La chronique: gazette quotidienne

1230 0
01 december 1918
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 01 December. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sq8qb9wv0q/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

) DIMANCHE 1« DECEMBRE 1918 Ï.B îtfTîMfiRO • -t H fTEWTTMï e*Â M fi ÏE No 1 'LA CHRONIQUE gUREAUX • 31, Bue de Mogador, : PARIS 9®j JOURNAL D'UNION BELGE TÉLÉPHONES: CENTRAL 30-13 GTîTr.NRV.Rfi R7_q0 ABONNEMENTS : France et Colonies.... Un an 7 fr. 50 Y Autres Pays ÎO fr. » Abonnements Militaires.. 5 fr. » Journal Quotidien à Bruxelles DIRECTEUR : Frédéile ROTI EUS „„„„ ( Jean d'ARDEXN REDACTEURS EN CHEF , Léon soUGUEM Journal hebdomadaire à Pari pendant la Guerre PUBLICITE : Aux Bureaux du Journal ^î, Rue de Mogador LE DISCOURS DU TRONE Le discours du Roi à la Chambi lors de la séance du 4 août l'J14, cl toute une phase de l'histoire de B gique : le discours du trône qu'il vie de prononcer en rouvrant le Par ment ouvre une ère nouvelle. Enl ces deux dates, un monje s < écroulé. Grâce à son patriotisu • sa l'orte armature sociale, à ce sen ment de la justice et de la loyauté q esc apparu finalement comme la pl sage des politiques, le pays a survé à la catastrophe. Il en sort éprou\ mais incontestablement grandi. Et durant ces quatre années de soi france et de lutte, le Roi n'a pas ces un instant d'apparaître comme l'inca nation de l'esprit national. Il a été chef et le père, selon l'ancienne coi ception monarchique. Aucun souv rain, en Europe, n'eût été en dro comme lui, de parler avec autorit de pailer exclusivement en Roi. C'e pourquoi nous admirerons d auta plus que dans son discours du trôn d'ailleurs plein d'élévation et de m jesté, il se so t exprimé simpleme comme le premier officier, comme premier fonctionnaire d'un Etat m dèrne où tous les pouvoirs émanei de la nation : « Vous m'avez confié, il y a quati ans, a t-il dit, l'armée de la natiot pour défendre la patrie en danger. J viens vous rendre compte de m( actes. » En même temps qu'une juste con préhens on du rôle d'un souverai constitutionnel, il y a dans ces parolt | nne légitime et noble fierté. Le R( ■qui peut venir dire aux représentant de son peuple : « Je viens vous rendi compte de mes actes », est sûr de so peuple : c'est un bon Roi ou un gran Roi. Et la comparaison s'impose, entr ces phrases si fi ères, s: simples et ! modestes à la fois, et la ferblanteri brutale et sinistre des fameuxdiscoui de Guillaume II. Mais il y a dans le discours du trôn tout autre chose que des effets de rhé torique. Si le Roi Albert a p irlé e Roi et en citoyen, il a aussi parlé e homme d'Etat. Ce discours du trôn est un magnifique programme de i énc Vi.ti >n nationale Le Roi n'est pa entré dans le détail, il ne pouvait 1 fa i e : ç'eùt été soi tir de ce rôle consti tutionnel auquel il se tient a-.ec tan de scrupule que de tracer un véritabli programme au Gouvernement, .wai avec un rare bonheur d'expression, i a pu, interprétant très exactement l< sentiment public indiquer quelle devront être les grandes lignes d toute la politique belge, pendant 1; période de reconstitution qui s'ouvre 11 s'est prononcé avec une pariaiti netteté sur touies les questions qu nous préoccupent. Maintien de l union sacrée : « On n< comprendrait pas qu'une union fé-conde,dont les Belges ont donné uns admirable exemple pendant la guerre lit place, dès le lendemain de la libé ration du territoire, à la reprise 'le; querelles stériles. » C'est l'opinior unanime de tous ceux qui veulent lt bien du pays, à quelque parti qu'il* appartiennent. Certes, nous connaissons, à gauche comme à droite, quelques vieux politiciens qui n'ont rien appris ni rien oublié, mais ils soni irrémédiablement périmés. Toute la jeune génération sent que, lorsqu'il y a toute une Belgique à refaire, ce n'est pas le moment de se disputer sur des questions de métaphysique. Création de Commissions gouvernementales techniques adjointes aux Ministères. C'est un essai un peu timide peut être de cette adjonction des compétences, dont on a ta 4 nrlé pendant la guerre. Alliance Ht ca tal et du travail, libertés syt.d aies. E 'alité des langues, conventions commerciales avec les Alliés, afin d'obtenir d eux les débouchés indispensables notre industrie, et d assurer l'avenir du port d'Anvers, toutes ces idées ont été agitées par les Belges en exil, et sans doute aussi par leurs compa-«triotes du pays occupé. En les effleurant comme il pouvait Hé faire, le Roi a montré qu'il était parfaitement au courant de toutes 1- s questions contemporaines, tant extérieures qu'intérieures, et qu'il entrevoyait la solution la plus sage et la plus nationale des prob'èmes les plus urgents qui nous préoccupent. Mais de tous les passades du discours du trône qui ont élé acclamés par la Chambre, aucun n'a été plus applaudi que celui qui avait trait à la réforme électorale. Sans doute, -vant îa guerre nous avons attaché trop d'importance aux questions Heclo-ffales, mais il est incontestable que le •e, I pays tout entier considère la suppre ôt sion du vote plural et l'institution d 2l- suffrage pur et simple comme u nt acte de justice et comme une in ce le- silé. Ce sentiment exista.t assez gén re ralement avant 1911 : il a encore él :st renforcé par la guerre. Comme l a d te, le Roi : « L'égalité dans la souffrant ti- et dans l'endurance a créé des droi ui égaux à l'expression des aspiratioi: us publiques ». m Quant au futur statut internation: é, de la Belgique, le Roi, sans entre dans des précisions impossibles, s'ei if- exprimé avec beaucoup de netteté : sé « La Belgique victorieuse, a-t-il di r- et affranchie de la neutralité que 11 le imposaient des traités dont la guerr i- a ébranlé les fondements, jouira d'un e- complète indépendance. Ces traité; it, qui déterminaient sa position e é, Europe, ne l'ont pas protégée contr st le plus criminel attentat; ils ne peu ut vent survivre à la crise dont le pays e, été la victime. La Belgique rétabli a- dans tous ses droits réglera ses des nt tinées, suivant ses besoins et ses aspi le rations, en pleine souveraineté. Eli a- devra trouver dans son nouveau statu it des garanties qui la mettent à l'abi des agressions futures. Elie prendn •e la place qui convient à sa dignité et ; i, son rang, dans l'ordre internationa e qui s'annonce fondé sur la justice. !s II n'est maintenant plus un belgi qui pen>e autrement. La Belgique e.s i- une nation pleinement majt ure qu n n'eût plus supporté l'espèce de tutelli •s à laquelle la soumettaient les traités di )i 1839. Mais elle comprend parfaite s ment qu'elle ne saurait vivre isolée e | Placée aux points de contact de deu: n civilisations, elle a pu hésiter entn d elles. Jadis, elle a pu croire qu'ell* e était appelée à servir de trait d'union » la guerre lui a montré quelle était s£ e véritable destinée et que placée i s l'extrémité de la Gaule elle était faite I pour servir de barrière au Monde e I occidental contre les éternelles ambi _ tions germaniques. Rôle glorieux, rôle n périlleux et douloureux aus i qui doi Q lui valoir de la paît des nations don e elle constitue l'avant garde des a van-(_ tages spéciaux. Llle fait partie du bloc s oc idental de l'alliancefranco-a:iglais< e qui vraisemblablement survivra à la guerre, n.ais la France et l'Angleterre t se doivent à elles-mêmes comme elles . doivent à la justice «le fournir à cette . sentinelle avancée, toujours exposée j la force nécessaire à remplir son rôle. 3 Une Belgique forte est la meilleure ^ garantie de la sécurité de tout l'occi-, dent. ^ Sous là réserve indispensable, c'est | ce que fait entendre le Roi avec autant j | de modération que de dignité. Il a • mis la Belgique à son rang. Ce discours du trône éclaire tout le rôle qu'Alberl I" a joué depuis quatre ans ? rôle glorieux entre tous qui lui vaut : ! r dmiration de tous les Alliés et ' i l'affection de tous les Belges. L. DUMONT-W1LDEN. ^ T ■ j Faits menus, menus propos Saint»Christophe débarbouillé Germania est stupéfiée aux cris de joie que poussent l'Alsace et la Lorraine dé i-vrées.. , et on savourerait le comique de sa stupéfaction si dins la bousculade de sentiments où nous vivons on avait le temps d en savourer un en particulier. Puis nous vivons dans trop de sublime, trop de d-rn leurs, trop d'exahdtions en tant que peuples, et trop d'embêtements sordides en tant qu'individus pour avoir du goût au spectacle comique. It n'empêche que phis tard nos descen dants dégageant l'essentiel des grands spectacles d'aujourd'hui, la Germanie en Al-ace et Lorraine paraîtra ridble et bouffonne. Elle se croyait sinon aimée, admirée ; elle croyait avoir pour elle au moins les jeunes générations et de s'entendre bafouer et ber ner p.ir le peuple qu'elle avait annexé, elle mon re une déconvenue très drôle et pousse ce cri de douleur dont parle la Kœlnis he Z'.itunç, mais qui, poussé par la vieille ogresse à lunette et casque à pointe, recule les limites de l'horrible dans la drôlerie... Pareille déconvenue l'aurait atteinte tôt ou tard en Belgique si elle s'y était maintenue, m iisejle aurait éprouvé pareille surprise, car elieréaise à l'extrême, le type du pan dour berné, du balourd bafoué .. Et je me souviens d une des menues farces que lui préparaient les bons Alsaciens pour le jour de la revanche Notre ami Spinner, il y a huit an-, nous promenait dans l'église de Wissembourg. Spinner, infatigable et plein de ressources malicieux et connaissant le boche était là-bas le pilier du Souvenir français. I II nous mena à un des chevets de l'églis fermé par un mur droit sous l'arcatu gothique et nous dit: voilà Saint Christopl Nous considérâmes Saint Christophe av sympathie, simpltment à cause de la dév S~ tion particulière que parafait lui vou U notre compagnon — qui insista : — Il est bien n'est ce pas ? * — 11 est parfait... ^ Certes nous n'aurions pas voulu contrari * ^ Spinner. A part nous, ce Christophe i nous semblait pas exaltant On n'en voys (s que la tète et lés Épaules vêtues de ble g inscrites dans un cercle parfait au milieu t mur entièrement blanc. Et Spinner qui no voyait indécis exp iqua : — Saint Christophe est tout entier peint fresque, sui es mur blanc, mais il avait i ' manteau bleu, une tunique blanche, ui j robe rouge. Le Kreis-diiector s'avisa i | jour que les Wissembourgeois.trop nor e breux, priaient avec trop de dévotion I saint bleu, blanc, rouge, et Comme il a < ! moi, qui suis architecte et tapissier, ui confiante rudiment bien placée, il me : venir et m'ordonna de faire disparaître so un badigeon total le Christophe tric^lor | J'intercédai, j'expliquai que ce n'était p | Christophe qui était séditieux, mais sa rob j J'obtins que la tête du saint serait préservi comme vous voyez... Les YVissembourgec peuvent encore prier Saint Christophe, j. — Alors, dîmes-nous, là-dessous il y a ■ les couleurs françaises. Un petit coup d'œil amusant pour vo ^ s'il n'y avait pas d'indiscret et Spinni j continua : — Soyez tranquilles, mon badigeon e a peu tenace, il est d'une chaux légère J la détrempe. Dès qu'on entmdra les cla ronr français, un coup de brosse le fei tomber. . r i j # \ * J'imagine que le Saint Christophe d I Wissembourg a été débarbouil.é. BOB. . ->«•»»-< I RÉPARATIONS ; ET RESTITUTION! i ; j n . . VILLES ET MONUMENTS On ne peut aller chercher des édifice en Allemagne pour les mettre à la plac de ceux que les Allemands nous ont dé traits. Cette vérité n'ayant pas besoi: d'être démontrée, i! nous reste à cherche ■ d'autres moyens de récupération, c<e qu n'est pas commode. « Le problème, dit M. Kervyn dans soi rapport, est très compliqué. Pour le ré sourire, il faut envisager deux cas. Deu: hypothèses peuveht en effet se présenter 1" 'la destruction n'est pas totale ; une ré paration est possible : les Allemands au ront la note à payer, en y comprenant li tort fait à l'unité et au caractère archéo'o i gique et historique du monument ; 2° h restauration n'est pas possible ; il faudrai une reconstruction ; celle-ci, dans la plu part des cas ne sera pas à conseiller, miY me payée par les destructeurs. En effet certains monuments vivaient par l'évoca tion des souvenirs qui s'y rattachaient C'é tait en quelque sorte 'eur âme. toute faite de gloire, qui nous les faisait aimer et at tirait si nombreux les étrangers. Aucun< Halle nouvelle, si bien imitée fût-elle, nt pourra jamais remp'acer les Halles d'Y-près, sa place aux maisons à pignons, ses belles églises gothiques, ses vieux hospices tout cet ensemble ancien qui constituai! pour Ypres une source incomparable de richesse. » C'est la thèse que je n'ai cessé de défendre, pour ma part, depuis le jour or l'on a parlé de refaire un Ypres en simi i Et l'appui que j'ai trouvé parmi tant d'autres, dans cette défense, chez M. Kervyn de Lettenhove, à "ni ses entéoédents et sa qualité de consei'ler artistique du Gouvernement belge donnent une autorité toute particulière, m'a été fort précieux. Cet appui, je le retrouve dans le rapport qui nous occupe. Ypres présente d'ailleurs, paimi les destructions que nous avons à dép'orer, le cas le plus notoire d'un ensemble architectural dont il n'y a plus qu'à entourer les restes de vénération et de respect. C'est ce que nous fîmes observer, lorsque — il y a de cela d!us de trois ans déjà — toute une campagne fut menée à grand tapage, en faveur d'une reconstruction des monuments d'Ypres, sur le terrain nivelé. On par ait d'une reconstitution fidèle, exacte et complète. Je ne suis même pas sûr, à l'heure présente, que les promoteurs de cette_ idée saugrenue ont renoncé à i leur projet. Ils vou'aient nous rtndre un groupe centra! tout battant neuf, décor théâtral destiné à satisfaire d'abord leur propre ambition que ie ne veux pas qualifier, puis les architectes, les -entrepreneurs de bâtisse et les camelots en vacances. On leur parla de l'âme des monuments à jamais envolée, de la voix du passé à jamais éteinte ; mais ils n'entendaient rien à ce langage. On-leur dit alors : Et l'argent ? Avec un superbe culot, ils répondirent : Nous l'avons I » * • Je reviens au rapport de M. Kervyn, et au problème du remplacement des édifices détruits ou, au moins, du dédommagement : « Il y a, me semble-t-il, un moyen de compensation. Et voici le principe que je voudrais voir admettre : toute oeuvre d'art monuments, comme le reste, ne peut être compensée, si elle ne peut toutefois être remplacée, que par une autre œuvre d'art. Ypres, par exemple, attirait Ifi foule par 'a beauté de ses monuments Ceux-ci avant été détruits, il importe de donner à Ypres une valeur et une attraction artis- ;e, tiques équivalentes et capable d'attirer re tant de curieux qu'autrefois. » ie. Et il propose de créer à Ypres un mu ec d'armures qui serait le rivai de celui Madrid, le plus beau du monde, en rep °" nant à Vienne les pièces merveilleu ei que les Autrichiens emportèrent de cl nous lors de l'entrée de Dumouriez. comme je le rappelais i! y a huit joi — .et en y ajoutant certaines récupé lions faites à Munich et à Niirembe er le tout réuni aux collections de la Poi it de-Ha', à Bruxelles. Ypres deviendr tj, ainsi 1 dépositaire d'un musée unique notre pays, et un centre d'attraction ti u' spécial. Et combien cette attraction se réhaus us rait par le voisinage des ruines pieu ment conservées, racontant la tragic à aventure où sombra tout un passé g n rieux !... le a Ne serait-ce pas — conclut M. Kerv — à proximité de ces ruines, de ce Beff; in qui servait d'armeria aux mi ioes co munales, qu'il faudrait créer un mu: :e d'armures, un musée de gloire militai ;n gloire du passé se reliant à nos fas ' actuels ?... La réalisation d'un pareil pi jet serait de nature, à mon avis, à renc lt; à la ville d'Ypres un très grand iirité js artistique, à compenser autant que pos e Me une partie du mal que les Alleman as lui ont fait. » e. * » ;e ' js II y a un complément à ajouter à ce pi iet ; j'en ai déjà parlé: c'est la créati d'un cimetière interallié sur la i Plai ... d'.Amour « aux confins de la ville.Le con Gob et d'A'vlell a en est l'instigatei ;r A cette pensée, l'évocation das Alyscam d'Arles, cette poétique Via doloro. :r m'est venue aussitôt à l'esprit. Ynres, av ce qui reste du squelette des Ha'les et it la Cathédrale, un Musée d'armures pri à oue incomparable racontant les fastes mi • taires des Pays-Bas, une Nécropo'e gl rieuse entre tourtes, consacrant à jaim a la mémoire de l'effroyable tragédie q s'est déroulée en F'andre au vintgième si e cle, — auel ensemble d'impressions p< gnantest... Ah I la gaîté en serait exclue, par exei pie ; les gens qui aiment à rire de to - n'y trouveraient certes o^r leur compti nu le place ici pour Thalie, 1a muse ai grelots ; en revanche, sa soeur Melpomèi v serait chez .elle pius encore aue da, . Hamlet, Macbeth, ou le Roi Lear. î Et les choses seraient très bien ainsi. Jean d'ARDENNE. ÉCHOS n 1 f Iî3 JHifiistè i Il y eut à la dernière heure quelques r i maniements dans la oompositicwi du cal net qui est ainsi formé : Chef de cabinet et ministre des financef ; M. Delacroix ; Intérieur, M. de Broquevilk • Chtemins de fer. postes, télégraphes'et m ri ne, M. Renkin ; Affaires économique [ M Henri Jaspar ; Sciences et Arts, M. Ha ; inignies ; Agriculture, le baron Ruzetie. ( Voilà pour les catholiques qui n'ont p: I cru devoir accorder une place aux Ind . pendants. l,es ministree libéraux sont : , M. Paul Hymans, Affaires étrangères : 5 '■ ranck. Colonies : M. Fukrence Massoi qui venait de sortir de la prison boch Guerre. Membres socialistes : M. Vandervelde, Justice; M. Aneeele, Tr; vaux • ■>' ^Vf'^er- n.ivftaiVlemén Le retour de M. de Broqueville éta nt"é\u : le rraintien de M PenTcin a surpri bien des gens mais M. Dalacroix en ava fait la condition première de son accei tatioir*. De pu'ssantes oppositions empêchant J Renkin de garder les Colon :es ou propos c°!ui-ci les Che^in-^ de fer au'i1 acc'ept comme i! eut accepté tout autre porti feuille, par patriotisme. M. Harmignies a, dans la même journée passé des Affaires économiques aux Scier res et Ants. Peut-être compète-t-il en tou Im nb'^sonbe omiw a dit à la Chair bre des Députés : « En politique, n'im-ort qui é'ant bon à n'importe quoi on peu n'itjvnoH» nunnd, le mettre n'importe où. Cette boutade a-t-elie une apparence d vérité en France ? B ne nous' appartier pas de le dire. Mais en Belgique, chacu le sait, la fonction créée l'aptitude. lainistPes d'Eté Trois membres du feu Cabinet ont ét nommés ministres d'Etat : MM. Carton d W'iart, Se?ers et Van de Vvvere. Ou an aux Hubert et aut^s Poullet ils troim ,K>nt dans 'eur conscience là récompene de .leurs mérites. "Ont été nommés aussi rniwistres d'Eta M. Adolphe Max, le fie.r bourgmestre d Bruxelles, ain'i nue M. Francoui. direct0!! de 'a Société -Générale, et M. Ernest Solvai le généreux phL'.ànthroDe, oui so dévouer on * toutes les œuvres de .ravitaillement de Ji Belgique, et M. Miche' I.evie. ancien mi nistre des finances, et M. Van Hoegaerlden diénuté de I.iège. Le titre de ministre était jusau'il présent honorifique, m-a-s il est à peu prèf certain que ces dignitaire? formeront dé sarmais une sorte de Corsai] d'Etat. En font, rarti-e, ont^e a°s nouveaux pro mus. A-Aï Cooreman, fïnblet d'ÂlvieHa De Sadeleer, baron Beyens, Vanderveldf ''•«Yportte. de Brortuevi.'le, Hvmane. Lie baert Woeste, De Sadeleer, baron Beyens et Van den Heuvel. Cwescondanee avec la Belgique Nous .ne recevons aucune lettre de la P.pigique en général, de -Bruxelles e-n parti-cu ','or Et cependant une note publiée dans iournau- assumait mie les communications postales étaient reprises avec la Bel-gicrue et toute la Bekriaue. L°s voies ferrée' ne sont nas réparées -nous le savons. Mais nous avions cru que l'intelligence administrative, dominant lea Qll-j JLE CÂRDIHAL MERCIER . ' Danrê.s Poamuni Pnx ? ' u ti 1 " "lifTTiiii'i' V " C'est un signe des temps que nous puii sions publier dans cette Chronique ave assentiment de nos lecteurs, le portra. du cardinal Mercier, dont le nom dans 1 •espect universel et la reconnaissance de 'eiges est associé à celui d'Adolphe Ma? V coup sûr nous n'adoptons pas dès d< rnain la philosophie et la théologie d 'ardinal, mais nous sentons tout le pri 1 (ue sa qualité, sa science, son éloquence -nt eu dans la résistance belge ; nou •ommes heureux que l'idée de patrie nou i.it fait pendant quatre ans sentir et con 'irendre à l'unisson d'un tel homme. E î- nous estimons que son rôle n'est pas fini;., c C'est lui qui tient une des clefs de la paix t future au pays" délivré. S'il lui plaît de e limiter l'activité de son clergé à la re'li- s gion, à la morale, à la bienfaisance — :. tout en respectant les opinions politique» >- individuelles de chacun — il aura rendu a à la Belgique un service plus grand qua x celui qu'il lui rendait hier. Et ce rôle est ■, digne de son haut caractère. De notre cô- s té, il noue resterait à pratiquer vrai- s ment, sincèrement, toute la. tolérance qui est dans nos principes. j r- ■ n11 III !' événements avait su utiliser victorieu&e-nent des moyens de fortune tels les soixante automobiles ministérielles oui demis 1 hégire du îla\re sont «sans emploi. ! Ce sont d'admirables machines, leurs res-i. orts et leurs roulements sont d'une dou-e. eur voluptueuse. Nous les signalons à M. Qui-de-droit des Postes. u ,'t Dépaft à l'anglaise f Lé municippj-té du Havre avait décidé it l'organiser à i Hôtel de Ville une récep-''on d idieux en l'honneur de la Belgique. Mais nos ministres s'étaient l'un '• mrès l'autre, hâtés vers Bruges d'où ils fi îcr virent ou télégraphièrent leurs remer-a ciements à leurs hôtes. Seul était encore lu Havre M. Carton de Wiart qui «'excusa, l'heure de son départ étant arrivée. Et la municipalité havraise en fut pour i- ses frais d'amabillité. e IoteodaDes et Prév yanes t, Du Havre à La Panne quelques-unes de » ces dames, usant in extremis du droit e qu'un égalita're socialiste leur avait ga-it lamment octroyé, sont, en quit'ant la n Fnanoe, allée? faire leurs adieux dans tous les magasins des coopératives militaires. Et sucre, riz, café, chicorée, thé, choco-t lat. sirops, confitures, beurre, hu'le, savon, épices ont rempli les vertigineuses é autos. p Sage prévoyance car en Be'gique ces t nroduits sont rares et chers. Quand, après le passage de ces ménagères avisées, '.es 2 officiers et soldats pour qui furent créées lés coopéra'ives voulurent aller s'y ravi-' teiller on leur présenta ce qui restait : des 1 peaux de chamois et des talons en caout-[ chouc. ( Quelques lascars firent de la musique et t proférèrent des noms d'oiseaux, mais les I. autres comprirent ciu'il eût été inhumain d'exposer à l'anémiant -régime bel<?e ces dames qu'un confortable exil n'avait pas, i comme eux, hab tuées aux privations. ! Une fois -de plus ils se serrèrent la" boucle en béimissant le saint nom de Dieu. Posta v; s et ape&des , Cette saison pluvieuse est favcwable aux champignons et aux statues. Une statue , a déjà poussé sur la grand'place de Bruxelles : la Brabançonne. Cela fait honneur au patriotisme et à la célérité de son auteur. Mais c'est bien fâcheux pour notre miraculeux forum qui n'a que fairp d'être en-Tr^-i^p .^p << ipf-sti'res ». ^é'as ! les boches n'ont pas désencombré Bruxelles de quelques norreurs, cela aurait, permis de donner de la besogne a nos sculpteurs. Mais ce n'est pas une raison pour dénaturer le caractère du pius beau décor ,de Bruxelles. Nous sommes convaincus que la grande guerre doit être commémorée piar un mo nument digne de l'héroïsme dé nos soldats, mais ce n'est pas à tel de nos marbriers de se déclarer lui-même digne de l'élever. A ce jeu le pluà roublard évincera toujours le plus talentueux... A Paris, on parie d un arc de triomphe. C'est dangereux. Paris fera difficilement mieux que ce qu'il a déjà, mais Bruxelles ne court pas ce risque. Elle ne fera jamais moins bien que ce qu'elle a. Mais de grâce « arcades et postures » qu'elles ne soient pas pour la ville un dégât plus grave que celui oue les boches auraient pu lui faire. Volontaires «ie gaevte Nombre de volontaires de guerre, étudiants d-e la veille, sont devenus naturellement officiers ; lis seraient bien volontiers restés officiera auxiliaires si dans ce cas leur grade n'avait été précaire, exposé à être périmé pour une simple peccadille. lis sont donc devenus officiers de réserve pour la plupart. Seulement cette dualité fait qu'ils prévoient — qu ils .sentent, qu'ils savent —• quon va tes garder pour l'instruction des nouvelles recrues. Et il y a parmi eux des jeunes gens qui interrompirent bien vo-ontiers le.ufts études, mais qui n ont pas 1 intention de rester à l'armée et. dont la carrière se trouve ainsi compromise.Les mots « volontaires de guerre » ex-un con^rat qui lie les deux parties: l Etat et le soldat. Engagé pour la durée de la guerre,celui-ci nou être libéré cju&ixl finit lâ ffuerro. f out autre interprétation serait, contraire à ces sentiments d'équité qui sont certainement ceux du nouveau ministère de la guerre. L'emploi efe la langue flamande .,&nre<5ey.0116 Ueyrtian, député sup pléant, le lettre suivante .- Le Havre, 22-11-1918. 'Monsieur le Directeur,, î110 me' ssus les yeux 1s "J® la ■Chronique du 17 novembre jVfi c<Jntenant ù .la page 2, un àrtic'e au'sujet de La commission instituée t>ar le Eouiver-nement pour l'étude des questions relatives à lemploi des langues en Be.gi.quC. Je iis .notera. ment dans cet article : M. Heyman déauté-suppéant, flamingant de La ulus belle «ni ?ur qui -on comptait beaucoun, a donné démission de membre de cette Commission pour pro. tester a la fois parce qu'il n'avait dss été êon-su te antérieurement a ce suiet — êt parce quo ta lettre qui lui annonçait sa nomination étaii écrite en frança;s. Je n'ai T>a.s llialiitude de faire (grand bruit oans la presse autour d'une décision qu^ le pense devoir prendre en toute conscience Vous .me permettrez cecrndant de faire çon'-natire à vos lecteurs : 1») qoe je n'ai pas été consulté au sujet de mon acceptation éveu- «n conviendrez avec moi e=- d nab'tude élémentaire ; que 'p Moniteur du 15 octobre indique que j'aurais étt

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes