La chronique: gazette quotidienne

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03 augustus 1914
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s.n. 1914, 03 Augustus. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 24 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fn10p0xh6t/
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LA CHRONIQUE BUREAUX I et 7, Galerie du Ror (Passage Saint-Hubert) ■ ftUXKI.LIt GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES • Administration: N« 78S1[ v Rédaction : »• 1408 I ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 francs par an ;\ — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. Là. Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché do Luxembourg, 20 fr. par ; FONDATEUR : Victor de la IIESBAYE RÉDACTEUR ES CHEF: Jean d'ARDEME ANNONCES . page : 30 csnt. la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), 4 fr, la ligne. — Faits-divers (corpsj, 3fr. la liene et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 319» Ls publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 7. Galerie du Roi. VIVE L'ARMÉE L'armée rte campagne ■On a mobilisé l'armée. Fournissant le pl grand effort militaire qu'elle ait jamais £ •coniipîi, la Belgique a réuni sous les arm 200,000 de ses fils, c'est-à-dire les treize cl'c ses mobilisables, et y joindra prochaineme sans doute les 35,000 jeunes gens du conti gent de 1914. Grâce au passage sur le pi. de paix renfoncé, tes opérations de la mi sur pied de guerre définitive ont pu s'effe tuer rapidement et à l'abri de toute surpris A l'heure ou paraîtront ces lignes, tous 1 hommes auront rejoint leur corps, les eh vaux de complément seront réquisitionné de mèmue que les voitures destinées à re forcer le charroi militaire existant dans 1. parcs. Xos régiments d'enfanterie de campagi dédoublés sont portés maintenant à l'elfe tif de guerre et,prêts à marcher. H en èst < même des batteries et des bataillons du g nie divisionnaire. Quant à la division de c valerie organisée à son complet de guer; dès la fin du premier jour de la mobilisatioi elle a jpu être dirigée .par le grand quarto général là où les ■ circonstances nécessite] son emploi. Enfin, tous les services, trains et convoi dont l'organisation a débuté au moment d passage au pied de paix renforcé, ne tard font pas à être entièrement constitués. Somme toute, avec un 'ordre et une ra] dité remarquables, toute notre anmée < campagne, soit la division de cavalerie et 1( six divisions d'année, mobilisées chacur sur place, peuvent être considérées dès présent comme (prêtes & tout événement. Constituée globalement au moyen des s. ou sept plu^ jeunes classes de milice, cet armée de va/mpagne représente un effecl moyen de 125,000 hommes. Wos forteresses La situation n'^st ipas anoins banne en c qui regarnie nos forteresses.- Avec iles qu; tre clauses déjà 'présentes -depuis deux (joui bous les drapeaux, des torts ont pu proci Uer ù, tous les travaux de préparation née et b aires» A Liège et & -Naimur, que leur situation proximité des frontières exposé particu'fcè'n tuent, se trouvent respectivement les 3e t *° divisions d'année, qui assument (lia; pre ftection de ces places contre .toute sui^risc en attendant que leur inise en état _de~/dc tciwe soit cdnip'ôTeanerit abhefvêe. Grâce a ï'aippei de 'toutes les cilasses, èelia est chos (à ;peu près faite ù l'dieure actuelle. Les deux divisions, précitées, qui sont foi mees de quatre brigades, vn ^laisseront une tsans -doute, dans chacune de ces «places loi tes comme garnisoiï mobile, et, sauif ci-i constances'gravesj dUlcs seront disponible •pour .les opérations de campagne, Liè^o et Namur disposeront pour leur de fen>s? propre de 20,000 ù 25,000 hommes. 'T-'our ce qui est d'Anvers, beaucoup m-om exiposé, 'la onobili'sation y fait -constitue (quinze ou seize .régiments de forteresse ai moyen des sept ou huit (plus anciennes clas ees de rinfanterie, de' nombreuses batterie-de réserve, des 'unités complémentaires di génie et tous les services. Ces éléments s'ajoutant aux trou'pes de forterresse mobi Aisées, qui, dès île temps de ipaix, sont alïec tfées à notre réduit ilaUonal, lui fourniron «ne garnison de 50,000 à G0,000 (hommes. La situation des travaux dans cette .place dont îles derniers ouvrages ne sont pas en core complètement -armés, ne lui permettrai peut-être pas de résister à outrance à ui siège en .règle. .Mais cette éventualité est in fimment peu iproibaible, car elile suipposerai de la part d'un envahisseur une agressioi directe contre notre indépendance. Contre le premier envaliisseurS En résumé, le pays dispose de 200,000 défenseurs, dont 75,000 environ dans ses trois çfituses fortes. 'Ce n'est 'peut-être. pas im-anense, mais c'est suffisant pour nous donner l'espoir q»e les 'adversaires en présence dans un 'conflit, l'ranco-allenmnd resjpocte-aaient notre neutralité. 'Aucun d'eux,en tous cas, ne peut suspecter un seul instant notre intention formelle de nous opposer par la force des armes à Voûte violation de notre territoire. A cet ygand, notre règle de conduite est d'une 'simplicité et d'nne dignité absolues. Notre «.innée se portera, sans hésiter, contre le premier envahisseur, quel qu'il soit, et agira contre lui, de concert avec l'autre 'bettigéranl. ■Pour ce dernier, l'appoint d'une armée de «campagne de 125,000 hommes ne sera pas chose négligeable. Et si notre commande-iment supérieur, comme tout porte à le croire, agit avec décision et sans arrière-pensée, notre intervention peut avoir des conséquences plus importantes que trop de citoyens pusillanimes ne se le figurent. 11 est bien évident que pins sera grande .notre énergie et plus efficaces seront nos moyens d'action, plus aussi l'envahisseur éventuel devra nous opposer de foi-ces. Et comme celles-ci -seront perdues pour la bataille décisive conlre son adversaire prin-ci-fpa.l, l'intérêt qu'un de -nos voisins peut avoir -à. emprunter une partie de notre territoire, 'diminue à mesure que notre situation militaire s'améliore. Faïsosie conflance à l'armée! Celle-ci, sans doute, eût -été meillenre si ■notre réorganisation avait eu le temps d'être par-achevée. Mais, d'où qu'il .vienne, l'ennemi peut être assuré, en tons cas, qu'il trouverait, dès aujourd'hui, devant lui, une anmée étroitement unie .autour de ses ohefs et fermement résolue à remplir tout son devoir. Au gré des circonstances, le grand quar lier général est à même de .faine exécute ?l'un ou l'autre des plans d'opération étudié: ù fond pour les différentes hypothèses qu • peuvent se présenter, et d'ordonner le trans poi-t immédiat de l'armée vers la régior éventuellement menacée. On peut être cer tain qu'il saura prendre, sans hésitation, les résolutions -énergiques et promptes que les événements peuvent commander. c_ Le pays -peut lui faire confiance, comme ï ,g peut être rassuré sur l'esprit qui anime l'-ar-s_ niée entière. Tous, du chef le plus élevé jus-qu'ail simple soldat, envisagent avec .ce v calme décidé des heures graves, réventua-ilité d'une bataille. Nul ne la souhaite, mais nuit ne la redoute. Chacun est prêt à accom-plir tou't son devoir jusqu'.au sacrifice total. 3 H faut espérer encore qu'une effusion de ,s sang nous sera épargnée et <pie même si nos , voisins en viennent aux mains, notre pavs j demeurera en dehors du j théâtre de leurs luttes homicides. Mais quoi qu'il advienne, y nation peut avoir une foi entière, sinon dans les traités, au moins dans sa jeune e armée, qui, sans crainte et sans faiblesse, saura farouicàeiïienf s'eftiplloyer à faire res-' pecter les droits dont le pays lui confie la . garde. " S i RATON. ç— ; MENUS FAITS, PROPOS MU LA MENACE INTERIEURE i, Entendez-vous, pouvez-vous entendre ch> u vous, sans un émoi subit, par ces jou - d'angoisse, la sonnerie du téléphone?... A travers tout, il faut bien travailler; c i- ne peut pas, que diable! 6tm toute la jou e ■née sur le forum, à discuter avec les ciloyei s des grands intérêts de la République; on / e peut pas non plus tracer sans cesse sur à marbre des tables de café des plans de m bilisalion, oh on indique par une gros: x croix terrible lé camp d'Elsenborn et le ch e min de fer de Stavelot-Malmédy, et puis, c f [inil par en avoir assez, des discussions sir tégiques : « Les Russes vont faire ceci... Lt Français feront ça... Les Belges seront ici. M'oublies pas les Serbes, et surtout, su ■tout, ayez un œil sur la Roumanie... El li 13 Japonais donc?... u " On se met donc ù sa table de travail, f, 3 nôtres et porte closes, et drrrelin, drelii veikt le téléphone. On reçoit un choc a Sœur... Mlo! Qui est là? 1 Voix lointaine : - Je suis au 70723? ' — Non, vous êtes au 435. La voix : '■ — C'csl une erreur. IXmande pardon. . Zui! Zul! Si on donnait un coup de pie 1 falai à ce téléphone. Mais non! on veut si •' hoir, on neuit connaître l'irréparable au mi ment m âme où il se produ ira. El alors, on régarde avec une tévreur .s-' crelc cette embouchure de l'instrument bri quee sur voujs et presque aussi redointabi qu'un canon. Powr un peu, on se baissera ' Un passant devant, pour éviter ses redouh blés projections. Oui, nos aïeux ont vécu des guerres d cent ans, mais ils recevaient d'un coup, e ' bloc, les catastrophes et ils avaient des ri plis, Nous, nous avons affiné nos nerfs et I : système nerveux de chacun de nous se prt ' longe jusqu'au bureau central du téléphon ' et par là jusqu'à tous les points sensibles d g,lobe- Vivre pour la première fois, en Europe c vilisée, la durée d'une guerre avec léléphom o'est peut-être une dangereuse épreuve, SOI). G) i- Les Chambres iraneai es n convoquées '-t De Paris, le 2. — La Chambre est cpnv( n quée pour mardi et non pour lundi, uflu d permettre à tous les membres du forïe&en de répondre à la convoeaiiori en temps util( u« leponure a la convocat-icrt temps utih LE MORATOHlliM EN FRANCE é- ^ Une affiche du ministère (les finances an ^ nonce que le meratorium prorogeant les dette " jusqu'au 3Ï août s'applique aux dépôts e je comptes courants. Les déposants ne peuvent retirer que 25< francs et 5 p. c. du suipluQ* ;r Ll U jj. U.U .-M'UMlCi er do 'i Le contrôle à sans fil n- De Londres, le 2. — Le gouvernement f it, glais a décidé de prendre le contrôle de tou re les stations de télégraphie sans fil, y comp celles se trouvant à borcT des bâtiments étn je gers naviguant dans les eaux territoriales c a3 glaises. as e- Ses colonies aideront l'Angle m 3S Da Londres, le 2. — Le gouverneur généi du Canada et celui de la Nouvelle-Zélande o ,,£' envoyé un message au Roi et au Parleme 3s disant qu'ils étaient décidés à accorder to ir leur aide à la mère patrie. 7A- -—>»#♦»■ < — Et > ng j f|i i* | Il EST INEXACT 'e, 16 ministère français ser; H- rt-manié GARE AUX FAUSSES NOUVELLES1 Un journal bruxellois annonce une rkouvi 'tout à l'ait sensationnelle : ia reconstitution . ministère français î ^ Nui n'est épargné, et nous voyons le géné 10 de Castelnau voisiner avec M. Clemenceau !'~ M. Rib'ot avec M. Viviani. " Une brève démarche à la légation de'Frai 10 nous permet un absolu démenti. Ni par fs téléphone, ni par les voyageurs arrivés c- Paris à la fin de l'après-midi, ce somptut canard n'avait été confirmé. LÀ GUERRE «« (un. uiuuiiiijy ÏU.1 as-A. i\OS I» o 11 T E Mi cr- L'heure est menaçante. les L'Allemagne et la France sont aux pri les Le premier contact entre les deux redouta] armées a eu lieu à un pas de la frontière be il La neutralité du grand-duché de Lux IV. bourg — qui ne possède pas d'armée et qui îs- vraiment trop faible pour en organiser (Ce utilement — a été violée par l'Allemagne. ia. II fallait s'attendre à voir la France ou 1 lis ^emagne viser à ocquper la première la v [n_ de Luxembourg, qui fut autrefois un pt tl!] stratégique de premier ordre. Mais cet ail tat au droit des gens n'en est pas moins d loureux à constater pour les Etats neuti comme la Belgique. •vs Nous sommes tout naturellement amené: ,s nous demander si notre neutralité ne poun 1C' courir un risque analogue. Fort heureuseme on nous avons une jeune armée, dont la mot ne sation a eu lieu juste à l'heure indispensa »€> et qui semble absolument résolue à rem] 's- tout son devoir. Le Roi en. prendra aujourd' lia lundi le commandement. Certains télégrammes tendraient à fa craindre que l'Allemagne n'ait pas déclari — ia Belgique — en termes aussi catégoriq-^ que la France — qu'elle respecterait ne 0 neutralité. Il faut se défier de ce qui s': prime à ce sujet et partager la confiance gouvernement du Roi, qui sait ce que n< ignorons et qui ne peut dire, à l'heure i sente, ce qu'il sait. rs Notre armée Notre armée est mobilisée. Son effectif passe les prévisions. Tous les réservistes < ^ rejoint leurs corps, et leur enthousiasme 16 pond de leur conduite. Les mouvements ti'ouipes continuent sans que, dans l'intérêt °" pays, il soit possible de répondre à la cur s'c s Lté de nos lecteurs en les révélant. e~ Ayons confiance et soyons calmes 1 )n fous If-s Belges rivalisent de plilrioiisi [ Décidément, la Belgique n'est plus la 13 ' gique, ou, du moins, elle n'est pas du tout que beaucoup de Belges croyaient. c~ Depuis que des événements graves, au po. 'l- qu'on les croyait chimériques quand on . ■u envisageait, nous obligent à défendre l'inv labilité de nos frontières nous assistons un magnifique spectacle : tout le monde ri> lise de patriotisme. Hier c'étaient les noms les plus en vue la noblesse belge que l'on trouvait à côté ceux de bourgeois à l'âme aussi haute au i d'un a,ppel enfi&Kean* w jeur. .. ù aï d i'ûler comme volontaires dans notre armée i- défense nationale. 5. Aujourd'hui, le « Peuple » nous apporte ' manifeste du conseil général du Parti ouvrii „ délibéré avec le concours des membres soc J_ listes- du Parlement, qui exhorte dans les t' ,Q mes les plus patriotiques 4es soldats à fai ^ tout leur devoir. °n lira, d'autje part, le texte des résolutlo prises à la Maison du Peuple et qui sont te , à l'honneur de ceux qui en ont pris la respe c sabilité au nom de leurs mandants. n Le gouvernement s'adresse à la près \c ). M. Carton de Wiart, ministre de ia justlc c a reçu dimanclie, à 5 heures, les représentai u de toutes les nuances de la presse, à QUi il exprimé les remerciements du gouvememe •_ pour son patriotisme. , Le ministre a fait aux journalistes une coi ' jgynication çui peut se résumer en ces terme Il est de ia plus grande importance que population -et la Presse respectent, dans 1 circonstances actuel l'es, notre devoir int ern tional de neutralité en s'abstenant de tou manifestation ou publication qui pourrait êt considérée coinme une atteinte à notre ne trâlîté. ^ Iicô']pfâui;sliitês oht dû être ouvertes, sur t [Died de l'article 213 du Code pénal, à char; , d'un journal bruxellois. En ce qui concerne la baisse du prix d papiers et effets publics, les parquets ( royaume ont reçu pouf instructions de pou shlVïÈ, 5'ul* pied de l'article 311 du Code péne les personnes qui auront opéré cette' bais i- par des moyens frauduleux quelconques. L s mêmes mesures s'appliquent à la hausse d' 1 prix des denrées ou mirchtthdisds. Le droit de réquisition sera rigoureuseme: J appliqué aux détenteurs des marchandises c denrées qui accumuleraient "ces denrées c marchandises en vue de ne les vendre qu'à u certain prix, plus cher que celui qui aurait d terminé la concurrence rationnelle du coii mer ce» Un devoir (Thonanir " De toutes parts on exprime l'avis que le tau ' de l'allocation que le gouvernement proposeï aux Chambres d'allouer aux familles nécess teuses des miliciens rappelés sous les drapeau L-st insuffisant. La France alloue aux femmes fr. 1.25 au lie des 75 centimes proposés par notre ministi de l'intérieur — et 50 centimes par enfant a lieu des 25 centimes demandés par M. Be. . ryer. La Belgique se doit à honneur de ne pn marchander l'aide qui s'impose aux famille de ceux qui vont peut-être sacrifier leur vi pour le salut du pays. Cela n'empêchera pas du tout I'organisatic des souscriptions qui s'annoncent dans I même but. Indépendamment de l'Etat, il non semble que tous les citoyens aisés ont le d. voir de venir en aide aux êtres chers laisse derrière eux par les soldats rappelés sous le drapeaux. Les chemins de fer belges ne dépassent plus les frontièi IIV u\z|lU00tUl [MUO ILO IIUIIIU ra! L'administration des .chemins de fer et nonce que le trafic des voyageurs avec France est complètement supprimé viâ ace morfceau, Qfaévy, Erquelinnes et Quiévrain. Le Pour ces directions, on ne délivre plus de billets que jusqu'à la frontière. ;ux Pour les autres directions, des billets dir sont encore émis, mais sous réserve. | La Guerre ennpis 'LES HOSTILITÉS Les ■ événements se déroulent avec une effroyable rapidité. Hier on parlait d'ultimatum. aujourd'hui c'est la guerre! j Ou . toujours dit qu'une rencontre entre t l'Allemagne cl la France serait le fruit d'urne . atlaqu.. sinon brusquée, au moins brusque - de la première. Les faits justifient les pronos-, tics. Jtien'de ce que nous savons et le peu que i nous avons ne nous permet de porter > une appréciation, au moins au point de vite , de. la politique internationale. L'éloqjienle protestation de M. Viviani au-■■ près dt-M. de Sclioen est un document dont on remarquera la modération et la préci-'• s ion. Malgré ces observations, c'est en mie nuit les Allemands à Luxembourg et en une demi-jwnée aux portes de Longwy. Pour juger te litige, il nous manque à peu près loaies les pièces. Une remarque, en tous cas, s'impose ; c'est qu aucun acte formel n'a été publié : à l'heure présente, mus ignorons encore qu'il y ail eu déclaration de guerre. U ne vous reste plus qu'à attendre et qu'à observe ', témoins neutres d'une lutte atroce. Î Le (irand-Duché i de Luxembourg 0CCIPÉ PAR LES ALLEMANDS De Lu: embourg, le 2, 3 h. 7 soir — Le i (' nistre d' ,tat du grand-duché de Luxembou , M. Eysct ?m; vient de recevoir, par l'interr diaire du*ministre d'Allemagne à Luxembou 6 un télé^i imme du chancelier de l'Empire lemaud cisant que les mesures militaires i ' ses par 1 s Allemands à Luxembourg ne c.< stituent pas un acte d'hostilité contre le grai ' | difché, n ais sont uniquement des mesu; a destinées à protéger l'exploitation des vo 1 ferré, s a feimées à l'Empire allemand con une attan ie éventuelle des troupes français Le Luxer.oourg sera complètement indemn e pour les dommages éventuels qu'il pourri abîr. a (Signé) Schaack, e Conseiller du gouvernemen n De Berlin, le 2. — Le Luxembourg, en v '• de la protection des chemins de fer alleman - qui s'y trouvent, a été occupé par des détacl ments de troupes du huitiémt» corps. e Les voyageurs de Strasbourg pour Luxem-s wourg : Hors de voiture! t De iLuxenubourg, le 2. — Le train veinant < - Stras'bour.'-, ,ot qui devait arriver à 12 h. h est entré en gare avec une heure de retar Il était occupé en majeure partie par des fit G ges et des Anglais revenant de la Suisse, t ®m;pioyé du service des wagons-lits décla ' qu'à Luxe/noburg, une voie parallèle étc ® occupée par un train allemand rempli de se , dats baïonnëUë âii cahon* le, gare était occ pée militairement et aucun voyâ^êUf n'a é admis à prendre place dans ce train. : LËS ALLEMANDS v (Va!) 'î hissent L6 FRONTIÈRE FRANÇAIS e ils sont en Luxembourg, i'è long de fa frontii française D'Arlon, le 2. — Les Allemands ont pris p 'Fi Cession du Luxembourg, et plus de 100,i u hommes traversent le grand-duché et se m L'" sent le iong de ia frofltiSfe ffançaiseï ' Des engagements ont eu lieu le ioiig de la frontière i? De Liège, le 2. — On signalé que des eni peTtie'.nts ont lieu entre les troupes échelonna it le long de la frontière f r ârtc o-Uliemande, !j Les Allemands auraient, dans certains oi ces engagements, subi des pertes. Ils ont franchi la frontière française De Londres, le & — L'ambassade de Frar à Londres a reçu cette après-midi une dé] che officielle qui. annonce que les Alleman ont envahi la France et franchi la frontière Ciray. t Un aviateur français aurait jeté dos bombes s Nuremberg v: De Berlin, le 2. — Une information milita; vient de parvenir disant que, ce matin, i aviateur français a jeté dans les environs - Nuremberg des bombes. Comme il n'existe p j entre l'Allemagne et la France de déclarati • de- guerre-, ce fait constitue un déli-t du dr< des gens. ' On confirme à Bruxelles l'attaque de Longw De BruxeT.les, le 2. — Suivant des intform tions prises à bonne source, il se confirme qi , les Allemands sont entrés en France du cô Longwy; Un combat près de Lunévilie? De Paris, le 2. — -On y annonce qu'un cor ' bat a eu lieu à Champigny, en Meurtthe-et-M selle, entre troupes françaises rt ^allemande Les troupes françaises se seraient emparé* <I'ud train al' "mand LA «CHRONIQUE» EST EN VENTE : A PARIS, dans tous les principaux klosqu des boulevards, chez notre dépositaire génén ' j M™® veuve ENGLEBERT, rue de Maubeuge, ( I j fît dan<» les bibliothèques de la Kare du Nord. A Lille, à la bibliothèque de la gare, de A Roubaix, à la bibliothèque de la gare. A Tourcoing, à la bibliothèque de la gare, «ts a Saint-Quentin, à la bibliothèque de la gar A Avignon, à la bibliothèque de la gare. 61 L'Allemagne si la finssie} AUX 1*JRÏ©E® Une attaque russe en Prusse orientale De Koenigsberg, le 2. —«D'après des noi l velles dignes de foi,-une patrouille-russe si r'aiit entrée à Eydtkhunen. Le bureau poste de Bilderweitschen serait détruit. Il est abs( lument hors de doute que les Russes ont frai chi la frontière allemande en plusieurs er droits. L'entrée des cosaques en Pologne De Londres, le 2. — Une dépêche de Berlii annonce qu'une forte colonne laisse de cosa (fues .avec des canons a pénétré en Allemagne près de Braïla. Les premières rencontres russo allemandies > 4 De Berlin, le 2. — Une patrouille allamaindi «e trouvant près de Proshen, à 300 mètres d< î a frontière j;usse, a eu à subir cette après midi le*feu d'une ipatroui 1.1e de .la frontièri •-'lisse. * I.e,s Al'lemanids ont répondu. On ne siginale aucune perte" du côté aile iiuand <ni du £ôté russe. Leg nouvelles suivantes sont, arrivées jus qu'à'4 iheurés du matin au grand état-major : .Cette nuit des- .patrouilles russes ont attaqué le pont du Chemin de fer sur la .Wartlha, prèî de Eichenrieid, situé sur la ligne Jarotschin Wreslhen. L'attaque a été repoussée. Les Aile rnands ont ou deux blessés peu grièvement Les pertes russes n'ont pas pu être constatées. (Les .Russes ont ensuite attaqué la gare de Miiioslaw, mais cette entreprise n'a pas réussi, Le chef de gare à Johannisburg et l'administration des forêts à Bialla annoncent que dans 'a nuit du 1er au 2 août une forte colonne russe, avec de l'artillerie, a franchi la frontière de Schwktde, qui est situé dans la direction du sud-est de Bialla, et que deux escadrons de cosaques se dirigent, vers Johannisburg. Le .téléphone- entre Lyck et Bialla est interrompu.D'aiprès ces nouvelles la Russie a attaqué le territoire allemand, et par ce fait-, la guerre a commencé. : tUTOUR DU CONFLIT 1- LES BELLIGÉRANTS 'S FRANCE sé La mobilisation s'effectue avec le plus grand sang-froid De Paris, le lor (7 h. 25 soir). — L'ordre d mobilisation a été affiché à 4 heures. 11 a ét je très ibien accueilli «par la population, sans er 1s tho-usiasma, exaigéré, m^iis avec la résolutio e- froide de faire son devoir. Les (boutiques de armuriers ont !été ifermées par ordre supériàui Les grands magasins sont presque vides, sau les rayons de la chemiserie, de la chaussur où ohac-un s'ajpprof\risionne en hâte. Les gare e sont prises d'assaut par les réservistes rejoi ijnant l^urs corps. O ne signale aucun désoi 1. dro. 1- n Les secours aux familles des militaires e -De Paris, le l'r (11 h. soir). — Le gouverne it ment a iprûs toutes les mesures (pour distri 1- huêr aux familles nécessiteuses une allocatioi i- de 1 fr. 25 par jour, majorée de 50 centime é pour chaque .enfant âgé de .moins de 16 ans. Plus d'autobus à Paris! De Paris, ,1e 1er. — La circulation des auto •bus à cessié à>G heures 30 du soir. U ri corps de volontaires slaves se forme à Pari De Paris, le 2, — MM. Sac-hamolinetz e - Mayaraliannan adressent à tous les .Slaves ui « appel leur demandant de témoigner Leur ai tac-hemetnt et leur dévouement à la France, ei formant des corps de volontaires slaves n> e service de la France. 5. Les socialistes, Hervé en tête, sont les premier IQ à marcher s- . De .Paris, le 2. — La Confédération général i du travail publiera un manifeste dôploran -es douleurs actuelles que ressent le peuple e les sacrifices qu'il subit. Ce manifeste se ter mine en disant que personne ne doit déserter •M 'G.'Hervé a écrit a.u ministère de la guern et a demandé à être enrôlé dans le premie: régiment d'infanterie qui partira à la fron c tière, La province est aussi enthousiaste que Paris (De Paris, le 2. — Des manifestations politi ques enthousiastes ont eu .lieu dans les prin s cipaies villes de France, notamment à Mar à seiile et â Lyon. On réprime {'espionnage r De Paris, le 2. — Le parquet de ia Seine a mis en état d'arrestaiion plusieurs individu? p inculpés d'espionnage, dont un industriel al-1 lemand du quartier des Ternes et un officier c' hongrois, qui prenait des vues photographe-s ques /près de l'ÉCole militaire. i t Dix mille Italiens s'enrôlent dans l'armée française De Paris, 'le 2. — Dix mille Italiens résidant à Paris se sont enrôlés comme volontaires ^ dans l'armée française, ainsi, qu'un groupe j de Slaves. La flotte embarque De Toulon, le 2. — La générale a été sonnée ;'l 5 heures par Ja cloche de l'Arsenal pour avertir la population de la mobilisation préventive, .ensuite trois coups de canon suivis de deux autres coups de canon furent tirés par la marine. Tous les officiers et matelots qui se trou- - valent dans la ville accoururent au port, et sur les .quais. Une foule énorme les accompagna et les -sa'luts quand ils prirent place dans ' les embarcations ies conduisant à leurs navi-■ res. La population fit des adieux émouvants aux matelots qui chantaient 1' « Hymne na- 1 tional ». A Paris, un calme grandiose De rais, le 2. — La ville est calme et déserta. 11 ne circule plus d'autobus et très peu J dè tramways. Les fiacres et les autos-taxis sont r^-es et sont successivement réquisitionnés. La gare du Nord est gardée militairement. A 6 heures d.u matin, des. avis avertis-'Saieint le public qu'on ne délivrait plus de tickets. Seuls les militaires français et beiges sont autorisés à partir. Devant la gare du Nord; il y a des centaines de personnes, hommes, femmes et entfants, qui attendent de pou-voir partir pour .l'étranger. Les militaires se présentent en masse à la gare et s'embarquent dans le calme le plus complet. Pas un cri. En face die la gare, aiir«n5]itie.u de la rue, un groupe d'Allemands, femme% enfants et hommes, se tiennent groupés attendant la formation d'un train qui leur permettra d'atteindre la frontière. A la légation de Belgique, gardée par un piquet de soldats d'infanterie, les enrôlements continuent en masse. Au fur et à mesure, les militaires be'ig.^ se rendent à li'gare du Nord po.ur rejoindre la Belgique. Tout se passe dans -le plus grand calme. L£5 protections de la voie ferr e ■De^Paris, le 2. — La voie ferrée de Paris a &rux)dil:les est gardée en territoire français par des îipservistes en armes et des pelotons de soldats. Tous les poiits, les ouvrages d'art, les ai-guiliages, sont également gardés. Du côté de 1a France, la frontière est gardée par l'infanterie française.et du côté belge par des cihasseurs à .cheval. A Quêvy, près de la gare, une batterie d'artillerie a pris position. Tout le long de la voie, aux barrières, aux passages à niveau,la loule massée derrière les clôtures acclame les trains aux cris de « Vive la France! » A la douane française de Fei.gnies, on refuse d'accepter les télégrammes. On accueille avec joie la mobilisation De Paris, le> lor. — D' « Excelsior » : « La nouvelle du décret de mobilisation qui a été connue hier à la Chambre à 5 heures a été accueillie comme un véritable soulagement. Tous les services de la Chambre et du Sénat ont été avisés de se tenir prêts pour mardi «i les Chambres sont convoquées, ce sera pour voter les crédits nécessaires et les lois préparées pour le temps de guerre. Plus de deux cents députés et deux sénateurs sont mobilisables. I fi ALLEMAGNE Des bombes sur la voie ferrée De Berlin, le 2. — Sur le pont du chemin d fer de Thorn, on a essayé cTè jeter des bombe d'un train. L'auteur de' cette tentative a ét arrêté. w RUSSIE e Les comités de gjève soutiennent la puissance é militaire russe De Saint-Péters'bourg, le lor .(16 h. 50). — D'à n près le « Vet'cherné Vrémia », le comité de ■s dernière grève, liquidant les résultats du mou (vement ouvrier, a examiné Ta situation ac ■f tuelle et a voté ensuite, la réselution sui-e vante : « Nous reconnaissons toute guerre s comme un mail; mais, tenant compte, que,dans i- le cas du conflit russo-autrichien, la Russie > se verra attirée contre sa volonté et que cette guerre n'aura ipas pour la Russie un but d'expansion territoriale, mais devra assurer sa propre défense, le comité général considère , qu'il est utile de (faire cesser tout mouvemeni actiif ouvrier pour ne pas .affaiblir la puissance militaire de la Russie. » s Il t b ANGLETERRE ito- L'opinion anglaise est inébranlable Do Londres, le 1er août, 11 h. 2G soir.— L'opinion anglaise est très impressionnée par la et crise européenne, bien qu'elle semble en saisir un la gravité immédiate avec plus de lenteur que at- le continent. La confiance dans les décisions de en l'Angleterre reste inébranlable, au DANEMARK ers Le gouvernement s'apprête à la défense aie De Copenhague, Le 1er août. — Le gouvernent ment a décidé d'affecter 18,000 hommes pour la et défense de Seeland, Jutland et Funen. er- — Les témoins rre - PAYS-BAS is La réquisition! jtj. De La Haye, le 2. — Le gouvernement de-j,n. mande aux Etats Généraux un crédit supplé-ar. mentaire de cinquante millions de florins pour les frais extraordinaires causés par la mobilisation.En outre, le gouvernement propose une mo-a dification aux lois concernant la défense d'ex-uç poïtation de certains articles, ce qui fait pré-voir la défense de l'exportation de denrées ali-ier mentaires, bétail, voitures, automobiles, bicy-Ip_ dettes, etc. L'ACTION ^DIPLOMATIQUE )P i-"* L'ambassadeur de Russie en Allemagne part de Berlin ée De Berlin, le 2. — L'ambassadeur de Russie ur a reçu ses passeports. •é- de Comment M. Viviani a fait ressortir la violation du Droit par l'Allemagne De Paris, le lor, 11 h. soir. — Suivant des in-:1" dications recueillies de différents côtés, M. Viviani .dans sa seconde entrevue cette après-ni- midi avec M. de Sclioen, lui aurait dit, ait ns début même de la convevfation : « Vous mo-l'i- bilisez, nous le savons. » M. de Sclioen ayant its gardé le silence, M. \ iviani ajouta : • Cette iu- attitude de votre gouvernement nous a dicté :a nôtre, et nous avons été obligés de prendre des précautions analogues aux vôtres. Nos dispositions pacifiques demeurent intactes. Nous lé- voulons la paix, et la meilleure preuve que eu je puisse en donner, c'est qu'à l'heure présente, iis le Parlement français n'est pas convoqué, ce L.UU111 a août 19141. — EDiTiON SPECIALE CINQ .CENTIMES LE NUMERO POUR iOUTE LA BELGIQUE 4î'e année. = W«»10

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