La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 06 Juni. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 02 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0p0wp9vh4p/
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El 6 .juin I014, — Edition A. CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR TOUTE LA BELGIQUE année. •— IV» 183 LA CHRONIQUE bureaux 5 et 7, Gâlorie du Roi-(Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration ? N* 7S91Ci Rédaction . N* 140§ » ABONNEMENTS ï Bruxelles ; 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. < La Province : 15 francs par an ; — 7 fr. 50 pour six mois ; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF : Jean d'ARDENNE ANNONCES : 4e page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), 4 fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 7, Galerie du Roi. WALLON I ou Français? par M. Maurice Wilmoltc professeur à l'Université de Liège I Dans un amusant article d'une feuille bru- ■ Jciioise, M. Georges Rcacy a reproché à ses 1 ■ rjHè«ues d'une fédération proie,ssionneftle de ; I «'avoir pas, eu une réunion plutôt ta.pa- ■ geu8e, opposé aux rewendioations fiaunlngan- i I te te droit do s'exprimer en waillon. I Le geste, comme on dit maintenant, eût liHc assez plaisant. Aux broyeurs de caillions I jermainques on eût '.p&piiqué en un savon- ■; ■ rcux dia'leeie, émaïflé, salis doute, de m'eoye ■ et d'autres exclamations énergiques. I QueOile cacophonie 1 Le président n'aurait ' ■ eu (l'autre recours que de lever la séance. I Mais les véritables intérêts de notre eu!- « ■ tare eussent-ils été mieux défendus ? » I II est permis d'en douter. Car si les patoi- I sajte de l'Ouest, et du Nord de ta Belgique * I n'arrivent à s'entendre qu'en parlant le liol- « I lautos, les patoisants du Sud et de l'Est ne : I sont guère mieux partagés. Déjà un Liégeois i I et un Namurois éprouvent queSlqu'ombarras î fl (, échanger leurs impressions dans une' lan- ( ■ gue qui varie de village à village. Mettez-les I °n lace d'un Gaumais ou d'un Rouchifles voilà • ■ condamnés au mutisme. M. Reiioy ignore- ' ■ rait-ffl qu'on ne parle plus wallon à Virt'on, 1 ■ ni dans la région voisine, qu'on ne l'a ja- S I «nais parlé dans les arrondissements de < ■ Mous, de Soignies e!t de Tournai ? Le picard i ■ de ces arrondissements est étroitement ap- 1 ■ parenté à celui de Valemeiennes, Douiai, etc.; I il ne l'est que de bien loin an parier plus 1 ■ sonore de Befréclieux et de Vrindts. Toutes 1 I proportions gardées, les marques de dissem- l! ■ Ijlance linguistique sont plus nettes chez '1 ■ nous, d'une frontière à l'autre, que chez nos ; ■ frères flamands. I Et voilà, pourquoi, si ces derniers ont de ■ tonnes raisons de préférer le hollandais dans : I leurs échanges oraux, nous en avons pe;ut- 1 ■ être de meilleures de préférer 'le français. * * * I Nous en avons de pratiques, et d'historié ■ <|ues aussi. i A l'heure présente, en dehors des rares il ■ hommes cultivés, entretenant, des relations ( ■ quotidiennes avec le .peuQile agricole et in- t ■ dustrie'l, qui donc est en état d'entendre et i ■ de parler le patois chez nous ? Ce n'est as-I sûrement ni nos gens de profession libérale, « I ni nos grands industriels, lui nos commer- ■ çants urbains. M. Rency regrette que le dé- ,] ■ fun't orientaliste liégeois, M. Chauvin, Chargé < ■ (un peu à l'étourdie) de représenter l'intei- 1 ■ iectualilé wallonne dans une panade litlé- i ■ raire, qui fut- sans lendemain, n'ait, pais osé ■ «'.exprimer en wallon. Je doute qu'il eût pu ■ îc faine; M. Chauvin, comme la plupart de I nies collègues d'Université, lisait parfaitc- ■ «nent le wallon, mais il ne le partait pas. ■ Si je suis logé à une autre enseigne, c'est que I je passe chaque année, ' plusieurs mors au , ■ village, et que je ne puis communiquer avec ■ les braves gians qui m'entourent, qu'en pa- ■ loisant avec eux. Donc les collègues -de M. Rency aulralent ■ Clé, pour la plupart, fort marris, si on les 1 ■ avait contraints à chat-obier leur dMecte ■ et à river ainsi le clou aux moedertaoliens; ■ ajoutez qu'ils risquaient fort ,de ne pas s'en- ■ tendre en'lre eux, pour peu qu'ils fussent ori- I ginaires ide régions wallonnes différentes ! *** I Les Wagons n'ont, en réalité, qu'une Jailli gue, et c'est ;le français. Le p>lus grand nom- f ■ bre n'en acquiert q.ue juste ce qu'il faut pour [ ■ les )>esoins ordinaires de la vie. Bien faible { ■ est encore, en d-e'liors de quelques villes, Ja l ■ minorité des gens qui le parlent correcte- ' ■ ment, sans entremédér leur voeabullaire de j ■ fermes patois, 'leurs syntaxe de tours étiran-I gers au véritable génie de la langue. Et il ■ est compréhensible que nos instituteurs, dont < ■ Ja lâche est ardue, vouent au langage po- J ■ plaire une sainte haine, détournent leurs ■ élèves de l'employer, recommandent aux < ■ parents de le réserver à leurs échanges par- > ■ sonnels, en donnant au français Ta préfé- « ■ î'ence chaque fois qu'ils s'adressent à leurs 1 ■ infants. Les parents son!, d'ailleurs, con- J ■ vertis à l'avance,pour la plupart; je les en- ■ tends dans mon huimWe hameau, qui tradui- , ■ Kent à leurs moutards, dans un français ap- j ■ ï>roxianatif, ce qu'ils 'leur diraient facilement i ■ «i exactement en patois. Jadis leur h il in- i ■ guisane m'agaç'-ait ; je le trouve aujourd'hui c I touchant et louable, et je ne puis que le c ■ comparer à celui des bons 'Bruxellois de la ■ petite bourgeoisie, dont l'horrible néerkm- ( ■ dais est devenu ta hou pour leur progénit ure, j ■ Qu grand profit de celMe-ci. ] L'histoire du Walton nous confirme qu'il < ■ ti toujours évolué de la sorte vers Je français, i I Dans ses plus /anciens monuments on per- ; I çoit déjà comme un écho de la préoccupa- ] I }ion centrais a.'ble. . ] Le Poème moral, ce chef-d'œuvre d'un pen- I seur inconnu, écrit à Liège, vers l'an 1200, x I îs;}n^inme quelques mots et quelques' tours, ] ■ trahissant l'attraction du dia'lecie de Paris. 1 I Plus tard, nos chartes porteront deis traces ( ■ (mangues. Nos grands chroniqueuirs n'ont 1 I Pas impunément vu du pays; ils francisent ■ 11 (pli mieux mieux leur patois, et toujours il ■ fut ainsi, dans la proportion croissante ■ uii^cudt'ure moins fruste, parce que moins ■ Ce n'est donc pas dans la langue popu* c I -''ire que les régional]'steis doivent aider cher- 1 I <:'ier un signe de 'ralliement. Ils ne l'y trou- 1 ■ foraient pas. Dès île XIIe siècle le cri d'armes •' ■ «<* Français du Nord et du Midi est : «Môaf- ■ J ! » Le nôtre sera, si l'on veut : « Walllon ■ toujours ! » Mais « Wiailon todis » n'irait pas \ ■ u tout. î'I est des cantons entiers de nos 1( ■ C ,ôrcs provinces où ee mot de ipasse sonne-1,11 taux'a des ereiles (plus francisées, -et ce , ■ sont justement ceux, dont H''appoint est sur- » I ont nécessaire ipour constituer cette grande I w,a:!fenie guerrière, (qu'ignore l'histoire et i; I dont rêvent- nés nouveaux Croisés. i M. WILMOTÏE. s Au jour ie jour U POLITIQUE fa.-. Pour l'instant, la presse cléricale pré- 1 sente un spectacle délicieux ! B\j. Nous avons cité ici Sa réponse très étuidi'éc que fit l'officieux Journal de Bruxelles aux objurgations d'un éleetora-.isine 'affolé du fanatique Sien $$6iic.iGe'lui-ci, laturdllennent, ne peut accejpler cette volée la ihois vert 'appliquée de main de maître, et ■iposte longuement, sous ce titre : « Bons l'vis superflus?... «. Ço titre, déjjià, suffit à vous |noQïtner que e Bien pvibtic 11'entiend p>as que ses « bons «lie » fussent, superflus... Bien au contraire ! 11 y insiste. Mais, comme à, pareils exercice^ m ,s'échauffe, forcément, il laisse échapper les vérités dangeire.uises, des coniraidiçtions mstiructives; bref, de <ju>oi révéler aux plus . iveugiles, 'l'état exact de la situation poiiti-lue.iLe Bien public n'admet pas, contnaiiiemeni m Journal de Bruxelles, que l'on en ait fini wee îles .problèmes dangereux. L'obligation ïcalaiito pourrait-effle être pratiquement anui-lillée, comme le veulent Iles cléricaux? L'op- , losiition (toujours elfe !) risque de réclamer ù on ila duipe ? iDe même, pour la question militaire. Le Sien public nous fait Khonneuir de nous pren- , ira à parti à ce propos. Il craint que u les îa'tlhdlique.s ne soient dénoncés, urne fois de i ïlus, comme de m'auwuis citoyens », en cas le nou veaux sacrifices nécessaires, et ajoute raec candeur : « avoms-nous tort de préconiser ,Ta circonspection ? ». Ce m'est plus seulement nn- raippeil ù la àrconispection que Je Bien public inflige au ninistèîe, au sujiet, de l'assurance ohliga- ■ lotre : c'est une imeirace de banqueroute ; isez avec soin ; c'est à ne pas en croire ses .-eux! « SI FAVORABLE QU,E SOIT LA SITUATION DU TRESOR (sis), NOUS BOUDONS QU'EiULE PERMETTE AU GOUVERNEMENT D'ASSUMER LES CHARGES DE ,\ TRIPLE ASSURANCE OBLIGATOIRE, V MOINS QUE DE NOUVEAUX IMPOTS vE SOIENT ETABLIS. » (Parfait ement ! Alors, le gou.vemement a fait voter une oi,qu'il est incapatate de mettre à exécution ? Jit il a trompé les (Secteurs en faisant répé-er par tous ses journaux que plus un impôt ie serai t, proposé ? lEt. le Bien public îPh&iite pas à. ajouter que lie nouveaux impôts, seraient, u te culbute ». ' Nous n'en doutons pas! Et si l'opinion fait rayer au parti clérical chaque projet réalisé, 1 :'eat parce que ces projets sont d'une par-iallité trop scandaleuse, trop hostile à la nasse, enfin révoltée. PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 6 juin 1908. — M'ort de Jeff 'La.mbeaux. le puis- , ia.nt artiste sculpteur auversois. Les amis dangereux. M. Cyrille Van Overbergli, exngrand iiommo lu ipa.rui catholique, s'est laissé intenviewer wprôs les élections. Ses déclarations gênent 'ou les organes de son propre parti, ceux-ci e débarquent poliment. « Poliment » est une 'açon de panier. 1 ■Voici, en effet, ce qu'imprime l'orthodoxe : Courrier de Bruxelles « : Le « XX,! siècle «, lui aussi, ne prend pas au iêrieux Cyrille « le Lynx ». 11 met avec beaucoup de raisons les cathoiliques en garde con-re les opinions de certains taux prophètes qui, )i'ofitant de l'espèce de flottement qui se ma-îi.feste, essaient d'accréditer des idées sans pos-éder pour cela aucun mandat ni la moindre esponsabilité. « Faux (prophètes » est dur... surtout venant lé ceux ,qu,i ont prophétisé, avant le 24 mai, 'écrasement de l'opposition! Puis, sans comprendre que « ce.Jynx » (il > i'agit toujours de (Cyrille) « s'oibstine à rester? ; eu! dans «cette aveugle muiititude .» (si par là >n .vaut l'engager à venir parmi nous, gi-and , ner,c,i du ca'deau!) notre pieux confrère pour-mit ; Quel contraste fait, avec l'assurance de M. 'an Overbergh, la circonspection de M. Léon tfabille ! Interviewé par le même journal, éga-ement sur la revision, M. Léon Mabille a re usé de faire la moindre déclaration. Il ,est vrai [u'il est député, professeur d'université et blan* hi sous le harnais. Voilà un éloge -bien dangereux. Car si on >ppose M. Mabille à M. Van Overbergh, c'est >arce qu'il s'agit d'.un sujet sur lequel l'un et 'autve ont maintes fois professé lia même >pinion. De sorte: que, lorsque le « Courrier oue INI. Mabille c'est, .non .pas pour avoir un ] lvîs opposé à celui de M. Van Overbergh, , nais pour avoir un avis identique et ne pas 1 e dire ! Evidemment, M. Van Overbergh affiche des ' lonvïetionis plus brutales. Et .le temps est noins Hointain qu'on ne le croit .où ses relatons officielles atvec JVÏ. Schollaen't faisaient lonner à ses interventions toujours tumul- , ueuses, ce nom : le coup du père François. , Rendons à César.. 1 Un officier de l'entourage de M. de Broquo- j] ille nous assure que nous avons fait erreur h*disant que le roi Albert a transmis au mi- , listre de la guerre les félicitations du roi dr ^ ):niemark au;sujet de 'la revue du 20 mai, sans „ joindre ses félicitations personnelles. L'ordre du jour adressé à l'année par M. de < iroqueville reproduisait en. -deux paragra-lies, l'appréciation de Christian X et l'appr^-:iation textuelle rie notre souverain. Cette Lernière était a.insi conçue : «En transmettant cette appréciation flatteuse aux officiers, sous-officiers et. soldats, j'y < joins l'expression de ma satisfaction. » Nous donnons bien volontiers acte à Qui-de- \ )roit de cette rectification, qui n'infirme, d'ail- 1 surs en rien les critiques dont la « Chronique > , 'est fait l'écho. j Un témoin qui meurt. C'est une des physionomies les plus c-har mantes des lettres françaises qui s'en va : et les amis des Muses ressentiront, à Ja mort de 1 roubat, les mêmes (sentiments de deuiil, qu'il y a un (peu p.Lus d'un demi-siècle, nos grands-parents, ià l'annonce de la mort d'Eckermann. Avec Eckermann, c'était la pensée de Gœ-the .qui s'en allait ; Troubat emporte avec lu! les -« .reliquise .» orales de Sainte-Beuve et de son milieu; et quels trésors inépuisables et ( qu'il nous .révélait avec la même parfaite bon- ( ne grâce! (Mais iquelle énergie à défendre son ] vieux maiti'e! t Il y a quelque clrose d'infiniment, exquis : lans ces amitiés qui survivent à la mort. Si \ l'amitié d'un grand ihomme est un bienfait i les dieux, combien plus pour un grand hom- -aie l'attadheiment définitif d'une abnégation : vdmiratrice. Trouibat fut, sans Sainte-Beuve, j lesté inconnu, serait-il même devenu bibllio- c ihé'caire. .Sainte-Beuve, sans Troubat, ne nous 1 2ût pas été intégralement révélé. i Et l'un et l'autre vivront unis dans la mé- i noire des hommes,comme Barbey d'Aurevilly ? A M110 L. lleid ou .Victor Hugo et Paul M eu- ] L'ice. c L'imbrogiio. 1 II'n'est .pas que l'ATbanie.La France possède 1 lussi son imbroglio, né de 51a recherche du pouvoir. .Ra.rement constitution de ministère 1 i-ura 'offert à l'observateur désintéressé un c spectacle aussi savoureux que celle-ci. M. Doumerg.ue s'en. va... parce qu'il ne peut 1 plus rester : sans cela, soyez assurés qu'il ne j'en irait pas. Ses adversaires auraient pu le t laisser wre quelque temps encore : mais 1 îefla, ses amis ne l'eussent point toléré. Et ces •c iniis lui (Sont si dévoués que pour lui éviter 1 :e désagrément, ils l'ont exécuté — par per- ' iuaaion — sans plus tarder. iSes amis l'ont débarqué, en douceur, parce ( :jue ce radical, .f.orcé, ,par sa situation, de dé- 1 fendre la loi de trois 'ans, eût été forcé, par t son parti, de la combattre. On choisit, pour s e remplacer, un socialiste, encore plus paci- I Iste,encore plus antimilitariste que lui-même, — et iqui a voté, jadis, contre la loi de trois c ins. Or, il. est certain que la loi de trois ans 1 sort des élections intacte, grandie même. Il < îst certain — le discours de Lyon l'atteste — 1 ïUe M. Poincaré estime de son devoir de la t soutenir avec la dernière énergie. : Il est certain que si ;M. VLviani devient chef de ca.bi- j net, c'est sous l'engagement formel de mainte- c nir et de faire appliquer cette loi. 11 est cer- s tain enfin que si ses amis se conforment à la ( logique, p's le renieront comme ils ont renié M. iBriand, comme -ils étaient prêts à renier VI. Doumergue. •Mais voilà : se conformeront-ils à la logique? 1 De .nombreux précédents parlementaires -1 permettent 'de supposer que non. c Roule quj peut. ^ On nous écrit : « Depuis plusieurs semaines. | je réclame au bureau des contributions do , VIouscron, une plaque pour un -vélo. Le recc- ; veur me réjpond, d'ailleurs gentiment, que le stock de plaques 'est épuisé", et que, malgré plusieurs demandes, .il lui est impossible d'en Dbtenir ! ! ! De plus, me fait remarquer le receveur, une quantité de cyclistes de Mous- 1 cron se trouvent dans le même cas que vous. 1 Remisez votre vélo et attendez ! {! » Une note dans votre estimablle journal 1 pourrait mettre fin à cet état de choses, par 1 rop ridicule. j> Un abonné. » Nous sommes très sensibles à cet hommage ■ rendu à la -puissance de la « Chronique ». ( Mais est-i'l justifié? Oui, disons-le franche- ' ment ! c Cr^?) L'ingénieux cabinet. A l'instar des petites .baraques où M. Lé- c pine convia un jour les gagneipetit parisiens c i exposer leurs inventions et leurs jouets, 1 nous verrons donc cet été, h .Bruxelles, une foire aux petits métiers et aux nouveautés mécaniques. C'est une idée excellente si nous en jugeons par les adhésions, chaque jour /plus nombreuses, reçues par ,1e comité organisateur. Il en à -St parmi elles de vraiment curieuses. M. Bri- r faut annonce l'envoi d'un système de petites 1 casseroles tout à fait 'ingénieuses : elles n'é- ci bouillantent que ceux qui s'en servent. M. Poullet iexposera un distributeur automatique j pour subsides, qui réalise uil sérieux progrès c sur celui qu'il a fait adopter à la Chambre, r 3il dit merveille de certain « croc à phy.na.n- j ■es » dont M. Van de Vyivere attend les meilleurs résultats. 'Un gendarme a consacré ses oisirs à construire un amour de machine à { lécerveler dont le comte Woeste a accepté le t patronage. M. de Broquieville enverra des ca- , ions-joujoux 'à recul permanent — et M. Hu- ; Dert, un dispositif pour discours sans fin ni r ;oif. Ça .promet d'être un gros succès. a Pour les poètes. ): On nous rappelle qu'il existe un ministère ù le la .poésie au Japon. €ela peut étonner seu- t ement ceux qui ne connaissent pas l'Empire t. lu soleii-levant.lLes poètes y sont l'objet d'une ( vénération, quasi-religieuse. Cependant pour ! le pas manquer à la tradition, ils ont- trouvé noyein, ,Uà aussi, de préparer à la glioire losthume par la vie misérable. On vénère surtout le souvenir d'une grande -poétesse qui c îrra ^pendant une longue vie, suibsistant des t i,unièmes reçues en éahange de ses poèmes, son 'image est laimée entre toutes, de l'art ja-)onais* On la représente sous l'aspect d'une .. 'ieille épouvantable, .quasi-sque'lettique, por-ant une sorte de panier d'où sortent les rou-eaux de ses manuscrits. Cela n'empêche que la poésie ne soit en frand honneur au Japon, qu'une sorte de mi-îistère ne centralise les œuvres des grands )oètes... Nous ne savons pas si on permet que 1 eur droit électoral et leur qualité nationale 11 ; oient contestés par les tyrans du lieu... Mais 0 :ela doiit être pour ,1a vraisemblance! P d Nouvelles à la^main s M11® Cor a. une professions l b^à-uty. qu'une " onsciencieuse pratiq:ite de l'esprit d'ordre et. n l'étcouomia a rendue propriétaire, se plaignait i-'auL-ro jour do l'exagération des taxes dont son mmeuble se trouve chargé. f, —.11 doit y •a.Toir erreur, disaitjelîe -à- une lâmie; i.tissl, dès demain, j'irai ch'es le percepteur faire ■■élever ma cote. Les avafltages fle l'annexion pour Molenbeek INTERESSANTES DECLARATIONS DE IV?. METTEWIE C'est, comme on sait, lundi prochain que le :onseil communal de Bruxelles abordera la liscussion du rapport du collège éclievinal sur 'annexion de Molenbeek à la ville. Ainsi que ious l'avons dit déjà, le conseil communal de /Iolenbeek attendra la publication de ce rap->ort pour discuter, à son tour, la question dans ine de ses-prochaines séances. Mais, dès à pré-ent, il paraît avéré que le nombre des anne-j :ionnistes molenbeekois augmente de jour enj our. Discutant avec les partisans du « statu [uo », qui prétendent que la commune de Mo-enbeek n'a rien à gagner à l'annexion, et se •laçant au point de vue strictement utilitaire, ts prouvent,non seulement par des chiffres que lolenbeek n'a pas les ressources nécessaires iour réaliser les grands travaux qui s'imposent lans l'Ouest, mais encore ils ajoutent qu'au •oint de vue des impôts, le contribuable mo-enbeekois n'a absolument rien à craindre de incorporation de sa commune à Bruxelles. C'est, ainsi que M. Mettewie, éclievin des finances à Molenbeek, fait observer à ce sujet, ;ue les contribuables de Molenbeek payent ac-uellement autant et plus de contributions que ?s Bruxellois. « Nous avons ici, dit l'honorable éclievin, la axe sur la valeur locative réelle, qui n'existe •as à,Bruxelles; or, dans son rapport au con-eil communal de Bruxelles, M. Max Hallet iropose de la maintenir à Molenbeek jusqu'en m. » La solution qui, selon moi, s'imposera tôt m tard, et plus tôt qu'on ne le suppose, c'est équilibre absolu, l'unification des taxes pour out le territoire de Bruxelles. Cette solution 'imposera un jour à toute l'agglomération ruxellGise. » En quelque sorte, automatiquement, les ontribuables de Moleiïbeek finiront par payer 2s mêmes impôts que ceux de Bruxelles, puis-u'ils seront Bruxellois et, «i les ressources de i ville de Bruxelles agrandie sont insuffisan-3S, il faudra bien les augmenter. » Et lorsque les travaux d'hygiène, d'assai-Lissement, d'embellissement seront exécutés ans la partie ouest de l'agglomération, où ils ont indispensables, c'est la caisse commune e la capitale qui payera ». L'HOPITAL DE MOLENBEEK Une autre question, celle de l'hôpital, que un a semblé oublier, préoccupe également M. lettewiè. En cas d'annexion, Molenbeek fera, n effet, l'économie d'un nouvel hôpital, repré-i entant pour la commune un gros million dej épenses. Tout le monde sait, en effet, que; oi)à longtemps déjà que l'ancien hôpital ne répond plus aux besoins de la population; il ne éunit aucune des conditions d'hygiène que on est en droit d'exiger aujourd'hui. LES TRAVAUX DE L'OUEST En ce qui concerne les grands travaux d'em-cilissement et d'assainissement projetés, M. lèttewie ne peut que rappeler que ce qu'il a it déjà, c'est que la commune de Molenbeek e possède pas les ressources nécessaires pour éaliser ces projets de façon satisfaisante. « Il en est ainsi pour le voûtement de la lenne, en aval de Bruxelles, la suppression de i. petite Senne, l'abaissement du plan d'eau ans le canal de Charleroi, la construction .'un collecteur sur la rive gauche du canal, la réation d'un boulevard sur le parcours rcc-ifié du lit de la petite Senne, l'assainissement u vieux Molenbeek, l'aménagement et la mise n valeur de la partie rurale de la commune e Molenbeek, le quartier d'Osseghem, le quar-Ler du Neep, la création du boulevard de, rande ceinture et tant d'autres travaux. » Voulez-vous des exemples? CHARGES TROP LOURDES « Le voûtement de la Senne en aval coûterait, : Molenbeek, environ 3 millions et cela pour écupérer quoi ? une faible partie de façades î long de ravenue nouvelle à créer au-dessus e la Senne voûtée. Il n'y aura même pas moyen de tirer un arti plus avantageux de ce quartier d'Anvers, ar le gouvernement veut conserver la gare de Allée-Verte à l'emplacement qu'elle occupe au-Durdiiui ? D'autre part, Molenbeek devra intervenir our la somme d'un million dans les travaux rojetés de l'abaissement du plan et l'évacua-ion des eaux de la Senne par le canal de Char: îroi. Il faudra ensuite 1 million pour le collec-ïur de la rive gauche, et encore 1 million, et lême plus, pour exproprier les immeubles, pour la plupart des masures malsaines), qui voisinent la petite Senne. Il faudrait enfin 1 million pour l'aménage-îent de la partie rurale et l million, et peut-tre plus, pour réaliser l'appropriation du quar-ier Saint-Jean-Baptiste, dont les habitants at-«ndeiit raménagenient depuis trente ans. ette énumération représente près de 10 mil-; ons. SOLUTION INTROUVABLE Où donc la commune dé Molenbeek irait-elle i tiercher les ressources pour réaliser tous ces' •avaux par ses seuls moyens ? Mais il n'y a pas que les travaux; il y a en- i Dre la vie administrative molenbeekois.', dont; i police, notamment, devrait être renforcée. Malgré tout, son bon vouloir, M. l'échevin es travaux publics Baeck pârviendrà-t-il ja-îais à doter Molenbeek d'une voirie, convciia-lement pavée ? » Telles Sont, très résumées, les nombreuses lisons qui, d'après M. Mettewie et ses amis, îilitcnt en faveur de l'annexion..Elles ont été reprimées déjà et, en diverses circonstances, :ur développement gagne jouniellement des artisans à la cause de l'annexion. A la veille es jours où la question va nettement se po-îr devant l'opinion,publique, il nous a semble tile de rappeler les arguments des annexion-istes molenbeekois. I!.s sont pleins d'espoir et s espèrent qu'après avoir été discutée au con-îil communal de Molenbeek, l'annexion de ce mbourg fera l'objet d'une consultation pu-lique.Espérons 1 Pour l'inauguration du fort ûe Bruxelles CONCOURS INTERNATIONAL jj ûïtaTions et d'hyûroplanes Dans le magnifique local que possède, à l'é Bruxeil'les l'Aéro-Club de Belgique avait lieu hier matin une réception tout intime. 11 s'agissait d'indiquer l'importance du double concours international d'hydroplanes et d'hydroa- ^ vions (ou d'hydro-aéroplanes), dont l'Aér.o-Club a, comme on sait, (pris toute l'initiative. J'P De ces deux concours, le dernier est le plus Jp important. J. 1 « :Le circuit, dit des trois fleuves, — Escaut, Rhin et Meuse, — a rappelé M. Jacobs, en nl( ! une aimable causerie, a été organisé pour l'i- nauguration des installations maritimes. Les cii-i ' concours sont à peine annoncés et déjà nous cl ^sommes assurés de l'inscription de concur- y.( rents représentant l'Allemagne et la France ; l'es peut-être même des Anglais se joindront-Ils à '■ eux. »» Il ne pouvait en être autrement, car vrai- ment pour attiirer l'attention du monde sur le so; nouveau port maritime de Bruxelles, on n'au- rait pu trouver mieux que ces concours. V Aussi il'Aéro-Club de Belgique, à qui revient )0 ■tout l'honneur de cette joute internationale, n,B n'a-t-il rencontré que des sympathies et des en- 0C( couragements auprès des hautes personnalités je belges et étrangères auxquelles il s'est adressé pour mener à bien ce projet. tas Ce concours est placé sous le haut patro- S;0] nage du Roi, dont la. bienfaisante influence a obtenu de l'Allemagne de précieux avantages, et que la zone interdite de la ville de Wezel sera ouverte aux concuiTents. Jrw Leur départ, dont l'ordre sera fixé par le ti« in,( rage au sort, s'effectuera le 19 septembre dans dé' la merveilleuse partie du canal, qui s'étend ré; non loin de la plaine de Monplaisir, près du i,>> pont Van Praet. L'itinéraire de ce circuit est ho réglé ainsi : le canal maritime de Bruxelles ni; à Wintham, le Rup»el de Wintham «à Rupel. nd monde, l'Escaut par Anvers jusqu'à Bergen» *'é op-Zoom, les bouches du Rhin et de la Meu&e l'|' par Saint-Pliilipestaàd, Willemstadt jusque vô Gorcum, le Rhin jusque Dusseldorf. ^I! * * * Le Rhin de Dusseldorf à Nimègue, de Ni- '|ùl môgue s/Rhin à Rossum (trajet iOO mètres J.j au-'dessus de terre pour île passage du Rhin à la Meuse), la .Meuse de Rossum et de Mooke s/.Meuse à Y voir par Liège wt Namur, la Meu- (|c se d'Y voir à Gorcum, le Rhin jusque Rotter- \( dam, de Rotterdaan à Bergen-oqi-Zoom par les bouches du Rliin et de la .Meuse, l'Escaut jus- rfu qu'à Ruipelmonde, le Rutpâl jusque Wintham n:i et le canai maritime de Wintham ià Bruxelles. So.' iLes sept étapes ont été réglées comme suit : iLe 19, Bruxelilies-Nimègue ; vo Le 20, de Nimègue ià Dusséklorf (132 kil.). J° Le 21, trois fois le trajet Diisseldorf-Duis-bourg (175 kil.). Le .22, Duisbourg-Lîège, par Nimègue (348 kil.). Le 23, repos à Liège. Le 24, .Liège-Y voir et retour à Namur (11G kil.). Le 25, Namur-Rotterdam (294 kil.). Le . .j samedi 26, Rotterdam-Bruxel'les (172 kil.). Soit 'Jo un total de 1,518 kilomètres. 0]1 'Divers prix, d'une valeur totale de 100,000 (|0 francs minimum, offerts par Bruxelles et par je, des villes hollandaises et allemandes, seront j)0 affectés à ce circuit. Des coupes seront éga- jn, 1 ement offertes aux concurrents : citons celle s« du roi des Belges et la coupe du préaident de nr l'Aéro-Gîub de Belgique. ju Ajoutons à ces renseignements que l'Aéro dé Club de Belgique qui a, pour ce concours, ob- & tenu le patronage des ministères des colonies, 1 de la guerre, de la marine et de la ville de Bruxelles, a pu inscrire dans le comité de pa- ^I1, tronage les noms de tous nos ministres à por- ^ tefeuille et ceux des ministres d'Autriche, J,1' d'Italie, de France, de Grande-Bretagne, des j Pays-Bas, de l'Allemagne et des ^Etats-Unis ^ d'Amérique. Dans le comité d'honneur,présfiidé VQ par le duc d'Arenberg, nous voyons figurer s(j, les noms de M. Iïeco, gouverneur de la province de Brabant, des présidents des Aéro Clubs et des bourgmestres des grandes villes qui patronnent le concours. L/ Le comité d'organisation compte naturellement parmi ses membres M. Fernand Jacobs, l'infatigable président de l'Aéro Club de Bel- UT gique. les membres de ce comité, nos sports- ^ men les plus connus et de nombreuses per- C!1 sonnalités belges et étrangères. ro s|c la: * * le Quant au concours international d'hydro- in; planes, — ou bateaux giisseurs à hélices ai]. aériennes, — il présente un attrait de non-veauté et un intérêt qui n'a pas échappé aux ji(? concurrents qui, déjà, se sont empressés de se faire inscrire. so Cette épreuve est. aussi placée sous le patro- p( nage du Roi et du gouvernement belge; elle posera dotée d'au moins 20,000 francs de prix, vc Elle se courra sous le nom de Circuit Escaut- là Rhin et suivra l'itinéraire suivant : le 19 sep- bc ternbre, départ de Bruxelles : Rupelmonde-An- vie vers. Le 20 : Anvers-Willemstadt-Nimègue. Le £> 21 : Nimègue-Duisbourg-Dusseldorf-Cologne. Le 22 : Cologne-Coblence-Mayence-Frankfurt. Le Oi 23 : Frankfurt-Mayence (éventuellement Mann. ra heim) -Coblence. Le 24 : Coblence-Cologne-Dus- 111 saldorf. J^e 25 : Dusseldorf-Duisbourg-Nimègue. ( ! | Dordrecht. Le 20 : Dordrecht-Anvers-Bruxeîles. Ce circuit compte un total d'environ 1,500 ki- j-.' lomètres, )yj Le comité d'organisation de ce concours jr, compte parmi ses membres MM. Jacobs et SC'lmiit. ne Ces deux concours constitueront, comme on voit, un des « clous » de nos belles fêtes mari- su ; times. l-rt i: ne nous reste plus qu'à souhaiter bonne en chance aux concurrents'. ur cr v— —■— lu « CHRONIQUE t «EST ÏN VEHTÏ l ^ A PARIS, dans tous les principaux kiosques ir des boulevards, chez notre dépositaire général, te M"" veuve F.NGLEBERT, rue de Maubeuge, 6S, et dons les biWiottiéqueH de la gare du Nord. A Tourcoing, à la bibliothèque de la gare. A Roubaix, ft la bibliothèque de la gare. ^ A Saint-Quentin, à la bibliothèque de la gare. ^ A Avignon, a la bibliothèque de la gare. ri: A Lille, à la bibliothèque de la gare. A Maubeuge, à la bibliothèque de la gare. ^ j A Revin, à la bibliothèque de la gare. j Vl MERXPLAS N BAGNE IGNORÉ Les juges de paix ont-ils visité tabUssem6nt dont ils assurent le recrutement? ?a.r une faveur l-oute spéciale, don! ils: ont >11 té en trop petit nombre, .les moin/bres Jeune Ba.rreau de Bi'uxejtiLes ont été invir à visiter le dépôt de niendicitié de M-erx-is. Les « rai'inantes » (une vingtaine d'avo-s), qui ont. eu IMieureuse idée de répandre 1 'iii'vitait-ion, se sont nendus ù •rétablissent, samedi déniier, accompagnés de leur '•sident, Me Brauii. Pilotés par M. Dom, •ecteui' général au ministère de la justice, .pa.r M. Stroobant, directeur du dépôt, ils >nt fait une excursion dont le souvenir leur -fera longleaiips. 7onJdé en 1870, par la réunion des dépôts >vinciia.ux, rétaJ>lissenient coinpte aujour-iiii 5,000 colons, que survei-Hent un per-ine'l do deux cents hommes. Ce .serait une ritaible ville... »i l'on y rencontirai-t -les néants li'aibitfuels : car 011 ne ;peut vraiment s appeler ainsi La. horde de nuiUieuï-eu qui y lient leurs douze heures par joui*. EL qu'on s'imagine pas qu'il s'agisse d'une simple Miipation, plus ou moins bien contirôiléiv : visiteur a l'impression qu'il se trouve d'ans haUts d'une exposition immense (1,400 hec-es), ou 1 ra.vaiitlent sans relâche les repi'é-îliants des rnétiers les plus divers. 5,000 COLONS QUI SE SUFFISENT tfe.rxplas, en effet, doit se suffire entière.-' îii/fc à lui-imemc; il n'y est lien, ni un vêtent, ni un ouliil, ni une machine, que les enus n'aient fabriqué eux-mêmes. C'est la îlisation jpiwliique des théories co-lle.ctivis-avec la contrainie en plus... et- le bon-iir en moins... \on que les colons soient il traités : nous avons tous aipprécié et miré rinleMigence .'et le cœur avec lèétguels taWlisisemenit est, dirigé. Mais une disei-ne rigoureuse et un régiane des pilus sénés à tous les points de vue sont, indi.spe.n-iles à su. bonne organisation. Si l'on ajoute nécessité de la délention, on s:exjj)Jique 'n tvite l'es évasions qui ont lieu chaque ir; il n'est pas un seul détenu qui n'aspire" la li'berté et ne fasse tout pour 'l'obtenir, ne la conservent guère longtemps; raris-nes sont ceux qui paurtont pour ne plus rimir : ce'Jui qui a passé une fois le seuil la maison y .retournera jusqu'à sa mort... ►us intenpè'lion's un vieux qui sort au mo-mt oii nous entrons ; il. vient de subir son' araotième séjour. « Que ce soit le der-?r ! », dix l'un de nous. — <( Comment vou--vqu's, riposte le maïlieureux. Avec mes ©veux blancs... et. isortaait d'ici, où me udu'a-t-on ? 1! faudra bien que je mendie; vais être tout de suite repris ! C'est fini ur moi... » Triste paraplwase du u Lasciate ni speranza!». JUGEMENTS SANS APPEL Zc qui m'étonne, ce n'est pas la niu'ltinli-é des. récidives, mais la. désinvolture dont it trop souvent preuve les juges de paix, voyiant dans ces bagnes des misérables nt le seul tort est de mourir de faim. F^t iv décision est sans recours aucun! Cela' ur un internement qui peut, s'élever, d'un nimuni. de deux ans à sept ans ! L1 y a là, uible-t-il, un abus, aufpiel on pourrait re-''dier peul-èlre, en partie, en obligeant tout [*e de ,paix à se rendre compte de visu, au but de sa carrière, d'un régime dont «il lore p'airfois la rigueur . 2u'on ne me taxe pas d\.ixagéra.tion ! Qu'on me dise pas, surtout, que la « mise à la ^position du gouveniement *pour être inné dans un établissement ,de correction » const.iitue pas une peine; c'en est une, de vis iinéme de ceux qui dirigent la .colonie. , chose est si vraie, d'ailleurs, que certains teaius y commettent des infractions gra-s dans le seul espoiii' d'être envoyés en pri-3 J Le régime l FAIM — LE JEU — LA REVOLTE — OU LA FOLIE Qiiici.nl à {'amendement des colons, c'est •e (pure utopie; on vomirait cornpj'er les cas j:l s'esl produit. El comment pourrait-il autrement? Où tes détenus' trouve, lit-i'ls de bons exemples ? Où est te .stknu-i: qui leur permettra tic s:e .relever? Dans (gain qu'ilts pourront réaliser?... De onaxi-rm — larement atteint — qu'ira colon puisse, lasser par jour esl... 30 centtaés, -sur ies-ei!s i',1 prélève pilus de In. moil'iepolir s'aelie-• dies suppiémen-ts de nourriture. Gnr l'ordi-ire ;i M.Txp'laB, il faut l'avouer, est areuffi-ril. : la population ide l'élnblissement eist com-sée aux trois quarts de cardiaques e-t do tysiques, de malheuivux débilités que sou-nl,. leur état valétiKl'inairc seuil a aniienés et leur iillimenlation ne se compose que de ufilies, tandis' qu'on leur impose un Ira-il épuisant. De la vûiode ? Point ou ,si .peu : .graimimes, (deux l'ois par semaine. El ce-îrd-a.iiit,il!.s ne vivent plus .que pour manger... i, fvluitôt, non : un autre mobile encore les ltaclve à l'existeiiee : le jeu. Si extraordi-ireique icda paraisse, cette passion est très '■queute à Merxplas, et, parfois, effrénés, ux qui en sont,,atteints vont souvent jusqu'à 1er leur derniei- centime.Quel jeu?.\»cun de :n défini. On rencontre les paris les plus ïaifreis : iCertains parieront qu'une mOuolio i se .po'sier là plutôt que là: d'autres que .. .paillera avec Z... Le travail s'en ressent, turcitleunenî, mais Jes gardiens veillent ! Sien entendu, il arrive, de temps à arafre, rtout aux nouveaux venus, de refuser de waiilller. Aussitôt on envoie le récaîciitirant oetlMe; 'lorsqu'il change d'a.vis, — ce qui rive bien vite (il n'est pas supplice plus ne'l ituc de rester entre quatre murs, aibso-ment sans rien faire; la folie ou la. mort us guette), — le détenu qui a préféré se poser, reste dans l'inaction, cette .fois con-; son gré et à titre de punition, autant de nps qu'il y est resté volontairement EN CELLULE! Le régime ceflutlaire est d'ailleurs le seul àtiment qu'on puisse appliquer à Merx-:k; les délinquants sont jugés par un tri-mail composé .du directeur et des .deux sous-recteurs; île surveillant qui a constalé l'in-iction fait fonction ,de ministère publie. Ce -stème de répression donne, nous dit-on, s résultats satisfaisants. Les révoltes gra-is sont peu fréquentes; il est vrai qu'elles

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Dit item is een uitgave in de reeks La chronique: gazette quotidienne behorende tot de categorie Gent. Uitgegeven in Bruxelles van 1868 tot 1918.

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