de la paix si l'Autriche avait accordé un délai à la Serbie pour répondre à la note austro-hongroise, constate que le gouvernement- serbe ^ a laissé s'écouler trois délais sans les utiliser en vue de satisfaire le point de vue autrichien, à savoir : le délai allant du jour du meurtre a sarajevb jusqu'à la remise ae !a note au 23 juillet, puis le délai de quarante-huit heures pour répondre à la note autrichienne, en-. fin le délai allant de la rupture des relations * diplomatiques jusqu'à la déclaration de guerre formelle d'hier, ce qui fait donc encore trois - jours. Le gouvernement autrichien a donné j ainsi à plusieurs reprises à la Serbie-, avant de . commencer les hostilités, l'occasion de réttè-. chir et de sauver la paix. L'Empereur se rend d'ischl à Budapest " De Vienne, le 29. — Des nouvelles d'ischl disent que l'Empereur, -interrompt sa villégiature pour se rendre à Budapest et se rapprocher ainsi des troupes en campagne, s La Bourse suspend ses opérations « sine die u... s De Vienne, le 29. — La Chambre de la >' Bourse a décidé aujourd'hui de suspendre les t opérations de Bourse jusqu'à nouvel ordre. La situation de la Caisse d'épargne De Vienne, le 29. — La première Caisse d'épargne autrichienne annonce que le nombre des remboursements s'est élevé aujourd'hui à * 3,500, constituant la somme totale de 2 millions - et demi de couronnes. Le nombre des dépôts a " été de 500, s'élevant en tout à la somme de s 3. million et demi de couronnes. Ces chiffres sont inférieurs aux chiffres habituels des échéances de mai et de novembre. Les opéra-t tiens ont eu lieu de façon tout à fait normale et le public paraît s'être beaucoup calmé. Nombre de personnes, qui étaient venues avec l'intention de retirer leur argent y ont renoncé > après avoir pris connaissance d'une déclaration officielle tcanquillisante. j Le prix des vivres à Vienne De Vienne, le 29. — On a décidé de fixer le maximuriï du prix des vivres pour empêcher la hausse exagérée des denrées alimentaires. LE GOUVERNEMENT SERBE EST A NISCH De Nisch, le 29. — Le gouvernement serbe est installé ici depuis hier. Il communique té-, légraphiquement avec ses représentants dans les différentes capitales par la voie de Malte-t Marseille. La Skouptchina n'a pas pu se réunir ce matin par suite du manque de quorum. Les communications postales et télégraphi- . ques sont interrompues. j Le prince régent n'est pas encoré arrivé. La mobilisation continue. Le pays est tran-î quille. — La mobilisation serbe est terminée en Vieille-Serbie De Salonique, le 29. — La mobilisation générale en Vieille-Serbie s'est terminée, aujourd'hui. Celle de la Nouvelle-Serbie commence. Toute la Serbie est en état de siège. La divi- - sion de Mqiastir a été transférée à Istip, pour - garder la frontière. Le prince Alexandre est - arrivé hier à Uskub. LA MOBILISATION : x RUSSE Dans le sud et le sud*ouest t Dp Londres, le 29. — I.'Agence Renier ap- - prend qu'une mobilisation partielle russe a été ordonnée dans le sud et le sud-ouest, hier soir. ; Cela n'implique nullement une ruptmv .t- s rapports entre l'Autriche et la Russie, et l'on - espère toujours avec confiance que quelque - puissance européenne réussira à amener une i entent* entre ces deux Etats. î De Saisit-iP'étersbourg, le 29. — On confirme qu'une tnobiltîàt-iôh partiélle ae l'armée russe

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