La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 25 Maart. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/m61bk1b35f/
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!Wertî"-e<M «s mur h 1#I4. _ Fdltlon /% CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR TOUTE LA' BELGIQUE 1 47® année, - No sa LA CHRONIQUE BUREAUX et 7, Galerie du Fcor(Passago Saint-IIuberl 7>ruxelli3 GAZETTE QUOTIDIENNE TELEPHONES Administration ; N* 7S81& Rédaction N* * ABONNEMENTS: Bruxelles : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La. Pp.ovincb • lo francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF: Jean d'ARDENNE ANNONCES ; page : 30 cent. la pelite lipne. — Réclames (après les spectacles), \ fr, la ligne. — Faits-dirers (corps). 3fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godls,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. a. 3599 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 7. Galerie du Roi. : |Éze jssrs à Floreicf par M. Maurice Wilmoltc professeur à l'Université de Liège J'espère ique He rédacteur en chef de journal, dont le vagabondage a tant d'au rite et «de charme, né verra pas d'un eeiil vèro celle jnelile .incursion dans un clamai qui est .'bien Ù 'Lui. Au surplus, .les quélqu réflexions que m'inspire un séjour, -trop bi à mon gré, dans !la .-capitale inteWectuel'le ! l'Italie seront .néeessaireme at privées de spontanéité ci -de 'l'agrément pitloresqu dont Jean d'Aidenne one permettra de di qu'il a fait des vertus professionnelles. Mais, itou-t d'afooiiçj* est-ce que Florence e encore 'la capitale intellectuelle de IMtolk Les Florentins en 'restent convaincus ; >1 (autres Haïtiens 'an'ont paru en douter un pe ►Si ta vie ipcililique et administrative s'e concentrée h Rome, si le Midi tend, aus bien qu'eu France, à fournir, dans le pe sonn«l parlementaire, les éléments les pli actifs, — pensez t'i Crispi et à M. Salandr — c'es^L -le . Nohd qui, de plus en plu's, mul plie le s attestations indéniables d'une sUp rioriVé intellectueiRe, affirmée dans des ce •vros littéraires et .des travaux scientifique iL<?s plus importantes maisons d'édition so: installées là iMi'lan et, à Turin. A Turin, Bol y ne, iPavie, Padoue, etc., 'l'enseignement ni: versitaire 'brille du plus pur éclat. C'est dai ■ces régions que vivent ou, du moins, qi sont nés la .plupart des écrivains réputés ( •J'Ualie actuelle. Sans la concurrence i? itère :sante de deux périodiques, le Marzoct ■et la. Voce, Florence sérail tout à. fa décapitée 'littérairement, et, abstraction lai des journaux et revues 'publiés dans le Noi — e'I dont, 'le Corriere delta Sera • '! la Leltm sont 'les plus répandu-s, — îit faudrait ail; [jusqu'à Xap'les pour trouver un de ces org nés dont chaque huunéro attire l'attention suscite des polémiques, écrites ou parlée J-e ipense n.alupélJe.ment à la Critiça, où, d H>uis tant d'années, .M. Benedetto Crocc d pense un talent qu'aucun labeur ne seanb devoir épuiser. *** Il est, à •Florence, un seul signe d'activ; soutenue, qui n'échappe point au plus ban; des touristes. C'est celui qui s'a.pplique l'étude, à 'la conservation et à i!a reiprodn tioiv du plus beau passé artistique. Aucun nu Vre viVie d'Europe ne possède autant <. n/agasins où l'on vend les photographies d-chefsid'ceuvre ide l'art italien, où U'on e offre, dans îles prix doux, des imitations f des copies ipius ou moins décentes. A chaqi pas, des antiquaires, qui entassent da: leurs vitrines poudreuses des tableaux, d> morceaux de •sculpture, des bibelots plus e moins authentiques. Et je ne parle pas d. meubles de îa. Renaissance, ou des XV] et XVIII0 siècles, qui, retapés ou fabrique de toute -pièce, tirent (l'œil par leurs fo •nies majestueuses, le Clinquant de leur or l'étonnant .relief de 'leur ornementation b 'roque. Tout cela évoque un passé admirable, qt les palais, 'les musées et les églises ressu citent par morceaux, gigantesques ou gr d'eux, à chaque coin de rue. Mais où l'on e conduit à s'étonner, c'est lorsque, mû pi une pensée de piété historique, on chercl sur la .mine des passants la perpétuation d-types particuliers -aux grands peintres to cans du XVe siècle. Peine .perdue, en effe .Ce profil spécial, -ces formes délicates ci nez, travaillé comme par une main artist cet œil rond, d'une acuité el d'une gravi inoubliables, ces joues légèrement émeri données, unais colorées surtout d'un ocre discret qu'il se dégrade jusqu'au jaune dor tout cala s'est évanoui, sans laisser nul irace, et on est porté ii douter de la réa-li des modèles que Ghirlandajo ou Bottice' auraient eus devant le regard, si l'on croy-a à la fidélité réaliste de leur observation. * * * Mais on éprouve d'autres déceptions, d'i 'ordre, il est vrai, bien dissemblable. Où se cette noblesse des «attitudes, celle élegan des façons, cette beauté singulière de femme, qui ont été fixées sur les toiles ii mortelles des artistes du Quattrocento? J' éu l'honneur d'assister à plusieurs soiré du monde florentin, el certes, j'y ai adnii quelques écliantiliions féminins dont sMion rerait. toute grande .cité, possédant une ar: locratie, qui n'est pas seulement fondée s la i;-; lies se .et les titres. Ma .s d'un- type I ca>l, qui, par une grâce particulière, encli; nO-t nos regards et nous permit de goûter d impressions vraiment profondes, ni dans c salons, ni au théâtre, je n'ai, l'avouerai-, •fait .la découverte, malgré un désir réel d'e simMation que les visites aux .musées ex; péraient, en quelque sorte, de jour en jo davantage. Seuls quelques .hommes, dont profil énergique et aisément reconnaissal nous remémore 'les contemporains de Cosi de Médicis, portent en eux le rare et précie privilège, dont il m'a paru que les Flore tins étaient généralement dépouillés. Au surplus, ipour -nous consoler de ces d paritioiïs, il nous reste la pierre et la toii qui, ù profusion et en tous lieux, nous pc lent des splendeurs' du passé. A-jouto qu'une administration intelligente a don aux nôtres une leçon dont celles-ci poi raient faire fleur profil. Partout où il rc: une trace, du -passage du p'ins grand poi de l'Ilalie, partout où il a porté ses pas n lancoliques et s'en est souvenu dans son o vre, des plaques de marbre blanc sont : sées, (bien ostensibles, sur lesquelles on gravé les vers ou la -prose de Dante AJighie Et je ne connais rien de .plus saisissant •île plus noble à la fois'que ces rappels, in Animent multipliés, de l'admirable évocati de la Florence du imoyen âge, rien qui ne ramène davantage à la vraie contemplât do la Beauté, en cette cité élue entre tout m. wilmqtt; , raus FAITS, PROPOS Mi FINANCE Des incidents qui retiennent l'allenL française, le dégagerais d'ores el dé fa ce conclusion qu'il importe de mettre les fini ciers hors la chose publique, les (inanc'u r,v el les poêles. Pour les poêles, il y a loi °" temps, précisément, que Platon leur a ré> leur compte cl les a expulsés propremi ltl' en les couronnunl de roses. ' Le /inonder genre Cailloux, à qui Marian jc doit quelques-uns de ses embarras, est produit moderne cl que Platon n'a pu p ' voir. Il agit, à l'occasion, comme un (ernu ^ puissant : il {ait bouillonner el s'epano L une civilisation, mais aussi il la décompo Le tout est de ne l'employer qu'à bon -oient. Pour toutes sortes de raison, la me ' talilc du financier, du manieur d'orge, -s n'est pas celle du. conducteur d'hommes idi "• qui doit se servir autant de l'intelligence, sl sentiment que de l'intérêt. s' En butte lou/ours à d'innombrables qi ' " mandeurs, le financier en peut conclure q lo toute difficulté se résout, toute blessure !' panse avec de l'argent. Ce, n'est pas vi dans la vie des peuples qui ont gardé la l) ! " dition de l'honneur chevaleresque. Jadis, ]' a attribué celle •parole à Cailloux, que I rapports franco-allemands devaient se régi 1 comme une affaire; voilà l'erreur, el dam !" relise parce qu'elle comporte une grosse pc !" de bon sens, parce qu'elle cm porte imméd IS lemenl l'assentiment de la galerie. i,, M. Cailloux se trouvait honni il y a au ques mois parce que grand financier, pi '' brusquement porté au pinacle pour la méi ;| raison ■:les élections exigent de l'argent). I(. Dans l'un et l'autre cas, c'est fâcheux. ( ■(\ homme n'était fumais traité à la mesu a d'un autre. Pour l'abattre, un journaliste à ■ i- employer des moyens qu'il déplorait et de il tniouml noblement... •t Les financiers, après lotit, ont assez s. pouvoir réel; ils sont puissants pour le bi e- et le mal: ils régissent, invisibles, les Elu-é- C'est eux qui sont à la bonne place dans ie carrosse ; ils ont tort quand Us veulent me 1er sur le siège, diriger les chevaux, si planter le cocher. BOB é An joii? le jour U PûLIÏiQUE :i iCe n'est pas toujours dans les svm jo tomes les -plus (directs que se révi •s C\i éioqUemment .l'esprit du c ^"v ricalismo ; souvent, c'est dans c< lU tains aspects très, déiqurnés, semble-t- qu'oii le peut apprécier davantage, je .Rien de plus signtficalil, par exemple, q •s l'attitude des journaux cléricaux dans i-. question '.rland-ahe ! On sait de quoi il s'ag ■.i Au temps des guerres de religion, les catl x. Iiques d'Irlande se virent dépouillés de leu i^ri-es, de lia même ifaçon à peu près que 1 r, protestants de France furent réduits à I'-cn Or, main-tenant, le .gouvernemeut Mbéi d'Angîlelèrre cherche ù d'aire cesser une . .. justice séioulaire; imais les gens de l'Olst ne veulent .rien enlendrc et menacent s'insurger si on porte atteinte aux dro ,g établis. Croyez-vous que :les journaux clé ... eaux de chez nous sont avec les IHand; < Cal.'holiqU'es ? Dé.lroinpez-voiis. laides pr: u cipaux reproduit cette phrase d'un jour: % nationaliste français : 2 « ... -Le déchirement de l'Uister ne pc i. s'opérer sans s'accompagner, pour ! o; gj il'Angleterre, /.l'une viéi-ilable .crise mon •/ où ce qu'il y reste encore de ses vieux » dres risque de s'affaiblir ou de tomber, j Or, tout est là! -Il importe, avani tout, ]i maintenir, de.« conserver » un régime, d ;| il s'appuyer sur ■l'injustice. De môme, ■ cléricaux furent aA*ec "les empires jfi^rétiqi démombrant, opprianant les Poilonais ; a\ .les musulmans (!) âriassa'creurs de ch tiens... suivnnt, du reste, l'exemple de Ici m <( souverains pontifes ». \l Pourquoi cela ? C'est, qu'il importe mo :c de secourir des l'rères de croyance que d' la suner l'exis'lcnce de pouvoirs proiprès à li i- les les ^coalitions d'intérêts. Le cléncalis ai n'est pas une doctrine, mais un merveille •s instrument d'oppression au bénéfice do qi ré ques-uns. PETITE CHRONIQUE ■y " ,j_ Regards en arrière ::s 2ô mars — La Constituante adopte made de décapitation proposé par lo doct , Guillotin. <s===S) Syndicalisme inlensil iDe nouveaux syndicats se forment incessa '!: ment, sans pour cela prétendre toujours s ;v' faveurs gouvernementales, bien au contrai ';l' C'est ainsi qu'on nous annonce 1a naissai 110 du S. O. D. (E. B. par D. B Cela semble t 1X compliqué, comme toutes les siinpliftcatio: n" il suffit pourtant de savoir et vous appréi rez l'urgence d'un Syndicat des officiers is- passés e.t bafoués par le maréchal de Broq la, ville. il-- U.n tel syndicat, nous annonce une comr ns nication autographiée. est en voie de fort né tion. Il aura pour but de montrer à tous i jr. ibitraire du ministère de la guerre à l'ég; . des officiers; de faciliter aux syndiqués 1' .tention d'une position civile (leur seul refi possible), d'éclairer les parents qui révérai (les malJlieureux !) de voir leurs fils entrer )0_ jour dans le nouveau syndicat; de démo ni a aux offlciei-s de réserve ie grand tort qi Tj font à leurs camarades de l'active, j Les membres fondateurs du (abréviat ment) S. O. D. E. B. par D. B. cherchent ' L' camarade ex-officier, qui voudrait- bien a: 11 mer les fonctions de secrétaire du syndicat ,,!S On ne saurait trop .féliciter le gouvernen ";1 clérical pour le zèle tout nouveau et la < es- fiante sympathie qu'il fait régner dans •. 'corps d'officiers, comme, du re'ste, dans i ïq des organismes (administratifs, parmi tous ceu: dont le travail est utile au pays. Paris... Paris, la semaine dernière, avait frissonir °jl de douleur et d'indignation. Paris s'était énn llr- devant la mort d'un homme qui faisait parti» nl~ intégrante, pour ainsi dire, de la grande ville •rs paris s'était révolté devant un ensemble d' "J- tripotages vaguement dévoilé, devant des abdi lié cations, des achats de conscience, des rort'ai '■ni turcs. Et une soif dé réparation, de justice, d< propreté, l'avait saisi : en un élan irrésisti n<, ble, il commençait le nettoyage nécessaire un l'enquête, ouverte dans l'attention et la tensior générale, traquait la Vérité dans les broussaii les et les taillis pour la ramener au grand jour Ce fut une semaine émouvante, où l'on en ' \ tendit battre le cœur de Paris. * _' Samedi soir, ce cœur» battait à nouveau, --s" pour son plaisir., pour son repos : pour savoh n~ qui des.deux serait vainqueur, un blanc or ll-< un mulâtre; pour savoir si les poings de licor ges Carpentier auraient raison de ceux de Joc lu Jeannette ! Hier, l'œuvre de justice a recommence. Li !■>. c'est l'étrangeté (pour qui ne le connaît pas} c'est le charme de ce peuple de France, d'avoii se une âme à la fois si ardente et si souple; de ,(lj parcourir la gamme des sentiments avec une a_ aisance délicieuse; de sourire après avo.ii in pleuré, — et de sourire comme il pleure, de tout son cœur ! <s===s rr Modération. e- Encore un écho du fameux match Joe Jean rl nette-Carpentier... a- La veille du combat, alors que tout l'espoir de la France (!) reposait sur (ou plutôt dans) \c> poings du fameux pugiliste lensois, un cliro niqueur sportif connu'parlait, —'dans son ar ^ ticle, — de la confiance que lui inspirait « le génial petit boxeur ». « Génial » est digne d'être noté. On n'avai; et pas encore, croyons-nous, pensé à « génial » ve n est vrai qu'en lisant cet élog.e, Carpentiei ul a peut-être seniri de dédain, et s'est exclame ni eloulourousement, — comme le Panneline de 1' « Habit vert » : fl(l « Génial ! pourquoi cette restriction ? » f Caisses vides. Il arrive tous les jours qu'un avocat doive chercher dans un greffe un renseignement, — n~ par exemple la date à laquelle un jugement P' été rendu. Au greffe du tribunal de première instance e du tribunal ele^ commerce, des registres « at hoc » sont à la disposition des avocats, avoués huissiers, etc., qui les compulsent journelte ment. Il en est de même dans les greffes, des justi ces de paix... mais, pour obtenir* chaque ,ren geignement, on est obligé de payer un « droT de recherche » de 50 centimes ! Cette taxe, qui figure à la vérité dans le !;i rif des frais de justice, n'était plus anpîiquce depuis longtemps : l'an dernier, sur les oDser ;'e vations du vérificateur, les greffiers lurent te nus de la remettre en vigueur. Et, pour savon si. dans, une cause qu'il a plaidé, le jugemen ilj fut rendu le 18 ou le 19 de tel mois, le eonsei d'une des parties doit payer dix sous, ne Ce paiement doit, du reste, être aussitôt con •la signé dans trois registres différents par le mal j t. heureux commis-greffier, qui doit ensuite por o- 1er l'argent reçu juseiu'aux caisses du receveui rs de l'enregistrement. es N'est-ce pas invraisemblable ? jl II n'y a, décidément, pour les gouvernement: , faméliques, pas de petites ressources. n- L'esprit... en voyage. or Un de nos députés les plus sympathique: montait en chemin de; fer. C'est, le désigner sur fisamment que de dire qu'il possède un embon point qui fait le désespoir de son tailleur. Le compartiment était comble, et notre ho n- norable, dont la vue est basse, cherchait un en al droit où reposer... sa tète. « Vous n'avez pas de quoi vous asseoir, lu ut «lit une dame âgée, avec un sourire plein d'à t il,;, fabilité. — Pardon, madame, répondit le représenta n >a_ de la nation, j'ai de quoi; mais je ne sais pa où le mettre. » àD Une nouvelle Eglise. M" Nous avons bien tort de rire des féministes es Les féministes ont, à chaque instant, des idée. e:> charmantes, et elles sont tout bonnement ei '<?£ train de renverser le monde en notre faveur ré- pour nous, les' mâles barbus, laids et mailieu irs reux. Car. vous savez, la laideur n'exclut pa: une certaine sensibilité du cœur. ns Ainsi on vient d'inaugurer â Wallasey, petit, is- vil'le de .Ghesliire, une église dont le .clergé es ){i- entièrement composé de femmes. ne A'h ! l'exquise invention ! Ah ! la délicieus I1X trouvaille! Si elle pouvait s'étendre au mond cj. entier, comme nous deviendrions tous des fidè les de cette sublime religion ! Comme nous se rions heureux d'aller au catéchisme, chez m petit curé rose avec des cheveux fous et de yeux malins. Comme nous l'écouterions fidè loincnt, lorsqu'il parlerait des sixième et nei: vième commandements!... Comme nous irion à confesse avec un zèle édifiant. On aurai ,ur même du (plaisir à mourir, .rien que pour voi; nu-dessus de son agonie, se,courber un sourir rose et éblouissant. Il y a évielemment une paille. C'est qu'ex m- pourrait se trouver enbarrassé dans quelque ux cas urgents. « On demande monsieur le pa: •ei teur? On demande monsieur le vicaire? » ICC iM. le .pasteur ne peut pas venir : il se trouv rès dans une situation intéressante. is ; La revanche de Donne. cj,g. Elle a l'air véritable, cotte histoire parisienn ue. où, si elle n'est point exacte, elle est si cha mante qu'elle mérite de l'être... 1U_ Donc, un bonhomme en mal de noce se trot [ia vait dans un cabaret montmartrois lorsqu'ui; ai>. " Petite femme », probablement peu sûre de se ^ académie, l'envoya chez Régina Badet, incor parable statue « pigmalionnisée », si on pei dire. Il se précipita chez l'artiste et ressort i,re ° de chez elle « Grosjean comme devant », c'e en elle-même qui le dit, elle-même qui donna: un pendant cette affreuse histoire, du pur somme de l'innocence. j S Cette aventure n'est guère amusante, ma attendez le détail qui lui donnera le plus me l,vo" veilleux piquant : le visiteur « satirique mi (pour ainsi parler), n'était autre qu'un proc ;su- reur (]e ja République. La magistrature debo se distingue, en France, d'une façon agre ent give. Après le procureur général ne résista 'Oïl- pas à un ministre, nous avons le procureur nos qui résiste Régina Badet. C'est beaucoup ous malchances pour un corps aussi en vue... Mt : moins encore que .celui de Régina Badet, qi nous vint prouver, élans la « Femme et le par tin », que, non seulement le nu, mais encore I déshabillé peut être chaste, s'il est beau.» <r=^> Grands et petits inventeurs. Que.l journaliste, à court de copie, n'a par , couru les graves colonnes élu « Journal offi ciel », afin d'y glaner d'extraordinaires bre . vêts, elont souriront les bénévoles lecteurs.. , iPiège.s .à punaises ou fil à trancher la marga . rine, seront prétextes à d'ironiques gloses, et en un tourne-main, l'article sera bâclé... Il n< faut pourtant point trop rapidement se gaus ser des inventions, qui, au premier abord semblent insignifiantes. 'L'inventeur des patins à roulettes a gagn< 15 millions ; M. Hervey Kennedy, qui eut, tou bonnement, l'idéede mettre des lacets aux bot t.ines, atteignit son treizième million lorsqu'i s'en fut nouer — au •Paradis — les cothurne: des anges innombrables, auxquels M. AnaiDfc France n'avait point encore prêché la révolte.. Et personne n'ignore que .l'heureux mortel qui — s'inspirant d'une femme pompéienne, j •lança l'épingle de sûreté, fut récompensé d. son initiative par la bagatelle de 50 millions.. Par contre, — sans parler ele ce pauviv Christophe Colomb, — Michaux, créateur de 1; bicyclette à pédales, mourut dans une vrai* misère; Frédéric Sauvage, — dont l'hé.lice vie-torieuse condamnait touts les principes anté rieurs de propulsion interne, — périt, en ce! Iule, d'un accès de fièvre ciiaueie; et, enlîn Charles Tellier, qui créa l'industrie frigori.fi ejue, las de végéter dans une sordide détresse se suicida, lamentablement... Mais tout ceci empêcherait-il Candide de s'é crier, une fois de plus, que tout est pour 1 mieux dans le meilleur des mondes?... Le rêve révélateur. On vient d'arrêter près de Lyon, à Saint-Foi tunat, un assassin dénoncé par une bonn femme qui en eut révélation en songe... I. plus drôle n'est pas le rêve, mais qu'il sembl bien ne pas avoir réalisé le dicton : « Toi songe est mensonge ». On a trouvé le boi homme désigné par la visionnaire!, porter el'un revolver Raccordant aux balles qui Ira] ocrent la victime, et. il ne parait pas pouvoi indiquer l'emploi de son temps pendant i nuit du crime. (Beaucoup de gens, du reste. .-trouveraient, à cet égard, dans la même ,înfe riorité... ) Cette curieuse lucidité qui fait se trouver ai près de chaque crime une visionnaire « extr lucide » semble devoir rendre le métier d'âï sassin absolument intenable ! Déjà, les sftitr ticiens, à qui rien n'échappe, nous avaiej prouvé que l'assassinat ne nemrrit pas so homme et qu'il donne aux professionnels ci virem 17 francs de recette par cadavre... C'e^ un métier moins rémunérateur encore que c. lui de poète et on ne saurait assez le déeonsei 1er'déjà à ce point de vue à notre jeunes? d'aujourd'hui si essentiellement pratique. S'il va falloir trouver auprès de chaque cad; vre une visionnaire pour désigner l'assassii le métier va devenir littéralement désastreux. Nouvelles à la main — Connaît-on le nom du personnage nivste ' rieux révélé par l'enquête? — Demandez it M. ÛMonix. . AU PALÊîS DE JUSTICE ASSISES DU BRABANT Pai: ordonnance de M. le premier préside! Farder, 'la 'session du second trimestre s'oi vrira le lundi 11 mai prochain. M. le eonsei 1er Michielsens est désigné pour la présider. A LA COUR D'APPEL i A partir du 30 mais, et jusqu'à la fin élu moi - d'avril, les sept chambres civiles de Qa cou d'appel, à l'exclusion de toutes autres affaire: I s'occuperont uniquement des contestations e ' matiière électorale, au .nombre, cette année, eJ 5,200. Cette nouvelle ne manquera pas de réjou: les plaideurs pressés. LE PROCES DE LA COMMISSION DE LA i BOURSE ; Les débats de ce procès, commencés le 1' ■ ont repris hier matin, après une interruptio ; de huit jouis, devant la première chambre c la e our d'appel. i M° .lournez, avocat de M. Vandendriessch t qui, on le sait, avait, dans le « Journal d( Rentiers », accusé les membres de ;la commi sion de la Bourse de 1912, d'avoir touché d( pots-ele-vin pour faire inscrire certaines v leurs à la cote officielle, a,'au cours de s plaidoirie, soulevé un incident. « II. résulte, a-t-il dit, d'une lettre que m «dressée M.le procureur du Boi Holvoet.qu'ui instruction est ouverte par M. le. juge De Ruwière, contre certains membres de cet commission, .accusés de concussion. Cette in tructiion démontrera que les faits avancés p: mon client sont l'expression de la parfaite v s Ti'té. » « Dans ces conditions, a ajouté M® Journe i la cour pourrait, peut-être, décider qu'il y s lieu de surseoir aux débats, en raison de l'ai - 4i7 du Code pénal et du principe qui.elécrè que le « criminel tient le civil en état » ju e qu'après la clôture de ri.nstruct.ion actuel.l ment ouverte. » A M° Journez a succédé M® Woeste, lequ pour les demandeurs originaires, — les on membres de la commission, — s'est appliqué établir qu'aucun des faits de concussion l.e reproché-'' par le « Journal des Rentiers », a mis par les premiers juges à la preuve e plusieurs de ceux que M. Vandendriessc II avait côtés, n'est établi, et que les accusatio •" formulées contre ettfTsont fausses et dénué 1 de fondement. Les dommages-intérêts qu'ils i clament leur seront alloués par la cour, ci ^ réformera la décision du tribunal de Brux .' les. *** is Pour l'édification de nos lecteurs, voici r. dernier paragraphe de l'article W du Co „ pénal, qui vise les concussions commises r u- des fonctionnaires publics : ut « Si le fait imputé est l'objet d'une poursu s- répressive ou d'unie dénonciation sur laque nt il n'a pas été statué, -l'action en calomnie s( à suspendue jusqu'au jugement définitif, ou j le qu'à la décision définitive de l'autorité cc is pétente. » LE SCANDALE CAILLAUX-ROCHETTE (Fin de la séance de lundi) Les scrupules de M Briand M. Briand explique ensuite qu'il ne pou val soulever le débat sur cette pièce contenant de explications que. le procureur général consiele rait comme sa sauvegarde tant que durerai cette affaire. Si l'affaire n'était pas terminée il aurait demandé au procureur l'original di document et l'aurait brûlé devant :u- M. Briand ne considéra jamais .. doi umeij comme un document officiel. M. Briand affirme qu'aucune copie du docu ment .ne fut faite, tant qu'il fut sous sa garde M. Briand ne serait pas étonné que M. Bar thou ait lu le document à la Chambre pour l£ .mémoire de M. Calmette. M. Briand affirme qu'il a toujours dit au: magistrats de faire leur devoir en dehors d< toute préoccupation politique. Sur une question de M. Jaurès, M. Briane déclare qu'au cours de ses entretiens avec MM Monis et Caillaùx, il eut l'impression qu'il: savaient qu'il y avait au ministère ele la jus tice un document les concernant. Quant à M. Bidault de l'Isle. M. Briand di que ce magistrat fit un acte de solidarité pro fessionnalle. Il crut certainement que M. Fa bre pouvait être menacé, et il voulut lui don ner la tra-nquilLité. La séance est levée. Séance demain matin pour l'audition de M. Barthou. L'HISTOIRE D'UN DOCUMENT. — LE SECRE ; DE POLICHINELLE. — CE OU'ON PEU" FAIRE EN LIBERTE PROVISOIRE. . M. Barlhoi» a empêché M. Calmette de publie certains documents De Paris, le 24. — M. Barthou* est entendi Il déclare qu'il ne regrette nullement avoi lu le clocument Fa bre à la Chambre. Il affirm qu'il n'a été pour rien dans la campagne d M. Calmette contre M. Caillaùx et qu'il ne li a pas fourni de renseignements. Il est inte venu deux fois auprès de M. Calmette pour li demander de ne pas publier certains uoci ments, et il fit cette démarche sur les instance de M. Doumergue, qui lui demanda cela no comme un service personnel pour M. CailJau et pour lui, mais comme un service d'intén général. M. Doumergue croyait savoir que > Calmette devait publier des dépêches relative à des affaires qui n'étaient pas d'ordre int rieur. M. Barthou vit M. Calmette, qui céei à ses supplications et renonça à la publicatio du document. MM. Doumergue et Caillaùx remercièrent vivement de sa démarche. Son rôle dans l'affaire Rochette M. Barthou rappelle ensuite que, garde d( sceaux au moment ele l'affaire Rochette, il ei à connaître ele cette affaire. Il raconte que Dumesnil lui elemanda de sévir contre un c: pert qui. au cours de l'instruction, avait pr partie contre les opérations de Rochette. Il r pondit qu'il ne pouvait rien faire. Il fut imm diatement accusé et injurié violemment. Bernard, avec qui il est lié par des relatior d'amitié, vint lui demander un jour si on i pouvait pas ajourner le procès Rochette devai le tribunal civil, dans l'intérêt des créancier Il demanda à M. Fibre de lui faire connaît! son sentiment. 11 se heurta à un refus énerg que de Fabre, qui estimait que l'affaire deva être poursuivie le plus activement possibl M. Barthou dit son étonnemént lorsque, pli t tard, ayant quitté le ministère de la justi : i- il apprit que l'affaire Rochette allait être r r mise. « Il se passe des choses qui m'étonnent » Quelques jours après, rencontrant M. Ca: s laux, il lui dit : « Il se passe des clmses q' r m'étonnent. » Le président du conseil a fa ; venir le procureur général pour lui dire e d faire remettre l'affaire Rochette. M. Caillai e lui répondit que c'était lui qui étaif interver auprès de M. Monis pour demander la remis x II élit que Rochette avait la liste des ira d'émission relatifs à certaines affaires ant rieures, qu'il se proposait ete la publier, qi cette publication pourrait entraîner une grain émotion et qu'il devait demander a M. Mon 1, d'empêcher cette révélation. i! M. Barthou garda le procès-verbal Fabre si e les instances de M. Briand M. Barthou raconte ensuite que, l'année de nière. devenu garde des sceaux dans le cal s net Briand, celui-ci lui remit la note Fabi Un peu embarrassé par le caractère impré^ ^ de ce document. M. Barthou eut un moine i- la pensée de le verser à la direction des aff; a ies criminelles, mais M. Briand lui décla que ce document lui avait été remis personn. a lement et lui conseilla de le garder et de :e passer à.ses successeurs. « J'ai eu un instant a pensée de le détruire, dit M. Barthou. ie r [e félicite de ne l'avoir pas fait. » s- M. Barthou dit qu'il se considérait comr u- le dépositaire de ce document envers M.Briai: é- Il n'en parla pas à ses successeurs, mais il défend d'avoir voulu s'en servir contre eJ Z) adversaires politiques. A plusieurs reprises, à fut sollicité par M. Calmette de le livrer, •t. refusa toujours. l - M. Calmette eut le procès-verbal en dehors s- de M. Barthou e~ Celui-ci lui élit un jour qu'il était presq sur de l'avoir en dehors de lui, et. eu effet, el 0 mars, M. Calmette demanda à le voir et se donna lecture d'une copie du document, à M. Barthou eut l'impression que c'était u ir copie exacte du rapport Fabre. Il demanda d- M. Calmette de ne pas le publier. M. Calme le ne répondit pas d'une façon définitive, m; ie il revint peu après et, sur les instances is MM. Briand et Barthou. il donna sa par< es d'honneur qu'il ne le publierait pas. Il ajoi •é- qu'il en ferait un résumé très précis, ui M. Barthou se défend d'avoir inspiré ce 21- sumé. Il déclare ensuite qu'il a produit le eument devant la Chambre, estimant que cTéi un devoir d'honneur envers M. Calmette, c tre qui une campagne commençait, de Plusieurs journalistes le connaissaient ar Questionné par M. Jaurès, M. Barthou clare qu'il est à peu près sûr que le doçum ite n'a pas été copié chez lui. D'ailleurs, plusie Ue journalistes le connaissaient. Il y a un ira m. Sauervein, du • Matin ». lui déclara a> lis- une photographie du procès-verbal Fabre. m- Sur une autre question. M. Barthou déc qu'il n'a, pas consulté M. Briand sur l'ôp; mnité de lire le document Fabre à la Chambre. Il en revendique seul la responsabilité. Plusieurs autres questions sont posées à M-» Barthou. A l'une d'elles, il répond qu'un des » motifs qui lui firent lire le document à la Chambre, c'est qu'il estimait qu'il est de l'intérêt de tous les partis que la politique et la finance ne soient pas associées, comme elles ont tendance à l'être depuis quelques années. 1 M. Barthou dit, en terminant, que, lorsque M. Caillaùx lui déclara que sa crainte était ] la production par Rochette de certains laits relatifs à des frais d'émission, rien ne lui permit de supposer qu'il y eut des hommes poli-! tiques engagés dans l'affaire. M. Barthou se retire. La séance est suspendue à 12 h. 30. Elle est reprise à 2 h. 30. Ce que fit Rochette après sa mise en liberté provisoire A ,ia reprise de la séance, M. Scherdlin. subs-1 .titut, montre qu'après sa mise en liberté pro-< visoire, non seulement Rochette continua à; : s'occuper de ses anciennes affaires, mais en ' lança de nouvellles.il fonda notamment la Banque de l'Union mobilière, puis plus tard, le 1 Crédit, central parisien. Rochette n'apparais- • sait pas en nom, mais restait l'inspirateur de » ces affaires. Entre autres affaires, il lança la • Betica. société pour l'exploitation d'une.mine espagnole, l'Asiâ Caoutchouc, société fondée ài ^ Bruxellles, en février 1910, sous le titre de So- ■ eiété internationale Asia caoutchouc,pour l'ex- ■ iploitation d'un brevet. Le 28 mai, deux filiales ■ .furent crées : l'une pour l'Allemagne, l'autre pour la Russie. Dix mille actions de 180 francs i .'furent lancées sur le marché de. Paris. M. Selierdlin explique que Rochette avait un . intérêt évident à ne pas comparaître devant la . chambre des appels correctionnels le 27 avril, car il était en pleine opération ele piacement. En réponse à des questions, M. Scherdlin déclare que, puisque toutes les affaires Ro-r chette sont aujourd'hui tombées et qu'en janvier dernièr une information fut encore ou- • verte au sujet ele l'Asiâ Caoutchouc, il ignore 1 si des personnes intéressées dans les affaires 0 Rochette intervinrent au moment de la remise. Il ignore aussi si Rochette devint propriétaire 1 ele journaux. M. Regnauilt, magistrat qui a réglé l'affaire, est. ensuite introduit. Il explique à son tour l'intérêt que Rochette avait à la remise de • Parfaire. D'une part Rochette espérait que, par ^ 'l'action du temps, l'opinion se calmerait, et 't d'autre part, il espérait toujours, par de nou-, veiies émissions, obtenir le désistement de ses g victimes. M. Regnault parle ensuite longuement des a affaires fondées par Rochette, après sa mise ,, en liberté provisoire. Toutes ces affaires dis-p parurent après sa fuite. Depuis que Rochette a franchi la frontière, un certain nombre de plaintes ont été déposées. Il y a actuellement quatorze instructions pendantes. 'S , . . A LA CHAMBRE s i; Le liiipt de I. Hulert... e Pour gagner du temps, la Chambre a supj iî primé les i.nterpe.Mations. On discute donc Ie9 inittg.ets, ce mardi 24 mars, au mépris des tra-ditions les plus sacrées. Mais comme l'électo-i" ralisme ne pei'.el jamais ses droits, les inter-' 11 pellateurs trouveront bien le moyen de donner '• satisfaction à leurs amis... I? Au début de la séance, M. Nerincx prononce l'éloge funèbre de M. Victor Delporte, le députe catholique, de Mons, qu4 vient de disparaître. MM. ele Broquevil'le, Boval, Masson et Maroille s'associent à cet hommage. INDUSTRIE ET TRAVAIL il n. On passe ensuite à la discussion du budget le du département de l'industrie et du travail. La x catastrophe de Bracquegnies inspire à MM. u Man'sart et Cavi-ot de vives attaques contre les o, exploitants ete ces charbonnages. is e- M. Mansart rappelle les circonstances dans ie lesquelles s'est produit ie drame de Thieu. Il ie félicite les sauveteurs et loue la Reine de l'in-.s téi'êt qu'elle a témoigné aux familles des vic-times. 11 rechei'che les responsabilités et déclare que les précautions les plus indispensa-ir bles ont été négligées. On a laissé descendre 250 mineurs malgré les infiltrations menaçantes. Les moyens de sauvetage étaient insuffi-sauts. On a exploité avec la plus grande im-prudence.e. Il conclut que, si on ne peut donner que eles •u éloges à tous ceux qui ont contribué au sauve-!( tage, il n'en est pas de môme pour ceux qui . étaient chargés de prendre ou de faire prendre 1 ' les mesures ele sécurité. ra 'i- M. Cavrot abonde dans le même sens, en y le mettant une animosité 'qui serait monotone, ia sans le.mer veilleux accent du terroir qui la co. ie lore. A la table des sténographes, Louis Pié-rard en bavait... ne l!- M. Maroille réclame longuement une réorga-se nisation ele l'inspection des mines, qui doit être es faite de façon sérieuse. jj M.Gilles de Pélichy interrompt un instant seul u éternelle correspondance pour réclamer des mesures de protection pour ceux de nos jeunes ouvriers qui vont travailler en France. M. de Schutter critique, lui aussi, mais en flamand, l'inspection du travail, qui a besoin de modifications. ue le ...Et puis Boerke Van Brussel prononce un ul fougueux plaidoyer en faveur des docker** d'Anvers.Il distribue impartialement ses coups ne entre tous les membres du gouvernement, à iDes colloques très vifs se produisent entre "c Oui et les Flamands socialistes. Boerke Van lis Brussel, chez qui se révèle un étonnant, tem-ti0- pérament de tribun, a la dent dure, et il tient )le vaillament tête à tout «le monde. ita M. Buisset attribué aux travaux du charbon-1-é- nage du Poirier les affaissements du sol et les lo- inondations dont se paignent les habitants des ait 'ovirons ele Charleroi. 11 réclame un contrôle plus sévère de la part du service des mines. Les citoyens Caluwaerf et Berloz déplorent, le premier, la façon dont s'exécutent les tra-ciè- va-ux ; le second, les conditions hygiéniques ent des habitations ouvrières. Et puis l'on entend lirs le déterreur du comte Rutianel. an. oiv M. Dembion parle à bâtons rompus du progrès social, de la vertu à la campagne et de l'éloquence de M. Gillès de Pélichy. are M. Camille Huysmans reproche aux délégués )or" du gouvernement, à la Conférence internatio-

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