La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 01 April. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 28 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ww76t0jq3z/
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LA CHRONIQUE / BUREAUX . TÉLÉPHONES ■RUXCLLCS GAZETTE QUOTIDIENNE %££?» £ * ■nuAfcLLti w rveuacuou l'a ** w * ABONNEMENTS : FONDATEUR : RÉDACTEUR EN CHEF: ANNONCES . <i« page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 Ir. Jruxbllbs : 12 francs par an;. — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. , «ricin i im i _mni\nnTVin la ligne et faits-divers (flh), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La Province r 15 francs par au; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. VlCt/Ol® (IC lîl lltoBAl lii JCOH U La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclarae Godts,2, place de la Rourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 Bous.pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal,,') et 7, Galerie du Roi. || ,1111rmuamTnrr™'''™-™™'' ■ - ■ ■ t~f | | -MMaTMMWMM——W^WIffUTÎTi i I 1mm Bous,pays de l'union postale, 30 fr. par an. — tuauuftos u j œwe (littéraire, 'le Thyrse, vient de rreun-e lebquiôte sur la médiocrité Mtéralre Brique., 'En générai], les réponses ont ébé alôfcessdimistes, un .peu trop pessimistes Sml L'homme de letlnes 'aime à se croire péijur à son mi)lieaiv -et 'par -conséquent, à niS*r ce milieu. Gela se sentait dans beau-u'P le réponses. 11 faut avouer, cependant, 'engénéra:!, le monde dit intellectuel, en ig'iwî, n'est (pas d'un niveau très élevé, ins iates Les processions .libérales, il y -a, ns otre p.aysv des hommes de premier or-2, liais renMrible de -ces -corporations ne paiswpas l.a moyenne, une moyenne terri-?me« moyenne. Les correspondants du ■Ij'rs^'-ont attribué cette situation à toutes rte® le poisons. Une «d'os .plus importantes, nouons, c'est le régime du cumul. *** Le «omu'l est universel en Belgique. Et, 3iborc®es inconvénients sautent aux yeux un r^ime1 qui, d'une part, dissémine ies or.tis, et, de d'autre v concentre dans les 5mes nains des salaires qui devraient faire /re ip\sieuirs -personnes. M ne ifut pas courir deux lièvres à la fois, - .le pr verbe. R ^ 'a des chances pour qu'un mine ui a deujj métiers n'excelle dans au-n, s moût 'quand ces deux 'métiers aippar-nnrnta deux "ordres d'activité différents. 1 profe&eur d'université qui donne ses le-ns e;n't-4 deux visites médicatles ou entre ux 'pt'aftiries ne peut, évidemment, exer-• s oïl œofessorat avec , autant de zèle et détournent qu'un -homme qui n'est que >£e.sseiti il n'a guère le temps de se tenir «coura^ de la science, et si, d'abord, and fl. îsit jeune, il y .parvient à 'force de -■vai'l, j .arrive promiptement ii se découler ^ de même -ce député, qui n'a pas le pps -delire les rapports, ni d'étudier les estions,parce qu'il doit s'occuper de son Vt'net d'vpcat ou de ses a filai nés industriel-i ; de m nie encore, cet écrivain qui passe me étudlsur l'art, ancien è un problème iconomu .politique, d'une question d'ihis-irc à un roman, et qui finit par -s'occuper ns vin&1 publications différentes de Omni scibili d^qwibus dam aliis. ili -lui faudrait ■génie pnur être supérieur en tous ces nvaines. Aussi, le règne du cumul apparaît-xminie u: t des phénomènes de ce que Paul ïam appe : le triomphe des médiocres. Honte dojv|au cuniulard, qui n'a pas as-z de (rêsipel pour sa profession, pour lui il sacrer tcis ses efforts, qui met l'esprit lucre autëjssus de sa conscience profes-'imetle, qu prorud des places que d'autres vraient oeï-per, qui collectionne les col-joratioiis, les chaires, les secrétariats ! Honte à es arrivistes qui .remplissent la Le du 'brutide leur nom et du tintamarre 'leur u Marseille incompétence ! C'est le 'p'èmier aspect. A mieux eXami-r, ce maheureux cumu'lard est -bien plus »'ne de piïé que de mépris ; anieux encore, a -droit à toute la considération que l'on Lt 'à ceux qui luttent courageusement connue [situation dont ils ne sont pas respon-iles. Additionnez, en effet, les traitements revenus que* le cumuilard -retire des diver-» fonctions et professions qu'il exerce, et js constaterez qu'Es ne constituent qu'un deste budget. Vous étonnerez-vous qu'un: )fe:sseur qui gagne trois mille ou trois le cinq cents .francs cherche à donner des >ns pantkU'l'ières, ou i\ inonder les revues les journaux de sa copie? Le cumul est \r -lui une nécessité, comme c'est une Hésité pour tant d'ouvriers d'envoyer leur ime et leurs enfants à 11'ate'lier. *** 7est dans les processions .libérales, les tfèssions inte'Eectueîles que irègne le pins verseU'lement le régime -du cumul. C'est là >si qu'il est le plus néfaste. .La dispersion l'effort est toujours néfaste à la qualité dui vai'l; .mais dans !le travail de l'esprit, elle parlrculièrement pénible et coûteuse. Al 3 époque où tout se spécialise, un homme , .pas trop de tout son temps et de tout son vail pour approfondir sa spécialité, aJ> action faite de cette culture générale que fccuu se -doit à soi-anème -dé développer, très grands esprits, jadis, ont pu être, des Drits encyclopédiques ; aujourd'hui, cela st plus guère possible, et ceux qui se pi-:nt de culture encyclopédique ne peuvent e que des curieux, des lecteurs de maga-es ou des vulgarisateurs. Dès lors, Je tra-:1 d'un homme qui s'exerce obligatoire^ nt et professionnelilement dans trois ou itre domaines différents ne peut être que ,if et superficiel; il ne donne rien d'origi-l, soit comme production artistique, soit nme recherche scientifique. .aissons les écrivains, poètes et roman-rs, tous iplus ou 'moins obligés d'arra-ïr queitques iheur-es à un tratva.il queicoiu 3 pour les consacrer à leur œuvre litté-re : les gens pratiques peuvent soutenir îc le vieux MaiMiorbe, qu'un bon poète st pa-s plus utile à la République qiïvn i joueur de bowles. Mais le cumul n'en (pas moins -défavorable à la science. C'est ion règne universel qu'on peut attribuer l'fériorité relative de nos milieux inteillec-is.1 ,y .a, dans notre bays, et particulièrement is le monde universitaire, des hommes beaucoup de valeur. .Mais ils ne donnent ; ice qu'ils donneraient dans d'autres -pays, 'ce que la médiocrité des traitements ne r permet pas le travail patient et désin-essé qui, seul, produit de grandes œu-;s. Ils sont obligés, pour vivre, de collec-rvwer les chaires, de chercher plus ou îi-niS ouvertement les ressources suppléai aires : travaux de librairie, collabora-ns -aux revues, jetons de présence dans commissions ; ils dépensent en intrigues en démarches le temps qu'ils devraient a sacrer à leurs travaux. Déplorable situation, dont tous nos intel-tuels souffrent cruéEement tant qu'ils gar-nt le respect des idées, car, & mener cette vie, ils 'finissent aussi par perdre le respe' des idées. Si l'on veut donner à ce pays ur culture scieii/tifique, la première chose faire est de rémédier à cette'situation, c'es à-dire de fournir ù. ceux qui se consacrent la science ou à sa culture le moyen de s' vouer exclusivement. Le pays est assez r che pour le faire. iMalHieureusement, /Chez .nous, iquand o v^eut fonder une institution scientifique, o ne commence pas -par rechercher des st vants, et par les payer ; on s'adresse d'abor à des architectes et à des entrepreneurs. O construit un beau .paUars, avec beaucoup d pierres de taille; on y met de beaux mei bles très scientifiques, on achète: des i-nstri ments, on choisit des concierges ; si bien qu quand il s'agit de rémunérer le personne scientifique, les fonds sont épuisés. L. DUMONT-WILDEN. 3 — ■»■» ^ iSEiiUS FAITS, PROPOS iENU! LA CAUSE ET L'EFFET Il y a plus de cent mille médecins en El rope, la revue médicale The Lancet no'u rapprend. Cent mille ! imposante armée i on la voyait jamais déjiler en costumes molit resques sur un champ de Mars, deven clmmp d'Escuiape pour la circo-nstance. Cet mille héros, en somme, puisqu'ils travailien à supprimer la maladie et que c'est la mala die qui les nourrit. Tableau pour Vhémicycl d'une gmnde .salle de {aeid/té : « To-us le malades, m[m guéris, dansent une jarau dole, pendant que les médecins.se résignen à mourir de faim. » Le pélican est un mon s tre d'égoïsme à côté de M. Purgon. La revue an/jtaise entre dans les détails L'Angleterre a 28,000 médecins; l'Allemagnt 22,500 ; la France, I9,S00. La proportion 7 plus élevée correspond à l'Angleterre ave< 7,8 esculupes (n'égarez pas les 8 dixièmes par 10,000 habitants et la moins élevée à h Bulgarie avec moins d'un médecin (on n dit pas si c'est un médecin sans bras ou san, télé : un médecin par tout entier, en tout cas par 20,000 habitants. Pauvre Bulgarie ; imaginez-la divisée ei groupes de 20,000 habitants, entourant, ch<> cun anxieusement son fragment de médecin à qui il manque quekiue chose d'importan ou d'urgent. Et j'en étais là, mélancholieux, prêt à vou inviter à pleurer sur les pauvres Bulgares quand je me souviens d'-une autre statistique celle, non plus du côté-médecins, du côtc clmnts. Il s'agit des centenaires. C'est de beaucoup la Bulgarie qui produi le plus de cente<naires; le centenaire est prêt que une spécialité bulgare... Je sais, on non a dit que ce phénomène était dû à l'usage d je ne sais quel lait fermenté ou aigri, mein trier, selon Metchnikojf, aux microbes vite* tinaux... Oui, înais je reste troublé, par ce speclacb contraire à Vordre, à la hiérarchie, à l science d'un peuple qui vit cent ans et qui n connaît que des {raclions de médecins. BOB. Au jour le jour U POLITIQUE Nous avons annoncé le nouveau m. ! JjO niéro du Bulletin anlimaçonnkj u( dans lequel se trouvent invoquée quelques excuses pour sa besogn bien spéciale... Ces excuses semblent irriter le Bien pu blic, comme un effort, non seulement im ■possible (à notre avis), mais encore imuti'î' (au gré du Bien public). Lisez ; rien n'es plus savoureux : Le « Bulletin aiitimaçonnique » s'évertue ei: suite à démontrer qu'à raison des faits établi dans ce document, il avait le droit d'en révélé l'existence. Cette preuve est bien superflue. Le «Bulletin n'avait pas seulement le droit, mais le devoi — un devoir d'honnêteté publique — à faii connaître une lettre où s'étalait l'aveu de t coalition maçonnique. Peu importe que cette lettre fût. dans Tinter: tion des correspondants, destinée à rester cor fidentielle. Ce n'est pas l'intention, des corre? pondants qu'il importe surtout d'envisagei mais la nature des faits. Les faits d'ordre f;i milial et intime ont droit au secret; les faif qui intéressent l'ordre public peuvent être x( vélés au public, dès là que l'ordre public n souffre pas de pareille révélation. Le motif pour lequel les correspondants d< sirent que le secret soit gardé, constitue préc sèment le motif pour lequel la divulgation es opportune, salutaire et indispensable. Il serait naïf de s'en laisser imposer, à ce égard, par les moirvemepts d'indignation a fectée de ceux qui ont intérêt à comploter leu mauvais coups dans les ténèbres. Ainsi, le Bulletin en est à se faire raille pour ses scrupules !... C'est bien le cas d répéter la boutade de Frère-Orban : « Un. pur, trouve toujours un plus pur qi l'épure... » Le Bien public trouve que les efforts d Bulletin sont maladroits : « il s'évertue > dit-il... Alors qu'il suffisait de proclamer 1 droit que les cléricaux opposent noblemer à la. déclaration des droits de l'homme : 1 droit an « casserolat », si on peut dire. L Bien public possède le don de ces simplicité; Déjà, lors des disputes autour de la leïtr du cardinal, il nous renvoyait à un sa-var tihéologjen, démontrant que la charité enrvei les ennemis de Dieu consiste à les empr sonner, brûler ou pendre- C'est, dans ce ca. la même simplicité. On n'a. pas le droi mais le « devoir » d'user d'une lettre privée (( peu importe » qu'elle soit confident ielt S'inquiéter à ce propos, des indignations ( gens moins forts en théologie, serait «naïf Or, depuis quelques temps surtout, h cléricaux ne cessent d'insister sur le dangt d'être naïf ou « poire ». Où est. le temps c l'on enseignait qu'il valait mieux être tromy que tromper soi-même?... I ■ Il W !■ îll «■■■■IIM—MBMEC—g el PETITE CHRONIQUE a I Regards en arrière à lor avril 1398. — Ouverture de l'Institut Pat v teur de Lille. Autour d'un calemoour. Le « XX0 Siècle », dont la combativité es II connue et qui polémique habituellement dan 11 les termes les plus animés, — sans éviter ton >- jours, sinon les gros mots, du moins les mot d fort expressifs, — n'admet pas qu'on lui i't il ponde sur le même ton. e Houspillé par notre confrère, — qui sTétai acharné à relever des contradictions dans le - réflexions faites, au jour le jour, par la « Chrc e nique » sur les différentes phases et les épisc 1 des successifs de l'affaire Calmette-Cailiaux Rochette, si fertile en imprévu, — nous avion taché de justifier, une fois de plus, nos appré ciations en termes dont la vivacité n'essayai pas d'atteindre le diapason de-la polémiqu courante du « XXe Siècle » et qu'émaillait ui * innocent calembour sur le nom de son talen * tueux autant que susceptible rédacteur ei chef. Notre confrère s'en autorise aujourd'hui pou dénoncer ce qu'il appelle une « agression per - sonnelle » et prendre à partie notre infortun s directeur qui, à en croire le « XX0 Sièole », ces i serait d'être un galant homme s'il ne répudiai - pas celui de ses collaborateurs qui a tenu i plume en l'occurrence. X Voilà qui est inattendu. I En fait d'agressions personnelles, la « Cliro nique » ne connaît que celles dirigées récem „ inent contre son directeur par certains amis di J conseil des hospices, qui ne nous pardonnen pas une campagne dans laquelle pourtant, -à la différence du « XXe Siècle », — nou n'avons cessé de proclamer la parfaite inté grité des administrateurs que nous attaquion uniquement à raison des lourdes fautes d' leur gestion. i Nous défendons des idées et luttons pour de 1 principes, mais nous ne nous en prenons pas i î la personne de nos contradicteurs.. Ecrire in ) tentionnellement « neuraysthénie » pour « neu 1 rasthénie », ne saurait constituer une attaqu ? personnelle contre M. Fernand Neuray. Si 1 ; « XX0 Siècle » persistait à le soutenir, il serai j inexcusable d'avoir, à son tour, commis 1' vieux mais toujours plaisant calembour d 2 Colin-Maillard sur le nom du directeur de h « Chronique », qui, lui, ne s'est nullement sent atteint dans sa dignité.. I Quant à la conception que notre confrère si fait d'un galant homme, elle apparaît telle que si elle prévalait, l'épithète cesserait d'être tlat s" teuse. Nous sommes d'avis, au contraire, qu'ui 1 chef ne doit jamais esquiver ses responsabili i .tés, — puis qu'en matière de polémique il fau " rendre avec vigueur les coups que l'on reçoit, -enfin, qu'il est préférable de taper justi l (comme il nous arrive parfois, croyons-nous - dans nos discussions avec le « XX0 Siècle » J ç que de taper fort... à côté, ainsi que vient, sem ? ble-t-il, de faire notre sympathique confrèr - dans l'incident qui nous occupe. <r=^=S> La nouvelle coiffure de l'armée. ? La question de la coiffure de nos troupier i intéresse toujours, au plus haut point, l'auto 3 rité militaire. On a longtemps hésité entre 1 casque et le bonnet à poil, appelé égalemen ourson, coiback ou talpack. Finalement, l'oi vient de se décider pour le casque. Cependani . nos fantassins et nos cavaliers ne le porteron pas en ville, ni en grande tenue, pas même e,] tenue de campagne. En effet, obliger nos soldats à porter le cas que en tenue de route, eût été une erreur regrci table, contraire à tout ce que l'expérience noii a appris. Pour la marche, le casque est incon" mode et pesant. Cela est tellement vrai qu'es aucun temps, pas même à l'âge du fer, le guerriers n'ont cheminé coiffés de la sorte Les Romains portaient le casque attaché à 1; ' lance. Nos vaillants ancêtres, les Croisés, f s suspendaient à l'arçon de leur selle. De même L> nos troupiers iront au camp avec leur heauni attaché au sac, comme une'vulgaire' gamelle " Ce dispositif a inspiré au capitaine Lédru, d " l'état-major, l'idée de fondre les deux instri 13 ments, — si l'on peut dire, — ensemble. Desoi t mais, le bidon et le casque ne feront plu qu'un ! Ce « casque-gamelle » sera expérimenté, de - main, dans une compagnie de nos carabinier? s Comme ces braves assurent le service d'oi 1 dre au Parlement, on les verra stationner dan les couiloirs, l'arme au pied et le « pot-en-tête » c selon la forte expression de Biaise de Montlu ? dans ses descriptions de Paris aux temps ir l cendiaires des guerres de religion. Tous les patriotes seront heureux de cett ~ rapide et ingénieuse solution qui nous mettr à l'abri de toute attaque brusque ! Même sui pris en plein bivouac, — au moment où ils fon I leur popote, — nos fantassins n'auront qu'; s renverser la marmite pour être instantanémen - armés de pied en cap. C'est une belle trouvaille <5=^9 L'image de la guerre. On a vu, paraît-il, évoluer au-dessus des r< t gions de l'Est, en France, une escadre de Zeppe lins ! C'était clans la nuit. Les feux des vaif * seaux aériens fouillaient ce sol pathétique ^ dont chaque fossé cache une poudrière, un batterie, un abri; dont chaque colline est coi tonnée par quelque forteresse aux réduits b( r tonnés, armés de coupoles. e Nous devenons décidément des êtres fanta* tiques ! Des Martiens, pourvus d'engins maître j de toutes les forces de la nature. Mais que ser la guerre dans le monde nouveau, où tout e? compliqué et formidable comme un immens II travail d'horlogerie ? On ne s'imagine pas 1 ho: '' rible destruction qui en résulterait. Les non c mes d'aujourd'hui sont, un peu, comme ces ei * fants qui jouent avec des armes meurtrfére: - sans se rendre compte du danger qu'ils coi c rent. Ils' ont envie de tirer à la gâchette, pou voir... Quand le coup partira, il y aura de granc it cris, des plaintes amères et un éternel remord s Ayons peur de la guerre, plus que jamais. Mélomanie. ( Les journaux annoncent qu'un ténor chai \ tant à Laeken a été entendu, samedi demie au sommet de la tour Eiffel. C'est un mirac " de la radiotélégraphie internationale. Il doit ravir, à ce titre, MM. Branly et Ma coni, comme M. d'Estournelles de Constan !S Qu'il soit permis aux hommes dotés d'aptit '}' des musicales plutôt minimes de le déplorer, ù Ils ne vont pas à l'Opéra. — ou plutôt ils •é vont les jours où il est de bon ton de se mo trer. Ils avalent sérieusement et pêle-mêle d concerts « riches de cuivre » ou d'autres instruments, tout en demeurant dans l'impossibilité absolue de distinguer le thème du Graal de la Bénédiction des Poignards, ou le leitmotiv _ de l'Epée de l'air du mancenillier. C'est beau. C'est noble. Mais c'est assez. Désormais, leurs concessions a la mode lie pourront plus se borner à cela. Fuyant une t salle de conférences où se font entendre, con-5 formément à la tradition, la chanteuse et. le - conférencier, les malheureux espéreront respi-5 rer l'air pur du printemps. Illusion ! Du haut - des tours de Sainte-Gudule, la radiotélégraphie fera pleuvoir sur eux les « Clochettes » de t Lakmé. L'avenue Louise sera toute bruissante 3 des murmures de la Forêt (en musique), et la - forêt, là vraie, la forêt de Soignes, leur appor- - tera des bribes de : « A quoi rêvent les jeunes - filles », récitées par M1,e Du Minil, de la Comé-5 die-Française ! - ' Nous mettons les gouvernements en garde t contre les périils de la radiotélégraphie artis-3 tique et littéraire. 1 <r=s==5> 1 A la salle de ventes. On vendait à la criée, chez Machin, une col-L> lection d'objets d'art. Le crieur avait mis sur ' table un buste en biscuit de Sèvres auquel la 3 tête manquait. — A ,20 francs le 'buste ide Marie-Antoinette ? * s'é'cria-t-il de cette voix de crécelle qui n'ap-1 partient qu'à cette catégorie d'aboyeurs. — Comment ? dit un amateur, le buste de Marie-A'itoinette, ça? — Oui ! — Mais qu'en savez-vous, puisqu'il n'a pas j de tête ? — Précisément... C'est le buste de Marie-Antoinette... aprèsTe iatail accident qui l'en a privée.Nouvelles à la main A la pêclie. 3 — Je connais un endroit où il y a des carpes i superbes. -— Où ça? — Au marché aux poissons. 1 Echos militaires ■ En vue du prochain séjour des troupes dans les camps d'instruction, le ministre de la , guerre commence à prendre diverses mesures concernant le moral de nos troupiers. L'an der-^ nier, à pareille époque, il avait été décidé d'in-j terdire aux soldats la fréquentation de certains bourgs établis aux confins des camps et où toute une population spéciale ne vit qui' ^ des plaisirs plus ou moins sains qu'elle offre , aux troupiers. Mais des démarches faites par les manda taires des électeurs de Bourg-Léopold firent ' rapporter la mesure ci-dessus et on engagea les , chefs de corps à retenir les soldats dans les carrés du camp au moyen de divertissements improvisés. C'est alors aussi que fut promulguée la fameuse instruction réglant comme un service commandé l'assistance à la messe. 3 Les mêmes appréhensions en ce qui concerne les amusements pris hors du camp par nos miliciens subsistent donc toujours et il 1 faut reconnaître qu'elles ne laissent pas M. de 1 Broqueville sans souci, car notre premier ' commence à lancer des circulaires de prèçau-1 tion; en effet, voici qu'une somme de 30 francs 1 sera allouée par compagnie, escadron ou batterie, dans le but ^'organiser des séances de ci-nématographie dans les locaux des camps. Pour nos vingt régiments d'infanterie, la dé-s pense sera d'environ 5,000 francs. Espérons que le résultat qu'on obtiendra justifiera de sem-1 blables largesses. 5 LES PETITES EXPOSITIONS MM. HENRI BINARD ET PAUL STOFFYN j AU CERCLE ARTISTIQUE C'est une exposition pleine de charme, d'un s charme doux, élégant et noble, que celle de M. Henri Bernard, au Cercle artistique. C'est - une exposition un peu anachronique aussi, et • je dis cela, croyez-le, sans songer à lui en " faire le reproche. Trop d'artistes, aujourd'hui, 3 suivent aveuglément et anxieusement ta mode. » M. Bernaild donc, en un temps où tant de pein-3 très mettent leur sgloire à prendre n'importe quoi, s'absorbent dans des recherches de technique et de coloris, il choisit, il compose des 3 paysages en s'efforçant d'y mettre le rêve har-1 monieux qui l'halbite. C'est un noble effort qui imérite toutes les sympathies. Sans doute, dans t son désir d'atteindre à une 'grandiose simpli-1 cité, il lui arrive quelquefois (de ne nous mon-t trer que ides toiles assez vides ; son coloris, un ' peu jaunâtre, n'est pas toujours agréable, et ses figures sont un peu mollement dessinées. Mais quand il 'échappe à ces défauts, il est exquis, et l'on trouve, à son exposition, tel et " tel paysage matitunal, où il y a comme un re-'* flet de la grâce de Corot. <M. Binaid aime les ' heures où la campagne s'estompe et s'enrichit 0 de mystère : les matins brumeux, les soirées sereines, il excelle à peindre la mélancolie des parcs d'automne, thème aisément banalisé, mais qu'il renouvelle à force de goût et de sincérité. Et toutes ces 'toiles sont embellies s d'un sentiment très élwé et très fin, qui ne j lait que trop souvent défaut à nos paysagistes ' J'avoue que j'ai peu d'enthousiasme pour la sculpture de M. Paul Stoffyn, qui expose, dans ( la salle voisine. Cet artiste subit l'influence de Meunier, ou, plus exactement peut-être, de1 . Charlier. Mais il est loin d'avoir, ni la gran-1 deur simple du premier, ni même l'habileté r technique du second. /La sculpture de M. Stoffyn est pleine d'in-s tentions, de bonnes intentions. Lui aussi, il voudrait représenter l'homme du peuple, la femme du peuple, la douleur du peuple, la grandeur du travail populaire. Un jeune rustre ahuri figure « l'Eveil ». L'éveil de quoi ? i- .L'éveil du peuple, l'éveil de la jeunesse, l'éveil r, de l'Humanité, tout ce qu'on voudra. Malheu-o reusemetLt, il y a plus d'intentions que de réalisations. A côté de quelques bons bustes, que v* de médiocres figures d'un réalisme outré et 3. mesquin ! U me semble que M. Stoffyn n'est i- pas mal doué, mais de malheureuses méthodes, des erreurs d'esthétique font qu'il gas-y pille ses dons, que la culture ne semble guère i- avoir développés. >s| L. D. W. A LA CHAMBRE là défeisTiatiohale L'interpellation de MM. Devèze et Mas son, sût l'état moral et matériel de l'armée, a été vidée, hier après-midi. L'œuvre, de réorganisation, entreprise par M. de Broqueville, a été discutée avec l'ampleur que méritait la question de la défense nationale. Ses adversaires lui ont mesuré, avec justice, l'éloge et le blâme. Il est à souhaiter que le mmïs-tre de la guerre reconnaisse la loyauté avec laquelle ses interpellateurs ont rendu justice à, son labeur, la sincérité et la sagesse de •leurs critiques. iDes aibus lui ont été signalés, des erreurs mises en lumière. Pour que nous ayions l'armée forte, unie, confiante, qui est nécessaire au pays, il importe ique les erreurs soient réparées, il faut que les abus soient supprimés. Il y a là une nouvelle' tâche qui s'impose au ministre de la guerre. Elle est peut-<être plus pénible que la première, mais elle est aussi digue de 'solliciter l'ardeur d'un patriotisme inaccessible aux défaillances et indifférent aux influences politiques. On reprend la discussion de l'interpellation de MM. Devèze et Masson sur l'état moral et matériel de l'armée. Le ministre de la guerre répond en long et en large, — en long surtout, — aux critiejues de M. Devèze. M. de Broqueville. — L'heure était mal choisie pour m'interpeller, au moment où le ministre de la guerre était chargé de veiller a l'exécution d'une loi votée depuis peu. Je veux néanmoins rencontrer quelques-uns des reproches de M. Devèze. Il m'a dit que je faisais bon marché de la loi, et notamment que j'agissais illégalement en maintenant les 14e et 15e classes sous les drapeaux. Je n'ai pas mal fait en prenant cette décision. Ne se pourrait-il pas qu'a raison de circonstances extérieures, on doive, à une heure déterminée, en rappeler davantage ? Pour l'avancement des officiers, tout se passe conformément à la loi et sans aucun favoritisme.J'arrive à la question de la mobilisation, qui a fait dire à la légère, à M. Devèze, une chose qui, au point de vue de notre prestige à l'étranger, peut avoir une répercussion fâcheuse. A l'en croire, notre armée de campagne, mal outillée, n'est pas mobilisable. Il a été induit en erreur. Deux heures après l'arrivée des réservistes, tous les régiments d'infanterie pourront être en route. L'ensemble de cette division, qui est la moins favorablement disposée, sera prête en trois jours... Nos expériences l'ont prouvé. M. Monville. — Le plan de mobilisation a-t-il été mis en rapport avec l'organisation nouvelle de Tarmée? M. de Broqueville. — C'est un terrain très délicat. Tout ce que je puis vous dire, c'est qu'en moins de trois jours, l'armée serait mobilisée! M. de Broqueville examine en détail les accusations et les critiques faites par M. Devèze. II se défend notamment de n'avoir pas procédé prudemment en matière de formation des recrues. Notre organisation militaire est citée avec éloges à l'étranger. Nous pouvons suffire à nos devoirs avec le service de quinze mois. L'armée de campagne est pratiquement de 124,000 hom-mes.En dehors de ce chiffre,nous disposerions, pour la défense des places fortifiées, des hommes de cinq classes cfe milice. S'il y a des manquants, ils sont fournis le plus vite possible. Le ministre justifie par des considérations techniques le régime du dédoublement des unités. Il passe ensuite aux critiques dirigées contre notre armement. Un nombre anormal de pièces d'artillerie étaient en réparations à la fin de l'année dernière. J'ai fait pousser le travail avec une telle activité que la situation est aujourd'hui tout à fait satisfaisante. Les essais auxquels mon département a fait procéder avant de choisir notre obusier lourd sont presque terminés. J'ajoute que les mêmes projectiles pourront servir pour l'obusier lourd et l'obusier léger. Bientôt, nous serons pourvus d'une artillerie qui sera la plus perfectionnée de l'Europe. Le ministre assure que la remonte de l'artillerie en chevaux se fera normalement, malgré que la loi soit récente. Il rend hommage à notre service d'aviation militaire. Pour les abus reprochés à nos officiers, l'enquête a été menée très scrupuleusement par le comité de contrôle. Il y a. eu de l'incurie, du gâchis, mais pas de malversation! M. Devèze. — Mais l'an dernier, vous ne teniez pas le même langage. Le comité de contrôle a été léger en vous laissant parler alors comme vous le faisiez. M. Monville. — En janvier 1913, vous avez parlé de brebis galeuses! M. de Broqueville. — C'était un terme de comparaison (oh! oh!). En ce qui concerne le chef de mon cabinet civil, contre lequel M. Devèze a porté de graves accusations... M. Devèze. — Je ne le connais pas! J'ai demandé une enquête sur un fait précis. M. de Broqueville. — Contrairement a ce qui a été affirmé, ce chef du cabinet civil ne monte pas les chevaux de l'armée. S'il a été mêlé à des négociations relatives aux' casernements, c'est sur mes ordres. Le ministre s'explique ensuite sur l'incident de la carte postale adressée par un officier à un nommé Chapitre, rue des Ursulines, et qui se fit soupçonner d'être un agent des loges. U s'agit d'une indication offerte par un particulier, "mais qui ne fût pas prise en considération. L'officier en question n'a aucunement eu à souffrir de cet incident. (Protestations à gauche.) Personne n'aura jamais à souffrir dans l'armée pour ses convictions philosophiques et religieuses. Ce serait un acte abominable. M. Masson. — Je souhaite que votre affirmation dissipe l'impression contraire qui domine, à tort ou à raison, dans les cercles d'officiers. Le ministre de la guerre interrompt un ins-iant son interminable discours, pour permettre, à M. Monville de déclarer que ses critiques contre les fautes de l'administration militaire, à Anvers, n'avaient rien de personnel à l'adresse du général De Ceuninck, puis il reprend : M. de Broqueville. — Pour les canons de 28, je promets de procéder avec, la plus grande rapidité, pour qu'ils soient mis en position le plus vite possible. M. Monville. — Enfin, nous allons voir la fin de cette affaire. (Sourires.) M, de Broqueville. — J'ajouterai .que ces canons ont été Construits spécialement pour noùs, contrairement à ce que l'on a dit, et ils ont été établis conformément aux indications de nos autorités militaires. La maison Krupp s'est bornée à exécuter correctement les oidres du gouvernement belge. La situation générale de notre armee est aussi satisfaisante qu'il est possible. Lœuvre qui était à réaliser était lourde. Notre corps d'officiers a été admirable L'instruction de nos troupes est parfaite. Le ministre de la guerre finit pct£ un air do bravoure qui est très bien accueilli h dïPite- M. Masson. - - Le ministre s'est constamn^nt écarté de l'objet précis de l'interpellation. l£ a surtout répondu aux attaques des journaux", qui n'avaient, cependant, nullement été reprises par M. Devèze. Le ministre de la guerre se plaint que son fardeau soit lourd : c'est la conséquence logique de l'incurie de ses prédécesseurs.Ceci dit, l'orateur entre dans le vif de '(& question, c'est-à-dire reprend les affirmations cpji n'ont pas été détruites. L'administration militaire manque d'esprit de suite, de décision. Nous en trouvons la preuve dans sa façon d'agir en ce qui concerne les canons de 28. Nous l'avons vu dans la question de l'obusier de campagne. Quelle lenteur dans ces études ? Quel esprit d'incertitude et; efe faiblesse. On nous assure qu'un de nos officiers a découvert le projectile unique. Je m'associe aux hommages qui ont été adressés à cet officier. En mars 1912, on annonce qu'on va décentraliser. Maintenant, cette décision est rapportée.Le ministre a reconnu que la plupart des faits articulés étaient exacts. Je n'insisterai donc pas. Mais, quoique je renonce à entrer dans le détail de tout ce que je sais, j'estime malgré le secret de la défense, qu'il faut, en ce moment, où la situation extérieure n'est pas menaçante et permet cette déclaration, qu'il faut, dis-je, que le pays sache que sa sécurité n'est pas complète et que, par exemple, il manque pour 50 millions de munitions à la position d'Anvers ' Le conseil supérieur de la Défense nationale, qui devait rendre tant de services, n'est pas consulté de façon à permettre à ses membres de donner leur avis d'une façon judicieuse. Cela a été prouvé entre autres à l'occasion du règlement sur l'avancement des officiers. On a consulté isolément ses membres. Cela n'est pas sérieux. Une délibération s'impose si on veut avoir une décision éclairée. En réalité, le ministre paraît animé de bonnes intentions. Son arrivée au pouvoir avait été bien accueillie. 11 a pris des initiatives intéressantes, mais il est prisonnier d'une camarilla. Et c'est nous qu'on accuse de parler au nom d'une camarilla lorsque nous parlons ici dans notre désir de doter le pays d'une défense nationale forte et complète ! Après une vive attaque au sujet de l'imprévoyance montrée par le département dans l'organisation des cadres destinés aux nouveaux effectifs, M. Masson passe au règlement sur l'avancement. Il est si mal conçu qu'il enlève toute responsabilité aux chefs de corps dans la désignation des officiers. L'institution de l'examen enlève toute importance aux aptitudes morales si nécessaires à la guerre. Cette idée fut malheureuse. Elle diminue les officiers et' les atteint dans leur dignité. M. de Broqueville. — Mais il faut bien chercher les plus méritants. M. Masson. — Bien de périlleux comme de vouloir jauger la valeur des hommes par un examen. Les qualités intrinsèques, qui apparaissent. sur le terrain, ne peuvent être déterminées par un jury. Que vaut, d'ailleurs, ce jury et sur quelle base juge-t-il? Pourra-t-il se défendre de toute influence politique? Et, dans tous les cas,l'officier évincé ne se croira-t-il pas victime de ses opinions- Votre intention était bonne. Mais l'instrument est déplorable. Et cela crée un malaise qui ne devrait pas régner dans l'armée. Il est, d'ailleurs, injuste de créer une dispense poulies officiers d'état-major. Le ministre a conc[uis la loi militaire sur son propre parti. Il a réorganisé l'armée : mais il a enlevé à l'officier l'ardeur, l'autorité, l'élan, en le diminuant par un examen inutile et ridicule qui, en trois heures, peut briser toute sa carrière. M. Masson cite une série de cas où l'on voit cruellement paraître les déplorables résultats de l'examen. Il passe ensuite à l'incident du chef du cabinet civil du ministre. M. Masson. — Il est de nature à nous laisser croire qu'il y a, autour de vous, des gens qui, pour faire du zèle, sont capables de vous compromettre. Car votre chef de cabinet n'avait pas à prendre connaissance d'une carte qui ne lui était pas destinée. Malgré tous vos démentis, il y a eu quelque chose. Il a cru, sur une fausse interprétation de cette-carte, que l'officier qui l'avait écrite était franc-maçon. M. Devèze. - L.n'. faits tels cu'i's ont été reconnus par le minbtre prouvent qu'il existe, au cabinet, un ordre de préoccupation qui n'y de vrait pas exister! M. de Broqueville — C'est faux ! M. Masson. — Il reste des explications de M. le ministre de la guerre qu'il ignore et veut ignorer les opinions de ses officiers.J'en prends acte ! (Très bien.) La. séance est levée à 6 heures. LE SÉNAT U rapport ie 1 Fiéchet sur la loi scolaire Séance du 31 mars La séance s'ouvre, à deux heures, sous la présidence de M. de Favereau. L'illustre assemblée est le théâtre d'un spectacle assez singulier. On ne sait trop si c'est le printemps ou autre chose, mais il y a sûrement de l'effervescence dans l'air. I D'abord, M. HAA'REZ parle dans le vide» Pourtant il réponjd d'une façon fort intéressante aux déclarations du ministre du travail à propos de concessions minières en Campine. L'interpellation suivante de M. H a rirez, sur les profondeurs à marée basse, dans le chenal navigable de l'Escaut entre de Bupel et Anvers, n'estas écoutée davantage.Cela se passe d'ailleurs sans incidents notaibles. M. Heiîe-putte affirme que la situation de l'Escaut ?t du Fvuipei est excellente. Tout le monde parait d'accord. Mais, pendant que se déroulent ces o ébats sans gloire, l'on voit les bancs de la droite se remplir, petit à petit. Tout doucement, c haque fauteuil s'orne d'un sénateur. C'est, un peu comme le cimetière de « Robert le Diable ». à (l'évocation des nonnes que l'on voit surgir, une à une, entre les pierres tombales, à l'appel du noir Bertram. Que va-tril sortir de là? V( ici M. Poullet, le ministre des sciences et des arts, et ses collègues MM. Carton de Wiart, Hubert, Berryer aux yeux creux, au front têtu. Mercredi 1er avril 1914. — Bditlou 15 ' . v I I II , l| Il . I CINQ CENTIMES LE NUMERO P.OUR .TOUTE L'A! BELGIQUE - année, — ! Rio 8»

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