La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 23 Mei. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 20 september 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/x34mk67105/
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■ rxaxaimmmKKBmaam asKranaes raraocà! i f <f / '"'bureaux g et 7, Galerie du Roi(Passage Saint-Hubert) ■RUÏELLI* GAZETTE QXJ OTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration • N« Rédaction: N* 1409 » AOUACUVU , i> - * »« *.» -cr» a ABONNEMENTS : FONDATEUR : RÉDACTEUR EN CHEF: ANNONCES ; 4e pnge : 30 ccr.t. la pctllc li^ne. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 tr. Bruxelles: 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. . _ . ijinnmmm la ligne et faits-divers (fin), 2 îr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les datas d'insertion. La Provincr : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. VlCl-OF uC iâ ÏIESBAlE JCSQ u Âlil/H/lMMli La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agcnce-Réclame Godts, 2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3S99 Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. La publicité financière, les petites annonces et les nécrologie» sont reçues aux bureaux du Journal, i> et 7. Galerie du Roi. TOUS p cl y i» u»J a luiiuii jiu.si.aju, ou n. pur <»:x. UNE ARMEE de façade ifin nette, période électorale, Ile "gouvern meut callholique Is'enorgueillit pa-rtieulièr-i&t du renforcement de l'armée. A il'eniei dre, tout le mérite de cette œuvre' lui revie; rirait exclusivement. Lui seul aurait été p. triote et prévoyant, et, sans M. de Broqu ifille le (pays serait, à Jamais dépourvu d'iii armée capable de la-ire respecter ses droit * * * n serait ipuéril de croire que notre cor; W'ulTœiers accueillie sans isouriré d'aussi pr ieuiieuses affirmations. Tout frémissant ci cure ries dangers que le pays a courus, u'ognoK! pas que le gouvernement actuel ei seuil responsable de la déchéance laanentato «ù S Baissa «ombrer nos forces (militaires, se souvient, par contre, de -l'ardeur patriot ,que dont firent preuve Iles chefs du parti libi ni 'pour signaler a d'opinion publique et •état de Choses 'effrayant. Pour faire sort ; nos Iristes maîtres de leur apathie et de -1er indifférence lerimdmeïles, dl a faHn tout le 1t Seat <le ces Ihommes éminents qui surent me ire leur patriotisme au-dessus des in térêts d ■ sarli. Le jour où, obéissant enfin à des il jonctions venues de l'étranger, le gou-verm ment se résolut à pourvoir le .pays (l'une a: inée «ligne de ce nom, il .lui fallut encore I concoure de l'oipposétion libérale pour doi [te vie ù ides réfonmes -dont la peur de l'élei tsur iloignait tant de droitiers inconscient: : -Quoi que lasse M. de Broquevitle, le goi wmement qu'il dirige -a derrière toi un pa-ss ! niflilaire ai outrageant, que jamais notr coups d'officiers ne pourra l'oublier. Au surplus, si la réorganisation opéré ipeat éblouir le profane ù qui -suffit le spei isole de quelques milliers de -soldats .passé m revue, pour île persuader que 'tout est pai [fart dans l'armée, ellle ne peut cêlcr aux in liés ni ses lacunes, mi ses défauts. * * * L'instauration du service personnel et gi ■irai tut incohtestaWamenit Ile triompli Id'.une des plus noWes aspirations du par BUM qui icaïuballit pour «Ne avec toute l'ai [dente foi d'un patriotisme 'éclairé. Du cûl catholique, au contraire, tics marchandage houleux accompagnèrent cette réforme, coi: [traireÛ toutes les traditions du parti consci ■valeur, défenseur acharné des plus indigne privilèges. Le gouvernement, d'ailleurs, n (put Vaincre la répugnance de ses aidople; qu'en consentant t'i une rédaction considérc Me du temps de service. 11 introduisit adns dans la loi nouvelle un .vice fondamental, qu devait restreindre Bonsildérablemcnt ses cl îets salutaires. Toute l'organisation boiteuse tic notre ir ïanlcrie décolle, en effet, de cette rnalhoi rcusc réduction-. Elle oblige à dédoubler le ■,v»imeii 1-8 à lu mobùlisation, et adjoint, dan notre aranéc sur pied de guerre, 400 résenvi: tes à 100 hommes présents sous les drapeau.% Le gros public, sans doule, a quelque pein Si saisir la gravité d'une telle situation. Tro souvent enclin à ne voir que les chiffre qu'on fart miroiter ù ses yeux, il ne se rai pas assez compte qu''iine année composé île soldais d'un an, c'est-à-dire de recrues cl de réservistes, est une armée sans collé sion, ayant peut-être le nombre, mais .ma instruite, sans solidité et sans vigueur me rile. -Ne lui a-t-on pas dit, d'ailleurs, qu l'aimée bulgare était bourrée de réserviste et qu'elle a cependant vaincu ? Hélas ! nou n'avons ni le tempérament ni l'ardeur mil; luire bulgare. Encore moins aurons nous iwnmc eux, à combattre un adversaire igno rant et désemparé ! Dans les armées f-ran C lise et allemande, nos ennemies de demain ■peut-être, les compagnies comptent, sur pi et Ile paix, de 100 à 200 hommes; pour parfuiri 'eur effectif de guerre, il leur suffit de ra.p peler un réserviste par i- ou 5 hommes pré seuls : c'estjà-dirû dans la -proportion exac ieuicnl inverse de la nôtre ! Et ces homme: auront accompli deux ou trois ans de service seront rompus à leur métier, entraînés à 1: guerre. Quâtle confiance alors pourrons nou: avoir encore en nos formations jeunes e inexpérimentées ? * * * Voilù le vrai biian -de l'œuvre gouverne mental© : une année numériquement ren forcée, sans doute, mais inapte à faire çaim pagno, parce que sou inifanterie, cette » rein; ta champs de bataille ■», n'aura ni cousis-'ance,.ni préparation suffisante et doutera d( ■ni. Fandra-t-il donc 'l'établir 1 service ds deux ans ? -Les feuilles gouvernementale; ■ni démenti que M. de Broqueville y songeât Comment faire -un tel aveu à la veille de; élections, quand la seule idée d'une proton Ration du .temps -de scuviice inspire une in ■!>!? terreur aux plus remues soutiens d'ur Soiivernem-eri-tqui n'a consenti, que contrai rv ■ I forcé, ù, l'accroissement de noire état mi -ilaire ? *** } iclrime de son imprôvoy^aice et .de son inv 'K'riiio, lo gou'vern-etmenL a dû mettre une fébrile et désordonnée ù réorganiseï '-'te aimée qu'ai avait ilai'ssée dangereuse-ln':al déchoir. Son ceuivrc s'en ressent. Le d'ordre fut de dresser avant les éJce-'tons-une façade .assez décorative pour qu'or : pas trop d'insistance à voir ce qu'elle iaçhait. Et c'est bien la seule chose qu'on ■ parvenu à . réaliser jusqu'ici : une orga-riNa,ion de façade ! ^-us avons dé.pèinl la. silnation go l'infante Qui, outre les défauts essentiels du dé-i0|tMémént, manque encore de la majeure j^ti'ade l'outillage e-t surtout des caidres qui lli! sont nécessaires. La cavalerie, non en-J;r!-' constituée aux effectifs organiques, esl ®uJ°urs année d'une carabine ridkule ; elle ,a n' mitraiilileuses, ni équi/pages de ponts, '^pareils de télégrajpHIe. L'.arti;llcrie, sonf-;ra!1f du manque d'hommes et de chevaux, /Encore, au point, de vue matériel, d'une Agence que nous avons fart ressortir dans — xiuuanao et uraria-i.»UQfle tic J^uxomcourg, »'.u i une étude antérieure. Les nou.vc'i'lcs uni i du génie n'existent qu'à l'état embryon m •et sont dépourvues "de la plus grosse pai du mafier^À indispensable. Quant aux s vices de l'amnée, iil leur faudra des ann encore avant d'être aipies à fonctionner n malement !... * * * 1_ Voilà pour l'-anméô ide caimipii^gne. Pour 1_ qui est d'Anvers, notre réduit national, ; 1_ cuns termes ne pourraient dépeindre ,1e giàc -- auquel y a donné lieu l1 imprévoyance et e coupable inertie de nos maîtres. C'est i '• place immense, mais intenable, dont 'les fo sont inachevés, où manquent des cuiras mente, des pièces et des munitions. Le B Escaut est sans défense et 11'on se demar > toujours où l'on placera les trop fameux • 1_ nons •de 28 cent, qui attendent chez Kru il qu'un les veuMe bien chercher... >t ^ e 0 * * [j Sans doute, Rome ne fut pas bûtie en i. jour. Mais conçoit-on qu'un gouvernenu ait pu négliger à ce point, .pendant tant d'i ,j nées, le dépôt le plus sacré que le pays "r confie : son existence môme ! * * ♦ i- Et ce n'est'pas tout. Comme si le désar 1- auquel il assiste ne suffisaiit pas à jeter 1' e quiétude et l'émoi dans le corps d'offteie i- M. de BroquevilSc a achevé d-c le démorali; en édiclant des règiles d'a^vancement part les et. décourageantes. L'officier n'a -plus ci e fiance en un avenir incertain, soumis aux < i- prices d'un ministre dont les décisions, ol que jour, se modifient. Les règles d'avan-i. ment manquent, en effet, de base stal) i- ne reposant- que sur une loi vétusté cl- s é dés arrêtes détruisant aujourd'hui ce qu' c édifièrent la veille. Hormis quelques ai vistes, propres à toutes les besognes, le coi e d'officiers, bajliotté, inquiet, .mécontent, i plus d'ambition ni de courage pour reanj s un métier qui en exige tant cependant ! En vérité, le ministre de la guerre est i. bre de s'enorgueillir de son œuvre militai Son incompétence seule l'excuse. Mais 1' mée n'est pas dupe de ses forfanteries, pour rendre ù co'ile-ci la belle confiance " ila foi-ce -morale créatrices des grands dévoi e ments il lui faudrait d'autres garanties q 1 celles que lui peut offrir un goiwcrncmi puisant sa force dans l'esprit do -parti le pl u étroit et te plus -mesquin. S STRATON ^ Ni CLÉRICAUX : NI SOCIALISTES ' LES ÉLECTIONS DE DIMANCIl s Le terrain de la bataille s 'La Chambre des représentants se com(pc j 3e 186 menn.'bres, dont 'la moitié, a.pproxima ^ veanent — 88 — sont soumis à réélection. 1I1I y a -donc 08 dé.pulés dont le jnandat n\ 1 pire que dans deux ans. iCes 88 député^ sorfanls — quii rciprésen-tr 1 les quinze arronid;'s:-eiments ée quatre >pi - vinces — sont ;pdlitiqueiment qualliîiés cooin 3 suit : 5 'i'3 cléricaux ; 5 1 démocra te-da en sis te ; Jî) 'libéraux ; et 2o socialistes. * * * Voici J a composition, par arrondissement » des dépiUta'tdons qui doivent recevoir un ne • veau baptême .électoral : I. FLANDHE ORIENTALE (5 arrondisscmon! ALOST. — 5 sortants : 3 cléricaux, — 1 libéral, — 1 d a en sis te ; . AUDEiNARDE. — 3 sortants : 2 aléricaux, — 1 libéral ; GANO-BEGr.OO: — 12 sortants : \ 7 cléricaux, — 3 libéraux, — 2 socialiste J SAINT-NICOLAS. — î sortants : ■ 3 cléricaux, — l libéral ; TERMONDE. —A sortants : 3 cléricaux, — 1 libéral II. HAINAUT (5 arrondissements) CHAR'LEROI. — Il sortants : 3 cléricaux, — 2 libéraux, — G socialiste. ! MONS. — 7 sortants : 2 cléricaux, — 1. «libéral, — -i sociailistes ; : SOIGNiIiES. —4- sortants : • 1 clérical, — 1 •lîbô'râJl,',— 2 socialistes; TMUIN. — 3 sortants : 1 clérical, — 1 ilibéral, — 1 socia«l:sic ; TOURNA l-ATII. — 6 sortants : 3 cléricaux, — 2 libéraux, — 1 socialisi III. LIEGE (3 arrondissements) IlUV-WARIEMME. — i sortants : 2 rlépicaiix, — 1 libéral, — I socialiste ; LIEGE. — 13 sortants : déri-aux, — 3 libéraux, — G sociailiste; VERVIERS. — 5 sortants : 2 cléricaux, — 1 libéral, — 2 socialistes. IV. LiMBOURG (2 arrondissements) IIASSiELT. — 3 sortants : 3 cléricaux; TONGIIES-'MAESËYCK. — l sortants ; 4 cléricaux. TOTAUX >FLAiN.DRiE ORIENTALE : 2S sortants : 18 cléricaux, — 7 libéraux, — 2 socialiste — 1 daensïste ; HAINAUT : 31 sortants : 10 cléricaux. — 7 .libéraux, — 1 î- s t : : i ! : s ! i ■ mOV. DE LIEGE : 22 sortants : 8 cléricaux, — 5 (libéraux, — 9 socialiste: LIMBOURG : 7 sortants : 7 cléricaux. Total rjrncrci : SS sortants : 43 cléricaux, — 19 libéraux, — 25 social! les et 1 dém ocra te-d a e n s i s t e. *** 'Les cléricaux, qui ont des députés sortan dans les quinze arrondissements, présente-des candidats dans tous. Les libéraux n'avaient de re^présent'an r. par an. 11 ] tés que dans treize arrondissements; ils luttent ire seuls dans «treize arrondissements. •tic Quant, aux socialistes, qui n'avaient fait er_ élire des .législateurs de leur nuance que -,cs dans neuf de ces quinze arrondissements, ' ' ils affrontent le scrutin dans dix arrondis-seahents.Les libéraux et les sociailistes ont fait le cartel dans .deux arrondissements, dans ceux ce de Saint-Nicolas et d'Auderiarde. Indépenldaimment tlo ces trois .partis, de-. " venus «( classiques » depuis la révision cons-lls lituitionnel'le de 1893, d'autres groupements la 'piiésentent des candidats dans cinq arrondis-ne sements, savoir : rts Les démocrates Uamingants et les socia/listes se- dissidents à Gand ; les déimourales-tcbrétiens-is- daensistes à Alost et à Tcnmonde ; les démode crates et un candidat sauvage- à Liège ; les :a_ socialistes dissidents à Verviers. LES CLÉRICAUX .m ASSURENT LA ÛGiViiNATION t DO CLERGÉ An jour le jouir ï LA POLITIÇOE ;er ii! 10U1II;VUX catiholiqûes affectent de * Considérer avec quelque dédain l'élec- 1 | tien de d&mànche, — tandis que les iproipàgandistes de droite s'en oeeu-pent activerae-nt. ,,'J iNous avons dit, 1-oyalomeni, uou-s ripétons jja qu'on ne .peut v-raiseanbil'aibteimeut espérer, ,,j_ de cette éH-eciion, un résul-tat qui transl-orme-rail la majorité parlementaire. Les feuilles Wenjpcnsautes en profilent, ijr ;«vec leur liaiiitueSle loyauté, pour dire que nous renonçotis à la lutte, la sachant perdue jj d'aivanee. Fa-ut-iil déanenlir cette insane plaisanterie, u,' et dire que nos ainis doivent, dimanche, com-Et battre le bon combat avec plus d'ardeur qus et jamais ? ,e. L'euijeu en est énorme. Nous pouvons, par ue un succès, non seulement réduire le iranrbre de voix qui assurent la majorité au gouiver-us nemen-t, m-ais donner une indication sur les vœux réels de la réeiîle majorité des Belges. Nous nous présentons devant les électeurs ■ave;c un .programme, dans une situa-iion qui ■m ne permettent pas l'équivoque. ;Et nous nous trouvons déviât une -majorité factice, qui, pendant ces deux dernières années, a vu décliner son prestige, pour avoir trahi toutes ses promesses, brûflé cc~qu'c!ie B. avait adoré, adoré ce qu'elle avait brûlé. il ne s'agit plus ici des beaux engagements de 1012 : pas -de charges militaires, pas d'impôts, lois sociales, obligation scolaire dans d'égalité et dans la justice. Des impôts lourds et vexaloire-s ont été 2 -établis : d'autres sont annoncés. La droite a dû voler le service -personnel, — et dans les premiers votants l'ut M. Se-gers, l'ex-ehef des irrédentistes, qui, son portefeuille amoureusement serré sous le bras, entendit paisiblement-, avant de voter, le coq se (flamand 1) chanter trois fois. ti- iL.es lois sociales ? on vient d'en bâcler une, misérable et frelatée, que les partis d'-oppo-x- silion — ceux qui l'ont rôola.mée ! — n'ont pu voter, tant elle était Irompeuse et mauvaise. m L'obligation scolaire? on sait aujourd'hui ^ de quel- -marché honteux les plériieaùx enten-idaiient en faire la rançon. C'est pourquoi leur intérêt est d'insinuer aujoui'd'..hui : « Petite élection, élection sans -..inportance. « (Par contre, notre devoir est de dire bien haut : « Sus à l'ennemi 1 Pas d'hésitation, ;>as de faiblesse, par d'équivoque. « Et nous s- pourrons, sinon triompher, au moins roppro-u" cher de nous l'heure de la victoire. LES SOCIALISTES SOfiT ON PARTI DE CLASSE PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 23 mai 1871. — Mort de l'ingénieur Cail, épuisé par les épreuves et ses travaux du siège de Paria. 3 : Estampes dans le goût ancien. Ces jours de \isilo royale anièncnt un tas de iabieaux curieux, de détails piquants au simplement pittoresques, auxquels on ne peut donner place dans un compte-rendu et qui, cependant, ii/e manquent pus d'intérêt. C'eiit ainsi que rien ne fut si simplement Lieau que 1-e spectacle dano la salle Gothique : ce c- décor tout de luxe iobre, où, sur de simples diaises dorées,avait pris place le public le plus chamarre, le plus élégant aussi qu'on put voir ! Les ministres s'y étaient éparpillés au hasard lies sympathies... M. Wocste, toujours dévoué u l'Eglise, semblait -Télre rapproché autant que ' i Le protocole diplomatique le permettait, du nonce. 11 va sans dire que le prélat semblait infiniment plus mondain que 1' « éminence verte ». Oh ! cette grâce sobr.e et fine des prélats italiens ! Le spectacle fut digne du public. Les connaisseurs en la matière admirèrent .le sang-froid des artistes pour qui de pareilles conditions de « travail » sont toujours périlleuses : on se trouve embarrassé de protocole, trop près d'un public trop exclusivement d'élite... Bref, S- voici la mot de la situation résumée par une des héroïnes d'hier : « J'aimerais mieux chanter tout le rôle de Salomé qu'un seul morceau s- clans des conditions semblables! » Et pourtant, tous les artistes se surpassèrent! ; • Le maître Thomson, une cravate d'ordre au cou, debout au milieu de la petite scène, garda toute sa. prestigieuse maîtrise. Il est vrai que de telles avenu rcs lui sont coutumières... Pour s. que les yeux fussent, charmés après les oreilles, nous admirâmes donc ensuite les trois plus brillantes étoiles de notre ba'/let. A part le travesti, elles portaient la jupe ballonnée, le cor-f-s sage ajusté ; bref, le costume à peine moder-it nisé des estampes sur la danse d,e Boucher et, de Fragon^rd. Le plaisir de leurs gestes ryth-Is més et de leur grâce se doublait d'être si pro- j j L?. pu clie, aussi d'être plus strict à cause d'un plu brillant « parterre de rois ». * * * Le buffet, bien que réservé, après le dépai de* hôtes royaux ue î'hôtel-de-ville, n'eut rien on s'en doute, des vulgarités déployées ei d'autres circonstances. Se.us les « lambris du rés » des classiques, devant les tapisseries an ciennes, on grignota et on but bien moin: qu'on ne causa. Le nonce fut fort .entouré, et l'on remarqu; le plaisir que notre spirituel bourgmestre sein bla prendre aux mots de soin Excellence — vio lette, par bonheur, celle-là ! Exaltation. (Nos confrères .cléricaux, tout en a'ffirman que jamais le parti litoéral ne fut .plus décon sidéré, -manifestent une agitation qui, joint» à ces (Chaileurs .sulbites, amène de singulier: phénomènes cérébraux chez nos adversaires.. Is'ous .trouvons, par exemple, dans le gravt « JBien Public », la phrase suivante : « L( banc de satole libéral ne sait plus où il er est. » Nous le1 croyons sans gène aucune, et nou: avouerons môme qu'il nous semble que le: 'bancs de saible doivent .bien rarement savoi: où ils en .sont... Songez donc .qu'il semble qui les journalistes cléritcaux, du moins ceux idi « Bien Public », sont dans cet état mental di ibanc de sable. En continuation.il-e même organe gantois re prenul .la note du « XXB .Siècle » et affirm< avec sérénité que le « Journal des Débats : n'est « «pas .suspect de cléricalisme »... Sus ipect, non? .Avoué et convaincu, oui, sans au cun doute. Mais tquelle mentalité que de con tester ce <que sait tonte la presse française ? La propagande libérale. (Le -teni/ps n'est /plus où l'on pouvait- repro ■cher aux leaders libéraux de laisser faire leu; propagande par d'autres. Bien que l'on sachi qu'il n'est .pas possible, .cette fois-ci, de ren verser le gouvernement, les chefs se sont dé pensés sans compter. M. Paul Hymans s'es montré (particulièrement actif. Partout où no: candidats étaient menacés et même là où i croit pouvoir compter sur la .victoire, il ; 'donné des meetings.'des conférences, accueill partout avec cette sympathie . que, tout dt même, l'électeur (belge commence à accorde, au talent. Iil n'y a qu'à .Liège que des socia listes mal 'embouchés l'aient empêché de par 1er. Encore déclarent-ils maintenant qu'il : avait malentendu. Le coup du lapin. Les journaux d'extrême-gauche tentent di dissiper la mauvaise impression causée pa l'attitude des socialistes, au meeting de di manche, à Liège ;Nature$ement-,"^pour' arriver à ce but, il; doivent intenpréter, voire, comment dire? sol liciter les faits. •C'est ainsi que le « Peuple » impritne : En clôturant le meeting du Cirque des Varié tés, avec une précipitation calculée, ce qu'î voulu M. Magis, c'est jeter à la tète d:u premie.: candidat du parti ouvrier liégeois et partant sur la liste socialiste entière, le discrédit d'uni attitude d'intolérance. Il avait été décidé que, au cours de cet", c réunion .organisée par des libéraux, deux dé pûtes libéraux •prononceraient un discours. iUn mandataire du parti socialiste demand; ù pouvoir les interroger, publiquement, su: leur programme, Cela lui fut accor-dé sur-le chanmp, ét il fut décidé qu'il prendrait lr parole après les libéraux. Or, messieurs les socialistes ne l'ont pas entendu ainsi. Au mépris .de la. con.ventior intervenue, ils ont empêché M. Paul Hyman: de dire un seul mot. Ils l'ont forcé à partir : et le meeting fut clôturé. Le « Peuple » résume cela, comme suit : «M Magis a clôturé le meeting du Cirque avex une précipitation calculée ! « Vous verrez qu'on nous -démontrera bientô comment c'est le lapin qui a commencé. <?=«=s L'expansion belge. On n'a pas apprécié avec la justice et 1; bienveillance voulues l'effort de nos sympa thiques petits-frères, allant voter en Francc pour le compte d'électeurs abseaits, morts oi (dévoûment suprême ) mal pensants. La République, terriblement arriérée dan: l'art de cuisiner ,les éleictions, avait besoin (h ces conseils et de ices leçons, donnés par îles maîtres compétents entre tous. De même qu'on envoie i\ l'étranger des mis sions mililtaires, des stratèges niotoires, pou organiser l'armée des pays neufs, de même nous expédions des frocards pour prépare: les éleictions dans les pays dont .la Congré gation toute^puissante .juge le niveau niora trop inférieur au nôtre. iSi, au moins, ils y restaient!... <5==^> Terreur flamingante. L'approche des élections a suscité — comnii il fallait s'y attendre — orne affiche fia min gante. C'est une vieille habitude à laquelb nul ne 'fait ,plus guère attention. iLa proclamation, rédigée en flamand, es accompagnée d'une traduction en français suivant l'usage .adopté par les propagandiste, m oe de italiens lorsqu'ils désirent se faire com •prendre. Ce document, qui s'étale >sur nos murs at milieu de la ,plus magistrale indifférence, fié trit aveic indignation le gouvernement cléri cal,l'opposition libérale et le groupe socialiste tous sont accusés d'avoir voté la loi scolaire qui, une fois de plus, sacrifie les ma'iheureu ses populations flamandes à l'hydre "du frans iqUillènisme. Comme conclusion, les « Néerlandais dt Sud » — Z'Ui.d-neerlanders, c'est ainsi qu'il: s'intitulent — demandent la « séparation ». Est-ce vraiment un danger national? Nou: no lo croyons pas ! Si les Wallons ont le bol sens de ne pas s'émouvoir et de ne> pas ré pondre à de vaines provocations, cette carn pagne f}a.m.:.ngante se supprimera elle-même par le ridicule. Ncmvel!.«s à la m&Ia — Pourquoi diable, en Chine, raccourcit-c les piedsi des jeunes &!les? — Sons doute pour que ça tienno moins d place, quand, uii^fois mariéec; elles les metten dans le plat.- nnciie nnanciere, les peines :mnonccs et les nccroiogies son: LES CLÉRICAUX t ONT AUGMENTÉ LES IMPOTS AU PROFIT DES CONGRÉGATIONS 1 la ÉLECTORALE un meeting a liege ; Meeting public au Pavillon de Flore. Cohue ■ joyeuse et bruyante animation. M. Grégoire ! député permanent, préside, assisté de MM ; Janssen et Tombeur. M. Noirfalise a la parole. Un socialiste inter > rompt : « Pourquoi les libéraux ont-ils con i damné la grève générale ? » .M. Noirfalise [ s'écrie : c Ne renouvelons pas les scènes odieu ses de dimanche et sachons prouver que le; ; ouvriers sont dignes de l'égalité politique quf ; les bourgeois démocrates réclament pou: ' eux ! » (Chaleureux applaudissements.) > M. .Vujean, qui prend la parole à son tour i trace un tableau de la situation politique aprè: [ le 2 juin 1912. « Si des électeurs timorés sont passés ; . droite, des électeurs progressistes sont allé; , voter pour les socialistes. La présence de M ( Journez au poste de combat ne permettra plu: le renouvellement de pareils faits. » Il termine un poignant et long exposé de: fautes cléricales par ces paroles décliainan une ovation : « Nous avons le droit de faire appel au boi sens, à la raison de cette partie de la popula tion égarée il'y a deux ans. Ces électeur viendront à nous parce que le libéralisme es un parti de liberté, de pacification sociale. ï : l'école comme à l'armée, nous voulons insti ' tuer un régime d'égalité, de solidarité, qui pré • parera une société meilleure. Notre liste, oi ^ toutes les classes de la société sont représen î tées, mérite la confiance du corps électoral lié l geois. » i Une violente contradiction socialiste précède i la discours de M. Alfred Journez, leque ' s'étonne d'apprendre qu'il défend les intérêt ' de la grande industrie et de la grosse pro ■ priété. «Depuis les années que je îais de la politique ' j'ai la conviction d'avoir fait tout mon devoi pour défendre les droits et les intérêts des hum bles. » L'orateur est violemment interrompu. -M Journez, se tournant vers les braillards,s'écrie • -< Votre fanatisme est digne de celui des cale tins et des jésuites ! » Une complète justification de l'attitude d< l'orateur termine ce meeting où ]'inloléranc< ' socialiste s'est signalée une fois de plus. un meeting a fleron Nombreux public,' salle I-ïavard, à la séanc* de propagande organisée à Fléron. M. Van Hoc . gaerden, qui y prit la parole, examina les el i fets de la loi scolaire, laquelle « tôt ou tard détruira l'enseignement public au bénéfice d j l'enseignement confessionnel » et grâce à la quelle « les écoles libres seront subsidiées dan de plus larges mesures que les écoles publi , ques ». M. Emile Digneffe engagea le corps électora à réfléchir aux conséquences de la continua tion du pouvoir clérical. La séance se termina dans un grand enthou siasme. jeu-—»ftV^UWEiilTiTiTI EN 30 ANS DE RÉGIME CLERICAL LES IMPOTS ONT PLUS ÇOE DOUBLÉ ILS ONT AUGMTÉ DE 133 POUR CEN1 ÉCHOS CONGOLAIS m. le gouverneur general f. fughs Le gouverneur général du Congo, m. Féli: Fuchs, dont l'état de santé est excellent, se pré [ pare à partir pour Stanleyville, où il présider: ' le Conseil Général de la colonie, qui sera com posé des vicè-gouverneurs généraux Wanger mée et Malfevt, des commissaires générau: Moulàert, Deuster et Bertrand, ainsi que de commissaires des vingt-deux districts de la cc lonie. Le gouverneur général rentrera en Europ " dans les premiers mois de l'année prochain et mettra son congé à profit pour entreprei: dre, vers le mois de mai, un voyage d'étude ddns les Indes néerlandaises. les feux cotiers du congo delge } Le Congo belge est un vaste territoire qu bien qu'ayant comme ' superficie environ so > xante fois celle de la Belgique, ne présent qu'environ 10 kilomètres de côte sur l'Océa t Atlantique, depuis l'enclave portugaise de birnla jusqu'à la ligne de démarcation foi . mant frontière et passant par le milieu de l'en bouc-hure du fleuve Congo. Bien que de pe d'étendue, cette côte est importante parc { qu'elle commande l'entrée du fleuve. Pendar le jour, le navigateur est renseigné par de bouées indiquant Je chenal et les obstacle^ pendant la nuit, la côte est éclairée par de feux (phares), de portée et de caractéristique diverses. Actuellement, il existe en fonctionnement : 1° A Moanda, à environ 10 kilomètres plus a nord que Banana, un feu éclair, à éclat toute 1 les deux secondes et demie, d'une portée d 34 kilomètres environ en mer; sa hauteur et d'environ 32 mètres; ' 2° A la pointe de Banana, un feu fixo. dit d 1 direction, d'une hauteur de 10 mètres, visibl à 11 kilomètres et composé d'un secteur Blan et d'un secteur rouge couvrant le banc de sabl '• dit Stella-Bapk, qui s'étend depuis la côte jus qu'à une certaine distance en mer; 3° A la pointe de Bulabemba, un feu fixe d'une portée de "13 milles (soit 24 kilomètres) e muni également d'un secteur rouge couvrar 1 aussi le Stella-Bank: Le jeu des deux feux rouges indique aux ne vigateurs,,5ans aucun doute possible, le ban de sable et l'entrée du fleuve. Du côté de la côt lies aux Durcaux au journal, & ci i. uaierie au hoi. ■gjp in.* v ', 'y,»rn - w^rctAifo>pvi»Tx^/TK'WK iiioiqiMWUMMWBaiMlMM portugaise, il existe également deux feux : l'uni ;i « Sharkpoint », d'une portée de 10 kilomètres, et un autre à Mouta-Secca, plus au sud, d'une portée de 15 kilomètres. Comme on le voit, la côte .semble bien éclairée. Cependant, le mouvement des vapeurs à l'entrée du fleuve devenant de plus en plus' important, on a jugé nécessaire d'augmenter l'éclairage de la côte en renforçant le phare le "Moanda, qui, par temps de brouillard, n'a qu'une visibilité très réduite, la côte étant fréquemment noyée par les brumes; de plus, un nouveau feu plus puissant serait installé entre Sharkpoint et Mouta-Secca, sur la côte portugaise, mais, pour cela, une entente avec le gouvernement portugais serait nécessaire. Enfin, une autre solution consisterait à déplacer le feu de Moanda et de l'installer à Pointe-Rouge, plus au nord, à la frontière por-:ugaise de Cabinda. La question est à l'étude à Borna, le gouver-iieùr général a chargé le service compétent d'étudier la question sur toutes ses faces et de ' prendre également l'avis des navigateurs qui fréquentent nos eaux. Une solution ne tardera pas et contribuera certes à augmenter la sécurité de la navigation et à donner à nos ports du bas-Congo une importance croissante. K. EN 1883, SOUS LES LIBÉRAUX LES ISV1P0TS S'ÉLEVAIENT A 122 112 MILLIONS EN 1914, LES CLÉRICAUX PERÇOIVENT 292 112 MILLIONS AU SÉNAT jour de liquidation Nos vaillants sénateurs se sont réunis, hier matin, avec une ardeur non lassée encore... Ils ont approuvé tout d'abord, sans aucune discussion, les articles de toute une série de lois : 1° Réorganisation des services administratifs du service de santé et du service vétérinaire ; 2° modification à la loi de 18S8 sur l'avancement des officiers et l'organisation de l'Ecolo militaire ; 3° modification des limites sépara-tives d'Anvers, d'Austruweel et d'Eeck-eren ; 4° modification des limites des communes de Borgerhout et de Deurhe ; 5° indemnité aux officiers de police faisant fonctions de ministère public auprès des tribunaux de simple police. Le vote sur l'ensemble de ces projets aura lieu ultérieurement. affaires etrangeres On. passe ensuite au budget, de notre Foreign Office, ce qui permet à ce brave Mgr Keesen de chanter son petit couplet annuel sur la spoliation dont la maison de Savoie s'est rendue coupable vis-à-vis de la papauté. Le président a toutes les peines du monde à arrêter le bon radoteur... M. Van der Molen réclame des réformes pour notre organisation consulaire, qui est loin d'être satisfaisante. M. Laf entai ne prononce un discours économico-pacifiste. Il oppose la somme de 1 million S15.000 francs, donnée par quarante-six Etats du monde entier pour l.es œuvres pacifiste.?, alors que les Etats européens seuls dépensent chaque année il milliards 25 millions pour leurs armements. M. Catteau se l'ait l'organe des revendications de la Fédération belge des négociants en vins el spiritueux. U montre qu'en ce qui concerne les vins blancs français additionnés d'anhydride sulfureux, la Belgique devrait se rallier à la réglementation du dosage conformément à ce qui se fait en France et. par conséquent, tolérer le dosage jusqu'à concurrence de 450 milligrammes au litre. M.Steurs voudrait que l'Etat achetât à l'étranger des hôtels dignes de notre représentation diplomatique. La dignité de notre nation lui impose le devoir de loger convenablement ses représentants. Après une ample distribution d'eau bénite de cour, opération où M. Davignon excelle, les articles du budget sont successivement adoptés. Pour les négociants en vins, ils apprendront avec intérêt que le conseil supérieur d'hygiène est saisi de la question soulevée par M. Catteau. Le Sénat approuve aussi une kyrielle de conventions internationales sur la propriété industrielle, l'établissement d'une statistique commerciale universelle, sur la protection des œuvres artistiques et. littéraires. On s'occupe après cela du budget de 1' industrie et travail On entend un intéressant discours de M. Catteau sur la question du Musée des arts et métiers.M. Catteau. — A plusieurs reprises, j'ai attiré l'attention du ministre sur l'intérêt que présenterait la création d'un musée de cette espèce. Bien n'a été fait. J'ai démontré l'utilité de ce musée. Les plus grandes autorités en matière économique sont d'accord à ce sujet. Je demande que le gouvernemnet examine ma proposition av.ee un soin plus diligent et avec le souci de <la faire «aboutir I La séance est levée à midi après de vagues promesses de M. Hubert. Séance de l'après-midi Repos dominical A l'heure de la sieste, la Haute-Assemblée, avec un rare esprit d'a-propes, s'occupe de modifications à la loi de 1905 sur le repos dominical dans les entreprises industrielles et commerciales. Il s'agit de remédier aux abus résultant de l'emploi des extras. M. Gobiet d'Alvïella combat la fixation au dimanche du jour de repos hebdomadaire. Ce projet est inconstitutionnel, à cause de son caractère vexatoire et confessionnel. Il estime qu'on ne peut empêcher les extras de travailler. Après un bref débat, l'ensemble du projet est voté par 65 voix contre U et 10 abstentions. le travail des femmes On discute ensuite la modification à la loi "i -*t mai 1914. — Edition A CINQ CENTIMES LE NUMERO P-QUR TOUTE L5S BELGIQUE! 4Î8 année ~ 1*0 l iO

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