La chronique: gazette quotidienne

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21 februari 1914
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s.n. 1914, 21 Februari. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 01 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/x34mk68r1h/
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LA CHRONIQUE r " BUREAUX 5 et 7, Galerie du Roi'(Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration" N* 7 8 81& Rédaction : N* a ABONNEMENTS ; FONDATEUR : RÉDACTEUR EN CHEF: ANNONCES : 4e page : 30 cent. la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), 1 fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 Bruxelles : 12 francs par an;.,.— 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. , . iirpniim i innnm'vr la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. VlCtOP (16 lâ H O O A. Y l!i «JCcHl (I Alllribi\nli!i La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts, 2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 33 Tous pays'de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du journal, 5 et 7, Galerie du Roi. Il LDTTEJE DEMIS L'abominable (projeL ide iloi scolaire a pas à la Chambre sans /qu'une seule voix i droite se soit 'détachée .du groupe. IC'étàit prévu. I œ sera ide même rau Sénat, cette liau institution conservatrice qu'un gouvern ! nient soi (disant (conservateur a réduit au rô | passif de bureau «J'entérinement. Puis il y aura la (sanction royale. Et (la réaction kjlérieaile aura, après tren aimées (de pouvoir, atteint sa troisième étaj vers la. suppression .de d'école 'publique, c i'école dégagée de tout (esprit (de .prosôîytisir sectaire, exclusivement préoccupée de dév lopper Jiarmoniquemcnt (les forces physique ci Iles (facultés morales et inteUectuèlJes d< enfants, ouverte à tous sans distinctions c culte, ide parti, de fortune, sans troissemer aucun pour personne, — ila seule confomn à d'esprit (de ta Constitution, la seule vériti Dlenient nationale, Ja seude (logique. *** (La première,, celle de 1884, conçue par le catholiques (dams d'ivresse .du triomphe, pn dama d'autonomie quasi absolue des coir munes en matière scolaire .et, en leur jetât la djride .sur de cou, permit aux administre (ions fanatisées de supprimer (des centaine et des centaines (d'écoles et (de persécute atrocement des maîtres coupables d'avoi servi il',Etat, d'être restés à ileur poste sou, 1e régime précédent, comme ils d'aunaien (ait isous le régime nouveau. iLa seconde, celte .de 1895, revenant 'sur de principes de décentralisation administrative de respect de la volonté des pères de fannille <lc droits (des communes, qui avaient .permi; aux (législateurs de 1884 d'accomplir dans le: communes cléricales (leur œuvre de ven gcaiice et ,de destruction, s'en prenait cetti dois aux centres édlairés q.ue les réduction! de subsides et les adoptions (d'office n'avaien (pas réduites à (merci. Elle ouvrait, de 'fréso: public aux écoles privées religieuses et n'ad mettait plus «rue des écoles, publiques redi (pauses. C'était • la oonifessionnailisation d< tout d'enseignement ipiiMic. On connaît .lia troisième, celle à l'aboutis Bernent 'de laquek\.e nous assistons en ce mo nient : d'oeuvre; ,de haine, comme on l'a s justement (définie, * * ♦ (L'opposition a unis $ lia. combattre une conviction, une ardeur, une intelligence, une ténacité auxquelles on me (saurait assez rendre hommage. 'Elle en a 'signalé les consé-[fuences néfastes, elle en a fait ressortir l'hypocrisie, elle a fait jaillir la (lumière dans ses moindres recoins. Elle a lait 'mieux : elle a voulu loyalement en améliorer les dispositions acceptables, en atténuer d'autres, enlever à d'autres encore deur côté adieux. Pied Si ipied, elle a 'disputé le terrain, ne consentant au vote 'qu'après examen complet de chaque article, de chaque paragraphe. Enfin, ayant vu tous ses efforts se (briser devant un parti pris irréductible, elle a refusé de consacrer par sa présence un acte qu'elle considère avec raison comme une abdica-lion des (devoirs de d'Etat, un attentat contre la 'liberté .de conscience, un défi à tout ce qu'il y la encore dans le pays ,de 'consciences qiu se refusent à l'asservissement è ,l'Eglise de toutes des forces vives de la nation. (Dans les limites dégades, elle ne pouvait (aire plus. MM. Van Marcke et VanderveMe, parlant au nom des deux gauches, n'ont pas seulement résdimé en de Qumineux raccourcis les motifs (d'opposition développés au cours de ces longs débats, ils ont refusé d'admettre le fait qui aillait s'accomplir, ide ont relevé le gant que leur a (jeté da majorité légale du pays, ils ont annoncé !ta résistance, la lutte de 'chaque .jour et de chaque instant. *** La bataille parlementaire est finie. Il ne s'agit pas pour les partis (d'opposition de se retirer sous ileurs tentes, ni ide se borner îi garder !ta défensive. 1:1 faut marcher de l'avant. C'est le rôle de la presse. C'est celui des sociétés de combat ipour la diffusion île l'enseignement. C'est celui des œuvres de toute espèce groupées autour des écoles communales. C'est aussi, c'est surtout celui des administrations provinciales et communales non inféodées au clergé. 'Elles sont nombreuses encore et ce sonl généralement des plus populeuses. C'est contre 'elles ,que la loi est faite. ^ Vont-eles (Continuer à se désintéresser des écoles congréganistes étaiblies sur leur 1er ritoire, de lia composition de leur personnel, 'le ce qu'on y l'ait, des manceuvres auxquel les «ies 'doivent leurs élèves? fie Brabant, Liège, ;le Bainaut vont-ils por ter bénévolement à leurs budgets les som «nés que la loi leur impose pour l'achat dt manuels classiques dont les écoles congréga listes ne 'devront pas môme non pas leui soumettre, mais pas môme leur donner le liste? **» 'Les communes libérales, libérales socialis (es 0,1 socialistes voudront-elles notammen ®scrire ,de leur propre mouvement les cré "ils pour Je traitement des (médecins d'école:-congréganistes non (agréés par elles? Ces corps délibérants 'vont-ils, sans protes ter énergiquement, accepter les charges qu Militeront de l'entretien d'écoles établie: Pour faire la 'concurrence aux leurs? C" serait en vérité montrer trop de rési gûation. Or, c'est ce refus d'inscription dans leur: 'lugetside crédits pour des objets contre les luels leur conscience proteste; c'est, dam ' mesure du possible, d'enquête permanent Mis les établissements d'instruction su;bsi 'u«s que le gouvernement prétend .soustrair a 'out contrôle; c'est cette préoccupatioi c'instante de la lutte, d'une lutte quotidienn ljmais lassée, qui doit (devenir la règle d conduite des majorités p'Ninciales et corn ■munaJes favorables à l'enseignement public. Ainsi d'opinion publique sera tenue en éveil. Les députés de l'opposition ont fait leur . devoir. Aux conseils, aux collèges échevi-'e naux, aux députations permanentes à faire le leur : deur exemple sera suivi. Et l'on se rendra compte que le pays n'est pas encore mûr pour la servitude monacale. te e. A. Febvre. le — ->—♦—< e MENUS FAITS^PROPOS MENUS ; « LE PANACHE e 1 Quand, une belle madame d'Europe taule f s gloussante et toute empanachée met le pied ' s sur le sol de la libre Amérique, clic est itti-e rfiédiatement happée par un rude douanier, j qui t'emmène dans un réduit obscur pour la t e plunver. Vous avez bien lu : le douanier la . plume et toute vive, et non sans la faire { crier. Le spectacle doit être pathétique de ces , gracieuses volailles éplorées et nudifiées, cependant que leurs parures jonchent le sol r autour d'elles; on a de ces visions-là dans i s nos basses-cours, aux veilles de fête caril- j - tonnées. D'ailleurs, la comparaison s'arrête là. Le ' douanier yanlcee ne destine ses gracieuses - victimes à aucun usage culinaire. Il les re-s met bientôt sur leurs pattes, et les lâche plu- r mées et frémissantes, non sans leur avoir * fait payer une amende. 5 Je refuse net de m'indigner à ce spectacle. q ' C'est que l'importation des plumes est t) interdite aux Etats-Unis. Je n'en connais pas ri 5 bien le motif; sans doule une de ces pitiés, v i un peu hypocrites, envers les animaux si ( qu'affichent les Anglo-Saxons; mais hypo- d ; crites ou non, ce sentiment est à encourager. ' Et j'encouragerai volontiers le douanier, ts " ait mm de l'esthétique. Je ne connais rien 1e • d'absurde, c'est-à-dire de laid, comme l'im- C ! mense plume qu'une femme va cueillir au d' - croupion d'une autruche pour se la mettre a sur la tête; si, au moins, c'était pour se la s< ' mettre au..., je veux dire là où l'autruche, la v ' ponte. Et, laide avec .son panache, la femme ([ est cruelle ou tout au moins complice de 0 cruautés qu'on lui a révélées cent fois. Ah! ça lui est bien égal ; il s'agit, n'est-ce pas ? JC avant tout de faire enrager les petites camarades ... Car c'est bien là, n'est-ce pas? le mobile intime des parures, et non le désir, naturel, louable, de faire valoir une élégance naturelle.La femme veut cire a belle » non par elle- 9 même, mais par son couturier, son mar- s chamd de faux bijoux, de peaux de lapin, et s> de plumes de je ne sais quoi ^ Toute l'élégance de la classe moyenne est 11 calamiieusemenl grotesque; celle des gens c< riches est d'une magnificence comique, — sauf certaines exceptions, des robes de soi- 6 rée, par exemple, qui ne valent souvent que par une ruineuse affectation de simplicité, — & et nous ne le constatons plus, parce que le 11 spectacle est trop familier. Eh bien! je pie console et me venge devant celle grosse dame qui a sur le cibowlot un panache de corbillard; je me venge de Vin- ^ suite faite à mes regards en m'imaginunt cette grosse daine plumée lentement, cruelle- ^ ment par un douanier américain, et je lui conseille ■■ « Vous devriez faire un petit n voyage en Amérique... C'est un si joli pays! » c Bob. h c Au jour le jour J LA POLITIQUE v 4jes symptômes de ce que le régime £ * clérical nous promet, éclatent par-t\j fois avec une curieuse opportunité. Voici, par exemple, un numéro de La Presse, te journal des jésuites d'Anvers, n que nous voudrions .faire distribuer partout d avant les élections. 4 iLa première cdlonne es(t consacrée à la nouivelde loi scolaire, « œuvre de justice et de liberté ». On y acclame MM. Poullel, Woeste, le gouvernement, la droite, et l'on y raidie .(? !) les membres ide la gauche « peu ^ soucieux de la courtoisie et de la loyauté de S1 leurs procédés », pleins de « sectarisme »... q ■La colonne suivante est consacrée à l'apo- tj dogie d' n un frère d'armes .». C'est l'idéal p clérical opposé aux ignominies libérales... v Nous y apprenons que le BvMctin antima- e çomnique mena une «flère et noble campa- r: gne »; que son directeur est un « compagnon d'armes >1 méritant le « sadut cordial et sym- d patihique », se lançant, « l'arme au poing et s: visière levée », au secoure de 1' n idéad ca- d tholique .». Nous ne savions pas que la cas- L serode fût une arme, et la moucluirdise v 11' « idéal catholique ». Force nous est donc s de le croire, puisque les cléricaux l'avouent,, I( et qu'on ne doit pas, pourtant, avouer ces choses par plaisir?... (On n'en pourrait douter, du reste, puisque c la Presse, dont le langage ne sera relevé, a nous en sommes certain, par aucun journal ^ de droite, continue en célébrant 1' n oeuvre ,, de justice » du Bulletin. Bide ajoute qu'on a (J vouilu « créer dans le parti catholique un c .mouvement hostile au sympathique député j, do Dinant »... Ceux qui apprécient mal son e ; genre d'héroïsme sont, des u organisateurs ii de grand boucan et de petites infamies ». n 1 Qu'on ne dise pas qu'il s'agit là d'un seul c journal : celui-ci, non seulement reflète les » ■ Sentiments des congrégations, mais encore 5 se voit accepté de tous ses 'lecteurs. Il faut ■ donc admettre que, chez ces gens, les pires I - hontes sont estimées vertus sublimes, et les 1 > plus nobles sentiments, les plus généreuses e : indignations deviennent infâimes à leurs c - yeux. Lis ont exactement interverti la morale ? universedlle... 1 Et c'est à de tels maîtres que renseigne-: ment public est sacrifié ! Le danger national - de la loi Poullet ne pourrait être mieux mon- ' - tré à tous. PETITE CHRONIQUE «égards en arrière 31 février 1809. — Après deux jours de guerj de rues, l'armée française est maîtresse de Sî ragosse. Aveu tardif. Au cours id'une polémique qu'il a engagé ivec un journal socialiste, ,1e « XX° Siècle imprime, les lignes suivantes : Chez nous, chacun a le droit constitutionne le combattre les curés, d'entraver leur actioi :t nul n'est tenu de leur assurer une protec ion spéciale, pas plus du reste qu'aux savant it aux explorateurs qui voudraient découvri 10s contrées — nous citons les savants et le explorateurs pour qu'on ne nous accuse pa; [e tricher sur les textes. Tiens, ,tiens! On publie donc les textes com >lets maintenant ! Pourquoi notre pieux con rère s'est-il obstinément refusé à reconnaître usque mercredi dernier, que le fameux ordrt lu jour ,de .M. Woeste les tronquait, et consé [uemment en falsifiait la portée ? Il est vrai (que si le « XXe .Siècle » veut bier nettre sur le même rang, pour la Belgique es curés et les explorateurs, -c'est peut-être •aroe que les explorations en Belgique sont ur •eu plus rares que les explorations au Congo1 La barbe à l'armée. Il paraît que l'empereur d'Allemagne ne veu as que ses officiers portent des .moustaches à américaine. A ce propos, un journal parisien rappelle n'en France, il est également défendu aua ■oupiers de porter le visage complètemeni isé. Notre confrère y voit les restes d'une ieille tradition. Peut-être bien. Mais is s'agii irtout d'une question de modes, de préjugés u moment et de règlements non rapportés. En Belgique, il est permis aux soldats de por-r les moustaches et la barbe- entière. En 1830, , barbe était sévèrement défendue. C'est Henri Diiscience qui le rappelle dans ses « Souvenirs > jeunesse ». Etant venu un jour à la parade rec quelques poils au menton, — Conscience 'rvit huit ans aux chasseurs à pied, — il se t sévèrement réprimandé par son capitaine .ii le traita de « jeune France » ! En ce temps, n avait peur des « jeune France ». Cela signi-lit, à peu près, ce que signifie libertaire au-'urd'hui.Dans vingt ans, les lèvres rasées et le tango iront, peut-être obligatoires dans toutes les carnes du continent. Le tour des cantinières. Le ministre de la guerre vient de signer un n'été- supprimant les cantinières. Cela fait lite aux suppressions précédentes. Si cela xntinue, .on supprimera bientôt l'armée belge tut entière, pour la remplacer par une ar-lée de solidats <de bois portant sur le ventre >tte inscription bilingue : « Défense d'entrer; rritoire neutre. Verboden ingang; neutraal ?bied l » On a tort de supprimer les cantines tenues ir des civiJls, comme on a eu tort de supputer les vaguemestres, les musiiques ,de cavale-e, les tambours, etc. Les anciennes cantines étaient bien tenues, es soMats .pouvaient afl-ler s'y délasser quel-nes instants, aux heures de repos. Ils y re-om'aient quelque chose de l'atmosphère fa-liliale. Les bonnes et vaillantes cantinières autrefois aimaient les soldats et avaient sou-?nt pour lets recrues des attentions vraiment laternelles. Plus (d'un « bleu » a reçu de bons mseils de .la cantinière de son bataillon aux eures ,de découragement et de tristesse. Les intinières faisaient partie de la famille ! On nous ,diira qu'il y a le « mess ». En effet I lais, ,l'atmosphère des mess est froide et ad-linistratiive. Les troupiers ne s'y sentent pas nez eux. Dés règlements minutieux et trop impliqués lui .gâtent son plaisir. Les mess, c'est un peu comme le buffet des ares, où l'on a -toujours l'air de prendre un erre entre deux trains : On y attend sa bousille de bière soir un rang, comme ù, la distri-ution des vivres, et l'on y joue au billard )us l'œil id'un sergent ou d'un caporal,comme i l'on était encore à, l'exercice I Au ministère de la guerre, on n'a pas la îoindre idée de la psychologie du soldat el e la vie des casernes. Mais là..., pas la moin-re idée-. Les chasseurs. Il ne s'agit pas de ce petit-fils de Nemrod qui Jêtré, armé, s'embusque pour parvenir à tuei n faisan ou abattre un perdreau qui lui fai )uvent la nique; la chasse est fermée et, jus j'en septembre, les lièvres peuvent brouter h lym et se régaler de serpollet; il s'agit de c< 3tit bonhomme, haut comme une botte, sou mt insolent comme, dit-on, furent les page: . qui circulent à travers les tables des restau ints. Ils sont souvent,habillés de vert et ce vert v; il vert bouteille au vert pomme; ils campen ir l'oreille un béret auquel ils s'efforcent di onrier une allure plus ou moins martiale eur rôle social est d'ouvrir la portière de 1; Qiture, de vous aider à mettre votre pardes is ou à porter avec une certaine célérité le ttres que vous leur confiez. Savez-vous combien ils gagnent ? A la dernière réunion de la Chambre syndi île des hôteliers, restaurateurs et cafetiers, i été beaucoup question de l'apprentissage de arçons et on a constaté que cette éducatioi rofessionnelle était difficile et contrariée pa l situation des chasseurs. Un membre a di ue le point sensible provenait de ce que le liasseurs gagnaient trop facilement de 5 : ) francs par jour. Lôrsqu'ils avancent en àg t embrassent parfois une autre profession ;ur valeur diminue, cela leur déplaît et ils df iennent des dévoyés. 5 à 10 francs par iour -tdans certaines maisons ils se font davantag. - c'est Pe saflaire d'un bon ouvrier qui connaî on métier. Etonnez-vous si le rêve du ketje est d'étr ourvu d'un uniforme vert, de gagner 5 3 francs par jour et de porter quelques leûm n musant aux vitrines, la cigarette collée au ommissures des lèvres. Nouvelles à î& — Les usines Armstrong ont-elles pu s'enter Ire avec lçs usines de Perm pour faire conclu eu ce au Creusot? — Non : le Tsar ne le leur a pas Perm...Î6. Il y a conclusion... et diversion e i- L'organe provisoire de M. le notaire Bu wens — le Peuple — tente de répondre à l'a ticie que nous avons publié .mercredi' poi e tirer .la conclusion de la u crise des hos'j » ces ». Nous ne répliquerions pas aux explicatioi — de ton singudiôrement adouci et de préc 1 sion singulièrement vague — du monitei i sociailiste, s'il ne conservait la manie de d placer le. débat du terrain sur lequel noi l'avons engagé dès le premier jour. Metto.n le une dernière fors en .lumière sous son v riticiible' aspect. Si le Peuple persiste à ne pi ' le .voir tel qu'il! est, nous renoncerons à lui montrer : car nous avons pu croire ju qu'ici à une myopie intellectueiliLe, et nov nous trouverions en présence drme cécil d'autanl plus incurable qu'elle serait voloi • l'aire. 1 Voici le début — et .le résumé — de la d ■ version tientée par notre confrère d'ex frémi gauche : Mais elle (la «Chronique») en arrive toute fois à mettre de côté tous les racontars et tou : les petites et grosses vilenies suscitées contr certains membres du conseil. Elle essaye de triompher en se raccrochai! au fait que le déficit des hospices a doublé dt puis dix ans. Racontars et vilenies? Où ça? Dans nos ce donnes? Dans nos critiques? Dans nos élu 1res? Dams les faits cités par nous? iSi d'autres personnes ont, mené des can pagnes contre des personnalités adors qu nous critiquions. des procédés,, si la press Lîléricaile a attaqué le conseil des hospice d>ans le but sournois de faire pièce à la la! cisation, — tout autre l'ut notre but, pre clamé, vingt fois répété, dès le début de no révélations. Nous répondons de oe que non avons écrit, de ce que nous avons prouve El il est vraiment trop naïf ide passer à côt de nos arguments... pour répondre à eeu que d'autres ont mis en avant ! Nous « raccrocher » au fait du déficit don blé? Mais, nous l'avons rappelé, ce fut, .c'es notre grief essenti'e.l. Et, cela n'est pas di& eu table, — sauf pour les gens qui s'obstinen à dire noir quand ils voient blanc. Voici, d'ai-lileurs une a'irgumexitalion' qu-notre Iconfrèiie doit juger péremptoire : Nul n'a contesté les chiffres produits pa: Pladet, par M. Bon, par.M. Lemonnier et mon trant une hausse de 30 p. c. de la plupart de produits, résultant de la cherté de la vie. Enfin, tous les aigles critiqueurs sont resté: bouche close quand M. Lemonnier a fait re marquer qu'il y a eu les dernières années ui nombre considérable d'entrées en plus dans le: hôpitaux. Le Peu.pte devrait continuer sa dénions -'ration — et nous indiquer combien de nui laides supplémentaires a fait entrer dans 'le hôpitaux le prélèvement sur le budget « de grosses., réparations -des bûlimenls heispito 3:crs », de plusieurs -milliers'de francs de? linés à payer l'élude d'une réforme dont 1 conseil communal n'est pas encore saisi! Nous afvons conclu .mercredi. Nous ne re viendrons pas sur .ces conclusions. iPu:s plus, nous ne répondrons à. des affir un al ions se brisant .contre l'évidence de faits, se bornant h. "nous attribuer des grief que nous n'avons " jamais articulés, de phrases que nous n'avons jamais écrites ! Si l'on veut .discuter la situation, il n'exist qu'un moyen de discussion. C'est celui que nous avons nous-mème employé. Des faits ! —— Echos militaires LES GRANDES MANŒUVRES Les grandes manœuvres auront lieu, cette ar née, du 31 août au 5 septembre. Y prenàror: part : les lro (Gand), 5e (Mons), et 6e (Bruxe' les), divisions d'armée, ainsi que plusieurs ri giments de cavalerie, soit environ la moitié d notre armée de campagne sur pied de paix. En établissant le bilan des manœuvres ci l'an dernier, nous avions signalé combien il avait d'inconvénients à les couper en deux pa un repos dominical de vingt-quatre heure: contraire à toute vraisemblance, et venant su: pendre les opérations au moment psycholog que. Nous préconisions de consacrer une si maine entière aux manœuvres, du lundi a samedi, et de les laisser se poursuivre sans il teiTuption en donnant aux chefs de parti toul ; liberté de conduire leurs opérations dans le ci dre du thème unique tracé par la direction < ' sans que celle-ci intervienne à tout instant. C'est ce procédé qui sera appliqué cette ai ' née. Ainsi se trouve reconnu le bien fondé c ! nos critiques. Ajoutons que les grandes nu " nœuvres présenteront, un intérêt particulier d ; t'ait qu'y participeront pour la première fo les divisions à trois brigades mixtes du m dèle créé par la nouvelle organisation. Il e 1 vrai que chaque brigade se réduit, en terni f de. paix, à un régiment d'infanterie et u | groupe d'artillerie; les manœuvres ne penne tront donc pas d'apprécier la valeur du pri: 1 cipal reproche adressé à nos divisions c ^ temps de guerre, que l'on accuse, — avec leu 5 trois brigades composées chacune de deux r giments d'infanterie et un groupe d'artill • rie. — d'e)tre trop lourdes et peu maniables. 1 LE PAIN DE TROUPE 5 Nous avons signalé dernièrement que le n 1 nistre de la guerre avait décidé de procéder i' la « mise en commun » du pain de troupe dai t les unités, au lieu de le distribuer individuell s ment aux soldats. i M. de Broqueville reconnaît aujourd'hui ave - été mal inspiré par son entourage en décréta . cette mesure, qui a donné lieu à un gâch - épouvantable dans les corps de troupe; - s'empresse donc de la rapporter, pour nen p î perdre l'habitude. 1 CHAMPIONNAT DU CHEVAL D'ARMES n II sera organisé cette année un championn -, « national » du cheval d'armes auquel devro obligatoirement participer, entre autres, les ■ Aciers belges désireux de concourir dans championnat « international » qui se courra l'époque du concours hippique. Les détails d'organisation de cette épreu\ ainsi que sa date, seront fixés par le lieutena général Clooten, inspecteur général de la ca1 lerie, d'accord avec l'état-major de l'armée c a désigné comme délégué le major adjo: d'état-major Joostens. LA CHAMBRE Logements à bon marché a- i'- La! Chambre continue à 'discuter les articles ir du projet de loi instituant une Société natio-i- nale dés habitations et des logements à bon marché. Les articles 8 et 9, relatifs aii mode de ls garantie; des obligations émîâes;par cet orga- nisme, sont adoptés sans observatibn. •r L'article 10 dit que « le gouvernement mettra J" vin capital actuellement fixé à 100 millions de ls francs à la disposition de la Société nationale, 1' à mesure des besoins/: en vue des avances a "J faire par elle aux sociétés agréées ». M. Bertrand défend le droit des communes, à, participer aux avances de la Société natio-? nale. Il faut que les communes puissent comp-L' ter sur l'aide de la Chambre, pour la création de logements à bon marché. Dans les autres pays d'Europe, en France, notamment, on leur i- a accordé de grands avantages. 11 est singulier de voir le gouvernement combattre cette idée dans le pays classique de l'autonomie communale. Il est vrai que l'on poursuit ici encore l'intérêt du cléricalisme. On veut empêcher les s grandes communes libérales et socialistes de e faire œuvre sociale en bâtissant des habitations à bon marché, t M. Tibbaut, rapporfeur, combat l'amende- - ment déposé dans le sens de ces observations. ' Les amendements de l'opposition sont rejetés !" et l'article 10 voté, dans le texte du gouvernement.L'article 11 stipule que la' Caisse d'épargne g est autorisée à étendre les opérations prévues e par la loi .de 1889 sur les habitations ouvrières s aux employés dont les appointements ne dépassent pas un maximum fixé par le gouverne-,_ ment; à toutes les personnes dont les imposi-s tions directes au profit de l'Etat ne dépassent s pas un maximum établi par le gouvernement. g M. Buyl. — La Caisse d'épargne pourra donc faire à l'avenir ce qu'elle a fait dans le passé. Or, elle a refusé fréquemment de' prêter de l'argent aux communes et aux sociétés désirant construire des maisons ouvrières, ou ne leur * en prêtait qu'à des taux élevés, alors qu'elle " faisait des avances à l'Etat à des taux extrême1 t ment bas. Elle n'emploie l'argent de la petite épargne qu'à rendre service au gouvernement. _> Nous demandons des garanties pour l'avenir. M. Devèze défend son amendement, limitant l'intervention de la Caisse d'épargne aux sociétés de crédit, pour ce qui concerne les opérations relatives aux habitations ouvrières. L'article 11 est adopté "avec cette modification.L'article 12 confère aux sociétés de constructions agréées un droit d'expropriation des immeubles insalubres en vertu d'un arrêté royal décrétant l'utilité publique. « Ce droit peut être étendu aux terrains non bâtis qui ne sont pas s des jardins ou des dépendances d'une habita-^ tion. » M.Woeste combat cette ajoute de la section . centrale. Ce serait sacrifier des intérêts respectables à ceux de « quelques » personnes. M. Serruys déclare qu'il est nécessaire cependant de mettre à la disposition des sociétés agréées les terrains nécessaires pour la réali-" sa tion de leur but. ' M. Paul Hymans.— L'intérêt de quelques-uns doit s'effacer devant l'intérêt de la collectivité 5 et la grandeur du but social poursuivi. M. Camille Huysmans. — En défendant aux - sociétés de se créer des réserves, les conserva-tours veulent simplement profiter plus tard du s renchérissement des terrains pour faire une bonne affaire. Par assis et levé, l'ajoute de la section centrale est rejetée. C'est un échec pour M. Tibbaut qui l'avait rédigée et défendue. L'article 11 est adopté. LES TRAVAUX D'ANVERS M. Franck annonce à la Chambre qu'il ré-t suite de circonstances nouvelles que M. Royers - ne juge point nécessaire de poursuivre son in-•- terpellation sur les travaux d'Anvers. e LE TIMBRAGE DES VALEURS ETRANGERES 6 En vertu des nouvelles taxes qu'a fait voter - M. I.evie, les valeurs étrangères doivent être 1 timbrées par le fisc, M. de Wouters d'Oplinter, '' recourant à l'initiative parlementaire, a déposé !" un projet de loi prorogeant jusqu'au 15 avril le délai pour le timbrage de ces titres au taux réduit. On sait, en effet, que, rien n'ayant été a prévu à temps, l'administration est tout à fait l~ débordée. M. Schollaert ayant proposé le vole 0 immédiat de cette proposition, l'opposition, M. J" Paul Hymans en tête, proteste vivement con-! tre pareil procédé. C'est au gouvernement a faire pareil geste et il faut, à la Chambre le 1 temps d'examiner. 0 Après un échange de vues assez vif. une com- L" mission de cinq membres est constituée pour u faire rapport. Le projet reviendra devant la IS Chambre mercredi. > 51 RETOUR AU DEBAT )S u On en revient ensuite à l'épluchage-des ar-j t- ticles. i- Les articles 13 et suivants, qui sont d'ordre u purement fiscal, sont successivement adoptés ■s après quelques brèves observations, é- La séance est levée. Le second vote est fixé à e- mercredi. 1 ClfflBipjïWSÉS On sait que la ville est très désireuse d'ac-ll> quérir la maison de Rubens. Mais elle n'a pu, ^ jusqu'ici, s'efitendre avec les propriétaires. On 1S dit que la .commission royale des monuments 11 va intervenir. îs * * * Pour continuer : Une grande firme d'expédi-. tion, d'Anvers, attend, depuis trois semaines, nt l'arrivée ù Anvers de deux wagons expédiés () des «environs de M'alines. Et ce qu'il y a de plus .r, font, c'est qu'on ne sait pas où ils sont !?!?!? à . * . * * .e C'est par des ovations délirantes, que l'on a lf'_ fêté, hier, ;au théâtre Royal, Mll° Suzanne Ces--a_ bron. La talentueuse diva a été couverte de [nij tleurs. A la sortie du théâtre, la foule l'atten-nt j dait et l'a de nouveau ovationnée. Marc Grégoire. ASSISES DU BRABANT L'assassinat ie I1" Vertictt La seconde affaire du rôle de la session actuelle est encore une accusation de meurtre commis par un gamin qui, sans motifs bien explicables, tua, dans les circonstances suivantes, relevées dans l'acte d'accusation dressé par M. l'avocat général Vanden Brandon de Reetli, une vieille rentière, M"6 Rosalie Ver-elickt qui demeurait chez ses parents, 33, rue de l'Eglise, à Saint-Gilles, où elle occupait un appartement.ACTE D'ACCUSATION « Pierre Willekens, âgé alors de 17 ans, bon ouvrier tapissier, avait, cependant, la funeste passion du jeu et de l'argent; il fréquentait certains cabarets et y jouait aux cartes, au « zan-zibar .» et au jeu dit du « petit coureur ». » Le samedi 2G juillet 1913, il avait touché son salaire s'élevant à 26 francs et alla le perdre au jeu, dans un café de Bruxelles. Il n'osa pas avouer cette perte à son père, à qui il affirma qu'il n'avait pas touché sa paie. » Le dimanche 27 juillet, ses parents lui donnèrent 2 fr. 50 c. qu'il eût tôt dépensés. » Se trouvant sans argent, il conçut ïe projet de se rendre dans l'appartement de Mlle Ver-dickt et de lui voler son porte-monnaie. Il se présenta le soir chez sa victime, qui avait toujours été pleine de bienveillance pour lui, et lui demanda, dit-il, un prêt de 50 centimes qui lui fut refusé. » Ce n'était qu'un prétexte pour se trouver, dans la place. Feignant de se retirer, il souffla la bougie qui était allumée dans la cuisine et se cacha derrière le rideau d'une penderie. » Mn® Verdickt, après avoir fermé la porte, se rendit dans sa chambre à coucher et, tandis qu'elle allait fermer la fenêtre, Willekens . l'y suivit et se cacha de nouveau derrière une , tenture. » La vieille demoiselle se déshabilla et, pendant qu'elle circulait dans sa chambre, découvrit l'accusé dans '• sa cachette. Celui-ci, de, crainte d'être dénoncé à son père, sacristain à . l'église de Saint-Gilles, et pour supprimer le témoin gênant, se précipita sur la malheureuse, la terrassa, lui fit plusieurs blessures et, prenant son couteau dans sa poche, frappa' sa victime de nombreux coups à la gorge ! » Rosalie Verdickt. qui s'était défendue avec énergie, ne tarda pas à succomber. » Willekens tenta alors de se pendre à une porte de l'appartement et se porta également quelques coups de couteau. » Sa mère ayant entendu des bruits insolites, :ourut prévenir son mari et, tous deux, après avoir enfoncé la porte de l'appartement, découvrirent l'affreux spectacle ! Devant la porte 3e communication, entre la cuisine et la cham-. bre à coucher, le corps du meurtrier, et un peu plus loin, le cadavre de l'infortunée victime. » Le-père de l'accusé, n'écoutant que son devoir, • se précipita au commissariat de police -pour prévenir les autorités. Pendant son absence, l'accusé était revenu à lui et s'était jeté pas la fenêtre de la cuisine à travers une toi-ture de verre, pour s'abîmer sur le sol. C'est là qu'il fut recueilli et relevé, sans être, d'ailleurs, atteint, de lésions graves. » Pierre Willekens est défendu par M®» Em. De Winde. et O. Mestdag'h. Vingt-six témoins, • dont seize à décharge, sont cités! LES PIECES A CONVICTION Devant la cour sont déposés les vêtements- et les linges ensanglantés que portait, la victime lorsqu'elle fut frappé^; l'arme qui a servi à comsfiettre le crime, un gran«l canif dont t unique lame est rouillée; la serrure de la porte de l'appartement de M11® Rosalie Verdickt, etc. LES CURIEUX Dès l'ouverture des portes, la partie publique du prétoire est envahie par les curieux, dont bon nombre qui n'ont pu, faute de place, pénétrer dans la salle, sont maintenus à res-' pectueuse distance par un cordon de gendarmes, attendent,stoïquement qu'il leur soit permis, à léur tour, de pénétrer dans la salle. L'audience est ouverte à 9 h. 1/2'et, sur l'ordre de M. le président Van Kempen, on introduitLE MEURTRIER Pierre Willekens est un grand garçon à figure plutôt sympathique; il est très convenablement vêtu d'un complet gris et parait en proie à une Jassez vive émotion; c'est à voix basse, peu intelligible, qu'il décline ses nom, prénoms et âge. Pendant le tirage au sort des jurés et la lecture de l'acte d'accusation, Willekens, les yeux baissés, les mains appuyées sur les genoux, évite de se tourner du côté du fond de la salle, où doivent se trouver des parents ou des amis. Fréquemment, l'accusé s'essuie les yeux avec son mouchoir. Le président décide que le père de l'accusé, que la défense avait fait citer comme témoin, ne sera pas entendu en vertu di* son pouvoir discrétionnaire et qu'il peut rentrer chez lui. Les formalités préliminaires à l'ouverturé des' débats accomplies, il est- procédé à L'INTERROGATOIRE Willekens reconnaît que le jour du crime il avait perdu au jeu du « petit coureur », dans un établissement de la rue Saint-Ghisl&'n, son salaire de la semaine et que. le lendemain, il eut bien vite perdu au jeu les 2 fr. 50 C, que ses parents lui avaient remis pour passer la journée du dimanche. L'accusé décrit ensuite l'emploi qu'il a fait de son temps jusqu'au moment où il pénétra chez M11® Rosalie Verdickt.- En pleurant, il décrit, comme l'a fait l'acte* d'accusation, la scène qui eut lieu entre la. vieille demoiselle et lui; celle-ci, répondant à sa demande d'argent, lui avait motivé son refus en disant qu'elle « ne donnait pas d'argent à un voyou » ! « Je n'avais, en pénétrant chez M11® Verdickt, déclare Willekens, que l'intention de m'empa-rer de son porte-monnaie et d'y prendre les 26 francs que j'avais perdu la veille au jeu pour les remettre à mes parents. Je n'ai jamais eu l'intention de tuer M"° Verdickt, affirme l'accusé; après l'avoir frappée, jë suis tombé en défaillance et ne me souviens .plus de rien à partir de ce moment-là. J'ai agi dans un moment d'affolement. » LES TEMOINS Lé premier entendu est M. le juge d'instruction Coirbay, dont la déposition n'est que la Samedi «i février 1914. — Edition B CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR ,TOUTE LA BELGIQUE 47» année, - I*o SI

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