La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 14 Mei. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 24 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4q7qn60q7p/
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jeu<ll 1 -ï niai 1914. — Edition A L— MQ CENTIMES LE NUMERO: POUR TOUTE VAS BELGIQUE 47e année. - No 131 LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et 7, Galerie du Roi (Passage Saint-Hiitiort) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration : N* < Rédaction . N* 140® a ABONNEMENTS : Tîn ne elles : 12 francs par an ; ~ 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. Ia Proylnce : 15 francs par an; — 7 fr, 50 pour six mois; — 3 fr, 75 pour trois mois. Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la I1ESBAYE m —■ im n i—m miinn<■ MMIÎF-- '~rn REDACTEUR EiN CHEF : Jean d'ARDEME Aiiiiu-At-iHjO : ic page : «ju ceni. la peine iij;ne. — ncciamcs ^apres ics speciauiei»;, i ir, ia ligne. — raus-uiYcio »«. ia ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. !a ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Rcclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3Î99 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du journal, S et 7, Galerie, du Roi. LES SOCIALISTES AU POUVOIR Nous avons peut-ôtro une tendance tre [(rte à nous môler d es choses de France -un point que de zélés Tournaisiens vont v lorà LiSe —,f ' & Iai'rc intervenir dans nos a jàires le point de vue Inançais. 'Mais, il e tj ^aàtemeat évident que la France e une sorte (le laboratoire social, où l'on fai ■va; une dangereuse générosité, des exp ronces fort coûteuses, dont les autres n j;ous profitent, qu'il nous est presque in «ssibie de ne pas suivre la politique frai pisc avec un intérêt passionné. il serait .puériil de le contester; le seul par «ui, dans les dernières élections, ait rempor un 'succès appréciable,- c'est le parti soci lislc. On peut discuter la nature de ce su cis, constater que dans beaucoup d'arroi dissemeants l'unifié n'a passé qu'à queiqin voix (le majorité, que d'ans d'autres il a b nélicié des voix des électeurs de droite; -pt importe, le succès est indéniable. Et connu je ions les groupes pariomen'laires, c'est «roûpe socialiste qui possède la disciplir "a plus forte, 'la psylchollogie la mieux défini ilost iiicontestalxlc qu'il ne joue, dans la noi relie Qlfflmbre, un rô'lc prépondérant. Peu «re, le parti n'a-t-ii jamais connu de pli grand danger. *** Parfaitement I il n'y a rien de plus dangereux, pour socialisme, el particulièrement pour le soci liane français, que l'excuicice du pouvoir. ii Que s'apprùient-iils ù faire de tant < puissance, de tant de succès ? dit. 'M. Alfrt Capus. Vont-ils exiger l'aibrogation de la pi-pari des lois existantes ainsi o.ue 'M. Jauri l'annonçait hier avec éclat? Jugeront-ils ; contraire qu'il vaut jn|e«x 'traileir par i douceur une société qui est en train, de s'C ira-à eux, et se mettront-Us à jouir éperd" inen.t de la vie ? Gei-te solution n'est pas in possible ; elllle serait gaie, çlfie serait digne i l'incohérence actuelle, et je ne crois pa (Tailleurs, à l'austérité des gens qui réussi K»f. » En somme,la victoire du socialisme unit se transformera assez rapidement en un p ril ou en une bouffonnerie. » Rien déplus juste. Passons sur les défa: lances possibles des individus brusquenie: investis d'une puissance quelconque, alo que menue les y préposait ; elles ne coud an lient pas un parti et, en somme, dans ur grande démocratie elles je desservent .moii qu'on ne se il'imagino; le danger, c'est l'ir possibilité où un parti,. comme le parti s cialiste, se trouve d'appliquer immédiat ment une doctrine écrit ses sectateurs atte: dent le bonheur parfait. *** M. Gustave Hervé, qui est un esprit bruts grossier, mais précis, n'a pas hésité à dire : « Xous bloquerons parce que, par noti croissance mêmes par notre croissance dai line démocratie, et dans un pays de régin parlementaire, nous voici devenus, que noi le voulions ou non, un parti de gouvem menl. » Un paiti de gouvernement ne refuse p; de voter le budget. Tenez-vous tant ni cela à ce geste rituel, qui consiste à voter budget aitidie par article, h batailler poi l'améliorer en détail, puis ù le repoussi dans son ensemble? Moi pas. J'ai horre'. des chinoiseries, même socialistes. » Un parti de gouvernement, coalisé avi d'autres partis, a intérêt à s'entendre av. eux, avant chaque bataille .parlementer iiouraiguSkr le gouweïliement dans 'la bonr voie, pour déjouer les ,pièges et les mamcei vies de ses adversaires. » Fort bien. Mais un parti de gouvernerai » vit® fait de s'apercevoir qu'il faut ten compte de.certaines contingences. Il a .bea être pacifiste, il ne peut pas ignorer les ai 1res puissances et abdiquer une politique c loniaJe, où toutes les fonces du pays sont ci gagées ; dans la situation inquiète et tendi «à se trouve l'Europe, il ne peut pas ronoac: a assurer ta défense lïationu'le ni songer «N'oser une garde civique aux fonnidabh ùrmées dont disposent ses voisins ; il a bea Poursuivre l'égalité fiscale, il est obligé c tenir l:cnijpte' des (exigences de la gran: finance, dont un gouvernement moderne i Peut se passer. De sorte que, si pures, si c: Iravagantes que soient les convictions d'u .Milicien socialiste, dès que la fortuné ii Ittiii le transforme eu .homme d'Etat, il fa l,J iiiiilênandisine ou du briandis.me, ou il e irisé. De toute façon, il donne aux siens fins amère des déceptions. Si, du jour au Ici demain, M. Jaurès devenait ministre de guerre, il .renoncerait, sans doute, au se vtte de trois ans; mais, vous verriez qu' " remplacerait, tout simplement, par la se Vl'-e de trente-icinq .mois. Il serait aussi'a 'ra'té, par les jeunes de son pn rti, de soi ferd, de réaction-naine et de prétorien. Mai " n'en devrait pas moins céder aux néce sites internationales. ^ous ne savons ce que l'avenir nous r sepve, mais l'expérience a .prouvé qu'un m '-liste au pouvoir n'est plus guère un s «ahste, tout au plus reste-t-il, quelquafoi i" démocrate. C'est pourquoi une victoir 'Mme celle que viennent de remporter 1< unifiés, en France, est une victoire à ! Pyrrhus. S'ils exercent le moindre nouvo rH ils y useront -leur» hommes et leur cr J't. et ce sera dommage, car le parti soci •ste C3t un fenment nécessaire dans !< sociétés politiques modernes. VILMOHT. MENUS FAiTS. PROPOS MEPS MONSIEUR LE COMTE (suite) Elle 'csl ^singulière l'impression crnsée par la comlilUxiition de M. Woeste. On s'aperçoit du <piv s tige 'Singulier obtenu pendant sa lon-p gule carrière, par M. Woeste, chez ses mne-_ mis \poiiliques. Négligeons ceux qui m peu-3. vent parler d'un adversaire sans le qualifier f_ de tripouiUe ou de crapule... ât Woeste, gouvernant sans cire du {jouver-st nemeiit, Mssidu lérocement à la Chambre, t, travaillant de sa profession, plaidant, rêgu-ï- lier au Palais comme à la messe, c'était une 1- ligure. El on parlait de son désintéressement, 1- de son dédain de ce qui n'était pas son parti Sans doute,cet homme d'origine prussienne, luthérienne et même, peui-ètre, fuive, n ap-li paraissait pas, aux masses, baigné dans la é douce lueur évangélique. JVi ses yeux, ni son 1- teint, ni ses gestes ne rappelaient les sages, > les prophètes vars qui volent les abeilles et 1- dont l'haleine émeut les lys... Il est d'autant plus (remarquable que ceux qui avaient pour 3- lui presque de la haine, dont, en tout cas, il u provoqua la colère constante, aient pu lui rendre justice. C'est un excellent certificat le à décerner à ce pays. e El, soudain, voik'i qu'on découvre un au-tre Woeste. C'est M. Jourdain qui veut être l~ mamamouchi, c'est la grenouille qui de-mande qu'on lui insuffle la grandeur avec s une paille. Car — et c'est là. ce qui motive ces réflexions aujourd'hui — il est avéré que c'est M. Woeste qui a demandé à être le comte Woeste, c'est M. Woeste qui a tenu ù faire faillite. Car, que devient, dans le spectacle du pauvre vieux qui se pavane à la le garden partij avec la plume de paon que M. i- le baron de iBroqueville lui a- fraternellement piquée quelque part,que devient la légende du désintéressement, de la vie, sacrifiée sans es-le poir de récompense terrestre ù une doctrine fl et à un parti. ? l~ Il était bien plus beau, Woeste, quand ie ',s ne sais plus quel personnage clérical de la 11 Chambre l'insultait, quand son parti le mé-a connaissait. Il paraissait mur pour le mar-l~ bre et le bronze. Voilà qu'il endosse une dé-/roque de carnaval. Hohé! monsieur le comte, dansez le rigodon, ceignez votre é.pée neuve, lc endossez votre habit vert-pomme : la bouillie de M. le comte est avancée; qu'on la lui serve s' avec la petite cuiller marquée aux armes de ses descendants. 'f Qu'on donne une couronne à trente-six per-les au pauvre homme, et qu'on le cachc sous une feuille de vigne. j. BOB. \s 1- Au jour le jour 1- LA POLITIQUE ifr,. .Ce n'-es* pas 'la première fois que m» -nous faisons remarquer ;les ensdgne- ^V| merrU que la'conduite (les déri-caux 1, do France ,pèùt nous dernier sur Tac- lé {ion d'un jgarti avant tout internàtion-àil. U11 curieux artiole du XXe Siècle relève l'atli- tude dos c!ériic<ajux français, dans -les cier- >c nières- tflocKons, d'une façon absolii-ment sai- 18 sistsante. ie is « Qu'on ne croie pas que le triomphe (socia-liste) soit dû uniquement, à l'abdication radicale (levant les socialistes; les intransigeants de droite y ont contribué dans une large mets sure. ». e ie Pourquoi cola ? .parce lies ck-tricaux, -en France (comme en Belgique), font passer T l'in^rèt de leur reiljgion et celui de Ja patrie ,r derrière rm'térCjt de leur parti qui, seu)r comip'te pour eux. Le XX0 Siècle nous en ,c donne- d'ineroyabJes preuves : u « Le 26 mai, M. Barthe, socialiste unifie, l'em-portait à Bézisrs grâce à l'appoint de 5,000 con-lC servateurs. I.-2 journal royaliste et le journa; 1- catholique de Montpellier faisaient campagne pour lui. Le « Matin » racontait les débuts de ,\I. Barthe dans la politique. Son récit n'a été . ni démenti ni infirmé. J'en rappelle ce passage : 11 « En 190G, 1e citoyen Barthe était déjà phar-1 macien, mais n'était pas encor? députe. Vin-u rent les inventaires. Le citoyen Barthe s'y dis-i- tingua; il entra dans la cathédrale Saini-Pierre )m de Montpellier et, arrivé devant un bénitier, il s'écria : ^ — Tiens, il est à peu près vide; je vais le 0 remplir. T Et i! le remplit, car, dans le Midi, on ne fait à jamais les choses à moitié. De quelle manière? Je n'ose vous 1e dire. u Dès ce jour, le citoyen Barthe était lancé. » ^ Ce sacriilège (âoi .point de vue catholique), e fut 'ceipendamt pr&féré, par sles cléricaux, à M. Casimir Perier, fils de l'ancien président, qui ^ accep^aitt la reprise diptlomatique avec le Va-u îican- Le môme jour, M. Henri Bazire, l'orateur aimé des congrès catholiques, succombait aux a Sables-d'Olonne — à 17 voix seulement — sous 1- les attaques d'un groupe de royalistes qui as-a suraient ainsi le succès d'un blooard, adver- saire féroce de toutes les libertés religieuses, il Hier, M. Marc Sangnier était battu à Vanves par un socialiste unifié. Un journal intégriste r" n'avait- cessé, jusqu'à la dernière heure, de l'at-»t taquier avec la plus extrême violence. 1- Le « Bulletin catholique » de Montauban se réjouit do la défaite d'un lieutenant de M. Briand, M. Frayssinet, qui est remplacé par un blocard. Il avertit en même temps M. Salers, candidat progressiste malheureux, que, s'il n'a j- obtenu qu'une infime minorité, c'est « parce i. que son programme ne parvint pas à -satisfaire . les exigences de certains catholiques ». 1 La plupart des « unions catholiques » avaient préconisé l'abstention diins le cas où aucun candidat n'accepterait le programme de reven- s dications catholiques. a ... Les conseils d'abstention ont certainement i.- été suivis... Cette alliance des deux partis extrêmes est toute naturelle, si iimnioraJle qu'eue soit aussi. Tous deux font courir à un pays le3 ané-mes dangers. Leur union, en France, doi! nous éclairer en Belgique. PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 14 mai W\Ï2. — CliristiaiL-Frécléric VIII, ro de Danemark, nieurt subitement à Hambourg Petit dialogue d'actualité. Le critique d'.art visite l'atelier d'un peintix et s'an-ôte .devant un tableau : — Qu'estrice que c'est que ça? C'est un Rem brandt ? — Non ! «c'est de anoi. — De vous ? Pas possibleV — Si, vraiment S — Je vous demande pardon. Je vous dis a Pas possible ! » 'c'est que ça me semble telle ment fort. Je pensais même : voilà un crânc Rembrandt ! — Sérieusement ? — Le plus crâne Rembrandt que j'aie jamais vu 1 — Vous me flattez ! — Non, je suis franc. Comment n'avez-,vou; pas envoyé .cette toile .au Salon ? — Je l'ai envoyée. Ils me l'ont refusée. — Ils vous 'l'ont refusée! Oh ! les crétins!.. La jial'QUsie, parbleu ! Ces gens-là comprennen-que le jour où le public vous connaîtra, .ik seront tous finis, fichus, enfoncés ! — Oh I Oh ! — Heureusement ça vous est égal. Vous pou vez .attendre. Vous avez un immense talent vous le savez bien. Voyons, est-ce qu'nn seu des membres du jury serait capable ide cam per un .bonhomme eom.me ça ? Jamais ! De ,po ser des nons avec cette vigueur ? Allions donc Ceux qui savent à peu prés .dessiner ne se dou tent pas de ce 'que c'est que le coloris, et cem qui .ont nne vague idée du coloris font piti-i quand i;ls veulent composer. Ici, au contraire ïlessin, icomposition, couleur, tout y est.. N'est-ce pas vrai? — Je suis absolument de votre avis 1 G^=9 Le passé récent. Antoine... la faillite d'Antoine... les malheur d'Antoine. Cela date d'hier. Une explosion d sympathie, des ovations folles au grand Vainc; de l'Art, des cris de reconnaissance, des prt messes de revanche... Puis, plus grand'cho.se., Puis, plus rien... Puis, une nouvelle directior Et aujouixi'hui, l'éloge des nouveaux venu commence, l'éloge de « ceux qui ne tenterou pas plus que leurs forces ne leur permettent * Des communiqués vantent 1' « habile économit le sens pratique de la nouvelle direction », rc latent plus ou moins aigrement les difficulté en présence desquelles l'a laissée l'ancienne. Antoine ne dit mot. Il attend. Il se relèvera Il en a vu bien d'autres. Mais comme cette vie, cette vie de Paris, tre pidante, atroce, admirable, passe vite et loi midablement. Paul Gavault à l'Odéon, Albei C'.arré aux Français. Retournez-vous, regarde huit mois en arrière : c'étaient Antoine et Ck retie, et ils semblaient être là depuis touj'ourf pour l'éternité ! Celui-ci administrateur prt xlent,méticuleux,traditioniraliste — et .qui poui tant maintenait, renforçait, rajeunissait ave sûreté les cadres et le champ d'action de 1 Vieille Maison —; celui-là bouillant, risqin itout-, risque-t.rop peut-être, mais qui fit, e: sept années, dans le vieil Odéon, un admirabl travail. On dit grand bien, partout, des nouveaux d recteurs. Tous deux sont hommes aimables, 01: fait, — différemment, — leurs preuves d'hon mes de théâtre. L'avenir s'annonce donc bri •lant pour eux. Mais il ne faut pas oublier qu'au théâtre souvent les meilleures « générales » font le plus mauvaises « premières ». Zola et ses aines. On sait que, — comblé d'années, sinon d'aï gent, — Jules Sandeau fut nommé conserva teur (de .la bibliothèque Mazarine. Très pares seux, .le idoux auteur .de « M110 de la iSeigiière e,ut tôt fait de ï'éduire sa -lâche à une séanc d'après-fmidi, une lois par semaine. Si queliqu màliheure'ux .lecteur lui demandait (alors u: renseignement, il répondait, en souriant : i« Mon îDieu, monsieur, je me permettrai d vous donner, lun avis utile : ne venez jamai le mercredi. «C'est mon jour, et jje ne suis a' courant de rien ! » •Exécrable bibliothécaire, celui qui avait ét ile rc'man-saque et passionné amant de l'ardent .Mmo Sand) ne s'en tenait pas moins au coi rant de .ia 'littérature nouvelle. 1.1 /plaçait Zol au premier rang ,de la ,phalange des jeunes tout en déplorant certaines crudités. Mauric Dreyfus relia ie que Sandeau, — parlant, u: jour, de .l'auteur ,de « Nana », — rappelait c bailli de Suflren. qui, pour renforcer râcrci de son taibac, y m'élait des grains de poudrette Par manière de plaisanterie, ses officiers lu ayant apporté une mixture composée 'de ton ce iqui, dans Filiabituelle combinafton, n'étai pas de l'herbe à la Reine, le bailli, Tenifianl s'écria : « Il est .exquis, mais, peut-être, «cette fois-ci, ; en a-trâi nn pc-u trop ! * Sanxleau se contentait de l'apologue âlgw doux ; le hautain connétable des lettres, lui se montrait plus rude et plus net : « Ce Zola est, dit-on, entré dans fies écurie d'Augias ! Oui, monsieur ! C'est v.ra.i, mais c'e tait pour en ajouter ! » «Ces jugements sévères; n'empêchent nuLle ment ique Zola soit toujours lu, alors que c brave lSande.au glisse au définit),f oubli, et qu le igîiand Barbey, lui-même, m'a plus que de ra l'es fidèles... Maupassanî eî les mondaines. On publie, actuellement, une réimpressio: populaire de « .Notre Cœur », le célèbre roma: de iMaupassant, qui, 'à nouveau, •connaî.t ' grande vogue. ELTiIustrc romancier pouvait s flatter de -ne .point d'écrire « de chic » la psj icho.logie.de ses héroïnes ; c'est là, •peut-être, c qui les rend si vivantes ? Maupassant. en effei aima furieusement .les femmes. II prodigu? pour elles, sa robuste, santé, — et son cœui que, — sans hésiter, — Mme de Noailles. eO .quaiifié )d'innombra.b.le, contient, pêle-mêle1,do prénoms de duchesses et de chambrières... 1. grand G.uy se plaisait, — particulièrement, -en ila compagnie des femmes artistes,qui «vou parlent -musées, théâtre, musique, montagne villes, et tout cela .dïune façon qui vous ensoi celle s ! Par contre, il prisait moins les mor daines qu'en un jour de méchante humeur : (définit 'ainsi : <; Ces d'amso du mondé ont de l'eôprit, s'èt. vrai, mais de l'esprit fait a.u moule, comme .au gâte an de riz assaisonné '(Fune crème. Leur esprit vient de leur instruction du Sacré-Cœur; toujours les mêmes phrases, faites des mêmes i mots. C'est aie riz ! Puis toutes lies banalités . iqu'eiies ont recueillies dans la société depuis. C'est .la crème! Et toujours elles vous servent le même plat. J'adore le riz, mais tout de même, je me refuserais à en maniger tous les 1 jours. » j. jMaiûpassant n'était pas toujours aimable... ^ (T=5S=3 (t' ti Signe des temps. Le.service, à la gare du Nord, pour la .remise à .domicile des colis postaux, inaugurait, hier, Jr son noiweau matériel de transport. Cec éivéne- S( ' ment intéressa fortement les voyageurs et tout et le personnell,'occasionnant toute .la journée des ir attroupements et interrompant toute circula- a tion, et l'on saiû combien elle est intense dans Ea principale gare de la capitale. Ce qui provoquait la curiosité intéressée et d sympathique du pubïic à un si haut degré, c'é- st taient les superibes voitures de livraison. « Mi- ^ nerva », appelées dorénavant par redminisir.a-tion des chemins de fer de l'Etat à assurer son d important trafic des colis express. n 1 b io Les stocks d'or. C'est la grande préoccupation des Etats mo- <); derneS que de constituer des réserves d'or qui p ' leur permettent de faire face aux paniques li-^ nancières qui ébranleraient trop fortement le marché. Veut-on savoir de combien les grandes ban- s 1 ques d'Etat ont augmenté leurs stocks d'or au .f ' cours de I'ariiiée l913 ? En 1912, la Grande-Bre-' tagne a.vait 29,294,455 1. st.; en 1913, 33 millions ]j ; 874,535 liv.; la France passe de 128,293,000 francs 1; - à 140,690,000 francs; l'Allemagne, de"38 mLTions ' 504,000 à 58,887,000; la Russie, de 155,841,000 à x 168,355,000, et l'Autriehe-Hongrie, de 50,380,000 à 51,606,000. Soit une augmentation nette de 52,160,080. Il y a eu également une augmentation considérable de l!or déposé dans les banques parficu- Q l Hères, mais le montant n'en est pas officielle- t ment connu. 1 Ne pas perdre de vue que la production mondiale annuelle de l'or ne fait qu'augmenter ' dans de fortes proportions, environ 98 millions Jj de livres sterling par an. t t La chasse à l'or est toujours ouverte et les j. nations rabattent le gibier pour leur compte. Si elles partagent l'avis de celui qui pensait ' que l'argent ne fait pas le bonheur, elles s'em- ' passent d'aionter que c'est l'or, car, contrairement à l'opinion de La Fontaine, elles s'esti- 1 ment heureuses quand elles ont beaucoup d'or. (5=^=3 Le martyr de la gloire. La gloire étant un soleil (le soleil des morts, t y a :dit Balzac), ï;l est .tout .naturel que son rayon- - ^ nément mette "en lumière un. las de petitesses { de misères variées, comiques et tragiques... _ Peu avant sa mort, le poète, lui-même, s'avi- , sait de vouloir installer, devant 3a sublime et uô c farouclie église des Saintes^Iaries-de-la-Mer. <- a une déploiàible statuette de « Mireille », com- j posée par Mercié, dans «le «goût des milieux -, de' cliemin'ées bourgeoises. j" e S'imagimant que la grandeur se trouve dans 3e coilossailyun ami trè^ riche (et non Allemand, l [.. cependant), du poète manifeste, aujourd'hui, ; t :Vintention Jnen bizarre que voici : il veut faire j l- tailler un sommet, des Alpilles à .l'image de , [. Mistral, .qui, ainsi, .regardera la Provence de 1 iliaut... Et, naturellement, "es gens de goût s'é- t, pouvantent de ce nouvel enfantillage ... gigan- 1 s xesqu^- i Qu'ils se consolent en pensant que les sta- s tues .démesurées furent toujours « la marotte », ' si on peut dire, des époques de décadence. Le [ Bas-Empire connut de nombreux colosses, et , - l'un des derniers empereurs voulut même tail- t " 1er, en figure humaine, le mont Atlas, 1' « A- ■ gion Oros », la « montagne sainte » des Grecs, 1 " aujourd'hui toute encombrée de monastè- 1 - res. Vous voyez que si l'ami de Mistral est 3 stupi.de, .il a au moins de qui tenir !... ! d Relativité. 1 5 La caractéristique des Français est qu'ils ont t 1 de l'esprit. Dellle quelle, pourtant, la définition ( serait -inicomplète : car beaucoup d'autres peu- 5 pies savent être spirituels.Le tout est une ques- ^ tion. de .mesure : et ile Français, le plus natu- .- - l'ellementdu monde,est ironique sans méchan- 1 1 .celé, cinglant sans lourdeur. Dans une des innombrables revues qui sévis- J s sent actuelilement à Paris, — et qui vont de la 1 (grande revue, à décors et à femmes nues, à ï la revue de petit théâtre, où l'esprit tient lieu '( de tout, même d'absence de costumes, — 011 a " . fait un grand, succès à une scène dans Jaquel'le 1 i apparaît le domestique de m. Bergson ! t (Fautriî dire que, sans cesse, en se jouant, ce 1 t domestique emploie les mots .les .plus compli- * , :qués, les plus abstrus ? Notamment, celui de 11 •« .relatiiVjt'é « .ijui -est cher. j Comme on lui en demande le .sens, il est un Instant embarrassé. Puis il dit : l( « Je vais von3 répondre par un exemple... , Imagine/. >que M. Caillaux tombe à l'eau : c'est 1 .un accident. Mais on l'en sort : c'est un mal- ' s heur! » N'est-.ce pas d'une charmante rosserie l Enfants de grands hommes. 3 Les psycho-physiologues d'il y a vingt ans - s'efforçaient à prouver que-dès enfants des ^ grands hommes doivent être presque nécessaj- . rement dégénérés. Sans revenir à cette opinion vieillote, constatons que le voisinage des géants glorieux semble projeter une ombre où leurs 1 1 enfants se développent mal. 1 A preuve les documents nouveaux sur la vie ! d'une fille que Juliette Drouet eut du grand ' D sculpteur Pradicr, avant sa mise en ménage ( avec Victor Hugo. Pradier la rudoyait par let-L" tre comme s'.i' eut détesté en elle 'l'inconduite j • de sa mère. Pourtant, la pauvrette essaya d'ai- 1 » mer ce père terrible, sa mère, dont les lettres ( '» montrent toute l'inconscience à cet égard et < ' jusqu'à Ilugo, volontiers paterne... File mou-rut toute jeune à la peine, d'âme étrange, man 1 2 quant d'air, étouffée, pourrait-on dire, par trop " de grands hommes autour d'elle. Kcravellea a. la ïaaîn ■Raison suffisante. < 1 — Vous trouvez que c'est chic de ne mettre : qu'un frant? — J'zair- pas-, mais.comme j'ar pç-rdu" l'autre il - y a eiriq ans!... ' AU SÉNAT Séance du matin POUR LES MACHINISTES DE CHARBONNAGES A 10 heures, la .haute assemblée, réunie sous , présidence de M. t' Kin-t de Roodenbeke, a ;pris la discussion générale 'du pi'ojet limi-,nt ila 1 jour née ide- travail des machinistes d'exaction dans les charbonnages. M. Coppieters. — Nous sommes en présence ï trois systèmes : celui de M. Mabille, qui li-ite la journée à huit heures; celui de M. Mas-»n, qui la limite à neuf heures, et celui de la mmiission, qui la limite à neuf heures et de-ie. C'est, évidemment, le système Mabille qui nos préférences, à nous socialistes. Il finira ir s'imposer. (L'orateur entre dans des considérations d'or-re technique poiur le pieuver. Il dédlare qu'il v ralliera à la formule transactionne.lle de [. Masson. M. Braun fait diverses observations sur la ré-iction de la loi. 11 11e voit pas quels inconvé-Lents résulteraient de son renvoi à la Charn-;e, puisqu'elle ne doit entrer en vigueur que lor janvier 1915. Après quelques mots de M. Claeys Boùùaert, 1 discussion est close. Le président donne ra-idement lecture des articles. POUR LES VIEUX MINEURS L'on entreprend inimédiatement la discus-Lon générale sur les pensions de vieillesse en iveur .des ouvriers mineuTS, M. Coppieters annonce que la gauche socia-ste votera te projet tel qu'il a été adopté par I Chambre, pour éviter tout retard. M. "uCi GhcVtinek iTài'le dans le même sens, a discussion est close. HABITATIONS ET LOGEMENTS A BON MARCHE Les projets de iloi défilent avec un rapidité inématiOîgi'aphiique. On aborde le projet insti-jant une société nationale des habitations et )gements à bon marché. M. de Broqueville développe la question des abitations ouvrières. Il expose le programme e la Société nationale et son fonctionnennent. i la loi n'est pas parfaite, elle marquera avec onneur dans l'œuvre de cette législature. M. de Ghelilinck, rapporteur, expose briève-leirt 3es raisons qui militent en faveur du 2xte du gouvernement, et l'on décide de conti-Luer la discussion jeudi matin. Séance de l'après-midi LA LOS SCOLAIRE M. F.léchet, après 'des considérations de dé-ail, met en Lumière l'amendement déposé par IM. Herbert Speyer, Goblet d'AlvieLla et Mariette.M. Fiéchet. — Ce texte subordonne l'octroi c subsides aux directeurs d'écoles adoptées, ux conditions suivantes : coniuiunica.tion au .épartement des sciences et des arts, dès le ommencement de l'année scolaire : 1° de la iste ues manuels en usage dans leur école; 0 de la liste des personnes faisant partie de la irection de cette é-,-ole. Cet amendement s'impose au vote du Sénat. Jn contrôle sérieux doit être exigé. .M. Braun . reconnu que la loi est perfectible. Eh bien! endons-la meilleure, sinon complètement 101111e. Faisons.qu'elle soit empreinte d'une sé-ieuse tolérance et nous aurons bien mérité de II nation. (Très bien!) T/l. H. Speyer. — La loi avantage singulière-aent les ecoles adoptées, quoi qu'en ai dit le ainistre. Les subsides leur sont accordés de la açon la moins équitable. Quant aux écoles doptables, est-il admissible qu'elles n'aient ioint à nous soumettre la liste des ouvrages ont elles font usage! Le ministre refuse de la ommuniquer à la législature. Ne la connai-rait-il pas? Quoi qu'il en soit, nous nous refu-ons à arrêter .les enfants des écoles dans la ue pour les interroger, comme il nous y a. invi-cs de la façon la plus inconvenante. M. De Bast réelame pour l'Etat ie droit de ontrôle le plus étendu sur l'activité des écoles .doptables. Rien n'est plus justifié. M. Carpentier demande l'égalité de traite-lient pour les instituteurs et les institutrices. M. Poullet tient à déclarer que son adminis-ration ne possède pas de liste des ouvrages mployés dans les écoles adoptables. M. Lekeu. — Le contrôle est donc impossible. M. Poullet. —- Quand il se produira des abus, ignalez-J.es! Quant à mon soi-disant favori-: isme vis-à-vis des écoles adoptables, je me ontenterai de dire que sur 25 millions consa-i lés en 1914 à renseignement primaire, les éco-1 es officielles .en ont reçu plus de 15 millions! ... Et, comme ii fallait s'y attendre, malgré :e débat, les amendements de la gauche sont epoussés, et l'articile 18 est voté sans hésita-ion par une majorité docile. L'article 19 ne donne lieu à aucune observa-ion, sauf que .le barbarisme « se cumuler » [ui l'illustre prouve — et M. Siieyer le note — [ue la loi fut rédigée en flamand et traduite in -français 1 On passe à l'article 20, qui règle le barème les traitements des instituteurs. M. Couilier plaide en faveur d"e l'égalité de raitement pour les instituteurs et institutrices. 1 apporte U l'appui de sa thèse les plus intéres-antes considérations de justice et d'humanité. M. CaUeau défend un amendement, qui allait pour résultat de modifier le calcul des relisions dans un -sens extrêmement favorable iux instituteurs. Malgré la chaleur avec laquelle ces justes >bser,valions sont développées, la droite, obs-inément, refuse de les admettre. L'article 20 :St adopté. A rartiicle 26, M. Lekeu a appuyé un amen-lement accordant un subside d'un million aux :antines scolaires. M. Lekeu. — On consacre une somme de cette importance à l'élevage du bétail. La refusera-t->n qud.nd il s'agit des enfants du peuple? M. Goblet d'Alviella combat ie paragraphe ioumettani à revision les mesures prises unies communes en faveur d'œuvres scolaires, /ous voulez classer les enfants de la nation en leux clans ennemis. Pis que. cela,, vous voulez fue les libéralités laites aux écoles officielles ioient partagées par vos créatures. C'est intolé-ab-e!-Et puis, M. Vinck parle dans le sens des ora-eurs- prôc('vdsnts. M. Poullet se refuse à accorder le subside de-nandé par M. Lekeu. Nous ne fermons pas la )orte à l'avenir, mais nous ne pourrons faire ce [ue vous voulez que lorsque l'opinion publique iura admis l'égalité absolue entre les enfants. Après de. nouvelles instances'de M. Vinck, la éanee est levée. Le Roi ai Camp ie Beverloo Le Roi est venu au camp de Beverloo, mercredi matin, pour assister aux manœuvres de la 4° division tTarmee, comprenant -les 8e, 10° et 13° régiments de ligne, le 1er chasseurs à pied, ,le 1er .lanciers et l'artillerie de la 13° brigade mixte. Ces régiments, compreriant. quatre classes de milice et ayant, été dédoublées suivant le .mode nouveau, formaient un total de 12,000 hommes environ. Le Roi était accompagné du coilonel Maes. du major du Roy de Bli.cquy, du commandant d'ordonnance Davreux et du lieutenant Lants-weerts. Descendu, à 8 heures" 20, à la gare du parc royal, où il était arrivé.par train spécial, il prit une .légère collation dans tes pavillons, puis enfourcha un superbe alezan. Il remooutra, sur la. plaine, le général Michel., commandant la 4e division d'armée, avec qui il gagna.' la .baraque n° 1, qui devait être le nœud des opérations. Il y fut reçu par le Hieutenant-co.lonel Castra, des "chasseurs, chef d'état-ma-jor de la division, qui' lui exposa sur la carte tout le thème des manœuvres comme suit : iLa 4° division comporte 4 .brigades, c'est-làHdire 8 régiments d'infanterie, 21 batteries id'artillerie, 1 régiment de cavalerie, 1 bataillon du: génie .et les services accessoires. Cette idivision est forte comme un gros corps d'armée étranger, ce qui a permis au général d'établir le -thème suivant : XJne division ior.te de 3 brigades, c'est-à-dire de 18 .bataillons d'infanterie et des autres armes en proportions, est supposée- anarcher à il'aio.e gauche d'une armée qui vient du S.-O., et qui aiTive à l'agglomération de Bourg-Léo-pold. Les renseignements, fournis par les reconnaissances, ont indiqué aiu commandant de l'armée bleue que l'armée rouge s'est décidée . ia .prendre une position défensive en s'étendant depuis .les dunes de Ka.wert sur une ligne aidant vers le S.-JL L.a 4e brigade de la division a été sua>posée faire partie de' l'armée rouge, dont elleoccupe l'aile droite. Cette,hypothèse fait que toute la manœuvre va se dérouler sur le terrain du camp, et qu'on fait abstraction de tout le territoire au sud, que l'on suppose -dans les .conditions voulues pour que les troupes ennemies aient pu s'y .loger. Ainsi, donc, une brigade se trouve à l'aile droite d'une armée et est attaquée par une division de raille gauche de l'ennemi envahisseur. Ces manœuvres intéressantes se sont effectuées sans incidents. L'année offensive était ■commandée par le général Teyszerski, et la défensive, par le génici-.a.l Massarr. Le Roi avec son escorte et un groupe- d'officiers .étrangers qui raccompagnaient, les à suivies de bout à bout, malgré ;la pluie, qui s'est mise à tomber dru Vers 10 heures. Les soldats ont été, malgré ce mauvais temps, admirables d'endurance. La,fin des m'anœuvrès a. été sonnée à 10 heai'e.s et demie. Le Roi a ensuite passé les troupes en revue-, puis le défilé a eu lieu, impeccable ^et impressionnant, sous la grisaille du ciel noyé. Après avoir visité rapidement les énormes tarvaiux que l'on effectue sur le front de ban-.dièrevpour le logement et l'amusement des soldats, le Roi .s'est restauré, au palais, puis est reparti par train spécial, à 2 heures. r — Pour l'Annexion DE mOLENBEEK A BRUXELLES Donc, .le collège éehevinal de Bruxelles s'est, ainsi que noUs l'avons dit, prononcé en faveur •de l'annexion de Molenbeek. Réunis hier, à l'hôtel de ville, les membres du collège se sont encore occupés de cette question et il a été décidé que le'rapport de M. Téchevin des finances serait imprimé et que |chacun de nos conseillers communaux en recevrait un exemplaire à la. fin de la semaine. | C'est, ainsi qu'il a été dit déjà, à une pro-j chaîne s'éance- que l'annexion sera, discutée au ! conseil communal de Bruxelles; vraisemblablement, il se ralliera à .la décision du collège.* * * Mais si, au conseil communal de Bruxelles, l'on est généralement d'accord jusqu'à présent pour dé'sirer l'annexion, il n'en est pas de même à la maison communale de Molenbeek, où les avis sont très partagés, môme au sein du collège. C'est ainsi que l'on nous affirmait hier qu'il est bien peu. probable- que la question d'annexion fasse l'objet d'une proposition des bourgmestre et écîievins du faubourg de Molenbeek (très divisés également à ce sujet). La marche suivie dans cotte commune sera, en conséquence, différente de celle de Bruxeû les; et voici, d'après un annexionniste autorisé de Molenbeek; comment se présente la situation : Suivant en cela l'exemple de Bruxelles, Mo-, lenbeek avait, comme on sait, nommé une commission formée de trois fonctionnaires chargés d'examiner l'opportunité de .l'annexion. Après 'divers échanges -clé vues, il fut décidé que cet'tte commission, -représentée par les chefs des services de la comptabilité, du contentieux et de l'instruction publique, attendrait de connaître les conclusions du rapport de Bruxelles pour présenter son travail personnel au collège. Pour faciliter l'élaboration de ce rapport, les membres de la commission de Molenbeek ont fourni à Bruxelles tous les renseignements qui leur furent demandés sur l'état .des différents services de la commune.. L'enquête l'ut, poussée très loin et les rapporteurs bruxellois possèdent aujourd'hui tous les documents nécessaires sur le fonctionnement et l'état des services de l'instruction publique, du contentieux, de la comptabilité générale, voire du service des pompiers et ceux de la grande voirie, de Molenbeek. Une besogne préparatoire a, par ce fait, pu être accomplie par la commission molenbee-koise; à présent, dès qu'elle sera en possession du rapport de Bruxelles et qu'elle saura dans quelles conditions la ville voudrait, à : son point, de vue, réaliser l'annexion, elle se> mettra à la. besogne à son tour et soumettra à son collège échevinal un rapport dans lequel elle traitera de l'annexion et de ses conséquences financières et administratives, envisagées au point de vue molenbeckois. A ce propos, on assure qu'à Molenbeek les partisans de il'anne-xion envisagent deux systèmes : celui d'une annexion pure et simple, seul r.y.rtcme légal, et. | celui qui se bornerait à faire d'.- Molenbeek une

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