La chronique: gazette quotidienne

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12 februari 1914
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s.n. 1914, 12 Februari. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 17 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/bg2h70c828/
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jeudi 1» février 1914. — Edition A CINQ CENTIMES LE NUMERO RQUR ,TOUTE L& BELGIQUE 4Î'« année, - i*° -4» LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et 7, Galerie du Roi1 (Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GcAJZiKTi:l\Ki <q> U O JL XUIJHJJN JN J±; TJlibl&r iiUJN JSp Administration î N* 7881L Rédaction ; N* 141 OS a ABONNEMENTS î Bruxelles : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an ; — 7 fr. 50 pour six mois ; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays'de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché do Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF: Jean d'ARDENNE - 1 1 1 ~ AîfflONCES : <i« page : 30 cent. la pclitc ligne. — Réclames (après les spectacles), i (r, la ligne. — Faits-dirers (corps), 3 fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. —- On ne garantit pas les dates d'insertiôn. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agcncc-Réclame Godts,2, place de la Roursc, à'Bruxelles. Téléph. À. 3999 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 7. Galerie du Roi. LE DOUBLE RECORD iwfluoi tout ce boucan ï que veulent ce: [édile: liai se lancent l'insulte ù bouclie que veux-tu (D'après Casimir Delavigne.) ill y oui Schaerbeck, il y eut Malembeek, i y eut Andenleeht, il y eut d'autres centre jt. lumière encore dont les conseils commu liiaux se donnèrent à certains moments (si donnent parfois encore) te luxe de discussion: passionnées, de quoreWes agrémentées môm ,1c coups, de débats oratoires au cours des quels les orateurs el'leurs amis, debout, !« yeux hors la lûte, tes poings tendus, se hur (aient les pires injures. ■Les quotidiens faisaient connaître ces in ciden'ts en caractères d'affiche; c'était gêné plemont de tout le travail communal de ces molies affairées les seules choses qu'ils re I,liaient. Los lecteurs y Jetaient un coup d'œii arrosât liés bourgmestre, échovins et con seiSérs de la viilile haussaient tes épaules » Ces faubourgs... » On eût. singulièrement offensé ces messieurs, on les eût plus encore sunpris, si l'or avait insinué que ces mœurs brutales, dans leurs balades à travers l'agglomération, auraient bien pu un jour se manifester dans la capitale." Et voilà que ça y est. ibc cM nous garde de dire à quoi propos. Il est probable, d'ailleurs, que si ce n'avait pas été sur ceci, c'eût été sur autre chose. Miappe-t-on au destin? * * ♦ Tout de même, à Bruxelles, ces scènes >eu relevées, à propos d'inliniment petits, tons une question qui offre des aspects si ;raves et dont le tumulte va grandissant de iéance en séance, ne laissent pas de provo-|uer quelque stupeur. Cette merveille .aneliiteluraîe, ce palais iplendide, cette Satie de délibérations aux ors ouixls, sont un cadre' vraiment trop artisti-iuc et Iran somptueux pour que s'y puissent iroJuire sans crime de lèse-esthétique des [ucrelles aussi vulgaires. ilil il n'y a .pas 'que le cadre. Il y a le coups [«libérant, composé en grande majorité de ;ros notables, d'hommes du monde, chez qui m .s'étonne de voir tout ù. coup une ressem-tonce si marquée avec M" Angot. Ce n'est «s un modeste boutiquier, ce n'est pas un rilste manuel, c'est un chic mossieu, élé-;ant et cossu, "un eslliète aux manières raf-tnées, qui, lundi, mettait un art réeil.et. une «aie vaillance à couvrir de ses cris 1e bruit In maillet présidentiel. Ét il y a encore les traditions 4et te sentirent. qu'on est la capitale et que noblesse, blige, et celte série de bourgmestres, Jules m'spach, Obtîntes Buite, Emile Deiaot, Adol-iWe Max, tous hommes de grande allure; el ie. grand latent, infiniment soucieux de la di-;nité de leur charge et du prestige de la fonc-ion communale. Hélas ! comme pour la grande armée de ,'ictor Hugo, :omme s'envole au vent une paille enflammée c prestige d'antan est devenu fumée. *** Heureusement pour les conseillers communaux de Bruxelles, en entrant dans la voie îpageuse de leurs collègues suburbains, ils e sont tout de suite mis à leur tùte et ont insi conservé leur rang. Ils ont, en effet, réalisé un double record. D'abord, i'is ont joué leur pièce avec duels, anime chez Toone, ce qui est autrement che-aleresque qu'à Motabeek ou Anderlecht, ù l'affaire se borna à des gestes un peu déordonnés de la main ou du poing, — jeux e vilains. 'Ensuite, ù Bruxelles, après l'expulsion du uhlic, pendant le huis-clos, la fôte continua vec une teille furia qu'il faiLlut, pour ne pas ;andaili'ser les journailis'tes réfugiés dans la )!>ie saille Maximiilienne voisine, les pousser iicore et les enfermer dans une anticham-re scabinaile. Dans les faubourgs, il en va iU'treiïienty Après les grandes attrapaldes, uand, de gré ou de force, la galerie s'en va ux environs des hôtels communaux hinmcT ;s « gu'euze » ou les « fa.ro » réparateurs, usai tôt le tapage cesse. Quand Ciméas, qu'on s'étonnera peut-être e voir en celte affaire, vit le Sénat romain, orut se trouver devant une assemWlée de ois, de rois d'avant la Bçfljle Hélène el 'avant l'exil, que ce sage ignorait. Si l'envoyé du roi d'Epine avait vu nos oiïseiMeftis (les. faubourgs dans leur hui's-los, il eût été fondé à voir en eux des gens ien élevés. Dans la. caipitiafle, échevins et conseillers 'amusent pour eux-anôme's, dans leur prive onnne en puibl-ic. Ce double record sauve la situation et permet de vouloir l'annexion tout, de même. Aug. Smets. MENUS FAITS, PROPOS M£Nl!S UN MAGASIN NATIONAL Ui République, française lient boutique, el vile a raison; elle a, en face des magasins du Louvre, (Vautres magasins du Louvre qui M doivent rien — sauf quelques coûteuses croûtes à Chauchard — el, comme on g vient d'augmenter certains rayons, le ministère des beaux-arts fait passer dans les journaux une petite note récla-mièrc. Faisons écho ù i cc fonctionnaire, car son Lou vre, en même i temps qu'il rend, est encore un donateur vuignifiqUe: J[ s'agit des gravures et niou-iages mis en rente par l'Etat el qui permettent qu'an acquiert pour quelques francs de véritables œuvres tl'art. Malheureusement, ce magasin national est trop peu connu, même en France, car, ù lui seul, plus que dix traités et deux cents conférences esthétiques, il régénérerait le goût V^blic. El, brusquement, on se demande pourquoi n'y a pas, en Belgique, une institution de ce genre. Si je ne me trompe, l'Etat a le droit de re- [;production des œuvres qu'il possède. En lous cas, la question ne se pose pas pour Hwbens'el autres dieux... D'ailleurs, que de tableaux ont été reproduits par lu gravure de cet Augusle Danse, dont la probité va fus-qu'au génie! Pourquoi l'Etat, ne vendrait-il pas — auprès en avoir acquis le droit — son Roi boit, de Jovduens, sa Scène de l'Inquisition, de Goya, (qui n'<esl pas, parait-il, de Goya), etc. ? Pourquoi ne peui-on avoir ù bon marché un pldlre de la Vierge mwhelangelesq ue de 1 Bruges? voire de 'Mahnek'cu-Pis? et du Grisou de Meunier et du Jordaens de Lambeau, « etc., etc.? Il n'est peut-êbre pas nécessaire de créer des usines et des manufactures pour atteindre. à de si beaux résultats. Actuellement, on 1 sait que, quand on désire une laide reproduction d'un chef-d'œuvre d'un musée belge, il '■ Il a des chances pour qu'on la trouve en Allemagne.Il g a bien les beaux ouvrages édités par Van Oesl — tel un des plus récents, celui de ] Fierens-Gevaert — mais il faudrait des es- ( lampes, des plâtres de proportions décorati- \ ws, caipables d'éclairer la u maison bel-ge », i qui, surtout dans la bourgeoisie, est à la < fois la plus cossue des maisons et la plus in- \ feslée de mauvais goût. \ Bob. t 1 Au iour le iour u J 1 LA POLITIQUE I Nos lecteurs se rappellent tes longs ' extraits que nous avons publiés d'un livre montrant le commerce et l'in-dustrie des couvents. Ce travail de I M. Louis Bosis'art peut être regardé comme \ lonfhimépar les aveux des intéressés;, en [ îffet, tes quelques démentis qui lui ont. été a tonnés par les journaux cléricaux, le furent 1 ivec -de tels retards et sur des points si res- ■ remis, qu'ils ue peuvent amoindrir la pliy- L iionomie de l'enquête. i.Mai's à quoi bon, pour les eongréganistes, .lémentir tout le livre de M. Bossa'rt; ne se- J •aiént-ils pas dénoncés par cent autres docu- _ nenls? Dans un seul numéro de la Flandre ' ibcraie, nous trouvons déj'ù toute une moisson...Un sociologue anglais, Secbolim Rowntree, ^ i publié te résultai d'un voyage d'étude en ialgique, sous 1e litre : Commcnl combattre a misârc? tîy pût voir lîl nièmé abomM'ablé 'Xploitalion de l'enfance .relevée par \1. Louis 3ossarl. El tes constatations sont tes mê- r ues : tra.vail intensif, concurrence à l'indus- | nie privée, salaires infimes... Les enfants 1 iont de véritables prisonniers... On ne les i ■lève pas |Rar cliarité, mais pour tes exploi- « er dès leur plus tendre jeunesse, par un Ira- < .mil malsain et excessif... On aura beau dé- t nenlir tel détail, J'-abus général est évident. Un exemple, sfuvonjieux en était encore t lonné p'ar le nnême 'journal. Dans un gros t .'Mage luxembourgeois, un millier d'hecta- t ■es de bruyères étaient défrichés par tes caim->agnards. On proposa' de leur céder une parie de ferre moyennant un prix modique;'1c ■onseiil communal refusa avec indignation... liais accorda gratuitement, une vingtaine l'hoclares à des •< Possionnistes » français... ■es paysans eurent à aider les u bons pères» laits leurs travaux... Ainsi se fait, en détail, ; V'ticcaipa.i'e.inenf rêvé que les fois réalisent de dus en plus, en grand... PETITE CHRONIQUE Regards en arrière c il'2 i'.2vrier rl3il'2. — La [République chinoise est icceptée par la dyna.^tie, qui abdique. (r^9 L'autre équivoque. •Nous avons signalé récemment ^'équivoque j :jue voudraient créer les journaux catholiques i ïhtre -la Hutte diiiigée contre Iles procédés de certains groupes du conseil (les hospices et ;eîle qu'eux-^nèmes mènent «contre .l'œuvre de laïcité. Jamais deux ordres d'idées n'ont été plus différents. -De môme les cléricaux voudraient s'attribuer aujourd'hui le 'bénéfice du renouveau spi-L-itualliste, dont mUl ne .peut contester l'exis-teroce. Et (l'es yoilià enrôllant parmi eux Bou-troux, Bergson, et -tant d'autres, comme si spiritualisme signifiait nécessairement religion, [■eligiion icatholiiciane, et- catholicisme cléricalisme ! 11 is'en faut. Et si- nous signalons cet excès, ' c'est 'que 'beaucoup de lecteurs, mal informés, j des organes de (droite, -pourraient -ne s'en ren- ( lire aucun compte. J'-îs pourraient -croire que ?cs savants cités plus 'haut sont partisans, par exemple, de la politique de M. de Broqueville et approuvent «les 'procédés d>e M. BrifaUt. Or, ceux qui les connaissent imagineront difficilement MM. Bergson ou Boutroux collaborant ' au « BUlletin aintimaçonnique » ! Que nos adversaires se ibornent donc à. s'en- ; orgueillir de M. Kurtli... (5==^ L'exubérance cléricale. Un communiqué savoureux dans le gi^ave « Courrier de Bruxelles » : « Une belle œuvre •>... «Grande fête...» «Elle aura lieu avec le concours des Joyeux-Hiboux; des dispositions ont été prises pour calmer l'exubérance dont certains assistants avaient cru devoir se , plaindre les années précédentes. » De quel'le « exubérance » peut-il bien être question? Avait-on exécuté le tango?... Ou les danses à la lune, qui donnent aux missionnaires des idées noires? Alors, comment a-t-011 attendu des « années » pour prendre des « dispositions » ? Et queiles dispositions peut-on bien prendre en pareil cas?... Les cléricaux sont plus mystérieux, pour une simple fête de cha.nt, que vingt « couvents » maçonniques. Société de la Grande Harmonie. Le bal de l'Expansion promet d'être un succès sans précédent. La répétition générale avec chœurs et orchestre aura (lieu vendredi. Le directeur des fêt'e's de la Grande Harmonie a dressé pour cette circonstance un scénario des plus pittoresques. M. Ambrosiny en a ré glé la partie (Chorégraphique et tes costumet en ont été dessinés par .le peintre Van Offël Le poème fut écrit par M. Henri Liebrecht, ei toute la partie musicale, très importante, esi lue à 'l'inspiration de H'excellent compositeui Gharles Mêlant. La vieille-société bruxelloise ne se refuse vraiment rien I iL'an dernier, il y avait eu la Fête de .la Dentelle, sous l'égide de notre gracieuse souveraine, protectrice des arts féminins. Cette fois, ?e sera la Fête de notre Expansion nationale, lui montrera l'essor de la Belgique à travers e monde et 'l'accueil qu'elle reçoit chez les mires peuples, grâce aux efforts constants du 'oi Albert. Tel est le sujet choisi, le -thème développé, thème très vaste et d'une actualité lui en double l'intérêt. •Des centaines de .petits cœurs battent à se rompre en songeant à samedi !... <r==S> L'enseignement congréganiste. . Notie sympathique confrère « le Patriote » 'efait le couplet obligé sur les bouquets vendus par les campagnards. Il nous annonce e premier de saison : le bouquet de sureau sic)... Et pour que vous ne puissiez croire à [ueilque « lapsus calami « (•!' « erreur calami-euse », traduisait Calino), il prend soin de ious décrire les rameaux aux chatons argen-és, que vous savez depuis toujours être ceux lu saule... Comment le rédacteur du « Pa-riote » a-t-il pu les confondre avec ceux du su-eau, qui ne produit pas de chatons et réserve tu mai joli ses fleurs en ombelles ? C'est un nystère que le bon journafl aggrave en a jouant : « Le sureau est la première fleurette sic) de l'année. Qu'il soit le bienvenu. » Cette jotanique, à notre avis, ne peut s'expliquer [ue par la « culture » congréganiste. (5^=9 Premier printemps. On annonce, pour paraître prochainement à >aris,uïi «Annuaire de la jeunesse des lettres», 'oilà, direz-vous, qui va des mieux, bien qu'un areil programme fasse craindre un volume ux dimensions d'un Bottin. La « jeunesse des îttres » dans la grande ville; mais quel jeune onune habitant Paris (nous nous garderons e dire « Parisien») n'a pas écrit quelque chose uelque part? Vous n'y êtes pas encore; notre nnuaire ira plus loin : jJl indiquera tout écri-ain, « ayant ou non publié »... Tout le monde, 'lors?... iMads comme pareil .programme monte une exacte connaissance de la vanité hu-laine, «'attardant encore à la gloire littéraire, i démodée, pourtant, et alors que les sports manquent de «bras », comme jadis ragricul-ure J Les œufs chers... Dans son émouvante et si pittoresque confé-ence, le commandant Evans parla des grands ingouins, ces curieux oiseaux aux ailes atro-hiées, énormes. Il en montra des photogra-hies et s'exprima sur eux avec une bonhomie hanmante : « Us ne sont pas très intelligents; 'est ainsi qu'il leur arrive de couver des blocs e gilace, les prenant pour leurs œufs... » On s'expliquera les peines que les explora-îurs se sont données en se rappelant que le rand .pingouin et .ses œufs sont devenus d'une îl'le rareté qu'on les regarde comme disparus es lieux accessibles... Il faut vraiment aller ans l'inconnu, comme Scott et Evans, pour encontrer encore cet animal sans moyen, non eulement de défense, mais de fuite, et qui fut lors l'objet d'un massacre stupide... Si bien [ue ses œufs, payés naguère une centaine de r a ncs pièce, représentent aujourd'hui pour as collectionneurs une valeur de sept mille rancs... L'omelette en serait chère, comme m voit. Nouvelles à la maia Une réclame aut'lientiquo. 'C'a? derniers jours, un de nos amis a recueilli ans une vitrine la réclame suivante : « Biberon pour enfant nouveau-né. On lui lévisse- la tête, on le met tremper dix minutés près chaque tétée. Modèle unique. » iNous vouvon-s croire, -en effet, que les jiio-lèies sont uniques des enfants qu'on peut ainsi aire, tremper pendant dix minutes, et dont, inpunément, 011 peut dévisser la tête. A LA MONNAIE CE QUE SERA LE 'FESTIVAL STRAUSS La semaine .est toute aux études du festival jtrauss, qui commencera samedi prochain, à : heures et demie, par la répétition générale lu concert, composé de ; « les Joyeuses Equipées de «Thyl Eulenspiegel », « Zarathrustra », 1 Tôt und Verkiai-ung », « Don Juan », ainsi lue des « lieder », chantés par Mmo Francès ^ose, l'éminente cantatrice allemande, et accompagnés au piano par M. Richard Strauss Uii-même. Le concert aura lieu lundi à 8 heures et dénié.L'illustre maître allemand arrive aujour l'hui à Bruxelles pour présider aux dcmiôrec -êpét.ilions de ce concert et des deux repré-icntations d' « Elektra » et de «Saloiné», qu: icront données respectivement le mercredi Jt 2t le vendredi 20 février. Ces deux ouvrages seront chantés en aile m and par les plus illustres interprètes des Douvres de Richard Strauss en Allemagne Vîmes M 0 ttl iFassben d er, Francès Rose, Bain iron Mildenburg; MM. E. Kiauss, C. Peiron e H. Wucheri^fennig. Les autres rôles de ces deux ouvra.ges seron chantés par M,neR Symiane, Bardot, Chamey Lîiànini, Cuvelier, d'Avanzi ; MM. Billot, Dua Demarcy, de la Monnaie, qui ont accepté d( es étudier en allemand. L'orchestre sera composé de cent trois musi ciens. Cette semaine sera un événement musiça considérable. U a fallu plusieurs années di pourparlers pour amener M. Richard .Straus à Bruxelles, où il donna, au Ceiv^le artistique quelques séances de musique de chambre après avoir dirigé l'exécution de que,lques-une de ses œuvres aux Concerts populaires. Ceu: qui l'ont entendu alors savent la maîtrise ir comparable du chef d'orchesti*e et se somiev nent aussi du rare talent de pianiste du con positeur. Cette semaine Strauss sera donc d'un attra: exeeptionnel. L'iicÈnt Depap-Lciooninr UN PROCES-VERBAL Lïncidcjit Depage-Lcmonnier est terminé la satisfaction des deux parties. Les amis c ces messieurs, qui s'étaient rencontrés, a in que nous l'avons dit, ont communiqué à l presse le procès-verbal que voici : « L'an mil neuf cent quatorze, le 10 févrie à 17 heures, chez M. Anspach-Puissant, ri Belliard, 125, à Bruxelles, se sont réunis ; • MM. Armand Anspach-Puissant, avocat, < René Dubreucq, capitaine commandant au r ginlent des grenadiers, mandataires de <m. docteur Antoine Depage, d'une part, et 'Mi\ Georges Lorand et Maurice Feron, tous ctcu députés, mandataires de M. Maurice. Lemoi nier, d'autre part. MM. Lorand et Feron, invités par M. Mat lice' Lemonnier à se mettre en rapport ave MM. Anspach et Dubreucq, à la suite d'une le tre adressée par ceux-ci à M. Lemonnier à l date. d'hier, doivent déclarer tout d'abord qi M. Lemonnier, mandataire public, agissai dans l'exercice de son mandat, en séance pi blique du conseil communal, s'est borné à 1 discussion et à l'appréciation d'un acte accon pli dans l'exercice de son mandat par un ai tre mandataire, en sa présence, et sans que s<; ])arbles aient fait l'objet d'aucune observatio a ce moment, soit de la part de ce dernier, so de celle du président; Us estiment que n'ayant pas dépassé les 1 mites de son droit de discussion, il 11e pet être appelé à donner ni réparation ni explicî t ion à cet égard, et c'est sous réserve de cet' déclaration que, par déférence pour MM. An: pach et Dubreucq, ils se sont rendus à leur ir vitation. * * * Donnant acte à MM. Lorand et Feron de 1er déclaration ci-dessus, MM. Anspach et Di breucq exposent que leur client se plaint d deux passage» du discours de M. Lemonnic: rapportés comm^ il suit par la sténographi de la séance du 9 février : « Vous avez été le consulter parce que von avez commis un acte que la loi condamne. » « ...Ces procédés sont absolument blâmable et incorrects. » MM. Anspach et Dubreucq exposent que iV Depage s'estime offensé par le premier passa g cité qui lui impute d'avoir consulté parce qu' avait commis un acte que la loi condamne. Us rappellent que M. Lemonnier, à la séanc du comité secret du 2 février, avait dit au doc leur Depage que la loi ne lui permettait pas d faire usage de la lettre qu'il venait de lire ( déclarent que leur mandant, a consulté M. I 5>rofcss.eur Hanssens pour démontrer a M. L< iiionnier que la lecture qu'il avait faite éta: licite. Ils demandent aux mandataires de IV Lemonnier de reconnaître que leur mandai n'a pas « consulté parce qu'il aurait eu con: cience d'avoir commis un acte illicite, mai précisément pour démontrer le contraire, ami que l'a établi selon eux la consultation en que: tion ». MM. Lorand et Feron déclarent que ce poii spécial n'ayant pas été examiné par eux ave leur mandant, ils désirent pouvoir lui en réf< rer. Les quatre soussignés, en suite de cette déch ration, ajournent leurs délibérations à dema.ii 11 courant, à 14 heures. » * ** « Et le mercredi 11 février 1914. à l't heure a la Chambre des représentants, les quatre sou signés se sont réunis à. nouveau. MM. Lorand et Maurice Feron, après eu avo référé à leur mandant, font la déclaration su vante : « Quant au mobile qui a. déterminé M. D page à consulter M° Hanssens. ils declarent 1 pouvoir que s'en, rapporter aux affirmatior des mandataires de M. Depage. Quant aux p: rôles de M. Lemonnier, qui apprécie non se" lémërit les intentions de M. Depage, mais se a.cie, ils font remarquer qu'elles doivent êti prisés dans leur ensemble telles qu'elles ont é relatées par la sténographie 11011 revisée Ctai les termes suivants : « Mais vous apportez ur consultation d'un avocat éminent, de M0 Han sens; vous avez été le consulter parce que voi aviez commis un acte que la loi condamne. » Vous avez fait usage d'une lettre sans l'a torisation de son auteur. » Les mandataires de M. Lemonnier éstimei donc que leur mandant n'a rien à modifier ses déclarations, qu'on 11e peut d'ailleurs lei donner injurieuses qu'en y ajoutant. Les mandataires de M. Depage, prenant ac de ce que M. Lemonnier s'en rapporte à lei affirmation sur le mobile qui a déterminé lei mandant dans sa consultation de M. le profe s,Mir Hanssens, déclarent avoir toute sàtisfa tion sur ce point. Us ajoutent que, dans lei esprit, les déclarations ci-dessous des mand ; aires de M. Lemonnier enlève aux expressio dont leur client se plaint, en second lieu, le c ractère offensant qu'ils leur attribuaient pu: qu'elles s'appliquent à un acte dont M. Lemo nier 11e méconnaît pas que la portée peut êt appréciée par M. Depage autrement qu'il-: ? apprécie 'lui-même. Us n'insistent donc pas s Jour seconde demande, d'explication. Fait et clôturé à Bruxelles, le 11 février 191 à 16 heures. Signés. MM. Maurice Feron. Armand Anspac Georges Lorand. R. Dubreucq. ? LA DÉFENSE DE L'ÉCOLl Jusqu'à présent, la commune d'Ucclc ne p< ' sédait pas de Cercle des « Amis, des écoles ! Cette lacune vient d'être comblée et l'œuv créée sous la présidence de M. A. Mabillc, s'e non$e sous les plus heureux des auspices. I assistance nombreuse, dont faisaient par 1 M. le bourgmestre d'UccLe et Mme Errera, a f J un grand succès à M. Devogel, directeur c > écoles, définissant le but que se proposent , membres du cercle nouveau. Après avoir montré te grand bien qui rés s tera pour l'école d'une œuvre de défense de: c inée à sauvegarder les intérêts de l'Ecole 0. - icielle, M. Devogel a beaucoup insisté sur - nombreuses inégalités de la t'uture loi sc'olai - .< U importe de s'unir pour défendreTBc» | roenacée ! » Et c'est pourquoi les cercles c t fe Amis des Ecoles doivent resserrer leur acti ï et. se multiplier sur tous les points du pays A LA CHAMBRE Logements à bon marclie : iLa loi scolaii e psi volic dopuis iiirr en pis- ' ni.ière ledure. La Ohanibre a décidé de 11e { rapi-endre la querelle flamingante que mercredi prochain. En altendan'l, l'on s'est nus au projet do loi sur le « home >> a bon mar-i cilié. Cette question a bi'en aussi son impor- . lance... LA LOI SCOLAIRE ' Le Commencement de la séance est consacré au vote des derniers articles de la loi scolaire. Les amendements de la; gauche repoussés, les t articles 31, 32, 33 et■ 3!• sont adoptés dans le c texte du gouvernement. La Chambre se met ensuite d'accord pour c fixer le second vote à mercredi prochain. Ouf! On.va donc un peu parler d'autre chose. M. . Poullet quitte d'un air tout réjoui le banc mi- , nistériel... t HABITATIONS ET LOGEMENTS t A BON MARCHE Le premier objet à l'ordre du jour est Pins- «■ titution d'une société nationale des habitations 1 et logements à bon marché. Le sujet n'a rien 1 de passionnant. A droite, il n'y a pas vingt membres présents — y compris.le paisible M. -Nerinckx, qui dort sur un ouvrage de juris- v prudence. La discussion générale s'engage 5 dans une atmosphère de paisible somnolence. • M. Hubert îeTTîplace son ami Pou Met sur le c gril... » r M. Moyersoen. — La question qui nous est 1 soumise n'a aucun caractère politique. Dans t tous les pratis, on est d'accord sur la nécessité c d'améliorer le logement des petites gens. La \ santé physique et morale de la classe ouvrière c est liée à la solution de cette question. Dès avant 1889, des efforts ont été faits dans ce sens et il faut remonter au commencement du 1 XIX* siècle pour trouver les premières mani- 1 festations d'une sollicitude qui apparaît maintenant dans toute son ampleur. La loi de 1889 a produit des résultats appréciables, mais, si elle a aidé l'ouvrier à devenir propriétaire de sa maison, elle n'a rien fait c contre les taudis; elle 11'a pas aidé les plus 1111- t sérables. Dans les grandes villes, des familles ( entières grouillent encore dans une seule ; chambre. Une expérience de vingt-trois années a donc r démontré l'insuffisance des solutions actuelles. La loi nouvelle est beaucoup plus complète, j Est-ce à dire qu'elle donne toute satisfaction a j ceux que préoccupe le problème? Non pas! et il siéera d'en examiner attentivement les dispositions.s M. T.ibbaut, rapporteur de la 'section céh- 1 traie, constate que le projet a été bien accueilli par tout le monde à raison de son ins- è piration généreuse. c c M. Tibbaut. — Ce projet, d'ailleurs, conserve ( tout ce qui a été fait en 1S89 dans cet ordre 1 d'idées, ôn a simplement donné plus d'exten- 1 sion à l'idée de l'habitation ouvrière à l'inten- c tion de toutes les personnes peu aisées et on a mis des .sommes plus importantes à la disposition de l'œuvre. La Société nationale, créée à l'imitation de la Société nationale des chemins de fer vicinaux, aura à sa disposition une somme initiale de 100 millions de francs. Ce capital représente la capitalisation des annui- 1 tés souscrites par les divers pouvoirs publics. 1 11 sera géré par un organisme central, travaillant d'accord avec les sociétés locales ou régio- ( I nales déjà existantes ou à fonder. , | 1 I AI. Tibbaut expose en détail le mécanisme de la loi, en montre le fonctionnement au point de vue financier. M. Tibbaut. — Si les particuliers, les communes, les provinces répondent à l'appel qui leur est fait, l'œuvre des logements recevra une impulsion décisive, 011 sauvegardera ies forces physiques et morales des populations; il en résultera une activité générale qui aura son retentissement sur les finances publiques. La loi est d'une souplesse telle qu'elle permettra les applications les plus diverses. le plus grand profit des habitants des villes aussi bien que de ceux des campagnes. Après avoir développé avec une grande alxm-dance de détails les bases économiques et juridiques de la loi, le rapporteur souligne que les dérogations à la législation existante ont été introduites dans le régime juridique des sociétés. Elles sont justifiées par le caractère même de la loi. En terminant, M. Tibbaut indique les amendements que la section ceiitraflé voudrait introduire dans le texte du gouvernement. M. le marquis Impérial! insiste en faveur du maintien intégral du projet du gouvernement. Il s'attache surtout à montrer le danger qu'il y aurait à confier des pouvoirs trop étendus à. l'autorité centrale en matière d'expropriation. ..M. Albert Devèze demande !'abrogation de l'article 3 et défend une série d'amendements. M. Albert Devèze. — L'article 3 spécifie arbitrairement et vaguement quelles sont les personnes peu aisées ayant droit au bénéfice de la loi. L'orateur insiste surtout pour que la valeur de l'habitation soit adoptée comme base d'appréciation pour l'application de la loi. C'est le seul indice vraiment pratique qui permette de déterminer la fortune et la situation. D'autre part, M. Devèze critique que l'on ait confié à l'arbitraire du gouvernement la fixation du maximum des impositions payées par les personnes demandant à être admises au bénéfice de la loi. Cela est inconstitutionnel et permet-' trait des manomvres d'ordre électoral dans les régions avantagées. L'orateur fait ensuite une critique serrée de la rédaction des articles, dont le vague — ou l'inquiétante précision — a fait dresser l'oreille, de ceux qui savent combien de prudence s'impose en présence d'un gouvernement comme celui dont nous jouissons... M. Devèze, ayant épluché le fonctionnement de la société créée par la loi, passe au criblé ce qui est relatif à son régime financier'. A droite, il n'y a plus que sept membres présents. ' Quant à l'extréme-gauche, il y a beau temps qu'elle s'est en allée. M. Devèze, à certains moments, est interrompu par M. Lieb'aerr, l'ancien ministre des finance». M. Liebaert. — Le parti socialiste n'est pas 1 de votre avis sous ce rapport... M. Devèze. — Il m'importe peu de savoir ce ! que pense le parti socialiste de ce que je dis. ; Je regrette pour le parti socialiste qu'il soit absent, au grand complet, quand nous disçu-1 tons une question qui l'intéresse tant ! ( Sou- j rires'.) Je continue et je constate que j'ai montré que le champ d'action de la loi était mal défini, ses bases organiques mal précisées; nous manquons de garanties au point de vue financier; quant au rôle de la Caisse d'épargne, il est trop large; le système fiscal est abusivement élan boré. En terminant, j'exprime l'espoir que la droite saura faire abstraction de ses préventions politiques pour se placer au seul point de vue social, pour corriger le projet hâtif du gouverne-? ment. (Très bien.) La séance est levée à 6 heures 5. Mk COMMISSION DES XXXI La commission des XXXI a tenu, mercredi atin, une réunion sous la présidence de M. le j 111 te 't Kint de Roodènbèkc. Les membres ont reçu le rapport de M. Jac-lart sur le régime communal sa^xon. M. Damoiseaux sollicite des renseignements ir le régime électoral de Zurich et de Ge-ive ainsi que sur la législation relative aux xes communales et au contrôle de l'adminis-alion supérieure. M. Woeste insiste pour obtenir des rensei-lenients sur l'organisation communale hol-ridaisè, tant dans les villes que dans tes com-11 lies rurales. M. Damoiseaux communique à la eominis-on un travail sur les attributions des pro-nces et des communes. Il importe, dit-il, d'as-irer aux communes une. large autonomie, et s garanties nécessaires pour l'administration ss intérêts généraux qui leur incombent.. Il .111.rechercher ces garanties dans l'examen de :>s institutions provinciales et communales. U existe pas en Europe un seul Etat où les insti-it.ions provinciales .et communales jouissent, une autonomie aussi large que chez nous, n'est pas de pays où le « self-government. » lit plus étendu. L'orateur cite à l'appui de sa lèse .l'indépendance des collèges des bourg-estres et éclievins. l'exercice du droit de po-:e par. le bourgmestre. La même indépendance d'action s'étend aux iputations permanentes. Il faut donc rechercher des garanties, non mtre la démocratie, mais contre l'incompé-nce. Il faut les rechercher, non en renfor-mt les conditions d'éligibilité, non en res-eignant la capacité des provinces et des com-unes, ou en augmentant la tutelle de l'Etat, M. Damoiseaux s'attache à démontrer l'im-jssibilité d'exclure complètement la politique 1 régime communal. Elle se trouve incessam-eut liée aux questions mixtes, telles celles de nstrucOon et de la bienfaisance. Les commis-ons consultatives dont on propose la création ? peuvent-constituer un frein. M. Damoiseaux se déclare partisan du ré-me actuel, le plus à même de nous donner un. >rps électoral capable et expérimenté. Il se îClare disposé cependant à examiner les mo-flcations qu'une expérience de dix-huit mois îuvent Suggérer. U s'affirme partisan ûuiïe' rge application do la IL P. à tous les collèges immunaux et provinciaux. Prochaine séance à quinzaine. * * * Deux séances seront encore, selon toutes inhabilités, consacrées à la discussion gérié-il e. A la prochaine réunion, M. Collaert, député 'Ypres, donnera son avis sur la question. La. immission abondera le mois prochain l'exa* t'en des points spéciaux soulevés au cours de i discussion générale. —s msi me m'est faite de source autorisée : « Une personnalité bien placée pour être renseignée sur re qui se passe dans les milieux ministériels m'a déclaré que le gouvernement, dans la question flamande, ne capitulera pas devant les exigences des « puis » et des intransigeants. Aussi, peu ou pas de changements ne seront apportés au texte voté en première lecture. Tout fait prévoir que l'immense majorité de la droite suivra le gouvernement; et le trio anversois, s'il s'entète, risque fort de demeurer seul. » Je me borne à la reproduire. *** •I>a déclaration, faite par tous les députés libéraux, même .par ceux qui, il y a très peu de temps encore, passaient, non pour antifla-mamds, mais pour antiflamingants, constitue une victoire pour M. Louis Frnnck, que ses collègues ont suivi. L'Association libérale, qui passait pour le dernier rempart de r.antiflamingantisme, a capitulé. Le fiamingantlsme est absolument vainqueur sur le terrain électoral à Anvers : dont acte sans commentaires. * ** L' « Elisabethville » est arrivée à 11 heures et demie avec 43 passagers. * ** Les nominations de»M.»le substitut Swerts et de M. 1e juge suppléant De Cock sont décidées. M. Michielsens, juge de paix à. Westerloo, est •nommé substitut en remplacement de M. Swerts. * % Une réunion a eu lieu dans le cabinet de M. le ministre Poullet, à. laquelle assistaient M. le ministre Segers, le sénateur RycUmans et le député Van Cauwelacrt. O11 a discuté de 10 heures à 3 heures. *** Ce matin, a eu lieu la réunion des députés flamands et du ministre Poullet. Une formule conciliatrice a été trouvée. Je n'ai pu obtenir de renseignements. On m'a dît que les flamingants reçurent de Veau bénite de cour. Marc Grïgoibb. LA (( CHRONIQUE » EST EN VENTE : A PARIS, dans tous les principaux kiosques des boulevards, chez notre dépositaire général, Mra6 veuve ENGLEBERT, rue de Maubeuge, 69, et dans les bibliothèques de la gare du Nord.

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